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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Abolition ou dépérissement de l'état. Abschaffung oder Absterben des Staates.

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 189 051-053 (1957) 21/02/1919
Traducteur: FG v. 01/20161120 Editeur: SITE

Une chose essentielle dans la forme de pensée chez Karl Marx consiste, comme j'ai justement dis, qu'aucune pensée positive n'est disponible, comment la chose devrait devenir, que quelque chose se solutionnant soit dans sa forme de pensée. Karl Marx dit simplement : vous penseurs capitalistes, vous l'avez dit et fait ainsi, que cela doit suivre votre propre déclin. Alors le prolétariat sera en haut. Ce que fera le prolétariat, cela je ne sais pas, cela d'autre ne le savent aussi pas,cela se montrera alors déjà. Sûr est seulement, que vous, penseurs capitalistes, vous vous préparez le déclin par vos propres mesures et par ce que vous avez fait au monde ; comme cela deviendra alors, quand le prolétariat est là, ce qui sera fait là, cela je ne sais pas, cela d'autres ne le savent aussi pas, cela se montrera alors déjà.

Quand vous prenez cela ainsi, comme je vous l'ai justement présenté, alors vous avez la forme de pensée. Il sera simplement accueilli ce qui se montre dans la vie extérieure alentour et traversé de pensée ; mais quand on est à la fin avec les pensées, alors la pensée se détruit, n'arrive à rien, s'écoule dans une certaine mesure dans le néant. Cela doit ainsi fortement frapper celui qui a le sentiment pour ce genre de chose. Quand on étudie Karl Marx, ainsi on trouve toujours : cela partira de certaines pensées : mais elles ne sont en fait pas ses pensées, mais celles des temps récents.

Et alors on plonge dans quelque chose qui, en fait, fait tourbillonner le penser, ce qui le déconcerte, et le laisse s'écouler dans le destructeur, auquel rien ne pourra être ajouté. Extraordinairement intéressant est, comme cette forme des pensées déjà plantée/tombée se montre en le plus haut potentiel - on aimerait dire potentialisé à la génialité - chez Lénine. Lénine indique Karl Marx ainsi, que Marx serait un ,opposant absolu de l'état, qu'il serait parti de la pensée : quand devrait s'arrêter l'oppression du prolétariat, ainsi l'état doit, comme il s'est développé historiquement, être mis de côté. Cela est intéressant, parce que tout de suite ceux, que Lénine regarde comme des opposants, en fait de l'état, comme il s'est historiquement développé, aimeraient tout mettre sur le dos. Ainsi que nous avons aujourd'hui ces deux contraires dans les cercles socialistes : d'un côté les vrais fanatiques de l'état, qui veulent tout étatisé, de l'autre côté Lénine, l'absolu opposant à l'état, qui voit le salut de l'humanité non dans l'abolition - car il tient cela pour un utopie -, mais dans le progressif dépérissement de l'état. Et tout de suite quand on regarde comment Lénine pense là, on vient sur la forme de penser, qui vit en lui. Lénine pense ainsi : le prolétariat est la seule classe qui peut venir sur le dessus, après que les autres se soient elles-mêmes conduites ad absurdum, faites mûres au déclin. Cette classe humaine prolétarienne propulsera ce qui s'est formé comme état-bourgeois à la plus haute perfection. S'il vous plaît prêtez attention à la forme de penser ! Lénine ne dit pas quelque peu ce que disent les anarchistes : "Abolissons l'état !" cela ne lui vient pas du tout ! Il est un opposant de l'anarchisme, il tiendrait l'abolition de l'état pour le plus grand non sens. Il dit beaucoup plus : quand l'évolution se poursuit ainsi, comme la bourgeoisie l'a introduite, alors la bourgeoisie est bientôt mûre pour la disparition. Le prolétariat s'emparera - comme il dit - de la machinerie de l'état, perfectionnera l'état que la bourgeoisie a fondé comme un outil pour l'oppression du prolétariat, fera donc tout de suite l'état le plus perfectionné. Mais quelle particularité a l'état le plus perfectionné? demande maintenant Lénine. Et il crois être vrai marxiste, quand il dit : la particularité de l'état le plus perfectionné, quand il apparaît - et il apparaîtra par le prolétariat, comme dernière conséquence de la bourgeoisie, - est, qu'il dépérira de lui-même.

 

 

L'état actuel peut justement exister comme un état créée par la classe bourgeoise, parce ce qu'il est imparfait ; quand le prolétariat le façonne parfaitement, quand le prolétariat conduit cela à la fin, ce que la bourgeoisie a commencé, alors l'état reçoit son impulsivité correcte, qui consiste en ce qu'il meurt, qu'il s'arrête de lui-même.

 

Cela est seulement la forme de penser la plus caractéristique dans la pensée de Lénine. Vous voyez cela potentialisé, ce qui est déjà à trouver chez Marx. La pensée, qui sera formée, s'écoule dans le néant. Seulement que Lénine est un penseur très réaliste, qui arrive là dessus du déroulement historique : l'état devra être perfectionné ; il meurt maintenant seulement pas parce qu'il est imparfait ; de cela il a sa force de vie. Quand le prolétariat le rend parfait, alors il a posé la raison qu'il dépérisse progressivement.

Vous voyez, de la réalité dehors sera formée une représentation, et cette représentation a aujourd'hui la tendance dans une grande partie de l'est de l'Europe, à se déployer à la réalité. Elle n'est pas une pure représentation, elle passe dans la réalité. Le prolétaire dit : vous bourgeois avez laissé apparaître cet état moderne, vous avez l'avez seulement utilisé comme un instrument pour l'oppression du prolétariat, il est l'état des classes privilégiées. Il vous sert à opprimer la classe prolétarienne ; il lui doit sa capacité de vie. Maintenant viendra le prolétariat, abolira la domination de classe, fera de l'état un être parfait ; alors il ne peut vivre - alors il meurt. Et alors apparaît ce qui doit apparaître, de quoi aucun humain, comme dit Lénine, peut aujourd'hui savoir, ce que c'est. L'ignorabimus social, c'est cela, qui coule de ce socialisme. Cela est maintenant très intéressant ; car la manière de penser, qui a aujourd'hui saisit les représentations sociales est formé à partir de la science de la nature, et comme la science de la nature est parvenue avec droit de son point de vue unilatéral à l'ignorabimus : " Nous ne pouvons rien savoir", - ainsi la pensée socialiste vient à cet ignorabimus socialiste. On devrait correctement considéré ce contexte. Sans tout ce qui des concepteurs du monde en science de la nature a été appris sur le bien des universités bourgeoises, il n'y aurait pas de socialisme. Le socialisme est un enfant de la bourgeoisie. Le bolchévisme aussi est un enfant de la bourgeoisie.

Ein Wesentliches in der Gedankenform bei Karl Marx besteht, wie ich soeben gesagt habe, darin, daß kein positiver Gedanke vorliegt, wie die Sache werden soll, daß etwas Auflösendes in seiner Gedankenform ist. Karl Marx sagt einfach: Ihr kapitalistischen Denker habt es so gesagt und gemacht, daraus muß euer eigener Untergang folgen. Dann wird das Proletariat oben sein. Was das Proletariat machen wird, das weiß ich nicht, das wissen andere auch nicht, das wird sich dann schon zeigen. Sicher ist nur, daß ihr kapitalistischen Denker euch durch eure eigenen Maßnahmen und durch das, was ihr aus der Welt gemacht habt, den Untergang bereitet; wie es dann sein wird, wenn das Proletariat da ist, was das tun wird, das weiß ich nicht, das wissen andere auch nicht, das wird sich dann schon zeigen.

Wenn Sie dieses so nehmen, wie ich es eben dargestellt habe, dann haben Sie die Gedankenform. Es wird einfach das, was in der Außenwelt ringsherum sich zeigt, aufgenommen und durchdacht; wenn man aber mit dem Gedanken zu Ende ist, dann vernichtet sich der Gedanke, kommt zu nichts, läuft gewissermaßen ins Nichts aus. Das muß dem, der für derartiges eine Empfindung hat, so stark auffallen. Wenn man Karl Marx studiert, so findet man immer: Es wird von gewissen Gedanken ausgegangen: die sind aber eigentlich nicht seine Gedanken, sondern die der neueren Zeit.

Und dann treibt man in etwas hinein, was eigentlich den Gedanken strudelt, was ihn verwirrt, und ihn auslaufen läßt in das Zerstörerische, an das nichts angesetzt werden kann. Außerordentlich interessant ist, wie diese bei Karl Marx schon einschlagende Gedankenform sich in höchster Potenz - man möchte sagen bis zum Genialen potenziert - bei Lenin zeigt. Lenin deutet Karl Marx so, daß Marx ein absoluter Gegner des Staates sei, daß er von dem Gedanken ausgegangen sei: wenn die Unterdrückung des Proletariats aufhören solle, so muß der Staat, wie er sich historisch entwickelt hat, beseitigt werden. Das ist interessant, weil gerade die, welche Lenin als Gegner betrachtet, eigentlich dem Staate, wie er sich historisch herausgebildet hat, alles aufbuckeln möchten. So daß wir in sozialistischen Kreisen heute diese beiden Gegensätze haben: Auf der einen Seite die richtigen Staatsfanatiker, die alles verstaatlichen wollen, auf der anderen Seite Lenin, der absolute Gegner des Staates, der das Heil der Menschheit nun nicht sieht in der Abschaffung - denn das hält er für eine Utopie -, sondern in dem allmählichen Absterben des Staates. Und gerade wenn man betrachtet, wie Lenin da denkt, kommt man auf die Gedankenform, die in ihm lebt. Lenin denkt so: Das Proletariat ist die einzige Klasse, die, nachdem die anderen sich selber ad absurdum geführt, zum Untergang reif gemacht haben, obenauf kommen kann. Diese proletarische Menschenklasse wird das, was sich als Bourgeoisie-Staat herausgebildet hat, zur höchsten Vollkommenheit treiben. Bitte geben Sie acht auf die Gedankenform! Lenin sagt nicht etwa, was die Anarchisten sagen: «Schaffen wir den Staat ab!» Das fällt ihm gar nicht ein! Er ist ein Gegner des Anarchismus, die Abschaffung des Staates würde er für den größten Unsinn halten. Er sagt vielmehr: Wenn die Entwicklung so fortgeht, wie die Bourgeoisie sie eingeleitet hat, dann ist die Bourgeoisie bald reif zum Untergang. Das Proletariat wird sich der Staatsmaschinerie - wie er sagt - bemächtigen, wird den Staat, den die Bourgeoisie als ein Werkzeug zur Unterdrückung des Proletariats begründet hat, vervollkommen, wird also gerade den vollkommensten Staat machen. Welche Eigenschaft hat aber der vollkommenste Staat? fragt jetzt Lenin. Und er glaubt echter Marxist zu sein, wenn er sagt: die Eigentümlichkeit des vollkommenen Staates, wenn er entsteht - und er wird entstehen durch das Proletariat, als letzte Konsequenz der Bourgeoisie, - ist, daß er selber abstirbt.

Der gegenwärtige Staat kann eben nur als ein von der Bourgeoisieklasse geschaffener Staat existieren, weil er unvollkommen ist; wenn ihn das Proletariat vollkommen ausgestaltet, wenn das Proletariat das zuende führt, was die Bourgeoisie angefangen hat, dann bekommt der Staat seine richtige Impulsivität, die darinnen besteht, daß er stirbt, daß er von selber aufhört.

Das ist nur die charakteristischte Gedankenform in dem Denken von Lenin. Sie sehen das potenziert, was bei Marx schon zu finden ist- Der Gedanke, der gebildet wird, läuft ins Nichts aus. Nur daß Lenin ein sehr realistischer Denker ist, der aus dem geschichtlichen Hergang darauf kommt: der Staat muß vervollkommet werden; er stirbt jetzt nur deswegen nicht, weil er unvollkommen ist; daraus hat er seine Lebenskraft. Wenn ihn das Proletariat vollkommen macht, dann hat es den Grund dazu gelegt, daß er allmählich abstirbt.

Sie sehen, aus der Wirklichkeit heraus wird eine Vorstellung geformt, und diese Vorstellung hat heute in einem großen Teile von Osteuropa die Tendenz, sich zur Realität auszudehnen. Sie ist nicht eine bloße Vorstellung, sie geht in Wirklichkeit über. Der Proletarier sagt: Ihr Bourgeois habt diesen modernen Staat entstehen lassen, ihr habt ihn nur benützt als ein Instrument zur Unterdrückung des Proletariats, er ist der Staat der bevorzugten Klasse. Er dient euch dazu, die proletarische Klasse zu unterdrücken; dem verdankt er seine Lebensfähigkeit. Nun wird das Proletariat kommen, wird die Klassenherrschaft abschaffen, wird den Staat zum vollkommenen Wesen machen; dann kann er nicht leben - dann stirbt er. Und dann entsteht das, was entstehen soll, von dem kein Mensch, wie Lenin sagt, heute wissen kann, was es ist. Das soziale Ignorabimus, das ist es, was aus diesem Sozialismus fließt. Das ist nun sehr interessant; denn die Denkweise, die heute das soziale Vorstellen ergriffen hat, ist aus der Naturwissenschaft heraus gebildet, und wie die Naturwissenschaft mit Recht von ihrem einseitigen Standpunkt zu dem Ignorabimus gekommen ist: «Wir können nichts wissen», - so kommt das sozialistische Denken zu dem sozialistischen Ignorabimus. Diesen Zusammenhang sollte man richtig einsehen. Ohne alles das, was von den naturwissenschaftlichen Weltanschauern auf den gut bürgerlichen Universitäten gelehrt worden ist, gäbe es keinen Sozialismus. Der Sozialismus ist ein Kind der Bourgeoisie. Auch der Bolschewismus ist ein Kind der Bourgeoisie.