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Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Sujet: Loi sociale principale par démocratisation du droit du travail.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA328 088-091 (1977) 12/02/1919
Traducteur: FG 02/20170715 Editeur: SITE

 

Dans la vie publique, la prétention au droit fonde que la condition préalable à la permission d'exister, que celui, qui a la permission d'orienter son activité à une chose ou un processus ou une série de processus, fait cela avec la plus grande vraisemblance plus au sens de l'ensemble de l'humanité qu'un quelque autre. À l'instant où on a le sentiment que quelqu'un en rapport à une chose ou à quelque chose d'autre amène plus à l'expression de l'utilité de l'ensemble de l'humanité, que quand un autre utilise cette chose ou rentre dans ce rapport, ainsi on peut reconnaître le droit sur la chose au concerné. [Cela sera donc aussi dans l'essentiel, ce qui dans le sentiment de l'humanité donnera le décisif, quand maintenant les grandes questions de droit de la vie internationale rentrent dans l'être-là, dans le véritable être-là. On reconnaîtra pleinement le droit sur un certain territoire à ceux-là chez qui existe la vue qu'au sens du bien de l'ensemble de l'humanité tout de suite ce peuple pourra administrer le territoire le plus fructueusement, le plus sûrement.]

Ainsi on vient à ce que dans le système d’État démocratique peuvent tisser et fluer les impulsions qui doivent orienter la vie d'humain à humain, qui, serait-ce dans l'assurance du travailleur, serait-ce en n'importe quelques autres assurances, qui sont là pour la protection contre les dommages de la vie de l'économie, dans tout cela doit vivre comme le fondement du droit duquel j'ai justement parlé.

Et une compréhension, mais maintenant pas une compréhension pour une quelque définition générale abstraite du droit, mais une compréhension pour l'efficacité du droit dans le cas particulier concret, c'est cela qui doit entrer dans le but d'une saine vie sociale de l'humanité.

Cette vie de droit, cette vie de l’État politique dans le sens étroit, le deuxième membre d'un organisme social sain, ce sera aussi cela qui seul sortira du monde le véritable point de croisement, aimerai-je dire, de la question sociale moderne, pas par quelque réalisation de vues théoriques et des principes et des programmes, mais par la vie immédiate, notamment le point que j'ai auparavant décrit comme l'exigence du prolétariat moderne : dévêtir la force de travail de l'humain du caractère de marchandise.

Pour cela est toutefois nécessaire qu'on comprenne aussi, j'aimerais dire, comprenne à partir des fondements ce dont il s'agit concernant la participation du travail humain dans la vie humaine générale, dans la structure qu'a la société humaine.
À nouveau cela demanderait des heures si je voulais fonder ici une loi sociale fondamentale du travail humain dans le détail  ; intuitif, je crois, et instinctif chaque humain, qui voit relativement à travers la vie, peut comprendre ce que je vais exprimer maintenant. J'ai essayé, déjà au début du siècle dans un essai sur la question sociale qui cette fois-là est paru dans ma revue « Luzifer-Gnosis » paraissant autrefois, de tout de suite rendre attentif sur cette loi sociale fondamentale.

Mais on prêchait autrefois et prêche sur beaucoup de choses dans ce domaine, aussi aujourd'hui, encore à de sourdes oreilles, malheureusement. Cette loi consiste en ce que personne, aussi loin qu'il fait partie du corps social, de l'organisme social, ne travaille en réalité pour lui-même. Il faut souligner, aussi loin que l'humain fait partie de l'organisme social, il ne travaille pas pour lui-même.

Chaque travail que l'humain fourni ne peut jamais retomber sur lui, aussi pas en son bénéfice réel, mais il peut seulement être fournit pour les autres humains. Et ce que les autres humains fournissent, cela doit être avantage pour nous-mêmes. Ce n'est pas purement un altruisme à promouvoir éthiquement, qui vit dans ces choses, mais c'est simplement une loi sociale. Nous ne pouvons pas du tout autre chose justement aussi peu nous pouvons conduire notre sang autrement, que d’œuvrer ainsi dans la circulation de l'activité humaine que notre activité vienne à l'avantage de tous les autres, et l'activité de tous les autres vienne à notre avantage, que jamais notre propre activité retombe sur nous même.
Aussi paradoxal que ça sonne, quand vous examinez quel véritable processus de circulation fait le travail humain dans l'organisme social, vous trouverez : il sort de l'humain, il vient à l'avantage de l'autre, et ce que les uns ont de la force de travail, c'est le résultat de la force de travail d'autres. Comme dit, aussi paradoxal que ça sonne, c'est vrai. On peut justement aussi peu vivre de son propre travail dans l'organisme social qu'on peut terminer de se manger soit même pour se nourrir.

Bien qu'au fond la loi est très facile à comprendre, nous pouvons lui objecter : quand maintenant je suis un tailleur et parmi les habits que je fabrique pour les autres, je me fais aussi une fois un costume moi-même, alors j'ai donc utilisé ma force de travail sur moi-même ! - Cela est seulement une illusion, comme absolument c'est toujours une illusion quand je crois que le résultat du travail personnel retombe sur moi. En ce que je me fais une robe, un pantalon ou du même, je ne travaille en réalité pas pour moi, mais je me mets dans la situation de continuer à travailler pour d'autres.

C'est cela que le travail humain a comme fonction purement par une loi sociale à l'intérieur de l'organisme social. Qui transgresse cette loi, celui-là travaille contre l'organisme social. C'est pourquoi on travaille contre l'organisme social quand on continue à réaliser ce qui s'est montré dans la récente vie historique, qu'on laisse vivre le travailleur prolétarien des bénéfices de sa force de travail.

Car ce n'est aucune vérité, c'est une non-vérité cachée, réalisée, par le moyens des rapports sociaux qui se presse comme destructrice dans la vie de l'économie. Mais c'est cela, qui dans la vie de l'économie pourra seulement être réglé quand cette vie de l'économie se développe autonome et à côté d'elle relativement autonome se développe le politique, l'étroite vie d’État, qui continuellement arrache à la vie économique la possibilité d'orienter le travail humain sur lui-même.

À l'intérieur du système de droit cela sera obtenu dans la compréhension sociale correcte que le travail humain reçoive cette fonction qu'il doit recevoir à la mesure du véritable déroulement de la vie dans l'organisme social. L'organisme économique pour lui-même a toujours la tendance à consommer la force de travail de l'humain. La vie de droit doit toujours assigner à la force de travail sa position altruiste conformément à la nature, et c'est toujours nécessaire à nouveau, par de nouvelles législations démocratiques concrètes, d'arracher toujours nouvellement à cette vie de l'économie ce que la vie de l'économie veut réaliser en non-vérité, et toujours nouvellement arracher vers dehors la force de travail humaine des griffes de la vie de l'économie sur les chemins du droit public.

Tout de suite ainsi que doivent collaborer le pur système digestif avec la vie respiratoire-circulatoire en ce que sera accueilli par le sang circulant ce qu'incorporera le système digestif, ainsi doit œuvrer l'un à côté de l'autre, agir l'un sur l'autre ce qui se passe dans la vie de l'économie et ce qui se passe dans la vie de droit, sinon l'un et l'autre ne prospèrent pas. Le pur État de droit quand il veut devenir gestionnaire, paralyse la vie de l'économie ; l'organisme économique, quand il veut se conquérir l’État, tue le système, la vie du droit public.