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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Séparation de pain et éthique. Auseinander von Brot und Ethik

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 334 133-135 (1983) 18/03/1920
Traducteur: FG v. 01/20161120 Editeur: SITE

Les conditions matérielles préalables ne doivent-elles pas être créées aux tourmentés économiquement afin que la possibilité leur soit offerte pour accueillir du spirituel ? J'ai tout de suite dans le dernier ou l'avant dernier numéro de la revue pour " La tri-articulation de l'organisme social" qui parait à Stuttgart, écrit un article : "Idées et pain" -, pour opposer au préjugé courant de par le pays que quand du côté des rassasiés et aussi aujourd'hui encore pouvant-se-rassasier toujours de nouveau et de nouveau sera rendu attentif : Il n'y aura pas besoin d'être fait autre chose pour résoudre la question sociale, que les gens travaillent. C'est facilement dit ! Il s'agit de ce que les gens voient un but, un sens à leur travail ! Mais de l'autre côté n'est aussi rien fait avec cela quand toujours sera dit de l'autre côté : en premier devra être fait du pain, alors ils feront surface spirituellement, ou alors on peut veiller pour ce qu'ils fassent surface spirituellement. C'est donc du travail spirituel, qui conduit à ce que le pain soit élaboré. On doit organiser, on doit en une certaine mesure amener ce qui sera élaboré en une quelque structure, en une sociale, sinon le pain ne peut apparaître. Quand maintenant s'étend sur l'Europe du centre une terrible vague de famine, ainsi cette vague de famine - quand aussi ce n'était auparavant évident pas bien, là dessus nous ne voulons pas nous entretenir maintenant - n'est donc pas arrivée par ce que soudain le pain s'est retiré de l'humain, mais que les humains sont entrés dans dans un ordre social par la catastrophe de la guerre, à l'intérieur duquel aucun pain ne sera élaboré, à l'intérieur duquel aucunes idées oeuvrent, qui laissent élaborer le pain.

 

 

Les idées qui, jusque 1914, ont été adorées des gens qui étaient les dirigeants, elles sont conduites ad absurdum par les dernières cinq à six années, elles sont ignorées. Nous avons besoin de nouvelles idées ! Et quand on ne se décide pas à se dire : nous avons besoin de nouvelles idées -, par ces nouvelles idées sera organisée l'ordre social, par cela sera élaboré le pain nécessaire ; quand on ne se décide pas à cela, alors nous ne venons donc, en aucune manière guérissante, à la poursuite de l'évolution à l'avenir/dans le futur.

C'est très étrange comme se montre, j'aimerais dire, dans des cas particuliers, que les humains ne veulent pas admettre comment, en fait, la vérité repose et cours. Un des plus radicaux était certainement jusqu'à l'année 1914, le prince Kropodkine. Comme il était de nouveau retourné en Russie, alors on entendit bientôt cela : oui, quand seulement nous recevons du pain de l'Ouest, alors cela ira quand même mieux! Et à côté, on entendait qu'il écrivait une "éthique". Voyez-vous, c'est cela qui nous a orienté vers le fond, que les gens ont d'un côté la vie matérielle, de l'autre côté une vie abstraite de l'esprit, et que de la vie abstraite de l'esprit, rien ne joue dans la vie réellement matérielle. L'esprit ne se montre pas par ce qu'on le prie/adore, l'esprit se montre par ce qu'il devient capable, aussi de dominer et d'organiser la matière. C'est tout de suite le plus grave que nos connaissances l'on amené à cela de vouloir donner aux humains purement un beau contenu, quand il a arrêté de travailler ou au plus une directive sur la première page blanche du livre principal, où est écrit : "Avec Dieu" - quand aussi ce qui là sera élaboré en doit et avoir sera élaboré, ne justifie absolument pas toujours que là est écrit : "Avec Dieu"! Mais là dedans se montrent les phénomènes de déclin de notre temps, que nous avons perdu le pouvoir, sur cela où nous nous reconnaissons spirituellement, trouver le passage à la vie matérielle, que tout de suite à cela régnera la mentalité, qui dit là : Ahh oui, ne pas rattacher la vie matérielle avec l'esprit !

 

L'esprit est quelque chose d'entièrement sublime, qu'on doit tenir/garder libre de la vie matérielle ! - Non, l'esprit n'est pas là pour ce qu'on le tienne libre de la vie matérielle, que, quand on sort de la fabrique, on ne peut l'avoir que comme sensation-du-dimanche-après-midi, quand aussi encore ainsi de noble sorte, mais l'esprit est là,pour ce qu'on le porte dedans à travers le porche de la fabrique, que les machines aillent d'après l'esprit, que les travailleurs sont organisés d'après l'esprit. L'esprit est là pour ça, qu'il pénètre la vie matérielle ! Et en cela nous sommes allez au fond que n'est pas le cas que nous avons une vie abstraite de l'esprit à côté d'une vie matérielle dominée de purs routiniers dépourvus d'esprit. Cela n'ira pas plutôt mieux jusque l'esprit devienne aussi puissant qu'il puisse dominer la matière. Ce n'est pas l'esprit étranger à la matière, étranger au monde qui veut conduire à la science de l'esprit, mais l'esprit qui peut dominer les humains, qu'on ne trouve pas seulement quand on est heureux, qu'on sort de la fabrique, mais qu'on porte heureux et joyeux dans la fabrique, afin que chaque geste particulier se passe à la lumière de cette vie de l'esprit.

 

Ceux qui au sens comme c'est pensé ici, veulent l'esprit, ils ne veulent véritablement pas un esprit non pratique, ils veulent l'esprit qui n'a vraiment pas seulement à chérir quelque chose dans le monde, pas seulement quelque chose à dire, qui peut en réjouir un en des heures libres, mais un esprit, qui par ce qu'il domine la matière, organise la vie de part en part, peut se lier intimement à la vie. De cet esprit, dans une certaine relation de son accueil, il dépendra si nous, quand nous le renions, voulons faire voile ou non toujours plus profondément et profondément dans le malheur. Entre cet "ou l'un, ou l'autre" on doit aujourd'hui décider. Plus d'humains déciderons par là qu'il se décident à cet esprit actif, d'autant mieux ce sera pour l'avenir de l'humanité.

Muß heute dem wirtschaftlich Bedrückten nicht die materielle Vorbedingung geschaffen sein, damit ihm die Möglichkeit geboten wird, Geistiges aufzunehmen? Ich habe gerade in der letzten oder in der vorletzten Nummer der Zeitschrift für «Dreigliederung des sozialen Organismus», die in Stuttgart erscheint, einen Artikel geschrieben: «Ideen und Brot» -, um entgegenzutreten dem landläufigen Vorurteil, daß, wenn von seiten der Gesättigten und auch heute noch Sich-sättigen-Könnenden immer wieder und wieder darauf hingewiesen wird: Es braucht ja nichts anderes getan zu werden, um die soziale Frage zu lösen, als daß die Leute arbeiten. Das ist leicht gesagt! Es handelt sich darum, daß die Leute ein Ziel Sehen, einen Sinn in ihrer Arbeit! Aber auf der anderen Seite ist auch nichts damit getan, wenn immer gesagt wird von der anderen Seite: Erst muß den Leuten Brot geschaffen werden, dann werden sie geistig hochkommen, oder dann kann man dafür sorgen, daß sie geistig hochkommen. Geistige Arbeit ist es ja, welche dazu führt, daß das Brot erarbeitet werde. Man muß organisieren, man muß in einer gewissen Weise dasjenige, was gearbeitet wird, in irgendeine Struktur bringen, in eine soziale, sonst kann das Brot nicht entstehen. Wenn jetzt über Mitteleuropa eine furchtbare Hungersnotwelle sich ausbreitet, so ist ja diese Hungersnotwelle - wenn es auch vorher selbstverständlich nicht gut war, darüber wollen wir uns jetzt nicht unterhalten - nicht gekommen dadurch, daß plötzlich das Brot sich entzogen hat dem Menschen, sondern daß die Menschen in eine soziale Ordnung hineingekommen sind durch die Kriegskatastrophe, innerhalb welcher kein Brot erarbeitet wird, innerhalb welcher keine Ideen wirken, die das Brot erarbeiten lassen.

Die Ideen, die bis 1914 von den Leuten angebetet worden sind, die die Führenden waren, die sind ad absurdum geführt durch die letzten fünf bis sechs Jahre, die sind abgetan. Wir brauchen neue Ideen! Und wenn man sich nicht entschließt, sich zu sagen: Wir brauchen neue Ideen -, durch diese neuen Ideen wird die soziale Ordnung organisiert, dadurch wird das nötige Brot geschaffen; wenn man sich nicht entschließt dazu, dann kommen wir doch in keiner heilsamen Weise zur Weiterentwickelung in die Zukunft hinein.

Es ist sehr merkwürdig, wie sich, ich möchte sagen, im einzelnen Falle zeigt, daß die Menschen sich nicht eingestehen wollen, wie eigentlich die Wahrheit liegt und läuft. Einer der Radikalsten war gewiß bis zum Jahr 1914 der Fürst Kropotkin. Als er wieder nach Rußland gegangen war, da hörte man bald danach: Ja, wenn wir nur von dem Westen Brot bekommen, dann wird es schon besser gehen! - Und daneben hörte man, daß er eine «Ethik» schreibt. Sehen Sie, das ist dasjenige, was uns zugrunde gerichtet hat, daß die Leute auf der einen Seite das materielle Leben haben, auf der anderen Seite ein abstraktes Geistesleben, und daß von dem abstrakten Geistesleben nichts hereinspielt in das wirklich materielle Leben. Der Geist zeigt sich nicht dadurch, daß man ihn anbetet, der Geist zeigt sich dadurch, daß er fähig wird, auch die Materie zu beherrschen und zu organisieren. Das ist gerade das Schlimme, daß unsere Bekenntnisse es dahin gebracht haben, dem Menschen einen schönen Inhalt bloß geben zu wollen, wenn er aufgehört hat zu arbeiten, oder höchstens eine Direktive auf der ersten weißen Seite des Hauptbuches, wo steht: «Mit Gott» - wenn auch das, was da in Soll und Haben verarbeitet wird, durchaus nicht immer rechtfertigt, daß da steht: «Mit Gott»! Aber darinnen zeigen sich die Niedergangserscheinungen unserer Zeit, daß wir die Macht verloren haben, über das, wozu wir uns geistig bekennen, den Übergang zu finden zum materiellen Leben, daß geradezu die Gesinnung herrschend wird, die da sagt: Ach ja nicht verknüpfen das materielle Leben mit dem Geist!

Der Geist ist etwas ganz Erhabenes, den muß man frei halten vom materiellen Leben! - Nein, nicht dazu ist der Geist da, daß man ihn freihält vom materiellen Leben, daß man ihn, wenn man aus der Fabrik herausgeht, ihn als Sonntag-Nachmittag-Sensation nur haben kann, wenn auch noch so edler Art, sondern dazu ist der Geist da, daß man ihn durch das Tor der Fabrik hineinträgt, daß die Maschinen nach dem Geiste gehen, daß die Arbeiter nach dem Geiste organisiert sind. Dazu ist der Geist da, daß er das materielle Leben durchdringe! Und daran sind wir zugrunde gegangen, daß das nicht der Fall ist, daß wir ein abstraktes Geistesleben neben einem geistlosen, von bloßen Routiniers beherrschten materiellen Leben haben. Eher wird es nicht besser, bis der Geist so mächtig wird, daß er die Materie beherrschen kann. Nicht der der Materie fremde, weltenfremde Geist ist es, zu dem Geisteswissenschaft führen will, sondern der Geist, der die Menschen beherrschen kann, den man nicht nur findet, wenn man froh ist, daß man aus der Fabrik hinausgehen kann, sondern den man froh und freudig in die Fabrik hineinträgt, damit jeder einzelne Handgriff im Lichte dieses Geisteslebens geschehe.

Diejenigen, die in dem Sinne, wie es hier gemeint ist, den Geist wollen, die wollen wahrhaftig nicht einen unpraktischen Geist, die wollen den Geist, der in der Welt wirklich nicht nur etwas zu schwatzen hat, nicht nur etwas zu sagen hat, was einen in freien Stunden erfreuen kann, sondern einen Geist, der dadurch, daß er die Materie beherrscht, das Leben durchorganisiert, mit dem Leben sich innig verbinden kann. Von diesem Geiste beziehungsweise von seiner Annahme wird es abhängen, ob wir, wenn wir ihn verleugnen, immer tiefer und tiefer in das Unglück hineinsegeln wollen oder nicht. Zwischen diesem «Entweder-Oder» muß man heute entscheiden. Je mehr Menschen entscheiden werden dahin, daß sie sich zu diesem tätigen Geist aufraffen, desto besser wird es für die Zukunft der Menschheit sein.