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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Anarchisme comme conception du monde de la liberté. Anarchismus als Weltanschauung der Freiheit.

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 032 262-270 (1971) 00/07/1899
Traducteur: FG Editeur: SITE

C'est la lutte énergique d'une forte personnalité, qui s'exprime dans les "Poèmes collectionnés" de J. H. Mackay.

Le ressenti distingué d'un être humain vient à notre rencontre, qui peut seulement être heureux quand il a atteint l'être-là humain élevé, sur lequel il peut sentir aussi clairement que possible la valeur propre. La plus haute noblesse de l'âme humaine ne repose pas dans la mentalité pleine d'abandon, humble. Elle repose dans la conscience fière qu'on ne peut se placer soi-même assez haut. Des êtres humains avec une telle conscience sentent la grande responsabilité que la personnalité à vis-à-vis d'elle-même. Ils ne veulent rien omettre, qui est approprié à amener au déploiement toutes les richesse de leurs aménagements. Pour eux la dignité humaine consiste en ce que l'être humain doit se donner lui-même sa valeur, sa signification. Des natures humbles, pleines d'abandon cherchent après un idéal, après une divinité, qu'elles peuvent vénérer, prier. Car elles se sentent petites, d'après leur être, et veulent, que leur serait donnée de la grandeur de dehors. Elles n'éprouvent pas, que l'être humain est alors seulement le sommet de la nature, quand il se fait lui même à cela. Leur estimation du monde n'est pas la plus haute. Qui se choisit un héros, "dont à la suite ils s'élabore les chemins vers l'Olympe", celui-là valorise au fond quand même chichement l'être-là. Qui sent l'obligation de faire de lui autant que possible, afin que son être contribue aux valeurs générales du monde, celui-là le chéri plus hautement. De l'obligation jaillit l'amour propre des natures prévenantes. et d'elles provient aussi la sensibilité contre chaque intervention étrangère dans le soi propre. Leur "Je" propre veut être un monde pour soi, afin qu'il puisse se développer de lui-même non retenu.

 

De cette sainte attitude de la personnalité propre peut aussi seulement jaillir l'estime du "je" étranger. Qui veut pour lui la possibilité du libre déploiement, ne peut pas du tout penser à intervenir dans le monde de la personnalité étrangère. Et avec cela nous avons donné l'anarchisme des natures prévenantes. Elles aspirent après cette conception du monde par nécessité intérieure, psychique.

Nous poursuivons le chemin d'une telle nature dans les poésies de J. H. Mackay. Seulement des êtres humains avec une âme profonde (NDT Gemüt), avec des sentiments fins vont ce chemin. Il leur est propre, de voir chaque chose dans sa vrai grandeur. C'est pourquoi ils ont la permission de chercher la grandeur de leur propre Je. C'est vrai que les natures fières croissent le plus souvent hors d'une ambiance de jeunesse sentimentale. Qu'elles deviennent exubérantes quand elles expriment leurs sensations vis-à-vis des choses. Et cette sentimentalité, cette exubérance est, dans une riche mesure, propre au poèmes de jeunesse de Mackay. Mais cela irait difficilement à une jeunesse qui ne pourrait être sentimentale, ne pourrait être exubérante. Car en de tels aménagements d'âmes s'annonce que l'être humain dans son évolution ultérieure reconnaîtra les vraie significations des choses. Qui dans sa jeunesse ne voit pas les chose dans leur brillance romantique, ne les verra très certainement pas dans leur réalité plus tard. Le grand dans le monde ne nous échappera pas seulement alors quand nos yeux de l'âme sont réglés sur sa grandeur. Mais par de tels aménagements, l'être humain dans sa jeunesse est incité à voir les choses dans leur brillance la plus idéale que dans ce qu'elles rayonnent vraiment. Et nous pouvons éprouver avec Mackay, quand il dit : "Je ne l'aime pas, cette jeunesse. Pour cela elle n'était pas assez gaie, pas sans complexe, pas assez libre", ainsi nous ne sentons pas moins ses autres paroles : "Mais j'ai de l'attention devant elle, devant son infatigable lutte, sa muette confiance en elle et son combat solitaire". Tout de suite l'emballement de la jeunesse lui donne le droit, aujourd'hui de se sentir assez elle-même. Une conscience de soi, qui ne provient pas de tels aménagements, nous inspire peu de confiance. Seulement qui a le besoin d'éprouver le monde comme un haut, un digne de vénération, possédera la force, de chercher aussi le valable en soi. D'une jeunesse sobre sortira une maturité qui sous estimera les choses ; d'une jeunesse exubérante se développe une vrai estime du monde entier.

Ainsi s'annonce la nature ultérieure, libérée par elle-même en sa poésie de jeunesse. Ses descriptions de la nature montrent son penchant, à voir les choses à la lumière de la grandeur. Cela nous sonne comme une exigence des contenus de vie ultérieurs quand il chante des montagnes d'Écosse dans son premier poème :

" Comme une vierge inviolée,
Qui jamais d'amour fut séduite,
De s'unir à un homme,
De donner et incliner le chef,
Si fière et obstinée, si forte pleine de forces,
Les nobles membres pleins de moelle,
Et ne chancelant jamais dans leur courage
En silencieuse splendeur de gaze l'île repose ".

De vraie piété, qui a le besoin, d'être tout au monde, ce qu'elle peut, un poème semble provenir comme le "Par-dessus tous les sommets", que le poète, lors d'une visite en Ilmenau, écrit en souvenir des sensations qui au même endroit traversèrent l'âme de Goethe :

" Est-ce que ce sont les chemins ? Et tu as la permission de les parcourir, n'est-ce pas grand, innommable bonheur ? Et ne sens-tu pas comment ces vents soufflent, dans quel temps lointain ils te porte en retour ? - Tu médites - et transformes silencieux les vieux rails ; Sur tes lèvres flotte un chant - un chant ! Tu sens la nostalgie, comme doucement, doucement lui en premier déménagea - et maintenant aussi te déménage".

Qui peut éprouver ainsi la grandeur, la beauté du monde, à celui-là revient aussi le plein droit de prononcer dans les années ultérieures les paroles que nous rencontrons dans "Tempête" de Mackay (1888) :

"Je me tiens en haut! - par dessus les autres
Se dresse, haut et libre, mon fier Je !
Comme longtemps a-t-il - après quelle longue marche ?
Accordé, jusque finalement trouver je - moi !
Maintenant je marche seul. Autrement m'apparaît
Le monde, depuis que je ne m'adonne plus à lui :
Aucun rire me rit, et aucun pleur me pleure,
Je ne suis plus aucun "un" - seulement je, je suis !
Rien je ne sais plus de cette folie,
Du dernier qui me força en son joug :
Qui plus de mains fatiguées abaissa les drapeaux,
L'amour signifie. - Vous riez ? Écrasez mois donc ! ".

 



Qui a tenté de chérir le monde, fera aussi attention au bout de monde, auquel il a la permission de travailler lui-même, quand c'est une valeur chérissable : le Je propre.

Comme profondément Mackay aime à sentir avec chaque personnalité humaine, cela prouve la profonde poésie "Héléne". L'amour d'un homme à une fille tombée sera décrit ici. Quand on poursuit le Je humain dans de tels abîmes, alors on gagne aussi la sécurité de le trouver sur les hauteurs.



A la foi en dieu est l'unique justifié : le sentiment humain fiché en lui qui aspire à un saint. Seulement un humain, qui a le besoin après des sentiments saints, pieux, a aussi la permission à l'athéisme. Qui nie seulement Dieu parce qu'il n'a pas la poussée vers le saint, cet athéisme apparaît enveloppe/cosse et superficiel. On doit être capable à l'être pieu d'après l'aménagement de son âme : alors on a la permission de se donner heureux avec le monde dépourvu de Dieu. Car on n'a pas éliminé la grandeur du monde en même temps que le divin.

 

Quelle grande ambiance religieuse repose dans la poésie de Mackay : "Athéisme".

" Peut-être quand en premier les yeux fatigués se brisent,
Quand sombre en bas de la mort la nuit obscure;
Qu'une prière prononce alors mes lèvres,
Que jamais dans la vie la raison se souvint.
Peut-être que je me sépare d'un mensonge
D'un être, qui connaît seulement vérité,
Quand je souffre de la vie les dernières douleurs
En peur et nuit et démence fortement fasciné.
Alors perdait mon esprit : alors se brisa ma volonté !
Alors fuit la raison ! - Cependant quand je l'aimerai,
Alors témoignait encore le dernier cri, le strident,
Alors témoignait encore le dernier battement de coeur :
( Je ne crois jamais à un dieu là par dessus,
Que seulement des menteurs ou des sots nous donnent,
Je meurs - et je ne savais rien louer
Peut-être seulement une chose - que seulement une fois nous vivons !)"

 



Nous seront mis bas dans un monde qui aimerait nous arracher au loin en les vagues de son cours éternel. Les pensées, la volonté de ceux, qui étaient avant nous survivent dans notre sang. Les idées, le pouvoir de ceux, qui sont autour de nous, exercent d'innombrables influences sur nous. Au milieu de toute cet propulsion autour et avec nous, nous apercevons notre propre soi. Plus nous parvenons à recevoir en main propre le gouvernail du bateau de notre vie, d'autant plus libres nous sommes. après de telles auto-libérations, aspirait l'homme qui ici nous présente ses poèmes . et comme son bonheur il éprouve qu'il s'est trouvé lui-même :

" O monde, comme tu es large !
Cela me tire par dessus tes montagnes.
Mais me tient le temps, des sbires.
O humain, comme tu es petit !
Grand tu peux en premier te tenir en haut,
Quand tu as apprit à vivre seulement toi seul.
O folie, comme tu es grande !
Je ne me donnais jamais à toi en propre?
Et je forçais à défaire, taire.
Mon Je, tu dresses ton chef !
Tu fus un enfant et tu devint un guerrier.
Qui déjà a cru à soi, reste vainqueur ! "

 

Cette poésie de la dernière partie des "Poésies collectionnées" des "Années fortes" exprime une personnalité qui s'est trouvée elle-même.

 

A partir de tels sentiments croit le profond ressentiment contre un ordre de société qui cherche le salut du monde dans l'édification; de toutes les cadres possibles autour des humains. Avec un tel ordre le poète Mackay mène la guerre, cette guerre noble, dépourvue de sang, qui lutte seulement avec l'un des risques,amener les humains à la reconnaissance de leur vrai être. Car une telle guerre se nourrit de la croyance que les humains se libèrent eux-mêmes dans la mesure où ils éprouvent le besoin après leur liberté.

" Un chien est celui, qui connaît un maître !
Cependant nous ne sommes pas des maîtres et ne sommes pas des valets !
Une arrogance dépourvue de honte le risque encore et nomme
Valet un autre, qui les mêmes droits
Que lui a déposé en premier dans le berceau de la vie ! -
Tout un chacun verrait, s'il peut aller,
Cependant aucun serait si chien qu'il plierait
Son genou de peur devant un autre homme.
Pareillement haut serait élevé chaque front d'humain,
Qu'il soit seulement pauvre ou riche à trésors !
Je veux mon droit, tu aimerais louer le tiens :
Pour moi, pour toi, pour tous il est égal..."

 

Mackay aimerait être tranquille, quand d'autres le nomment un poète de tendance, parce qu'il amène à l'expression une vision du monde comme artiste. Avec quelle personnalité entière a poussée ainsi cette conception du monde avec la sienne, il l'exprime comme un autre le sentiment de l'amour qu'il éprouve; Car qui s'est conquit par la lutte une conception du monde, il l'exprime comme son être propre. Et vraiment ce n'est pas moins de valeur d'exprimer le plus profond penser et sentir de l'humanité que le penchant à la femme ou la joie à la forêt verte et au chant d'oiseau.

Le créateur du grand tableau de culture "Les anarchistes", nous le voyons en ce que nous grandissent les volumes existants. Qui veut apprendre à le connaître, comme il s'est résolu aux idées dans la réalisation desquelles il voit la libération de l'humanité, qu'il saisisse ces " Poèmes collectionnés". Il éprouvera que la clarté est née de souffrances et de déceptions. Mais il verra aussi le grand chemin de libération, qui apporte à l'être humain seul, cette auto-libération, qui peut fonder son bonheur.

Es ist das energische Ringen einer starken Persönlichkeit, das sich in J. H. Mackays «Gesammelten Dichtungen» ausspricht.

Das vornehme Empfinden eines Menschen tritt uns entgegen, der nur zufrieden sein kann, wenn er die Höhe menschlichen Daseins erreicht hat, auf der er den eigenen Wert so deutlich als möglich fühlen kann. Der höchste Adel der menschlichen Seele liegt nicht in der demütigen, in der hingebungsvollen Gesinnung. Er liegt in dem stolzen Bewußtsein, daß man sich selbst nicht hoch genug stellen kann. Menschen mit solchem Bewußtsein fühlen die große Verantwortung, die die Persönlichkeit sich selbst gegenüber hat. Sie wollen nichts unterlassen, was geeignet ist, allen Reichtum ihrer Anlagen zur Entfaltung zu bringen. Für sie besteht die menschliche Würde darin, daß sich der Mensch selbst seinen Wert, seine Bedeutung geben muß. Demütige, hingebungsvolle Naturen suchen nach einem Ideale, nach einer Gottheit, die sie verehren, anbeten können. Denn sie fühlen sich, ihrem Wesen nach, klein und wollen, daß ihnen Größe von außen gegeben werde. Sie empfinden nicht, daß der Mensch nur dann der Gipfel der Natur ist, wenn er sich selbst dazu macht. Ihre Schätzung der Welt ist nicht die höchste. Wer sich einen Helden wählt, «dem er die Wege zum Olymp hinauf sich nacharbeitet», der bewertet im Grunde das Dasein doch gering. Wer die Verpflichtung fühlt, aus sich soviel als möglich zu machen, damit sein Wesen zum allgemeinen Werte der Welt beitrage, der schätzt es höher. Aus der Verpflichtung entspringt die Selbstachtung vornehmer Naturen. Und aus ihr geht auch ihre Empfindlichkeit gegen jeden fremden Eingriff in das eigene Selbst hervor. Ihr eigenes Ich will eine Welt für sich sein, damit es ungehindert aus sich heraus sich entwickeln könne.

Nur aus dieser Heilighaltung der eigenen Persönlichkeit kann auch die Schätzung des fremden Ich entspringen. Wer für sich die Möglichkeit freier Entfaltung will, kann gar nicht daran denken, in die Welt der fremden Persönlichkeit einzugreifen. Und damit haben wir den Anarchismus der vornehmen Naturen gegeben. Sie streben aus innerer, seelischer Notwendigkeit nach dieser Weltanschauung.

Den Weg einer solchen Natur verfolgen wir in J. H. Mackays Dichtungen. Nur Menschen mit tiefem Gemüt, mit feinen Empfindungen gehen diesen Weg. Es ist ihnen eigen, jedes Ding in seiner wahren Größe zu sehen. Darum dürfen sie auch die Größe des eigenen Ich suchen. Es ist wahr, daß die stolzen Naturen zumeist aus einer sentimentalen jugendstimmung herauswachsen. Daß sie überschwenglich werden, wenn sie ihre Gefühle gegenüber den Dingen aussprechen. Und diese Sentimentalität, diese Überschwenglichkeit ist Mackays Jugenddichtungen im reichen Maße eigen. Aber schlimm stände es um eine Jugend, welche nicht sentimental, nicht überschwenglich sein könnte. Denn in solcher Gemütsanlage kündigt sich an, daß der Mensch in seiner späteren Entwickelung die wahre Bedeutung der Dinge erkennen werde. Wer in seiner Jugend die Dinge nicht im romantischen Glanze sieht, der wird sie später ganz gewiß nicht in ihrer Wahrheit sehen. Das Große in der Welt wird uns nur dann nicht entgehen, wenn unser Seelenauge auf seine Größe eingestellt ist. Durch solche Anlage ist aber der Mensch in seiner Jugend dazu verleitet, die Dinge in einem idealeren Glanze zu sehen als in dem, den sie wirklich ausstrahlen. Und wenn wir mit Mackay empfinden können, wenn er sagt: «Ich liebe sie nicht, diese Jugend. Dazu war sie nicht heiter, nicht unbefangen, nicht frei genug», so fühlen wir nicht minder seine anderen Worte nach: «Aber ich habe Achtung vor ihr, vor ihrem unermüdlichen Ringen, ihrem schweigsamen Selbstvertrauen und ihrem einsamen Kampfe.» Gerade der Überschwang der Jugend gibt ihm das Recht, heute sich selbst genug zu fühlen. Ein Selbstbewußtsein, das nicht aus solcher Anlage hervorgeht, flößt uns wenig Vertrauen ein. Nur wer das Bedürfnis hat, die Welt als ein Hohes, Verehrungswürdiges zu empfinden, wird die Kraft besitzen, das Wertvolle auch in sich zu suchen. Aus einer nüchternen Jugend wird eine Reife hervorgehen, welche die Dinge unterschätzt; aus einer überschwenglichen Jugend entwickelt sich eine wahre Wertschätzung der ganzen Welt.

So kündigt sich die spätere, selbstbefreite Natur Mackays in seinen jugenddichtungen an. Seine Naturschilderungen zeigen seinen Hang, die Dinge im Lichte der Größe zu sehen. Wie eine Forderung des späteren Lebensideals klingt es uns, wenn er von Schottlands Bergen in seiner ersten Dichtung «Kinder des Hochlands» singt:

«Wie eine Jungfrau unberührt,<br>
Die nie von Liebe ward verführt,<br>
Sich einem Manne hin zu eigen<br>
Zu geben und ihr Haupt zu neigen,<br>
So stolz und starr, so kraftvoll stark,<br>
Die hehren Glieder voller Mark,<br>
Und wankend nie in ihrem Mut<br>
In stiller Pracht Mull Eiland ruht.»



Aus wahrer Frömmigkeit, die das Bedürfnis hat, der Welt alles zu sein, was sie kann, scheint uns ein Gedicht zu stammen wie das «Über allen Wipfeln», das der Dichter bei einem Besuch in Ilmenau schreibt in der Erinnerung an die Empfindungen, die an demselben Orte durch Goethes Seele zogen:

«Sind dies die Wege? Und du darfst sie gehen ist das nicht großes, unnennbares Glück? Und fühlst du nicht, wie dieser Lüfte Wehen In jene ferne Zeit dich trägt zurück? - Du sinnst - und wandelst still die alten Gleise; Auf deinen Lippen schwebt ein Lied - ein Lied! Du fühlst die Wehmut, wie sie leise, leise Ihn einst umzog - und nun auch dich umzieht.»

 

Wer so das Große, das Schöne der Welt empfinden kann, dem kommt auch das volle Recht zu, in späteren Jahren die Worte zu sprechen, denen wir in Mackays «Sturm» (1888) begegnen:

«Ich hebe mich empor! - Über die Andern<br>
Erhebt sich hoch und frei mein stolzes Ich!<br>
Wie lange hat es - nach wie langem Wandern?<br>
Gewährt, bis endlich ich gefunden - Mich!<br>
Nun wandere ich allein. Anders erscheint mir<br>
Die Welt, seit ich mich ihr nicht gebe hin:<br>
Kein Lachen lacht mir, und kein Weinen weint mir,<br>
Ich bin kein «Einer» mehr - nur ich ich bin!<br>
Nichts weiß ich heute mehr von jenem Wahne,<br>
Dem letzten, der mich einzwang in sein Joch:<br>
Der nicht mehr müden Hand entsank die Fahne,<br>
Die Liebe heißt. - Ihr lacht? Zermalmt mich doch!»

Wer die Welt zu schätzen vermocht hat, wird auch das Stück Welt achten, an dessen Dasein er selbst arbeiten darf, wenn es schätzenswert ist: das eigene Ich.

Wie tief Mackay mit jeder menschlichen Persönlichkeit zu fühlen vermag, das beweist die tief ergreifende Dichtung «Helene». Die Liebe eines Mannes zu einem gefallenen Mädchen wird hier geschildert. Wenn man das menschliche Ich in solche Abgründe verfolgt, dann gewinnt man auch die Sicherheit, es auf den Höhen zu finden.

An dem Gottesglauben ist das einzig Berechtigte: das in ihm steckende menschliche Gefühl, das nach einem Heiligen strebt. Nur ein Mensch, der das Bedürfnis hat nach heiligen, frommen Gefühlen, hat auch das Recht zum Atheismus. Wer nur deshalb Gott leugnet, weil er nicht den Drang nach dem Heiligen hat, dessen Atheismus erscheint schal und oberflächlich. Man muß, seiner Gemütsanlage nach, fähig sein zum Frommsein: dann darf man sich mit der entgöttlichten Welt zufrieden geben. Denn man hat mit dem Göttlichen nicht zugleich die Größe der Welt ausgetilgt.

Welche große religiöse Stimmung liegt in Mackays Gedicht «Atheismus».

«Vielleicht, wenn einst die müden Augen brechen,<br>
Wenn niedersinkt des Todes finstere Nacht,<br>
Daß ein Gebet dann meine Lippen sprechen,<br>
Das nie im Leben der Verstand gedacht.<br>
Vielleicht, daß ich mit einer Lüge scheide<br>
Von einem Sein, das Wahrheit nur gekannt,<br>
Wenn ich des Lebens letzte Schmerzen leide<br>
In Angst und Nacht und Irrsinn festgebannt.<br>
Dann unterlag mein Geist; dann brach mein Wille!<br>
Dann floh Vernunft! - Doch wenn ich es vermag,<br>
Dann künde noch der letzte Schrei, der schrille,<br>
Dann künde noch des Herzens letzter Schlag:<br>
(Ich glaubte nie an einen Gott da droben,<br>
Den Lügner oder Toren nur uns geben.<br>
Ich sterbe - und ich wüßte nichts zu loben<br>
Vielleicht nur Eins - daß wir nur einmal leben! )»

Wir werden in eine Welt hineingeboren, die uns mit sich fortreißen möchte in ihrem ewigen Wellengange. Die Gedanken, der Wille derer, die vor uns waren, leben fort in unserem Blute. Die Ideen, die Macht derer, die um uns sind, üben unzählige Einflüsse auf uns aus. Mitten in all dem Treiben um und mit uns werden wir unser eigenes Selbst gewahr. Je mehr wir dahin gelangen, das Steuerruder unseres Lebensschiffes in die eigene Hand zu bekommen, desto freier sind wir. Nach solcher Selbstbefreiung strebte der Mann, der uns hier seine Dichtungen vorlegt. Und als sein Glück empfindet er es, daß er sich selbst gefunden hat:

«0 Welt, wie bist du weit!<br>
Mich zieht es über deine Berge.<br>
Mich aber hält die Zeit, der Scherge.<br>
0 Mensch, wie bist du klein!<br>
Groß kannst du dich empor erst heben,<br>
Wenn du gelernt, nur dir allein zu leben.<br>
0 Wahn, wie bist du groß!<br>
Ich gab mich niemals dir zu eigen,<br>
Und ich bezwang das Los, zu schweigen.<br>
Mein Ich, du hebst dein Haupt!<br>
Du warst ein Kind und wardst ein Krieger.<br>
Wer stets an sich geglaubt, bleibt Sieger!»

Dieses Gedicht aus dem letzten Teile der «Gesammelten Dichtungen» aus dem «Starken Jahr» spricht die Gesinnung einer Persönlichkeit aus, die sich selbst gefunden hat.

Aus solchen Empfindungen heraus erwächst der tiefe Groll gegen eine Gesellschaftsordnung, die das Heil der Welt in der Aufrichtung aller möglichen Schranken um den Menschen her sucht. Mit einer solchen Ordnung führt der Dichter Mackay den Krieg, jenen edelsten, unblutigsten Krieg, der nur mit der einen Wage kämpft, die Menschen zur Anerkennung ihres wahren Wesens zu bringen. Denn ein solcher Krieg nährt sich von dem Glauben, daß die Menschen sich in dem Maße selbst befreien, in dem sie das Bedürfnis nach ihrer Freiheit empfinden.

«Ein Hund ist der, der einen Herren kennt!<br>
Doch wir sind Herren nicht und sind nicht Knechte!<br>
Schamlose Frechheit wagt es noch und nennt<br>
Knecht einen Anderen, dem die gleichen Rechte<br>
Wie ihm gelegt einst in des Lebens Wiege! -<br>
Ein jeder sehe, ob er gehen kann,<br>
Doch keiner sei so hündisch, daß er biege<br>
Sein Knie in Furcht vor einem andern Mann.<br>
Gleich hoch sei jede Menschenstirn gehoben,<br>
Ob sie nun arm sei oder schätzereichl<br>
Ich will mein Recht, du magst das deine loben:<br>
Für mich, für dich, für alle ist es gleich ...»

Mackay mag ruhig sein, wenn andere ihn einen Tendenzdichter nennen, weil er als Künstler eine Weltanschauung zum Ausdruck bringt. Mit wessen ganzer Persönlichkeit diese Weltanschauung so verwachsen ist wie mit der seinigen, der spricht sie aus wie ein anderer das Gefühl der Liebe, das er empfindet. Denn wer sich eine Weltanschauung erkämpft hat, der drückt sie aus als sein eigenes Sein. Und wahrlich, es ist nicht weniger wert, der Menschheit tiefstes Denken und Fühlen auszudrücken als die Neigung zum Weibe oder die Freude am grünen Wald und am Vogelgesang.

Den Schöpfer des großen Kulturgemäldes «Die Anarchisten» sehen wir in dem uns vorliegenden Bande wachsen. Wer ihn kennenlernen will, wie er sich durchgerungen hat zu den Ideen, in deren Verwirklichung er der Menschheit Befreiung sieht, der greife zu diesen «Gesammelten Dichtungen». Er wird empfinden, daß die Klarheit aus Leiden und Enttäuschungen geboren wird. Aber er wird auch den großen Befreiungsweg sehen, der dem Menschen allein jene Selbstbefriedigung bringt, die sein Glück begründen kann.