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Collection: 09 - Nationalisme et âmes de peuple
Sujet : Mort comme dépôt de la nationalité.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA157 023-027 (1960) 31/10/1914
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Un fond social de sagesse (Weistum) à la permission avant tout de venir devant nos âmes en ces jours, parce ce que nous cherchons donc de l'amour comprenant, compréhension aimante de ce qui se passe autour de nous, un fond social de sagesse peut en particulier se présenter devant notre âme, une connaissance, qui donc au fond se tient au point central de tout ce à quoi nous aspirons à la mesure de la connaissance. Mais elle doit justement entrer devant nos âmes en ces jours avec tout le profond sérieux et la dignité morale qui est en elle. C'est la connaissance – elle nous est donc déjà devenue connaissances des plus simples, élémentaires de la vie spirituelle – du retour des vies terrestres, la vérité, que notre âme avance au cours des temps de corps à corps. Vis-à-vis de ce qui là comme l'éternel dans l'être humain cours de corps à corps dans la succession des incarnations terrestres de l'être humain, se tient, ce qui est pendant avec l'être-là corporel-physique de l'être humain, se tient ce qui, sur le plan physique, donne la marque, la formation, la configuration de l'être humain à cet être-là physique-corporel. Et a tout ce qui donne cette marque extérieure, qui simultanément conditionne le caractère de l'être humain, aussi loin qu'il vit dans un corps physique sur le plan physique, appartient en particulier cela – nous n'avons à aucun instant, en particulier en notre temps, la permission d'oublier cela -, ce qu'on a résumé sous l'expression de la nationalité.

Quand nous dirigeons le regard de l'âme sur ce que nous décrivons comme le soi supérieur de l'être humain, là l'expression nationalité perd sa signification. Car à tout ce que nous déposons, quand nous allons par la porte de la mort, appartient toute l'étendue de ce qui s'occupe avec l'expression de la nationalité. Et quand avec sérieux, nous voulons être cela, que nous voulons nous savoir comme être humain aspirant spirituellement ; ainsi c'est de mise pour nous, de penser à ce que l'être humain, en ce qu'il va à travers ses incarnations se succédant, n'appartient pas une mais différentes nationalités, et ce qui le rattache avec la nationalité, appartient justement à ce qui sera déposé, devra être déposé à l'instant où nous allons par la porte de la mort.

Des vérités qui vont dans le domaine de l'éternel n'ont pas besoin d'être comprises facilement. Elles peuvent déjà être de telles contre lesquelles aussi à différents moments le ressentir aimerait regimber ; qu'on peut particulièrement en des temps difficiles remporter difficilement et en ces temps difficiles aussi conserver en leur pleine force et clarté. Mais le vrai anthroposophe doit cela, et tout de suite il arrivera par là à la compréhension correcte de ce qui l'entoure dans le monde physique extérieur. Les pierres de construction à cette compréhension ont donc déjà été apportées dans notre aspiration anthroposophique. Dans le cycle de conférences sur les âmes de peuple vous trouvez dans une certaine mesure contenu tout ce qui peut donner compréhension sur le rapport de l'être humain, aussi loin que ces entités humaines sont dans l'éternité, avec leurs nationalités. Ces conférences ont toutefois été tenues au milieu de la paix, où les âmes sont plus appropriées et prêtes pour accueillir pleinement des vérités objectives, non maquillées. C'est peut-être difficile de garder ces vérités objectives de la même manière qu'elles ont jadis été acceptées. Mais tout de suite par cela nos âmes seront de la manière la meilleure préparée à la force dont elles ont besoin aujourd'hui, quand nous acceptons aujourd'hui ces vérités de manière objective.

Plaçons devant nos yeux de l'âme l'image des guerriers allant par la porte de la mort sur le champ de bataille. Comprenons que cela est un cas tout particulier, d'aller par la porte de la mort. Comprenons que l'entrée a lieu en un monde lequel nous cherchons par la science de l'esprit avec toutes les fibres ne notre vie de l'âme, afin qu'il nous apporte de la clarté aussi dans la vie physique. Réfléchissons que par la mort a lieu dans le monde spirituel, dans lequel pas immédiatement peuvent être emporté d'autres impulsion de vie – parce que sinon elles ne pourraient être fructueuses – que celles qui vivifient notre aspiration spirituelle et qui cependant finalement partent de là-dessus : enrouler un lien fraternel autour de tous les êtres humains de la ronde Terre. Dans une lumière plus élevée nous apparaît alors une expression de peuple, qui est simplement, quand nous l'éclairons avec sagesse anthroposophique, l'expression populaire : la mort fait tous semblables. Elle les fait tous égaux : Français et Anglais et Allemands et Russes. Cela est quand même vrai. Et si nous plaçons là contre ce qui nous entoure sur le plan physique, ainsi vous éprouverez volontiers la raison, pour parvenir par-dessus la maya sur ce champ et chercher l'essentiel dans les événements. Plaçons vis-à-vis de cela avec quelle sensations de haine et d'antipathie les peuples d'Europe sont remplis en cette heure. Plaçons vis-à-vis de cela tout ce que des domaines particuliers de la terre européenne les peuples particuliers éprouvent les uns vis-à-vis des autres et amènent à l'expression en cela qu'ils parlent et écrivent. Plaçons aussi une fois devant nos yeux de l'âme tout cela qui se vit là psychiquement d'antipathies dans notre temps.

Comment devrions nous regarder ces choses dans la réalité ? Où repose sur ce domaine ce qui transporte par-dessus la maya, par-dessus la grande erreur ? Nous n'apprenons pas à nous connaître sur la Terre, quand nous nous regardons ainsi que nous contemplons un abstrait dans le généralement humain, mais nous apprenons à nous connaître par ce que nous venions dans la situation de comprendre vraiment les particularités des êtres humains qui sont répandus de par la Terre, dans leur concrétude, en cela qu'ils sont dans leur particularité, comme on n'apprend pas à connaître un être humain quand on dit simplement : il est un être humain comme moi, et il doit avoir toutes les particularités comme moi aussi, mais qu'on renonce à soi et s’occupe de ses autres particularités.

Maintenant est montré dans le cycle de conférences sur les âmes des peuples, comme ce qui est disponible en nous comme membres de l'âme – âme de sensation, âme de raison ou d'entendement (Gemüt), âme de conscience, Je et soi-esprit – est réparti sur les nations européennes ; comment chaque nationalité prise fondamentalement représente une unilatéralité. Et plus loin est exprimé là qu'ainsi que les membres de l'âme particuliers ont à collaborer en nous-même, ainsi les nationalités particulières ont en vérité à collaborer à l'âme d'ensemble européenne. Quand nous regardons sur la péninsule italienne, sur l'espagnole, ainsi nous trouvons que là, le national se vit comme âme de sensation. En France cela se vit de l'âme de raison ou d'entendement (Gemüt). Quand nous allons sur les îles britanniques, ainsi nous voyons comment cela se vit comme âme de conscience. En Europe du centre le national se vit comme Je. Et quand nous regardons par-dessus vers l'Est, ainsi c'est la région, où cela se vit – bien que l'expression ne soit pas entièrement correcte comme nous verrons après – comme soi-esprit. Ce qui se vit ainsi, se tient dans le national. Mais ce qui dans l'être humain est l'éternel, cela va dehors par-dessus le national, cela cherche l'être humain, quand il s’approfondit spirituellement. Vis-à-vis de cela, le national est seulement un habit, une enveloppe, et l'être humain se lève d'autant plus haut, d'autant plus il peut se résoudre à cette raison. Mais aussi loin l'être humain vit dans la vie physique, il vit justement dans l'enveloppe nationale, en ce qui donne sa configuration à la corporéité extérieure, ce qui, pris à la base, donne aussi certaines particularités, propriétés de caractère à son âme.