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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Sujet: La fabrique a besoin d'une vie de l'esprit commune.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA189 133-135 (1980) 07/03/1919
Traducteur: FG 01/20170716 Editeur: SITE

 

Comment par exemple la vie de l'esprit dépasse-t-elle dans la vie de l'économie avec son activité ? Dans la vie de l'économie, qu'est donc en fait disponible de l'esprit bien correctement économique ? Savez-vous, ce que c'est ? C'est tout de suite le capital. le capital est l'esprit de la vie de l'économie. Et une grande partie des dommages de notre temps actuel repose sur ce que l'administration du capital, la fructification du capital est retirée à la vie de l'esprit. Il s'agit tout de suite de ce que le rapport, disons du travaillant corporellement à cela avec aide de l'organisant du capital, pourra être justement traité ainsi dans l'organisme social sain comme un pur, rapport de confiance reposant sur une compréhension mutuelle, comme, par exemple, le choix de l'école libre. Dans l'organisme social sain ne peut pas du tout continuer à subsister cette fermeture entre l'entrepreneur et le travailleur. Aujourd'hui le travailleur se tient à la machine et ne sait pas, ce qui se passe à la machine. De cela il propulse naturellement [] une allotria (NDT : « de sorte étrangère, chose n'appartenant pas à l'objet » Dans la philosophie grecque, tout ce qui détourne l'attention des humains de ce qui est réel. Par extension probablement aujourd'hui, tout ce qui relève de l'action hors sphère du travail, c'est à dire de notre vie de l'esprit pour les autres. Il s'agit de ce qui est permis par le temps « libre » qu'il s'agit de loisir ou d'action militante ailleurs que là où on collabore au quotidien. C'est toute la question de la nature réelle de ce qu'on construit par le « bénévolat » et appelle aujourd'hui la « société civile », voire la « démocratie ») en dehors de la fabrique. Et l'entrepreneur à nouveau a sa vie propre - je vous l'ai décrit auparavant -, comment cela en est sorti, que les apprentis avec de profonds cernes sous les yeux marchaient alentour et avaient des tubéreuses (?) au lit, quand ils dormaient. L'entrepreneur conduit la vie de l'esprit détachée - détachée justement pour d'autres, pas pour lui. Mais une certaine vie de l'esprit doit avancer, qui ne sépare pas le travaillant corporellement et le travaillant spirituellement - alors le capitalisme est placé sur une base sociale, toutefois pas comme les esprits nébuleux du présent pensent, mais par ce que maintenant serait vraiment crée une possibilité, que chaque travailleur particulier dans un contexte d'esprit se tient avec tous ceux qui organisent son travail et à nouveau transfèrent le produit de son travail dans l'organisme social ou même dans le monde entier.
Cela doit être considéré comme une nécessité que justement ainsi que sera travaillé à la machine, justement ainsi régulièrement en des heures de réunion/d'entretiens entre l'entrepreneur et le travailleur seront discutés les rapporte d'affaire, ainsi que perpétuellement le travailleur ait très exactement la vue d'ensemble sur ce qui se passe - c'est cela qui pour l'avenir devra être ambitionné - et l'entrepreneur à nouveau est à tout moment dans la nécessité de se découvrir devant le travailleur et discuter avec lui de tous les détails, ainsi qu'une vie de l'esprit commune entoure la fabrique, l'entreprise. Il s'agit de cela. Car c'est en premier possible, qu'en ressorte ce rapport sur la base duquel le travailleur se dit : oui, il est aussi nécessaire que moi, car que devrait être mon travail dans l'organisme sociétal, quand il n'est pas là ? Il place mon travail à la place correcte. - Mais l'entrepreneur sera aussi dans la nécessité, de placer vraiment ce travail à la place correcte et lui laisser arriver le sien, car tout sera transparent.

Là vous voyez, mes chers amis, comme dans l’œuvre du capitalisme doit jouer la vie spirituelle. Et tout l'autre est aujourd'hui un pur bavardage, une pure spiritualité nébuleuse/d'essaim. Un sain rapport entre le travail et le capital ne pourra pas être amené de manière socialo-bureaucratique [], mais simplement par ce que par une vie de l'esprit commune, celui qui a les facultés individuelles à cela, sur ce domaine, donc capitalistiquement, peut aussi vraiment produire, peut fructifier ses facultés individuelles pour l'organisme social sain et lui viendra en vis-à-vis de la libre compréhension de celui qui travaillera corporellement. De la compréhension pourra apparaître pour l'initiative des facultés individuelles, qui dans la libre vie de l'esprit sont du début socialisées, qui seulement aujourd'hui agissent anti-socialement, parce que nous sommes dans des conditions non-naturelles. Sur la libre initiative des facultés individuelles et sur la libre compréhension; qui doit venir au-devant des prestations des facultés individuelles, doit reposer la socialisation ; il n'y en a pas d'autre.