triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 09 - Nationalisme et âmes de peuple
Sujet : Nation comme sang italien et esprit allemand.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA157 302-305 (1960) 06/07/1915
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

On doit être clair à soi-même qu'il ne dépend vraiment pas dans le monde que ce qui doit se passer, on veuille le restreindre d'après sa propre commodité ; c'est entièrement impossible, qu'une certaine mesure de ce qui est mis en partage aux êtres humains soit rapetissé. Et si l'être humain devait développer certaines forces dans une époque déterminée et qu'il ne développe qu'une partie, ainsi les autres sortent quand même. Ce n'est pas vrai, qu'elles ne sortent pas ! Aussi peu que quand vous chauffez une machine, disparaît ce qui sera chauffé en plus, mais rayonne vers dehors, ce qui est là dans la vie de l'être humain peut justement aussi peu disparaître. Ainsi il n'est pas vrai que ce que l'être humain méprise, les forces mystiques, ne seraient pas disponibles. L'être humain peut le nier. Mais ce qui appartient au monde, cela reste disponible. Vous pouvez nier cela, vous pouvez être un grand matérialiste en votre conscience, mais vous ne pouvez pas l'être comme être humain entier. Cela se développera ainsi alors sans qu'il le sache, que ce qui sinon tendrait vers les dieux réguliers, tend vers Ahriman et Lucifer. Car tout ce que vous opprimez dans votre conscience, ne laissez pas venir au déploiement, vous l'offrez à Ahriman et Lucifer.

Voyez-vous, mes chers amis, il ne peut certes y avoir aucune culture contemporaine dans le présent qui jusque dans les fibres les plus intérieures de la vie de l'âme à propulser un matérialisme intensif que la culture italienne du présent, elle est donc comme culture nationale, une culture est apparue par ce que l'âme de peuple agit par l'âme de sensibilité de l'être humain. Quand la culture anglaise produit du matérialisme, ainsi c'est sa mission ; le matérialisme sera la surface, mais sera ainsi qu'il doit être. Là cela apparaît que la Terre a besoin de matérialisme. Cela est la mission du peuple britannique, de donner le matérialisme à l'évolution de la Terre. Là ne peut pas se nicher si profondément comme chez l'Italien qui accueille tout dans les plus profondes sensations, là se vit le matérialiste jusque dans les plus profonds fondements.

C'est pourquoi la culture italienne de l'époque a actuellement des accès de fureurs formels de matérialisme nationaliste avec l'âme entière, pendant que le matérialisme ne se laisse pas saisir avec l'âme entière. On peut le représenter vis-à-vis du monde, mais on ne peut pas s'enthousiasmer en dehors d'être un membre de l'âme de peuple italien. Mais aussi vrai c'est que notre époque est absolument matérialiste, autant c'est vrai que chez les peuples du sud tout de suite à partir de l'âme de sensation viennent les sentiments/sensations matérialistes. Pensez à ce que Fichte a exprimé : qui croit en la liberté de la spiritualité, appartient en fait à nous-autres ! - Chez lui est entièrement et complètement caractérisé par l'esprit ce qui devrait être nationalité dans son sens : un concept d'esprit, rien de cela n'est dans le concept national italien ; ce dont il s'agit, cela est un nationalisme entièrement naturaliste. Quand l'un parle de nation, il pense tout autre chose que quand l'autre parle de nation. Un matérialisme entièrement nationaliste vit dans le peuple italien. Évidemment tout cela se rapporte seulement sur le temps actuel. Maintenant pensez quand d'une manière si décisive l'âme aspire après un matérialisme naturaliste dans les intentions du pays, alors le sens mystique ne peut plus se perdre à cause de cela; il reste.

Il sera seulement jeté hors de la conscience et se pose alors sur quelque chose d'autre, il ne sera pas jeté hors de l'être le plus vrai le plus intérieur, seulement il vient au service de ces puissances que nous décrivons avec les noms techniques de l'ahrimanien et du luciférien : les forces ne seront pas alors dirigées dans la voie des divinités progressistes, mais dans la voie des puissances ahrimaniennes et lucifériennes. On peut supposer que quelque chose se produira parmi ces peuples parce que des forces de nature mystique seront jetées dehors dans la vie publique. Trouvons-nous quelque chose de tel au sud, comme un courant de volonté mystique rejeté correctement?

Ce fut en 1347, le dimanche de Pentecôte de mai, alors que Cola di Rienzi, à Rome, est monté vers le Capitole dans un char romain ancien à la pointe d'un grand cortège d'après le sentiment du temps jadis, avec quatre étendards, vers le lieu d'où on a toujours parlé quand on a parlé aux romain sur le règne des romains. Et Rienzi annonça de là ce qu'il avait à annoncer, comme il disait lui-même, comme mandataire de Jésus-Christ, et comme celui qui au nom du monde entier avait à parler aux romains. Cette fois-là ont été prononcées incroyablement beaucoup de phrases (NDT de belles paroles). Elles avaient dans le temps jadis – 1347 – une certaine signification, mais elles n'avaient aucune réalité. Le tout était quelque chose qui déflagrait comme dans le feu. Mais je ne pense pas encore cela. J'aimerai indiquer sur ce que ça s'est passé le dimanche de Pentecôte, 20 mai 1347. C'était cette fois-là comme si le représentant de tout ce courant se décrivait comme un mandataire du Christ. Et plus tard, alors qu'il formait toujours plus son enseignement, là il se nomma aussi l'inspiré du Saint-Esprit. Et de nouveau un dimanche de Pentecôte a suivit la déclaration de guerre à l'Autriche. A précédé que celui qui toutefois ne s'est pas nommé le mandataire du Christ, mais laissa si facilement résonner à travers cela, qu'il est parcouru par le Saint Esprit, a parlé immédiatement avant à la pointe d'un grand train à Rome. Quelqu'un qui très certainement n'avait pas une trace de cette mystique dans son âme, parlait jadis au nom de Rienzi. Mais c'était prononcé – là vous avez le rejeté de la mystique – nommément au jour correct, c'était de nouveau un dimanche de Pentecôte. C'est l'impulsion-Christ rejetée de la conscience. Et combien ce fut l'ahrimanien, qui donc finalement doit être attendu en ce temps, cela le peu de mots, qui ont été prononcés jadis le montrent.

Évidemment au vingtième siècle, l'orateur ne pouvait pas venir cette fois en char avec les étendards, mais il est venu en voiture. C'est évident ce qui devra être apporté en offrande à notre temps orienté comme matérialiste. Mais il devait donc finalement – peut être inconsciemment – un peu tenir compte de ce qu'est passé a une autre puissance, ce qui en fait est rejeté comme force humaine mystique et qui maintenant flue dehors dans le monde – retourné en son contraire. D'après son discours – l'homme, qui d'après le nom qu'il se donne s'appelle d'Annunzio, en réalité il s'appelle donc autrement – a donc pas seulement parlé ainsi que pouvait être cru – dans la langue italienne cela est facile à faire -, que revivent de nouveau toutes les grandes paroles enflammées de Rienzi, auxquelles il voulait si clairement rappeler dans chaque phrase, mais après qu'il ait tenu le discours, dans lequel toutefois la conscience centre européenne ne peut voir que des belles paroles, il a après avoir pris une épée dans la main, embrassé cette épée, pour signe que maintenant il voudrait donner force à l'épée, la force du discours. Cette épée, elle appartenait au rédacteur d'un journal, qu'on voit très souvent quand on arrive en Italie. C'était l'épée que le bourgmestre/maire de Rome transmit comme un saint leg au rédacteur d'un journal pour cette occasion. Cette épée appartenait au rédacteur de la Feuille à blagues (NDT « satirique » probablement!) « Asino ». A l'avenir le monde reconnaîtra une fois, quand il jugera à partir d'autres soubassements que de ceux desquels sera si souvent jugé aujourd'hui, que tant qui se passe dans notre présent, est justement à juger du point de vue que sera rejeté maint de ce qui est disponible en l'être humain comme force mystique, sera remis au processus du monde, mais ne se perd pas, mais devient le tribu des puissances ahrimaniennes et lucifériennes. Et rarement l'ironie de l'histoire du monde montre si clairement dans l'immédiate contemplation ce qui se passe ici, comme dans le cas justement indiqué.