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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Egoïstique bourgeoise de Stirner comme déclin. Bürgerliche Egoistik Stirners als Untergang.

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 192 067-080 (1964) 01/05/1919
Traducteur: FG v. 01/20161113 Editeur: SITE

Ce que nous avons aujourd'hui dans notre conscience ne nous dit en fait pas beaucoup sur l'évolution de l'humanité entière, bien que nous vivons tout de suite dans l'époque de développement de l'âme de conscience, bien que pour l'être humain particulier dans cette époque c'est tout de suite conforme à l'histoire du monde qu'il développe son âme de conscience. Pour l'humanité entière, à la différence de l'humain particulier, cette époque est ainsi, que l'humanité entière en rapport aux forces de l'âme et de l'esprit passe par une époque, qui laisse se dérouler plus une évolution du sous conscient.


Dans le sous conscient nous devons trouver pour l'humanité entière les forces de dépassement comme nous devons pour l'être humain particulier aujourd'hui trouver les plus importantes forces tout de suite dans l'appropriation de la pleine conscience. Pour l'être humain particulier l'instinctif, le vécu plus naïf de l'âme passe toujours de plus en plus dans un vécu conscient de l'âme ; mais pour l'humanité entière se déroule inconsciemment un important, sans que souvent l'individu regarde vers cet important, quand tout de suite il n'aspire pas à un approfondissement de science de l'esprit.

 

Et cet important, ce plus essentiel, ce n'est pas du tout si facile à décrire. Car notre langue est donc, prise à la base, faite pour le rendu psychique des réalités extérieures sensorielles. Cette langue nous rend difficile de décrire très précisément, nommément satisfaisant, ce qui n'appartient pas à la réalité sensorielle, ce qui appartient à l'être-là supra-sensoriel. Là on doit souvent s'aider par des comparaisons, mais pas par des comparaisons abstraites, mais par des comparaisons, comme vous les connaissez bien de la science de l'esprit, qui toujours placent ensemble une manifestation de la vie avec une autre, afin qu'une manifestation de vie discute l'autre. Quand alors de telles comparaisons seront imagées/formées, alors on doit être clair à soi que seulement un penser mouvant, un penser qui ne presse pas les concepts, les mots, arrive vraiment sur le sens exact de ce qui est exposé. Je dois notamment comparer, quand je veux caractériser le plus important, qui dans l'humanité entière va de soi dans le présent d'histoire du monde - j'ai déjà évoqué cela récemment -, je dois comparer les arrières fonds des processus historiques avec l'expérience, laquelle l'être humain individuel peut seulement traverser alors consciemment quand, comme on dit, il traverse le seuil vers le monde suprasensible. Vous savez donc tous de la représentation que j'ai donnée de cette expérience/ce vécu individuel de l'être humain dans mon livre "Comment atteint-on des connaissances des mondes supérieurs?" que c'est un événement intervenant profondément dans l'entité de l'être humain quand l'être humain traverse ce seuil, lequel est le monde sensoriel de ce côté pour la conscience de l'être humain et au delà duquel est le monde suprasensoriel.

 

Tout de ce côté là de ce seuil au monde suprasensible sera donc véritablement autrement que les choses reposent ici dans le monde sensible. Et l'être humain traverse là quelque chose - vous le savez donc -, que sinon ceux, qui l'on fait dans le style d'époques plus anciennes ont décrit par les mots pleins de signification " la traversée de la porte/du porche de la mort ". La mort dans sa sagesse doit justement apprendre celui qui veut vraiment traverser ce seuil. Il doit reconnaître la mort dans sa signification pour l'ensemble de la vie de l'être humain.

 

Maintenant vous savez de la représentation que j'ai donnée de cet événement du franchissement du seuil dans le monde suprasensible dans "Comment atteint-on des connaissances des mondes supérieurs ? ", que lors de ce franchissement l'entière entité psychique de l'être humain expérimente une transformation, toutefois naturellement seulement pour ces temps dans lesquels on séjourne conscient dans le monde suprasensible. Avec la constitution d'âme, qu'on a ici dans le monde sensible, qui est adaptée pour la vie, pour l'oeuvrer, pour l'agir dans ce monde sensible, avec cette constitution d'âme ne se laisse rien du tout pénétrer dans le monde suprasensible. Ici dans le monde sensoriel les forces de l'âme penser, sentir et vouloir sont dans un rapport inséparable, ainsi que nous n'arrivons pas du tout dans notre vie sensorielle, à éprouver, à vivre, ces forces de l'âme séparées. Quelqu'un qui ne développerait pas en même temps dans l'âme une certaine mesure de vouloir, quand aussi dans ce contexte intérieur latent, pendant qu'il pense, ne serait en fait pas sain. Nous ne sommes pas du tout en mesure de séparer ces trois forces de l'âme les unes des autres dans notre vie sensorielle, ainsi qu'avec l'âme nous ne développons en fait jamais un penser pur, limpide, jamais un sentir pur, limpide, jamais un vouloir pur limpide.

Toujours sentir, agir (NDT : Handeln) et vouloir, ces trois forces de l'âme sont quand même mélangées l'une avec les autres, agglomérées les unes avec les autres dans notre représentation. Si nous franchissons le porche au monde suprasensible, cela signifie, nous amenons notre âme à ce que vraiment, ainsi que nous sommes ici dans le monde des choses des sens entourés d'événements des sens, alors nous sommes entouré d'entités suprasensibles, de faits suprasensibles de ces entités, alors doit survenir dans notre âme une pure séparation entre penser, sentir et vouloir.
L'être humain doit alors, comme vous pouvez donc le déduire de la présentation dans "Comment atteint-on des connaissance des mondes supérieurs ?" être exercé ainsi qu'il peut développer la force intérieure de maintenir ensemble avec son "Je" ces trois éléments de la vie de l'âme : penser, sentir et vouloir ; sinon il se scinderait en trois personnalités. Oui, cela est le vécu intérieur significatif, que nous devons avoir après le franchissement du seuil : ce se trouver dedans en la plus haute activité du "Je", dans la plus haute action du "Je", pour maintenir ensemble les trois forces de l'âme, penser, sentir et vouloir. Cela est aussi tout d'abord la peur qu'a l'actuel être humain faible en courage : la peur devant de véritables connaissances suprasensibles, la peur devant l'activité intérieure de l'âme du plus haut style. L'être humain aimerait aujourd'hui en fait laisser se dérouler toute son activité ainsi qu'elle sera appelée par le monde extérieur et a lieu dans le monde extérieur. L'activité intérieure ne sied pas encore à l'être humain actuel, mais doit tout de suite se développer toujours de plus en plus vers l'avenir. Mais parce que cette évolution est en premier une tâche, n'est pas en fait déjà disponible, c'est pourquoi l'être humain à la crainte, la peur de pénétrer dans le monde suprasensible. Inconsciemment il s'effraye - si j'ai la permission de formuler cette expression - devant cet effort de maintenir ensemble les trois facultés de l'âme, qui là se séparent. Je décris ici ce vécu intérieur individuel, pour pouvoir vous caractériser - sinon on ne pourrait pas du tout le caractériser -, ce qui en l'intérieur du vécu psychique -, et vous savez, nous avons la permission de parler d'un tel -, ce qui se passe en l'intérieur du vécu psychique de l'ensemble de l'humanité dans l'actuelle époque. Ce que j'ai justement comme vécu individuel lors du franchissement du seuil dans le monde suprasensible, cela est naturellement pour celui, qui franchi ce seuil, un événement de pleine conscience, beaucoup plus conscient que quelque événement conscient de la conscience de jour éveillée ordinaire.

 

 

C'est une conscience augmentée, dans laquelle on franchi le seuil et en laquelle on perçoit la tri-articulation intérieure de l'entité d'âme humaine dans le monde suprasensible.

Toute l'humanité passe par quelque chose de semblable, mais maintenant d'elle-même, conformément à la nature, pas conscient, dans l'époque présente comme un événement cosmique historique. On ne le remarque pas, quand on n'étudie pas consciemment le processus inconscient qui se joue pour l'humanité entière. Vous savez, notre époque est la cinquième après la grande catastrophe atlantique, par laquelle est donc apparue la configuration actuelle de notre surface terrestre. C'est la cinquième période post atlantique dans laquelle nous vivons, et dans cette période l'humanité, dans son évolution d'ensemble, doit passer par quelque chose de semblable comme l'est le seuil pour l'être humain individuel lors de l'entrée dans le monde suprasensible. L'humanité comme tout, disais-je, dans son évolution historique cosmique, ou nous pouvons aussi dire terrestre, ma foi, elle franchi le seuil, de ce côté ci duquel, cela signifie dans le temps précédent, une toute autre sorte de conception du monde, de connaissance pour l'humanité d'ensemble était nécessaire, qu'au-delà du seuil, cela signifie ensuite.

 

 

C'est cela, qui dans l'inconscient de toute l'humanité se joue aujourd'hui, ce qu'on doit établir purement par la science de l'esprit, mais ce qui aussi prouve, comment est nécessaire la science de l'esprit à cette humanité actuelle. Car ce franchissement du seuil n'a pas la permission de rester dans l'inconscient. Ce franchissement du seuil doit être familier à l'être humain, sinon les êtres humains se réveillent trop tard ou au moins rêvassent ce qui en fait se passe avec eux comme événement le plus important. Et nous devrions donc tout de suite former la conscience dans cette cinquième période post-atlantique. En rapport au plus important qui se passe avec l'humanité, nous ne pouvons pas former la conscience autrement, que par l'ascension de la pure science des sens à la science de l'esprit.


Quand vous réfléchissez à cela, alors vous viendra peut être à la pensée, ce qui a toujours à nouveau été dit au cours des conférences donc déjà tenues du domaine de la science de l'esprit depuis si longtemps aussi ici à Stuttgart. Voyez-vous, toujours à nouveau je devais accentuer : la science de l'esprit - comme elle est pensée ici - n'est pas purement quelque chose qui devrait satisfaire dans une certaine mesure les besoins de connaissance des individus. La science de l'esprit est quelque chose qui est en rapport avec la saisie, la saisie pensante, sentante, voulante de l'impulsion de base de l'humanité dans notre époque. Ainsi que l'occupation avec la science de l'esprit ne devrait justement pas être une pure satisfaction de curiosité ou besoin de savoir de l'individu. Mais la science de l'esprit devrait être l'accomplissement d'une certaine tâche, que l'on a en rapport à toute l'humanité, qui devrait reconnaître dans le présent, ce qui se passe dans ses profondeur, dans les profondeurs de son évolution tout de suite en cette époque. [...]

Quand vous considérez fondamentalement ce que j'ai justement dit, ne devez-vous pas vous dire : l'être humain est actuellement placé par le franchissement inconscient du seuil devant une forte épreuve dans l'évolution de l'humanité ? Oui, il l'est. Car qui ne veux pas développer une forte activité de l'âme, une forte occupation de l'âme, est ainsi condamné à succomber à l'inactivité, l'inoccupation, et par cela à l'incroyance vis-à-vis de l'être-là, au moins de succomber en une sorte d'insécurité, quand il s'agit de se placer avec son intérieur dans toute l'agitation de l'évolution du monde. Ainsi est à peu près représentative la constitution d'âme d'un être humain typique tel Fritz Mauthner. Il y a en beaucoup de tels dans le présent, seulement il a été intérieurement assez courageux, d'avouer cela dans beaucoup d'écrits, pendant que d'autres sont dans la même constitution d'âme et ne l'avoue pas.

 

Il a aussi eu la résignation de se retirer dans un coin sud de Bavière, après qu'il ai été toute sa vie durant journaliste pour gagner son pain. Et là il a conçu la "Critique de la langue", son livre d'âpre désespoir à la connaissance humaine, il a alors écrit son livre "Dictionnaire philosophique". Il s'est retiré, il écrit encore maints articles, qui véritablement ne sont plus appropriés, comme ses livres, à un se placer dedans positif, énergique de l'être humain dans l'évolution d'ensemble. Il y a chez lui toujours une sorte de doute en la possibilité d'intervenir correctement, dans l'être-là, parce qu'au fond, on ne peut saisir l'être-là connaissant. Mauthner a tiré la conséquence, se retirer en un métier indifférent pour lui, s'adonner au journalisme, auquel on peut déjà être septique, doutant de la vie. Mais il y a aussi des élève de Fritz Mauthner, qui n'ont pas eu cette résignation.

 

 

Et demandons-nous maintenant une fois quelque chose d'entièrement déterminé à partir de bases intérieures : Qu'est ce qui devient de ces élèves, qui se reconnaissent le coeur plein aux conceptions de vie de Mauthner, qu'est ce qui pourra jamais devenir de ces élèves. Jamais ils ne pourront arriver à une saisie pleine de vie de la réalité. Pour cela aucune saisie telle de la réalité qui peut intervenir fructueusement dans cette réalité; Ces êtres humains ne peuvent aller /convenir dans la vie, quand ils se placent dedans. Fritz Mauthner s'est donc aussi placé en dehors. Ces gens saisissent donc seulement la vie sensorielle et croient à ce qui en ressort par dessus, seulement comme à un rêve, à un dormir.


Un tel élève de Mauthner, honnête, sincère, mais à cause de cela aussi inapproprié que possible pour la vie sociale du présent, est par exemple Gustav Landauer. C'est un véritable élève de Fritz Mauthner. Il ne suffit pas aujourd'hui, de juger la vie de la surface. Nous nous tenons aujourd'hui devant des tâches, qui sont seulement à assumer, quand nous avons la bonne volonté, de plonger dans les soubassements de la vie.

Nous n'avons aujourd'hui pas la permission, comme des êtres humains tels que je les ai justement décrit, de chercher des impulsions de pensée pour un nouvel ordre social de ce que le temps a apporté. Non, nous devons du temps montant, des impulsions, qui justement en premier sont au lever, à partir des impulsions de la connaissance spirituelle, chercher aussi les impulsions sociales ; sinon nous n'arriverons pas à de véritables impulsions sociales. Alors, quand elles ont été trouvées, elles pourront, comme tous les vécus de science de l'esprit, être saisie par la saine raison humaine. En un tel sens j'aimerais aussi encore rendre attentif sur notre tri-articulation.

Aujourd'hui, il est nécessaire, qu'en toutes choses les êtres humains apprennent à chercher, avec la plus profonde honnêteté premièrement après une véritable connaissance de soi, deuxièmement après une véritable connaissance du monde.

Prenez des plus différents points de vue ce qui sera nommé ici science de l'esprit. Certes, là aussi sera, comme en de maintes mystiques abstraites et en maints occultismes abstraits, parlé de connaissance de soi en sa nécessité, de connaissance du monde dans sa nécessité, mais autrement. Ainsi notre temps l'écrira particulièrement prononcé dans le cœur, comme je voudrais particulièrement l'écrire à notre temps dans le cœur : qu'on ne peut jamais parvenir à une véritable connaissance de soi, sans chercher cette connaissance de soi par connaissance du monde. Couver en soi ne livre pas de connaissance de soi. Connaissance du monde éduque en premier notre soi ainsi que ce soi peut venir à la connaissance de soi. Et à nouveau : personne ne peut venir à une connaissance du monde, sans qu'il fasse le chemin dans le soi propre. Connaissance du monde n'est pas possible sans connaissance de soi. Les deux choses semblent même se contredire là, mais cette contradiction est pleine de vie et fructueuse : pas de connaissance du monde sans connaissance de soi, pas de connaissance de soi sans connaissance du monde. C'est comme les coups d'un pendule, qui doit osciller aller et retour.

Ainsi l'être humain doit chercher dans sa vie, constamment chercher l'oscillation du pendule entre vécu de soi-même et vécu du monde. Mais cela donne alors en premier un renforcement de l'âme, cette activité intérieure de l'âme, qui deviendra, aujourd'hui et à l'avenir, de plus en plus nécessaire à l'humanité entière.

 

C'est parce que l'être humain couve ainsi très facilement dans son intérieur à partir d'un certain égoïsme naturel dans l'époque de l'âme de conscience, que l'humanité est tombée en notre époque dans l'amour de l'abstraction. Elle ne peut en fait pas du tout juger une fois elle-même correctement, comme fort est l'amour pour le pur abstraire dans notre temps. Mais pour cela aussi il est le plus nécessaire que nous montions de la manière correcte, tout de suite pour franchir le seuil que j'ai décrit, que nous nous mouvions d'une pure nécessité d'abstraction, une pure nécessité de pensées, à un fait. D'un pur reconnaître abstrait à un vivre les faits. A un penser en nous, non en pures pensées, mais à un penser qui plonge dans les choses et pense avec les choses et événements du monde. Seulement alors nous pouvons rester grandissant au présent. [...]

 

 

Ce sont les choses, dont il s'agit aujourd'hui. Elle sont aujourd'hui seulement accessibles à celui qui a le sérieux pour étudier l'intérieur du devenir. Car nous sommes arrivés dans un temps compliqué de la vie intérieure, où ainsi quelqu'un comme Mach et comme Avenarius peut croire, qu'il est un homme d'ordre, qu'il est un homme, qui vit seulement dans des hauteurs d'ordonnances spirituelles, et ne pressent pas, que cela peut devenir une dynamite politique, ce qu'il enseigne quand ses pensées passent de lui dans d'autres âmes.

On adresse aujourd'hui le grand appel à l'humanité de s'approprier un sens pour les rapports plus profonds de la vie. Sans ce sens on n'arrive pas plus loin. Si nous voulons arriver à des idées socialement fructueuses, alors nous n'avons aussi pas la permission comme Richard Avenarius et Ernst Mach de se choisir les produits finis et morts des anciennes conceptions du monde se détruisant elles-mêmes, mais nous devons nous tourner à cette reconstruction/nouvelle construction des conceptions du monde, qui peut seulement être donnée dans la science de l'esprit et que seulement celui qui s'y comprend de la manière correcte pour demander : qu'est-ce qui doit apparaître comme ordre social quand l'être humain à l'avenir, à partir du présent et toujours de plus en plus à l'avenir ainsi triparti intérieurement - avance de par le monde?

Là l'ordre social extérieur doit lui être un reflet ; cela doit être l'ordre social extérieur triparti. Alors l'extérieur et l'intérieur se correspondront à l'avenir. Cette tri-articulation est, quand on parvient à la regarder vraiment avec une science spirituelle sérieuse, pas quelque chose de conçu ; elle est simplement quelque chose du vrai cours du devenir de l'humanité, comme il progresse du présent à l'avenir, non écouté. [...]

 

J'aimerais par une considération comme celle d'aujourd'hui provoquer un sentiment de ce qu'un rapport intérieur est entre ce qui est conception mourante du monde et direction scientifique du temps ancien, et là, se trouvant encore en germe, aujourd'hui en fait émergeant tout d'abord, une science de l'esprit dans le sens de ce qui doit devenir vis-à-vis de l'avenir. Mais les deux choses poussent durement l'une à l'autre. Et ici commence à devenir contemplable une profonde tragédie de la vie moderne, que nous nous devons de vaincre par la force intérieure de l'humain. Ce que je nomme, aimerait-on me le prendre encore si mal, la conception du monde et de la vie bourgeoise déclinante, cela est une dernière fin, cela se prépare soi-même le déclin. Ce qui aujourd'hui est encore véritablement très éloigné de ce que ça devrait devenir, ce qui comme nostalgie prolétarienne émerge, cela a d'autres soubassements humains. Pendant que la vision du monde bourgeoise décline dans le corps éthérique, part du corps astral ce qui se développe du monde prolétarien. Et un terrible symbole parlant clairement de la façon de voir déclinante était l'égoïstique de Max Stirner . Vous la trouvez décrite dans son contexte dans mon livre « Enigmes de la philosophie ».

 

Maintenant nous vivons dans une époque, où nous devons absolument tenter de ne pas juger ce qui monte d'après son côté extérieur. Aimerais cela aujourd'hui ici ou là encore autant faire erreur, nous devons pouvoir voir comme le devenir du futur ce qui aujourd'hui se développe hors du prolétariat comme mouvement social, tout de suite du point de vue spirituel de l'être humain. Nous devons pouvoir voir : l'humanité franchi un seuil, elle doit rentrer dans la connaissance spirituelle. Et tout de suite c'est pour le connaissant spirituel un aigu moyen parlant, de regarder la direction, que tout de suite le monde prolétarien en tel ou tel meneurs, en tels ou tels bonzes, très correctement matérialiste se comporte/se tient et se venge contre ce qu'elle deviendra en premier. Il se venge. Il a accueilli comme dernière part d'héritage la manière de penser bourgeoise, mais il est appelé dans l'évolution humaine à traverser consciemment le seuil, de s'élaborer à la véritable connaissance hors de l'erreur matérialiste folle. Tout de suite ce sur quoi sera rendu attentif ici, cela doit être investigué par observation d'un arrière-plan spirituel, que cela ne devienne pas connaissance abstraite, mais que cela puisse devenir intérieurement impulsion de notre volonté. Alors nous pourrons nous placer au temps correct, de la manière correcte, dans cet ordre social actuel avec la pleine conscience.

Nicht das eigentlich sagt uns über die Entwickelung der ganzen Menschheit viel, was wir heute in unserem Bewußtsein haben, obwohl wir im Zeitalter der Bewußtseinsseelenentwickelung gerade leben, obwohl es für den einzelnen Menschen in diesem Zeitalter gerade weltgeschichtlich gesetzmäßig ist, daß er seine Bewußtseinsseele entwickelt. Es ist für die ganze Menschheit, zum Unterschied von einzelnen Menschen, dieses Zeitalter so, daß eben die ganze Menschheit mit Bezug auf die inneren Seelen- und Geisteskräfte durch eine Epoche durchgeht, die die Entwickelung mehr im Unterbewußten sich vollziehen läßt.

Im Unterbewußten müssen wir für die ganze Menschheit die wesentlichsten Übergangskräfte finden, wie wir für den einzelnen Menschen heute in diesem Zeitalter die wichtigsten Kräfte finden müssen gerade in der Aneignung des vollen Bewußtseins. Für den einzelnen Menschen geht das instinktive, das mehr naive Erleben der Seele immer mehr und mehr in ein bewußtes Erleben der Seele über; für die ganze Menschheit aber vollzieht sich unbewußt ein Wichtiges, ohne daß der einzelne oftmals auf dieses Wichtige hinschaut, wenn er nicht gerade geisteswissenschaftliche Vertiefung anstrebt.

Und dieses Wichtige, dieses Wesentlichste, es ist gar nicht so leicht zu beschreiben. Denn unsere Sprache ist ja im Grunde genommen gemacht für die seelische Wiedergabe der äußeren sinnlichen Wirklichkeit. Diese Sprache macht es uns schwer, ganz präzise, namentlich hinreichend zu schildern, was nicht der sinnlichen Wirklichkeit angehört, was dem übersinnlichen Dasein angehört. Man muß sich da oftmals helfen durch Vergleiche, aber nicht durch abstrakte Vergleiche, sondern durch solche Vergleiche, wie Sie sie gut aus der Geisteswissenschaft her kennen, die immer eine Lebenserscheinung mit der anderen zusammenstellt, damit die eine Lebenserscheinung die andere erörtere. Wenn dann solche Vergleiche gebildet werden, dann muß man sich klar sein, daß nur ein bewegliches Denken, ein Denken, das die Begriffe, die Worte nicht preßt, auf den genauen Sinn des Darzustellenden wirklich kommt. Ich muß nämlich vergleichen, wenn ich das Wichtigste, was in der gesamten Menschheit in der weltgeschichtlichen Gegenwart vor sich geht, charakterisieren will - ich habe das schon neulich angedeutet -, ich muß vergleichen die heutigen Untergründe der geschichtlichen Vorgänge mit der Erfahrung, welche der einzelne Mensch nur dann bewußt durchmachen kann, wenn er, wie man sagt, die Schwelle in die übersinnliche Welt überschreitet. Sie wissen ja alle aus der Darstellung, die ich über dieses individuelle Erlebnis des Menschen gegeben habe in meinem Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?», daß es ein tief in die Menschenwesenheit eingreifendes Ereignis ist, wenn der Mensch jene Schwelle überschreitet, diesseits welcher für das Bewußtsein des Menschen die sinnliche Welt und jenseits welcher die übersinnliche Welt ist.

Es wird ja wahrhaftig alles jenseits dieser Schwelle zur übersinnlichen Welt anders, als hier in der sinnlichen Welt die Dinge liegen. Und der Mensch macht da etwas durch - Sie wissen es ja -, was von denjenigen, die es namentlich im Stile älterer Zeitalter durchgemacht haben, mit dem bedeutungsvollen Worte «das Überschreiten der Pforte des Todes» bezeichnet worden ist. Den Tod in seiner Wesenheit muß eben derjenige kennenlernen, der diese Schwelle wirklich überschreiten will. Den Tod in seiner Bedeutung für das gesamte Leben des Menschen muß er erkennen.

Nun wissen Sie aus der Darstellung, die ich diesem Ereignis der Überschreitung der Schwelle in die übersinnliche Welt in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?» gegeben habe, daß bei diesem Überschreiten die ganze seelische Wesenheit des Menschen eine Umänderung erfährt, allerdings natürlich nur für diejenigen Zeiten, in denen man da bewußt in der übersinnlichen Welt verweilt. Mit der Seelenverfassung, die man hier in der sinnlichen Welt hat, die für das Leben, für das Wirken, für das Handeln in dieser sinnlichen Welt angemessen ist, mit dieser Seelenverfassung läßt sich gar nicht hineinkommen in die übersinnliche Welt. Hier in der sinnlichen Welt sind die Seelenkräfte Denken, Fühlen und Wollen in einem unzertrennlichen Zusammenhang, so daß wir in unserem Sinnesleben gar nicht dazu kommen, diese Seelenkräfte getrennt zu empfinden, zu erleben. Jemand, der nicht zugleich in der Seele ein gewisses Maß von Wollen, wenn auch in innerem latentem Zustande, entwickeln würde, während er denkt, der wäre seelisch eigentlich nicht gesund. Wir sind gar nicht in unserem sinnlichen Leben imstande, diese drei Seelenkräfte voneinander zu trennen, so daß wir mit der Seele eigentlich niemals ein reines, bloßes Denken entwickeln, nie ein bloßes reines Fühlen, nie ein bloßes reines Wollen. Immer sind in unserem Vorstellen Empfinden, Handeln und Wollen, diese drei Seelenkräfte doch miteinander vermischt, miteinander vermengt. Überschreiten wir die Pforte in die übersinnliche Welt, das heißt, bringen wir unsere Seele dahin, daß wir wirklich, so wie wir sonst hier in der Welt von Sinnesdingen, von Sinnesgeschehnissen umgeben sind, dann umgeben sind von übersinnlichen Wesenheiten, von übersinnlichen Taten dieser Wesenheiten, dann muß in unserer Seele eine reinliche Trennung eintreten zwischen Denken, Fühlen und Wollen.

 

Der Mensch muß dann, wie Sie ja aus den Darstellungen in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?» entnehmen können, so geschult sein, daß er die innere Kraft entwickeln kann, mit seinem Ich diese drei Elemente des Seelenlebens zusammenzuhalten: Denken, Fühlen und Wollen; sonst würde er sich zerspalten in drei Persönlichkeiten. Ja, das ist das bedeutsame innere Aktivitätserlebnis, das wir haben müssen nach dem Überschreiten der Schwelle: dieses Sich-Hineinfinden in höchster Aktivität des Ich, in höchster Betätigung des Ich, um die getrennten Seelenkräfte, Denken, Fühlen und Wollen, zusammenzuhalten. Das ist auch zunächst die Furcht, die der heutige schwachmütige Mensch hat: die Furcht vor wirklich übersinnlichen Erkenntnissen, diese Furcht vor innerer Seelenbetätigung höchsten Stiles. Der Mensch möchte heute eigentlich alle seine Betätigung so verlaufen lassen, daß sie von der Außenwelt hervorgerufen wird und in der Außenwelt erfolgt. Innere Aktivität liegt dem heutigen Menschen noch nicht, muß sich aber gerade für den heutigen Menschen immer mehr und mehr gegen die Zukunft hin entwickeln. Aber weil diese Entwickelung erst eine Aufgabe ist, nicht eigentlich schon vorhanden ist, deshalb hat der Mensch die Scheu, die Furcht, in die übersinnliche Welt einzutreten. Unbewußt fürchtet er sich - wenn ich diesen Ausdruck formulieren darf - vor dieser Kraftanstrengung, die drei Seelenfähigkeiten, die sich da trennen, zusammenzuhalten. Ich schildere dieses innere individuelle Erlebnis hier, um Ihnen charakterisieren zu können - sonst würde man es gar nicht charakterisieren können -, was im Inneren des seelischen Erlebens - und Sie wissen, wir dürfen von einem solchen reden -, was im Inneren des seelischen Erlebens der gesamten Menschheit im jetzigen Zeitalter vorgeht. Das, was ich eben geschildert habe als individuelles Erlebnis beim Überschreiten der Schwelle in die übersinnliche Welt, das ist natürlich für den, der diese Schwelle überschreitet, ein vollbewußtes Ereignis, viel bewußter als irgendwelche bewußten Erlebnisse des gewöhnlichen wachen Tagesbewußtseins.

Ein gesteigertes Bewußtsein ist es, in dem man die Schwelle überschreitet und in dem man die innere Dreigliederung der menschlichen Seelenwesenheit in der übersinnlichen Welt wahrnimmt.

Etwas Ähnliches, aber jetzt naturgemäß von selbst, nicht bewußt, macht im heutigen Zeitalter als ein kosmisches geschichtliches Ereignis die ganze Menschheit durch. Man merkt es nicht, wenn man nicht den unbewußten Vorgang, der sich für die ganze Menschheit abspielt, geisteswissenschaftlich bewußt studiert. Sie wissen, unser Zeitalter ist das fünfte nach der großen atlantischen Katastrophe, durch die ja erst die gegenwärtige Konfiguration unserer Erdoberfläche entstanden ist. Die fünfte nachatlantische Periode ist es, in der wir leben, und in dieser Periode muß in ihrer Gesamtentwickelung die Menschheit durchgehen durch etwas Ähnliches, wie es die Schwelle ist für den einzelnen individuellen Menschen beim Hineinschreiten in die übersinnliche Welt. Die Menschheit als Ganzes, sagte ich, in ihrer kosmischen, oder wir können auch sagen meinetwillen terrestrischen Geschichtsentwickelung, sie schreitet über die Schwelle, diesseits welcher, das heißt in der vorhergehenden Zeit, eine ganz andere Art von Weltanschauung, von Erkenntnis für die Gesamtmenschheit notwendig war, als jenseits der Schwelle, das heißt nachher.

Das ist es, was im Unbewußten der ganzen Menschheit sich heute abspielt, was man bloßlegen muß durch die Geisteswissenschaft, was aber auch beweist, wie notwendig dieser heutigen Menschheit die Geisteswissenschaft ist. Denn dieses Überschreiten der Schwelle darf eigentlich nicht im Unbewußten bleiben. Dieses Überschreiten der Schwelle muß den Menschen bekannt sein, sonst verschlafen oder mindestens verträumen die Menschen dasjenige, was eigentlich als wichtigstes Ereignis mit ihnen vorgeht. Und wir sollen ja gerade in dieser fünften nachatlantischen Epoche das Bewußtsein ausbilden. Wir können mit Bezug auf das Wichtigste, was mit der Menschheit vorgeht, nicht das Bewußtsein anders ausbilden, als durch Aufsteigen von der bloßen Sinneswissenschaft zur Geisteswissenschaft.

Wenn Sie dies bedenken, dann wird Ihnen vielleicht ins Gedächtnis kommen, was immer wiederum gesagt worden ist im Laufe der jetzt ja schon seit so langer Zeit auch hier in Stuttgart aus dem Gebiete der Geisteswissenschaft heraus gehaltenen Vorträge. Sehen Sie, immer wiederum mußte ich betonen: Geisteswissenschaft - so wie sie hier gemeint ist - ist nicht bloß etwas, was gewissermaßen subjektive Erkenntnisbedürfnisse des Einzelnen befriedigen soll. Geisteswissenschaft ist etwas, was mit dem Erfassen, dem denkenden, fühlenden, wollenden Erfassen des Grundimpulses der Menschheit in unserer Zeit zusammenhängt. So daß die Beschäftigung mit Geisteswissenschaft eben nicht sein sollte eine bloße Befriedigung von Neugierde oder Wißbegierde des Einzelnen. Sondern Geisteswissenschaft soll sein die Erfüllung einer gewissen Pflicht, die man hat mit Bezug auf die ganze Menschheit, die erkennen soll in der Gegenwart, was in ihren Tiefen, in den Tiefen ihrer Entwickelung gerade in dieser Epoche vorgeht. [...]

Wenn Sie das gründlich überdenken, was ich eben gesagt habe, müssen Sie sich da nicht sagen: Der Mensch ist gegenwärtig durch das unbewußte Überschreiten der Schwelle vor eine starke Prüfung in der Menschheitsentwickelung gestellt? Ja, das ist er. Denn wenn er Aktivität der Seele, starke Betätigung der Seele nicht entwickeln will, so ist er dazu verurteilt, in Untätigkeit, in Inaktivität, und dadurch in Unglauben gegenüber dem Dasein zu verfallen, wenigstens in eine Art von Unsicherheit zu verfallen, wenn es sich darum handelt, mit seinem Innern sich hineinzustellen in das ganze Getriebe der Weltentwickelung. So ist ungefähr die Seelenverfassung eines solchen repräsentativen, typischen Menschen wie Fritz Mauthner. Es gibt viele solche in der Gegenwart, nur ist er innerlich tapfer genug gewesen, das in vielen Schriften zu gestehen, während andere in der gleichen Seelenverfassung sind und es nicht gestehen.

Er hat auch die Resignation gehabt, sich zuletzt in einer Südecke Bayerns zurückzuziehen, nachdem er sein Leben lang Journalist gewesen war zum Brotverdienen. Und da hat er die «Kritik der Sprache», sein Buch herber Verzweiflung an menschlichem Erkennen, ausgedacht, hat dann dort sein «Philosophisches Wörterbuch» geschrieben. Er hat sich zurückgezogen, er schreibt noch mancherlei Artikel, die wahrhaftig nicht mehr als seine Bücher geeignet sind, in ein positives, tatkräftiges Sich-Hineinstellen des Menschen in die Gesamtentwickelung hineinzuführen. Es ist bei ihm immer eine Art Zweifel an der Möglichkeit, in das Dasein richtig einzugreifen, weil man ja im Grunde genommen das Dasein nicht erkennend erfassen kann. Mauthner hat die Konsequenz gezogen, sich zurückzuziehen in einen für ihn gleichgültigen Beruf, dem Journalismus sich hingegeben, bei dem man schon Skeptiker, am Leben Zweifelnder, sein kann. Aber es gibt auch Schüler von Fritz Mauthner, die haben diese Resignation nicht gehabt.

Und fragen wir uns jetzt einmal etwas ganz Bestimmtes aus inneren Gründen heraus: Was wird aus diesen Schülern, die mit vollem Herzen sich zu der Lebensauffassung Mauthners bekennen, was wird aus diesen Schülern niemals werden können? Niemals werden sie zu einem lebensvollen Erfassen der Wirklichkeit kommen können. Daher kein solches Erfassen der Wirklichkeit, das fruchtbar in diese Wirklichkeit eingreifen kann. Diese Menschen können nicht ins Leben hineinpassen, wenn sie sich hineinstellen. Fritz Mauthner hat sich ja auch hinausgestellt. Diese Leute erfassen ja nur das sinnliche Leben und glauben an das, was darüber hinausgeht, nur wie an einen Traum, an ein Schlafen.

Solch ein Schüler Mauthners, ehrlich, aufrichtig, aber daher für das soziale Leben der Gegenwart so untauglich wie möglich, ist zum Beispiel Gustav Landauer. Das ist ein wirklicher Schüler von Fritz Mauthner. Es genügt heute nicht, das Leben nur von der Oberfläche aus zu beurteilen. Wir stehen heute vor Aufgaben, die nur zu bewältigen sind, wenn wir den guten Willen haben, in die Untergründe des Lebens unterzutauchen.

Wir dürfen heute nicht, wie solche Menschen, wie ich sie eben geschildert habe, aus demjenigen heraus, was die Zeit gebracht hat, Gedankenimpulse suchen für eine neue, soziale Ordnung. Nein, wir müssen aus der aufgehenden Zeit, aus den Impulsen, die eben erst im Aufgang sind, aus den Impulsen der geistigen Erkenntnis heraus, auch die sozialen Impulse suchen; sonst kommen wir nicht zu wirklichen sozialen Impulsen. Dann, wenn sie gefunden sind, können sie, wie alle geisteswissenschaftlichen Erlebnisse, vom gesunden Menschenverstand aufgefaßt werden. In einem solchen Sinn möchte ich auch noch auf unsere Dreigliederung hinweisen.

Heute ist es notwendig, daß in allen Dingen die Menschen lernen, mit tiefster Ehrlichkeit erstens nach wahrhaftiger Selbsterkenntnis, zweitens nach wahrhaftiger Welterkenntnis zu suchen.

Nehmen Sie das, was hier Geisteswissenschaft genannt wird, von den verschiedensten Gesichtspunkten aus durch. Gewiß, auch da wird, wie in mancher abstrakten Mystik und in manchen abstrakten Okkultismus, von Selbsterkenntnis in ihrer Notwendigkeit, von Welterkenntnis in ihrer Notwendigkeit gesprochen, aber anders. So wird es besonders unserer Zeit ins Herz schreiben gesprochen, wie ich es besonders unserer Zeit ins Herz schreiben möchte: Daß man niemals zur wirklichen Selbsterkenntnis kommen kann, ohne diese Selbsterkenntnis durch Welterkenntnis zu suchen. Hineinbrüten in das Selbst liefert keine Selbsterkenntnis. Welterkenntnis schult erst unser Selbst so, daß dieses Selbst zur Selbsterkenntnis kommen kann. Und Wiederum: Niemand kann zu einer Welterkenntnis kommen, ohne daß er den Weg ins eigene Selbst tut. Welterkenntnis ist nicht möglich ohne Selbsterkenntnis. Die beiden Dinge scheinen sich da sogar etwas zu widersprechen, aber dieser Widerspruch ist lebensvoll und fruchtbar: Welterkenntnis nicht ohne Selbsterkenntnis, Selbsterkenntnis nicht ohne Welterkenntnis. Es ist wie das Schlagen eines Pendels, der hin und zurück ausschlagen muß.

So muß der Mensch in seinem Leben suchen, stetig suchen den Pendelschlag zwischen Selbsterleben und Welterleben, Welterleben und Selbsterleben. Das aber erst gibt dann Stärkung der Seele, jene innere Aktivität der Seele, die heute und gegen die Zukunft hin der ganzen Menschheit notwendiger und notwendiger werden wird.

Deshalb weil der Mensch aus einem gewissen, im Zeitalter der Bewußtseinsseele natürlichen Egoismus, so sehr leicht in sein Inneres hineinbrütet, deshalb ist die Menschheit verfallen in unserem Zeitalter in die Liebe zur Abstraktion. Sie kann eigentlich gar nicht einmal mehr selber richtig beurteilen, wie stark die Liebe zum bloßen Abstrahieren in unserem Zeitalter ist. Dafür aber auch ist es das Allernotwendigste, daß wir aufsteigen, gerade um die Schwelle, die ich bezeichnet habe, in der richtigen Weise zu überschreiten, daß wir uns bewegen von einer bloßen Abstraktionsnotwendigkeit, einer bloßen Gedankennotwendigkeit, zu einer Tatsache. Von einem bloßen abstrakten Erkennen zu einem Tatsachenerleben. Zu einem Denken in uns nicht im bloßen Gedanken, sondern zu einem Denken, das untertaucht in die Dinge und mit den Dingen und Ereignissen der Welt denkt Nur dann können wir der Gegenwart gewachsen bleiben. [...]

Das sind die Dinge, auf die es heute ankommt. Sie sind heute nur zugänglich dem, der den Ernst dazu hat, das Innere des Werdens zu studieren. Denn wir sind in einer komplizierten Zeit des inneren Lebens angekommen, wo so jemand wie Mach und Avenarius glauben kann, daß er ein Mann der Ordnung ist, daß er ein Mann ist, der nur in geistigen Ordnungshöhen lebt, und nicht ahnt, daß es zu politischem Dynamit werden kann, was er lehrt, wenn seine Gedanken übergehen von ihm in andere Seelen.

Es ergeht heute an die Menschheit der große Ruf, sich einen Sinn anzueignen für die tieferen Zusammenhänge des Lebens. Ohne diesen Sinn kommt man nicht weiter. Wollen wir zu fruchtbaren sozialen Ideen kommen, dann dürfen wir auch nicht wie Richard Avenarius und Ernst Mach die toten Endprodukte der alten, in sich selber sich vernichtenden Weltanschauungen aussuchen, sondern wir müssen uns zuwenden jenem Neuaufbau der Weltanschauungen, der nur in der Geisteswissenschaft gegeben werden kann und der allein in der richtigen Weise zu fragen versteht: Was muß als soziale Ordnung auftreten, wenn der Mensch in der Zukunft, von der Gegenwart an und in der Zukunft immer mehr und mehr so innerlich dreigeteilt - denn er geht über die Schwelle innerlich dreigeteilt - durch die Welt schreitet?

Da muß ihm die äußere soziale Ordnung das Spiegelbild sein; das muß die äußere soziale Ordnung dreigeteilt sein. Dann wird Äußeres und Inneres sich in der Zukunft entsprechen. Diese Dreigliederung ist, wenn man sie wirklich mit ernster geistiger Wissenschaft zu betrachten vermag, nicht etwas Ersonnenes; sie ist etwas einfach dem wahren inneren Werdegang der Menschheit, wie er vorschreitet von der Gegenwart zu der Zukunft, Abgelauschtes. [...]

Ich möchte durch eine solche Betrachtung wie die heutige ein Gefühl davon hervorrufen, wie ein innerer Zusammenhang ist zwischen dem, was ersterbende Weltanschauung und wissenschaftliche Richtung der alten Zeit ist, und der noch im Keime befindlichen, heute eigentlich erst auftauchenden Geisteswissenschaft im Sinne dessen, was werden muß gegen die Zukunft hin. Es stoßen aber hart die beiden Dinge aneinander. Und hier beginnt anschaulich zu werden eine tiefe Tragik des modernen Lebens, die wir durch innere Menschenkraft besiegen müssen. Dasjenige, was ich, mag man mir es noch so übel nehmen, die untergehende bürgerliche Welt- und Lebensauffassung nenne, das ist ein letztes Ende, das bereitet sich selber den Untergang. Dasjenige, was heute noch wahrhaftig sehr weit von dem entfernt ist, was es werden soll, was als proletarische Sehnsucht herauftaucht, das hat andere menschliche Untergründe. Während die bürgerliche Weltanschauung untergeht im Ätherleib geht aus dem Astralleib auf dasjenige, was sich aus der proletarischen Welt entwickelt. Und ein furchtbar deutlich sprechendes Symbolum der untergehenden Weltanschauung war die Egoistik Max Stirners. Sie finden sie in ihrem Zusammenhange geschildert in meinem Buche «Die Rätsel der Philosophie».

Jetzt leben wir in einem Zeitalter, wo wir durchaus versuchen müssen, dasjenige, was aufgeht, nicht nach seiner Außenseite zu beurteilen. Mag es heute da oder dort noch so viel irren, wir müssen dasjenige, was sich heute als soziale Bewegung aus dem Proletariat heraus entwickelt, als das Werden des Zukünftigen anschauen können, gerade vom geistigen Gesichtspunkte des Menschen aus. Wir müssen sehen können: Die Menschheit überschreitet eine Schwelle, sie muß hinein in das übersinnliche Erkennen. Und gerade das ist für den geistig Erkennenden ein scharf sprechendes Mittel, die Richtung zu schauen, daß sich gerade die proletarische Welt in diesen oder jenen Führern, in diesen oder jenen Bonzen, recht sehr materialistisch benimmt und sich wehrt gegen das, was sie einst sein wird. Sie wehrt sich. Sie hat angenommen als letztes Erbstück die bürgerliche Denkungsweise, aber sie ist in der menschlichen Entwickelung dazu berufen, bewußt über die Schwelle zu schreiten, sich herauszuarbeiten aus materialistischem Irrwahn zur wirklichen Erkenntnis des Übersinnlichen. Gerade dasjenige, worauf hier hingewiesen wird, es muß durch Beobachtung eines geistigen Untergrundes so erforscht werden, daß es nicht bloß zu abstraktem Erkennen wird, sondern daß es unserem Willen innerlich Impuls werden kann. Dann werden wir uns zur rechten Zeit in der rechten Weise in diese gegenwärtige soziale Ordnung mit vollem Bewußtsein hineinstellen können.