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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
A Stirner manque l'idéalisme. Stirner fehlt der Idealismus

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 032 166-169 (1971) 16/07/1892
Traducteur: FG v. 01/20160925 Editeur: SITE

Peu de manifestations de la littérature philosophique contemporaine peuvent se mesurer au sens profond, à la formation conceptuelle empreinte de sagacité et la rigueur scientifique de ce livre. Nous avons à faire avec une publication très significative. L'auteur a ce qui manque aujourd'hui à beaucoup : le courage de la pensée qui s'attaque aux problèmes centraux du monde, et aussi la confiance nécessaire dans notre force de penser humaine, qui appartient à la solution des plus hautes tâches. Schellwein est idéaliste. Il tient les manifestations les plus données à la mesure de l'expérience pour un contenu soulevé de la sombre mer du non conscient dans la sphère du conscient. Le "Je" est certes seulement un post créateur, mais aussi loin qu'il est identique avec la force originelle de l'univers dans la même force vivante et agissante, il est en même temps le créateur du contenu du monde nous étant donné. Car pour Schellwein finalement, comprendre, telle une naissance à partir du non conscient, qui se présente/vient en l'état par le "Je", est la tâche particulière de la philosophie. Les lois qui construisent le monde sont, pour Schellwein, seulement les lois du "Je" propre, qui nous font face comme objet.


Pertinemment l'auteur explique comment l'explication mécanique de la nature en jaillit, que l'être humain perçoit bien la légité dans l'objet, mais à causse de cela n'est pas conscient, que ces lois sont en dernière raison celles de sa propre organisation. De cette manière il arrive à l'avis de reconnaître dans chaque manifestation du monde un double : le côté donné objectif et le subjectif, le concept ou l'idée de la chose. Les deux ensemble lui sont également important pour la saisie de la pleine réalité.

Avec cela il s'approche de la conception que l'écrivain de ces lignes représente lui-même et a exprimé de manière répétée. Pour la dernière fois dans son écrit : "Vérité et science" ( Weimar, Monsieur Weissbach, 1892) p. 34 avec les mots : "La connaissance repose donc sur que le contenu du monde nous est donné originellement en une forme qui ne le dévoile pas entièrement, mais qui en dehors de ce qu'il offre immédiatement, a encore un autre côté essentiel. Ce deuxième côté, originellement non donné du contenu du monde sera dévoilé par la connaissance. Ce qui nous semble séparé dans la pensée, sont donc non des formes vides, mais une somme de déterminations (catégories), mais qui sont formes pour le contenu du monde. C'est seulement la forme du contenu du monde gagnée par la connaissance dans laquelle les deux côtés désignés du même sont unifiées, qui pourra être appelée réalité". Schellwein aussi ne croit pas à l'ennuyeux avis de philistin que la légité du monde serait seulement disponible dans le temps et l'espace, et que l'esprit des humains est jeté dans un coin comme un récipient vide, pour se tenir là jusqu'à ce que lui tombe dedans par hasard une quelque goutte à la mesure de l'expérience. Il ne se pense pas l'esprit oublié du monde ainsi, mais plein de contenu, ainsi que quelque chose sort quand il arrive à tirer celles-ci à la surface de ses trésors reposant profondément.

L'auteur ne veut absolument pas contester sa signification à l'expérience : mais il sait que nous pouvons nous expliquer/éclairer sur l'être particulier du monde seulement par ce que nous cherchons la solution de l'énigme particulière dans le brave déploiement du "Je" propre. Schellwein inscrit cette évolution du contenu de notre esprit à cette volonté. Là nous ne pouvons pas être d'accord. Cette volonté est superflue. Le contenu spirituel est la force en soi, qui se déploie d'elle-même. L'auteur ne s'est pas encore suffisamment libéré en ce point du schoppenhauerianisme, duquel il est visiblement parti. C'est seulement quand il déposera pleinement cette béquille, qu'il pourra reconnaître clairement la lumière originelle de l'absolu sur son esprit appuyé sur son propre contenu. Il reconnaîtra alors que l'idée n'a pas besoin de l'aide complémentaire/complicité de la volonté, pour être, mais que les phénomènes de volonté eux-mêmes reconduisent en leurs profondeurs sur les idées. Schellwein se montre en entier comme un philosophe qui veut créé le contenu de sa science de l'être de l'individualité humaine. Mais le Je comme individuel, arbitraire n'est pas son soubassement, mais le personnel-concret, lequel a l'avantage avant toutes autres entités du monde, que cela contient l'universel, abstrait comme plein de contenu concret. Il s'élève par cela par dessus Stirner et Nietzsche, desquels il donne une caractérisation excellente dans les deux premiers chapitres de son livre.

Wenige Erscheinungen der gegenwärtigen philosophischen Literatur können sich an Tiefsinn, scharfgeprägter Begriffsgestaltung und wissenschaftlicher Gründlichkeit mit diesem Buche messen. Wir haben es mit einer sehr bedeutenden Publikation zu tun. Der Verfasser hat dasjenige, was heute so vielen fehlt: den Mut des Gedankens, der sich an die zentralen Weltprobleme heranwagt, und auch das notwendige Vertrauen in unsere menschliche Denkkraft, das zur Lösung der höchsten Aufgaben gehört. Schellwien ist Idealist. Er hält die erfahrungsmäßig gegebenen Erscheinungen für einen durch das «Ich» des Menschen aus dem dunklen Meere des Unbewußten in die Sphäre des Bewußten heraufgehobenen Inhalt. Das «Ich» ist zwar nur Nachschöpfer, aber insofern die in demselben lebende und wirkende Kraft identisch ist mit der Urkraft des Universums, ist es zugleich der Schöpfer des uns gegebenen Weltinhalts. Den letzteren als eine Geburt aus dem Unbewußten, die durch das «Ich» zustande kommt, zu begreifen, ist für Schellwien die eigentliche Aufgabe der Philosophie. Die Gesetze, welche die Welt konstituieren, sind für Schellwien nur die Gesetze des eigenen «Ich», die uns als Objekt gegenübertreten.

Treffend führt der Verfasser aus, wie die mechanische Naturerklärung daraus entspringt, daß der Mensch im Objekte wohl die Gesetzlichkeit wahrnimmt, aber sich dessen nicht bewußt ist, daß diese Gesetze im letzten Grunde die seines eigenen geistigen Organismus sind. Auf diese Weise kommt er zu der Ansicht, in jeder Erscheinung der Welt ein zweifaches anzuerkennen: die gegebene, objektive Seite, und die subjektive, den Begriff oder die Idee der Sache. Beide zusammen sind ihm gleich wichtig für das Erfassen der vollen Wirklichkeit. Damit nähert er sich der Auffassung, die der Schreiber dieser Zeilen selbst vertritt und wiederholt ausgesprochen hat. Zuletzt in seiner Schrift: «Wahrheit und Wissenschaft» (Weimar, Herrn. Weißbach, 1892) S. 34 mit den Worten: «Das Erkennen beruht also darauf, daß uns der Weltinhalt ursprünglich in einer Form gegeben ist, die ihn nicht ganz enthüllt, sondern die außer dem, was sie unmittelbar darbietet, noch eine zweite wesentliche Seite hat. Diese zweite, ursprünglich nicht gegebene Seite des Weltinhaltes wird durch die Erkenntnis enthüllt. Was uns im Denken abgesondert erscheint, sind also nicht leere Formen, sondern eine Summe von Bestimmungen (Kategorien), die aber für den Weltinhalt Form sind. Erst die durch die Erkenntnis gewonnene Gestalt des Weltinhalts, in der beide aufgezeigte Seiten desselben vereinigt sind, kann Wirklichkeit genannt werden.» Auch Schellwien glaubt nicht an die öde Philisteransicht, daß die Weltgesetzlichkeit nur in Raum und in der Zeit vorhanden sei, und daß der Menschengeist als ein leeres Gefäß in eine Ecke geworfen ist, um da zu stehen, bis ihm irgendein Tropfen erfahrungsmäßiger Erkenntnis zufällig hineinfällt. Er denkt sich den Geist nicht so weltvergessen, sondern inhaltvoll, so daß etwas herauskommt, wenn er die in seinen Tiefen liegenden Schätze an die Oberfläche schafft.

 

Der Verfasser will der Erfahrung ihre Bedeutung durchaus nicht absprechen: aber er weiß, daß wir über das eigentliche Wesen der Welt uns nur dadurch aufklären können, daß wir die Lösung des eigentlichen Rätsels in dem wackeren Entrollen des eigenen «Ich» suchen. Schellwien schreibt diese Entwickelung unseres Geistesinhaltes diesem Willen zu. Hierin können wir ihm nicht zustimmen. Dieser Wille ist überflüssig. Der Geistesinhalt ist die Kraft in sich, die sich aus sich selbst entfaltet. Der Verfasser hat sich in diesem Punkte von dem Schopenhauerianismus, von dem er offenbar ausgegangen ist, noch nicht genügend freigemacht. Erst wenn er diese Krücke völlig ablegen wird, kann er das ursprüngliche Licht des absoluten, auf seinen eigenen Inhalt gestützten Geistes klar erkennen. Er wird dann einsehen, daß die Idee nicht die Beihilfe des Willens braucht, um zu sein, sondern daß die Willensphänomene selbst in ihren Tiefen auf die Idee zurückführen. Schellwien zeigt sich im ganzen als ein Philosoph, der den Inhalt seiner Wissenschaft aus dem Wesen der menschlichen Individualität schöpfen will. Aber nicht das Ich als einzelnes, willkürliches ist sein Untergrund, sondern das Konkret-Persönliche, welches vor allen andern Weltwesenheiten den Vorzug hat, daß es das Allgemeine, Abstrakte als Konkretes, Inhaltvolles enthält. Er erhebt sich dadurch über Stirner und Nietzsche, von denen er in den beiden ersten Kapiteln seines Buches eine vortreffliche Charakterisierung gibt.