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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Stirner cherche la liberté aux coûts de la science de la nature. Stirner sucht Freiheit auf Kosten der Naturwissenschaft

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 033 123-125 (1967) 12/02/1898
Traducteur: FG v. 01/20161110 Editeur: SITE

Deux courant principaux parcourent la deuxième moitié de notre siècle. Le premier consiste en une nostalgie radicale après la liberté. Nous voulons être indépendant de toute providence divine, indépendant de toute tradition, d'éléments de la vie inculqués et hérités, indépendant des influences de l'organisation sociétale et étatique. Nous voulons être maîtres de notre propre destin. A cette nostalgie s'oppose la croyance qui flue en vis-à-vis de la science de la nature moderne, que nous somme entièrement enfermé dans le tissage d'une nécessité fixe. Nous sommes descendance des mammifères les plus hautement développés. Ce que ceux-ci accomplissent, est un effet de leur organisation. Et aussi, ce que nous, êtres humains, traitons, pensons et éprouvons , est un résultat de notre texture naturelle. C'est pensable [] que la science de la nature arrive aussi loin, de pouvoir prouver exactement, comment les partie de notre cerveau doivent être stockées et se mouvoir, quand nous avons une représentation déterminée, une sensation ou une expression volontaire déterminée. Comment nous sommes organisés, ainsi nous devons nous comporter. Comment pourra encore être parlé de liberté vis-à-vis de cette connaissance ?

 

Je crois, la science de la nature peut nous rendre de nouveau dans une forme la plus belle , la conscience de la liberté que les êtres humains on eue. Dans notre vie de l'âme agissent des lois, qui sont justement aussi naturelles que celles qui propulsent les corps célestes autour du soleil. Mais ces lois décrivent un quelque chose, qui est plus haut que le reste de la nature. Ce quelque chose est disponible nulle part sinon dans l'être humain. Ce qui s'écoule de celui-ci, là dedans l'être humain est libre. Il se dresse par dessus la fixe nécessité de la légité inorganique et organique, obéit et suit seulement lui-même. La façon de voir chrétienne par contre est celle que la providence divine règne dans ce domaine, que l'être humain a pour lui-même par dessus la nature au dehors. Une comparaison entre la croyance à la fixe nécessité et poussée vers la liberté, Henrik Ibsen n'a pu la trouver. Ses drames montrent, qu'il oscille entre les deux connaissances extrêmes. Bientôt il laisse ses personnages lutter après la liberté, bientôt il les laisse être membre d'une nécessité de fer.

 

Friedrich Nietzsche le premier a enseigné l'émancipation de l'humain du reste de la nature.L'être humain ne devrait suivre aucune loi purement de la nature ou aucune supraterrestre []. Il ne devrait pas être un jeu de ballon de la providence divine et pas un membre dans la nécessité naturelle. Il devrait être le sens de la Terre, cela signifie l'être, qui se vit lui même en pleine indépendance. Il devrait se développer à partir de lui-même et ne pas être soumis à aucune loi. Cela est l'éthique de Nietzsche. Cela repose à la base de sa représentation d'un "retournement de toutes les valeurs". Jusque là on a favorisé l'être humain, qui suit le mieux la loi, qu'on croit reconnaître comme la divine ou à la mesure de la nature. On a présenté une image de la perfection à l'être humain. L'être humain qui voulait seulement vivre à partir de lui, qui n'aspirait pas à cette image, on l'a regardé comme un trouble-fête de l'ordre universel. Cela devrait devenir autrement.

 

Le type, qui après toute la force, le pouvoir, la beauté, n'est pas prédéterminé, mais qui repose en lui-même, aspire, devrait pouvoir se développer librement. L'être humain, qui vit seulement d'après les lois, devrait être un pont entre l'animal et le sur-humain, qui crée lui-même la loi.
Toute croyance de l'au-delà sera surmontée, quand l'être humain aura appris à construire lui-même son être-là.

Zwei Hauptströmungen durchziehen die zweite Hälfte unseres Jahrhunderts. Die erste besteht in einer radikalen Sehnsucht nach Freiheit. Unabhängig wollen wir sein von jeglicher göttlichen Vorsehung, unabhängig von aller Tradition, von anerzogenen und vererbten Elementen des Lebens, unabhängig von dem Einflusse gesellschaftlicher und staatlicher Organisation. Herren unseres eigenen Geschicks wollen wir sein.
Dieser Sehnsucht steht der aus der modernen Naturwissenschaft fließende Glaube entgegen, daß wir ganz eingesponnen sind in das Gewebe einer starren Notwendigkeit. Wir sind Abkömmlinge der höchstentwickelten Säugetiere. Was diese vollbringen, ist eine Wirkung ihrer Organisation. Und auch, was wir Menschen handeln, denken und empfinden, ist ein Ergebnis unserer natürlichen Beschaffenheit. Es [] ist denkbar, daß die Naturwissenschaft soweit kommt, genau nachweisen zu können, wie die Teile unseres Gehirns gelagert sein und sich bewegen müssen, wenn wir eine bestimmte Vorstellung, eine bestimmte Empfindung oder Willensäußerung haben. Wie wir organisiert sind, so müssen wir uns verhalten. Wie kann dieser Erkenntnis gegenüber noch von Freiheit gesprochen werden?
Ich glaube, die Naturwissenschaft kann uns in schönerer Form, als die Menschen es je gehabt haben, das Bewußtsein der Freiheit wiedergeben. In unserem Seelenleben wirken Gesetze, die ebenso natürlich sind wie diejenigen, welche die Himmelskörper um die Sonne treiben. Aber diese Gesetze stellen ein Etwas dar, das höher ist als alle übrige Natur. Dieses Etwas ist sonst nirgends vorhanden als in den Menschen. Was aus diesem fließt, darinnen ist der Mensch frei. Er erhebt sich über die starre Notwendigkeit der unorganischen und organischen Gesetzmäßigkeit, gehorcht und folgt nur sich selbst. Die christliche Anschauung dagegen ist die, daß in diesem Gebiete, das der Mensch über die Natur hinaus für sich selbst hat, die göttliche Vorsehung waltet.
Einen Ausgleich zwischen dem Glauben an die starre Naturnotwendigkeit und dem Drange nach Freiheit hat Henrik Ibsen nicht finden können. Seine Dramen zeigen, daß er zwischen den beiden extremen Bekenntnissen hin- und herschwankt. Bald läßt er seine Personen nach Freiheit ringen, bald läßt er sie Glieder einer eisernen Notwendigkeit sein.
Erst Friedrich Nietzsche hat die Emanzipation der menschlichen von der übrigen Natur gelehrt. Der Mensch soll keinem überirdischen und keinem bloßen Naturgesetze [] folgen. Er soll nicht ein Spielball der göttlichen Vorsehung und nicht ein Glied in der Naturnotwendigkeit sein. Er soll der Sinn der Erde sein, das heißt das Wesen, das in voller Unabhängigkeit sich selbst auslebt. Aus sich heraus soll er sich entwickeln und keinem Gesetze unterliegen. Dies ist Nietzsches Ethik. Dies liegt seiner Vorstellung von einer «Umwertung aller Werte» zugrunde. Bisher hat man den Menschen begünstigt, der am besten den Gesetzen folgt, die man als die göttlichen oder die naturgemäßen zu erkennen glaubt. Ein Bild der Vollkommenheit hat man dem Menschen vorgehalten. Den Menschen, der nur aus sich heraus leben wollte, der jenem Bilde nicht nachstrebte, hat man als einen Störenfried der allgemeinen Ordnung betrachtet. Das soll anders werden. Der Typus, der nach all der Stärke, der Macht, der Schönheit, die nicht vorgezeichnet sind, sondern die in ihm selbst liegen, strebt, soll frei sich entwickeln können. Der Mensch, der nur nach dem Gesetze lebt, soll eine Brücke sein zwischen dem Tiere und dem Übermenschen, der das Gesetz selbst schafft.
Aller Jenseitsglaube wird überwunden sein, wenn der Mensch auf sich selbst sein Dasein zu bauen gelernt haben wird.