triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Orientation associative des besoins plutôt que marché anarchique. Assoziative Bedürfnisorientierung statt anarchischer Markt.

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 332a 102-104 (1977) 26/10/1919
Traducteur: FG v. 01/20161120 Editeur: SITE

Comment peut-on apprécier correctement les besoins d'un humain ou mesurer la véritable valorisation d'un objet produit par lui, alors que les besoins en marchandises des humains sont si différents ?


Tout de suite parce qu'ils sont différents, doivent être créées de réelles institutions, qui existent en ce que des humains sont là, qui étudient ces besoins, apprennent à connaître ces besoins. De telles choses ne pendent pas en l'air, de telles choses peuvent être posées sur un sol réel. Je peux vous présenter un petit exemple. Il existe une société, elle est en plus inscrite sur les affiches : la société anthroposophique.
Elle s'est, à côté de ce à quoi ici beaucoup d'humains souscrivent, aussi occupée de vraies affaires pratiques, qui se tiennent absolument dans la ligne, aussi en petit, de ce que j'ai expliqué ici sur la question sociale. Ainsi se trouva au sein de la société anthroposophique un monsieur qui pouvait fabriquer du pain. Comme on avait justement à disposition une corporation d'humains qui naturellement sont aussi des consommateurs de pain, une corporation d'anthroposophes, on a pu introduire à peu près une association entre le monsieur comme fabricant de pain et ces consommateurs ; cela signifie qu'il a pu orienter sa production d'après les besoins de la consommation, ainsi qu'on connaît les besoins et qu'on peut organiser absolument la production d'après les besoins existants.


Cela le marché ne le fera pas, qui organise le tout anarchiquement, cela ne peut se passer que si des institutions sont là par les humains, qui étudient vraiment les besoins, dirigent la production d'après les besoins, les règlent par les associations.

 

Les penseurs socialistes voudraient faire aujourd'hui la mise en évidence des besoins par la statistique. Cela ne peut être fait par la statistique. La vie vivante ne se laisse pas former par la statistique, mais seul par le sens de l'observation directe de l'humain. Des humains doivent être mis dans l'organisme économique par les contextes sociaux à des fonctions précises ou semblables, qui sont là pour la répartition à la production des connaissances concernant les besoins.
Tout de suite parce que les besoins sont différents, il s'agit non pas d'appeler une tyrannie des besoins, qui très certainement apparaîtrait sur la base des programmes sociaux-démocrates actuels, mais il s'agit de connaître les besoins vivants, comment ils devraient être satisfaits . Que certains besoins ne puissent être satisfaits, ressortira aussi de la pratique en tant que telle. Il ne saurait être décidé à partir d'un dogme, parce que quiconque pense, ceci ou cela n'est pas un véritable besoin humain.

 

 

Mais si un nombre d'humains ont des besoins, qui appellent des biens à la production desquels des humains devraient être utilisés — cela se produira tout de suite dans la vie économique vivante, reposant sur ses propres pieds —, on ne pourra pas produire ces biens pour ceux qui ont des besoins individuels.
Il s'agira justement pour cela de jauger, si les besoins peuvent être vraiment considérés sans négligence, sans dommage pour les forces humaines.

Wie kann man richtig die Bedürfnisse eines Menschen feststellen oder die richtige Wertschätzung eines von ihm erzeugten Gegenstandes bemessen, wo doch die Warenbedürfnisse des Menschen so verschieden sind?

Gerade weil sie verschieden sind, müssen reale Einrichtungen geschaffen werden, welche darinnen bestehen, daß Menschen da sind, welche diese Bedürfnisse studieren, diese Bedürfnisse kennenlernen. Solche Dinge hängen nicht in der Luft, solche Dinge können durchaus auf einen realen Boden gestellt werden. Ein kleines Beispiel könnte ich Ihnen ja anführen. Es gibt eine Gesellschaft, sie steht sogar unterschrieben auf den Plakaten: die Anthroposophische Gesellschaft. Sie hat sich neben dem, was ihr manche Menschen zuschreiben, auch mit recht praktischen Angelegenheiten schon beschäftigt, die durchaus in der Linie liegen, wenn auch im kleinen, von dem, was ich hier über die soziale Frage auseinandergesetzt habe. So fand sich innerhalb der Anthroposophischen Gesellschaft ein Mann, der Brot erzeugen konnte. Weil man gerade zur Verfügung hatte eine Korporation von Menschen, die ja natürlich auch Brotkonsumenten sind, eine Korporation von Anthroposophen, konnte man gewissermaßen eine Assoziation herbeiführen zwischen dem Mann als Broterzeuger und diesen Konsumenten; das heißt, er konnte sich in seiner Produktion nach den Bedürfnissen des Konsums richten, so, daß man die Bedürfnisse kennt und nach den vorhandenen Bedürfnissen die Produktion durchaus einrichten kann. Das wird nicht der Markt tun, der das Ganze anarchisch zufällig gestaltet, sondern das kann nur geschehen, wenn Einrichtungen da sind, durch die Menschen, die die Bedürfnisse wirklich studieren, nach den Bedürfnissen die Produktion lenken, sie mit den Assoziationen regeln.

Diese Feststellung der Bedürfnisse möchten sozialistische Denker heute nach der Statistik machen. Das kann nicht nach der Statistik gemacht werden. Das lebendige Leben läßt sich nie nach der Statistik formen, sondern allein nach dem unmittelbaren Beobachtungssinn der Menschen. Es müssen also innerhalb des Wirtschaftsorganismus die Menschen durch die sozialen Zustände in gewisse Ämter oder dergleichen gebracht werden, die da sind zur Verteilung der Bedürfniserkenntnisse an die Produktion. Gerade weil die Bedürfnisse verschieden sind, handelt es sich darum, nicht etwa eine Tyrannisierung der Bedürfnisse hervorzurufen, die ganz gewiß entstehen würde auf Grundlage des heutigen sozialdemokratischen Programms, sondern es handelt sich darum, aus den lebendigen Bedürfnissen zu erkennen, wie diese
Bedürfnisse befriedigt werden sollen. Daß selbstverständlich gewisse Bedürfnisse dann nicht befriedigt werden können, das wird auch die Praxis als solche ergeben. Aus einem Dogma heraus, weil irgend jemand meint, dies oder das sei kein richtiges menschliches Bedürfnis, darf darüber nicht entschieden werden. Aber wenn eine Anzahl von Menschen Bedürfnisse haben, die nach Gütern rufen, zu deren Herstellung Menschen ausgenützt werden müßten - das wird sich gerade im lebendigen Wirtschaftsleben ergeben, das auf seine eigenen Füße gestellt ist -, wird man diese Güter nicht herstellen können, für die einzelne Bedürfnisse haben. Es wird sich gerade darum handeln, zu erfassen, ob die Bedürfnisse ohne Vernachlässigung, ohne Schaden für die menschlichen Kräfte wirklich berücksichtigt werden können.