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Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Sujet : Science de l'eprit et question sociale (Hambourg)
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA054 080-104 (1983) 02/03/1908 Berlin
Traducteur: FG v. 02 / 14/07/2017 Editeur: SITE

 

À qui entend aujourd'hui le mot « question sociale » se manifestent les plus différentes sensations, d'après sa situation de vie et l’expérience et d'après le sérieux avec lequel il est en mesure de prendre la vie. Et ce doit être ainsi vis-à-vis d'une question qui devrait davantage occuper l'époque actuelle qu'elle ne l'occupe. D'ailleurs, cela semble exprimé comme paradoxal. Ceux qui seront immédiatement remués par ce qu'inclus l'expression question sociale s'occupent certes assez avec celle-ci, mais ceux qui aujourd'hui encore sont préservés de venir en contact immédiat avec ce qui, comme cause, repose à la base de la question sociale ne sont fondamentalement pas encore assez convaincus que cette question signifie dans notre temps quelque chose avec quoi c'est un devoir absolu de s'occuper pour chacun des humains pensants. Et ceux qui vivent dedans le jour et ferment volontiers aussi les yeux devant les exigences du jour pourraient vivre, où bien eux-mêmes ou leurs descendants, tout de suite par leur ignorance, pourraient faire de pénibles expériences. On entend aujourd'hui toujours encore quand sera parlé de la question sociale dans le sens où notre temps doit trouver une issue à la situation dans laquelle beaucoup d'humains sont tombés aujourd'hui par la formation de notre vie sociale commune, on entend souvent les mots : il y a toujours eu des riches et des pauvres, il y a toujours eu une question sociale aussi longtemps que l'humanité vit et ambitionne.
Il ne serait pas à s'étonner de cela quand aussi en notre temps ceux qui ne sont pas bénis avec des biens de la chance portent cela à l'expression d'une manière plus ou moins nette et veulent se conquérir dans la lutte ce qui ne leur arrive pas par le destin. Il y aurait toujours eu des riches et des pauvres, de tels qui sont opprimés et de tels qui sont plus ou moins bénis avec des biens de la chance. - Avec ces paroles on veut volontiers balayer au loin le particulier et le singulier de la question sociale, rendre non clair. On rend attentif au soulèvement des esclaves de l'antiquité, sur les révoltes au Moyen-Âge et sur d'autres événements où les opprimés cherchèrent à acquérir leur droit et se consolent avec de tels phénomènes.

Tout un chacun devrait aujourd'hui en fait savoir que ce qu'on appelle présentement question sociale est vraiment quelque chose de nouveau dans la vie humaine, qu'elle est quelque chose de tout à fait autre que des mouvements semblables en d'autres temps de la vie de l'histoire. Car ceux qui aujourd'hui cherchent une solution à la question sociale sont avant toutes choses, à l'intérieur de notre ordre de société, des humains qu'il a, avec ce caractère comme ils se tiennent aujourd'hui devant nous, pour la première fois depuis peu de temps. L'oppression est un résultat tout au plus des dernières cent-vingt à cent-trente années ; cela est créé par le progrès actuel de la culture humaine qui est infiniment plein de signification. Nous voyons monter ce progrès avec la fin du 18e siècle alors que ces machines et ainsi de suite prirent leur source dans les têtes de nos inventeurs. Depuis ces temps depuis lesquels la vie coule ensemble toujours plus dans les centres urbains et villes apparaît le travailleur salarié, le prolétaire dans le sens actuel du mot. Ce qu'on appelle aujourd'hui la question sociale n'est pas à séparer de cette classe d'humains en fait crée d'abord par les puissants progrès de la culture humaine. L'esclave de l'antiquité combattait alors en fait seulement quand il se sentait particulièrement opprimé et il n'avait pas la conscience que par une quelque autre ordonnance sociale de sa vie, pourrait être créé un remède à son oppression. C'était semblable aussi au Moyen Âge. Mais le prolétaire moderne vient toujours plus avec l'exigence que non cet individu-ci ou cet individu-là serait en fait à combattre, mais que seulement une réforme fondamentale, peut être aussi absolument le bouleversement, des rapports (NDT ou conditions) pourrait changer sa situation. Et cette conviction a trouvé à l'intérieur de l'humanité laborieuse une énorme propagation, une bien plus large propagation que croient ceux qui se bouchent les yeux. C'est parfois entièrement admirable pour celui qui voit clair dans les choses qu'il y a toujours donc encore des humains qui n'ont pas le sérieux d'arriver à ces choses.

Maintenant cela pourrait bien apparaître étrange quand vis-à-vis d'une si pratique exigence du jour, vis-à-vis d'une telle question de vie quelqu'un vient pour l'éclairer du point de vue de la science de l'esprit. La plupart des humains ont donc d'elle la représentation qu'elle est quelque chose de pas pratique, la moins pratique chose du monde, qu'elle aurait jailli des têtes de quelque rêveur et s'occupe de toutes sortes de choses qui n'ont rien à faire avec le réel.
Les gens entendent volontiers qu'il y a un courant mondial qui se nomme celui de la science de l'esprit qui apprend de ce qui est disponible dans le monde comme supra-sensoriel et des différents êtres qui sont autour de nous, ce qui repose comme sa base supra-sensorielle à l'être humain lui-même. On entend volontiers aussi que cette recherche de l'esprit parle de beaucoup de faits, ainsi que par exemple, des vies terrestres répétées et des grandes lois sur ce qui provoque spirituellement nos actions et destins. On entend de cela qu'elle conduit vers en haut dans toute sorte de mondes supérieurs et ainsi de suite. On peut maintenant facilement croire : que peut apercevoir de pratique et savoir valable sur une question de vie comme la sociale quelqu'un qui s’occupe avec de telles choses !

Mais avec la pratique de vie, c'est un cas particulier. Nous voulons aujourd'hui une fois parler sur ce thème, tout de suite pour montrer comme science de l'esprit a alors seulement une véritable signification quand elle est capable d'intervenir dans les questions de vie pratique. Nous nous demandons pour cela : sur quoi avons-nous à orienter notre attention quand la parole est à la question sociale ? - n'est-ce pas que la question sociale est disponible, de cela l'apparence peut nous en persuader, et cette apparence persuade celui qui s'occupe avec la vie, sur le plus pressant. Nous pouvons indiquer qu'avec la floraison de notre industrie – tout de suite en Angleterre – des rapports sociaux de la plus terrible sorte sont apparus. Ce fût pour ceux qui voulaient faire l'industrie fructueuse pour ce qu'ils nommaient leur monde, uniquement et seulement la question : comment la force de travail est elle le moins cher à établir ? - Et là nous voyons alors ces actes de violence qui souvent ont été décrits, comment l'industrie à côté dune forte lumière fabrique aussi une forte ombre et comment les bénédictions de nos machines, nos chemins de fers et nos bateaux à vapeur se développent par le 19e siècle. Mais nous voyons aussi comme en conséquence de cela l'humain doit travailler, de temps à autre à travers un temps de travail qui incontestablement dépasse tout ce qui est humainement possible. Nous savons qu'au cours du 19e siècle pas purement des adultes ont été tenus dans l'industrie en Angleterre à douze, seize, dix-huit et vingt heures de travail, oui de temps à autre encore plus longtemps. Les humains qui n’ont pas immédiatement été touchés ne savent seulement rien de ces choses. Nous savons aussi que des enfants dans l'âge le plus tendre ont été occupés dans des fabriques d’une incroyable manière. Nous savons comme les humains sont devenus aveugles devant l'impossible d'une telle chose.

Nous avons seulement besoin d'indiquer sur un fait, sur le fait qu'une fois dans un parlement la parole fut s'il n’était pas inouï que des enfants soient occupés dans l'industrie de dix-huit jusqu'à dix-neuf heures, comme c'était le cas, et un médecin réfuta avec cela que sous la circonstance rien d'autre n'était justement possible ! Et comme on demandait au monsieur si donc il ne tenait pas un temps de travail de vingt-quatre heures comme quelque chose d'impossible, là le monsieur dit : je me suis convaincu par de profondes raisons que les lieux communs qui en de telles choses seront racontés n'auraient pas le droit d'être toujours pris sérieusement et je ne suis pas en situation d'indiquer un quelque temps de travail au dessous de vingt-quatre heures qui de quelque façon pourraient être décrit comme insupportable à la santé. - Une telle chose caractérise bien plus que le fait lui-même la situation dans laquelle l'humanité a été amenée par ce qui en même temps pour elle est une telle bénédiction. Et qui n'aurait alors pas lui-même fait l'expérience dans la vie, quand il s'entend à ouvrir les yeux, comment de temps à autre en fait des humains dans le plus tendre âge, quand ils sont envoyés à l'école, ne peuvent pas apprendre, comment tout des efforts et idéaux de les faire des humains, ne fructifie pas, parce qu’en conséquence de la détresse sociale, ils ne sont pas armés avec ces forces qui dans une certaine mesure œuvrent suffisamment à une existence humaine digne.

Il n'est pas possible de décrire la détresse sociale dans laquelle très souvent l'humanité a été amenée ; cela rendrait nécessaire de dérouler un trop grand nombre d'images. Mais nous n’avons besoin que d'utiliser ce qui est dit pour autre chose, seulement laisser monter en nous ce que vous avez vu comme contenu de sentiment et nous ne pourrons plus nier qu'une chose est sûre : les grands progrès de l'esprit humain, ces progrès puissants qui ont construits les machines et ainsi de suite ; qui ont enlacés toute notre terre avec un réseau de voies de communication sans pareil, ce développement de l'esprit humain n'a pas, pas du tout tenu le pas avec une autre réflexion, avec la réflexion sur ce qui est la meilleure façon possible de la vie en commun humaine. Personne ne croirait aujourd'hui qu'une machine se construirait d'elle-même, qu'aucune force d'entendement, aucune force d’esprit ne doit être employée pour appeler la machine à la vie et créer un système de communication. Mais combien sont aujourd'hui, aussi quand ils ne l'admettent pas, qui dans leurs sensations les plus intérieures, dela façon de voir que la vie commune humaine devrait se faire entièrement d'elle-même, que pas de force d'esprit appartient à intervenir justement ainsi dans cette démultiplication (NDT à l’image de la fonction d’une boite de vitesse. Ici c'est cette image qui vaut pour toute organisation) tout comme on intervient dans la boite de vitesse d'une fabrique.

D'ailleurs, on n'a pas besoin d'aller aussi loin comme un naturaliste du 19e siècle qui a dit là  : oh l'humanité a fait des progrès de manière la plus monstrueuse en savoir et compréhension du monde, mais en rapport à morale l'humanité n'est pas venue un pas plus loin ! - On n'a pas besoin d'aller aussi loin, mais ce qui a justement été dit que les moins nombreux humains qui ne seront immédiatement pas touchés devant la détresse sociale ressentent aujourd'hui la nécessité de s'occuper de la question sociale est un fait à ne pas nier.

Mais quand nous regardons vers ceux qui, soit s'occupent avec la question sociale ou qui devraient s'occuper avec elle, à quoi cela ressemble alors ? Là, il y a par exemple un livre paru il n'y a pas si longtemps du conseiller de gouvernement Kolb : « Comme travailleur en Amérique ». L'homme, avec un énorme altruisme, avec une vraie ardeur s'est dégagé de sa fonction de bureaucrate et est allé en Amérique. Pour apprendre à connaître la vie sociale, il a travaillé dur dans une fabrique de vélos. Je dois prévenir – avec cela le danger ne pourrait pas être abandonné qu'on me glisse dans les souliers que je serais incorrect dans ce jugement - que cet acte de l'homme en est un extraordinairement méritoire qu'il ne peut être estimé suffisamment hautement. Mais regardons maintenant une seule expression de ce livre. Là, dans ce livre, est écrit un paragraphe assez caractéristique, qui s'appelle : « Combien souvent avais-je autrefois quand je voyais un homme mendier, demandé avec de une indignation morale : pourquoi la crapule ne travaille pas ? - Maintenant je le savais. » Ainsi dit le conseiller de gouvernement concerné. « Dans la théorie » il ajoute « cela se regarde justement autrement que dans la pratique, et même avec les catégories les plus fâcheuses de l'économie nationale cela se manie encore bien supportable à la table de travail ».

Maintenant on aimerait dire, tout un monde de sentiments humains et actions humaines parle d'un tel paragraphe. Nous avons un homme devant nous qui s'est amené à une telle position qu'on décrit extérieurement comme conseiller de gouvernement. Celui-ci livre qu'il a si peu connu la vie qu’il décrivait chacun qui ne travaille pas comme crapule qu'il a d'abord dû se dégager de sa fonction et aller bien loin en Amérique, pour apprendre à connaître la vie pour laquelle il devait prodiguer des conseils, sur laquelle ses actes s'étendaient. On peut donc étudier, s'amener à une place remarquable et avoir besoin d'une telle chose ! On n'a pas d'yeux pour voir à droite et à gauche, on ne sait rien de la vie. Cela est possible !

Quand nous nous apercevons de telles choses alors nous avons le droit de soulever la question, s'il ne pourrait être que cela soit si grave sur certaines choses parce que maints auxquels il revient de devenir familier de la vie, le dédaigne. Il sera beaucoup parlé aujourd'hui de toutes sortes d'améliorations, propositions et choses qui devraient être organisées. Ne devrait pas être un peu de différence entre des choses qui sont organisées par des humains qui comprennent quelque chose de la vie, et des humains qui d’une manière si grandiose admettent qu'ils ne comprennent rien ? À quoi sert tout le parler quand on ne reconnaît pas qu'il s'agit de qui parle là-dessus et si celui qui parle là-dessus sait quelque chose. Combien pourrait alors de ce qui bruit par la vie, être peut être un bavardage entièrement vide et combien pourrait de ce qui est un bavardage vide, ne pas du tout être transposé dans la réalité et trouver vie ? - La question est volontiers justifiée. Mais de ceux-là qui aujourd'hui réfléchissent sur la question sociale, il y a beaucoup, beaucoup trop quand nous regardons plus sérieusement la question de ce qui est nécessaire pour comprendre vraiment quelque chose d'utilisable de cette question. Il y a aujourd'hui toute une série de gens qui disent : à l'instant où ces conditions deviendront meilleures, là sera aussi meilleure la vie et la situation des humains. -Nous savons qu'avant toutes choses la théorie sociale englobante peut être la plus répandue dans le présent, le socialisme lui-même, se place aussi sur ce point de vue. Nous savons qu'il accentue toujours : ah, ne venez pas à nous, avec toutes sortes de propositions, comment les humains devraient être meilleurs, comment les humains devraient se comporter ! Ne venez pas avec toutes sortes d'exigences morales ! Ce dont il s'agit est simplement – ils accentuent cela – d'améliorer les conditions.

Symptomatiquement un tel améliorateur du monde peut vous faire front à différents endroits d'Allemagne qui apparaît avec ses théories sociales, qui toujours raconte : oui, là les gens prétendent que les humains devraient d'abord devenir meilleurs quand les contextes devraient devenir meilleurs. Mais dit-il, tout dépend de ce que l'humanité soit transposée dans les contextes corrects. - Et il raconte aussi comment ici et là on a une fois limité les auberges et comment alors en un tel endroit étaient alors en fait moins d'ivrognes et que par là ça a été mieux pour un certain nombre de gens. Il prêche alors aux ouvriers que l'amour des humains, la fraternité mutuelle serait des phrases vides. Tout dépendrait d'amener de telles conditions de vie et de travail que tout un chacun ait sa confortable existence, alors le contexte moral viendrait de lui même sur la terre.

Maintenant vous savez donc que le socialisme est à quelques détails près dans la formation d'une telle façon de voir. Ce n'est rien d'autre qu'une conséquence du matérialisme dans notre temps, du matérialisme, qui, non comme la science de l'esprit est en mesure de voir et connaître dans l'intérieur de l'humain, que tout ce qui en contextes aussi loin que cela entre en considération pour l'ordre social, est créé par des humains, est la conséquence de pensées humaines et sentiments humains, mais il croit que l'humain serait un produit des conditions extérieures. Cette croyance est paralysante en un haut degré pour la prospère observation de la vie sociale. Elle est paralysante et nous ne voulons pas amener une quelconque preuve théorique aujourd'hui pour cela, mais nous voulons faire comprendre un justificatif historique.

Si quelqu'un était approprié à être un réformateur social, c'était Robert Owen au tournant des 18e et 19e siècles. Il avait deux sortes de vertus, qui le rendaient capable d'intervenir dans la vie sociale à partir de son point de vue : un regard ouvert pour le progrès industriel et pour les dommages que ce progrès apporte pour le bien-être humain et le bonheur humain. Il avait un regard ouvert et un cœur ouvert pour la misère humaine et de l'autre côté il avait la bonne volonté et l'initiative pour procurer une existence digne à au moins un nombre d'humains. Il vivait tout d'abord dans un temps matérialiste et était pour cela d'abord dépendant, comme tant, de la théorie qu'on n'avait besoin que de provoquer des contextes correspondants pour développer à l'intérieur une humanité fondamentalement morale. Et ainsi, il fonda une petite colonie en Amérique qui en chaque relation avait la permission d'être nommée modèle, si les conditions préalables avaient été correctes. Il avait garanti aux gens un être-là digne par des institutions extérieures. Il avait parmi des gens travailleurs et assidus, des déchus qui devaient être incités par l'exemple des autres à devenir des humains convenables. Par cela se façonna une économie modèle qui à nouveau inspira à son instigateur la pensée d'essayer la même chose en plus grandes dimensions. Il vint alors la deuxième colonie, qui était formée tout aussi pratique et philanthropique. Mais lui, qui n’avait pas seulement établi la théorie que le changement du contexte devait provoquer l'amélioration de sort humain, il dût vivre la déception que nous caractérisons par ses propres paroles. Parce que les humains n'étaient pas mûrs pour les conditions, il écrivit : à quoi sert toute amélioration des conditions quand le savoir général ne sera pas élevé avant les mœurs générales ? D'abord, il s'agit de donner des explications dans son intériorité avant tout sur ses forces de l'âme ; alors, il est d'abord à penser à ce que la question sociale aille dans une certaine mesure dignement vers sa solution.

Ainsi juge un praticien, pas un théoricien et c'est dans un certain rapport caractéristique pour cela combien peu l'humanité apprend des faits que malgré cette déception toujours à nouveau les mêmes théories seront prétendues. Mais qui est à même de voir un tout petit peu plus profondément dans les âmes des humains de notre temps celui-là saura qu'un tel phénomène unique est absolument en rapport avec l'évolution de l'âme humaine dans le présent. Que cela l'un ou l'autre le concède, c'est la conviction de base qu'aujourd'hui tout peut être fait quand on change les conditions extérieures, et qu'à des dommages qui menacent l'humanité, on crée vite un remède par une loi. Ce sont les convictions de base en notre temps. Et quand par exemple nous voyons toujours de nouveau que des lois sont motivées avec ce qu'on dit : l'humanité non expérimentée n'a pas le droit d'être livrée à telles ou telles gens -, alors on ne remarque pas du tout qu'on aurait une tout autre tache que de faire des lois, qu'on devrait enseigner l'humanité inexpérimentée, ainsi qu'elle puisse être se déterminant elle-même pour ses taches.

On n'oriente pas facilement le regard des situations sur les humains. Mais cela est la tache de la science de l'esprit. Elle se détourne entièrement des situations et se tourne entièrement et seulement sur les humains. Demandons-nous en rapport à toutes les choses qui comme rapports et conditions sont autour de nous : d'où viennent ces rapports et conditions ? - Aussi loin qu'ils ne sont pas dépendants de la nature, ce sont des résultats du sentiment et de la pensée humaine. Ce que sont aujourd'hui des conditions, furent des pensées et des impulsions volontaires d'humains qui ont vécu avant. Et les conditions sont ainsi parce des humains les ont faites ainsi. Voulons nous faire de meilleures conditions, alors nous devons avant toutes choses apprendre plus, devons développer de meilleures pensées, et sentiments et impulsions volontaires. Mais quand nous cherchons maintenant dans la périphérie des théoriciens sociaux ; même les plus radicaux, s'il n'en tient qu'à moi, de la démocratie sociale, alors ces théories ne dépassent généralement pas du tout de quelque façon ce que les humains ont toujours déjà pensé. Ce sont les mêmes pensées et impulsions qui ont jailli desquelles nos conditions ont jailli et ont amené notre situation. Nous devons être en mesure d'avoir des humains qui connaissent la vie et savent ce dont il s'agit aux forces qui se tiennent derrière la vie. Qu'est-ce qui a manqué à Robert Owen ? Il devait l'admettre lui-même : la connaissance de l'humain ! - On n'apprend jamais à connaître l'humain quand on établit une conception du monde qui se fonde seulement sur l'extérieur. Aussitôt que le regard troublé matérialiste s'oriente seulement sur l'humain extérieur, aussitôt que l'humain ne sait pas ce qui se cache derrière cette corporéité physique et qu'il n'atteint pas par cela la capacité de regarder pour ainsi dire derrière les coulisses, il n'est pas du tout en mesure, vraiment pas en mesure, de comprendre une quelque chose sur les forces qui conduisent et guident la vie. Mais cela est tout de suite la tache de la connaissance de l'esprit. Aimerait être admis qu'elle ne remplit pas partout sa tache dans une mesure correcte, doit être admis qu'à l'intérieur du cercle la cherchant est souvent encore joué avec les plus hautes questions de l'être-là (NDT ou de l’existence). Il ne s'agit pas de cela, mais de ce que la science de l'esprit peut nous être. Et elle ne peut pas être seulement quelque chose qui nous enseigne, qui nous donne des dogmes, mais elle peut être une puissante éducation de nos forces les plus intérieures de l'âme. C'est le mieux qu'on peut gagner de la connaissance de l'esprit quand nous regardons cette conception du monde de science de l'esprit du point de vue de ce que l'humain peut la faire. Alors, l'image se représente ainsi.

Nous avons pu parler ici de façon de voir que la recherche spirituelle a sur les plus divers domaines de la vie. Nous avons pu parler de ses enseignements sur ceci ou cela. Mais de cela ne devrait pas être parlé. Celui qui se rend familier avec la science de l'esprit remarquera cependant une chose : en rapport à un point important elle se différencie de tout ce qui sinon est aujourd'hui une théorie. Et cela est important. Aujourd'hui l'humain aura en effet bien vite fini dans la plupart des cas quand il doit se former une vision du monde et il lui est préférable quand il peut avoir le plus vite possible une image arrondie du monde. Pour un connaisseur des conditions, il est clair que maint est seulement un matérialiste parce qu'il ne va pas du tout bien loin avec ses pensées, parce qu'il pense court. Et le matérialisme rend la chose facile à ses adeptes, très facile. On peut embrasser et reconnaître comment l'humain s'est développé de la construction du monde facilement des purs faits matériels, particulièrement quand sera encore illustré avec des diapositives. On a seulement besoin de regarder fixement là et on peut suivre tout le cours de l'évolution du monde des représentations habituelles gagnées à la vie habituelle. C'est facile, de suivre tout ce que les matérialistes disent sur l'énigme du monde, parce que les pensées ne s'empêtrent pas, parce que des exigences particulières ne sont pas posées.

Pour la science de l'esprit, la chose n'est pas si facile. Elle ne le fait pas facile aux humains, car elle part des véritables et vraies conditions préalables que le monde est profond dans ses secrets et qu'on doit s'efforcer de prospecter profondément dans le fond des choses quand on veut comprendre le monde. Et est ainsi ce que la recherche de l'esprit a à dire sur le devenir et l’être humain, sur le devenir et l’être du monde, quelque chose, qui amène les pensées dans les entrelacements les plus variés, ce qui parfois force d’approfondir en petites choses, conduit parfois aux plus grandes perspectives de l'humain. Mais cela a un certain effet et sur cet effet on a le droit de parler une fois ouvertement. Cela exerce la pensée et cela prépare là où cette vie humaine compliquée se présente en cas particulier, de comprendre là aussi cette vie. Plus d'un dira : les mondes que la science de l'esprit nous décrit m'ont rempli entièrement de vertiges. - Oui, est-ce alors un mauvais signe pour la science de l'esprit ? Ce serait mieux si cette manière de voir de l'humain ne donnait pas le vertige, mais le revigorait et le fortifiait, alors il serait prêt à saisir la vie avec de fortes forces d'âme. Mais ainsi sont les représentations pratiques sur le monde et la vie.
Quand un humain pense sur les énigmes du monde en pensées courtes, alors il pense aussi sur l'ordre social en pensées courtes. Et ainsi nous voyons que ce qui aujourd'hui sera pensé par des gens célèbres sur question sociale, est une bien exacte image de ce qui nous sera offert comme image du monde matérialiste, sans ressource à pénétrer dans les profondeurs de la vie. C'est pourquoi tout un chacun à la sensation indéterminée que ce qui lui fait difficulté est une quelconque chose fantastique, de rêve et que la connaissance de l'esprit devrait être quelque chose de fantastique, de rêve, au moins bien idéaliste, en tout cas inappropriée pour vraiment de vrais buts de vie pratique. D'ailleurs, Fichte a dit, il y a plus de cent ans devant ses étudiants de Jena : ces gens pratiques auxquels des idées englobantes apparaissent toujours non pratiques, parce que des idées et idéaux ne sont pas toujours applicables dans la vie, prouvent seulement que dans le plan de la création n'a pas été compté avec elles. Puisse une bonne providence vous donner le soleil, l'aliment et les pensées avisées. - Fichte a aussi parlé sur l'impuissance de maintes gens de se représenter la spiritualité du Je : « la plupart des humains seraient plus facilement amenés à se tenir pour un morceau de lave sur la Lune que pour un Je ». Mais c'est une nécessité de la vie de se représenter le "Je".

Quand nous regardons la vie et la question sociale de ce point de vue, alors nous devons dire, regardons la science de l'esprit comme la grande école de la vie qui rend impossible qu'on aille par la vie, obtienne une certaine position, même conseil, conseiller, dans la vie et après qu'on doit partir loin, loin, pour une fois, en vacances, apprendre à connaître la vie, pour ne plus être convaincu que chacun qui ne travaille pas est une crapule. Une telle chose devient impossible par la science de l'esprit.

De cela nous ne parlons pas purement d'un point de vue spirituel, d'une quelque façon de voir en rapport de la science de l'esprit au socialisme, mais nous parlons de quelque chose d'autre. Nous regardons la science de l'esprit comme une chose réelle, pas seulement comme une somme de dogmes, mais comme quelque chose qui donne la connaissance, la sagesse, et d'ailleurs telle qu'à chaque instant elle s'écoule dans la vie immédiate et nous ouvre les yeux ainsi que nous ayons grandis à cette vie. Ainsi, la connaissance de l'esprit, est la base universelle pour tout jugement que nous jugions sur le domaine de la vie sociale ou celui de la pédagogie. Notre jugement devient plus sain, parce qu'il surgit de la vraie nature humaine quand nous partons de points de vue de science de l'esprit. Nous disons, d'abord on serait parcouru par ce que la recherche spirituelle est en mesure de donner, alors on parvient soi-même à un jugement correct. Quelqu'un pourrait demander : comment pense un adepte de la science de l'esprit, dans quelle mesure tel ou tel parlementaire devrait juger sur une question quand d'après son avis il a mal jugé ? Cela n'est par correctement demandé du point de vue spirituel, mais il doit être dit : il ne s'agit pas du tout de dire comment tel ou tel devrait penser, mais on est convaincu que, quand il est parcouru par les vérités de base, il aura un clair jugement sur chaque poste. Nous ne lui prescrivons pas son jugement, mais il trouvera le jugement correct. En ce rapport la science de l'esprit est le plus libéral principe de vie qu'il peut y avoir. Elle ne dogmatise pas, mais elle place l'humain devant la possibilité partout, toujours, d'avoir un jugement propre, sain, libre.

Les rapports – dont nous sommes partis – seront très souvent considérés comme ce qui pourrait faire l'humain autre et on réfléchit abstraitement comment les conditions pourraient être changées. La science de l'esprit a à faire uniquement et seulement avec les âmes humaines réelles, avec des rapports d'humain à humain. Maintenant ce serait aujourd'hui impossible de parvenir sur des choses particulières concrètes en rapport à cette question sociale. Mais il y a la permission d'avoir quand même l'attention attirée sur ceci ou cela, si nous voulons trouver les pierres de construction qui nous indiqueront le chemin pour intervenir de manière correcte là où nous nous tenons dans la vie. Car à chacun de nous revient d'intervenir. Voulons nous trouver les pierres de constructions, alors demandons-nous : qu'est donc en fait le fait de base, pour ainsi dire le phénomène de base, dont peut dépendre toute cette misère, absolument toute souffrance sociale dans le monde ? - Ce fait de base, la connaissance de l'esprit peut nous le montrer en ce qu'elle nous place devant un fait aujourd'hui pas du tout compris et reconnu par un grand nombre d'humains. Ce fait dépend d'un phénomène de base de toute évolution. On aimerait dire, exprimé sèchement, nous montre par une plus profonde observation de la vie que la détresse, la souffrance et la misère ne dépendent pas seulement – et encore moins quand on va sur la base – de conditions extérieures, mais d'une certaine constitution d'âme et, en rapport avec cela, avec ses effets extérieurs.

Le praticien qui se pense bien plus intelligent trouvera cela risible. Mais c'est le plus pratique dans la vie qu'on peut seulement accentuer. C'est le principe dont vous vous convaincrez toujours plus et plus que la détresse, la souffrance et la misère ne sont rien d'autre qu'une conséquence de l'égoïsme. Vous avons conçu ce principe comme une loi de la nature, pas ainsi que quelque peu chez un humain unique, quand il est égoïste, doivent toujours se présenter la détresse et la souffrance, mais que la souffrance – peut être à un tout autre endroit – dépend quand même de cet égoïsme. Comme la cause et l'effet, l'égoïsme va avec la détresse et la souffrance. L'égoïsme conduit dans la vie de l'humain, dans l'ordre social humain, à la lutte pour l'existence. La lutte pour l'existence est le véritable point de départ pour la détresse et la souffrance aussi loin qu'elles sont sociales. Maintenant il y a sur la base de notre manière de penser actuelle une conviction contre laquelle ce qui est prétendu maintenant semble tout simplement absurde. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui est considéré qu'une grande partie, de loin la plus grande partie de la vie humaine, doit être construite sur l'égoïsme. D'ailleurs, avec les mots et les théories, on ne veut pas l'admettre, mais dans la pratique on l'admettra bientôt. On l'admet d'une certaine manière. On dit : il est tout naturel que l'humain soit rétribué, que l'humain obtienne personnellement le bénéfice de son travail – et donc, ce n'est rien d'autre que la transposition de l'égoïsme dans la vie d'économie nationale. Nous vivons sous l'égoïsme aussitôt que nous vivons le principe : nous devrions être rétribués personnellement, ce que je travaille doit m'être payé. - La vérité repose si loin de cette pensée, si loin qu'elle semble entièrement insensée. Qui veut se convaincre de la vérité sur l'égoïsme, celui-là devrait une fois réfléchir plus intimement sur toutes sortes de lois du monde. Il devrait une fois s'adonner à la question si alors le travail, qui sera ainsi rétribué personnellement en tant que tel est vraiment ce qui maintient la vie, s'il s'agit de ce travail ? - Il est curieux de soulever cette question. Mais pas avant qu’on réfléchisse là-dessus, on pourra éclairer la question sociale.

Pensez-vous – c'est une comparaison paradoxale – un humain transporté sur une île. Là celui-là devrait se subvenir à lui-même. Vous direz : il doit travailler ! - Il ne doit pas purement travailler, ce n'est pas ce dont il s'agit, mais son travail doit avancer à quelque chose. Et quand le travail est pur travail alors il peut sous conditions être absolument sans utilité pour sa vie. Pensez-vous une fois, l'humain sur l'île ne ferait rien du tout, que quatorze jours durant, lancer des pierres. Cela serait un travail astreignant et d'après des concepts humains habituels, il pourrait avec cela gagner correctement beaucoup de salaire. Cependant, ce travail ne se tient pas en le moindre rapport avec la vie. Le travail est seulement alors promotion de la vie et a de la valeur quand quelque chose d'autre arrive. Quand ce travail va sur le travailler la terre et que la terre donne le produit alors le travail a quelque chose à voir avec la vie. Nous voyons même chez des êtres inférieurs que le travail est séparé de la production. Ainsi, nous voyons une possibilité de venir au principe extrêmement important que le travail comme tel n'a aucune signification pour la vie, mais seulement de quelle manière il est guidé. Par la sagesse placée dedans par les humains est à produire et créer ce qui sert l'humain. Non comprise dans le plus petit, la pensée sociale actuelle pêche contre ce principe (NDT ou théorème). Et il ne s'agit pas que quelqu'un invente de belles théories abstraites, mais le véritable progrès dépend de ce que chaque humain individuel apprenne à penser dans un sens social. La pensée actuelle est très souvent non sociale. Non sociale, c'est par exemple quand quelqu'un est dehors le dimanche après midi et, animé par l'occasion, dit : je vais écrire vingt cartes postales. - C'est correct et pensé social, de savoir et ressentir que ces vingt cartes font en sorte que tant et tant de nombreux facteurs, montent tant et tant de marches. Penser social est de savoir que chaque action qu'on fait dans la vie a un effet. Mais maintenant vient quelqu'un et dit qu'il penserait social aussi loin que lui serait clair que par l'écriture de carte plus de facteurs devront être embauché et reçoivent du pain. - Cela est justement ainsi que quand on invente par chômage ce qu'on veut construire, pour créer du travail. Mais il ne s'agit pas de cela, de créer du travail, mais de ce que le travail de l'humain sera uniquement et seulement utiliser pour créer du bien plein de valeur.

Quand on parcourt cela jusque dans les dernières conséquences, alors cela ne se reproduira plus si bizarrement quand le vieux principe originel de la science de l'esprit sera exprimé, qui aujourd'hui sonne si incompréhensible : dans une vie en commun sociale la motivation au travail ne doit jamais reposer dans la personnalité de l'humain, mais uniquement et seulement dans l'ardeur pour le tout. - Cela sera aussi plus souvent accentué, mais jamais compris ainsi, qu'on soit clair que la misère et la souffrance viennent de ce que l'individu veut avoir rétribué pour soi ce qu'il réalise. Mais est vrai que le véritable progrès social est seulement possible quand je mets ce que je réalise au service de l'ensemble, et quand l'ensemble me donne à moi-même ce dont j'ai besoin, quand avec d'autres mots, ce que je travaille ne sert pas pour moi-même. De la reconnaissance de ce principe que l'un ne veut pas avoir le bénéfice de son travail en forme d'une rétribution personnelle, dépend seulement le progrès social. Quelqu'un qui conduit une entreprise à de tout autres buts quand il sait qu'il ne devrait avoir pour soi de ce qu'il réalise, mais qu'il doit le travail à la communauté sociale, et que, inversement, il ne devrait pas demander pour soi, mais limiter son existence uniquement sur ce que la communauté sociale lui fait comme cadeau. Aussi absurde que cela soit aujourd'hui pour beaucoup, autant c'est vrai. Notre vie se tient aujourd'hui sous le signe opposé : sous le signe que l'humain veut toujours plus demander, comme on dit, le plein bénéfice de son travail. Aussi longtemps que la pensée se meut dans cette direction, aussi longtemps on rentrera dans une situation toujours pire.

Cette pensée antisociale incite à déplacer tous les concepts. Pensez une fois comment à l'intérieur du socialisme largement répandu est parlé d'exploiteurs et d'exploités. Devant la pensée claire, qui est exploiteur et qui est exploité ? Regardons l'humain qui pour un salaire de faim travaille à une pièce de vêtement. Qui est son exploiteur ? Il pourrait être parlé de celui qui achète le vêtement et pour cela paye un prix tout à fait faible. N'est-ce que le riche qui achète ce vêtement ? Le même travailleur qui se lamente sur l'exploitation est-ce qu'il n'achète pas ce même vêtement peu cher ? Et ne réclame t'il pas aujourd'hui, à l'intérieur de l'ordre social que ce devrait être aussi peu cher que possible ? Voyez-vous comme la travailleuse manuelle qui la semaine travaille avec les doigts en sang peut porter l'habit le dimanche pour un faible prix parce que la force de travail d'un autre humain sera exploitée.
Cela n'a rien à voir devant une pensée claire avec la richesse ou la pauvreté, mais uniquement et seulement avec ce qui, en notre monde, est notre représentation d'humain à l'humain. Maintenant quelqu'un pourrait facilement dire : quand tu promeus que l'existence de l'humain devrait être indépendante de sa prestation, alors l'idéal est le plus joliment rempli chez le fonctionnaire. Le fonctionnaire actuel est indépendant. La mesure de son existence n'est pas dépendante du produit qu'il fabrique, mais de ce qu'on tient nécessaire pour son existence. - Certes, seulement une telle objection a vraiment sa très grande erreur. Il s'agit de ce que chaque individu en pleine liberté soit en mesure de respecter ce principe et de le transposer dans la vie. Il ne s'agit pas que ce principe soit mis à exécution par un pouvoir général. Ce principe de rendre indépendant l’acquis personnellement et ce qui est à acquérir de ce qu'on travaille pour l'ensemble, doit s'imposer jusque dans la vie humaine individuelle. Et comment s'impose-t-il ?

Il n'y a qu'une façon comme cela peut s'imposer, une qui apparaîtra bien mal-pratique aux ainsi nommés praticiens. Il doit y avoir des raisons pourquoi donc l'humain travaille et d'ailleurs travaille bien assidu et plein de dévouement quand l'intérêt personnel n'est plus la motivation à son travail. Celui-là ne crée en vérité rien de véritable en rapport à la vie sociale qui se laisse patenter une quelque prestation et montre avec cela qu'il tient l'intérêt personnel comme le significatif dans la vie. Mais celui-ci crée vraiment pour la vie, celui qui, par ses forces, sera conduit à de correctes prestations par amour, par amour de toute l'humanité, à laquelle il donne volontiers et de bonne volonté son travail. Ainsi, l'impulsion au travail doit reposer dans quelque chose de tout autre que dans la rétribution. Et cela est la solution de la question sociale : séparation de la rétribution et du travail. Car c'est une conception du monde qui va sur l'esprit pour éveiller en l'humain de telles impulsions qu'il ne dise plus : quand seulement mon existence est assurée, alors je peux aussi être paresseux. - Qu'il ne dise pas cela, cela peut seulement être visé par une conception du monde allant sur l'esprit. Tout matérialisme ira dans la durée uniquement et seulement à l'opposé.

Maintenant quelqu'un pourrait dire : cela est une belle petite épreuve sur la question sociale : cela est bien adorable ! N'avons-nous pas toujours prêché cela, pourrait dire l'un, que les humains sont une fois égoïstes et qu'on devait compter sur leur égoïsme ? Et là vient maintenant la conception du monde spirituelle et dit, cela pourrait devenir autrement. - Maintenant certes cela a toujours été prêché que ce ne pouvait être autrement et on s'est fait son compte là-dessus et dit : il est un vrai praticien celui qui compte sur l'égoïsme humain. - Certes, mais ici ne se retourne malheureusement pas la broche dans la pensée de l'humain. Car ceux-là qui poussent tout sur les institutions, ceux-là doivent au moins admettre que justement parce que les rapports furent ainsi qu'ils se sont jusqu'à maintenant présentés, cette poussée et cette impulsion est aussi rentrée dans les humains. Mais là la pensée devient trop courte. Car sinon ils devraient dire : oui, il sera sous condition créer par là un tout autre environnement quand la représentation s'implante ( NDT ici est utilisé « sich einbürgern », qui peut aussi vouloir dire prendre nationalité, devenir citoyen, bourgeois de, et par tant pourquoi pas « s'embourgeoiser ») que c'est indécent de construire tout sur l'intérêt personnel. - Là le matérialisme devient lui-même inconséquent vis-à-vis de ses propres conditions préalables.

Nous devons devenir clair vis-à-vis de nous-même que ces impulsions qui pourront être données par la science de l'esprit n'ont jamais été tentées d'être données jusqu'à présent dans l'évolution de l'humanité. Aussi loin qu'elle est un nouveau mouvement de l'esprit et qu'elle aura la force d’œuvrer jusqu'au plus intérieur de l'âme parce qu'elle va jusqu'au plus intérieur du monde. Seulement une conception du monde qui va jusque dans le plus intérieur du monde et va chercher là la vérité peut nous montrer le vrai visage du monde. Il n'est jamais correct que par unr vraie connaissance nous puissions devenir mauvais quand nous voyons le vrai visage du monde. C'est donc vrai que le mauvais dans l'humain peut venir seulement que de l'erreur, seulement de l'errance. C’est pourquoi la science de l'esprit construit à partir de la connaissance sur la nature de l'humain qui sera obtenue par elle, ce sur quoi le noble Owen s'est tout de suite tant trompé. Il dit : il est nécessaire que les humains soient tout d'abord éclairés, que les mœurs soient améliorées. - Mais la connaissance de l'esprit dit : l'accentuation de ce principe ne le fait pas seul, mais les moyens doivent être améliorés par lesquels l'âme peut être anoblie. Car quand par une conception du monde allant dans le spirituel les âmes sont anoblies et aiguisées, alors suivront les situations et conditions extérieures, qui à jamais sont un reflet de ce que l'humain pense. Les humains ne seront pas déterminés par les conditions, mais aussi loin les conditions sont sociales, ces conditions seront faites par des humains. Si l'humain souffre sous des conditions, ainsi il souffre en réalité sous ce que lui font subir ses semblables. Et toute misère qui est venue par le développement industriel – cela doit admettre celui qui cherche la vérité -, cela vint juste de ce que les humains n'ont pas jugé nécessaire d'appliquer la même force de l'esprit qu'ils ont appliqué sur le progrès salutaire extérieur, sur l'amélioration du sort de ces humains qui ont été utilisés à la réalisation de ce progrès (NDT : Umgestaltung dieses Fortschrittes = lit. : transformation de ce progrès)

Ce que vous avez aussi étudié dans la vie extérieure, vous étudiez tout aussi bien avec assiduité les lois de la vie en commun humaine ! Mais quand des humains vivent ensemble, ne vivent pas purement ensemble des corps, mais aussi des âmes, des esprits. C’est pourquoi seulement la science de l’esprit peut être la base pour une quelque conception sociale du monde. Et ainsi nous voyons, que dans le fait, ce que l’approfondissement de l'esprit nous offre ,peut apporter pour chacun de nous, ce qui nous rend capable de collaborer au grand progrès social à partir de nos postes insignifiants à l'intérieur de notre sphère. Car ce progrès ne sera pas atteint par une disposition abstraite, mais est une somme de ce que l'âme particulière fait. Et à l'âme particulière s'approche unique et seul une conception du monde comme celle de la science de l'esprit ainsi qu'elle dresse vraiment l'âme au-dessus d'elle-même. Notre misère sociale a-t-elle sa raison dans l'intérêt personnel, dans la position de notre ordre social, ainsi peut seulement aider une conception du monde qui dresse le "Je" par-dessus l'intérêt personnel. Aussi étrange que cela apparaît, l'alimentation ne vient pas seulement de notre travail, la nourriture à la place de la détresse, la souffrance et la misère vient de l'approfondissement par la science de l'esprit. La science de l'esprit est un moyen de donner à l'humain la nourriture et l'aisance dans le vrai sens du mot.
Et ainsi, cela reste vraiment justifié pour nos conditions modifiées, ce que Goethe a dit sur le vrai libérer de toutes les entraves et malheurs de la vie. Goethe dit dans le poème « Les mystères» (NDT ou les secrets ) :

Du pouvoir, qui lie tous les êtres,
L'humain se libère qui se surmonte.

Et ce verset que Goethe a dit de l’humain particulier vaut aussi pour l’humanité aussi loin que cet humain est un être social. Et du pouvoir, qui lie tous les êtres, libèrent le monde ces humains-là, qui se surmontent.