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GA073 - ŒUVRES COMPLÈTES DE RUDOLF STEINER - Conférences publiques - L'enrichissement des sciences actuelles par l'anthroposophie.

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L'HISTOIRE DES TEMPS MODERNES À LA LUMIÈRE DE LA RECHERCHE EN SCIENCE DE L’ESPRIT

Zurich, le 17 octobre 1918


DIE GESCHICHTE DER NEUZEIT IM LICHTE GEISTESWISSENSCHAFTLICHER FORSCHUNG

Zürich 17. Oktober 1918


 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 073 (332-376) 1987 17/10/1918

Original





Traducteur: FG Editeur: SITE

Ayant quelques mots à dire aujourd'hui sur le cours du développement historique plus récent de l'humanité du point de vue de la science de l’esprit telle qu'elle est et était pensée ici dans ces conférences, je serai contraint de présupposer beaucoup de choses de ce que j'ai dit dans les conférences précédentes. C'est la seule chose que je devrai assumer et que je ne pourrai pas répéter, car je ne dispose que d'un temps limité, dans la mesure où il est appliqué aujourd'hui : que cette science de l’esprit peut confirmer dans les lignes, comme cela a été tenté dans la première conférence, que l'homme, luttant avec ses forces intérieures, doit parvenir à reconnaître un monde suprasensible, et que par un certain entraînement de ces forces intérieures - comme je l'ai caractérisé, au moins en principe - on peut aussi gagner pour l’humain un aperçu des faits de ce monde suprasensible.




 

Il s'agit maintenant d'appliquer tout de suite ces vérités fondamentales de la science de l’esprit à orientation anthroposophique à l'un des domaines les plus significatifs de l'expérience humaine, au domaine historique, et je dois bien sûr me limiter à ce qui nous attend, au développement historique de l'humanité plus récente. L'histoire, si l'on ne pénètre pas plus profondément dans l’évolution culturelle de l'humanité, est considérée comme une science très ancienne. La vérité, c'est que depuis les débuts, qui ne peuvent en aucun cas être qualifiés d'histoire, l'histoire ne s'épanouit en fait à peine avant la seconde moitié du XVIIIe siècle. Et dans le sens où nous sommes habitués aujourd'hui à comprendre l'histoire de notre école : que les lois du développement de l'humanité sont recherchées à travers l'histoire au cours du temps, dans ce sens l'histoire n'est en fait qu'un enfant du 19ème siècle.




Cette science historique est née de l'intérêt que l'homme a toujours porté à l'autre et à son destin, dans la mesure où cet autre humain et le destin de cet autre humain sont pendant dans le voisinage de l'expérience à sa propre vie. On peut dire qu'il y a une ligne droite de la chronique familiale, à travers laquelle quelqu'un qui veut savoir quelque chose sur le peuple, sur la patrie avec laquelle on est pendant et enfin avec ces aspirations à travers lesquelles on veut reconnaître les lois de l’évolution/du développement de toute l'humanité. Et il est significatif que la contemplation historique, qui a toujours eu lieu dans les cercles plus étroits susmentionnés, soit étendue à toute l'humanité. Ce n'est qu'à une époque plus récente, que nous voulons examiner ici d'un point de vue historique, que l'intérêt général de l'humanité pour le développement/l’évolution globale de l'humanité sur terre est né d'intérêts plus ou moins étroitement limités de l'humanité.



 De cela déjà, pourra être vu par celui qui veut voir cela que l'intérêt pur de l'humain pour l'humain en tant que tel est au fond de fraiche date. Maintenant il s’agit que c'est tout de suite parce que l'histoire naît de l'intérêt de l'humain pour l'humain qu'un écueil est donné quand l'histoire veut s'élever à la connaissance du pendant conforme à des lois de l’évolution humaine. Car ainsi l'histoire est très facilement entraînée dans un abîme qui a menacé plus ou moins à un moment donné chaque considération scientifique, qui, ces derniers temps, a été presque complètement surmontée par la considération scientifique, qui joue facilement, mais souvent entièrement inconsciemment chez l’humain dans la considération historique : c'est le point de vue qu’on peut appeler anthropomorphique, qui apparaît du fait que ce qu’on trouve soi-même dans l'humain porte maintenant dans ce qui s’offre du monde et de ses phénomènes. L'évidence est ce qui, de la science de la nature est heureusement surmonté, que l'humain voit, quand il accomplit une quelque chose, alors il agit selon des buts, selon des objectifs. Par cela l'humain est enclin à considérer aussi ce qui se passe à l'extérieur dans la nature et ce qui se passe au cours de l’évolution historique comme si était à chercher dans les mêmes une action pleine de but comme on trouve cela en l’intérieur de l'humain, c'est-à-dire en soi-même. La science de la nature est tout de suite devenue grande au sens nouveau parce qu'elle débranche cette doctrine de l'opportunité, et aussi parce qu'elle essaye au moins de ne pas être anthropomorphique, bien qu'à bien des égards elle le soi inconsciemment. Goethe disait avec droit : L'humain ne sait pas du tout comment il est anthropomorphique. - Mais dans le cas de l'histoire, la séduction et la tentation de voir ce que l'on trouve en soi, parce qu'on veut voir ce qui est humain, est particulièrement évidente au cours de l'histoire. Et l'on franchit cet écueil, qui était plus ou moins disponible parmi les penseurs les plus zélés des temps récents quand ils voulaient établir une sorte de philosophie de l'histoire, on ne le dépasse fondamentalement que quand on dépasse, dans la contemplation de l'humain lui-même, ces limites étroites de la nature humaine qui sont caractérisées par le fait que l'humain agit selon le subjectif immédiat, c'est-à-dire selon les buts qui lui sont possibles dans sa vie d'âme, entre la naissance à la mort.










Si l'on surmonte ainsi, comme cela a été caractérisé dans les jours précédents, cette nature tombant purement sous les sens de l'humain et celle de la vie de l'âme entre la naissance et la mort, qui lui est liée, en ce qu’on se dresse à l’humain suprasensible, alors ce qui se donne de la contemplation suprasensorielle de l'humain peut être conduit dans le devenir historique. Car en s'élevant à son être suprasensible par-dessus lui-même, il ne pourra plus être anthropomorphique dans la contemplation historique, parce qu’il n'est plus dans la contemplation de son propre être. Ainsi, en s'efforçant d'éviter un certain écueil d'observation du monde, on est déjà conduit dehors dans le suprasensible.

Quand alors, équipé dans sa connaissance avec ces forces qui conduisent au monde suprasensible, on s'approche/se presse au devenir historique, alors par les vues suprasensibles, les faits de la vie historique vous apparaissent dans une lumière pleinement nouvelle. Alors on se demande sous cette nouvelle lumière : Oui, comment est-ce en fait ? Certains faits, qui témoignent de l'histoire que nous trouvons dans nos récits historiques habituels, ont-ils vraiment une relation aussi étroite avec l'humain qu'on le croit souvent quand on pense que l'humain serait, tel qu'il se tient là, un produit du devenir historique, un produit du passé ? - Mais si l'on pose seulement ces questions à la lumière de connaissances suprasensorielles, ainsi on voit très vite, quand on conduit son regard aux événements de l'histoire, combien peu en fait avec ce que, par exemple, les humains trouvent en soi dans le présent, ce qu’ils trouvent d’impulsions au cours de leur vie, combien peu les humains peuvent dire : Ceci ou cela est pendant à tel ou tel événement historique du passé. – Tout de suite ainsi que les sciences de la nature, quand l'on les poursuit conséquent, conduisent au-delà de soi-même, ainsi par l'observation historique on en vient à devoir se dire : Les événements historiques s'effondrent dans un certain sens. On ne peut pas parler seulement de cause à effet dans le sens habituel, et considérer le présent seulement comme un effet du passé, dans la mesure où cela contient ce qui pourra être trouvé dans le tombant sous les sens. On arrive alors en premier à une contemplation historique quand on rattache l’humain au suprasensible et qu'on ne cherche pas dans les faits historiques eux-mêmes ce qui se présentent d'abord comme extérieur, mais lorsqu'on cherche en eux ce qui se révèle d'abord seulement à vous : un processus suprasensible dans le devenir du monde dans lequel les humains sont imbriqués.











 

Mais alors l'histoire devient autre chose que la contemplation de faits successifs ; alors l'histoire devient ce que je veux appeler une symptomatologie. Alors on ne regarde pas les faits particuliers tels qu'ils se présentent simplement dans la vie sensible, mais plutôt alors comme des symptômes à travers lesquels on pénètre dans un événement suprasensible, supra-historique qui se trouve derrière eux. Alors, on ne pourra plus s'efforcer de la même manière de parvenir à une complétude inconditionnelle, ce qui n'est de toute façon pas possible - quiconque a travaillé sur le matériel historique dans quelque domaine que ce soit le sait - mais on essaiera de pénétrer à travers les faits à trouver, que l'on considère comme des symptômes, dans ce qui se cache derrière ces symptômes comme de grands pendants spirituels.



 

Ainsi l'histoire, quand elle sera fécondée par la science de l’esprit, prendra le chemin d'une science purement factuelle à une symptomatologie. Et dans le sens que je pense ici, j'aimerais attirer votre attention sur au moins quelques phénomènes plus significatifs dans l’évolution de l'humanité nouvelle/récente pour montrer comment se présente tout le cours de l'histoire récente quand on essaie d'aller, par les faits, derrière les faits.



Quand on entame un tel chemin, alors on se voit bientôt contraint de s'écarter de l’introduction à laquelle nous sommes habitués à l'école : que l'on commence la nouvelle histoire par toutes sortes de réflexions sur les voyages de découverte et sur la signification de la découverte de l'Amérique ou sur les inventions et autres choses semblables. On se sent bien plus contraint à se demander : Où est un point - si nous commençons par le présent et regardons en arrière le devenir historique - où, au cours du développement de l'humanité, un tournant se produit vraiment, où de nouvelles formes de vie, de nouvelles conditions/rapports de vie apparaissent ?

 

Dans une vision confortable du monde, on s'efforce très souvent de se dire que les choses se passent simplement de telle sorte que ce qui suit émerge graduellement du passé et que nulle part ont lieu des revirements significatifs, des tournants significatifs. On s’est même imprégné du slogan confortable : dans la nature, n'aurait pas lieu de saut. - Mais qu’on regarde seulement sur la nature comment là des sauts ont lieu ! La plante développe d'abord les feuilles vertes, puis les transforme en pétales colorés - un saut. Et de tels sauts sont disponibles partout dans la nature, malgré qu’ils contredisent un préjugé humain courant et confortable.

Et en effet, déjà une observation superficielle montre que dans le monde qui nous est initialement proche, dans le monde européen, un changement s'opère dans toutes les formes de vie avec le XVe siècle. Ce qui, dans le passé, a caractérisé l'humanité en particulier, comment elle était dans sa constitution d’âme, comment elle a transposé cette constitution d'âme en faits/actions historiques extérieures, cela devient différent au XVe siècle. Et nous pouvons, comme sur un point de repère, du point de vue de la symptomatologie, pointer un fait un peu plus lointain qui est un tournant important dans la vie historique de l'humanité nouvelle : c'est la contrainte exercée par la France sur la papauté en 1303, lorsque le Pape fut contraint de quitter Rome pour s'installer à Avignon. Temporellement, ce fait coïncide presque entièrement avec le fait que l'Ordre des Templiers, cette communauté particulière, à nouveau en rapport particulier avec l'Église, est détruite par le gouvernement français et dépouillée de ses biens.





Ces événements sont un point tournant dans l'évolution plus récente de l'humanité, car ils montrent que sera lutté contre quelque chose qui, par des siècles, a été particulier de par tout le monde civilisé de l'époque. La particularité était ce qui s'exprimait dans ces étranges luttes et aussi ce soutien mutuel provoqué par cela, lequel eu lieu entre l'empire d'Europe centrale et la papauté. Mais toutes ces batailles se tiennent dans la lumière d'un fait bien précis. Les peuples du monde civilisé ne sont pas, comme à l'époque suivante, divisés en groupes, tels que les groupes nationaux ou semblables, sans que chacune de ces subdivision soit éclipsé et surmonté par un commun, qui se laisse seulement exprimer par une des idées universelles qui domine l'humanité et qui s'étend à l’action des êtres humains, qui émane, d'un côté, de la papauté romaine, qui se sent dans une certaine mesure le résumeur de l'humanité. L'empire médiéval était également universel, mais seulement souvent en lutte contre cette communauté universelle.

 






Maintenant, contre cette façon de résumer de l'humanité s’oriente ce qui tombe dans le point tournant que j'ai décrit. Un tel résumé, tel qu'il existait tout au long du Moyen Âge, dans lequel les gens se sentaient comme un tout, un tel résumé s'est construit de par des siècles sur certaines impulsions inconscientes, reposant dans l’intérieur de l'humain, dont on connaissait où était la direction, sur lesquelles on construisait en résumant l'humain. Une certaine somme de forces inconscientes de l'âme a été abordée/interpelée lorsqu’on résumait l'humanité sous les points de vue caractérisés, aussi loin qu’elle était jadis répandue sur le monde. Des brèches, des brèches perceptibles avaient été ouvertes par l'événement d'Avignon dans la façon du résumé. Avec cela nous présentons déjà que tout de suite par cela un nouvel élément doit être porté dans la constitution, la constitution d’âme de l'humanité occidentale.

Et maintenant, nous voyons comment ce qui là œuvre dans l'Ouest européen sera déjà affecté depuis longtemps par un événement qui vient de l'Est comme une force de la nature. J'ai seulement besoin de mentionner tout ce qui commence avec les tempêtes mongoles et qui suit ensuite de migrations des humains d'est en ouest, d'Asie en Europe. Cela donne tout deux des points tournants, donne à l'Europe et à ses humains la structure de leur coexistence/vie en commun à l'aube du XVe siècle. Et malgré toutes les tentatives de préserver l'ancien, cette structure devient une autre qu'elle n’était auparavant, quand elle comptait sur des impulsions inconscientes. L'humanité se voit toujours de plus en plus dans la nécessité de passer à la conscience, aussi sur ces domaines où elle se laissait auparavant résumer à partir d’impulsions inconscientes.






Et maintenant, nous voyons quelque chose de très significatif se produire sous ces tournures dans l'ouest de l'Europe, tout de suite dans les régions où vivaient ces humains étaient habitués, plus ou moins, mais de manière très significative, à trouver leur résumé sous cette idée universelle, sous cette impulsion universelle que j'ai caractérisée. Dans ces régions, nous voyons apparaître quelque chose de complètement nouveau : comment l'élément national, en tant qu'élément résumant, entre à la place de l'ancien élément plus spirituel de l'Église catholique. Nous voyons se développer en tant qu'États-nationaux, presque comme les modèles des récents États nations, l'Angleterre et la France.

Essayons d'abord d'examiner la manière dont le nouvel élément sera porté tout de suite dans ces régions de l'Ouest européen. Nous trouvons d'abord même une appartenance commune jusque dans le XVe siècle, jusqu'à ce que se produise ce mouvement que nous pouvons à nouveau caractériser par un point tournant, le point tournant de 1428, où la partition/le mur de séparation est tiré dans une certaine direction entre l'Angleterre et la France, ce qui s'exprime dans les événements groupés autour de la Pucelle d'Orléans. A cette époque, était posé le germe de l'indépendance de la France et de l'Angleterre l'une par rapport à l'autre, alors qu'auparavant elles avaient été plus ou moins en pendant. C'est un phénomène extrêmement important. Car, de cette différenciation, qui en premier s'est introduite au XVe siècle, nous verrons en grandir beaucoup de  ce qui se jouera de façon symptomatique au cours de l’évolution/du développement ultérieur de l’humanité.



Nous voyons entrer un tournant supplémentaire en ce qu'en Italie, se préparant alors, une conscience italienne indépendante, encore une fois une sorte de conscience nationale, se développe à partir de ce qui, tout de suite en Italie, a produit le pouvoir du Pape qui éclipse tous ces groupements nationaux et similaires. Et nous continuons à voir, en laissant errer notre regard sur l'Europe - je ne peux que suggérer toutes ces choses - comment nous approchons du moment où, en Europe centrale, une grande confrontation a lieu entre la région centrale et les régions plus ou moins orientales, entre germanisme et slavisme. Nous voyons le pouvoir des Habsbourg jaillir des batailles de ces régions, de l'assaut du slavisme, du mélange du slavisme et du germanisme.

Nous voyons, en regardant tout cela, comment des centres particuliers se développent à partir de la vie qui est déterminée par cela. Nous continuons à voir des structures tout à fait individuelles qui plus tôt ne se sont pas distinguées des impulsions universelles de cette manière, avec leurs propres mentalités, avec leurs propres volontés : nous voyons fleurir des cultures urbaines/de ville du XIIIe au XVe siècle dans le monde civilisé occidental d'alors.





Et à nouveau, après que les aspirations nationales en France et en Angleterre se sont différenciées, nous voyons comment, en Angleterre, après de longues guerres civiles, les préparatifs ont été faits pour ce que le monde apprend à connaître alors comme le parlementarisme, comme le but d'une telle structure sociale, qui est née d'une compréhension mutuelle des humains individuels.



Avec cela, nous n’avons pas placé devant nos âmes tous les symptômes, mais des symptômes particuliers du devenir historique plus récent. Je dois juste ajouter que nous pouvons voir, comment les groupements qui sont sortis de cette impulsion se sont formés à travers l'Europe, comme s'ils se tenaient à l'arrière-plan, se construisant à l'Est, germant encore, des tempêtes dont cela dû déjà sortir une fois, ce qui est alors devenu l'entité russe. Une structure étrange, vue de l'Europe se formant ainsi qu'elle reste toujours une énigme à la sensation/au sentiment que les impulsions les plus importantes vivant dans cette structure ne sont pas réellement ressenties/éprouvées, soudées ensemble, aimerais-je dire, de ce qui a survécu à travers diverses migrations : à travers Byzance, d'une certaine métamorphose de la vie catholique ; ce qui s'est formé à partir de ce qui s'est formé à partir de ce qui a germé dans le sang qui a coulé ensemble du Slavicisme et du Normanisme, et ce qui a absorbé sur les chemins qui vous sont suffisamment familiers, une grande partie de ce qui est la constitution de l'âme de l'être asiatique, cette constitution d’âme - je pense maintenant les meilleures parties de cette constitution asiatique d’âme - qui s'est détourné à travers des milliers d'années des contextes immédiatement tombant sous les sens à de grands contextes mystiques par lesquels on voulait pénétrer dans un monde suprasensible, auquel est pendante la vie sensorielle des êtres humains.




Maintenant, en laissant apparaître devant son âme de tels, et peut-être beaucoup d'autres, symptômes de l’évolution récente de l'humanité, et en les regardant réellement sous l'influence de la question susmentionnée, on remarque une caractéristique assez significative qui se révèle dans ces symptômes et qu'on apprend à reconnaître quand on se le demande : En quoi ce qui s'exprime dans ces symptômes est-il intérieurement différent de ce qui s'est vécu de la même manière au cours des siècles et millénaires précédents dans le développement historique de l'humanité, qui était plus immergé dans l'inconscient ? – On doit regarder ces choses absolument sans sympathie ni antipathie, d'une manière tout à fait objective ; seulement alors on arrive à ce qui est caractéristique pour les phénomènes sur ce domaine.



Étrange, quand on se demande : Qu'est-ce que tous ces symptômes, qui ont été, par exemple, notifiés par moi aujourd'hui, qu'ont-ils en commun, comparés avec des impulsions antérieures, qui sont entrées dans l’évolution historique du monde ? - Je ne veux pas du tout parler de cette fertilité avec laquelle, par exemple, le christianisme est entré dans le monde d'une manière positive et a créé quelque chose de nouveau pour l'âme. Je ne veux pas parler du tout de cette manière, je veux seulement parler de telles impulsions comme elles ont souvent été données, par exemple, dans l'ancienne vie grecque, où simplement une nouvelle impulsion a été donnée, produite à partir du cœur même de la nature humaine, qui a ensuite vécu dans une configuration complètement nouvelle des faits, ou comme il a été donné, disons, à l'être romain de l'âge augustinien. Ce ne sont toutes pas des impulsions qui apparaissent là maintenant. Nous voyons comme l'impulsion la plus marquante, par exemple, l'impulsion nationale, qui n'est pas fondée sur l'appartenance nationale - comme on l'appelle souvent aujourd'hui - mais sur le national, aussi loin où cela se construit sur les soubassements naturels de la nature humaine. Nous le voyons comme une impulsion qui sera adoptée par l'humain sans qu'il la produise de l'intérieur vers dehors. L'humain est français ou anglais de par sa nature. Et en ce qu’il, créant la configuration historique, se réfère à sa nationalité, il ne se réfère pas à quelque chose qu'il produit dans son esprit, mais à quelque chose qu'il absorbe purement de l'extérieur dans son esprit.




Si l'on compare ce qui entre là dans le devenir historique avec le principe national, avec les impulsions antérieures, alors on arrive sur ce que combien infiniment plus proche en rapport aux aspects productifs de la nature humaine sont toutes les impulsions que nous voyons successivement pénétrer dans l'humanité à la période grecque, à la période romaine latine. Mais ce qui a pénétré là, cela sera gardé, cela sera conservé. Et aussi loin que l'on tend vers un nouveau, on prend quelque chose que l'on ne produit pas soi-même dans le plus récent développement/la plus récente évolution, quelque chose qui approche l'humain de l'extérieur.

Après avoir essayé de nous orienter sur le cours plus extérieur de l'histoire européenne moderne, nous essayons maintenant d'en pénétrer l'intérieur. Là, nous voyons une ruée très similaire à l'intérieur de la constitution de l'âme contre ce qui a été apporté depuis des temps immémoriaux comme une impulsion universelle qui comptait sur l'inconscient. Nous voyons, comme dans le XIVe siècle Hus, déjà avant Wyclif, nous voyons comment alors Luther, plus tard Calvin donnent l’assaut. Nous voyons quelque chose qui, plus que tout l’antérieur, était pensé plus universel, que les humains veulent donner, veulent porter dans l'histoire, qui est individuel, qui source immédiatement de la nature humaine elle-même. Mais là aussi, curieusement, nous voyons comment tout ce qui sera discuté est rattaché au passé. Ce qui est nouveau, c'est la référence de l'humain à sa propre nature : décide toi-même sur la nature de la Cène. Décide toi-même comment tu veux te positionner par rapport à ton prêtre, ne te laisse pas forcer à le faire par une impulsion universelle de l'extérieur.

Mais quand on va sur ce qui sera discuté, ainsi c'est ce qui a été produit dans l'humanité dans le passé, ce qui était déjà là comme doctrine de la Cène, ce qui a été là pendant des siècles dans l'histoire ou dans la vie humaine absolument. Il ne sera pas produit de la même manière qu'auparavant à partir de l'âme une chose nouvelle et passera à la vie historique, mais l'ancien sera produit et conservée, tout ce qui est là sans que l'humain fasse quelque chose pour cela, et l'humain est seulement amené dans un nouveau rapport à cela.

Tout de suite lorsqu'on suit ce cheminement intérieur de l’évolution/du développement européen, on voit comment il déchire un nombre infini de choses anciennes, les transforme, les métamorphose, comment il assaille l'impulsion universelle qui régnait autrefois. On voit cela très clairement dans la manière dont la chevalerie se disperse, qui était liée dans toute sa constitution intérieure, la constitution de l'âme - il suffit d'étudier les croisades - à l'impulsion universelle. A nouveau, nous pouvons signaler un tournant qui est révélateur de tout ce qui se passe : la bataille de Morat de 1476, vers la fin du XVe siècle, où une telle bataille a été menée contre la chevalerie associée à l'impulsion universelle, mais représentative ici comme elle a été menée dans de nombreux endroits.



Et relié avec tout cela, nous trouvons un changement dans le régiment de l'église lui-même. Ce régiment d'église a donc pris une forme étrange, que vous pouvez trouver caractérisé dans chaque histoire. A cette époque, par l'assaut, il se sentait poussé à une régénération intérieure, à une amélioration intérieure ; et c'est ainsi que l'assaut amena l'Église à changer beaucoup de choses en son propre sein. Mais partout nous voyons comment l'Église a élevé ce qu'elle a élevé dans le développement/l’évolution de l'humanité, ce qu'elle a diffusé sous la forme d'une impulsion universelle, comment cela devrait être placée dans un nouveau rapport avec chaque être humain individuel. Nous le voyons dans toute l'Europe. Nous voyons l'Église anglaise devenir indépendante. Nous voyons comment, en Europe centrale, l'indépendance est liée aux pouvoirs politiques. Nous voyons partout comment l'individualité, comment le personnel a pris d'assaut l'universel, en d'autres termes, comment ce que l'humain veut conquérir en conscience, a pris d'assaut la nature première, plus inconsciente ou subconsciente de l'âme humaine et ce qui en a historiquement résulté.


 

Naturellement, les contre-forces s'élevèrent contre de telles choses, contre la Réforme, la contre-réforme. Mais dans les luttes que cela a provoquées, quand nous sommes engagés dans la symptomatologie, quelque chose de plus important nous apparaît par rapport au cours de l'histoire récente. Nous voyons monter de tout ce qui s'est passé en pendant avec les symptômes caractérisés, la guerre de Trente Ans. Quand nous étudions la guerre de Trente Ans, nous arrivons à un résultat étrange. Elle trouve son origine dans les contrastes qui se sont développés dans la confession de l'humanité européenne. Elle ne part de rien d'autre que de telles impulsions qui sont pendantes aux luttes religieuses, et elle finit comme un phénomène purement politique. Dans son déroulement, elle devient quelque chose de tout à fait différent de ce qu’elle était à son point de départ. Et quand nous nous demandons, trente ans plus tard, quel est le cours des événements par rapport à ce que sont les confessions de l'humanité européenne ? - en 1648, on se tient exactement au même point qu'en 1618. Ces trente années n'ont pas vraiment changé grand-chose à la relation des protestants avec les catholiques, et ainsi de suite. Tout est resté comme avant. Ce n'est qu'au cours de la guerre que des puissances complètement différentes sont intervenues, et cela s'est transformé en une configuration complètement différente des nations européennes.



Tout de suite qui étudie la guerre de Trente Ans de cette façon, il se convainc particulièrement que, dans l'histoire, on ne peut pas rattacher le suivant comme effet au précédent comme cause, car rien n’était de ce qui est provenu de la guerre de Trente Ans n’importe comment comme effet dans le vrai sens du terme pendant à ce qui peut être considéré comme une cause dans le vrai sens. Si l'on poursuit le déroulement, ainsi on voit comment ce qui s'est passé extérieurement, peut seulement être un symptôme pour un événement plus profond. Cela se montre tout de suite d'une manière très particulière à cette guerre de Trente Ans. Mais que s'est-il passé ? Ce sont tout de suite les États occidentaux qui progressent, et la France en particulier, à travers ce qui a émergé de la guerre de Trente Ans, non pas de ses causes, mais dans son cours. Ce qui est provenu de la guerre de Trente Ans plus tard, cela a conduit à la grande gloire royale de la France. Nous voyons le pouvoir royal de la France rayonner par dessus l'Europe dans le temps qui suit.

Et à nouveau, au sein de ce qui émerge là, de ce qui reproduit l'ancienne impulsion nationale, tout de suite dans le sens le plus éminent, dans cela croit quelque chose qui va bien par dessus le pur national, qui dans une certaine mesure explose le national. Il en croit, ce qui se vit plus tard dans la Révolution française : la personnalité. La personnalité humaine purement placée sur elle-même veut s'émanciper de la contrainte de cette communauté, qui n'est maintenant plus prise d'une quelque impulsion productive, mais qui a été prise de la nature, du milieu/de l’environnement humain par la constitution humaine de l'âme. Et à nouveau nous voyons, quand nous regardons sur ce qui se passe symptomatiquement, comment alors en grandit, tout à fait in-organiquement, on pourrait dire sans qu’aucune motivation soit là, Napoléon, comme l'exécuteur testamentaire de la Révolution française.

Mais en même temps, nous assistons à nouveau à un tournant étrange, grandiose et extraordinaire. Et ce tournant significatif de l'histoire moderne tombe le 21 octobre 1805, où par la bataille de Trafalgar, Napoléon fut empêché d'étendre ses tentacules jusqu'en Angleterre, où ce qui était auparavant une disposition germinale - la séparation entre l'Angleterre et le continent - sera pleinement réalisé.

 

Et maintenant, nous avons seulement besoin de laisser passer rapidement le connu devant notre âme. Nous trouvons, comment se passe maintenant dans l'Angleterre rendue indépendante tout de suite la continue formation de la vie parlementaire terminant sa course dans le libéral. Nous trouvons comment en France, le déroulement du XIXe siècle est plus tumultueux. Mais nous trouvons alors, comment émerge en une nouvelle forme, éclairant symptomatiquement vers ce qui se passe réellement dans les fondements du devenir européen, comment l'Occident européen et le centre de l'Europe doivent tenir leur explication/partage, dans les années cinquante du XIXe siècle, avec ce qui est comme une sombre énigme dans l'Orient européen, avec ce qui est devenu comme entité russe, qui se tient comme une question devant le devenir européen. Nous voyons alors comment certaines idées se renforcent au XIXe siècle, comment elles seront combattues par d'autres idées et comment les uns et les autres concepts deviennent des impulsions du devenir historique. Nous voyons comment, partout au XIXe siècle, se prépare ce qui se décharge alors en 1848. Et nous voyons comment, à partir de tout cela, le mouvement social ainsi nommé si profondément pénétrant dans le devenir humain ultérieur aujourd’hui si profond et englobant. Nous voyons sous ce qui émerge au XIXe siècle, un événement tout à fait étrange, que l'humanité européenne pourrait regarder d’une observation vraiment profonde. Nous voyons notamment apparaitre de cet éclat qui s'est développé à travers le devenir national de l'État français, une sorte de revendication allant de plus en plus loin.












 

 

Ces choses ne devraient pas être jugées ; poursuivies avec sympathie ou antipathie, mais de manière tout à fait objective. Mais nous voyons comment, à travers le lien entre ce qui émerge à l'Ouest et ce qui se déplace plus à l'Est, quelque chose se développe qui a été perçu par les perspicaces comme un problème européen insoluble, tout d’abord insoluble au moment où cela s'est produit - indépendamment de la manière dont ils se sont placés au fait que cela aurait ou pas dû se produire. On peut même entièrement prévoir en cela si l'Alsace était auparavant avec la France ou plus tard avec l'Allemagne – qu’à partir de la vie européenne se développe, ce qui est connu aujourd'hui comme la question alsacienne.


Quiconque suit l'histoire, en particulier les déclarations de personnes perspicaces de l'époque, sait que ces humains ont déjà jadis vu devant eux des conflits qui ont été créés par cela, et qui sont tout à fait insolubles d'un côté comme de l'autre, parce qu’ils sont pendant à toutes les questions difficiles de l'Est européen, qui ont été soulevées par le fait que l'Ouest européen - comme l'a montré symptomatiquement la guerre de Crimée - était forcé à se mesurer avec l'Orient européen, qui était comme une énigme derrière tous les phénomènes. Et on devrait considérer et ressentir comme quelque chose d'extrêmement important, particulièrement en ces jours, comment quelque chose est donné comme insoluble, de la façon et la manière comme l'Europe centrale doit se placer à l'Europe occidentale à cause d'une question qui peut être résolue de la même manière et d'une autre manière selon certaines conditions historiques, une question qui est née/ qui a surgit de ce qui s'est développé en France comme impulsion nationale, mais qui ne peut être résolue quand on veut la résoudre nationalement.


Je pourrais encore citer beaucoup d'autres symptômes de l'histoire récente, mais je ne citerai que ceux qui interfèrent profondément avec le devenir de l'humanité récente, je veux citer, bien qu’on ne domine pas toujours clairement les pendants, la montée de la nouvelle manière de penser de science de la nature, dont j'ai caractérisé la signification d'autres points de vue dans les exposés précédents. La manière de penser de science de la nature revient sur le tapis. Qu'est-ce qu'elle fait ? Elle place l’être humain sur lui-même. Elle est tout de suite celle qui sépare l'humain de la communauté en tant que personnalité. Elle est, à bien des égards, l'impulsion qui anime toutes les autres que j'ai expliquées. Dans cette manière de penser de science de la nature, il y a quelque chose qui révèle étrangement sa signification dans l'histoire récente.



Deux types de problèmes se posent. J'aimerais rapprocher l’un de votre âme tranquille par un fait. C'est le fait qu’en 1830, Goethe fut un jour trouvé par un ami dans un tourbillon d'excitation, et lorsqu'on lui demanda ce qu'il avait, il répondit : Les nouvelles venant de France sont accablantes, le monde est en feu, quelque chose de nouveau se file. - Soret, à qui Goethe avait dit cela, croyait naturellement que Goethe parlait de la révolution des années trente qui avait justement éclatée à cette époque. Non, nous ne parlons pas de cela, dit Goethe, je parle de la révolution en cours entre les deux naturalistes/chercheurs de la nature Cuvier et Geoffroy de Saint-Hilaire ! - Cuvier était d'avis que tous les êtres de la nature devraient être placés côte à côte, que chacun devrait être compris individuellement, Saint-Hilaire cherchait un type commun dans les formes organiques, amenait toute la vie organique en flux, de sorte qu'il peut seulement être négligé dans ce flux, quand on dirige immédiatement et de manière productive spirituelle ce regard sur la nature et vit l'esprit justement aussi flexible/mobile que la nature elle-même. Goethe ressentait quelque chose de ce qu'il était nécessaire pour le temps à venir de garder l'esprit vivant face à la nature. Dans ce que Goethe ressentait de Geoffroy de Saint-Hilaire se trouvait ce qui, lorsqu'il est poussé de son germe au fruit, est finalement le concept suprasensible des phénomènes de la nature, que j'ai caractérisé ici avant-hier.



Mais tout d’abord, le monde a été éclipsé par tout ce qui émergeait de l'autre vision de la nature, nécessairement éclipsé par cette façon de voir la nature qui place l'humain hors du lien vivant immédiat avec les phénomènes naturels. Cette façon de voir la nature, qui n'est donc pas saisie par l'impulsion que Goethe pensait, conduit à la compréhension/saisie de ce qui ne vit pas réellement/en fait ne vit pas dans la nature, mais qui est le mourant, qui dissout la nature, parce qu’elle est pendante à ce qui est soi-même mortel en l'humain, comme je l'ai caractérisé avant-hier.




La façon de voir la nature dont Goethe s'est détourné, est celle qui peut seulement saisir la dégradation/le déclin progressif dans le cours de la nature, et qui aimerait ensuite se dresser des symptômes de la dégradation/du déclin à ce qui ne peut être montré à sa manière, qui peut seulement se montrer dans la vision suprasensible : aux symptômes de la montée, de la croissance, de la naissance, du prospérer. Mais - aussi paradoxal que cela puisse à nouveau sonner - cette façon de voir la nature, qui est en fait orientée sur la mort dans la nature vivante, elle jette ses ombres profondément sur toute coexistence/la vie commune sociale moderne. Elle créa au fond une nouvelle impulsion universelle sur la récente humanité, mais une telle impulsion universelle, contre laquelle l'humain lui-même doit continuellement se rebeller dans son individualité, parce qu'elle le place hors la nature et qu'il doit chercher le pendant toujours de nouveau. Sa connaissance le place en dehors. Il doit chercher son pendant/contexte à partir de quelque chose d'autre que ce à quoi il aspire à travers cette connaissance. Un dualisme, une dualité dans le rapport de l'humain à son environnement est portée dans la vie à cause de cela. Cette science de la nature flue dans la vie moderne de la technique, qui porte toute la culture moderne, qui intervient de manière extrêmement significative.

Si nous avons vu dans ces impulsions que nous avons vues précédemment, par exemple dans les nationales que les choses traditionnelles seront conservées, qu'aucune nouvelle chose productive sera introduite dans la vie, on voit dans l'énigme de l'Orient européen comment une structure de peuple étrangement stimulée à la productivité spirituelle se restreint/se comprime pour ne pas avoir la permission d’être productive, malgré qu’elle soit/est prédisposée à la productivité dans une haute mesure, se comprime vraiment aux chaînes les plus externes des anciennes communautés d’églises byzantines, nous voyons, comment là du vieux sera monté et sera conservé, ainsi nous voyons comment, dans ce que la façon de voir la nature déverse sur l'humanité moderne, sera maintenant crée un universel, un universel, qui à nouveau ne va pas sur ce que l'humain produit à partir de lui-même, mais tout de suite sur ce que qu'il prend dans sa connaissance dans la séparation de lui-même comme décadence/déclin des phénomènes de la nature et à cause de cela peut aussi seulement laisser fluer dans sa culture ce qu'il porte en dehors dans sa technique en ce qu’il tue le naturel.

 

Par ce que l'humain n'est d'abord pas productif au sens ancien, par cela il gagne la pleine conscience qui est apparue dans les temps nouveaux, depuis le XVe siècle, pendant qu'auparavant il n'assurait pas du tout son pendant avec la nature et le monde absolument en pleine conscience, mais en subconscience. En plus de la conservation de l'ancien, il s’ajoute une éducation de la nouvelle humanité, qui est donnée par une chose nouvelle, mais qui se déroule dans le sens de l'ancien. Ce qui sera incorporé dans la technologie provient seulement en apparence d'idées productives. Mais ces idées productives ne jaillissent pas comme des plantes indépendantes dans l'âme humaine - comme le suprasensible, quand cela devrait être cherché, doit jaillir comme plantes indépendantes dans l'âme humaine - mais elles jaillissent de la contemplation calme des phénomènes objectifs de la nature.


Nous voyons comment un événement important qui intervient dans la récente évolution est pendant tout de suite avec cette technique moderne, car en premier maintenant se montre, à mesure que cette technologie moderne se développe/se forme de plus en plus dans l’histoire récente, que la colonisation gagne aussi une signification ; car ce qui est vie coloniale et de colonisation est étroitement pendant à ce qui se s’écoule par la science de la nature dans la technique.

 

Et maintenant, nous jetons encore un coup d’œil rassemblant sur ce qui s’exprime à nous plus ou moins dans tous ces symptômes. Quand nous les regardons, nous voyons ce qui apparait en eux depuis le 15ème siècle comme quelque chose de nouveau, ce sont entièrement des choses qui ne proviennent pas de la nature humaine productive. Si on les regarde, alors on se voit dans la nécessité d'élargir son coup d’œil sur le devenir historique de l'humanité, alors on se voit dans la nécessité de reconnaître - et la connaissance suprasensible conduit à cela, reconnaître - qu'il n'y a pas seulement de l’ascendant dans cette vie humaine, pas seulement dans le sens abstrait ce l'on appelle habituellement progrès, mais que la vie ascendante, germinante, éclosante est reliée avec une vie descendante/déclinante. La vie est liée à ce qui conduit toujours dans la mort.

Si nous regardons la vie humaine individuelle, alors la naissance et la croissance et le fait de devenir se placent séparées à côté de la mort et la décomposition. Là aussi c’est seulement apparemment, mais dans la contemplation de la vie extérieure, le cours de l'histoire récente nous montre tout de suite que mourir, l’évolution descendante et ascendante, se tiennent immédiatement à côté les uns des autres, interfèrent les uns avec les autres. Et nous voyons que l’évolution descendante, l’évolution qui accueille la mort historique, même pour le début de cette nouvelle époque historique, qui commence avec le 15ème siècle, a une grande importance première à travers plusieurs siècles jusqu'à notre époque. La vie en décomposition, la vie de mort, a un sens plus grand que la vie ascendante, la vie germinante, éclosante. Nous voyons comment l'humain dans sa conscience, en se développant en tant qu'humain moderne, se tient en pendant avec ce qui est éphémère en lui, comment il peut sentir comment ce qui le conduit à la mort est tout de suite ce qui le fait progresser dans la connaissance. Tandis que la germination, la vie éclosante le berce comme dans les rêves, nous pouvons voir que dans l'histoire, en intervenant directement dans les temps nouveaux, l'âme de conscience se développe à partir de l'âme autrefois plus inconsciente, comme elle a développé l'humanité du 8ème siècle avant Jésus Christ au 15ème siècle de notre ère. Nous voyons comment l'humain a besoin pour la première éducation dans l'humanité à cette âme de conscience que se placent tout de suite aussi efficace pour lui dans sa culture, les symptômes de la décomposition, les symptômes de la vie de dépérissement. On ne comprendra pas la vie historique plus récente dans son rapport réel à l'humain si l'on ne peut pas saisir - malgré toute l'admiration, malgré toute la reconnaissance volontaire que l'on doit avoir pour les grandes et énormes réalisations de la technologie moderne, pour les impulsions nationales modernes - que dans tout cela il doit y avoir une vie descendante menant à la mort du devenir historique et que, dans cette vie descendante, doit naître une vie croissante, en pleine croissance, en germination.







C'est ce qui a amené ces derniers temps des gens perspicaces à ce qu'on pourrait appeler le pessimisme culturel. Un homme comme Schopenhauer a porté en particulier son regard sur le cours de l'histoire récente. Malgré toutes les réalisations de l'époque récente, cette agitation historique lui a semblé plutôt insignifiante. Et Schopenhauer n'apprécie que ce qui peut être réalisé chez les individus. Même si les pessimistes eux-mêmes ne sont que des symptômes du nouveau devenir historique, ce sont les êtres humains qui soupçonnent que la chose la plus grande, la plus importante que l'on est habitué à considérer comme caractéristiques du nouveau développement est l'impulsion de mort qui entre dans le devenir historique.



Qu'est-ce qui s’ensuit ? De là suit ce que l'on pourrait appeler l'impact tragique de la vie historique récente. Il va sans dire que la promotion/l’exigence des impulsions provenant de ce qui est en partie conservé et en partie le résultat de façon de voir de science de la nature est à enregistrer. Tout cela est ainsi que nous devons nous dire : on doit l’exiger, on doit s'y consacrer, c'est une nécessité des temps les plus récents ; et c’est pour l'humain à placer absolument dans le développement/l’évolution de l'histoire du monde, mais dans chacune de ses manifestations ce qui est créé dans ce domaine doit nécessairement conduire à nouveau à sa propre chute. Tout de suite par ces grandes réalisations doivent se placer dans le développement plus récent les problèmes qui mènent à des impasses, qui mènent à des fins qui ne peuvent être résolues par elles-mêmes, doivent se placer devant l'humain comme quelque chose qui doit lui paraître comme la mort. C'est la tragédie qui devra être promue, que doit être considéré comme une réalisation dont on sait : en la créant, on crée quelque chose qui doit en même temps se délabrer. Oui, on commence déjà la décomposition en la faisant.






Celui qui croit que ces faits peuvent exister pour lui-même, qui sont basés sur les impulsions évoquées et se placent dans le développement historique plus récent, ressemble à un humain qui croit qu'une femme peut donner naissance sans recevoir, sans qu’un principe se lie à l'autre principe. Ce qui vient des impulsions évoquées se présente comme quelque chose d'unilatéral, qui nécessite une fécondation d'un autre côté si cela devait persister. Car en soi, cela n'a que le pouvoir de mourir. Qu’on prenne tout ce qui s’est donné de la base naturelle pure du national, de la technologie moderne, de l'industrie et du trafic/de l’échange social, qu'il s'agisse de l’échange commercial, d'autres échanges, dans la récente humanité, qu’on prenne tout ce qui – c’est infertile en soi, contemplé selon ses propres impulsions, infécond et conduit, j’aimerais dire, en rythmes toujours dans sa propre mort. Et nous devons reconnaitre que nous avons à l'envisager d'une manière telle que nous nous disions : pour le bien d'autre chose, cette mort devra être placée dans le monde moderne comme une conquête.



"Quel est cet autre ? Maintenant, nous avons vu que lorsque nous regardons maintenant le cours de l'histoire récente dans sa succession de n’importe quels symptômes que nous considérons comme tels, la chose étrange à laquelle j'ai fait allusion se dévoile à nous. D’un côté, depuis le XVe siècle, nous voyons l'âme de la conscience s'épanouir tout de suite à travers l'improductif. De l'autre côté, nous voyons comment cette âme de conscience devient grande en retirant d'abord de son environnement le stimulus aux productifs, qu'elle s'éduque à ce qui conduit à jamais de neuf à la mort de la culture. Par cela, l'humain est rendu indépendant, que le monde extérieur ne le stimule pas à quelque chose qui vit de manière productive, mais qui dans sa connaissance porte continuellement la semence/le germe de la mort ; par cela l'humain sera éduqué dans son évolution/développement individuel et conscient de nature, que le monde extérieur ne l'éduque pas à la vie, qu'il ne l'éduque pas à celle qui devrait l'élever mais l'empêche continuellement de celle qui doit le relever et par cela, le place tout de suite sur lui-même.


Mais nous voyons maintenant, quand nous regardons purement ce cours des faits avec une connaissance suprasensible, que cet être intérieur de l'humain - l'entrée dans l'âme de la conscience depuis le XVe siècle - correspond à un extérieur objectif, qui ne pouvait seulement pas apparaître aux premiers siècles, mais qui se montre à nous lorsque nous regardons maintenant, vraiment spontané, l'âme tranquille humaine dans le présent avec son inclinaison retrouvée vers une vie suprasensible. Évidemment, c’est encore inconscient chez beaucoup, mais chez de très nombreux humains du présent, cette inclination vers une vie suprasensible est disponible. Et celui qui s'occupe avec la science de l'esprit, qui est orientée anthroposophiquement, il sait qu’était seulement de durée éphémère ce qui s'est développé comme le principe de mourir progressivement (NDT : ici « Er-Sterben » au lieu de « ersterben » pour souligner, probablement , le progressivement) dans la culture matérielle extérieure des temps récents, que nous nous trouvons devant un grand point tournant des temps, qui sera apporté du dehors - mais maintenant non stimulé par la nature, mais stimulé ainsi que je l'ai présenté dans les considérations sur la science de l’esprit orientée anthroposophiquement - qui apporte aux humains une nouvelle révélation/divulgation du suprasensible.

Nous la voyons s'approcher partout, cette nouvelle révélation du suprasensible. Elle ne sera pas acquise maintenant comme autrefois, où l'humain était inconsciemment pendant à la nature par ses instincts et trouvait de la nature elle-même ce qui s'appliquait aussi pour l'âme, qu'il pouvait alors aussi introduire dans la vie sociale, historique. Au-delà de tout ce que cette façon de voir la nature et ce que les anciennes impulsions peuvent donner à la récente évolution historique, une vie productive, suprasensible va se développer à partir du monde spirituel. Et quand on regarde tout de suite vers ce qui s'est donné dans le présent comme une catastrophe si terrible, qu'est-ce d'autre, regardé en toute vérité, que quelque chose dans quoi se rassemble du mourant ?




A l’intérieur de cette vie catastrophique, beaucoup mourra. Plus vite meurt ce qui, comme je l'ai caractérisé, contient en soi le principe de la mort. Au pessimisme, même s'il est à la souffrance, même s'il est à la douleur, quand aussi à tout ce qui peut nous fluer de voir et de participer à cette catastrophe, au pessimisme culturel n’est aucune raison quand on regarde la vie à la lumière de la science de l’esprit orientée anthroposophiquement. Car il se montre une fois à un endroit de l'évolution historique plus récente sur toute la terre que ce qui est autrement distribué comme mourant sur la vie matérielle vient ensemble, qui donne à notre nouvelle vie son caractère tragique, nous montre en même temps que tout ce qui vient au monde tel que je l'ai caractérisé auparavant doit être infertile, mais que cela doit être fertilisé par ce qui est reçu du suprasensible.




Et celui qui regarde, âme tranquille impartiale, ce qui est le complément du développement de l'âme de la conscience, sur les nouvelles révélations du suprasensible, lui-même plié de douleur devant ce qui se passe maintenant, relèvera la tête et se dira : C'est en même temps la première aurore pour ce qui doit déclencher l'impulsion vers le suprasensible dans l'humanité. Toutes les souffrances ont été perdues, toutes les douleurs sur cet effondrement, vains seraient tous les sentiments qui regardent avec douleur justifiée sur cet effondrement, si ces sentiments ne pouvaient pas s'élever à ce que, comme de tout ce qui est destiné à mourir dans la nature, ainsi aussi de cette mort surgit un nouveau. Mais ce qui devrait se développer peut seulement se développer lorsque l'autre, la fécondation, la fécondation révélatrice du monde suprasensible est volontairement reçue par l'humanité.



 

 

L'âme de conscience s'est développée. La nature n’a plus la permission de nous donner inconsciemment ce que nous mettons dans le monde du devenir social, historique. L'humanité récente doit aussi recevoir, c'est-à-dire recevoir volontairement, consciemment, ce qui se donne comme une récente révélation suprasensible de l'âme de conscience, quand/si cette âme de conscience veut. Tout de suite lorsque nous regardons la tragédie de la vie moderne sans préjugés, de l'autre côté se révèle l'impulsion rédemptrice. Elle se révèle en nous poussant à reconnaître la révélation d'un nouveau suprasensible, qui doit maintenant aussi être là pour l'âme de conscience.

 

Et ainsi nous voyons à travers les symptômes sur ce qui devient de l'humain et sur ce qui devrait se révéler à l'humain à partir de l'univers. Pendant la période gréco-latine, qui a commencée au VIIIe siècle de notre calcul de temps et se termina au XVe siècle, la vie d’âme liée indiquait encore à la vie physique extérieure, ne faisant ainsi apparaître que les grandes conquêtes grecques, les grandes conquêtes romaines et les transmis au Moyen Âge, passe par-dessus par un grand bond au XVe siècle de  l’évolution à l’évolution des forces de la conscience, de ce qu'on peut appeler l'âme de conscience. Et nous nous tenons dans cette évolution. Nous voyons comment le rattachement de l'humain à ce qui se révèle derrière les symptômes peut devenir pour la première fois une véritable science historique. Mais on doit avoir le courage de reconnaître qu'autour de nous il n'y a pas seulement la vie, mais la mort, et que la mort est nécessaire pour que devienne une vie nouvelle. Il était aussi nécessaire que la mort prédomine pendant un certain temps, afin que l'humain puisse développer d'autant plus les pouvoirs de l'âme de conscience. Et quand ne lui est plus donné de l'extérieur, ainsi il est poussé sur le chemin de chercher l'esprit, le suprasensible à l'intérieur.




 

Maintenant on peut toutefois objecter une chose. On peut dire : Oui, où sont donc les humains, combien sont-ils donc nombreux ? - Il n'y en a pas beaucoup qui peuvent indiquer sur le monde suprasensible par le développement de leurs propres forces de l'âme. Ce sont certes, cela doit être admis, aujourd’hui encore peu. Ce sera de plus en plus ; mais il ne s’agit pas de combien il y en a qui trouvent leur chemin dans ce suprasensible qui doit féconder le sensoriel, mais il s’agit que l'on n'ait pas à suivre le chemin de la connaissance suprasensible soi-même, mais, peu importe comment et comme on apprécie celui qui apporte les résultats du suprasensible - une fois énoncés, une fois jetés dans la culture humaine de l’esprit, ils peuvent aussi être compris par la raison analytique toute ordinaire qui est donné aux humains dans l'ère de l’âme de conscience. L'humain peut comprendre tout ce qui sera sorti du "suprasensible", aujourd'hui déjà en l’étendue la plus large, s'il ne se jette pas lui-même de pierres dans le chemin par des préjugés, qu'il ne peut alors surmonter.



 

Mais il y a une chose qui va avec. Penser seulement que par une considération de l'histoire telle que je l'ai esquissée, on est dans la nécessité de se reconnaître soi-même, pour ainsi dire, d’avouer/d’attester en pleine conscience que ce qu'on doit faire, ce qui est une nécessité dans le temps et deviendra de plus en plus une nécessité, est en même temps une mort perpétuelle. Il appartient un certain courage à reconnaître qu'il faut créer afin que le créateur puisse périr et que la terre-mère puisse être pour le principe-père du spirituel, du suprasensible. Un tel courage est toutefois nécessaire pour toute connaissance suprasensible. Et la peur de la cognition suprasensible est ce qui tient beaucoup de gens éloignés de cette connaissance suprasensible. Sur un domaine au moins, les temps modernes nous placent immédiatement devant la nécessité de développer ce courage, si nous voulons absolument être considérés pour le développement de l'humanité : sur le domaine de l'histoire. Ceux qui savent quelque chose de la connaissances suprasensible parlent toujours du franchissement du seuil, d'un gardien du seuil. On parle du franchissement du seuil, parce que quand on s'ouvre au monde suprasensible, il faut rompre avec beaucoup de choses qui nous paraissent être des connaissances absolument solides avant d'avoir franchi le seuil. Dans une certaine mesure, l'humain perçoit inconsciemment comme une bénédiction qu'il n'a pas besoin de franchir le seuil. Mais ce qui devait être fait à un moment donné en rapport au devenir historique devient de plus en plus une nécessité. Et cela fait à nouveau partie du cours intérieur du développement/de l’évolution historique depuis le 15ème siècle, il devient de plus en plus nécessaire de se dire : tu tisses et vis avec la création de processus de mort, de processus de dégradation. Tu dois te consacrer à ces processus de décomposition, et par cela sera stimuler ta force intérieure, tout de suite par cela tu seras rapproché du suprasensible. Tu dois quitter ce que tu as considéré auparavant comme un fondement spirituel, franchir le seuil dans le monde suprasensible, dans une certaine mesure perdre le sol sous les pieds, mais trouver pour cela en ton propre être intérieur le ferme centre de gravité, auquel on peut aussi se tenir vis-à-vis du dépourvu de sol sensible.





L'humain a besoin de trouver un nouveau foyer/point de gravité de toute sa vie d'âme. Et la nécessité historique lui suggère de toujours chercher de plus en plus ce point de gravité vers l'avenir. Par ce qu’on connait donc, ça ne devient pas autre. Dans une certaine mesure - comme je le pensais, c'est à saisir - nous nous tenons devant le mourir. Par ce qu’on dépose son aveu : c’est un mourir – par cela, ça ne devient pas autre. Mais on doit tout de suite être poussé par cela à chercher à féconder le vivant qui lui fait vis-à-vis. Car c’est une fois ainsi : Tant que l'humanité s'efforçait à la recherche de la connaissance suprasensible était toujours affiché le grand et puissant défi : « Connais-toi toi-même ». Et aussi pour aujourd'hui, c'est le défi pour l'humanité en recherche. Si l'humain essaie de connaître cela aujourd'hui, ainsi il ne le peut qu'en s'élevant vers des mondes qui sont capables de conduire au-delà/hors de son existence/être-là fini. Avant toutes choses, il doit s'avouer lui-même, poussé par les nécessités du développement humain, en rapport à la vie historique des temps nouveaux : avec l'âme de conscience, l'aiguillon est implanté de se connaître de plus en plus dans le sens de la nouvelle histoire. En se connaissant lui-même, il est mis dans la nécessité de se dépasser. En se dépassant, en saisissant son suprasensible dans son sensoriel, il arrive aussi à ce qui est suprasensible dans l'histoire et dont les faits extérieurs ne sont que des symptômes. Nous aurons aussi seulement une histoire vraiment féconde pour la vie quand nous cherchons le suprasensible derrière les symptômes comme nous cherchons le suprasensible derrière les phénomènes naturels.




 

De notre considération historique, il est apparu que le développement plus récent impose des tests/épreuves à l'humain, le test au fait qu'il croit que la vie serait seulement ascendante, qu'il considère aussi la vie descendante, l'évolution aussi l'involution. En reconnaissant le suprasensible, il se préparera à ces épreuves. Parce qu’en ce qu’il connaît historiquement suprasensiblement, cette reconnaissance elle-même, en ayant à franchir le seuil, doit chercher son nouveau point de gravité dans la vie intérieure de l'âme, cette nouvelle connaissance deviendra une épreuve si forte pour son âme que ce qui résulte de cette épreuve lui donne la force de passer par ces autres épreuves que la vie doit subir toujours de plus en plus à l’avenir à partir de l’histoire des humains. Mais on a la permission de dire : Fort et vigoureux, et vraiment capable de vivre, l'être humain devient quand même seulement par des épreuves. – La peur de la connaissance ne devrait pas l'empêcher d'entrer dans les épreuves, mais c'est le courage de la connaissance qui devrait l'amener à prendre ces épreuves sur lui. Il développera les épreuves de la connaissance en des forces telles qu’elles le conduiront également à l’humain comme créateur, comme collaborateur au devenir, placé fructueusement dans l'histoire.


 

 

Réponses aux questions

après la conférence à Zurich, le 17 octobre 1918

Il m'a été suggéré si je ne pouvais pas dire brièvement quelque chose dans ces réponses aux questions sur un phénomène particulier de l'évolution historique récente qui est particulièrement proche de la vie humaine : sur l'évolution du langage. Maintenant, naturellement, tout un exposé serait à nouveau à faire là-dessus, si je voulais dire quelque chose d'exhaustif. Mais j’aimerais bien aller à cette suggestion pour la raison même que j’aimerais vraiment attirer votre attention sur le fait que la science de l’esprit à orientation anthroposophique, pensée ici, ne se tient vraiment pas là ainsi qu’elle devrait quelque peu son être-là/son existence à une idée tombée là, comme si elle avait été tirée d'un pistolet, comme s'il s'agissait d'un seul et même aperçu réuni. Non, si vous vous familiarisez avec la littérature, vous verrez que cette science de l’esprit à orientation anthroposophique fait déjà ressortir ce qu'elle a à dire de toute l'étendue de l'observation, de toute l'ampleur des phénomènes mondiaux.




Naturellement, on doit toujours, quand on a, en une heure - et je regrette toujours que cela devienne toujours plus long de toute façon ! – à rassembler de larges domaines, faire l’impression comme si on se baladait alentour dans des domaines abstraits ; cela seul ne devrait aussi convaincre personne, mais seulement inspirer à continuer, et alors on verra déjà qu'il y a vraiment tout de suite beaucoup plus dans cette science de l’esprit que dans toute autre aspiration scientifique, et qu'il y a une recherche minutieuse, consciencieuse, méthodique, qu’une recherche sérieuse repose à la base.

 

Il est intéressant d'observer tout de suite ce que j'ai caractérisé en général aujourd'hui dans un phénomène aussi unique que le développement du langage humain. Mais je veux aussi traiter d'un seul phénomène de cette évolution du langage. Quand nous parlons en tant qu'êtres humains aujourd'hui, nous ne pensons généralement même pas à la façon dont le fait de parler nous force à devenir inexacts à chaque instant. Je veux seulement dire : devenir inexact. Fritz Mauthner a écrit un ouvrage en trois volumes, en dehors de cela encore un « Dictionnaire de la philosophie » afin d'exprimer comment tout ce qu’on produirait dans la vision du monde et la science reposerait sur le langage et comment le langage serait imprécis. Ainsi qu’on ne pourrait jamais vraiment avoir une vraie science.


Maintenant, c'est bien sûr une affirmation insensée à l'égard de la science de l’esprit, même si elle apparaît en trois volumes. Mais c’est quand même significatif de s'attaquer au phénomène sous-jacent. Quand on remonte dans l’évolution du langage humain, ainsi on trouve, contrairement à la recherche linguistique anthropologique externe, qui travaille avec des moyens insuffisants, on constate que dans les temps anciens, plus on entre dans ces temps anciens, plus l'humain est intériorisé selon l’âme, aussi à nouveau instinctivement et inconsciemment, a grandi avec ce qui vient à l’expression dans sa langue. L'humain se détache aussi progressivement de ce que contient sa propre nature, comme il se détache de la nature extérieure.


 

Il se détache aussi de l’être lié immédiat avec la langue. Et le langage devient quelque chose d'extérieur. Un fort dualisme apparaît entre la pensée vécue intérieurement, que certains n'ont déjà plus du tout, parce qu'elle reste dans la sphère de la langue, et ce qui est parlé. Et on a besoin, quand on ne se livre à aucune tromperie au point de développement de l'humanité dans laquelle nous nous tenons maintenant, à l'âge de l'âme consciente, de regarder tout de suite sur comment le langage s'est déjà détaché de l'humain. En fait, ce sont seulement les noms propres qui se rapportent à un seul/unique être qui s'appliquent vraiment immédiatement à cet être. Aussitôt qu’on utilise des noms communs, qu'il s'agisse de mots de propriété ou principaux ou comme toujours, ils expriment seulement de façon inexacte ce qu'ils sont destinés à exprimer. Ils sont abstraits, ils sont pareils à des généralités. Et on comprendra seulement alors correctement la langue aujourd'hui dans son rapport à la vie humaine quand on la saisi réellement comme un geste ; quand on est conscient, comme je l'indique immédiatement et clairement quand je pointe du doigt quelque chose, je désigne aussi, par l'origine de mon larynx et par le son, comme un geste, ce à quoi les sons du langage se rapportent. Apprendre à saisir la langue comme un geste, voilà de quoi il s'agit. Ainsi, les temps anciens avaient un ancêtre indéfini, je dirais subconscient, instinctif, de la façon dont la vie d’âme est pendante au son d'une manière gestuelle ; elle n’a pas confondu l'expérience intérieure d’âme avec ce qui vient à l’expression dans la langue.





Nous avons nous-mêmes essayé, pour déployer des aspirations évidentes dans un domaine de la science de l'esprit, de remettre en lumière le signe du langage dans ce que nous appelons l'eurythmie, où l'on a essayé de mettre en mouvement tout l’être humain, et par les mouvements des membres, par des mouvements de la figure humaine dans l'espace, par des mouvements de groupe, par les relations entre les personnes, exprimer de façon gestuelle, ce qui est sinon exprimé également dans le geste, mais seulement pas remarqué comme un geste, par le larynx humain et ses organes voisins. Nous décrivons ce genre d'art du mouvement, qui doit pénétrer l'humanité comme quelque chose de nouveau, comme l'eurythmie. Et ici à Zurich, nous voulions rattacher à cette conférence une présentation eurythmique. Elle doit être reportée parce que, bien que nous ayons été autorisés à tenir ces conférences en ces temps difficiles, nous n'avons pas été autorisés à donner cette représentation eurythmique. Elle aurait juste voulu montrer comment, dans une certaine mesure, la personne entière devient larynx. En ce qu’on prend conscience de ce qu'est la langue, on arrive à quelque chose qui deviendra particulièrement important, très fondamentalement important pour la vie du présent et de l'avenir.



On n’atteint rien aujourd'hui plus souvent dans la vie humaine que quelqu'un exprime quelque chose, par exemple moi ici dans la science de l’esprit. Un autre vient et dit : J'ai lu cela là- et souligne quelque chose qui, au moins en détail, est tout à fait en accord avec tous les mots. Je pourrai vous montrer des cas flagrants de ce genre. Je voudrais juste souligner un cas en particulier, dans lequel l'affaire s'est présentée à moi d'une manière particulièrement excellente.


Je l'ai fait, parce que j'essaie maintenant vraiment d'appliquer à la vie toutes les choses que la science de l'esprit exige de moi d’élaboration, pénétrant ainsi directement dans les impulsions réelles de la vie, ainsi je me suis depuis longtemps occupé avec ce que j'aimerais appeler toute la façon de penser, tout la mentalité de penser de Woodrow Wilson. Il a été intéressant pour moi d'étudier tout de suite les essais sur la méthode historique, sur la considération de l'histoire et sur la vie historique américaine de Woodrow Wilson. Il joue donc un si grand rôle dans la vie du présent qu'on doit apprendre à le connaître - ainsi se dit celui qui ne veut pas dormir à travers ce qui se passe dans le présent, mais veut l'observer avec ses sens éveillés. J'ai appris à admirer la façon dont Woodrow Wilson dépeint magnifiquement, avec justesse, le développement du peuple américain lui-même, cette progression de l'Orient américain à l'Occident américain, l'apparition de la vraie vie américaine d'une manière très particulière, en premier, comme elle sera pénétrée d'Est en Ouest, pendant que tout le reste qui l'a précédé sera décrit en termes prégnants par Woodrow Wilson comme un appendice à la vie européenne. Cette érosion de la nature, ce dépassement de la nature, ce dépassement des indigènes de l'Occident américain, cette façon particulière de faire histoire, qui est semblable à maintes choses qui sinon se sont passées dans la vie humaine, mais quand-même à nouveau très spécifiquement différentes, est exprimée d'une grande manière. Et il est donc intéressant de voir comment Woodrow Wilson met en place sa méthode d'histoire.

J'ai suivi les descriptions où il décrit lui-même sa méthode historique. Là m’est apparu quelque chose de très particulier : de cet homme de caractère américain jaillissent des phrases qui me semblaient presque littéralement en accord avec les phrases d'un homme complètement différent, qui s'est vraiment développé à partir d'une attitude complètement différente envers la vie et la pensée.







 

Dans son essai sur la méthodologie de l'histoire, des phrases de Woodrow Wilson pourraient être reprises littéralement de la méthodologie de l'histoire, qui a porté de si bons fruits dans son cas, dans des essais de Herman Grimm, qui se tient maintenant complètement immergé dans le développement/l’évolution moderne de Goethe, qui se distingue maintenant de ce développement de Goethe comme un véritable esprit centre européen-allemand à part entière. On pourrait dire : Il suffit de choisir des phrases dans les essais d'Herman Grimm, de les souligner, et reprendre des phrases de Woodrow Wilson dans les essais d'Herman Grimm, on ne trouverait pas de grands changements du tout selon le libellé. - Mais on apprend d'une telle expérience ce que je veux maintenant exprimer avec des mots triviaux, mais je veux exprimer quelque chose de très significatif par là, on apprend : si deux disent la même chose, ce n'est pas la même chose, même si cela concorde dans le libellé.

La leçon à en tirer est qu'il faut s'adapter non seulement à la formulation donnée par la langue, mais à la personne dans son ensemble. Ensuite, on trouvera le spécifiquement différent de Herman Grimms et Woodrow Wilson, alors on trouvera comment, chez Grimm, chaque phrase particulière est élaborée avec une âme pleine âme de conscience, comment le progrès dans l'essai plein d’esprit d'Herman Grimm, où il parle de méthode historique et de contemplation historique, est vraiment tel qu'on voit, d'une phrase à l'autre, qu'il avance dans la lutte intérieure, pour que rien ne reste inconscient, mais que tout est pressé dans la conscience. On a toujours à voir avec ce progrès intérieur de l'âme.


Si l'on regarde à quoi ressemble la chose chez Woodrow Wilson, alors on voit comment ces phrases émergent de soubassements étrangement subconscients de l'âme, comment de l'humain lui-même, en contraste de l'influence intérieure, ces phrase se pressent vers en haut. Je ne pense rien de mal du tout, mais j’aimerais si j’ai la permission de m'exprimer paradoxalement, rendre seulement observable que je ressens toujours avec Herman Grimm : dans la région de la vie très consciente de l'âme, de phrase en phrase, toute vie de l’âme va de soi; avec Woodrow Wilson je sens : il est comme possédé par quelque chose qui repose dans son propre être intérieur et que ses propres vérités rayonnent vers en haut dans son propre être intérieur. - Comme je l'ai dit, je ne pense rien de sympathique ou d'antipathique avec cela, mais seulement quelque chose que je veux caractériser. Cela lui est donné des propres profondeurs de l'âme. Nous trouverons à reconnaître vraiment cela, même si le libellé est le même : si deux disent la même chose, ce n'est pas la même chose. Nous reconnaissons seulement ce qui se trouve à la racine si nous n'adhérons pas à la formulation, mais si nous comprenons comment adhérer à ce qui découle de la vie entière de la personnalité.

Voyez-vous, l'humanité moderne devra apprendre à surmonter ce qui est pratique courante aujourd'hui : quand on se voit présenter quelque chose, on le juge seulement sur la base de son contenu. Nous devrons apprendre que le contenu n'est pas du tout l'essentiel. Quand je parle sur la science de l’esprit, je ne mets pas l'essentiel sur la formulation des phrases, sur le contenu, mais l'essentiel est basé sur le fait que dans ce que je dis, coule ce qui est réellement projeté hors du monde suprasensible. Mettre une plus grande valeur sur le comment que sur le quoi, que l'on ressent, que l'on peut ressentir : Les choses sont prononcées hors du monde suprasensible, c'est de cela qu’il s’agit.


Ainsi on doit donc apprendre absolument à l'heure actuelle par rapport à la vie ordinaire. Si n'importe quel journal, n'importe quel magazine peut dire quelque chose, aussi beau que ce soi - on peut dire des choses terriblement belles aujourd'hui, car les choses se trouvent dans la rue, les « beaux idéaux » et les « belles choses » - il ne s’agit pas de la formulation, mais des pouvoirs de l'âme dont elles proviennent, que par les phrases elles-mêmes et par les mots on regarde sur les symptômes, les humains. Nous devons pénétrer comme par un voile à travers le langage et la formulation, et ainsi nous approcher à nouveau de l'humain. Cela nous enseigne tout de suite le nouveau développement du langage, qui a détaché l'humain du langage dans son être le plus profond, dans son âme de conscience. Cela nous éduque à la nécessité de regarder non seulement la formulation, mais à travers la formulation jusqu'à l'âme humaine, dans toutes les directions, avec toutes les possibilités de la poursuivre.


Toutefois, quelque chose devra être surmonté si l'on veut progresser dans cette direction, parce qu'aujourd'hui encore, les gens sont habitués aux abstractions, à, j’aimerais dire, ce se tenir bourgeois et philistin, au contenu immédiat. Quand on exprime un idéal et formule encore n’importe quoi d'aussi beau – nous devons nous être clair qu'aujourd'hui c'est aussi bon marché que les mûres, car les idéaux sont formés. On peut placer tous les d'idéaux possibles pour les humains et les peuples, ils sont formés. Il s’agit d'où ils viennent, d'où ils jaillissent réellement de l'intérieur de l'âme, de la région de l'âme. La vie sera immensément fécondée quand nous venons dans la situation de voir la vie ainsi.



J’ai peut être aussi la permission de mentionner quelque chose de personnel. Vous voyez, on me donne beaucoup de production poétique. Qui n'écrit pas tous les poèmes aujourd'hui ! Parmi ces productions poétiques, on trouve celles qui sont très parfaites dans la forme, qui expriment à merveille ceci ou cela, et celles qui sont apparemment maladroites, qui ont des difficultés avec la langue, qui sont même cahoteuses, primitives. Celui qui se place encore à un point de vue non moderne aura bien sûr sa joie sur la beauté, surtout la perfection de la forme de la langue. Il n’éprouvera pas, pas encore aujourd'hui, qu'Emanuel Geibel avait raison lorsqu'il a dit de lui-même : Ses vers trouveront un public tant qu'il y aura du poisson frit. - Ils sont beaux, ils sont lisses, et ils trouveront un public, même parmi ces humains qui, par exemple, considèrent Wildenbruch ou des gens semblables pour des poètes - et ceux-là sont aussi beaucoup.

 

Mais il y a une évaluation différente sur ce domaine aujourd'hui, et c'est également le cas pour d'autres arts, mais je parle ici maintenant de la langue. Il y a des poètes aujourd'hui sur les versets desquels on peut trébucher; on peut avoir des difficultés parce qu'ils parlent dans un langage maladroit, mais il y a un nouvel élan en eux ; il faut le sentir ! On doit être capable de regarder, à travers le voile du langage, le vers léché dans le superficiel de l'âme. Car les versets léchés, beaux, les versets léchés qui sont beaucoup plus beaux que les versets de Goethe, sont aujourd'hui aussi bon marché que les mûres ; car la langue écrit déjà la poésie/poétise déjà. Mais la nouvelle vie d’âme, la vie qui vient immédiatement de la source de toute vie, cela doit en premier être cherché. Cela s'exprime parfois tout de suite par ce qu'il y a un combat à mener avec la langue, que c’est dans une certaine mesure en premier à un bégaiement/balbutiement, pour ainsi dire. Mais un tel « balbutiement » peut être préférable à ce qui est parfait en soi et n’indique que sur une âme superficielle. Une fois des versets m'ont été donnés à une occasion où nous avions nous-mêmes besoin de tels versets parce que nous devions faire une traduction d'une autre langue, de très beaux versets. Je me suis mis en colère et j'en ai fait de mauvais moi-même. Je suis conscient qu'ils sont bien pires comme versets ; mais je savais que dans ce cas, on m'a mis dans la nécessité d'exprimer dans un langage peut-être cahoteux ce qu'il faut exprimer quand on puise à la source de la vie qu'on recherche. Je ne surestime absolument pas ce que j'ai pris en charge pour l’accomplir ; mais je ne surestime aussi pas les versets léchés qui m’ont été transmis.


La recherche de l'humain à travers le langage à l'âge de l'âme consciente, c'est quelque chose qui émerge à nouveau comme pratique de vie à partir d'une contemplation réelle de la vie linguistique. C'est pourquoi, aujourd'hui encore, j'ai essayé sans réserve de ne pas parler avec chaque phrase comme si j'avais transmis/traduit la science de l’esprit et toujours voulu prouver le suprasensible, mais j'ai essayé de le placer dans le comment de considération de l'histoire. Et je crois que c'est aussi l'important : qu'on n'appelle pas seulement encore et encore un vrai chercheur spirituel qui utilise les mots esprit et esprit et monde spirituel chaque cinq mots et croit ensuite qu'il peut alors pouvoir suggérer l'humain ainsi, mais qui, par sa manière de voir le monde, même le monde le plus extérieur, par sa façon de représenter les choses, montre que le guide intérieur, qui passe justement de pensée en pensée, conduit de façon de voir en façon de voir et d’impulsion en impulsion, que ce guide est l'esprit. Quand ce guide est l’esprit, alors on n'a pas toujours de nouveau besoin qu'il bipe !





C'est quelque chose qui vous montre comment on peut confirmer au langage, ce que je pourrais présenter dans une conférence complète.

Indem ich heute einiges zu sprechen haben werde über den Verlauf der neueren geschichtlichen Entwicklung der Menschheit von dem Gesichtspunkte der Geisteswissenschaft, so wie sie hier in diesen Vorträgen gemeint ist und war, werde ich genötigt sein, mancherlei vorauszusetzen von dem, was ich in den vorangegangenen Vorträgen gesagt habe. Nur das wird es hauptsächlich sein, was ich vorauszusetzen habe und was ich, da mir ja nur eine beschränkte Zeit zur Verfügung steht, insofern es heute seine Anwendung findet, nicht werde wiederholen können: daß diese Geisteswissenschaft in den Linien, wie das im ersten Vortrage versucht worden ist, erhärten kann, daß der Mensch strebend mit seinen Seelenkräften zur Anerkennung einer übersinnlichen Welt kommen muß, und daß durch eine gewisse Schulung dieser Seelenkräfte - so wie ich diese Schulung wenigstens prinzipiell charakterisiert habe - Einsicht in die Tatsachen dieser übersinnlichen Welt für den Menschen auch zu gewinnen ist.

Nun handelt es sich darum, gerade diese Fundamentalwahrheiten anthroposophisch orientierter Geisteswissenschaft anzuwenden auf eines der allerbedeutsamsten Gebiete des menschlichen Erlebens, auf das geschichtliche Gebiet, und ich muß mich natürlich beschränken auf dasjenige, was uns zunächstliegt, auf die geschichtliche Entwicklung der neueren Menschheit. Geschichte, wenn man nicht tiefer eindringt in die Kulturentwickelung der Menschheit, hält man für eine sehr alte Wissenschaft. Allein in Wahrheit ist aus Anfängen, die man keineswegs schon Geschichte nennen kann, Geschichte eigentlich erst erblüht kaum vor der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts. Und in dem Sinne, wie wir heute gewöhnt sind, schon von der Schule her Geschichte aufzufassen: daß durch Geschichte gesucht werden die Entwickelungsgesetze der Menschheit im Laufe der Zeit, in diesem Sinne ist Geschichte eigentlich erst ein Kind des 19. Jahrhunderts.

 

Hervorgegangen ist diese geschichtliche Wissenschaft aus den Interessen, die der Mensch ja immer an anderen Menschen und ihren Schicksalen genommen hat, insofern diese anderen Menschen und die Schicksale dieser anderen Menschen zusammenhängen im Umkreise des Erlebens mit dem eigenen Leben. Man kann sagen, es ist eine gerade Linie von der Familienchronik, durch die jemand, der etwas erfahren will über das Volk, über die Heimat, mit denen man zusammenhängt und endlich mit jenen Bestrebungen, durch die man die Entwickelungsgesetze der ganzen Menschheit erkennen will. Und bedeutsam ist es, daß die geschichtliche Betrachtung, die sonst immer in den genannten engeren Kreisen verlief, auf die ganze Menschheit erweitert wird. Erst in der neueren Zeit, die wir hier geschichtlich betrachten wollen, erstand aus mehr oder weniger enger begrenzten Interessen der Menschheit das ganz allgemein-menschliche Interesse an der Gesamtentwickelung der Menschheit der Erde.

 

 Schon daraus kann ersehen werden von dem, der dies ersehen will, daß das reine Interesse des Menschen am Menschen als solchem im Grunde genommen jungen Datums ist. Nun handelt es sich darum, daß gerade, weil Geschichte aus dem Interesse des Menschen am Menschen entspringt, eine Klippe gegeben ist, wenn die Geschichte sich erheben will zur Erkenntnis des gesetzmäßigen Zusammenhanges der menschlichen Entwicklung. Denn dadurch wird die Geschichte sehr leicht hineingeführt in einen Abgrund, der mehr oder weniger zu irgendeiner Zeit jeder wissenschaftlichen Betrachtung gedroht hat, der fast ganz überwunden ist in der neueren Zeit von der naturwissenschaftlichen Betrachtung, der aber oftmals ganz unbewußt bei den Menschen in die geschichtliche Betrachtung leicht hineinspielt: es ist der Gesichtspunkt, den man nennen kann den anthropomorphistischen, der dadurch entsteht, daß man dasjenige, was man im Menschen selber findet, nun hineinträgt in die Welt und ihre Erscheinungen, die sich darbieten. Das Nächstliegende ist ja das, was von der Naturwissenschaft glücklich überwunden ist, daß der Mensch sieht, wenn er irgend etwas vollbringt, dann handelt er nach Zwecken, nach Zielen. Dadurch ist der Mensch geneigt, auch dasjenige, was draußen in der Natur geschieht, und das, was im Verlauf der geschichtlichen Entwicklung geschieht, so zu betrachten, als ob zweckvolles Handeln in demselben Sinne darinnen zu suchen wäre, wie man das im Inneren des Menschen, also an sich selbst findet. Die Naturwissenschaft ist gerade dadurch in dem neueren Sinne groß geworden, daß sie diese Zweckmäßigkeitslehre ausschaltet, auch daß sie versucht, wenigstens nicht anthropomorphistisch zu sein, obwohl sie es in vielen Beziehungen unbewußt ist. Goethe sagte mit Recht: Der Mensch weiß gar nicht, wie anthropomorphistisch er ist. - Aber bei der Geschichte liegt noch ganz besonders die Verführung und Versuchung nahe, dasjenige, was man in sich selber findet, weil man ja das Menschliche betrachten will, auch draußen im Verlauf des geschichtlichen Werdens zu schauen. Und man kommt über diese Klippe, die mehr oder weniger bei den strebsamsten Denkern der neueren Zeit vorhanden war, wenn sie eine Art Philosophie der Geschichte begründen wollten, man kommt im Grunde genommen nur darüber hinaus, wenn man in der Betrachtung des Menschen selber schon über jene engen Grenzen der menschlichen Natur hinauskommt, welche charakterisiert sind dadurch, daß der Mensch nach dem unmittelbar Subjektiven, das heißt, nach den Zwecken handelt, die ihm in seinem Seelenleben zwischen Geburt und Tod möglich sind.

 

Überwindet man so, wie das in den vorhergehenden Tagen charakterisiert worden ist, diese rein sinnenfällige Natur des Menschen und das an diese gebundene Seelenleben zwischen Geburt und Tod dadurch, daß man sich zum übersinnlichen Menschen erhebt, dann kann man dasjenige, was sich durch übersinnliche Betrachtung des Menschen ergibt, hinausführen in das geschichtliche Werden. Denn indem der Mensch aufsteigend zu seinem übersinnlichen Wesen über sich selbst hinauskommt, wird er auch in der geschichtlichen Betrachtung nicht mehr anthropomorphistisch sein können, weil er es ja in der Betrachtung seines eigenen Wesens nicht mehr ist. So wird man schon, indem man sich anstrengt, eine gewisse Klippe der Weltbetrachtung zu vermeiden, hinausgeführt in das Übersinnliche.

Wenn man dann, ausgerüstet in seinem Erkennen mit denjenigen Kräften, die in die übersinnliche Welt hineinführen, an das geschichtliche Werden herandringt, dann erscheinen einem rein durch die übersinnlichen Anschauungen die Tatsachen des geschichtlichen Lebens in einem völlig neuen Lichte. Dann fragt man sich in diesem neuen Lichte: Ja, wie ist es denn eigentlich? Haben gewisse Tatsachen, die die Geschichte verzeichnet, die wir in unseren gebräuchlichen Geschichtsdarstellungen finden, haben sie wirklich eine solch nahe Beziehung zum Menschen, wie es ihnen oftmals zugeschrieben wird, wenn man meint, der Mensch sei so, wie er dasteht, ein Produkt des geschichtlichen Werdens, ein Produkt der Vergangenheit? - Wirft man aber diese Fragen nur auf im Lichte der übersinnlichen Erkenntnis, so sieht man sehr bald, wenn man den Blick auf die Ereignisse der Geschichte hinlenkt, wie wenig eigentlich mit dem, was zum Beispiel die Menschen in der Gegenwart in sich finden, was sie an Impulsen ihres Lebensablaufes finden, wie wenig die Menschen sagen können: Das oder jenes hängt zusammen mit diesem oder jenem historischen Ereignis der Vergangenheit. - Geradeso wie die Naturwissenschaft, wenn man sie konsequent verfolgt, über sich selbst hinausführt, so kommt man durch die geschichtliche Betrachtung dazu, sich sagen zu müssen: Die historischen Ereignisse fallen in einem gewissen Sinn auseinander. Man kann nicht im gewöhnlichen Sinn nur von Ursache und Wirkung sprechen und die Gegenwart nur wie eine Wirkung der Vergangenheit betrachten, insofern diese dasjenige enthält, was im Sinnenfälligen gefunden werden kann. Man kommt erst dann zu einer geschichtlichen Betrachtung, wenn man den Menschen anknüpft an das Übersinnliche und in den geschichtlichen Tatsachen selbst nicht das sucht, als was sie sich zunächst äußerlich darbieten, sondern wenn man in ihnen dasjenige sucht, was einem zunächst nur geoffenbart wird: einen übersinnlichen Vorgang im Weltgeschehen, in das die Menschen eingeflochten sind.

 

Dann aber wird die Geschichte etwas anderes als die Betrachtung der aufeinanderfolgenden Tatsachen; dann wird die Geschichte das, was ich nennen möchte eine Symptomatologie. Dann betrachtet man die einzelnen Tatsachen nicht so, wie sie sich einfach darstellen im sinnlichen Leben, sondern dann betrachtet man sie als Symptome, durch die man eindringt in ein hinter ihnen selbst liegendes übersinnliches, übergeschichtliches Geschehen. Dann wird man auch nicht mehr in derselben Weise nach einer unbedingten Vollständigkeit streben können, die ja ohnedies nicht zu erreichen ist - wer das geschichtliche Material auf irgendeinem Gebiete bearbeitet hat, weiß das -, sondern man wird versuchen, durch die aufzufindenden Tatsachen, die man als Symptome betrachtet, einzudringen in dasjenige, was hinter diesen Symptomen als große geistige Zusammenhänge verborgen ist.

 

 So wird die Geschichte, wenn sie befruchtet werden wird von Geisteswissenschaft, den Weg nehmen aus einer reinen Tatsachenwissenschaft zu einer Symptomatologie. Und in dem Sinne, den ich hier meine, möchte ich Ihren Blick lenken auf wenigstens einige bedeutendere Erscheinungen in der Entwickelung der neueren Menschheit, um zu zeigen, wie der ganze Gang der neueren Geschichte sich darstellt, wenn man versucht, durch Tatsachen hinter die Tatsachen zu kommen.

 Wenn man einen solchen Weg einschlägt, dann sieht man sich sehr bald gedrängt, abzukommen von jener Einteilung, die wir von der Schule her gewöhnt sind: daß wir die neuere Geschichte beginnen mit allerlei Betrachtungen über die Entdeckungsreisen und über die Bedeutung der Entdeckung Amerikas oder über Erfindungen und dergleichen. Man fühlt sich vielmehr gedrängt zu fragen: Wo ist ein Punkt - wenn wir bei der Gegenwart anfangen und nach rückwärts das geschichtliche Werden betrachten -, wo im Verlauf der Entwickelung der Menschheit wirklich eine Wendung eintritt, wo neue Lebensformen, neue Lebensverhältnisse eintreten?

 

 

Man hat in einer bequemen Weltanschauungsbetrachtung sehr häufig das Bestreben, sich zu sagen, die Dinge verlaufen einfach so, daß sukzessive das Folgende aus dem Früheren hervorgeht und daß nirgends bedeutende Umschwünge, bedeutende Wendungen stattfinden. Man hat sich ja sogar den bequemen Spruch geprägt: In der Natur fände nirgends ein Sprung statt. - Aber man sehe nur hin auf die Natur, wie da Sprünge stattfinden! Die Pflanze entwickelt zuerst die grünen Laubblätter, verwandelt sie dann in die farbigen Blumenblätter - ein Sprung. Und solche Sprünge sind überall in der Natur vorhanden, trotzdem sie einem gebräuchlichen, bequemen Vorurteil des Menschen widersprechen.

Und in der Tat, schon eine oberflächliche Betrachtung zeigt, daß in der Welt, die uns zunächst naheliegt, in der europäischen Welt, mit dem 15. Jahrhundert eine Änderung in allen Lebensformen eintritt. Dasjenige, was früher insbesondere die Menschheit charakterisiert hat, wie sie in ihrer Seelenverfassung war, wie sie diese Seelenverfassung umgesetzt hat in äußere geschichtliche Taten, das wird anders im 15. Jahrhundert. Und wir können geradezu wie auf einen Markstein wiederum vom Standpunkte der Symptomatologie auf eine etwas weiter zurückliegende Tatsache hinweisen, die ein wichtiger Wendepunkt im geschichtlichen Leben der neueren Menschheit ist: das ist der Zwang, der von Frankreich auf das Papsttum im Jahre 1303 ausgeübt wurde, als der Papst gezwungen wurde, seine Residenz von Rom nach Avignon zu verlegen. Zeitlich fällt diese Tatsache ja fast ganz zusammen mit der anderen, daß der Tempelherrenorden, diese eigentümliche, wiederum in einem eigentümlichen Verhältnis zur Kirche stehende Gemeinschaft, von der französischen Regierung vernichtet und ihrer Güter beraubt wird.

 Diese Ereignisse sind deshalb Wendepunkte in der neueren Entwickelung der Menschheit, weil sie zeigen, daß gegen etwas angekämpft wird, was über die ganze zivilisierte Welt der damaligen Zeit hin durch Jahrhunderte das Eigentümliche war. Das Eigentümliche war das, was sich ausdrückte in jenen merkwürdigen Kämpfen und dadurch auch hervorgerufenen gegenseitigen Unterstützung, welche zwischen dem mitteleuropäischen Kaisertum und dem Papsttum stattfanden. Aber alle diese Kämpfe stehen in dem Lichte einer ganz bestimmten Tatsache. Die Menschen über die zivilisierte Welt hin sind nicht wie in der folgenden Zeit abgeteilt nach Gruppen, wie etwa nationale Gruppen oder dergleichen, ohne daß jede solche Abteilung überglänzt und überragt wird von einem Gemeinsamen, das sich nur ausdrücken läßt durch eine die Menschheit beherrschende Universalidee, die auf das Handeln der Menschen übergreift, die ausgeht auf der einen Seite von dem römischen Papsttum, das sich gewissermaßen als der Zusammenfasser der Menschheit fühlt. Ebenfalls universell, nur oftmals im Kampfe gegen diese Universalgemeinschaft, war dann das mittelalterliche Kaisertum.

Nun, gegen diese Art der Zusammenfassung der Menschheit richtet sich dasjenige, was hineinfällt in den Wendepunkt, den ich bezeichnet habe. Eine solche Zusammenfassung, wie sie durch das Mittelalter hindurch bestanden hat, in der die Menschen sich in einem großen Ganzen fühlten, eine solche Zusammenfassung war gebaut durch die Jahrhunderte hindurch auf gewisse unbewußte, im Menscheninneren liegende Impulse, die man kannte da, wo die Führung war, auf die man baute, indem man die Menschen zusammenfaßte. Eine gewisse Summe unbewußter Kräfte der Seele wurde angesprochen, wenn man die Menschheit unter den charakterisierten Gesichtspunkten zusammenfaßte, insofern sie damals über die zivilisierte Welt ausgebreitet war. Breschen, wahrnehmbare Breschen waren durch das Ereignis von Avignon geschlagen worden in die Art der Zusammenfassung. Damit ahnen wir schon, daß gerade dadurch in die Konstitution, in die Seelenverfassung der abendländischen Menschheit ein neues Element hineingetragen werden muß.

Und nun sehen wir, wie dasjenige, was da im europäischen Westen wirkt, schon seit langer Zeit beeinträchtigt wird durch ein Ereignis, das wie naturhaft vom Osten hereinbricht. Ich brauche nur zu nennen alles dasjenige, was mit den Mongolenstürmen beginnt, und was sich dann anschließt an Wanderungen der Menschen vom Osten nach dem Westen, von Asien nach Europa herüber. Das gibt beides Wendepunkte, gibt für das anbrechende 15. Jahrhundert Europa und seinen Menschen die Struktur ihres Zusammenlebens. Und diese Struktur wird trotz aller Versuche, das Alte zu bewahren, eine andere, als sie früher war, als sie auf unbewußte Impulse rechnete. Die Menschheit sieht sich genötigt, immer mehr und mehr zur Bewußtheit überzugehen auch auf denjenigen Gebieten, in denen sie früher sich zusammenfassen ließ aus unbewußten Impulsen heraus.

 

Und nun sehen wir unter diesen Wendungen im Westen von Europa sich etwas höchst Bedeutungsvolles vollziehen, gerade in Gebieten, in denen Menschen wohnten, die bis dahin gewohnt waren, mehr oder weniger, aber sehr bedeutsam ihre Zusammenfassung zu finden unter jener Universalidee, unter jenem Universalimpuls, den ich charakterisiert habe. In diesen Gebieten sehen wir, wie etwas völlig Neues auftritt: wie das nationale Element als zusammenfassendes Element an die Stelle des alten, mehr geistigen Elementes der katholischen Kirche tritt. Wir sehen sich entwickeln als Nationalstaaten, geradezu als die Muster der neueren Nationalstaaten, England und Frankreich.

Versuchen wir zunächst hinzublicken auf die Art und Weise, wie das neue Element hineingetragen wird gerade in diese Gebiete des europäischen Westens. Wir finden zuerst sogar eine Zusammengehörigkeit bis ins 15. Jahrhundert hinein, bis jene Bewegung auftritt, die wir wiederum charakterisieren können durch einen Wendepunkt, den Wendepunkt 1428, wo die Scheidewand gezogen wird nach einer gewissen Richtung zwischen England und Frankreich, was sich ausdrückt in den Ereignissen, die sich gruppieren um die Jungfrau von Orleans. Es wird damals der Keim der Unabhängigkeit Frankreichs und Englands voneinander gelegt, während sie vorher mehr oder weniger in einem Zusammenhange gestanden haben. Dies ist eine ungeheuer bedeutungsvolle Erscheinung. Denn wir werden hervorwachsen sehen aus dieser Differenzierung, die erst damals, im 15. Jahrhundert, eingetreten ist, vieles, was sich wiederum symptomatisch im späteren Entwickelungsgange der Menschheit abspielt.

Eine weitere Wendung sehen wir eintreten, indem sich in Italien, damals vorbereitend ein selbständiges italienisches Bewußtsein, wiederum eine Art Nationalbewußtsein, heraus sich entwickelt aus dem, was gerade in Italien die alle solche nationalen und ähnlichen Gruppierungen überschattende Papstmacht hervorgebracht hat. Und wir sehen weiter, indem wir den Blick über Europa hinschweifen lassen - ich kann alle diese Dinge nur andeuten -, wie wir uns der Zeit nähern, in welcher in Mitteleuropa eine große Auseinandersetzung stattfindet zwischen den Mittel- und den mehr oder weniger nach dem Osten gelegenen Gebieten, zwischen Germanentum und Slawentum. Wir sehen hervorsprießen aus den Kämpfen dieser Gebiete, aus dem anstürmenden Slawentum, aus der Vermischung des Slawentums mit dem Germanentum, die habsburgische Macht.

 

Wir sehen, indem wir das alles überblicken, wie einzelne Zentren herauswachsen aus dem Leben, das dadurch bestimmt ist. Wir sehen weiter recht individuelle Gebilde, die früher nicht in einer solchen Weise sich aus den Universalimpulsen herausgehoben haben, mit ihrer eigenen Gesinnung, mit ihrem eigenen Wollen nicht herausgehoben haben: wir sehen vom 13. bis 15. Jahrhundert erblühen die Städtekulturen über die ganze damalige abendländische zivilisierte Welt hin.

 

Und wiederum sehen wir, nachdem sich die nationalen Aspirationen in Frankreich und in England differenziert haben, wie sich in England aus langdauernden Bürgerkriegen heraus dasjenige vorbereitete, was dann die Welt kennenlernt als den Parlamentarismus, als das Ziel einer solchen sozialen Struktur, die aus einer gegenseitigen Verständigung der einzelnen Menschen hervorgegangen ist.

 

Damit haben wir nicht alle, aber einzelne Symptome des neueren geschichtlichen Werdens vor unsere Seelen hingestellt. Ich habe nur hinzuzufügen, daß wir sehen, indem sich über Europa hin die Gruppierungen bildeten, die aus diesem Impulse herausgekommen sind, wie im Hintergrunde stehend, im Osten sich aufbauend, noch keimhaft, aus den Stürmen, aus denen es sich schon einmal herausbilden mußte, dasjenige, was dann das russische Gebilde wurde. Ein merkwürdiges Gebilde, von Europa aus gesehen sich so bildend, daß es der Empfindung nach immer ein Rätsel bleibt, daß die wichtigsten Impulse, die innerhalb dieses Gebildes leben, nicht eigentlich empfunden werden, zusammengeschweißt, möchte ich sagen, aus dem, was sich erhalten hat durch mancherlei Wanderungen hindurch: durch Byzanz hindurch, aus einer gewissen Metamorphose des katholischen Lebens; was sich gebildet hat aus dem, was durch das Blut, das zusammengeflossen ist aus Slawentum und Normannentum, hervorgesprossen ist, und was aufgenommen hat auf den Wegen, die Ihnen ja bekannt genug sind, vieles von dem, was Seelenverfassung des asiatischen Wesens ist, jene Seelenverfassung — ich meine jetzt die besten Teile dieser asiatischen Seelenverfassung —, die durch Jahrtausende hindurch sich hinweggerichtet hat von dem unmittelbar Sinnenfälligen zu großen mystischen Zusammenhängen, durch die man eindringen wollte in eine übersinnliche Welt, mit der zusammenhängt das sinnliche Leben der Menschen.

 

Nun, indem man solche und vielleicht noch manche andere Symptome der neueren Menschheitsentwickelung vor seine Seele treten läßt und sie nun wirklich unter dem Einflüsse der erwähnten Fragestellung betrachtet, fällt einem ganz bedeutsam ein Charakteristisches auf, das sich in diesen Symptomen offenbart und das man erkennen lernt, wenn man sich fragt: Wie unterscheidet sich innerlich dasjenige, was sich in diesen Symptomen ausdrückt, von demjenigen, was in früheren Jahrhunderten und Jahrtausenden in ähnlicher Weise im geschichtlichen Werden der Menschheit, das mehr in das Unbewußte eingetaucht war, sich auslebte? - Man muß diese Dinge durchaus ohne Sympathie und Antipathie betrachten, in völlig objektiver Weise; dann erst kommt man auf dasjenige, was für die Erscheinungen auf diesem Gebiete charakteristisch ist.

 

Merkwürdig, wenn man sich fragt: Was haben alle diese Symptome, die da zum Beispiel heute von mir notifiziert worden sind, was haben sie Gemeinschaftliches, verglichen mit früheren Impulsen, die in die weltgeschichtliche Entwicklung eingetreten sind? - Ich will gar nicht reden von jener Fruchtbarkeit, mit der zum Beispiel das Christentum in positiver Weise in die Welt eingetreten ist und für die Seele Neues geschaffen hat. Ich will gar nicht von dieser Weise reden, ich will nur reden von solchen Impulsen, wie sie zum Beispiel oftmals gegeben worden sind im alten griechischen Leben, wo einfach ein neuer, wie aus dem Innersten der Menschennatur heraus produzierter Impuls gegeben wurde, der dann sich auslebte in einer ganz neuen Konfiguration der Tatsachen, oder wie er gegeben wurde, sagen wir, dem römischen Wesen im Augusteischen Zeitalter. Solche Impulse sind das alles nicht, die jetzt da auftreten. Wir sehen als hervorragendsten Impuls zum Beispiel den nationalen, der sich gründet nicht auf die Nationszusammengehörigkeit - wie man es heute vielfach identifiziert sieht als Staatszusammengehörigkeit aufgefaßt -, sondern der sich gründet auf das Nationale, insofern es sich auf natürlichen Untergründen der menschlichen Natur aufbaut. Wir sehen ihn als einen Impuls, der vom Menschen aufgenommen wird, ohne daß er ihn von innen heraus produziert. Der Mensch ist Franzose oder Engländer durch seine Natur. Und indem er sich, schaffend die geschichtliche Konfiguration, auf seine Nationalität bezieht, bezieht er sich nicht auf etwas, das er in seinem Geiste produziert, sondern er bezieht sich auf etwas, das er in seinem Geiste bloß von außen aufnimmt.

 Vergleicht man das, was da in das geschichtliche Werden mit dem nationalen Prinzip eintritt, mit den früheren Impulsen, dann kommt man darauf, wie unendlich viel näherliegend in bezug auf das Produktive der Menschennatur alle die Impulse sind, die wir aufeinanderfolgend in der Griechenzeit, in der römisch-lateinischen Zeit in die Menschheit hineindringen sehen. Dasjenige aber, was da eingedrungen ist, das wird behalten, das wird konserviert. Und insofern man zu einem Neuen greift, nimmt man  etwas,  was  man  nicht  selbst  produziert,   in der neueren Entwicklung auf, etwas, was von außen an den Menschen herantritt.

 

Nachdem wir uns erst an dem mehr äußeren Gang der neueren europäischen Geschichte zu orientieren versuchten, versuchen wir nun in ihr Inneres einzudringen. Da sehen wir ein ganz ähnliches Anstürmen im Inneren der Seelenverfassung gegen dasjenige, was als Universalimpuls, der auf das Unbewußte rechnete, von alters her gebracht worden ist. Wir sehen, wie im iy. Jahrhundert Hus, schon vorher Wiclif, wir sehen, wie dann Luther, später Calvin anstürmen. Wir sehen etwas, das viel mehr als alles Frühere, das universeller gedacht war, die Menschen geben wollen, hineintragen wollen in die Geschichte, das individuell ist, das unmittelbar aus der menschlichen Natur selber quillt. Aber auch dabei sehen wir merkwürdigerweise, wie alles dasjenige, was diskutiert wird, anknüpft an das Frühere. Dasjenige, was neu ist, ist die Hinweisung des Menschen auf seine eigene Natur: Entscheide selbst über die Natur des Abendmahls. Entscheide selbst, wie du dich zu deinem Priester stellen willst, laß dir das nicht durch einen Universalimpuls von außen aufdrängen.

Wenn man aber eingeht auf das, worüber diskutiert wird, so ist es dasjenige, was früher in die Menschheit hineinproduziert worden ist, was als Abendmahlslehre schon da war, was seit Jahrhunderten schon da war in der Geschichte oder im menschlichen Leben überhaupt. Es wird nicht in der gleichen Weise wie früher aus der Seele heraus ein Neues produziert und dem geschichtlichen Leben übergeben, sondern es wird das Alte produziert und konserviert, all das, was da ist, ohne daß der Mensch etwas dazu tut, und es wird nur der Mensch in ein neues Verhältnis dazu gebracht.

Gerade wenn man diesen innerlichen Gang der europäischen Entwicklung verfolgt, sieht man, wie er unendlich viel Altes zerreißt, Altes ändert, metamorphosiert, wie er anstürmt gegen den früher herrschenden Universalimpuls. Das sieht man ganz genau an der Art und Weise, wie das Rittertum zerstiebt, das verbunden war in seiner ganzen inneren Verfassung, Seelenverfassung — man braucht nur die Kreuzzüge zu studieren —, mit dem Universalimpuls. Wiederum können wir da auf einen Wendepunkt hinweisen, der für alles andere, was geschieht, orientierend ist: auf die Schlacht bei Murten von 1476, gegen das Ende des 15. Jahrhunderts, wo ein solcher Kampf gegen das mit dem Universalimpuls verbundene Rittertum geführt wird, wie er aber an vielen Orten, hier repräsentativ, geführt wurde.

 Und mit alldem verbunden, finden wir eine Änderung im Kirchenregiment selber. Dieses Kirchenregiment hat ja eine merkwürdige Gestalt angenommen, die Sie in jeder Geschichte charakterisiert finden können. In dieser Zeit, durch den Ansturm, fühlte es sich zu einer inneren Regeneration, zu einem inneren Verbessern veranlaßt; und so hat denn eigentlich der Ansturm die Kirche veranlaßt, selber in ihrem Schöße manches zu ändern. Aber überall sehen wir, wie dasjenige, was die Kirche heraufgehoben hat in die Menschheitsentwickelung, was sie in Form eines Universalimpulses verbreitet hat, wie das in ein neues Verhältnis zu jedem einzelnen Menschen gestellt werden soll. Wir sehen es über ganz Europa hin. Wir sehen es, wie die englische Kirche sich verselbständigt. Wir sehen es, wie in Mitteleuropa die Verselbständigung sich verbindet mit den politischen Mächten. Wir sehen überall, wie die Individualität, wie das Persönliche anstürmt gegen das Universelle, mit anderen Worten, wie dasjenige, was der Mensch im Bewußtsein sich erobern will, anstürmt gegen die frühere, mehr unbewußte oder unterbewußte Seelennatur des Menschen und was geschichtlich aus ihr folgte.

 

Natürlich erhoben sich gegen solche Dinge auch die Gegenkräfte, gegen die Reformation die Gegenreformation. Aber an den Kämpfen, die das hervorrief, zeigt sich uns gleich, wenn wir Symptomatologie treiben, etwas Allerwichtigstes in bezug auf den Verlauf der neueren Geschichte. Wir sehen heraufkommen aus alledem, was geschehen ist im Zusammenhange mit den charakterisierten Symptomen, den Dreißigjährigen Krieg. Wenn wir den Dreißigjährigen Krieg studieren, kommen wir zu einem merkwürdigen Resultat. Entsprungen ist er aus den Gegensätzen, die sich in der Bekennerschaft der europäischen Menschheit herausgebildet hat. Er beginnt aus lauter solchen Impulsen heraus, welche mit den Religionskämpfen zusammenhängen, und er endet als eine rein politische Erscheinung. In seinem Verlauf wird er etwas ganz anderes, als er war in seinem Ausgangspunkt. Und wenn wir uns fragen, als er nach dreißig Jahren vorüber ist: Wie stellt sich uns der Verlauf dar in bezug auf dasjenige, was die Bekennerschaften der europäischen Menschheit sind? - steht man 1648 ganz genau auf demselben Standpunkt, auf dem man 1618 gestanden hat. Die ganzen dreißig Jahre haben in bezug auf das Verhältnis von Protestanten zu Katholiken und so weiter eigentlich nichts Wesentliches geändert. Da ist alles geblieben, wie es ist. Nur, im Verlauf des Krieges haben ganz andere Mächte eingegriffen, und daraus ist eine ganz andere Konfiguration der europäischen Völkergebilde geworden.

 

Gerade wer den Dreißigjährigen Krieg in dieser Weise studiert, der überzeugt sich eindringlich, wie man in der Geschichte nicht das Folgende als Wirkung an das Vorhergehende als Ursache anknüpfen kann, denn nichts war von dem, was aus dem Dreißigjährigen Krieg hervorgegangen ist, irgendwie als Wirkung im echten Sinne zusammenhängend mit dem, was man im echten Sinne als Ursache ansprechen kann. Verfolgt man den Verlauf, so sieht man, wie dasjenige, was äußerlich geschehen ist, nur ein Symptom für ein tieferes Geschehen sein kann. Gerade an diesem Dreißigjährigen Krieg zeigt sich das in einer ganz besonderen Weise. Aber, was ist geschehen? Gerade die Weststaaten rücken vor, und namentlich Frankreich durch dasjenige, was im Dreißigjährigen Krieg, nicht aus seinen Ursachen, sondern in seinem Verlauf entstanden ist. Dasjenige, was aus dem Dreißigjährigen Krieg hervorgegangen ist, das führte später dann zu dem großen königlichen Glänze von Frankreich. Wir sehen die königliche Macht Frankreichs Europa überstrahlen in der folgenden Zeit.

 

 

 

Und wiederum, in dem Schöße desjenigen, was da sich herausbildet, was fortpflanzt den alten nationalen Impuls, gerade im eminentesten Sinne fortpflanzt, in dem erwächst etwas, was weit über das bloße Nationale hinausgeht, was gewissermaßen das Nationale sprengt. Es erwächst dasjenige, was später sich auslebt in der Französischen Revolution: die Persönlichkeit. Die rein auf sich selbst gestellte menschliche Persönlichkeit will sich emanzipieren aus dem Zwange derjenigen Gemeinschaft, die nun auch nicht aus irgendeinem produktiven Impuls genommen ist, sondern die aus der Natur, aus der menschlichen Umgebung heraus von der menschlichen Seelenverfassung aufgenommen worden ist. Und wiederum sehen wir, wenn wir hinblicken auf das, was sich symptomatisch vollzieht, wie dann herauswächst, ganz unorganisch, könnte man sagen, ohne daß irgendeine Motivierung da ist, Napoleon, wie der Testamentsvollstrecker der Französischen Revolution.




 

Aber wir sehen zu gleicher Zeit wiederum einen merkwürdigen, einen großen, gewaltigen Wendepunkt eintreten. Und dieser bedeutsame Wendepunkt der neueren Geschichte fällt auf den 21. Oktober 1805, wo durch die Schlacht von Traf algar Napoleon verhindert wird, seine Fangarme nach England hinüber auszustrecken, wo dasjenige, was früher keimhaft veranlagt war - die Trennung zwischen England und dem Kontinente —, vollständig vollzogen wird.

Und nun brauchen wir nur das allgemein Bekannte rasch vor unserer Seele vorüberziehen lassen. Wir finden, wie nun stattfindet in dem verselbständigten England gerade die Fortbildung des parlamentarischen, ins Liberale auslaufenden Lebens. Wir finden, wie in Frankreich der Verlauf im 19. Jahrhundert mehr tumultuarisch ist. Wir finden aber dann, wie auftaucht in einer neuen Gestalt, hinleuchtend symptomatisch über dasjenige, was eigentlich in den Grundfesten des europäischen Werdens geschieht, wie der europäische Westen und die europäische Mitte ihre Auseinandersetzung halten müssen in den fünfziger Jahren des 19. Jahrhunderts mit demjenigen, was eben wie ein dunkles Rätsel im europäischen Osten ist, mit demjenigen, was als russisches Gebilde entstanden ist, was wie eine Frage steht vor dem europäischen Werden. Wir sehen dann, wie gewisse Ideen im 19. Jahrhundert erstarken, wie sie bekämpft werden von anderen Ideen und wie die einen und die anderen Begriffe zu Impulsen des geschichtlichen Werdens werden. Wir sehen, wie im 19. Jahrhundert überall sich vorbereitet das, was dann im Jahre 1848 sich entlädt. Und wir sehen, wie sich herausentwickelt aus alldem die spätere umfassende und heute so tief in das menschliche Werden einschneidende sogenannte soziale Bewegung. Wir sehen unter dem, was da im 19. Jahrhundert sich bildet, ein ganz merkwürdiges Ereignis, auf das die europäische Menschheit wirklich tief beobachtend hinschauen konnte. Wir sehen nämlich entstehen aus jenem Glänze, der sich durch das Nationalwerden des französischen Staates entwickelt hat, eine Art Anspruch, weiter und weiter gehen.

 

Gewertet soll nicht werden; nicht mit Sympathie oder Antipathie sollen diese Dinge verfolgt werden, sondern ganz objektiv. Aber wir sehen, wie sich durch den Zusammenhang desjenigen, was da im Westen entsteht, mit dem, was weiter nach Osten läuft, etwas entwickelt, was von den Einsichtigen in der Zeit, in der es geschehen ist - ganz gleichgültig, wie sie sich zu dem, ob es hat geschehen sollen oder nicht, gestellt haben —, als ein unlösbares, zunächst unlösbares europäisches Problem angesehen worden ist. Man kann dabei sogar ganz absehen, ob Elsaß vorher bei Frankreich war oder nachher bei Deutschland - aus dem europäischen Leben heraus entwickelt sich dasjenige, was man heute kennt als die elsässische Frage.

Wer die Geschichte, namentlich die Äußerungen einsichtiger Menschen der damaligen Zeit verfolgt, weiß, daß diese Menschen schon damals vor sich sahen Konflikte, die dadurch geschaffen wurden, und die nach der einen wie nach der anderen Seite recht unlösbar sind, weil sie zusammenhängen mit all den schwierigen Fragen des europäischen Ostens, die aufgeworfen waren dadurch, daß der europäische Westen - wie der Krim-Krieg symptomatisch gezeigt hat - in die Auseinandersetzung gezwungen war mit dem europäischen Osten, der wie ein Rätsel hinter allen Erscheinungen stand. Und man sollte es eigentlich als etwas außerordentlich Bedeutsames ansehen und fühlen, insbesondere in diesen Tagen, wie etwas wie Unlösbares gegeben ist in der Art und Weise, wie sich Mitteleuropa stellen muß zu Westeuropa wegen einer Frage, die nach gewissen geschichtlichen Voraussetzungen in der Weise und in der anderen Weise gelöst gefordert werden kann, eine Frage, die entsprungen ist aus dem, was in Frankreich als nationaler Impuls sich herausgebildet hat, die aber, wenn man sie national lösen will, nicht gelöst werden kann.

Ich könnte noch vieles anführen an Symptomen der neueren Geschichte, aber ich will nur dasjenige noch anführen, was tief eingreift in das ganze Werden der neueren Menschheit, ich will anführen, obwohl man die Zusammenhänge nicht immer klar übersieht, das Heraufkommen der neueren naturwissenschaftlichen Denkweise, deren Bedeutung ich ja von anderen Gesichtspunkten in den vorangegangenen Vorträgen charakterisiert habe. Die naturwissenschaftliche Denkweise kommt herauf. Was tut sie? Sie stellt den Menschen auf sich selbst. Sie ist es gerade, die den Menschen als Persönlichkeit heraussondert aus der Gemeinschaft. Sie ist in vieler Beziehung der Impuls, der treibend ist auch in all dem anderen, das ich angeführt habe. In dieser naturwissenschaftlichen Denkweise Hegt etwas, das sonderbar verrät, welche Bedeutung sie in der neueren Geschichte hat.

 Zweierlei Probleme entstehen. Das eine möchte ich durch eine Tatsache Ihrem Gemüte nahebringen. Es ist diese Tatsache, daß Goethe 1830 einmal von einem Freunde in heller Aufregung gefunden wurde, und als er gefragt wurde, was er habe, sagte er: Die Nachrichten, die aus Frankreich kommen, sind überwältigend, die Welt steht in Flammen, etwas Neues spinnt sich an. - Soret, zu dem Goethe das gesagt hatte, glaubte natürlich, Goethe spreche von der eben damals ausgebrochenen Dreißigerrevolution. Nein, von dem ist nicht die Rede, sagte Goethe, ich spreche von jener Revolution, welche sich abspielt zwischen den beiden Naturforschern Cuvier und Geoffroy de Saint-Hilaire! — Cuvier war der Anschauung, daß alle Wesen der Natur nebeneinanderstellen, jedes einzelne für sich aufzufassen sei, Saint-Hilaire suchte einen gemeinsamen Typus in den organischen Formen, brachte das ganze organische Leben in Fluß, so daß es nur überschaut werden kann in diesem Fluß, wenn man unmittelbar produktiv geistig diesen Blick hinrichtet auf die Natur und den Geist ebenso beweglich erlebt wie die Natur selber. Goethe spürte etwas davon, daß es notwendig ist für die kommende Zeit, auch der Natur gegenüber den Geist lebendig zu halten. In dem, was Goethe an Geoffroy de Saint-Hilaire spürte, lag dasjenige, was schließlich, wenn es aus seinen Keimen zu den Früchten getrieben wird, die übersinnlichen Begriffe der Naturerscheinungen sind, die ich vorgestern hier charakterisierte.

 

 Zunächst aber wurde die Welt überschattet von alldem, was aus der anderen Naturanschauung hervorgeht, notwendigerweise überschattet von jener Naturanschauung, die den Menschen herausstellt aus dem unmittelbar lebendigen Zusammenhange mit den Naturerscheinungen. Diese Naturanschauung, die also nicht ergriffen ist von dem Impuls, den Goethe meinte, führt zu der Erfassung desjenigen, was eigentlich nicht lebt in der Natur, sondern was das Absterbende ist, was die Natur auflöst, weil es zusammenhängt mit dem, was im Menschen selber sterblich ist, wie ich vorgestern charakterisiert habe.

 

Die Naturanschauung, von der Goethe sich abwandte, ist diejenige, die das allmähliche Verfallen nur erfassen kann im Naturgange, und aus den Symptomen des Verfallens dann sich erheben möchte zu dem, was auf ihre Weise nicht gezeigt werden kann, was nur im übersinnlichen Anschauen sich zeigen kann: zu den Symptomen des Aufsteigens, des Wachsens, des Geborenwerdens, des Gedeihens. Aber - so paradox es wiederum klingt - diese Naturanschauung, die eigentlich auf das Tote gerichtet ist in der lebendigen Natur, die warf ihre Schatten tief hin auf das ganze moderne soziale Zusammenleben. Sie schuf im Grunde einen neuen Universalimpuls über die neuere Menschheit hin, aber einen solchen Universalimpuls, gegen den sich der Mensch selbst in seiner Individualität fortwährend auflehnen muß, weil er ihn herausstellt aus der Natur und er eben den Zusammenhang immer wieder suchen muß. Seine Erkenntnis stellt ihn heraus. Er muß aus etwas anderem, als er durch diese Erkenntnis anstrebt, seinen Zusammenhang wieder suchen. Ein Dualismus, eine Zwei-heit im Verhältnis des Menschen zu seiner Umwelt wird dadurch in das Leben hineingetragen. Diese Naturwissenschaft strömt ein in das moderne Leben der Technik, das die ganze moderne Kultur trägt, das ungeheuer bedeutungsvoll eingreift.

 Haben wir gesehen in denjenigen Impulsen, die wir früher betrachtet haben, zum Beispiel in den nationalen, daß Althergebrachtes konserviert wird, kein neues Produktives eingeführt wird in das Leben, sieht man in dem Rätsel des europäischen Ostens, wie ein merkwürdig zur geistigen Produktivität angeregtes Volksgebilde sich einschnürt, um ja nicht produktiv sein zu dürfen, trotzdem es zur Produktivität im höchsten Maße veranlagt ist, sich einschnürt wirklich in die alleräußersten Fesseln der alten byzantinischen Kirchengemeinschaft, sehen wir, wie da Altes heraufgebracht wird und konserviert wird, so sehen wir, wie in dem, was die Naturanschauung ausgießt über die moderne Menschheit, nun ein Universales geschaffen wird, ein Universales, das nun wiederum nicht geht auf das, was der Mensch aus sich selber heraus produziert, sondern gerade auf dasjenige, was er in der Absonderung von sich selber als Verfall der Naturerscheinungen in seine Erkenntnis hereinnimmt und daher auch nur als etwas in seine Kultur einfließen lassen kann, was er hinausträgt in die Technik, indem er das Natürliche ertötet.

 

 

Dadurch, daß der Mensch zunächst im alten Sinne nicht produktiv ist, dadurch erringt er sich das in der neueren Zeit, seit dem 15. Jahrhundert auftretende Vollbewußtsein, während er früher nicht im Vollbewußtsein, sondern im Unterbewußtsein seinen Zusammenhang mit der Natur und mit der "Welt überhaupt gewahrt hat. Zu der Konservierung des Alten kommt hinzu eine solche Erziehung der neueren Menschheit, die zwar durch ein Neues gegeben wird, die aber im Sinne des Alten verläuft. Dasjenige, was der Technik einverleibt wird, entspringt nur scheinbar produktiven Ideen. Aber diese produktiven Ideen entspringen nicht als selbständige Pflanze in der menschlichen Seele — wie das Übersinnliche, wenn es gesucht werden soll, als selbständige Pflanze in der menschlichen Seele entspringen muß -, sondern sie entspringen aus der ruhigen Betrachtung der objektiven Naturerscheinungen.

 Wir sehen, wie ein bedeutsam in die neuere Entwickelung eingreifendes Ereignis gerade mit dieser modernen Technik zusammenhängt, denn erst jetzt zeigt sich, indem diese moderne Technik sich immer mehr und mehr in der neueren Geschichte ausbildet, daß auch eine Bedeutung gewinnt die Kolonisation; denn dasjenige, was das Kolonial- und Kolonisationsleben ist, das hängt im innigsten zusammen mit dem, was durch die Naturwissenschaft in die Technik einfließt.

 Und nun werfen wir einen zusammenfassenden Blick noch auf das, was sich uns in all diesen Symptomen mehr oder weniger ausspricht. Wir sehen, wenn wir sie überblicken: was in ihnen auftritt seit dem 15. Jahrhundert als etwas Neues, das sind durchwegs Dinge, die nicht aus der produktiven Menschennatur heraus entspringen. Betrachtet man sie, dann sieht man sich genötigt, seinen Blick zu erweitern über den Gang des geschichtlichen Werdens der Menschheit, dann sieht man sich genötigt, anzuerkennen -und die übersinnliche Erkenntnis führt dazu, anzuerkennen —, daß es in diesem menschlichen Leben nicht bloß Aufsteigendes gibt, nicht bloß im abstrakten Sinne dasjenige, was man gewöhnlich Fortschritt nennt, sondern daß das aufsteigende, das sprießende, sprossende Leben verknüpft ist mit einem absteigenden Leben. Mit demjenigen ist das Leben verknüpft, das immerdar in den Tod hineinführt.

Wenn wir das einzelne Menschenleben betrachten, dann stellen sich uns Geburt und Wachsen und Werden getrennt hin neben Sterben und Verfall. Auch da ist es nur scheinbar; aber in der Betrachtung des äußeren Lebens zeigt uns gerade der Verlauf der neueren Geschichte, daß Sterben, absteigende und aufsteigende Entwickelung unmittelbar nebeneinanderstehen, ineinander eingreifen. Und wir sehen, daß die absteigende Entwickelung, die Entwickelung, die den geschichtlichen Tod aufnimmt, sogar für den Beginn dieser neueren Geschichtsepoche, die mit dem 15. Jahrhundert anhebt, zunächst durch mehrere Jahrhunderte bis in unsere Zeit herein eine große Bedeutung hat. Eine größere Bedeutung hat das Verfallsleben, das Todesleben, als das aufsteigende, das sprießende, sprossende Leben. Wir sehen, wie der Mensch in seinem Bewußtsein, indem er sich als moderner Mensch entwickelt, im Zusammenhang steht mit dem, was in ihm vergänglich ist, wie er spüren kann, wie dasjenige, was ihn zum Tode treibt, gerade auch das ist, was ihn in der Erkenntnis vorwärtsbringt. Während das sprießende, sprossende Leben ihn einlullt wie in Träume, können wir sehen, daß in der Geschichte unmittelbar eingreifend in der neueren Zeit sich herausentwickelt die Bewußtseinsseele aus der früher mehr unbewußten Seele, wie sie die Menschheit aus dem 8. vorchristlichen Jahrhunderte bis in das 15. nachchristliche Jahrhundert hinein entwikkelte. Wir sehen, wie der Mensch nötig hat für die erste Erziehung in der Menschheit zu dieser Bewußtseinsseele hin, daß sich gerade auch in seine Kultur wirksam für ihn hineinstellen die Verfallssymptome, die Symptome des Absterbelebens. Man wird das neuere geschichtliche Leben in seinem wirklichen Verhältnis zum Menschen nicht verstehen, wenn man nicht den Gedanken fassen kann - trotz aller Bewunderung, trotz aller willigen Anerkennung, die man haben muß für die großen, gewaltigen Errungenschaften der modernen Technik, der modernen nationalen Impulse -, daß in alldem absteigendes, zum Tode des geschichtlichen Werdens hinführendes Leben sein muß, und daß hineingeboren werden muß in dieses absteigende Leben ein aufsteigendes, ein sprießendes, sprossendes Leben.

 

Das ist es, was einsichtige Menschen in der neueren Zeit zu dem gebracht hat, was man den Kulturpessimismus nennen könnte. Solch ein Mensch wie Schopenhauer richtete den Blick hin auf den Verlauf namentlich der neueren Geschichte. Ihm kam dieses geschichtliche Treiben trotz aller Errungenschaften der neueren Zeit wie ein ziemlich nichtiges vor. Und allein dasjenige, was in einzelnen individuellen Menschen errungen werden kann, das schätzt Schopenhauer. Wenn auch die Pessimisten selbst nur Symptome sind im neueren geschichtlichen Werden, Menschen sind es, die ahnend hinblicken darauf, daß gerade das Größte, das Bedeutsamste, das man gewohnt ist als Charakteristiken der neueren Entwicklung anzusehen, der in das geschichtliche Werden sich hineinstellende Todesimpuls ist.

 Was folgt daraus? Daraus folgt etwas, was man nennen könnte den tragischen Einschlag des neueren geschichtlichen Lebens. Selbstverständlich ist die Förderung desjenigen, was wir teils als konservierte, teils als aus den naturwissenschaftlichen Anschauungen hervorgegangene neue Impulse zu verzeichnen haben. Alles das ist so, daß wir uns sagen müssen: Man muß es fördern, man muß sich ihm widmen, es ist eine Notwendigkeit der neueren Zeit; es ist für den Menschen unbedingt in die weltgeschichtliche Entwickelung hineinzustellen, aber es muß in jeder seiner Erscheinungen dasjenige, was auf diesem Gebiete geschaffen wird, notwendigerweise auch wiederum zu seinem eigenen Untergange führen. Es müssen gerade durch diese großen Errungenschaften in die neuere Entwickelung die Probleme sich hineinstellen, die in Sackgassen führen, die an Enden führen, die durch sich selber nicht auflösbar sind, die den Menschen vor etwas hinstellen, das ihm vorkommen muß wie der Tod. Das ist das Tragische, daß gefördert werden muß, daß als Errungenschaft angesehen werden muß dasjenige, von dem man weiß: indem man es schafft, schafft man etwas, was zu gleicher Zeit verfallen muß. Ja, man beginnt schon den Verfall, indem man es schafft.

Wer glaubt, daß für sich bestehen können diejenigen Tatsachen, welche aus den angedeuteten Impulsen sich in die neuere geschichtliche Entwickelung hineinstellen, der gleicht einem Menschen, der da glaubt, daß eine Frau gebären kann ohne zu empfangen, ohne daß das andere Prinzip mit dem einen Prinzip sich verbindet. Was von den angedeuteten Impulsen kommt, stellt sich dar als etwas, das einseitig ist, das der Befruchtung von anderer Seite bedarf, wenn es fortbestehen soll. Denn in sich selber hat es nur die Kraft des Absterbens. Man nehme alles dasjenige, was sich durch die reine Naturgrundlage des Nationalen, was sich durch moderne Technik, durch Industrie und durch den sozialen Verkehr, sei er kommerzieller, sei er anderer Verkehr, in der neueren Menschheit ergeben hat, man nehme alles das - es ist für sich, seinem eigenen Impulse nach betrachtet, unfruchtbar und führt, ich möchte sagen, in Rhythmen immer in seinen eigenen Tod hinein. Und wir müssen erkennen, daß wir es so anzuschauen haben, daß wir uns sagen: Um etwas anderem willen muß dieses Sterbende als Errungenschaft in die moderne Welt hineingesetzt werden.

 "Was ist dieses andere? Nun, wir haben ja gesehen, wenn wir nun den Gang der neueren Geschichte in ihrer Aufeinanderfolge an irgendwelchen Symptomen, die wir als solche ansehen, betrachten, so enthüllt sich uns eben das Merkwürdige, das ich angedeutet habe. Auf der einen Seite sehen wir seit dem 15. Jahrhundert gerade durch das Unproduktive die Bewußtseinsseele heraufblühen. Auf der anderen Seite sehen wir, wie diese Bewußtseinsseele dadurch groß wird, daß aus ihrer Umgebung zunächst entzogen wird die Anregung zu dem Produktiven, daß sie sich erzieht an dem zum Sterben der Kultur immerdar von neuem führenden. Dadurch wird der Mensch verselbständigt, daß ihn die äußere Welt nicht anregt zu etwas, was produktiv lebt, sondern was in seiner Erkenntnis fortwährend den Keim des Sterbens trägt; dadurch wird der Mensch in seiner individuellen und bewußten Naturentwickelung erzogen, daß ihn die Außenwelt nicht erzieht zum Leben, nicht erzieht zu dem, was ihn hinaufbringen soll, sondern ihn fortwährend abhält von dem, was ihn hinaufbringen soll und dadurch gerade auf sich selbst stellt.

Aber nun sehen wir, wenn wir rein mit übersinnlicher Erkenntnis auf diesen Tatsachengang hinblicken, daß diesem Inneren des Menschen - dem Hingang zur Bewußtseinsseele seit dem 15. Jahrhundert - ein objektives Äußeres entspricht, das in den ersten Jahrhunderten nur nicht hervortreten konnte, das sich uns aber sofort zeigt, wenn wir nun wirklich unbefangen gerade das menschliche Gemüt in der Gegenwart mit seiner wiedererrungenen Hinneigung zu einem übersinnlichen Leben betrachten. Selbstverständlich ist es bei vielen noch unbewußt, aber bei sehr zahlreichen Menschen der Gegenwart ist dieses Hinneigen zu einem übersinnlichen Leben vorhanden. Und derjenige, der sich beschäftigt mit der Geisteswissenschaft, die anthroposophisch orientiert ist, der weiß, daß nur von vergänglicher Dauer war, was sich entwickelte als Prinzip des Er-Sterbens in der äußeren materiellen Kultur der neueren Zeit, daß wir vor einem großen Zeitenwendepunkte stehen, der bringen wird von außen - aber jetzt nicht durch die Natur angeregt, sondern so angeregt, wie ich es dargestellt habe in den Betrachtungen über anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft -, der an den Menschen heranbringt eine neue Offenbarung des Übersinnlichen.

 

 

Wir sehen sie überall herankommen, diese neue Offenbarung des Übersinnlichen. Sie wird jetzt errungen werden nicht so wie in früheren Zeiten, wo unbewußt der Mensch durch seine Instinkte zusammenhing mit der Natur und aus der Natur selber heraus dasjenige fand, das auch für die Seele galt, das er dann auch in das soziale, geschichtliche Leben einführen konnte. Über all dasjenige hinaus, was diese Naturanschauung und was die alten Impulse der neueren geschichtlichen Entwickelung geben können, wird sich ein produktives, ein übersinnliches Leben entwickeln. Das Leben wird sich offenbaren aus der geistigen Welt heraus. Und wenn man hinschaut gerade auf das, was sich in der Gegenwart ergeben hat als eine so furchtbare Katastrophe, was ist es anderes, in echtem Wahrheitslichte betrachtet, als etwas, in das sich Sterbendes zusammendrängt.

 Innerhalb dieses katastrophalen Lebens wird vieles sterben. Schneller stirbt dasjenige, was so, wie ich es charakterisiert habe, das Prinzip des Sterbens in sich enthält. Zum Pessimismus ist, wenn auch zum Leid, wenn auch zum Schmerz, wenn auch zu alldem, was uns aus dem Anblicke und aus dem Mitmachen dieser Katastrophe erfließen kann, zum Kulturpessimismus ist keine Veranlassung, wenn man das Leben im Lichte anthroposophisch orientierter Geisteswissenschaft betrachtet. Denn es zeigt sich einmal an einer Stelle der neueren geschichtlichen Entwicklung über die ganze Erde hin, daß zusammendringt dasjenige, was sonst verteilt ist als Sterben über das materielle Leben, was unserem neueren Leben den tragischen Zug gibt, was uns zugleich zeigt, daß alles dasjenige unfruchtbar sein muß, was so in die Welt kommt, wie ich es vorhin charakterisiert habe, daß dieses aber befruchtet werden muß aus dem vom Übersinnlichen heraus Empfangenen.

 Und wer unbefangenen Gemütes hinschaut auf dasjenige, was die Ergänzung ist zu der Entwickelung der Bewußtseinsseele, auf die neuen Offenbarungen aus dem Übersinnlichen, der wird, selbst gebeugt vom Schmerze über dasjenige, was jetzt geschieht, das Haupt erheben und sich sagen: Es ist zugleich die erste Morgenröte für dasjenige, was den Impuls in der Menschheit auslösen muß nach dem Übersinnlichen hin. Verloren waren alle Leiden, alle Schmerzen über diesen Zusammenbruch, vergebens wären alle die Gefühle, die mit berechtigtem Schmerze hinschauen auf diesen Zusammenbruch, wenn sich diese Gefühle nicht erheben könnten dazu, daß, wie aus allem, was bestimmt ist zum Sterben in der Natur, so auch aus diesem Sterben ein Neues entspringt. Aber dasjenige, was sich entwickeln soll, kann sich nur entwickeln, wenn das andere, das Befruchtende, das aus der übersinnlichen Welt heraus sich offenbarend Befruchtende von der Menschheit willig aufgenommen werden wird.

Die Bewußtseinsseele hat sich entwickelt. Die Natur darf uns nicht mehr unbewußt dasjenige geben, was wir in die Welt des sozialen, des geschichtlichen Werdens hineinsetzen. Bewußt muß die neuere Menschheit auch aufnehmen, das heißt willig aufnehmen dasjenige, was als neuere übersinnliche Offenbarung der Bewußtseinsseele sich ergibt, wenn diese Bewußtseinsseele will. Gerade wenn wir ohne Vorurteile die Tragik des modernen Lebens betrachten, offenbart sich auf der anderen Seite der erlösende Impuls. Er offenbart sich dadurch, daß wir gedrängt werden, anzuerkennen die Offenbarung eines neuen Übersinnlichen, das nun auch für die Bewußtseinsseele da sein muß.

 

 

Und so sehen wir hindurch durch die Symptome auf das, was aus dem Menschen wird, und auf dasjenige, was dem Menschen sich aus dem Weltenall heraus offenbaren soll. Während der griechisch-lateinische Zeitraum, der begonnen hat im 8. Jahrhundert vor unserer Zeitrechnung und geschlossen hat im 15. Jahrhundert, noch das seelische Leben gebunden zeigte an das äußere körperliche Leben, dadurch gerade die großen griechischen, die großen römischen Errungenschaften hervorbrachte und sie dem Mittelalter übergab, geht über durch einen mächtigen Sprung im 15. Jahrhundert die Entwickelung zur Entwickelung der Bewußtseinskräfte, desjenigen, was man die Bewußtseinsseele nennen kann. Und in dieser Entwickelung stehen wir darinnen. Wir sehen, wie die Anknüpfung des Menschen an das, was sich hinter den Symptomen offenbart, erst eine wahre geschichtliche Wissenschaft werden kann. Aber man muß den Mut haben anzuerkennen, daß um uns herum nicht nur Leben ist, sondern Tod ist, und daß der Tod notwendig ist, damit immer neues Leben geboren werde. Notwendig war auch das Überwiegen des Todes durch eine gewisse Zeit hindurch, damit der Mensch um so mehr die Kräfte der Bewußtseinsseele entwickeln könne. Und wird ihm nicht mehr von außen gegeben, so wird er auf den Weg gedrängt, im Inneren den Geist, das Übersinnliche zu suchen.

Nun kann man allerdings eines einwenden. Man kann sagen: Ja, wo sind denn die Menschen, wie zahlreich sind sie denn? - Es sind ihrer nicht viele, die da hinweisen können durch die Entwickelung ihrer eigenen Seelenkräfte auf die übersinnliche Welt. Es sind gewiß, das muß zugegeben werden, heute noch wenige. Es werden ihrer immer mehr werden; aber darauf kommt es nicht an, wieviel da sind, die den Weg hineinfinden in jenes Übersinnliche, das das Sinnliche befruchten muß, sondern darauf kommt es an, daß man den Weg übersinnlicher Erkenntnis nicht selbst zu gehen braucht, sondern, ganz gleichgültig, wie und als was man den schätzt, der die Ergebnisse des Übersinnlichen bringt — wenn sie einmal ausgesprochen sind, wenn sie hineingeworfen sind in die menschliche Geisteskultur, können sie durch den ganz gewöhnlichen Verstand, der den Menschen im Zeitalter der Bewußtseinsseele gegeben ist, auch verstanden werden. Begreifen kann der Mensch alles, was aus dem Übersinnlichen" herausgeholt wird, heute schon in weitestem Umfange, wenn er sich nur nicht selber Steine in den Weg wirft durch Vorurteile, die er dann nicht überwinden kann.

 Aber eines gehört mit dazu. Denken Sie nur, daß man durch eine solche Geschichtsbetrachtung, wie ich sie skizziert habe, genötigt ist, sich gewissermaßen erkennend, mit vollem Bewußtsein zu gestehen dasjenige, was man tun muß, was eine Notwendigkeit in der Zeit ist und eine Notwendigkeit immer mehr und mehr werden wird, daß das zu gleicher Zeit ein fortwährendes Absterbendes ist. Es gehört ein gewisser Mut dazu, anzuerkennen, daß man schaffen muß, damit das Schaffende untergehen könne und der Mutterboden sein könne für das Vaterprinzip des Geistigen, des Übersinnlichen. Solcher Mut ist zu allem übersinnlichen Erkennen allerdings notwendig. Und Furcht vor dem übersinnlichen Erkennen ist das, was viele Leute von diesem übersinnlichen Erkennen abhält. Auf einem Gebiete wenigstens stellt uns die neuere Zeit unmittelbar vor die Notwendigkeit, diesen Mut zu entwickeln, wenn wir überhaupt für die Entwickelung der Menschheit in Betracht kommen wollen: auf dem Gebiet der Geschichte. Diejenigen, die von übersinnlicher Erkenntnis etwas wissen, sprechen immer vom Überschreiten der Schwelle, von einem Hüter der Schwelle. Man spricht vom Überschreiten der Schwelle, weil, wenn man sich die übersinnliche Welt erschließt, man mit vielem brechen muß, was einem als unbedingt fester Boden der Erkenntnis erscheint, bevor man die Schwelle überschritten hat. Gewissermaßen empfindet es der Mensch unbewußt als eine Wohltat, daß er die Schwelle nicht zu überschreiten braucht. Was aber zu einer Zeit getan werden brauchte in bezug auf das geschichtliche Werden, es wird immer mehr und mehr zur Notwendigkeit. Und das gehört wiederum zum inneren Gang der geschichtlichen Entwickelung seit dem 15. Jahrhundert, es wird immer mehr und mehr zur Notwendigkeit, sich zu sagen: Du webst und lebst mit an dem Schaffen von Sterbeprozessen, von Verfallsprozessen. Du mußt dich diesen Verfallsprozessen widmen, und dadurch wird deine innere Kraft angeregt, gerade dadurch wirst du nahegebracht dem Übersinnlichen. Du mußt dasjenige, was du vorher als ein geistiges Fundament betrachtet hast, verlassen, die Schwelle in die übersinnliche Welt überschreiten, gewissermaßen den Boden unter den Füßen verlieren, dafür aber in dem eigenen Inneren den festen Schwerpunkt finden, an dem man sich auch gegenüber dem Sinnlich-Bodenlosen halten kann.

 Einen neuen Schwerpunkt seines ganzen Seelenlebens hat der Mensch notwendig zu finden. Und die geschichtliche Notwendigkeit legt ihm nahe, immer mehr und mehr gegen die Zukunft hin diesen Schwerpunkt zu suchen. Dadurch, daß man also erkennt, wird es nicht anders. Wir stehen gewissermaßen - so wie ich es gemeint habe, ist es eben aufzufassen - vor dem Sterben. Dadurch, daß man sich das Geständnis ablegt: Es ist ein Sterben -dadurch wird es nicht anders. Aber man muß gerade dadurch gedrängt werden, das ihm entgegenstehende Lebende zu befruchten suchen. Denn es ist einmal so: Über dem Suchen nach übersinnlichen Erkenntnissen stand immer, solange die Menschheit strebte, die große, gewaltige Aufforderung: «Erkenne dich selbst.» Und auch für heute ist es die Aufforderung an die suchende Menschheit. Versucht der Mensch dies heute zu erkennen, so kann er es nur dadurch, daß er zu Welten aufsteigt, die über sein endliches Dasein hinauszuführen vermögen. Er muß vor allen Dingen, gedrängt durch die Notwendigkeiten der menschlichen Entwickelung, in bezug auf das geschichtliche Leben der neueren Zeit sich gestehen: mit der Bewußtseinsseele ist im Sinne der neueren Geschichte der Stachel eingepflanzt, sich immer mehr und mehr selbst zu erkennen. Damit, daß er sich selbst erkennt, ist er in die Notwendigkeit versetzt, über sich hinauszugelangen. Indem er über sich hinausgelangt, indem er sein Übersinnliches in seinem Sinnlichen erfaßt, gelangt er auch zu dem, was in der Geschichte als Übersinnliches wirkt und wofür die äußeren Tatsachen nur Symptome sind. Auch eine Geschichte werden wir erst wirklich haben, fruchtbar für das Leben, wenn wir hinter den Symptomen wie hinter den Naturerscheinungen das Übersinnliche suchen.

 Aus unserer Geschichtsbetrachtung ging hervor, daß die neuere Entwicklung dem Menschen Prüfungen auferlegt, die Prüfung zu dem, daß er glaubt, das Leben sei nur aufsteigend, auch das absteigende Leben zu betrachten, zu der Evolution auch die Involution. Indem der Mensch übersinnlich erkennt, wird er sich bereitmachen zu diesen Prüfungen. Denn indem er geschichtlich übersinnlich erkennt, wird dieses Erkennen selbst dadurch, daß er die Schwelle überschreiten muß, seinen neuen Schwerpunkt im Inneren des Seelenlebens suchen muß, wird diese neue Erkenntnis eine so starke Prüfung für seine Seele sein, daß das, was aus dieser Prüfung hervorgeht, ihm Kraft gibt zum Durchmachen jener anderen Prüfungen, die das Leben immer mehr und mehr gegen die Zukunft hin aus der Geschichte heraus dem Menschen auferlegen wird. Aber man darf sagen: Stark und kräftig und wirklich lebenstüchtig wird der Mensch doch nur durch Prüfungen. -Davon soll ihn nicht Erkenntnisfurcht abhalten, in die Prüfungen hineinzutreten, sondern es soll ihn gerade Erkenntnismut treiben, diese Prüfungen auf sich zu nehmen. Er wird die Erkenntnisprüfungen zu solchen Kräften entwickeln, die ihn auch hineinführen als schaffendes, am Werden mitwirkendes, in die Geschichte fruchtbar hineingestelltes Menschenwesen.

 

Fragenbeantwortung

nach dem Vortrag in Zürich, 17. Oktober 1918

Mir wurde nahegelegt, ob ich nicht in dieser Fragenbeantwortung kurz etwas sagen könnte über eine einzelne Erscheinung in der neueren geschichtlichen Entwickelung, die ja dem menschlichen Leben besonders naheliegt: über die Sprachentwickelung. Nun wäre natürlich darüber wiederum ein ganzer Vortrag zu halten, wenn ich irgend etwas Erschöpfendes sagen wollte. Aber ich möchte auf die Anregung schon aus dem Grunde eingehen, weil ich wirklich Ihre Aufmerksamkeit auf die Tatsache hinlenken möchte, daß die hier gemeinte anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft wahrhaftig nicht so dasteht, als ob sie etwa ihr Dasein einem Einfall verdankte, als ob sie aus der Pistole geschossen wäre, als ob sie aus zusammengeholten einzelnen Apercus bestünde. Nein, wenn Sie sich mit der Literatur bekanntmachen, werden Sie sehen, daß diese anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft schon aus der ganzen Breite der Beobachtung, aus der ganzen Breite der Welterscheinungen heraus das holt, was sie zu sagen hat.

 

 Natürlich muß man immer, wenn man in einer Stunde -und ich bedaure ja immer, daß es ohnedies immer länger wird! - weite Gebiete zusammenzufassen hat, den Eindruck machen, als ob man in abstrakten Gebieten herumwandelte; allein es soll auch niemand überzeugt, sondern nur angeregt werden, weiterzugehen, und dann wird man schon sehen, daß wirklich viel mehr als in einer anderen wissenschaftlichen Bestrebung gerade in dieser Geisteswissenschaft sorgfältiges, gewissenhaftes methodisches Suchen, ernste Forschung zugrunde liegt.

 

Es ist interessant, gerade das, was ich heute im allgemeinen charakterisiert habe, an einer solchen einzelnen Erscheinung wie der menschlichen Sprachentwickelung einmal zu beobachten. Ich will aber auch da nur auf eine Erscheinung dieser Sprachentwickelung eingehen. Wenn wir heute als Menschen sprechen, denken wir gewöhnlich gar nicht darüber nach, wie das Sprechen uns eigentlich in jedem Augenblicke zwingt, ungenau zu werden. Ich will nur das sagen: ungenau zu werden. Fritz Mauthner hat ein dreibändiges Werk und außerdem noch ein «Wörterbuch der Philosophie» geschrieben, um zum Ausdrucke zu bringen, wie alles dasjenige, was man in der Weltanschauung und in der Wissenschaft produziere, auf der Sprache beruhe und die Sprache ungenau sei. So daß man eigentlich niemals eine wahre Wissenschaft haben könne.

 Nun, das ist gegenüber der Geisteswissenschaft selbstverständlich eine törichte Behauptung, wenn sie auch in drei Bänden auftritt. Aber bedeutsam ist es doch, auf das zugrunde liegende Teilphänomen einzugehen. Wenn man zurückgeht in der menschlichen Sprachentwickelung, so findet man, entgegen der äußeren anthropologischen Sprachforschung, welche mit unzulänglichen Mitteln arbeitet, daß der Mensch in älteren Zeiten, je mehr man in diese älteren Zeiten kommt, immer mehr und mehr noch innerlich seelisch, auch wiederum instinktiv und unbewußt, verwachsen ist mit dem, was in seiner Sprache zum Ausdrucke kommt. Der Mensch löst sich auch von dem, was seine eigene Natur enthält, allmählich los, wie er sich von der äußeren Natur loslöst.

 

 Er löst sich auch von dem unmittelbaren Verbundenwerden mit der Sprache los. Und die Sprache wird etwas Äußerliches. Ein starker Dualismus entsteht zwischen dem innerlich erlebten Gedanken, den mancher schon gar nicht mehr hat, weil er in der Sphäre der Sprache bleibt und dem, was gesprochen wird. Und nötig hat man, wenn man sich keiner Täuschung hingibt in dem Entwickelungspunkte der Menschheit, in dem wir jetzt stehen, im Zeitalter der Bewußtseinsseele, gerade hinzublicken darauf, wie die Sprache sich schon von dem Menschen losgelöst hat. Eigentlich sind es nur noch die Eigennamen, die sich auf ein einziges Wesen beziehen, die wirklich unmittelbar auf dieses Wesen zutreffen. Sobald man allgemeine Namen verwendet, seien sie Eigenschafts- oder Hauptwörter oder was immer, drücken sie nur ungenau dasjenige aus, was sie ausdrücken sollen. Sie sind abstrakt, sie sind Allgemeinheiten gleich. Und nur dann wird man die Sprache heute in ihrem Verhältnis zum menschlichen Leben richtig verstehen, wenn man sie auffaßt eigentlich als Gebärde; wenn man sich bewußt ist: wie ich unmittelbar lebendig hindeute, wenn ich mit dem Finger auf etwas zeige, so deute ich auch, durch die Hervorbringungen meines Kehlkopfes und durch den Laut, gebärdenhaft hin auf dasjenige, auf das sich die Laute der Sprache beziehen. Die Sprache auffassenlernen als Gebärde, das ist es, um was es sich handelt. So hat die alte Zeit ein unbestimmtes, ich möchte sagen, im Unterbewußtsein liegendes, instinktives Ahnen davon gehabt, wie das seelische Leben zusammenhängt gebärdenhaft mit dem Laut; sie hat nicht verwechselt das innerliche seelische Erleben mit dem, was in der Sprache zum Ausdrucke kommt.

Wir selbst haben versucht, um auf einem Gebiete der Geisteswissenschaft naheliegende Bestrebungen zu entfalten, das Gebärdenhafte der Sprache wiederum zur Anschauung zu bringen in dem, was wir die Eurythmie nennen, wo versucht worden ist, den ganzen Menschen in Bewegung zu bringen, und durch die Bewegungen der Glieder, durch Bewegungen der Menschengestalt im Räume, durch Gruppenbewegungen, durch die Verhältnisse von Menschen untereinander, gebärdenhaft dasjenige auszudrücken, was sonst auch in der Gebärde, aber nur nicht als Gebärde bemerkt, durch den menschlichen Kehlkopf und seine Nachbarorgane zum Ausdrucke kommt. Wir bezeichnen diese Art von Bewegungskunst, die als Neues in die Menschheit eindringen muß, als Eurythmie. Und wir haben ja hier in Zürich an diesen Vortrag anknüpfen wollen eine eurythmische Darstellung. Sie muß verschoben werden, weil wir zwar die Erlaubnis bekamen, diese Vorträge in der jetzigen schwierigen Zeit zu halten, nicht aber, diese eurythmische Vorstellung zu geben. Sie hätte gerade zeigen wollen, wie gewissermaßen der ganze Mensch zum Kehlkopf wird. Indem man sich dessen bewußt wird, was die Sprache ist, kommt man auf etwas, was besonders wichtig, ganz fundamental wichtig für das Leben der Gegenwart und der Zukunft werden wird.

Nichts trifft man heute öfter im menschlichen Leben, als daß irgend jemand etwas ausspricht, zum Beispiel ich hier in der Geisteswissenschaft. Ein anderer kommt und sagt: Das habe ich dort gelesen -, und zeigt etwas auf, was wenigstens in Einzelheiten mit den Worten allen vollständig übereinstimmt. Ich konnte Ihnen eklatante Fälle dieser Art zeigen. Ich will nur einen Fall besonders hervorheben, an dem sich mir die Sache ganz besonders hervorragend dargestellt hat.

Ich habe, weil ich nun wahrlich versuche, all die Dinge, die die Geisteswissenschaft von mir an Verarbeitung fordert, auf das Leben anzuwenden, dadurch gerade einzudringen in die wirklichen Impulse des Lebens, so habe ich seit langem mich beschäftigt mit dem, was ich nennen möchte die ganze Denkungsart, die ganze Denkgesinnung von Woodrow Wilson. Es ist für mich interessant gewesen, gerade die Aufsätze über geschichtliche Methode, über Geschichtsbetrachtung und über das amerikanische geschichtliche Leben von Woodrow Wilson zu studieren. Er spielt ja eine so große Rolle im Leben der Gegenwart, man muß ihn kennenlernen - so sagt sich derjenige, der nicht dasjenige verschlafen will, was in der Gegenwart geschieht, sondern es mit wachen Sinnen beobachten will. Ich habe bewundern gelernt die Art und Weise, wie großartig, wirklich amerikanisch treffend Woodrow Wilson die Entwickelung des amerikanischen Volkes selbst darstellt, dieses Fortschreiten von dem amerikanischen Osten nach dem amerikanischen Westen, das Auftreten des wirklichen amerikanischen Lebens in einer ganz eigentümlichen Weise, erst, als durchgedrungen wird von dem Osten nach dem Westen, während alles übrige, was dem vorangegangen ist, von Woodrow Wilson prägnant dargestellt wird als Anhängsel zum europäischen Leben. Dieses Ausroden der Natur, dieses Überwinden der Natur, dieses Überwinden der Eingeborenen des amerikanischen Westens, diese eigentümliche Art von Geschichtemachen, die mit manchem ähnlich ist, was sonst im Leben der Menschen sich zugetragen hat, aber doch wiederum ganz spezifisch verschieden ist, es kommt großartig zum Ausdruck. Und daher ist es auch interessant, zu sehen, wie Woodrow Wilson seine Geschichtsmethode einrichtet. Ich bin nachgegangen den Beschreibungen, wo er seine Geschichtsmethode selbst darstellt. Da stellte sich mir etwas sehr Eigentümliches heraus: Aus diesem durch und durch amerikanisch gearteten Mann fließen Sätze heraus, die mir fast wörtlich übereinstimmend schienen mit Sätzen eines ganz anderen Mannes, der wirklich aus ganz anderer Lebens- und Denkergesinnung heraus sich entwickelt hat.

Man könnte Sätze von Woodrow Wilson in seinem Aufsatze über Methodik der Geschichte, die bei ihm solch gute Früchte getragen hat, wörtlich herübernehmen in Aufsätze von Herman Grimm, der nun ganz in der neuzeitlichen Goethe-Entwickelung drinnensteht, der nun aus dieser Goethe-Entwickelung als ein wirklich durch und durch mitteleuropäisch-deutscher Geist dasteht. Man könnte sagen: Man braucht nur Sätze herauszuheben aus Herman Grimms Aufsätzen, sie herüberzusetzen, und von Woodrow Wilson Sätze herübernehmen in Herman Grimms Aufsätze, man würde dem Wortlaute nach gar keine großen Veränderungen finden. — Aber man lernt an einer solchen Erfahrung dasjenige, was ich nun mit trivialen Worten ausdrücken will, aber ich will etwas sehr Bedeutsames dadurch ausdrücken, man lernt: Wenn zwei dasselbe sagen, ist es nicht dasselbe, sei es auch dem Wortlaute nach übereinstimmend.

 

Dasjenige, was man daraus lernen muß, ist, daß man sich einzuleben hat nicht bloß in den Wortlaut, der durch die Sprache gegeben ist, sondern in den ganzen Menschen. Dann wird man das spezifisch Verschiedene Herman Grimms und Woodrow Wilsons finden, dann wird man finden, wie bei Grimm jeder einzelne Satz erarbeitet ist mit voller Bewußtseinsseele, wie das Fortschreiten in dem geistvollen Aufsatze von Herman Grimm, wo er über geschichtliche Methode und geschichtliche Betrachtung spricht, wahrlich so ist, daß man sieht, von einem Satz zum anderen schreitet er fort im inneren Seelenkampf, so daß nichts unbewußt bleibt, sondern alles in das Bewußtsein hereingedrängt wird. Man hat immer zu tun mit diesem innerlichen Fortschreiten der Seele.

Sieht man hinüber, wie sich bei Woodrow Wilson die Sache ausnimmt, dann sieht man, wie aus merkwürdig unterbewußten Untergründen der Seele, wie aus dem Menschen selbst im Gegensatz zu dem innerlichen Einwirken diese Sätze heraufdringen. Ich meine damit gar nichts Übles, aber ich möchte nur, wenn ich mich paradox ausdrücken darf, anschaulich machen, bei Herman Grimm fühle ich immer: in der Region des ganz bewußten Seelenlebens geht von Satz zu Satz alles seelische Leben vor sich; bei Woodrow Wilson spüre ich: er ist wie von etwas besessen, das in seinem eigenen Inneren liegt und das seine eigenen Wahrheiten in seinem eigenen Inneren heraufstrahlt. - Wie gesagt, ich meine nichts Sympathisches oder Antipathisches damit, sondern nur etwas, was ich charakterisieren will. Es wird ihm eingegeben aus den eigenen Untergründen der Seele. Da* werden wir finden, wirklich zu erkennen, selbst wenn der Wortlaut gleich ist: wenn zwei dasselbe sagen, so ist es nicht dasselbe. Wir erkennen nur, was zugrunde liegt, wenn wir uns nicht an den Wortlaut halten, sondern wenn wir uns an das, was aus dem ganzen Darleben der Persönlichkeit folgt, zu halten verstehen.

 

 

Sehen Sie, das wird die moderne Menschheit lernen müssen zu überwinden, was heute so gang und gäbe ist: wenn man etwas vorgelegt bekommt, so beurteilt man es nur aus dem Inhalte heraus. Das wird man lernen müssen, daß der Inhalt gar nicht das Wesentliche ist. Wenn ich über Geisteswissenschaft spreche, so lege ich nicht das Wesentliche auf Satzformulierung, auf den Inhalt, sondern das Wesentliche beruht darauf, daß in das, was ich sage, einfließe dasjenige, was wirklich aus der übersinnlichen Welt heraus projiziert ist. Auf das Wie einen größeren Wert legen als auf das Was, daß man spürt, daß man fühlen kann: Die Dinge sind aus der übersinnlichen Welt heraus gesprochen, darauf kommt es an.

 So muß man überhaupt auch in der Gegenwart gegenüber dem gewöhnlichen Leben lernen. Mag irgendeine Zeitung, irgendein Journal etwas noch so Schönes sagen -man kann heute furchtbar schöne Sachen sagen, denn die Dinge liegen ja auf der Straße, die «schönen Ideale» und die «schönen Sachen» —, es kommt nicht auf den Wortlaut an, sondern es kommt darauf an, aus welchen Seelenmächten sie entspringen, daß man durch die Sätze selbst und durch die Worte hinblickt auf Symptome, auf den Menschen. Wir müssen durchdringen wie durch einen Schleier durch die Sprache und durch den Wortlaut, und so dem Menschen uns wiederum nähern. Das lehrt uns gerade die neuere Sprachentwickelung, die den Menschen losgelöst hat in seinem innersten Wesen, in seiner Bewußtseinsseele, von der Sprache. Das erzieht aus uns heraus die Notwendigkeit, nicht bloß auf den Wortlaut, sondern durch den Wortlaut durch auf die menschliche Seele zu sehen, nach allen Seiten, mit allen Möglichkeiten dem nachzugehen.

 Allerdings muß etwas überwunden werden, wenn in dieser Richtung fortgeschritten werden soll, denn die Menschen sind heute noch an die Abstraktionen gewöhnt, an dieses, ich möchte sagen bürgerliche, philiströse Sich-Halten an den unmittelbaren Inhalt. Wenn einer ein Ideal ausspricht und irgend etwas noch so schön formuliert - wir müssen uns klar sein, daß das heute so billig ist wie Brombeeren, denn die Ideale sind geformt. Man kann alle möglichen Ideale für die Menschen und die Völker hinstellen, sie sind geformt. Es kommt darauf an, woher sie kommen, woher im Seeleninneren, in der Seelenregion sie wirklich entspringen. Es wird das Leben ungeheuer befruchtet werden, wenn wir in die Lage kommen, das Leben so anzusehen.

 

Vielleicht darf ich auch etwas Persönliches anführen. Sehen Sie, mir werden mancherlei poetische Produktionen übergeben. Wer dichtet heute nicht alles! Unter diesen poetischen Produktionen findet man solche, die sehr formvollendet sind, die wunderbar dies oder jenes ausdrücken, und solche, die scheinbar ungelenk sind, die Schwierigkeiten haben mit der Sprache, die sogar holperig, primitiv sind. Derjenige, der sich auf einen noch unmodernen Standpunkt stellt, der wird natürlich seine Freude haben über das Schöne, namentlich Formvollendete der Sprache. Er wird nicht, heute noch nicht, empfinden, daß Emanuel Geibel recht hatte, als er von sich selber sagte: Seine Verse werden ein Publikum finden, solange es Backfische gibt. -Sie sind schön, sie sind glatt, und werden ein Publikum finden, selbst unter denjenigen Menschen, die zum Beispiel Wildenbruch oder ähnliche Leute für Dichter halten - und derer sind auch viele.

Aber es gibt heute auf diesem Gebiete eine andere Beurteilung, und das ist auch bei anderen Künsten der Fall, aber hier spreche ich jetzt über die Sprache. Es gibt heute Dichter, über deren Verse man stolpern kann; man kann Schwierigkeiten haben, weil sie in einer ungelenken Sprache sprechen, aber es ist ein neuer Impuls in ihnen; den muß man fühlen! Man muß durch den Schleier der Sprache den geleckten Versen in das überflächliche der Seele blicken können. Denn geleckte Verse, schöne, geleckte Verse, die viel schöner sind als die Goetheschen Verse, sind heute billig wie Brombeeren; denn die Sprache dichtet schon. Aber neues seelisches Leben, Leben, das unmittelbar aus dem Quell alles Lebens herkommt, das muß erst gesucht werden. Das drückt sich manchmal gerade dadurch aus, daß es einen Kampf zu führen hat mit der Sprache, daß es gewissermaßen erst bei einem Stottern ist. Aber solches «Stottern» kann einem lieber sein als dasjenige, was in sich vollendet ist, und nur auf eine überflächliche Seele hinweist. Es wurden mir einmal Verse übergeben bei einer Gelegenheit, wo wir selbst solche Verse brauchten, weil wir eine Übersetzung aus einer anderen Sprache zu leisten hatten, sehr schöne Verse. Ich wurde wütend darüber und machte selbst schlechte. Ich bin mir bewußt, daß sie als Verse viel schlechter sind; aber ich wußte, ich wurde in dem Falle in die Notwendigkeit versetzt, in einer vielleicht holperig erscheinenden Sprache dasjenige auszudrücken, was ausgedrückt werden sollte, wenn man aus dem entsprechend gesuchten Lebensquell schöpfte. Ich überschätze durchaus nicht dasjenige, was ich zu leisten übernommen habe; aber ich überschätze auch nicht die geleckten Verse, die mir übergeben wurden.

 Das Suchen des Menschen durch die Sprache im Zeitalter der Bewußtseinsseele, das ist etwas, was wiederum als Lebenspraxis sich heraus ergibt aus einer wirklichen Betrachtung des sprachlichen Lebens. Ich habe deshalb auch heute rückhaltlos versucht, auch nicht bei jedem Satze so zu sprechen, als wenn ich Geisteswissenschaft tradierte und immer das Übersinnliche beweisen wollte, sondern ich habe versucht, das hineinzulegen in das Wie der Geschichtsbetrachtung. Und ich glaube, das ist auch das Wichtige: daß man nicht nur denjenigen einen wahren Geistesforscher immer wieder und wiederum nennt, der bei jedem fünften Wort das Wort: Geist und Geist und geistige Welt gebraucht und dann glaubt, das den Menschen dann so suggerieren zu können, sondern der durch die Art der Betrachtungsweise der Welt, selbst der alleräußerlichsten Welt, durch das Wie, wie er die Dinge darstellt, zeigt, daß der innerliche Führer, der eben von Gedanke zu Gedanke, von Anschauung zu Anschauung, von Impuls zu Impuls führt, daß dieser Führer der Geist ist. Wenn dieser Führer der Geist ist, dann braucht man ihn nicht immer wieder vor zupiepsen!

 Das ist etwas, was Ihnen zeigt, wie man an der Sprache erhärten kann, was ich in einem umfassenden Vortrage darstellen könnte.