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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 09 - Nationalisme et âmes de peuple
Sujet : Séparées, les frontières différenciées.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA024 021-026 (1982) 00/07/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Une objection qui sera souvent faite contre l'idée de la tri-articulation de l'organisme social, est, qu'un état, qui met à exécution cette tri-articulation, devrait gêner ses relations internationales à d'autres états. Quelle signification a cette objection, on le reconnaîtra seulement quand on saisit des yeux l'essence des relations internationales des états dans le présent.
Le plus visible pour une observation allant dans ce sens est que les faits économiques dans les temps récents on prit des formes qui ne se tiennent plus en harmonie avec les délimitations d'état. Les conditions historiques, desquelles se sont données ces délimitations d'état, on peut à faire avec les intérêts de la vie de l'économie qui conduisent les peuples vivant dans les domaines/territoires d'état. La conséquence en est que les directions d'état établissent les relations internationales, pour lesquels l'établissements serait plus conforme à la nature, s'ils se produisaient immédiatement par les personnes ou groupe de personnes faisant l'économie. Une entreprise industrielle qui a besoin d'une matière première d'un état étranger, devrait pour l'obtention de cette matière première n'avoir besoin de rien d'autre que de partager l'administration du même. Et tout ce qui appartient à ce partage devrait seulement se jouer à l'intérieur du cycle économique.

On peut voir que dans le temps le plus récent la vie de l'économie a pris des formes qui indiquent par elles-mêmes sur une telle conclusion. Et que dans cette vie de l'économie refermée en elle-même, cela se dirige progressivement vers devenir une unité de par toute la Terre, les intérêts d'état se manifestent comme élément perturbant. Qu'ont les conditions historiques, sous lesquelles l’Angleterre a reçu la domination sur l'Inde, à faire avec les conditions économiques à partir desquelles un fabricant allemand reçoit des marchandises des Indes ?

La catastrophe guerrière mondiale rend visible que la vie de l'humanité récente ne supporte pas la perturbation de l'économie mondiale aspirant à l'unité par les intérêts des domaines d'état. Les conflits, dans lesquels l’Allemagne est venue avec les pays de l'Ouest ont comme cause originelle ces perturbations. Et aussi dans les conflits avec les pays de l'Est, la même chose joue dedans. Des intérêts économiques promouvaient un chemin de fer du secteur austro-hongrois vers le sud-est. Les intérêts d'état d'Autriche et ceux des pays des Balkans se font valoir. Il survint la question si ces intérêts ne télescopent pas ce qui correspond aux exigences économiques. Le capital qui devrait se tenir au service de l'économie, sera par là amené en rapport avec les intérêts d'état.

Les états veulent que leurs capitalistes se mettent à leur service. Les capitalistes veulent que le pouvoir concentré dans l'état devienne serviable à leurs intérêts économiques. La vie de l'économie sera par là prisonnière dans le secteur de l'état, pendant que dans une récente phase de développement, elle aspire à une vie de l'économie unitaire par-dessus toutes les frontières d'état.
L'internationalité de la vie de l'économie indique sur ce que dans l'avenir les domaines particuliers de l'économie mondiale doivent entrer en relation, qui sont indépendantes des relations dans laquelle les peuples se tiendront par les intérêts de vie reposant au-dehors du domaine de l'économie. Les états devront céder l'instauration des relations économique aux personnes ou groupes de personnes participant à l'économie.

Si les relations de culture ne devraient par là ne pas venir en totale dépendance des intérêts économiques, ainsi ces relations doivent déployer leur vie internationale de leurs propres conditions préalables.

Il ne devrait sûrement pas ici être contesté que les relations économiques peuvent donner des bases aussi pour le rapport spirituel. Cela devra être reconnu, que ce rapport effectué de cette façon pourra devenir seulement fécond quand à côté de lui se forment des relations de peuple, qui proviennent seulement des besoins de la vie de l'esprit elle-même. Dans le peuple particulier, la vie de l'esprit des personnalités s'arrache de force des soubassements économiques. Cela suppose des organisations qui n'ont rien à faire avec les formes de la vie économique. Ces organisations doivent pouvoir venir en relation aux correspondantes chez d'autres peuples, qui proviennent seulement de leur propre vie. Il n'est pas à nier que dans les actuels instants de l'évolution de l'humanité, l'organisation internationale des domaines de vie spirituels répugne à la poussée égoïste des peuples après clôture de leur être de peuple. Les peuples aspirent après cela, se fabriquer une structure d'état, dont les frontières sont leur être de peuple. Et cette aspiration s'élargit à l'autre, de faire l'état-peuple fermé aussi un domaine économique fermé. La tendance décrite de l'économie mondiale travaillera à l'avenir contre cet égoïsme de peuple. Et de ce travail contre ne devraient pas apparaître des conflits sans fin, ainsi s'administreraient indépendamment des conditions économiques les intérêts culturels spirituels se vivant dans les êtres de peuple à partir de leur propre essence et à partir de ces administrations devront se former des relations internationales.

Cela ne sera pas possible autrement, que quand les domaines dans lesquels règne une vie de l'esprit commune, se donnent des frontières, qui sont relativement indépendantes des frontières de secteur, qui apparaissent des conditions préalables de la vie de l'économie.

C'est maintenant tout à fait évident que repose près de la question comment la vie de l'esprit devrait recouvrir son entretien de la vie de l'économie quand les frontières d'administration des deux domaines ne tombent pas ensemble. La réponse se donne quand on réfléchit qu'une vie de l'esprit s'administrant elle-même se tient en vis-à-vis de la vie de l'économie autonome comme une corporation économique. Mais cette dernière peut pour ses fondations économiques rentrer en relation avec l'administration économique de son secteur, indifférent, à quel secteur économique plus grand appartiennent ces administrations. Qui se représente le plus pratiquement possible seulement cela qu'il a vu jusqu'à présent, celui-là tiendra ce qui est exposé ici pour grise théorie. Et il croira que l'ordonnance des conditions correspondantes devraient échouer à la complexité des mêmes.
Maintenant, si les conditions seront compliquées ou pas : cela dépendra juste simplement de l'intelligence de ces personnalités qui auront à faire avec leur ordre. Mais personne devrait, parce qu'il recule d'effroi devant une telle complexité supposée, s'opposer à des mesures qui sont exigées des nécessités historiques du présent. (Qu'on compare avec cela les exposés de mon livre « Les points centraux de la question sociale », p. 141. [Sylvain Coiplet : se rapporte à une des premières éditions!])

La vie internationale de l'humanité aspire vers cela, façonner comme indépendantes les relations spirituelles des peuples et les économiques des secteurs particuliers de la Terre. De cette nécessité dans l'évolution de l'humanité sera tenu compte par la tri-articulation des organismes sociaux.

Dans l'organisme social tri-articulé la vie de droit sur base démocratique forme le lien entre la vie de l'économie, qui établit des relations internationales à partir de ses besoins, et la vie de l'esprit qui en façonne de ses forces.