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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Proximité du syndicalisme à la pensée d'association. Nähe des Syndikalismus zum Assoziationsgedanken.

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 331 265-268 (1989) 17/07/1919
Traducteur: FG v. 01/20161119 Editeur: SITE

Il a encore été posé la question : comment pourra ce qui dans le syndicalisme vit comme sain, être amener en relation à la tri-articulation de l'organisme social ? - Maintenant, cela conduirai donc naturellement très loin, quand nous nous entretiendrions dans l'heure avancée sur l'être du syndicalisme. Mais autant j'aimerais donc dire que dans le syndicalisme maint de sain vit vraiment, comme naturellement aussi dans d'autres efforts du présent, .


Le sain vit avant tout dans le syndicalisme, là donc chez de très nombreux syndicalistes prédomine l'idée qu'on doit arriver sans égard à l'éternel revendiquer sur les législations d'état dans l'immédiate compétition avec l'entrepreneuriat à des conquêtes économiques pour les larges masses de la population laborieuse. Que de la vie de l'économie elle-même par une sorte d'articulation fédérative pourrait apparaître quelque chose d'avenir, cela vie comme pensée saine à l'intérieur du syndicalisme. Le syndicalisme s'avança particulièrement les derniers temps à l'intérieur du mouvement français des travailleurs et c'est n'importe comment typique, qu'il s'est avancer tout de suite là le plus fort. Les français ont donc un sentiment très développé de l'État. Mais dans l'instant, où tout de suite des humains étatiquement bien intentionnés en France voulaient fonder un certain mouvement des travailleurs, il arrivèrent à ce que celui ci pourrait être seulement d'une utilité alors qu'on se meut exclusivement sur sol économique. L'articulation fédérative de la vie de l'économie, comme le syndicalisme la prévoit, présente même certaines similitudes avec ce qui à partir de l'idée de la tri-articulation sera ambitionné avec les associations.

 

Voyez-vous, dans l'organisme social tri-articulé, nous avons une vie indépendante de l'esprit, alors une vie indépendante de l'état ou de droit et plus loin une vie indépendante de l'économie. Cette vie indépendante de l'économie, j'ai donc parlé souvent de cela, cela aura à se construire sur des bases coopératives corporatives, cela signifie que d'un côté des différents groupes de métiers et d'un autre côté de certains contextes entre production et consommation des associations se forment. Une des objections qui par exemple a été faite par le professeur Heck dans la "Tribune", s'appuie sur là-dessus, qu'il dit : oui, comment sera alors, quand à l'avenir la vie de l'économie devrait être articulée ainsi comme Monsieur Dr Steiner veut, comment sera alors possible, que par exemple, les travailleurs manuels, les petits commerçants soient compétents en ce qui concerne les affaires de la grosse industrie ? - Maintenant, cela montre, qu'aussi le professeur Heck n'a pas compris, comment la chose est pensée.

On ne peut évidemment pas être compétent sur tous les domaines, et on n'en a aussi pas besoin, car quand une véritable articulation fédérative s'établit et que les associations particulières travaillent ensemble intensivement, alors en sortira quelque chose de fructueux pour la vie de l'économie. Il n'est maintenant une fois pas possible que tout ce qui doit se développer sur base purement démocratique, comme par exemple le droit du travail, sera représenté ou administré de la même manière comme le pur économique. Cette façon de voir se présente aussi dans le syndicalisme, au moins dans les grandes lignes. Dans le mouvement des travailleurs anglo-américains c'est donc ainsi que là règne encore très fort le principe du parlementarisme anglo- américain. Que là celui-ci est établi sur un certain système de balancier, nommément pouvoir contre pouvoir, les organisations de travailleurs sont aussi organisées d'après le même principe, nommément pouvoir des travailleurs contre pouvoir des entrepreneurs, sera joué l'un contre l'autre, ainsi que les partis libéraux et conservateur se font face dans le parlement.

Une autre forme vient à notre rencontre à l'intérieur des organisations de travailleurs en Allemagne; Là règne nommément un certain centralisme, j'aimerais même dire un certain système militaire, cela se base sur ordre et obéissance. Je ne sais pas si vous seriez entièrement d'accord avec cela, mais je peux vous assurer que j'ai plusieurs fois pris part à des rassemblements syndicaux et j'ai été chaque fois impressionné désagréablement que toujours alors, quand différentes opinions ont montés, le guide de réunion s'est levé et a dit : Enfants, ainsi cela n'a aucun sens ! - Donc ce système centralisé-militaire est la deuxième; et la troisième est ce qui est pensé avec l'articulation fédérative, avec l'articulation en des corporations indépendantes dans laquelle n'aura lieu aucune mise en minorité ou centralisation, mais une négociation factuelle. Cela monte chez le syndicalisme comme une bonne impulsion, cependant ici aussi un pas supplémentaire est nécessaire, comme il sera ambitionné avec l'idée de la tri-articulation de l'organisme social, nommément que vraiment sera compté avec les facteurs progressistes, qui en premier/tout d'abord doivent encore entrer dans la pensée de l'humanité actuelle.

 

 

Et là je crois, que peut se développer une compréhension pour cela peut-être à partir du syndicalisme. Mais on ne devrait absolument pas saisir cela ainsi comme si je voudrais chanter ici uniquement un chant de louanges. Toutefois, je crois absolument que de ce côté la tri-articulation pourra être mieux comprise que d'un autre côté.

 

Es ist noch die Frage gestellt worden: Wie kann das, was im Syndikalismus als Gesundes lebt, in Beziehung zur Dreigliederung des sozialen Organismus gebracht werden? - Nun, es würde ja natürlich sehr weit führen, wenn wir uns heute noch zu vorgerückter Stunde über das Wesen des Syndikalismus unterhalten würden. Aber so viel möchte ich doch sagen, daß in dem Syndikalismus, wie natürlich auch in anderen Bestrebungen der Gegenwart, mancherlei wirklich Gesundes lebt.

Das Gesunde lebt vor allem im Syndikalismus, da doch bei sehr vielen Syndikalisten die Idee vorherrscht, daß man ohne Rücksicht auf das ewige Pochen auf die Staatsgesetzlichkeit im unmittelbaren Wettstreit mit dem Unternehmertum zu wirtschaftlichen Errungenschaften für die breiten Massen der arbeitenden Bevölkerung kommen muß. Daß aus dem Wirtschaftsleben selbst durch eine Art föderativer Gliederung etwas Zukünftiges entstehen könne, das lebt als gesunder Gedanke innerhalb des Syndikalismus. Der Syndikalismus trat ja besonders in letzter Zeit innerhalb der französischen Arbeiterbewegung hervor, und es ist irgendwie bezeichnend, daß er gerade dort am stärksten hervorgetreten ist. Die Franzosen haben ja ein sehr stark entwickeltes Staatsgefühl. Aber in dem Augenblick, als gerade gut staatlich gesinnte Menschen in Frankreich eine gewisse Arbeiterbewegung begründen wollten, kamen sie darauf, daß diese eigentlich nur dann von Nutzen sein könne, wenn man sich ausschließlich auf wirtschaftlichem Boden bewegt. Die föderative Gliederung des Wirtschaftslebens, wie sie der Syndikalismus vorsieht, weist sogar gewisse Ähnlichkeiten mit dem auf, was aus der Idee der Dreigliederung heraus mit den Assoziationen angestrebt wird.

Sehen Sie, in dem dreigliedrigen sozialen Organismus haben wir ein selbständiges Geistesleben, dann ein selbständiges Staats- oder Rechtsleben und ferner ein selbständiges Wirtschaftsleben. Dieses selbständige Wirtschaftsleben, ich habe ja oftmals davon gesprochen, das wird sich aufzubauen haben auf korporativen genossenschaftlichen Grundlagen, das heißt, daß sich einerseits aus den verschiedenen Berufsgruppen und andererseits aus gewissen Zusammenhängen zwischen Produktion und Konsumtion Assoziationen bilden. Einer der Einwände, die zum Beispiel von Professor Heck in der «Tribüne» gemacht worden sind, stützt sich darauf, daß er sagt: ja, wie wird denn, wenn in der Zukunft das Wirtschaftsleben so gegliedert sein soll, wie Herr Dr. Steiner will, wie wird es denn dann möglich sein, daß zum Beispiel die Handwerker, die kleinen Kaufleute, hinsichtlich der Belange der Großindustrie sachverständig sind? - Nun, dies zeigt, daß auch Professor Heck nicht verstanden hat, wie die Sache gemeint ist.

Man kann selbstverständlich nicht auf allen Gebieten sachkundig sein, und man braucht es auch nicht, denn wenn eine föderative Gliederung wirklich zustande kommt und die einzelnen Assoziationen intensiv zusammenarbeiten, dann wird etwas für das Wirtschaftsleben Fruchtbares herauskommen. Es ist nun einmal nicht möglich, daß alles das, was auf rein demokratischer Grundlage sich entwickeln muß, wie zum Beispiel das Arbeitsrecht, in derselben Weise vertreten oder verwaltet wird wie das rein Wirtschaftliche. Diese Auffassung tritt einem, zumindest ansatzweise, auch im Syndikalismus entgegen. In der anglo-amerikanischen Arbeiterbewegung ist es ja so, daß dort noch sehr stark das Prinzip des englisch-amerikanischen Parlamentarismus herrscht. Da dieser auf ein gewisses Schaukelsystem, nämlich Macht gegen Macht, eingestellt ist, sind auch die anglo-amerikanischen Arbeiterorganisationen nach dem gleichen Prinzip ausgerichtet, nämlich Arbeitermacht gegen Unternehmermacht wird gegeneinander ausgespielt, so wie sich im Parlament die liberale und die konservative Partei gegenüberstehen.

Eine andere Form tritt uns innerhalb der Arbeiterorganisationen in Deutschland entgegen. Da herrscht nämlich ein gewisser Zentralismus vor, ich möchte sogar sagen ein gewisses militärisches System, das basiert auf Befehl und Gehorsam. Ich weiß nicht, ob Sie ganz damit einverstanden sein werden, aber ich kann Ihnen versichern, daß ich mehrfach an gewerkschaftlichen Versammlungen teilgenommen habe und daß ich jedesmal unangenehm davon berührt war, daß immer dann, wenn verschiedene Meinungen aufgetreten sind, der Versammlungsleiter aufgestanden ist und gesagt hat: Kinder, so hat es doch keinen Sinn! - Also, dieses zentralistisch-militärische System ist das zweite; und das dritte ist das, was mit der föderativen Gliederung, mit der Gliederung in selbständige Körperschaften, gemeint ist, in der keine Majorisierung oder Zentralisierung, sondern sachliches Verhandeln stattfinden wird. Dies tritt beim Syndikalismus als ein guter Impuls auf, doch ist auch hier ein weiterer Schritt notwendig, wie er mit der Idee der Dreigliederung des sozialen Organismus angestrebt wird, nämlich daß wirklich mit den fortschrittlichen Faktoren gerechnet wird, die erst noch in das Denken der gegenwärtigen Menschheit hineinkommen müssen.

Und da glaube ich, daß sich vielleicht gerade aus dem Syndikalismus heraus hierfür ein Verständnis entwickeln kann. Aber man soll das durchaus nicht so auffassen, als wenn ich hier einzig dem Syndikalismus ein Loblied singen wollte. Allerdings glaube ich durchaus, daß von dieser Seite die Dreigliederung besser verstanden werden kann als von einer der anderen Richtungen.