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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Bakounine pas spécialement contre l'état allemand, mais contre l'état absolument. Bakunin nicht speziell gegen den deutschen Staat, sondern gegen den Staat überhaupt

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 173 178-186 (1978) 18/12/1916
Traducteur: FG Editeur: SITE

Quand comme bon européen on se donne tout le mal possible pour vraiment s'assimiler les faits qui à travers des décennies se jouèrent et sont ressorti dans les derniers temps, et de s'approfondir en eux dépourvu de préjugés, et qu'alors on regarde comment du côté de la périphérie sera jugé communément admis - je dis communément admis avec une pleine circonspection - , et d'ailleurs aussi des humains tels qu'ils portèrent des noms bien sonnant dans ces événements douloureux des temps écoulés, alors on vient finalement quand même à considérer : certaine direction de jugement sont typées ainsi que, de ce qu'on aimerait aussi toujours dire et avancer, les réponses des humains sortent finalement déjà sur une chose : ne faites rien, l'allemand sera brûlé. - Car dans beaucoup, beaucoup de jugements n'est fiché rien d'autre qu'une certaine aversion contre tout, ce qu'on nomme allemand dans le monde - sur la justification ou la non justification de laquelle on peut certes discuter. - Je vais utiliser mes mots entièrement soupesés. Cette aversion s'est accrue dans les derniers temps jusqu'à une haine vraiment incandescente, qui n'est pas du tout encline d'examiner n'importe quoi, de laisser agir sur soi une quelconque chose examinée, mais se croit simplement justifiée à haïr. Mais cette justification ne sera pas ainsi prise en considération sans plus. Quand quelqu'un dit : je hais - et il veut cela, et montre qu'il veut cela, que devrait on avoir contre cela ? Chacun a évidement le droit, de haïr autant qu'il veut, contre cela n'est rien du tout à objecter. Mais à beaucoup d'humains il s'agit dans ce cas de ne pas devoir avouer le sentiment de haine, mais de s'étourdir là dessus ailleurs en ce qu'ils disent toutes sortes de choses qui balayent la haine et pour cela devraient placer un jugement soi-disant objectif, correct. Par cela tout sera poussé dans une fausse lumière. Quand quelqu'un atteste honnêtement : je hais celui là ou celui-ci -, ainsi se laisse parler avec lui, ou aussi pas, selon le degré de sa haine.

 

 

Mais la vérité, la véritable vérité vis-à-vis de soi et du monde est en toutes choses nécessaire, et quand nous ne saisissons pas tout de suite cela, que la vérité est nécessaire en toutes choses, ainsi nous ne pouvons aussi pas faire de ce que maintenant, tout de suite, devrait être la science de l'esprit pour l'humanité, l'impulsion la plus intérieure de notre propre coeur et de notre propre âme. Nous pouvons alors nous dire : Certes, nous voulons une partie de la science de l'esprit, qui tout de suite ne s'occupe pas avec nos sympathies ou antipathies, qui nous fait tout de suite du bien ; mais quand une quelque chose ne nous plaît pas, ainsi nous le refusons. On peut adopter ce point de vue, mais ce n'est pas un point de vue qui est guérissant/salutaire pour l'évolution de l'humanité. J'aimerais partir de remarques particulières, mais vraiment sine ira !

C'est une chose familière à tous que beaucoup d'êtres humains regardent les événement d'aujourd'hui en rapport avec la fondation de l'empire allemand, qui repose au milieu de l'Europe. Ce n'est maintenant pas ma tâche de parler sur la politique de l'Empire allemand ou absolument sur la politique, je ne ferais aussi pas cela. Je veux seulement vous donner quelque bases factuelles particulières. Sur les événements qui ont conduit à la fondation de cet Empire allemand, on peut se former des façons de voir, on peut même avoir la façon de voir - aimerait-elle être justifiée ou non -, qu'il y a absolument quelque chose de tel que des Allemands. Certes, se laisserait discuter aussi sur ces choses. Pourquoi aussi pas, quand quelqu'un avoue véritablement et honnêtement qu'il a une telle façon de voir ? Mais de cela il ne s'agit donc pas maintenant.

 

Nous voulons une fois saisir des yeux que ce règne allemand (NDT Deutschtum) a conduit dans le dernier tiers du 19e siècle à la fondation de l'Empire allemand. Maintenant il peut y avoir des gens qui de tous autres points de vue conteste la fondation de cet Empire allemand, qui trouvent, que ce ne fut pas bon pour le développement de l'humanité que cet empire a été fondé. Mais les êtres humains qui se placent sur le point de vue des empires de l'Ouest, n'ont aucun droit, de prononcer un tel jugement. Car on doit volontiers/bien veiller que tout de suite les peuples occidentaux pendent extraordinairement à ce qu'on peut nommer la pensée d'empire, la pensée d'état, et qu'en rapport au national aussi la pensée des peuples occidentaux est pendante aux différentes pensées d'état.

C'est pourquoi il ne repose aucune justification pour celui qui du début met ensemble patriotisme et pensée d'état ainsi que les peuples occidentaux, de mettre absolument en question la pensée d'empire ; car il se placerait avec cela sur un point de vue illogique, nommément sur celui qu'un autre peuple n'aurait pas le droit, de faire la même chose, que l'un des peuples fait. Et quand on discute quelque chose, ainsi on doit se placer sur un point de vue qui concède à l'un des bases de discussion, concède à l'un une possibilité de rester logique. On pourrait très bien discuter là dessus avec Bakounine, si un Empire allemand en Europe du milieu est quelque chose de salutaire. Cela se passerait sur de tout autres bases que quand cette question, je ne dis maintenant pas qu'on discuterait une fois avec les hommes d'état, mais la plupart des membres du peuple des états occidentaux, qui sont entièrement traversés de pensée d'état. Donc on doit déjà faire cette condition préalable : que la pensée d'empire comme telle ne soit pas refusée ; sinon on n'a aucune base. Il y a d'ailleurs aussi des jugements entièrement dépourvus de préjugés, il y en a justement en rapport à une réalité énergique. Mais on doit connaître ses conditions préalables, quand on veut prononcer des jugements valables.

Maintenant les humains ne pensent aujourd'hui pas du tout à de quelles impulsions historiques cet empire en Europe du milieu est provenu. Ils ne pensent par ex. plus à ce que le sol sur lequel a été fondé cet empire, était tout d'abord une sorte de réservoir, une sorte de source pour l'Europe restante à travers beaucoup de siècles. Voyez-vous, il n'y a plus aujourd'hui un roman dans le sens qu'on pouvait dire que ce serait une poursuite des anciens romans. Le roman s'est absolument, si j'ai la permission d'utiliser l'expression, évaporé et s'est seulement retirer dans des impulsions particulières dans d'autres éléments nationaux. Prenez le sol d'Italie. Vers l'Italie, tous les éléments germains possibles ont perpétuellement migrés dans tout le déroulement du moyen-âge. Je viendrais peut être à définir cela plus tard de plus près. En ce qui sera aujourd'hui nommé population italienne, à la mesure du sang, coule même énormément beaucoup de ce qu'on peut nommer germanique.

 

Cela a été influencé par l'élément roman, mais pas ainsi qu'on peut considérer l'actuel peuple italien aussi seulement dans le plus éloigné quelque peu comme une poursuite de l'ancien peuple romain. Ce fut toujours ainsi que d'Europe du milieu les différentes souches de peuple ont migré vers la périphérie, partout jusqu'en Espagne, Afrique du nord, Italie, France, Grande Bretagne, comme d'un réservoir de peuples. Et en ce que le national rayonna de cette façon , lui vient en vis-à-vis un non national : le roman. Au milieu se trouvait dans une certaine mesure le réservoir :

Un être humain comme Dante, dont je vous ai parlé hier, est seulement une expression caractéristique pour une manifestation entièrement universelle. que sont alors les français actuels ? Quand même pas des descendants purs de l'élément latin ! Les Francs, donc des souches originellement germaniques, se sont déployées par dessus ce sol, sont traversées de ce qui n'est plus national, mais qui, j'aimerai dire, par le détour du corps de fonctionnaires romains et le même élément roman en mélange avec ancien celtisme, dont est alors apparu quelque chose, dans lequel vit beaucoup plus de d'impulsions germaniques que l'on croit.

 

Aussi dans le récent règne italien vivent énormément beaucoup d'impulsions germaniques. Quand on poursuivrait les choses, on pourrait exactement étudier en Italie du Nord la pénétration du lombard, donc un élément germanique, que justement seulement l'autre, le roman, a pris en lui. La grande Bretagne fut originellement habitée d'éléments qui alors ont été rejetés vers Wales et vers la Bretagne, même jusque par dessus vers la Calédonie après qu'ils aient auparavant envoyé des émissaires pour attirer les Jutes, Angles et Saxons vers l'île afin qu'ils refoulent les voleurs Pikes et Ecossais envahissants par le nord. Alors un élément s'en est formé vers le dehors, dans lequel maintenant le germanique évidemment prédomine énormément.

 

Ce rayonnement a lieu d'après tous les côtés. En Europe du milieu ce réservoir est resté, et avec ce que le central devait se développer autrement, dépend qu'il fit dans une certaine mesure le saut, que je ne veux pas décrire de manière vaniteuse comme un saut vers l'avant, mais justement seulement comme un saut, et qui s'exprime en ce que j'ai introduit hier comme la loi de la mutation consonantique. Ce sont des lois, qui n'ont pas besoin d'être mesurées avec n'importe quelles sympathies ou antipathies, ce sont simplement des faits. Ce que maintenant ceux-ci doivent avoir comme conséquences, là dessus chacun peut donc se former des représentations, mais il n'a pas besoin de mélanger ces choses avec des sympathies et des antipathies.

Lorsque les césars romains on conduit leurs trains de guerres contre les Germains, les Germains d'abord vaincus formèrent en fait de loin la grande part de l'armée, ainsi que les Romains ont combattus les germains avec des germains. Aussi dans les temps ultérieurs se tinrent à ce qui était au centre, les masses de peuple apparues à la périphérie, pour part ainsi que se donna la nécessité, de former justement cette sorte d'Empire qui, dans sa dernière phase, devint le Saint Empire romain. Vous connaissez donc l'endroit dans le "Faust" de Goethe où les étudiants sont heureux, qu'ils n'ont pas à veiller au Saint Empire romain.


De l'autre côté cela à conduit à ce que tout de suite de la périphérie, l'élément central a été combattu de la plus terrible manière, que perpétuellement la périphérie se rebella contre l'élément central. On doit déjà aussi tirer en considération que beaucoup de ce qui en Europe du centre est disponible comme conscience, est le pendant de ce que le sol, sur lequel cet empire a été fondé en Europe du centre, a été élu de tous côtés, perpétuellement, au théâtre de guerre pour les compagnies de peuples se disputant. Cela trouva son expression particulière au 17e siècle dans la guerre de trente ans, dans laquelle l'Europe du centre, par la faute des peuples alentour, à perdu jusqu'à un tiers de ses habitants, en ce que pas purement des villes et villages, mais des contrées entières, ont été détruites, en ce que vraiment les peuples d'Europe du centre ont été viandés à partir de la périphérie. Ce sont des faits historiques qu'on doit simplement saisir des yeux.

 

Maintenant, ce n'est pas à s'étonner qu'en Europe du milieu apparu la tendance de vouloir avoir dans une certaine mesure aussi ce que les autres peuples avaient déjà remporté, nommément un empire. Mais la population de ce sol a une bien moindre relation à la pensée d'un empire que la population d'Europe de l'Ouest , laquelle tient de manière tout a fait particulière à la pensée d'un empire; entièrement égal s'il s'agit d'une république ou d'une monarchie. Mais il ne s'agit pas de cela, mais on doit regarder au delà des purs mots et regarder comme le particulier/l'individu, qu'il serait maintenant le membre d'une république ou d'une autre forme d'état se place à cette appartenance commune à un état, s'il a de telle ou telle manière le sens pour cette appartenance commune. Je disais, il n'est pas à s'étonner qu'en Europe du milieu apparu l'impulsion, d'avoir aussi dans une certaine mesure un empire, que la possibilité offre, d'un côté d'avoir quelque protection contre l'assaut vieux de siècles à partir de l'Ouest, et de l'autre côté ce qui agit de l'Est de la manière à limiter comment, évidemment pas pour l'Est, mais pour l'Europe du centre justement ce qui est encore nécessaire. Je pense que ces choses sont à comprendre.

 

La population centre européenne se tient justement en quelque autre manière à ce qu'on peut nommer pensée d'un état que l'ouest européenne, nommément la population française, En Europe du centre ne fut pas par des siècles vivante une telle pensée d'un état, comme quelque peu en France, et une pensée d'un état, comme elle était disponible en France, n'est pas approprié pour ce qui est resté en arrière là en Europe du milieu. Pour cela s'est développé en ce qui est resté en arrière en Europe du milieu, au tournant du 18e au 19e siècle, une hauteur spirituelle, qui finalement sera reconnue aussi de l'Ouest, quand règne de nouveau une fois moins de haine . Et cette hauteur spirituelle, qui aussi n'aura longtemps encore pas perdu son goût pour l'humanité après des siècle, a été atteinte en Europe du milieu en un temps où alors, par les conditions, cela était rendu tout à fait impossible à l'Europe du centre par l'Ouest , de former une structure d'état commune. Lessing, Goethe, Schiller, Herder et tous, qui dépendaient ensemble de ce courant, ils ne sont donc pas devenus grands en une structure d'état commune ; ils sont devenus grands malgré qu'une telle structure d'état soit disponible. On ne peut presque pas se faire une représentation, quelle différence repose dans ce que Goethe n'est pas devenu grand dans une structure d'état pendant que Corneille, Racine justement ne sont pas du tout pensables sans l'arrière plan de cette structure d'état, qui a obtenu son éclat, et sa hauteur par Louis XIV, le roi dont provient l'expression : "L'État c'est moi !" Ces choses vont ensemble.

 

Mais il apparu maintenant d'impulsions qui tout d'abord étaient purement intérieures, chez les habitant d'Europe du milieu, une tendance au cours du 19e siècle, maintenant aussi de vouloir une sorte d'état. Cette tendance se forma tout d'abord d'une manière entièrement intensive idéaliste, et qui connaît l'évolution du 19e siècle, sait que la pensée d'un état, dont les habitants d'Europe du milieu étaient saisit, était ancrée tout pour l'instant avant toutes choses dans les têtes de purs idéalistes, de gens qui étaient peut être plus idéaliste que pratiques, et qui en particulier en rapport à la pensée d'état, étaient justement absolument non pratiques en comparaison aux occidentaux pratiques.

Ainsi nous voyons se développer les efforts qui furent idéalistes, pour le rassemblement des peuples centre européens-allemands à un empire allemand.

Nous les voyons, nommément en 1848, adopter des formes déterminées, qui ont absolument une empreinte idéaliste. Mais parce que maintenant une fois le 19e siècle était l'époque du matérialisme, ainsi ce qui avait une empreinte idéaliste, n'a pas eu de chance particulière, moins par faute nationale que par ce qui justement était monté au 19e siècle comme matérialisme. Et maintenant il s'agissait de ce que, ce qui de manière idéaliste n'était pas à remporter, cela signifie remporter ainsi que cela a été aussi remporté sinon dans l'histoire européenne jusqu'à présent. Car par quoi les états sont-ils apparus ? Les états sont apparu par des guerres, les états sont apparus par toutes ces choses là, ce par quoi de 1864 jusque 1870 aussi l'Empire allemand est apparu.

 

Qui a vécu avec ces temps, sait, combien était de douleur dans les coeurs de ceux qui, cette fois là, comme le récent empire allemand a été fondé, étaient encore emplis avec les idées de 1848, où à partir du sentiment, de la sensation et de l'idéal on avait voulu fonder cet empire. Il y avait dans les années soixante, soixante-dix des gens qui appartenaient à l'ainsi nommé parti grand allemand, et alors les petits allemands. Le parti grand allemand se tenait aux vieux principes idéalistes et voulait, à partir de bases et d'impulsions idéales, atteindre une telle fondation d'empire. Ces grands allemand ne voulaient rien conquérir, mais rassembler tout ce qui est allemand en une structure commune d'empire ou d'état. Qui pense, que ces grands allemands voulaient aussi seulement conquérir le moindre, celui-là ne connaît pas le degré de l'idéalisme national qui a vécu en eux. Les grands allemands ont été à travers de longues années les adversaires enragés, irréductibles des ainsi nommés petits allemands, qui sous Bismarck on fondé l'actuel empire allemand, cela signifie l'Empire allemand sous la conduite de la Prusse. Mais ils ne se sont pas réconcilié avec l'empire petit allemand, parce que pour finir, ils reconnurent qu'en Europe du centre les choses au 19e siècle ne pouvaient pas aller de l'avant autrement, qu'elles n'ont été aussi sinon.

On se réconcilia avec cela, parce qu'on se disait : ainsi que la France et l'Angleterre ont été fondés, ainsi devait aussi être fondée l'Allemagne. De cette manière les grands allemands se sont progressivement réconciliés avec ce qui était entièrement et contre leur idéal. On doit prendre ces chose en considération.

Wenn man sich als guter Europäer alle mögliche Mühe gibt, die Tatsachen, die durch Jahrzehnte hindurch sich abspielten und die in den letzten Zeiten herausgekommen sind, wirklich durchzunehmen und sich vorurteilslos in sie zu vertiefen, und dann betrachtet, wie von seiten der Peripherie landläufig - ich sage mit vollem Bedacht: landläufig - geurteilt wird, und zwar auch von solchen Menschen, welche in diesen den schmerzlichen Ereignissen vorangegangenen Zeiten mit Recht klingende Namen trugen, dann kommt man schließlich doch dazu, einzusehen: Gewisse Urteilsrichtungen sind so geartet, daß, was man auch immer sagen und vorbringen mag, die Antworten der Menschen schließlich stets auf das eine hinauslaufen: Tut nichts, der Deutsche wird verbrannt -, nach dem alten Rezepte: Tut nichts, der Jude wird verbrannt. - Denn in vielen, vielen Urteilen steckt nichts anderes als eine gewisse Aversion - über deren Berechtigung oder Nichtberechtigung man gewiß diskutieren kann - gegen alles, was man in der Welt deutsch nennt. - Ich werde meine Worte ganz abgewogen gebrauchen. Diese Aversion hat sich in der letzten Zeit bis zu einem wirklich glühenden Haß gesteigert, der gar nicht geneigt ist, irgend etwas zu prüfen, irgend etwas Geprüftes auf sich wirken zu lassen, sondern sich einfach berechtigt glaubt, zu hassen. Aber diese Berechtigung wird nicht so ohne weiteres in Anspruch genommen. Wenn jemand sagt: Ich hasse - und er will das, und zeigt an, daß er es will, was soll man dagegen haben? Jeder hat selbstverständlich das Recht, so viel zu hassen wie er will, dagegen ist gar nichts einzuwenden. Aber sehr vielen Menschen kommt es in diesem Fall sehr darauf an, die Empfindung des Hasses nicht gestehen zu müssen, sondern sich darüber hinwegzubetäuben, indem sie allerlei Dinge sagen, welche den Haß eben wegwischen und dafür ein angeblich objektives, gerechtes Urteil setzen sollen. Dadurch wird alles in ein falsches Licht gerückt. Wenn jemand ehrlich gesteht: Ich hasse diesen oder jenen -, so läßt sich mit ihm reden, oder auch nicht, je nach dem Grade seines Hasses.

Aber Wahrheit, wirkliche Wahrheit gegen sich und die Welt ist in allen Dingen notwendig, und wenn wir nicht gerade dieses fassen, daß Wahrheit in allen Dingen notwendig ist, so können wir auch nicht den Nerv dessen, was jetzt gerade Geisteswissenschaft für die Menschheit sein soll, zu dem innersten Impuls unseres eigenen Herzens und unserer eigenen Seele machen. Wir können uns dann sagen: Gewiß, wir wollen einen Teil der Geisteswissenschaft, der sich gerade mit unseren Sympathien oder Antipathien nicht befaßt, der uns gerade wohltut; aber wenn uns irgend etwas nicht paßt, so lehnen wir es ab. Man kann diesen Standpunkt einnehmen, aber es ist nicht ein Standpunkt, der für die Entwickelung der Menschheit heute heilsam ist. Ich möchte von einzelnen Bemerkungen ausgehen, aber wirklich sine ira!

Es ist eine allbekannte Tatsache, daß sehr viele Menschen die Ereignisse von heute im Zusammenhang betrachten mit der Begründung des Deutschen Reiches, das in der Mitte von Europa liegt. Es ist nun nicht meine Aufgabe, über die Politik des Deutschen Reiches oder über Politik überhaupt zu reden, ich werde das auch nicht tun. Ich will Ihnen nur einzelne tatsächliche Grundlagen geben. Über die Ereignisse, welche zur Begründung dieses Deutschen Reiches geführt haben, kann man sich Anschauungen bilden, man kann sogar die Anschauung haben - mag sie berechtigt sein oder nicht -, daß es zum Unheil für die Menschheit ist, daß es überhaupt so etwas wie Deutsche gibt. Gewiß, auch über diese Dinge ließe sich diskutieren. Warum auch nicht, wenn jemand wahrhaft und ehrlich eingesteht, daß er eine solche Anschauung hat? Aber darum handelt es sich jetzt nicht.

Wir wollen einmal ins Auge fassen, daß dieses Deutschtum im letzten Drittel des 19. Jahrhunderts zur Begründung des Deutschen Reiches geführt hat. Nun kann es Leute geben, welche von ganz andern Gesichtspunkten aus die Begründung dieses Deutschen Reiches anfechten, die finden, daß es nicht gut war für die Menschheitsentwickelung, daß dieses Reich gegründet worden ist. Aber die Menschen, welche sich auf den Standpunkt der westlichen Reiche stellen, haben kein Recht, ein solches Urteil zu fällen. Denn man muß wohl beachten, daß gerade die westlichen Völker außerordentlich hängen an dem, was man den Reichsgedanken, den Staatsgedanken nennen kann, und daß das Denken der westlichen Völker auch in bezug auf das Völkische zusammenhängt mit den verschiedenen Staatsgedanken.

Es liegt daher für den, der von vornherein Patriotismus und Staatsgedanken so zusammenbringt wie die westlichen Völker, keine Berechtigung vor, den Reichsgedanken überhaupt in Frage zu stellen; denn er würde sich damit auf einen unlogischen Standpunkt stellen, nämlich auf den, daß ein anderes Volk nicht das Recht habe, das gleiche zu tun, was das eigene Volk tut. Und wenn man etwas diskutiert, so muß man sich ja auf einen Standpunkt stellen, der eine Diskussionsgrundlage abgibt, der eine Möglichkeit abgibt, logisch zu bleiben. Man könnte sehr gut mit Bakunin darüber diskutieren, ob ein Deutsches Reich in Mitteleuropa etwas Heilsames ist. Dies würde aber auf ganz andern Grundlagen geschehen, als wenn man diese Frage, ich sage jetzt nicht einmal mit den Staatsmännern, sondern den meisten Volksangehörigen der westlichen Staaten diskutieren würde, die ganz vom Staatsgedanken durchdrungen sind. Also diese Voraussetzung muß man schon machen: daß der Reichsgedanke als solcher nicht abgelehnt wird; sonst hat man keine Grundlage. Ganz vorurteilslose Urteile gibt es zwar auch, es gibt sie gerade in bezug auf energische Wirklichkeit. Aber man muß seine Voraussetzungen kennen, wenn man gültige Urteile fällen will.

Nun denken heute die Menschen gar nicht mehr daran, aus welchen geschichtlichen Impulsen dieses Reich in Mitteleuropa hervorgegangen ist. Sie denken zum Beispiel nicht mehr daran, daß der Boden, auf dem dieses Reich begründet worden ist, durch viele Jahrhunderte zunächst eine Art Reservoir, eine Art Quelle war für das übrige Europa. Sehen Sie, ein Romanisches in dem Sinne, daß man sagen könnte, es sei eine Fortsetzung des alten Romanischen, gibt es heute nicht mehr. Das Romanische hat sich durchaus, wenn ich den Ausdruck gebrauchen darf, verflüchtigt und sich nur in einzelnen Impulsen in andere völkische Elemente hineingezogen. Nehmen Sie den Boden Italiens. Nach Italien sind im ganzen Verlauf des Mittelalters fortwährend alle möglichen germanischen Elemente eingewandert. Ich werde vielleicht dazu kommen, das später noch etwas näher zu definieren. In dem, was heute italienische Bevölkerung genannt wird, fließt sogar blutsmäßig ungeheuer viel von dem, was man germanisch nennen kann.

Das ist influenziert worden von dem romanischen Element, aber nicht so, daß man das heutige italienische Volk auch nur im entferntesten etwa als eine Fortsetzung des alten römischen Volkes ansehen könnte. Es war immer so, daß von Mitteleuropa aus wie aus einem Völkerreservoir die verschiedenen Volksstämme nach der Peripherie hingezogen sind, bis nach Spanien, Nordafrika, Italien, Frankreich, Britannien überall hin. Und indem das Völkische in dieser Weise ausstrahlte, kam ihm ein Unvölkisches entgegen: das Romanische. In der Mitte befand sich gewissermaßen. das Reservoir:

Ein Mensch wie Dante, von dem ich Ihnen gestern gesprochen habe, ist nur ein charakteristischer Ausdruck für eine ganz allgemeine Erscheinung. Was sind denn die heutigen Franzosen? Doch nicht Nachkommen bloß des lateinischen Elementes! Franken, also ursprünglich germanische Stämme, haben sich über diesen Boden ausgedehnt, sind durchdrungen von dem, was nicht mehr volksmäßig ist, sondern was, ich möchte sagen, auf dem Umwege durch den römischen Beamtenkörper und dergleichen romanisches Element in Vermischung mit altem Keltentum angenommen hat, woraus dann etwas entstanden ist, in dem heute viel mehr germanische Impulse leben, als man glaubt.

Auch im neueren Italienertum leben ungeheuer viele germanische Impulse. Wenn man den Dingen nachginge, würde man in Norditalien das Eindringen des langobardischen, also eines germanischen Elementes genau studieren können, das eben nur das andere, das romanische, in sich aufgenommen hat. Britannien wurde ursprünglich bewohnt von Elementen, die dann nach Wales und nach der Bretagne, sogar bis nach Kaledonien hinüber zurückgedrängt worden sind, nachdem sie vorher Kundschafter ausgesandt hatten, um die Jüten, Angeln und Sachsen nach der Insel herüberzuziehen, damit sie die von Norden herandrängenden räuberischen Pikten und Skoten zurückdrängen. Dann hat sich ein Element herausgebildet, in dem nun das Germanische selbstverständlich ungeheuer überwiegt.

Diese Ausstrahlung findet nach allen Seiten statt. In Mitteleuropa ist das Reservoir zurückgeblieben, und damit, daß das Mittlere sich anders entwickeln mußte, hängt zusammen, daß es gewissermaßen jenen Sprung machte, den ich nicht in eitler Weise als einen Sprung nach vorwärts bezeichnen will, sondern eben nur als einen Sprung, und der sich ausdrückt in dem, was ich gestern als das Gesetz der Lautverschiebung angeführt habe. Das sind Gesetze, die nicht gemessen zu werden brauchen mit irgendwelchen Sympathien oder Antipathien, es sind eben einfach Tatsachen. Was nun diese für Folgen haben müssen, darüber kann sich ja jeder Vorstellungen bilden, aber er braucht diese Dinge nicht mit Sympathien oder Antipathien zu vermischen.

Als die römischen Cäsaren ihre Kriegszüge gegen die Germanen führten, bildeten die zuerst besiegten Germanen eigentlich den weitaus größten Teil der Heere, so daß die Römer die Germanen mit Germanen bekämpft haben. Auch in der späteren Zeit standen die an der Peripherie entstandenen Völkermassen zu dem, was in der Mitte war, zum Teil so, daß sich die Notwendigkeit ergab, eben jene Art von Reich zu begründen, welches in seiner letzten Phase zu dem Heiligen Römischen Reich wurde. Sie kennen ja die Stelle in Goethes «Faust», wo die Studenten froh sind, daß sie nicht für das Heilige Römische Reich zu sorgen haben.

Auf der andern Seite hat es dazu geführt, daß gerade von der Peripherie her das mittlere Element in der furchtbarsten Weise bekriegt worden ist, daß sich fortwährend die Peripherie gegen das mittlere Element auflehnte. Man muß schon auch in Betracht ziehen, daß vieles von dem, was in Mitteleuropa als Bewußtsein vorhanden ist, damit zusammenhängt, daß der Boden, auf dem dieses Reich in Mitteleuropa begründet wurde, von allen Seiten fortwährend zum Kriegsschauplatz für die sich streitenden Völkerschaften ausersehen wurde. Seinen besonderen Ausdruck fand das im 17. Jahrhundert im Dreißigjährigen Krieg, in welchem Mitteleuropa durch die Schuld der umliegenden Völker bis zu einem Drittel seiner Bewohner verlor, indem eben nicht bloß Städte und Dörfer, sondern ganze Landstriche zerstört worden sind, indem wirklich die Völker Mitteleuropas von der Peripherie her zerfleischt worden sind. Dies sind geschichtliche Tatsachen, die man einfach ins Auge fassen muß.

Nun ist es nicht zu verwundern, daß in Mitteleuropa die Tendenz entstand, gewissermaßen das auch haben zu wollen, was die andern Völker schon errungen hatten, nämlich ein Reich. Die Bevölkerung dieses Bodens hat aber eine viel geringere Beziehung zum Reichsgedanken als die Bevölkerung Westeuropas, welche in ganz besonderer Weise zu dem Reichsgedanken hält, ganz gleichgültig, ob es sich um eine Republik oder eine Monarchie handelt. Darauf kommt es aber nicht an, sondern man muß über die bloßen Worte hinausschauen und betrachten, wie sich der einzelne, sei er nun Angehöriger einer Republik oder einer andern Staatsform, zu dieser Staatszusammengehörigkeit stellt, ob er in dieser oder jener Weise den Sinn geartet hat für diese Zusammengehörigkeit. Ich sagte, es ist nicht zu verwundern, daß in Mitteleuropa der Impuls entstand, gewissermaßen auch ein Reich zu haben, das die Möglichkeit bietet, auf der einen Seite etwas Schutz zu haben gegen den jahrhundertealten Ansturm von Westen her, und auf der andern Seite das, was von Osten her wirkt, in der Weise zu begrenzen, wie es, selbstverständlich nicht für den Osten, aber für Mitteleuropa eben noch notwendig ist. Ich meine, diese Dinge sind zu verstehen.

Die mitteleuropäische Bevölkerung steht eben in einer etwas andern Weise zu dem, was man Staatsgedanken nennen kann, als die westeuropäische, namentlich die französische Bevölkerung. In Mitteleuropa war nicht durch Jahrhunderte ein solcher Staatsgedanke lebendig, wie etwa in Frankreich, und ein Staatsgedanke, wie er in Frankreich vorhanden war, eignet sich nicht für das, was da in Mitteleuropa zurückgeblieben ist. Dafür hat sich in dem, was in Mitteleuropa zurückgeblieben ist, um die Wende des 18. zum 19. Jahrhundert eine geistige Höhe entwickelt, die schließlich auch vom Westen, wenn wieder einmal weniger Haß herrscht, anerkannt werden wird. Und diese geistige Höhe, die auch nach Jahrhunderten für die Menschheit noch lange nicht ausgekostet sein wird, ist in Mitteleuropa erreicht worden zu einer Zeit, als durch die Verhältnisse es Mitteleuropa vom Westen her ganz unmöglich gemacht war, ein zusammengehöriges Staatsgebilde zu formen. Lessing, Goethe, Schiller, Herder und alle, die mit dieser Strömung zusammenhängen, sie sind ja nicht in einem zusammengehörigen Staatsgebilde groß geworden; sie sind groß geworden, trotzdem ein solches Staatsgebilde nicht vorhanden war. Man kann sich fast keine Vorstellung machen, was für ein Unterschied darin liegt, daß Goethe nicht in einem Staatsgefüge groß geworden ist, während Corneille, Racine eben gar nicht denkbar sind ohne den Hintergrund jenes Staatsgebildes, das seinen Glanz und seine Höhe durch Ludwig XIV. erhalten hat, den König, von dem der Ausspruch stammt: «L'état, c'est moi!» Diese Dinge gehören zusammen.

Es entstand nun aber aus Impulsen, die zunächst rein innerlich waren, bei den Bewohnern Mitteleuropas im Laufe des 19. Jahrhunderts die Tendenz, nun auch eine Art von Staat haben zu wollen. Diese Tendenz bildete sich zunächst in einer ganz intensiv idealistischen Weise aus, und wer die Entwickelung des 19.Jahrhunderts kennt, weiß, daß der Staatsgedanke, von dem die Bewohner Mitteleuropas ergriffen waren, zunächst vor allen Dingen verankert war in den Köpfen von lauter Idealisten, von Leuten, welche vielleicht mehr idealistisch als praktisch waren, und die insbesondere in bezug auf Staatsgedanklichkeit eben durchaus unpraktisch waren im Vergleich zu den praktischen Westlern.

So sehen wir die Bestrebungen, die idealistisch waren, zum Zusammenfassen der mitteleuropäisch-deutschen Völker zu einem Deutschen Reich sich entwickeln.

Wir sehen sie namentlich im Jahre 1848 bestimmte Formen annehmen, die ein durchaus idealistisches Gepräge haben. Aber weil nun einmal das 19. Jahrhundert das Zeitalter des Materialismus war, so hat dasjenige, was ein idealistisches Gepräge hatte, kein besonderes Glück gehabt, weniger durch völkische Schuld als durch das, was eben im 19. Jahrhundert als Materialismus heraufgekommen war. Und nun handelte es sich darum, dasjenige, was auf idealistische Weise nicht zu erringen war, auf praktische Weise zu erringen, das heißt so zu erringen, wie es sonst auch errungen worden ist in der bisherigen europäischen Geschichte. Denn wodurch sind Staaten entstanden? Durch Kriege sind Staaten entstanden, durch alle diejenigen Dinge sind Staaten entstanden, wodurch 1864 bis 1870 auch das Deutsche Reich entstanden ist.

Wer diese Zeiten miterlebt hat, weiß, wieviel Schmerz in den Herzen derjenigen war, welche dazumal, als das neuere Deutsche Reich gegründet worden ist, noch erfüllt waren mit den Ideen des Jahres 1848, wo man aus der Empfindung, aus dem Gefühl und aus dem Ideal heraus dieses Reich hat begründen wollen. Es gab in den sechziger, siebziger Jahren Leute, die zur sogenannten Großdeutschen Partei gehörten, und dann die Kleindeutschen. Die Großdeutsche Partei stand zu den alten idealistischen Prinzipien und wollte aus idealen Grundlagen und Impulsen heraus eine solche Reichsgründung erlangen. Diese Großdeutschen wollten nichts erobern, sondern alles, was deutsch ist, in einem gemeinsamen Reichs- oder Staatengebilde zusammenfassen. Wer denkt, daß diese Großdeutschen auch nur das Allergeringste erobern wollten, der kennt einfach den Grad des völkischen Idealismus nicht, der in ihnen gelebt hat. Die Großdeutschen waren lange Zeit hindurch enragierte, unversöhnliche Gegner der sogenannten Kleindeutschen, die unter Bismarck das gegenwärtige Deutsche Reich begründet haben, das heißt das Deutsche Reich unter der Führung Preußens. Aber sie haben sich mit dem Kleindeutschen Reiche ausgesöhnt, weil sie zum Schluß einsahen, daß in Mitteleuropa die Dinge im 19. Jahrhundert nicht anders vor sich gehen konnten, als sie sonst auch vor sich gegangen waren.

Man söhnte sich damit aus, weil man sich sagte: So wie Frankreich und England gegründet worden sind, so mußte eben auch Deutschland gegründet werden. Auf diese Weise haben sich die Großdeutschen allmählich mit dem, was ganz und gar gegen ihr Ideal war, ausgesöhnt. Diese Dinge muß man in Betracht ziehen.