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Collection: 09 - Nationalisme et âmes de peuple
Sujet : Éternité de l'État-nation comme illusion.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA180 304-334 (1980) 17/01/1918
Traducteur: FG Editeur: SITE


En fait – nous avons évoqué cela souvent de différents points de vue - on pourrait donc dire que les êtres humains pensent court ; ils se représentent que la façon dont ils vivent les conditions autour d'eux est une constante. Mais elle ne l'est pas. Les conditions de vie sont soumises à des métamorphoses. Et, comme cela se passe donc comme une folie dans l'histoire moderne, on ne voit pas tout du point de vue du présent, mais quand on tente de se retrouver dans la particularité des temps anciens, ce qu'on peut seulement selon la science de l'esprit, en relation pratique particulièrement seulement selon la science de l'esprit, ainsi on vient sur ce que les temps se sont déjà entièrement transformés. […]

Avant toute choses les êtres humains actuels regardent, et véritablement pas seulement les êtres humains des cercles les plus larges, mais tout de suite des cercles donnant beaucoup, beaucoup la mesure regardent ce que sont les rapports nationaux en Europe et dans le monde civilisé absolument, ainsi, comme si ces conditions nationales seraient des choses éternelles ; mais tout de suite cette forme du ressentir, qui par exemple se donne du national pour l'être humain actuel, qui est entièrement dépendante de ce qui s'est formé dans le 15ᵉ siècle, car avant était tout de suite, en [] rapport à ces choses en Europe, absolument quelque chose d'autre. Ce que sont aujourd'hui les structures nationales, qui se cristallisent vers le bas en États, cela provient premièrement du 15ᵉ siècle. Et ce qui était auparavant en Europe, n'a absolument pas la permission d'être comparé avec ces structures nationales aujourd'hui. La contemplation historique du passé devrait justement déjà apprendre cela à l'être humain l. […]

Tout le système des Mérovingiens vint donc en l'état d'aucune autre façon que de grands seigneurs de biens ont étendu plus loin leurs filets, ont rendu dépendant plus de gens : car quand aujourd'hui, est parlé en histoire « d’État » mérovingien, ainsi c'est tout simplement une bêtise vis-à-vis de cela ! Ce que nous nommons aujourd'hui État, commence en premier après le 15ᵉ siècle.
Les mérovingiens, qui prenaient leur essor, avaient dans une certaine mesure tout d'abord seulement à calculer avec les êtres humains qui comme population de cavaliers s'étaient rattachées à eux de cette manière dans une certaine mesure comme les sur-numéraires, participaient à leurs aventures, et parce que donc quand même le territoire en était un commun, elles avaient progressivement les autres cercles d'intérêt contre eux, ou les avaient près d'eux ainsi qu'ils ne savaient pas quoi commencer de correct avec eux. D'un véritable englober, d'une administration quelque peu étatique, qui intervient dans tous les rapports de vie, ne peut pas du tout être parlé dans les temps jadis. Quand on parle de princes pour les temps jadis, ainsi ces souverains ont au fond seulement une quelque influence sur ceux qui se sont rattachés à eux. Celui qui était assis sur sa glèbe, se regardait comme le seigneur indépendant sur sa glèbe et se souciait – quand j'ai la permission d'utiliser l'expression [] triviale – d'après sa mentalité comme d'un diable bleu de celui qui voulait co-régner, là, autour. Celui-ci faisait ce qu'il voulait.

On n'a pas la permission, quand on retourne dans le temps de Louis le pieu, de lire aujourd'hui l'histoire ainsi, comme si, ce qui lui sera compté comme empire, lui serait compté en rapport un tel que cela se serait soi-disant (en français dans le texte) tenu à son gouvernement, comme aujourd'hui un état se tient à son gouvernement. Ce n'est pas du tout le cas. Ces choses devront déjà être regardées comme concrètes. Et ainsi on peut dire que des cercles d'intérêt constants se sont mis en évidence, de différentes sortes, fortement différenciés. On doit prendre cela entièrement en considération, parce que la vie historique du Moyen Âge provient absolument de ces choses.

Maintenant je disais : le 15e siècle est remarquable pour la raison qu'au 15e siècle, de proche en proche à nouveau, nommément par la mise en valeur naturelle de mines et semblable, l'or est apparu en Europe, plus tard par les voyages de découvertes ; ainsi que depuis le 15e siècle se sont présentée des conditions, qui sont déjà fondamentalement différentes des précédentes qu'alors à nouveau l'or est apparu. Et ce 15e siècle, que nous pouvons aussi nommer l'époque de Christian Rose-croix, est à cause de cela celui par lequel à nouveau en Europe, on a fait voile dans l'économie de l'argent. Là est aussi sous ce rapport une puissante césure. Les derniers temps de la quatrième époque post-atlantéenne étaient en Europe les détachés (NDT ou sans, dépourvus) d'argent, celle de l'économie naturelle.

C'est cela qu'il faut saisir des yeux. Et maintenant se développe pendant ce temps par tous les trous ce que j'ai décrit, que ce qui agit alors à partir du 15e siècle, que les rapports, sont devenus progressivement ainsi que nous pouvons parler maintenant de nationalités compactes qui sont séparées d'après des États.
Parler d'une telle contradiction entre Allemands et Français, comme on peut le faire depuis le 15e siècle, est pour le temps jusqu'au quinzième siècle, encore entièrement impossible, est même dépourvu de sens. Ce qu'on peut nommer nation française, cela s'est tout de suite en premier très [] lentement formé. Certes, les Francs furent distingués des saxons ; mais le caractère franc n'était pas plus différent du saxon que je l'ai décrit la dernière fois. C'étaient des différences de tronc/tribu, pas des différences de peuple ou pas du tout nationales, pas de plus grandes différences qu'aujourd'hui entre Prussien et Bavarois, peut-être même une différence plus faible en/sous beaucoup de rapports.