Hebbel fut donc un génie d'une sorte quelque peu pataude, qui, malgré un vaste humour du monde, produisait difficilement. Je vous ai donc déjà expliqué qu'il ne se tenait pas très loin de la conception du monde en science de l'esprit. Il a par exemple comme plan dans son journal quotidien inscrit le traitement de la matière qui suit : la réincarnation de Platon est assise comme écolier dans une classe de lycée, où tout de suite le professeur entreprend Platon, et ne comprend rien du tout de ce qui devrait être contenu dans Platon, ainsi que le professeur le houspille durement. Hebbel voulait traiter l'idée dramatiquement. Il n'est pas arrivé à cela ; mais on voit qu'en lui-même la reproduction de la pensée de réincarnation planait devant lui dans la dramaturgie.
Maintenant, Hebbel a fait l'expérience de Grillparzer qui était son contemporain. Hebbel était, comme dit, un génie quelque peu pataud, au sang lourd et comme il s'est regardé les drames de Grillparzer « La toison d'or », « Malheur, il ment ! », « Le rêve d'une vie » et ainsi de suite, il a dit – et c'est justement très intéressant : Grillparzer apporte à la représentation des conflits tragiques, mais de tels, chez lesquels on peut toujours dire, si les êtres humains étaient seulement entièrement avisés et voyaient à travers les conditions, ainsi ces conflits pourraient finalement se régler. - Chez Grillparzer en fait d'après Hebbel le tragique se produit par ce que les êtres humains ne sont pas assez avisés pour voir au travers du tragique. Mais cela ne serait pas le tragique correct ; le tragique correct apparaît alors seulement entre êtres humains quand les protagonistes aimeraient être si avisés, si circonspects, que seulement ils le veulent, et que tout bon sens, toute circonspection ne les aident pas : le conflit doit sortir.
Ce que Hebbel comme dramaturge pend en considération pour lui, ce qu'il nomme en fait tragique, nous devons l'introduire comme une catégorie, comme un concept dans l'évolution de l'humanité, dans le véritablement humain, sinon on viendra toujours au jugement candide, que ceci ou cela se serait laissé évité. Les choses ne se laissent pas éviter, quand elles conduisent à de tels conflits, comme l'actuel l'est.

Et toutes les déclamations sur le concept de faute font un effet bien déplacé devant un jugement pressant.

C'est pourquoi je procède à ces considérations que nous avons labourées dans les derniers jours et semaines, pour laisser clairement ressortir que même vis-à-vis d'une telle manifestation comme la guerre de l'opium rien ne parle au sens d'une faute comme on parle de faute dans le rapport d'être humain à être humain, d'être humain particulier à être humain particulier. Car ces concepts : faute, liberté et ainsi de suite, comme ils sont applicables sur l'être humain particulier, ne sont pas utilisables pour des âmes qui vivent sur d'autres plans, et les âmes des peuples ne vivent justement pas sur le plan physique, mais œuvrent seulement par l'âme individuelle sur le plan physique ; elles ont justement leur siège dans d'autres sphères, sur d'autres plans.
Ces choses seront aujourd'hui déjà senties par des êtres humains particuliers. Mais on ne comprend pas ceux-là, quand on veut juger les événements avec les concepts qui aujourd'hui sont monnaie courante et ne tente pas de saisir des yeux les soubassements factuels. Se placer aujourd'hui comme un membre d'une quelque nationalité et juger sur d'autres nationalités ainsi qu'on pourrait juger sur un être humain particulier, cela ne montre rien d'autre qu'un être rester en arrière dans la capacité de jugement. Que toutefois jusque dans les plus terribles documents historiques, desquels dépendront d'infinies quantités de sang, l'ignorance, l'arriération parle parce que certains hommes d’État sont restés derrière ce qu'on peut déjà savoir aujourd'hui, cela est naturellement une nécessité historique. Mais de l'autre côté s'ajoute que pour ceux qui veulent l'entendre doit toujours de nouveau être accentué que le progrès et le salut de l'humanité consistent en rechercher le jugement à partir de la vie spirituelle pour avancer.