| La
                                            science
                                            spirituelle à orientation
                                            anthroposophique, dont j'avais à
                                            parler ici la
                                            semaine dernière et cette semaine,
                                            elle est, comme cela ressort
                                            peut-être déjà
                                            des deux conférences, à peu près
                                            tout ce que ceux qui ne la
                                            connaissent pas ne
                                            croient pas qu'elle serait. En
                                            particulier, chez des personnalités
                                            qui n'ont
                                            abordé que superficiellement cet
                                            effort spirituel-scientifique, on
                                            entendra
                                            comment les résultats, ou disons
                                            pour l'instant : les résultats
                                            pensés, de cette
                                            direction seraient pleinement exclus
                                            par les vues de science de la nature
                                            du
                                            présent. 
 
 
 
 
  Plus
                                            loin, on
                                            pourra entendre comment ce qui
                                            devrait être descendu du monde
                                            spirituel, qui
                                            devrait être le résultat d'une
                                            connaissance suprasensible, s'avère
                                            impraticable,
                                            insignifiant par rapport aux
                                            questions les plus significatives,
                                            les plus
                                            grandes, les plus incisives de notre
                                            époque, qui se trouvent toutes plus
                                            ou
                                            moins dans le domaine social. Et
                                            enfin, d'un troisième côté, sera
                                            accentué
                                            encore et encore, comment cette
                                            science de l’esprit est apte à
                                            éloigner les
                                            humains de sentiments et de
                                            sensations religieuses réelles et
                                            fondées, comment
                                            elle contribue à l'absence de
                                            religion de notre temps, et
                                            renfermerait même de
                                            ce côté, des dangers significatifs. Aujourd'hui,
j’aimerais
                                            avant toutes choses parler de ces
                                            trois malentendus vis-à-vis de la
                                            science de l’esprit à orientation
                                            anthroposophique, et alors
                                            après-demain, faire
                                            l’essai de donner une image de
                                            l’évolution historique de la
                                            nouvelle humanité
                                            du point de vue de cette
                                            connaissance suprasensible. 
 
 
 
 Si
                                            l'on veut pénétrer
                                            plus profondément dans toute la
                                            structure d’esprit de notre temps,
                                            on doit
                                            absolument tourner son attention sur
                                            tout ce qui a fait au cours des
                                            trois ou
                                            quatre derniers siècles, en
                                            particulier au XIXe siècle, que la
                                            pensée de
                                            science de la nature a obtenu cette
                                            signification incisive, dont j'ai
                                            aussi
                                            suffisamment parlé dans les
                                            conférences précédentes. On doit
                                            guider l'attention
                                            sur cette émergence de la pensée de
                                            science de la nature pour la raison
                                            qu'aujourd'hui, ne sera pas purement
                                            pensé quelque peu selon la science
                                            de la
                                            nature en la science de la nature,
                                            mais parce que partout dans le
                                            monde, chaque
                                            question - certes de manière
                                            entièrement justifiée -, sera placée
                                            sous un certain éclairage de science
                                            de la
                                            nature. C’est pourquoi, on a déjà la
                                            permission de dire : aussi loin que
                                            l'on
                                            reconnaît que l’évolution historique
                                            de la nouvelle humanité a donné
                                            naissance
                                            à une orientation de science de la
                                            nature de l'intérieur de l'homme
                                            d'une
                                            manière tout à fait élémentaire,
                                            cette orientation de science de la
                                            nature est
                                            justifiée. On a la permission de
                                            dire vis-à-vis de cela, que la
                                            science de
                                            l’esprit se donnerait d'emblée un
                                            mauvais certificat en entrant en une
                                            quelque
                                            contradiction avec la pensée de
                                            science de la nature des temps
                                            récents. Mais
                                            elle n’entre pas dans une
                                            contradiction, mais au contraire :
                                            la pensée de
                                            science de la nature et avec cela
                                            toute l'orientation spirituelle du
                                            présent,
                                            jusque dans toutes les branches de
                                            la vie obtiendra en premier un
                                            fondement
                                            solide parce que cette direction de
                                            science de la nature, se construit
                                            confortablement sur la science de
                                            l’esprit comme son fondement. 
 
 
 Si
                                            l'on veut d'abord,
                                            j’aimerais dire d'une façon
                                            négative, s’approcher de la question
                                            posée avec
                                            cela, ainsi il faut regarder un peu
                                            sur comment non pas la science
                                            moderne de la
                                            nature, mais le type particulier de
                                            la pensée moderne est apparu d’après
                                            la
                                            science de la nature. Et là on doit
                                            dire, qui ne regarde pas l'histoire
                                            extérieurement, superficiellement,
                                            mais qui la regarde ainsi qu'il se
                                            demande :
                                            Comment l'humanité s'est-elle
                                            développée d'âge en âge dans ses
                                            facultés les plus
                                            profondes, aussi d’âme ? – Tout
                                            comme un humain individuel se
                                            développe,
                                            et qu’on ne peut pas dire qu'il a la
                                            même constitution d’âme comme
                                            trentenaire,
                                            quarantenaire, cinquantenaire,
                                            comment l'humanité se développa dans
                                            ses représentations, dans toute sa
                                            manière de penser, pour finalement
                                            arriver à
                                            ces concepts, à ces idées, dont elle
                                            est de préférence dominée dans le
                                            présent
                                            ? -,celui-là, dans une poursuite
                                            sans préjugés du développement
                                            spirituel de
                                            l'humanité, découvrira que cette
                                            humanité avait d'autres idées dans
                                            les
                                            temps anciens, et on peut dire
                                            jusqu'au 17ème siècle, sur la vie de
                                            l'âme
                                            humaine ainsi que sur le divin dans
                                            le monde et la nature. On peut aussi
                                            trouver confirmé de l'extérieur ce
                                            que l'on peut envisager de la
                                            poursuite plus
                                            profonde de ce développement : On
                                            remonte aux temps anciens et là, où
                                            l'on
                                            parle d'une vision/façon de voir la
                                            nature, on ne trouve nulle part une
                                            considération séparée du monde
                                            extérieur des sens, de la nature
                                            extérieure et
                                            de ce que l'on appelait la nature de
                                            l'âme humaine. Encore au XVIe siècle
                                            et
                                            jusque dans le XVIIe siècle, les
                                            écrits qui traitent de l'ordre
                                            naturel des
                                            choses contiennent aussi toujours ce
                                            qu’on avait à dire dans les temps
                                            concernés
                                            sur la nature de l’âme humaine. Oui,
                                            à côté des enseignements révélés de
                                            la
                                            théologie, il y avait à cette époque
                                            une théologia naturalis, une
                                            théologie qui
                                            voulait dériver sa doctrine/son
                                            enseignement, sa façon de voir la
                                            nature de
                                            l'âme humaine. 
 
 
 
 
 C'est
                                            un signe
                                            extérieur pour un fait plein de
                                            signification. Dans le passé, avant
                                            que monta la
                                            pensée de science de la nature des
                                            temps nouveaux, on avait des
                                            représentations
                                            telles qu’en même temps elles
                                            étaient appropriées pour donner aux
                                            humains une
                                            explication satisfaisante de la
                                            nature et avaient aussi quelque
                                            chose à dire sur
                                            la vie humaine de l'âme. Les
                                            concepts relatifs à l'âme et à
                                            l'esprit n'étaient
                                            pas aussi séparés des concepts
                                            relatifs à la nature et au monde
                                            comme c’est le
                                            cas depuis le XVIIe et XVIIIe
                                            siècle, depuis que la pensée de
                                            science de la
                                            nature a pleinement commencé. Et ces
                                            concepts d’autre façon- et c'est
                                            l’important - n'ont pas été établis
                                            arbitrairement à l'époque et
                                            modifiés par
                                            la suite. Que les concepts étaient
                                            pendant de façon différente aux
                                            forces
                                            d’évolution de l'humanité, qui
                                            reposent justement ainsi nécessaires
                                            dans le
                                            progrès de cette évolution, comme la
                                            transformation de la constitution du
                                            corps et de l'âme repose dans le
                                            progrès
                                            de l’évolution individuelle humaine
                                            en 
                                              ce
                                            que l’on devienne plus âgé d'enfant
                                            à vieillard.   
 
 
 Aujourd'hui,
                                            nous
                                            avons acquis des concepts, par la
                                            science de la nature, qui ne sont
                                            plus
                                            immédiatement applicables, comme
                                            nous l'avons vu la semaine dernière,
                                            quand on
                                            veut s'expliquer la vie humaine de
                                            l'âme. Et celui qui peut aujourd'hui
                                            penser
                                            scientifiquement,
                                            honnêtement,sincèrement et avec les
                                            conséquences qui
                                            s'imposent, doit se demander ce que
                                            signifie réellement l'entrée de la
                                            connaissance de la nature dans
                                            l’évolution moderne de
                                            l'humanité ?   Il
                                            peut seulement
                                            obtenir une information
                                            satisfaisante sur cette question
                                            s'il est en état
                                            d'explorer lui même la connaissance
                                            de la nature d’après son être. Qui,
                                            dès le
                                            début, se base simplement sur la
                                            croyance que la science de la nature
                                            est
                                            l'explication universelle, la seule
                                            et unique au monde, ne peut trouver
                                            une
                                            réponse satisfaisante sur cette
                                            question. Seul qui est en état de se
                                            demander :
                                            comment se tient la science de la
                                            nature à l’ensemble de l’évolution
                                            humaine ?
                                            Comment se tient-elle aux besoins et
                                            aux questions les plus profondes qui
                                            peuvent surgir
                                            de l'âme humaine ? - lui seul peut
                                            s'éclairer sur ce que la science de
                                            la
                                            nature peut faire.   D'une
                                            certaine façon,
                                            on doit dans une certaine mesure
                                            pouvoir examiner la science de la
                                            nature
                                            elle-même selon la science de la
                                            nature. Et là, on a volontiers la
                                            permission de
                                            rendre attentif qu'est un point
                                            important que tout de suite aussi
                                            déjà des
                                            penseurs significatifs qui se sont
                                            penchés sur cette question, sont
                                            quand même
                                            arrivés sur ce que la science de la
                                            nature a, dans une certaine mesure,
                                            des limites
                                            conformes à la nature,limites dont
                                            nous avons parlé dans la première
                                            conférence, mais qui sont déjà
                                            ressenties par les humains pensants
                                            du présent,
                                            de telle sorte que lorsque les gens
                                            se font un aperçu de ce que la
                                            science de la
                                            nature enregistre dans ses
                                            différents domaines, ils doivent se
                                            dire alors :
                                            Avec toutes ces représentations,
                                            avec tous ces concepts, que la
                                            science de la
                                            nature nous procure sur la base
                                            d'une recherche méthodique aussi
                                            rigoureuse
                                            comme nous l’avons,avec tous ces
                                            concepts, tout de suite quand nous
                                            les
                                            examinons bien strictement, nous
                                            n'entrons quand même pas vraiment
                                            là-dedans,
                                            là où nous portons un besoin naturel
                                            de connaissances dans notre âme. On
                                            sent,
                                            dans une certaine mesure, que la
                                            science de la nature est certes là,
                                            ne peut
                                            pas être différente de ce qu'elle
                                            est - hormis, bien sûr, les erreurs
                                            et les
                                            exceptions - mais qu'elle ne peut
                                            tout de suite, quand elle réalise
                                            son idéal,
                                            satisfaire le besoin de connaissance
                                            le plus profond de l'humain aussi
                                            vis-à-vis
                                            de la nature elle-même. J’aimerai
                                            exprimer de
                                            la manière paradoxale suivante ce
                                            qui sera éprouvé. Les gens ont
                                            convenu -
                                            c'est ainsi que les choses se sont
                                            développées ces derniers temps - que
                                            les
                                            ancêtres se tenaient à un stade
                                            enfantin de connaissance jusqu'à ce
                                            que la
                                            récente science de la nature à
                                            apporté un changement. Les anciens
                                            se sont aussi
                                            formé des représentations sur la
                                            nature à partir d'une disposition
                                            d'âme plus
                                            ou moins semblable à la fantaisie,
                                            des représentations qui supposaient
                                            toutes
                                            sortes de choses spirituelles dans
                                            la nature, qui illustraient aussi
                                            conceptuellement toutes sortes de
                                            choses spirituelles dans la nature.
                                            On a dit
                                            que les gens cherchaient les forces
                                            qui seraient derrière les phénomènes
                                            de la
                                            nature. Seulement, dans leurs
                                            représentations enfantines, ces
                                            anciens ne
                                            trouvaient pas des forces de la
                                            nature, mais seulement des fantômes
                                            de la
                                            nature. Et on voyait vraiment en
                                            étant fier des conquêtes de la
                                            science de la
                                            nature plus récente, avec une
                                            certaine fierté en arrière vers ces
                                            vieux
                                            penseurs, ces vieux humains de la
                                            terre, qui cherchaient ce qui était
                                            fiché
                                            derrière la nature visible. Et au
                                            lieu des forces réelles de la
                                            nature, qui
                                            seront enfin trouvées
                                            aujourd'hui,ces anciens cherchaient
                                            toutes sortes de
                                            fantômes, des entités à forme
                                            personnelle et semblables derrière
                                            les
                                            phénomènes/les manifestations de la
                                            nature, des êtres dont on ne pouvait
                                            que se
                                            former la représentation à l'ère de
                                            science de la nature qu'ils
                                            n'avaient rien
                                            du tout à voir avec l'ordre de la
                                            nature, qu'ils proviennent d'une
                                            force humaine
                                            de l'âme, qui justement ne peut
                                            pénétrer dans la réalité de la
                                            nature, et qui
                                            se fait à cause de cela toutes
                                            sortes de représentations
                                            d’elle-même sur cette
                                            nature. Mais
                                            maintenant,
                                            après que, ce que j'ai dit, était il
                                            y a encore très peu de temps en fait
                                            un
                                            dogme évident pour chaque personne
                                            ayant une pensée de science de la
                                            nature, des
                                            personnalités individuelles, et
                                            leurs façon de voir malgré tout
                                            remarquables,
                                            sont arrivées aujourd'hui à ce que :
                                            Oui, quand nous regardons vraiment
                                            nos
                                            concepts de la nature, quand nous ne
                                            vivons pas dans le préjugé, nous
                                            comprenons aussi l'essence de la
                                            nature avec les concepts de la
                                            nature, mais
                                            quand nous prenons ces concepts de
                                            la nature ainsi qu'ils sont et
                                            attendons de
                                            voir comment ils se placent à ce que
                                            nous expérimentons réellement à la
                                            nature,
                                            quand nous laissons œuvrer l'être
                                            humain entier, non purement notre
                                            raison (NDT :
                                              analytique) et notre art
                                            d’expérimenter, alors ces
                                            représentations de science de la
                                            nature se comportent
                                            vis-à-vis d’une vue impartiale quand
                                            même ainsi que les vieux fantômes.
                                            Les
                                            représentations de science de la
                                            nature ont quelque chose de très
                                            fantomatique.
                                            - Il y a quand même déjà aujourd'hui
                                            des gens sans préjugés qui disent :
                                            Les
                                            anciens se sont représenté des
                                            fantômes à partir de la constitution
                                            de leur âme
                                            ; mais nous ne faisons rien d'autre
                                            après tout, surtout quand nous
                                            sommes de
                                            corrects scientifiques de la nature.
                                            Car ce que nous croyons porter dans
                                            nos
                                            têtes comme représentations sur la
                                            nature est tout aussi irréel
                                            vis-à-vis de la
                                            nature que les vieux fantômes ont
                                            été crus par la science de la
                                            nature. Cette
                                            vue a quelque
                                            chose de très justifié. Et on trouve
                                            la justification quand on se demande
                                            :
                                            Oui, comment l'humain parvient-il
                                            réellement à la connaissance de la
                                            nature ?
                                            Tout d’abord l'humain se tient donc
                                            non connaissant de la nature, mais
                                            tout au
                                            plus observateur de celle-ci. Et en
                                            ce qu’il observe la nature, elle
                                            vient
                                            toutefois à sa rencontre dans une
                                            vivacité toute autre qu’alors est
                                            vivante
                                            l'image qu'il peut se faire dans ses
                                            représentations de science de la
                                            nature.
                                            Quand nous regardons la nature avec
                                            les yeux et les oreilles, quand
                                            comme
                                            humain complet, mais aussi avec
                                            notre raison, nous nous tenons
                                            vis-à-vis de la
                                            nature et ne pensons pas purement en
                                            lois naturelles et expériences en
                                            laboratoire,
                                            quand observant la nature telle
                                            qu'elle se présente à nous et
                                            élaborant pensant
                                            les observations, alors nous vivons
                                            avec la nature. Mais en ce que nous
                                            commençons à faire desrecherches sur
                                            la nature, nous ne pouvons pas
                                            emporter la
                                            vie de la nature. Et parce que nous
                                            ne pouvons pas emmener la vie avec
                                            nous,
                                            parce que nous nous trouvons vivant
                                            comme un avec la nature seulement
                                            dans
                                            l'observation immédiatement
                                            expérimentant, ainsi nous rendons en
                                            fait la
                                            nature, en la saisissant par la
                                            science de la nature, tentant
                                            également de
                                            l'aspirer en nous, nous rendons la
                                            nature plus pauvre. Et quand nous
                                            voulons
                                            vraiment connaître selon la science
                                            de la nature, nous la transformons
                                            en
                                            fantômes dans notre connaissance de
                                            la nature. C'est tout simplement un
                                            fait qui
                                            découle de l'observation, tout comme
                                            une quelque autre chose qui se donne
                                            de
                                            l'observation. Ce
                                            dont il s’agit
                                            maintenant vis-à-vis d’un tel fait,
                                            c'est que l'on a le courage de se
                                            l’avouer
                                            soi-même. Que fera-t-on quand on
                                            s’avoue ce fait à vous-même ? En
                                            reconnaissant
                                            la nature, nous arrivons en fait à
                                            une sorte de façon de voir qui prend
                                            notre
                                            image de reconnaissance de la nature
                                            comme un fantôme. - On vient
                                            vraiment à se
                                            déposer cette vérité devant l’âme et
                                            se dire : La connaissance de la
                                            nature est
                                            donc quelque chose qui conduit dans
                                            le fantomatique. - Et dans l’échange
                                            connaissant de l'humain avec la
                                            nature, d'une façon de science de la
                                            nature,
                                            l’humain se comporte ainsi que,quand
                                            il s’éloigne de la nature, de
                                            l’observation de la nature, il
                                            nourrit un fantôme de la nature.   Il
                                            y a une
                                            personnalité de l'évolution plus
                                            récente de l'humanité qui n'a pas
                                            exprimé cela
                                            aussi ouvertement, mais pour cela
                                            pas aussi paradoxalement, ce que
                                            j’ai
                                            justement exprimé maintenant, mais
                                            qui l'a éprouvé profondément - et
                                            c'est Goethe.
                                            Parce que Goethe savait déjà
                                            comment se tenir ainsi à son époque
                                            avec lui-même en harmonie avec la
                                            nature,
                                            c’est pourquoi aussi il n'a pas été
                                            compris, tenu pour un dilettante sur
                                            le
                                            domaine de la recherche sur la
                                            nature. Aujourd'hui,nous avons
                                            encore toute la
                                            peine – j’ai la permission de le
                                            dire, parce que je m’efforce depuis
                                            des
                                            décennies d'éveiller une certaine
                                            compréhension pour Goethe dans notre
                                            société
                                            contemporaine d’après cette
                                            direction -, d’amener à la
                                            compréhension la façon
                                            de vision de la nature de Goethe.   Qu'est
                                            cette façon ?
                                            Cette façon, qui sera de plus en
                                            plus formée, elle - peut-être encore
                                            en
                                            dilettante, imparfaitement chez
                                            Goethe – elle doit, mais formée plus
                                            loin,
                                            véritablement formée
                                            scientifiquement, elle pourra
                                            conduire à une vraie
                                            connaissance de la nature sur tous
                                            les domaines, quel est ce façon ?
                                            Cette façon
                                            consiste à aborder la connaissance
                                            humaine, aussi loin qu’elle
                                            s'éloigne de la
                                            nature, de la pure réflexion, dont
                                            je parlais aussi déjà la semaine
                                            dernière
                                            d'un autre point de vue, a
                                            s’approcher ainsi que cette
                                            réflexion ne soit pas
                                            seulement utilisée pour donner à la
                                            nature la possibilité de placer son
                                            être
                                            fantomatique devant l'âme humaine.
                                            Goethe n'aspirait pas à des lois de
                                            la
                                            nature qui sont toujours des
                                            abstractions, qui sont toujours
                                            quelque chose de
                                            mort par rapport à la nature
                                            vivante. Goethe aspirait à de pures
                                            manifestations/phénomènes, comme il
                                            les appelait : phénomènes
                                            primordiaux/originels. Il
                                            s'efforçait de ne pas utiliser la
                                            pensée humaine
                                            comme si elle devait donner
                                            d’elle-même des
                                            lumières/explications sur la nature,
                                            comme si elle devait trouver des
                                            lois telles que les lois de la
                                            préservation de
                                            l’énergie ou de la matière, qui sont
                                            purement pensées ; mais Goethe s'est
                                            efforcé d'utiliser les pensées/la
                                            pensée, de compiler/rassembler les
                                            phénomènes
                                            ainsi que rien ne parle de l'humain
                                            lui-même par ces phénomènes
                                            naturels, mais
                                            que les phénomènes parlent purement
                                            par eux-mêmes. Quand
                                            nous passons
                                            maintenant de l'instinctif, que la
                                            pensée avait chez Goethe à une
                                            saisie
                                            pleinement consciente, posée, où
                                            arrivons-nous ici ? Là nous voici
                                            venus à
                                            répondre à la question comme seule
                                            la connaissance suprasensible peut y
                                            répondre. Nous venons à demander :
                                            Oui,qu'est-ce qui repose réellement
                                            dans ce
                                            que nous observons dans la nature
                                            lorsque nous observons avec nos sens
                                            ? - Ce
                                            qui repose est ce qui est un fantôme
                                            de la façon indiquées, un
                                            former-fantomatiquement. Cela est
                                            naturellement déjà contenu dans la
                                            nature,
                                            parce que nous l'aspirons/le suçons
                                            hors d’elle. Mais qui est encore
                                            contenu
                                            d’autre dans la nature, en dehors
                                            de, quand nous nous tenons avec elle
                                            à
                                            travers nos yeux et nos oreilles en
                                            vivant échange, quand nous nous
                                            livrons
                                            directement aux impressions tombant
                                            sous les sens ?   Celui
                                            qui, de cette
                                            manière, comme nous l'avons indiqué
                                            ici la semaine dernière, entraîne le
                                            patrimoine de représentations d'un
                                            côté, et de l’autre côté le
                                            patrimoine de
                                            volonté jusqu'à la connaissance
                                            suprasensible, vient à se dire :
                                            Dans ce qui
                                            tombe sous les sens comme cela nous
                                            entoure, le suprasensible est déjà
                                            dedans,
                                            aussi loin que ça concerne la
                                            nature. - Seulement, sur le chemin
                                            de la
                                            connaissance de la nature, nous
                                            laissons de côté le suprasensible et
                                            nous devons
                                            le laisser de côté. Pourquoi ? Parce
                                            que nous, les humains, aussi loin
                                            que nous
                                            sommes organisés dans le corps
                                            physique tel que nous sommes
                                            justement entre la
                                            naissance et la mort, nous avons
                                            nous-mêmes transformé ce qui est
                                            notre
                                            éternité spirituelle en un corps
                                            tombant sous les sens. Nous ne
                                            sommes pas
                                            humains en vivant dans une maison du
                                            suprasensible, qui vit en nous comme
                                            éternité, mais nous sommes humains
                                            parce que nous avons pénétré d'un
                                            monde
                                            suprasensible par la naissance ou la
                                            conception dans le sensible, le
                                            suprasensible, qui vivait auparavant
                                            dans le purement spirituel, s'est
                                            transformé
                                            en un corps sensible, qui se vit
                                            entre naissance et mort comme le
                                            sensible et
                                            par la mort entre à nouveau dans le
                                            suprasensible, comme je l’ai
                                            expliqué dans
                                            la conférence précédente. Parce
                                            que nous sommes
                                            nous-mêmes organisés sensoriellement
                                            en tant qu'êtres humains, ce qui
                                            fait son
                                            chemin à travers nous, l'observation
                                            de la nature, quand elle devient
                                            connaissance de la nature, doit
                                            s'éloigner du suprasensible. Et
                                            ainsi on arrive
                                            à travers une observation vraiment
                                            suprasensorielle sur ce qui suit. On
                                            arrive à
                                            envisager que lorsque l'on se tient
                                            en vis-à-vis de la nature dans sa
                                            diversité
                                            colorée de lumière et de couleurs,
                                            dans ses sons, dans toutes ses
                                            autres
                                            manifestations tombant sous les
                                            sens, alors un suprasensible non
                                            séparé d’un
                                            sensoriel se révèle, un
                                            suprasensible dans le sensoriel.
                                            Mais aussi loin que,
                                            comme un être humain contemplant,
                                            expliquant/éclairant la nature nous
                                            l'approchons, nous ne pouvons
                                            prendre de la nature que ce que
                                            nous, humains, -
                                            qui sommes des êtres sensoriels et
                                            appartenons à la sensorialité entre
                                            la
                                            naissance et la mort, et non au
                                            suprasensible qui se révèle dans le
                                            sensible -
                                            pouvons élaborer en nous. Parce que
                                            nous sommes des êtres humains
                                            organisés
                                            ainsi, par notre propre nature
                                            sensorielle, nous faisons de ce que
                                            nous formons
                                            en tant que science de la nature,
                                            une simple image du sensible, qui
                                            doit être
                                            un fantôme, parce que dans ce qui
                                            nous entoure en tant que nature, est
                                            en
                                            même-temps contenu le suprasensible.   Par
                                            conséquent, celui
                                            qui, vraiment de la façon comme vous
                                            pouvez la trouvez indiquée dans
                                            « La
                                            science secrète en esquisse »
                                            ou dans « Comment obtenir des
                                            connaissances des mondes
                                            supérieurs », se met dans la
                                            faculté de pouvoir
                                            observer du suprasensible,parvient à
                                            se dire : Dans l'univers auquel on
                                            est
                                            confronté, est contenu partout du
                                            suprasensible. Et si nous allons
                                            par-delà le
                                            fantôme que nous devons nous faire
                                            nous-mêmes dans l'image de la
                                            nature, ainsi
                                            nous n'arrivons pas à des atomes
                                            morts, nous n'arrivons pas à la
                                            force/à
                                            l’énergie et à la matière,mais nous
                                            arrivons au spirituel suprasensible.
                                            Ce
                                            suprasensible-spirituel peut et doit
                                            nous rendre possible un chemin de
                                            connaissance suprasensible à la
                                            connaissance.   Celui
                                            qui acquiert
                                            une vue dans le rapport de l'humain
                                            à la nature environnante ne cherche
                                            pas
                                            après des atomes morts, pas après
                                            des molécules, pas après un
                                            suprasensible-sensible, mais après
                                            le vrai suprasensible. Et alors,
                                            quand on
                                            explore suprasensiblement, on ne
                                            trouve pas de supports matériels de
                                            ce qui nous
                                            entoure en couleurs et en sons, mais
                                            on trouve des êtres spirituels/des
                                            entités
                                            spirituelles, des êtres
                                            suprasensibles,qui sont contenus
                                            partout dans la
                                            nature. Ainsi, la science de la
                                            nature, correctement saisie, tout de
                                            suite
                                            quand elle veut placer devant l'âme
                                            le phénomène pur au sens de Goethe,
                                            alors en
                                            rapport à ce qui repose au-delà des
                                            phénomènes, ne devient pas du mort
                                            mais du
                                            spirituel-vivant. Tout de suite
                                            quand on va à l’ouvrage honnête et
                                            conséquent
                                            avec la recherche de la nature,
                                            quand on ne croit pas par l'art de
                                            la raison ou
                                            de l'expérimentation, pouvoir
                                            distinguer quelque chose de la
                                            nature, mais quand
                                            on sait que l'on ne peut rien faire
                                            d'autre que pousser la nature à
                                            l'apparence/la manifestation, où
                                            elle s'exprime elle-même, alors on
                                            sait qu'avec
                                            ces phénomènes, avec ce que Goethe
                                            appelle des phénomènes
                                            primitifs/primordiaux, on se tient
                                            directement devant le suprasensible,
                                            qu'alors
                                            on n'a pas besoin d'expliquer à
                                            partir des lois de l’énergie et de
                                            la matière,
                                            mais qu'on est alors mis dans la
                                            nécessité d'expliquer à partir du
                                            spirituel.
                                            Cela donne au fond une considération
                                            vraiment critique et impartiale,
                                            j’aimerais dire une considération de
                                            science de la nature sur la
                                            connaissance de
                                            la nature elle-même. 
 Comment
                                            la science de
                                            l'esprit, qui veut de son propre
                                            chef des connaissances
                                            suprasensibles, se
                                            comporte-t-elle à cet égard ?Quand
                                            vous prenez le chemin de la
                                            connaissance
                                            suprasensible, comme je vous l'ai
                                            caractérisé la semaine dernière,
                                            vous vous
                                            direz à vous-même : Si par ces
                                            transformations du patrimoine de
                                            représentations,
                                            du patrimoine de volonté, l'humain
                                            arrive vraiment à voir le
                                            suprasensible
                                            comme on voit les couleurs à travers
                                            les yeux, entend les sons à travers
                                            les
                                            oreilles, quand l'humain voit le
                                            suprasensible comme il voit sinon le
                                            sensoriel
                                            dans la vie ordinaire, alors cette
                                            transition au voir suprasensible est
                                            vraiment
                                            comme un éveil dans la vie de l'âme.
                                            Et ce vécu traverse aussi vraiment
                                            celui
                                            qui est un chercheur. On peut dire :
                                            Comme dans le vécu ordinaire,
                                            l'humain se
                                            réveille du sommeil ou de la vie de
                                            rêve et sait que pendant le sommeil
                                            et la
                                            vie de rêve, il a vécu purement dans
                                            des images, et alors, en sachant
                                            comment
                                            relier sa volonté à la réalité
                                            extérieure, il passe à un monde
                                            qu'il appelle réel
                                            vis-à-vis du monde des images du
                                            rêve, ainsi le connaisseur de
                                            l'esprit, celui qui pénètre jusqu’à
                                            la recherche
                                            suprasensible, s'éveille du monde
                                            dans lequel nous sommes sinon dans
                                            l'état de
                                            veille ordinaire, en ce qu’il a
                                            devant lui un autre monde qui se
                                            comporte au
                                            monde ordinaire des sens,comme le
                                            monde ordinaire des sens se relie au
                                            monde
                                            des images du rêve. C'est un éveil.
                                            Cet éveil peut être vécu dans l'âme.     
 
 Alors
                                            à nouveau, les
                                            phénomènes que nous avons autour de
                                            nous dans le monde, deviennent
                                            justement
                                            des images en rapport au monde
                                            supérieur, suprasensible, tout comme
                                            les images
                                            de rêve sont prises comme des images
                                            de ce que l'on a dans le monde des
                                            sens
                                            lors d’une pensée saine.J'aimerais
                                            esquisser à un exemple la façon
                                            dont, pour
                                            le connaisseur de l'esprit, le monde
                                            ordinaire du sensible se transforme
                                            en un
                                            monde d'images. On doit seulement
                                            comprendre correctement ces choses,
                                            ne pas
                                            rêver n’importe comment mystiquement
                                            et ne pas entrer dans le nébuleux.   Évidemment,
                                            la
                                            science ordinaire de la nature
                                            regarde l'humain en plaçant l'un à
                                            côté de
                                            l'autre, dans une certaine mesure,de
                                            même valeur, la tête, le torse, les
                                            membres, les extrémités – avec quoi,
                                            je pense maintenant, ce qui se
                                            poursuit
                                            vers l'intérieur, où appartiennent
                                            alors aux membres dans la manière
                                            morphologique de penser, tout le
                                            sexuel. Pour l’observation
                                            ordinaire, ces trois
                                            membres de la nature humaine sont
                                            quelque chose, j’aimerais dire,
                                            quelque chose
                                            d'absolu, quelque chose
                                            d'équivalent. Devant la façon de
                                            voir de l'esprit,
                                            l'humain, en se qu’il se tient
                                            debout devant nous en tant qu’être
                                            sensible,
                                            devient une image de son être
                                            supérieur, suprasensible, tout comme
                                            l'expérience
                                            ordinaire du jour devient une image
                                            quand on en rêve. Mais alors aussi
                                            la
                                            connaissance de l'humain par le fait
                                            que l'humain sera rapporté/tiré à
                                            son
                                            entité suprasensible éternelle, en
                                            deviendra un autre. En
                                            pénétrant la
                                            connaissance avec la nature d'image,
                                            en représentant, toute la
                                            connaissance de
                                            l'humain devient autre. Alors, non
                                            plus la tête – quand je veux
                                            seulement
                                            considérer ces deux membres de la
                                            nature humaine - et la nature des
                                            extrémités
                                            ne restent plus équivalentes, mais
                                            alors on voit dans la forme de la
                                            tête, quand
                                            on l'étudie exactement, ce qui dans
                                            sa formation est modelé d’après la
                                            vie
                                            spirituelle passée avant que
                                            l'humain soit entré dans le monde
                                            des sens. Et dans
                                            ce qui est nature des extrémités, on
                                            voit ce qui est préformé –
                                            maintenant
                                            encore embryonnaire, mais qui va se
                                            former –en ce que ce qui devient de
                                            l'humain dans l'avenir, avant toute
                                            chose quand il entre dans le monde
                                            suprasensible par la porte de la
                                            mort. Cela peut encore sonner
                                            paradoxal
                                            aujourd'hui, seulement c'est cela
                                            qui proviendra d’une véritable
                                            conception
                                            scientifique-spirituelle de
                                            l’enseignement de métamorphose de
                                            Goethe.     Goethe
                                            regardait la
                                            forme particulière de la plante, la
                                            forme particulière à l'animal et
                                            l'humain
                                            dans leur transformation,comment
                                            elles sont des images d'une forme de
                                            base. Une
                                            doctrine de métamorphose spirituelle
                                            globale/englobante considérera la
                                            tête
                                            comme une métamorphose des
                                            extrémités de l'humain, mais ainsi
                                            que l'une
                                            rattache/rapporte au passé, l'autre
                                            à l'avenir. Alors l'humain lui-même
                                            dans sa
                                            configuration extérieure devient
                                            l'image de ce qu'il est dans le
                                            spirituel. Et
                                            ainsi tout devient une image du
                                            suprasensible, comme le rêve devient
                                            une image
                                            quand nous nous rendons dans le
                                            sommeil. Ce que l'humain est dans le
                                            suprasensible devient pendant sa
                                            présence dans le sensible, pendant
                                            qu'il y
                                            veille, image du suprasensible,comme
                                            l'image sensible devient quand il
                                            sombre
                                            dans le sommeil. Cette connaissance
                                            est un résultat immédiat, j’ai la
                                            permission de dire empirique, de
                                            l'expérience suprasensible. Et
                                            maintenant nous
                                            comparons ce que cette connaissance
                                            suprasensible acquiert à partir
                                            d'elle-même, c'est-à-dire, en tant
                                            que façon de voir sur le monde, même
                                            sur la nature
                                            de l'humain, lorsqu'elle aspire à la
                                            connaissance de la nature de
                                            l'humain :
                                            L'humain et toute la nature
                                            deviennent une image qui doit
                                            d'abord être reliée à
                                            une réalité suprasensible.
                                            Maintenant, cela ne correspond pas
                                            complètement à ce
                                            que le chercheur de la nature
                                            lui-même trouve aujourd'hui, comme
                                            une dernière
                                            conséquence, quand il pense. Il
                                            trouve que son phénomène naturel
                                            devient
                                            fantomatique, devient une image. La
                                            connaissance suprasensible montre
                                            que tout
                                            ce que nous percevons dans ce qui
                                            tombe sous les sens doit devenir une
                                            image,
                                            que cela il doit être relié à un
                                            suprasensible. Bref, rien ne
                                            converge autant
                                            vers une compréhension harmonieuse
                                            du monde que ce que l'on trouve
                                            quand on
                                            n'est pas aujourd'hui un
                                            scientifique de la nature croyant
                                            dogmatiquement, mais
                                            un scientifique de la nature pensant
                                            qui peut observer lui –même selon la
                                            science de la nature sa propre
                                            science de la nature, qui est alors
                                            d'accord avec
                                            ce que chercheur de l’esprit doit
                                            dire sur la nature, aussi loin
                                            qu’elle se
                                            présente à nous dans l’observation.   C'est
                                            ce qui doit
                                            entrer dans l'humanité : que les
                                            humains se transposent dans la
                                            situation de
                                            voir réellement comment le chemin
                                            dans le suprasensible et le chemin
                                            parcouru
                                            pensant se précipitent dans le
                                            sensible, car de cela se donnera en
                                            premier une
                                            image totale du monde, quine fait
                                            pas de nous un pur propriétaire
                                            d'une
                                            image-reflet fantomatique de la
                                            nature, mais qui nous laisse
                                            reconnaître, nous
                                            laisse admettre que nous avons du
                                            avoir créé une telle chose
                                            fantomatique avec
                                            l'explication ordinaire de la
                                            nature, mais en même temps nous
                                            montre comment
                                            nous pouvons pénétrer au-delà de
                                            cette image de la nature dans le
                                            spirituel-suprasensible. Telle est
                                            le sens du courant que doit aussi
                                            prendre la
                                            pensée de science de la nature pour
                                            aller au-delà de ce qu'elle doit
                                            nécessairement introduire elle-même,
                                            tout de suite 
                                              lorsqu'elle réalise son
                                            idéal. Il y a
                                            certaines contradictions à croire
                                            que l'on aurait saisi la nature dans
                                            la connaissance de la nature, mais
                                            en réalité on a saisi seulement
                                            quelque chose
                                            avec quoi on ne peut pas regarder de
                                            loin avec arrogance les
                                            vieux"fantômes" et qui est soi-même
                                            seulement un fantôme derrière
                                            lequel on doit chercher la réalité
                                            spirituelle. Ainsi,
                                            la
                                            connaissance-esprit, telle qu'elle
                                            est pensée ici, n'est pas en
                                            contradiction
                                            avec la connaissance de la
                                            nature,mais au contraire : elle
                                            livre à la
                                            connaissance de la nature ce que la
                                            connaissance de la nature doit
                                            chercher si
                                            elle se comprend elle-même ; elle
                                            livre ce qui est inconsciemment
                                            contenu dans
                                            chaque vrai chercheur de la nature
                                            comme but de sa recherche ; elle
                                            livre ce
                                            qui seul peut donner
                                            satisfaction,tandis que la simple
                                            recherche de la nature,
                                            tout de suite quand elle est faite
                                            correctement, doit nécessairement
                                            conduire
                                            par son propre être à
                                            l'insatisfaction. Si
                                            l'on reconnaît
                                            toujours de plus en plus le
                                            caractère véritable de la
                                            connaissance
                                            suprasensible qui a procédé de la
                                            science de la nature, alors on
                                            découvrira/trouvera que la science
                                            de la nature peut seulement exister
                                            dans un
                                            sens nouveau 
                                              quand elle est complétée
                                            par la science de l’esprit. La
                                            science de la nature elle-même doit
                                            exiger cette
                                            connaissance suprasensible. Alors
                                            elle deviendra une véritable
                                            connaissance de
                                            la nature, c'est-à-dire même une
                                            voie dans le suprasensible. Je
                                            voulais seulement donner
                                            ces esquisses là-dessus. On pourrait
                                            tenir de nombreuses conférences qui
                                            montreraient alors que la pensée de
                                            la science de la nature elle-même
                                            exige la
                                            science de l’esprit si elle ne veut
                                            pas s'aventurer dans le vide, si
                                            elle ne
                                            veut pas venir à des malentendus sur
                                            sa propre recherche. Je voulais
                                            seulement
                                            montrer comment la science de la
                                            nature doit chercher elle-même cette
                                            science
                                            de l’esprit. La science de la nature
                                            a célébré de grands triomphes, a
                                            fournit
                                            des choses prodigieuses sur le
                                            chemin de connaissance de l’humanité
                                            ; mais tout
                                            de suite quand elle progressera sur
                                            son chemin, elle se transcendera,
                                            elle
                                            conduira dans l'esprit. 
 
 
 Aujourd'hui,
                                            les
                                            choses sont ainsi qu’en fait devrait
                                            se comporter critique à la science
                                            de la
                                            nature, seul celui qui peut lui-même
                                            penser selon la science de la
                                            nature, qui
                                            ne se tient pas négativement à la
                                            science de la nature, que ce soit
                                            par
                                            ignorance, que ce soit par
                                            antipathie, mais qui se tient
                                            positivement. Et si
                                            j’ai la permission de faire un
                                            commentaire personnel, que je fais
                                            seulement
                                            parce qu'il est peut-être pendant à
                                            des questions factuelles, c'est
                                            celui-ci :
                                            On m'a souvent reproché que dans la
                                            longue série de mes écrits j’en ai
                                            aussi
                                            qui s’occupent intensément de
                                            justifier la science de la nature du
                                            XIXe siècle,
                                            qui, aussi loin qu’on peut le faire
                                            avec une manière de pensée de
                                            science de la
                                            nature, se place sur le terrain de
                                            la science de la nature. Seul, je
                                            n'aurais
                                            pas un mot à vous dire sur la
                                            science de la nature et à un autre
                                            public dans
                                            une telle direction comme j'ai parlé
                                            aujourd'hui, si je ne pouvais pas
                                            indiquer
                                            que j’avais aussi compris, ce dont
                                            il s’agissait, pour me comporter par
                                            rapport
                                            à la science de manière très
                                            positive, en l’acceptant, aussi loin
                                            que
                                            l’acceptation est justifiée. Je
                                            crois que seul celui qui connaît
                                            cette science
                                            de la nature et sait apprécier ses
                                            conquêtes à la permission de parler
                                            sur la
                                            science de la nature, pendant que
                                            tous les racontars/histoires de
                                            soi-disant
                                            mystiques ou théosophes sur la
                                            science de la nature, quand ils ne
                                            connaissent
                                            pas la science de la nature, sont
                                            justement des racontars oiseux.   
 
 C'est
                                            ainsi que j'ai
                                            parlé, je crois, au moins en
                                            quelques allusions, du premier des
                                            malentendus qui
                                            se donnent à propos de la science de
                                            l’esprit à orientation
                                            anthroposophique par
                                            ceux qui en parlent sans la
                                            connaître.   Le
                                            deuxième
                                            malentendu est qu'on tient très
                                            souvent une telle chose, qui va à la
                                            connaissance suprasensible, dans le
                                            sens indiqué pour non pratique, pour
                                            inadéquate à la vie ordinaire, et
                                            qu'on le saisit en particulier dans
                                            le
                                            présent comme une réprimande, parce
                                            que donc le présent le nécessite, de
                                            vraiment se précipiter dans la vie
                                            pratique au sens le plus plein du
                                            mot.
                                            Maintenant, ce n'est que d'un côté
                                            que nous voulons considérer cela,
                                            mais d'un
                                            côté très important, de la
                                            conception de la coexistence sociale
                                            de l'humanité.
                                            Les considérations scientifiques et
                                            autres de la coexistence sociale de
                                            l'humanité sont devenues donc tout
                                            de suite la devise, le mot d'ordre
                                            des temps
                                            modernes. Et aussi ce qui s'est
                                            passé dans ce domaine se tient au
                                            fond dans la
                                            lumière de la manière de penser de
                                            science de la nature. J'attache même
                                            peu de
                                            valeur à que ceux qui aujourd'hui
                                            veulent être sociologues dans le bon
                                            sens du
                                            mot conformément au temps, qui
                                            veulent fonder une science
                                            sociologique, s'efforcent
                                            de plus en plus de faire passer des
                                            représentations et des concepts de
                                            science
                                            de la nature hors la science de la
                                            nature et les appliquer sur la vie
                                            en commun
                                            sociale humaine. Je voudrais y
                                            attacher même moins de valeur, parce
                                            que les
                                            théories pour la vie réellement
                                            pratique - cela montre en
                                            particulier
                                            l'approche suprasensible - ont en
                                            réalité quand même seulement une
                                            très faible
                                            signification.     
 
 Qu’est
                                            ce que
                                            Lassalle ne s’est pas représenté
                                            lorsqu’il a développé en soi cette
                                            façon de
                                            penser, qu'il a ensuite résumé dans
                                            sa célèbre conférence « La
                                            science et
                                            les travailleurs ». Il avait
                                            l'idéal devant les yeux que la
                                            coexistence
                                            humaine devait être portée de
                                            l'instinctif au scientifique tout de
                                            suite par le
                                            socialisme moderne, que le
                                            prolétariat des temps modernes
                                            aurait la tâche de se
                                            pénétrer de la science afin d’amener
                                            tout de suite ce temps nouveau par
                                            là. On a
                                            alors vu que d'une autre façon,
                                            pensant ainsi consciemment comme on
                                            pense en
                                            science de la nature,le marxisme,
                                            avec sa conception matérialiste de
                                            l'histoire, tentait de fonder à
                                            partir d'une théorie ce qui devait
                                            passer dans
                                            les âmes tranquilles (NDT :
                                              Gemüter)
                                            et qui devait conduire à une
                                            formation sociale du monde.   
 Maintenant,
                                            ceux qui
                                            ne voient pas encore aujourd'hui,
                                            après les quatre dernières années
                                            qui sont
                                            passées à travers le monde, qu’à
                                            partir de telles théories les âmes
                                            tranquilles
                                            humaine se laissent très peu être
                                            influencées socialement, ils
                                            l’auront
                                            justement à voir dans les prochaines
                                            décennies ! Les théories ne viennent
                                            en
                                            fait pas vraiment en considération,
                                            quand est pensé ce qui ici devrait
                                            être
                                            pensé : La coexistence sociale et la
                                            mise en forme de cette coexistence
                                            sociale
                                            à partir d'impulsions humaines au
                                            sens le plus englobant. Il y a
                                            beaucoup de
                                            choses à l'intérieur de ce que l'on
                                            peut résumer dans la parole : la
                                            formation
                                            du contexte social à partir des
                                            impulsions humaines.   On
                                            pourrait
                                            maintenant parler à nouveau de
                                            toutes les tentatives qui ont été
                                            faites, plus
                                            ou moins utopiques, pour façonner
                                            cette coexistence sociale justement
                                            d'une
                                            manière digne de l'humanité
                                            nouvelle. Mais j'y attache moins
                                            d'importance. Je
                                            voudrais attacher beaucoup plus de
                                            valeur à ce que la vie s'est
                                            façonnée,
                                            toutefois façonnée jusqu’à ce que
                                            nous voyions maintenant se
                                            développer comme
                                            une terrible catastrophe mondiale au
                                            cours des quatre dernières années.
                                            Et au
                                            moins une partie des causes qui ont
                                            conduit à cette terrible catastrophe
                                            mondiale, nous avons à les chercher
                                            dans la contradiction et le conflit
                                            réel des
                                            impulsions dans lesquelles la vie
                                            sociale de l'humanité s'est engagée
                                            sur la
                                            terre.   Il
                                            a été rendu
                                            attentif avec droit que l'humanité
                                            d'autrefois - c'est la même époque
                                            où l'on
                                            n'avait pas encore pensé tant en
                                            science de la nature au sens moderne
                                            comme je
                                            l'ai caractérisé dans cette
                                            conférence – a vécu en corporations
                                            ; il y avait là
                                            des guildes, des jurandes, des
                                            appartenances des façons les plus
                                            diverses. Alors
                                            vint l'ère de
                                            l'individualisme moderne avec ses
                                            idéaux de liberté humaine. On
                                            croyait que cet
                                            idéal de liberté humaine, cette
                                            impulsion de l'individualisme serait
                                            coupable de
                                            dissoudre de proche en proche les
                                            vieilles corporations. Et qui suit
                                            l'histoire
                                            trouve donc,comment ces corporations
                                            ont été progressivement dissoutes.
                                            On
                                            voyait alors le cours ultérieur de
                                            la vie d’économie de peuple, et on
                                            voyait
                                            comment, au cours des derniers
                                            temps, les corporations sont de
                                            nouveau entrées
                                            dans la vie. Je ne veux pas et ne
                                            peux pas m'impliquer dans les
                                            détails, sinon
                                            on devrait montrer pas à pas
                                            comment, d'un côté, des sociétés
                                            corporatives ou
                                            des coopératives comme les
                                            coopératives de consommateurs ont vu
                                            le jour,
                                            devrait montrer,comment pour partie
                                            les humains ont essayé de faire face
                                            à la
                                            vie en continuant à remorquer par
                                            remise en vie de l'ancienne vie en
                                            commun.
                                            Les anciennes corporations n'ont pas
                                            réapparues, mais jusqu’aux
                                            formations de
                                            trusts de nouvelles corporations ont
                                            émergées et traversent notre
                                            structure
                                            sociale. Mais j’aimerais attacher
                                            beaucoup plus d'importance à ce
                                            façonnement
                                            pratique de la vie sociale telle
                                            qu'il s'est développé, non aux
                                            théories que
                                            les humains ont imaginées là-dessus.   Mais
                                            comment tout
                                            cela a pris forme, même s'il faut
                                            prendre en considération les forces
                                            d'intérêts les plus divers, les
                                            autres impulsions de la vie moderne,
                                            ainsi on
                                            doit quand même dire : la
                                            corporation moderne s'est développée
                                            sur les domaines
                                            les plus divers ; s’est conservé ce
                                            qui sera remorqué de temps anciens
                                            par le
                                            fait qu'il traduit quand-même des
                                            instincts humains et des impulsions
                                            humaines de
                                            la volonté. Et en ce qu’on a façonné
                                            le monde – la dessus j'attache de la
                                            valeur, non comment on a pensé
                                            là-dessus,
                                            mais comment on a façonné le monde,
                                            comment on a façonné les
                                            communautés,
                                            comment on a articulé d’humain à
                                            humain, quand aussi inconsciemment
                                            -, en cela
                                            repose comme l’impulsion la plus
                                            intérieure à nouveau la pensée de
                                            science de la
                                            nature des temps récents, mais d'une
                                            manière entièrement particulière. 
 
 
 
 
 Si,
                                            plein de
                                            compréhension, on jette un regard
                                            rétrospectif sur ce que les humains
                                            ont vécu
                                            dans les guildes, les jurandes -je
                                            ne défends évidemment pas cela et je
                                            sais
                                            qu'elles ont été abolies avec
                                            droit-, si on regarde sur ce qui a
                                            réuni les
                                            humains à l'époque et comment il
                                            sont vécu dans ces communautés,
                                            alors on
                                            remarque une différence considérable
                                            par rapport à ce qui les rapproche
                                            aujourd'hui. L'une des
                                            caractéristiques les plus
                                            remarquables - chaque
                                            connaisseur doit l'admettre - des
                                            anciennes communautés est que les
                                            gens se
                                            sont compris entre eux et aussi
                                            d'une communauté à l'autre.
                                            Évidemment, tout
                                            dans le monde se passe seulement
                                            jusqu’à un certain degré, mais les
                                            humains se
                                            sont compris. Le maître
                                            d’apprentissage et les compagnons
                                            s'entendaient en ce
                                            que le maître savait à quoi cela
                                            ressemblait dans l'âme du compagnon.
                                            Ils se
                                            sont comportés positivement les uns
                                            envers les autres. Pourquoi ? Parce
                                            que dans
                                            ces instincts, à partir des
                                            impulsions de la volonté dont ces
                                            communautés sont
                                            issues, il y avait encore du
                                            spirituel-d’âme, du spirituel-d’âme,
                                            qui était liée
                                            avec le corporel. La
                                            même chose qui
                                            autrefois faisait, qu'on pouvait non
                                            seulement regarder la nature avec
                                            les
                                            représentations qu'on avait,mais
                                            aussi regarder l'âme, les mêmes
                                            représentations qui vivaient
                                            instinctivement, inconsciemment dans
                                            les humains
                                            et qui faisaient une unité de la
                                            nature et de l'âme, elles vivaient
                                            aussi dans
                                            les instincts, et elles faisaient,
                                            que par le sang, on pendait ensemble
                                            comme
                                            fils au père, comme fille à la mère,
                                            ou comme membre d'une nation ou
                                            comme
                                            membre d'une guilde - quand on était
                                            pendant ensemble par le sang ou par
                                            un
                                            quelque autre intérêt - cela faisait
                                            qu'on promouvait la communauté à
                                            partir des
                                            instincts, qui, cependant, étaient
                                            inhérents aux impulsions
                                            d'âme-esprit. Maintenant
                                            vint la
                                            pensée de culture de science de la
                                            nature. Les temps récents n'ont été
                                            façonnés
                                            par rien d'autre dans leur structure
                                            actuelle en rapport à l'humain que
                                            par la
                                            pensée de science de la nature. Par
                                            le fait que l'humain en est venu à
                                            une
                                            pensée de la nature qui,même s'il ne
                                            l'admettait pas lui-même, place les
                                            phénomènes de telle sorte qu'ils
                                            n'ont plus rien à voir avec lui
                                            comme un
                                            contenu fantomatique, par cela
                                            l'humain se tient sur lui-même. Le
                                            vieil humain
                                            était ensemble avec la nature. A
                                            l'extérieur, la foudre apparaissait,
                                            il tonnait,
                                            la pluie tombait du nuage :le vieil
                                            humain voyait là-dedans l'expression
                                            d'une
                                            force de la nature. A l'intérieur,
                                            il ressentait telle ou telle
                                            pulsion. Il
                                            voyait instinctivement ces pulsions
                                            comme une parabole d'une telle force
                                            de la
                                            nature. Il agissait dans une
                                            certaine mesure à partir de la
                                            nature, parce qu’il
                                            ne s’était pas encore placé hors de
                                            la nature par la façon particulière
                                            de la
                                            connaissance de la nature nommée. 
 
 
 
 
 Au
                                            cours des derniers
                                            siècles, l'humain, tout de suite
                                            parce qu’il a avancé à la pure
                                            apparence de la
                                            nature, a été placé hors de la
                                            nature. La connaissance de la nature
                                            reçoit en
                                            premier sa tâche correcte, sa
                                            mission correcte au cours
                                            d’évolution de
                                            l'humanité, parce qu'elle ne livre
                                            pas une connaissance absolue, comme
                                            on le
                                            pense encore superstitieusement
                                            aujourd'hui - superstitieusement
                                            selon la
                                            science de la nature- mais qu'elle
                                            rend les humains libres. Alors on
                                            comprendra
                                            en premier la mission de la science
                                            de la nature dans le cours
                                            d’évolution de
                                            l'humanité,quand on saisit la nature
                                            comme une éducatrice à la liberté. Par
                                            ce que l'humain
                                            doit séparer les phénomènes naturels
                                            dans la nouvelle science de la
                                            nature, par
                                            le fait qu'il s'éloigne de la
                                            nature, il est ainsi placer sur soi
                                            en tant que
                                            personnalité. Mais par cela il était
                                            d'abord, avant qu'il vienne
                                            maintenant à
                                            nouveau au monde suprasensible sur
                                            ce chemin suprasensible que j'ai
                                            indiqué,
                                            afin de se placer à nouveau dans le
                                            monde - comme il s'était tenu à
                                            l'intérieur
                                            naturellement
                                            autrefois, ainsi
                                            maintenant suprasensiblement - avant
                                            qu’il parvienne à ce chemin, qu'il
                                            aura désormais à emprunter vers
                                            l'avenir, l'humain était, dans une
                                            certaine
                                            mesure, placé purement au sommet de
                                            sa personnalité. La science de la
                                            nature
                                            l'a placé au sommet de sa
                                            personnalité. La science de la
                                            nature a déterminé
                                            l’entière constitution de l'âme.
                                            Elle avait intégré son instinct. Par
                                            cela, les
                                            humains modernes ne se tiennent pas
                                            comme les anciens humains comme
                                            parents de
                                            sang ou de guilde, mais ils se font
                                            face comme des individualités, comme
                                            des personnalités. Ils doivent
                                            chercher leurs
                                            associations/unifications, leurs
                                            communautés sociales de la liberté.
                                            Et ils les ont trouvé à cause de
                                            cela
                                            tout d’abord seulement d'instincts,
                                            mais d'instincts qui ont quelque
                                            chose de
                                            contradictoire, parce que le temps
                                            des instincts est passé, parce que
                                            l'humain d'un côté ne peut plus
                                            penser instinctivement, mais doit
                                            penser
                                            consciemment sous l'éducation de la 
                                            science de la nature. De
                                            l'autre côté, l'humain n’avait pas
                                            encore eu la
                                            possibilité de ce placer de nouveau
                                            dans le monde par la connaissance
                                            suprasensible. C’est pourquoi il
                                            s’est placé dans un monde nouveau,
                                            sur lequel
                                            il pensait, et dans l'ancien monde
                                            ainsi qu’il n'y pensait plus. Il a
                                            reproduit
                                            les anciens instincts dans le monde,
                                            qui ne reposaient plus du tout
                                            devant son
                                            âme par la pensée moderne de science
                                            de la nature. Ainsi, lorsque l'on
                                            saisit
                                            plus profondément ce qui souffle à
                                            travers l'humanité nouvelle, cette
                                            contradiction béante est entrée dans
                                            la vie sociale moderne. Le
                                            socialisme, qui
                                            est certainement un idéal de
                                            l'humanité, a été fondé avec des
                                            moyens inadéquats.
                                            Pourquoi ? La connaissance de la
                                            nature ne place pas l'humain dans le
                                            monde ;
                                            elle le sépare en tant que
                                            personnalité, elle rend la
                                            conscience de la
                                            personnalité toujours plus grande.
                                            C'est pourquoi il ne peut former des
                                            communautés qu'à partir de son
                                            propre instinct. Sa pensée diffère
                                            de ce qu'il
                                            forme en tant que communauté par
                                            instinct. Il se produit un
                                            disharmonie et la
                                            conséquence en est qu'un ordre
                                            social disharmonique doit surgir
                                            quand on a
                                            purement la science de la nature et
                                            applique purement des concepts de
                                            science
                                            de la nature à la formation de la
                                            vie sociale, qu'une contradiction
                                            doit surgir,
                                            une contradiction intérieure,
                                            vivante qui persistera jusqu'à ce
                                            que l'humanité
                                            se décide à ce dire : tout de suite
                                            la vie moderne,si elle veut fonder
                                            un ordre
                                            social, doit créer des disharmonies,
                                            si elle ne fait pas entrer de la
                                            connaissance suprasensible dans la
                                            vie en commun sociale,un sentiment
                                            et une
                                            volonté suprasensible. – Aussi
                                            longtemps que l'on ne se fait pas
                                            face d'humain
                                            à humain de telle sorte que l'on ne
                                            voit en l'autre l'image, la
                                            manifestation de
                                            l’humain immortel,
                                            aussi longtemps
                                            que l'on ne voit pas en chaque
                                            humain, quand on vit avec lui dans
                                            un contexte
                                            social, certes un être individuel,
                                            mais un tel être, qui est
                                            l'expression d'une
                                            entité suprasensible, aussi
                                            longtemps que ce qui peut croître de
                                            la sociologie
                                            et des impulsions sociales de la
                                            science de la nature, ne veut pas
                                            être
                                            complété par ce que l'on gagne de la
                                            connaissance spirituelle,aussi
                                            longtemps
                                            on entrera dans une telle vie avec
                                            la pensée sociale moderne, mais
                                            surtout avec
                                            la formation sociale moderne, avec
                                            l'interprétation pratique des
                                            concepts, qui
                                            doit se dissoudre elle-même, ce qui
                                            doit conduire à des conflits et des
                                            désaccords. Quiconque
                                            comprend ce
                                            pendant intérieur sait quelle part à
                                            pris à ces quatre dernières années
                                            ce que
                                            j’ai maintenant évoqué.Ce n'est pas
                                            comme si je prétendais que ce serait
                                            seul
                                            en faute, mais cela a une part très
                                            importante, une part extrêmement
                                            importante. Celui qui désire et veut
                                            le socialisme, veut honnêtement, il
                                            doit
                                            conduire l'humanité à des concepts
                                            qui ne sont pas purement de science
                                            de la
                                            nature, parce que dans la vie
                                            d'humain à humain vit autre chose,
                                            autre chose
                                            créé de l’être, que ce qui est à
                                            saisir dans ce qui est de science de
                                            la
                                            nature. 
 
 
 
 
 
 La
                                            science de la
                                            nature montre cela par ce qu'elle a
                                            un idéal déterminé, et cet idéal
                                            déterminé
                                            est à nouveau justifié. La science
                                            de la nature aspire de plus en plus
                                            vers
                                            l'expérimentation ; elle s'éloigne
                                            de plus en plus de la simple
                                            description et
                                            de l'observation.Qu'est-ce que
                                            l'expérience ? L'expérience est
                                            d'abord et avant
                                            tout quelque chose qui est composé
                                            de nos raisons (NDT :
                                            analytique), qui
                                            s'éloignent tout de suite de la
                                            nature, qui - comme je l'ai montré
                                            dans la
                                            conférence de la semaine dernière -
                                            mène dans le néant d'un être humain.
                                            Ce que
                                            nous établissons dans
                                            l’expérimentation a au fond
                                            seulement à faire apparemment
                                            avec la vie de la nature. En vérité,
                                            cela a à faire avec ce qui meurt
                                            dans la
                                            nature. Cela se montre quand on veut
                                            appliquer à la configuration de la
                                            vie
                                            sociale ce qui est gagné par la
                                            manière de penser expérimentale.
                                            Celui qui veut
                                            introduire dans lavie sociale des
                                            concepts purement de science de la
                                            nature,
                                            qui sont tout à fait honnêtes,
                                            sincères, tout de suite des concepts
                                            de science
                                            de la nature idéaux,introduit dans
                                            la vie une chose telle qu’elle ne
                                            conduit
                                            pas à l'ascension, à la vie, mais à
                                            la mort sociale. Et l'humanité
                                            devrait
                                            faire l'expérience, si elle ne veut
                                            pas introduire le suprasensible à la
                                            vie de
                                            science de la nature dans la vie
                                            sociale, qu'avec toute la volonté
                                            sociale,
                                            avec tout le socialisme,seraient
                                            seuls créés des ordres qui sont
                                            désordre, qui
                                            sont décomposition. 
 
 Ce
                                            socialisme qui
                                            éloigne les gens du suprasensible
                                            créera des structures sociales de
                                            destruction, des structuressociales
                                            de l’éloignement, et cela peut
                                            seulement
                                            aller si loin qu'il utilise l'ancien
                                            pour réaliser ses pensées
                                            délabrées/périmées. Car qu'est-ce
                                            qui s'estfondamentalement passé
                                            jusqu'à
                                            présent, non pas à travers les
                                            théories sociales, mais à travers le
                                            socialisme
                                            pratique ? S’est-il vraiment
                                            sentiradical en tant que façonneur
                                            du monde ?
                                            Alors il ne se serait pas senti à
                                            l'aise dans les anciennes formes, ce
                                            qu'il
                                            fait encore aujourd'hui ! Ainsi,dans
                                            les formes anciennes, il vous vient
                                            comme
                                            quelqu'un qui voit mal la crinoline,
                                            mais n'essaie pas de la surmonter,
                                            mais la
                                            molletonne. Ainsi, nousvoyons aussi
                                            que dans la pensée sociale des temps
                                            récents, les anciennes formes seront
                                            conservées, seront
                                            rembourrés/molletonnée.
                                            Car que veulent la plupartdes
                                            dirigeants du nouveau socialisme ?
                                            Obtenir le
                                            pouvoir là où d'autres ont obtenu le
                                            pouvoir, non façonner, mais échangez
                                            le
                                            pouvoir. C'est,
                                            j’aimerais
                                            dire, seulement d'un autre côté
                                            aussi une preuve expérimentale que
                                            l'on peut
                                            parler de socialisme seulementquand
                                            on a en même temps la volonté de
                                            conduire
                                            les gens au suprasensible, aux
                                            impulsions qu'on doit donner à
                                            l'humanité
                                            moderne, si elle veut sortir de
                                            latendance aux catastrophes à
                                            laquelle les
                                            impulsions purement de science de la
                                            nature l’ont conduit. Ces impulsions
                                            doivent, tout de suite dans la vie
                                            sociale,être suprasensibles.   En
                                            vérité, la science
                                            de l’esprit n'est pas non pratique
                                            dans ce domaine. Pour l'instant,
                                            elle peut
                                            seulement exprimer sonregret dans de
                                            nombreuses relations qu'il y a
                                            beaucoup
                                            d’humains qui se sentent si
                                            pratiques, si terriblement
                                            pratiques, qu'ils
                                            aimeraient se lécher les doigtssur
                                            leur propre pratique de vie, et qui
                                            regardent avec mépris les gens peu
                                            pratiques qui aimeraient introduire
                                            quelque
                                            chose dans le monde à partir
                                            d’idées,à partir de l’esprit !
                                            Maintenant, on
                                            connaît donc ce côté de la
                                            philistrosité, qui aujourd'hui se
                                            joue vers le haut
                                            comme la grande pratique de la vie,
                                            et quirejette brutalement tout ce
                                            qui
                                            devrait sortir de l'esprit. Cette
                                            pratique de la vie vous mènera dans
                                            l'absurde, dans l'impossible. Parce
                                            que seul cela estpratique, qui va
                                            sur
                                            l'ensemble, pas sur la moitié ou du
                                            quart de la réalité. Celui qui a un
                                            aimant
                                            en fer à cheval devant lui et quand
                                            l'autre lui dit : Toi,tu peux
                                            utiliser
                                            cela, cela attire d’autre fer, c'est
                                            un aimant - lui répond : Oh non, je
                                            ne
                                            reconnais qu’un fer à cheval de
                                            cette forme pour ferrer un
                                            chevalavec lui - il
                                            ressemble à celui qui veut ordonner
                                            la vie sociale seulement selon les
                                            concepts
                                            qui évitent le suprasensible. Mais
                                            celui qui sait que toutela réalité
                                            appartient à la vraie pratique de la
                                            vie et avec cela le suprasensible,
                                            il est
                                            semblable à celui qui ne mésuse pas
                                            l'aimant en fer à cheval pour
                                            ferrerle
                                            cheval avec lui, mais l'utilise
                                            comme un aimant. Avec
                                            cela j’ai parlé
                                            du deuxième malentendu dont j’aimais
                                            parler aujourd'hui, à nouveau
                                            seulement en
                                            esquisse. Le troisième concerne ce
                                            qui entre maintenant entièrement à
                                            l'intérieur de la vie humaine, ce
                                            qui a à voir avec ce qui doit être
                                            le plus
                                            saint/sacré pour l'humain en de
                                            nombreuses relations ; cela concerne
                                            la vie
                                            religieuse. 
 
   Maintenant,
                                            ce sont
                                            toutefois de très nombreux, à savoir
                                            ceux qui sont les représentants
                                            officiels
                                            ou même les représentants non
                                            officiels de telle ou telle
                                            confession religieuse
                                            positive, de tels qui, à nouveau,
                                            évidemment, sans le principe de
                                            l'autorité -
                                            comme on le dit poliment
                                            aujourd'hui– adhèrent, calomnient
                                            cette science de
                                            l’esprit orientée
                                            anthroposophiquement comme quelque
                                            chose qui conduirait les gens
                                            à l'irréligiosité, qui veut leur
                                            donner une connaissance d’apparence
                                            de l'esprit
                                            au lieu de ce qui montre
                                            immédiatement à l'humain ce chemin
                                            par lequel il peut
                                            sortir de l’essence de sa nature
                                            pour arriver dans le suprasensible,
                                            le
                                            religieux. Aujourd'hui, je ne
                                            parlerai pas de tel ou tel credo
                                            religieux, mais
                                            du sentiment/ressenti religieux en
                                            tant que tel, même si ce serait très
                                            tentant,
                                            mais le temps presse, et il y a
                                            d'autres choses à considérer ici. 
 Celui
                                            qui regarde la
                                            connaissance de l'esprit, telle
                                            qu'elle est pensée ici, selon sa
                                            vraie nature,
                                            pourra très vite, jecrois, se rendre
                                            compte qu'elle est tout aussi peu
                                            pratique, antisociale ou non
                                            scientifique de la nature qu'elle
                                            est
                                            irréligieuse, tout aussi peu apte
                                            àdissuader de la profondeur de son
                                            sentiment/ressenti
                                            religieux. Car, d’après l'esprit des
                                            explications que j'ai faites ici
                                            dans ces
                                            trois conférences,quelle est
                                            précisément l'essence de la nouvelle
                                            connaissance
                                            suprasensorielle comme elle veut
                                            devenir par l’anthroposophie ? L'essentiel
                                            est que
                                            le chemin qui conduit à la recherche
                                            suprasensorielle doit déboucher dans
                                            l'impersonnel. Réfléchissezseulement
                                            à quel point il a fallu souligner la
                                            semaine dernière que ce que l'humain
                                            considère comme spirituel, repose
                                            avant la
                                            naissance ou après la mort,
                                            quel'essentiel de la vie entre la
                                            naissance et la
                                            mort consiste en ce que l'humain
                                            s’est transformé dans le matériel.
                                            Et l'on
                                            peut dire, tout de suite la
                                            sciencede l'esprit qui conduit
                                            ainsi, par la
                                            connaissance suprasensible, au
                                            véritable immortel, à l'irréfutable
                                            immortel de
                                            l'âme humaine, elle peut, à cet
                                            égard,même être en accord avec le
                                            matérialisme.
                                            Elle sait que ce que l'humain
                                            traverse matériellement dans la vie
                                            est une
                                            métamorphose, une transformation
                                            duspirituel, et que le spirituel en
                                            tire ses
                                            fruits, qu'il va dans l'abîme du
                                            matériel et là tout de suite par la
                                            connaissance de la nature, il se
                                            développe àla liberté.     
 
 
 Mais
                                            cela ne
                                            présuppose pas que l'humain débouche
                                            avec ses recherches dans
                                            l'impersonnel à
                                            partir du personnel, del'expérience
                                            immédiate ici dans le corps. Quand
                                            on veut
                                            connaître quelque chose de
                                            suprasensoriel, cela suppose une
                                            constitution de
                                            l'âme, qui entre de plus enplus
                                            spirituellement dans l'impersonnel,
                                            comme
                                            l'humain autrefois physiquement,
                                            quand il n'avait pas encore de
                                            connaissance de
                                            la nature, se tenait en
                                            généralphysiquement dans le
                                            suprasensible. L'humain
                                            doit
                                            rechercher impersonnellement dans le
                                            spirituel quand il veut que la
                                            lumière du
                                            spirituel brille dans le
                                            matériel,dans la matière. Seulement,
                                            plus on s'enfonce
                                            dans cette recherche
                                            suprasensorielle, avec cette
                                            recherche suprasensorielle
                                            promouvant/exigeant l’impersonnel,
                                            pluson sent, comment de l'autre pôle
                                            de
                                            l'humain, du pôle de la volonté,
                                            émane ce qui est sentiment/ressenti
                                            religieux
                                            immédiat. Car ce sentiment
                                            religieuximmédiat, il veut aussi
                                            vers le
                                            suprasensible, mais il veut vers le
                                            suprasensible de telle sorte que la
                                            personnalité ne se perde pas, que
                                            tout ce qui est immédiatementpendant
                                            au
                                            personnel entre la naissance et la
                                            mort puisse s'unir avec ce qui est
                                            suprasensible.   
 Tout
                                            de suite quand
                                            on comprend dans le sens correct le
                                            passage dans le suprasensible par la
                                            science, on est rendu attentifpar
                                            une force intérieure, qui s’annonce
                                            en
                                            particulier comme le besoin de
                                            vénération du spirituel, au
                                            religieux. Le vrai
                                            développement/la vraie évolution
                                            àl’intérieur du chemin dans le monde
                                            spirituel
                                            par la connaissance suprasensorielle
                                            est que l'on est de plus en plus
                                            poussé à
                                            approfondir sa vie religieuse,
                                            quel'on apprend tout de suite à
                                            comprendre ce
                                            que l'on a de la vie religieuse. La
                                            science de l’esprit conduit
                                            nécessairement,
                                            parce que cela repose dans
                                            l’évolutionde l'humanité, du
                                            personnel à
                                            l'impersonnel, afin que la lumière
                                            de l'esprit puisse de nouveau
                                            resplendir
                                            dans le monde sensible. Ainsi
                                            doit de l’autre
                                            côté, tout de suite comme
                                            conséquence de cette connaissance de
                                            l'esprit
                                            apparaître une vie religieuse
                                            approfondie, car c’est fondé au plus
                                            profond de la
                                            nature humaine que le spirituel ne
                                            soit pas seulement
                                            considéré/contemplé dans
                                            son éclat, dans sa plénitude de
                                            sagesse, mais qu'il soit aussi
                                            vénéré. Mais
                                            cette vénération doit venir de la
                                            personnalité. Ce qui est regardé
                                            spirituellement ne peut pas entrer
                                            dans cette région de la vie humaine
                                            sous
                                            forme immédiate, mais doit se
                                            renouveler, subir une métamorphose,
                                            doit se
                                            transformer, cela doit se
                                            transformer en personnel. L'humain,
                                            lorsqu'il reçoit
                                            d'un côté la lumière du spirituel,
                                            va aller à et vénérer ce spirituel,
                                            chercher
                                            où il peut trouver de la vie
                                            religieuse, de l'approfondissement
                                            religieux. 
 On
                                            doit seulement
                                            aussi pouvoir voir les choses
                                            correctement de l'autre côté, du
                                            côté des
                                            représentants de la vie
                                            religieuse.Dans des anciens temps,
                                            on a dit de certains
                                            côtés de la compagnie humaine de
                                            ceux qui ont une confession et on
                                            l’a toujours
                                            de nouveau répété jusqu’à cejour que
                                            le vieux paganisme consistait à
                                            vouloir
                                            approcher le divin par la simple
                                            sagesse. Mais on peut avec droit,
                                            répéter la
                                            parole encore et encore :Par la
                                            sagesse, le divin ne serait pas
                                            reconnu dans le
                                            monde - le divin non, le
                                            suprasensible, dans lequel l'humain
                                            a son immortalité,
                                            certainement. Mais il nepeut être
                                            reconnu comme divin, car le divin
                                            doit être
                                            éprouvé plein de vénération. Le
                                            spirituel doit en premier trouver le
                                            chemin
                                            dans le personnel, lechemin où
                                            l’humain se tient en tant que
                                            personnalité, en
                                            ce que, soit il devient serviteur de
                                            Jéhovah par le processus de
                                            contemplation
                                            de la nature - en cequ’il
                                            contemple/considère l'être qui œuvre
                                            et tisse de
                                            génération en génération comme
                                            suprasensible dans le sang - soit en
                                            contemplant/regardant vers l'êtrequi
                                            se tient en pendant rédempteur avec
                                            son
                                            âme, le Christ Jésus [transcription
                                            incomplète].   L'humain
                                            doit trouver
                                            son chemin dans le monde sensoriel
                                            où il se trouve avec sa
                                            personnalité. Mais
                                            de l'autre côté, doitvenir cette
                                            compréhension qui ne dit pas
                                            seulement : Par
                                            la sagesse, le divin n'est pas
                                            reconnu parce qu'il doit être
                                            éprouvé plein de
                                            vénération - mais :par la pure
                                            sagesse, par la simple religion, le
                                            suprasensible ne pourra
                                            pas être
                                            contemplé. La religion doit se
                                            compléter par la contemplation/la
                                            façon de voir
                                            le suprasensible, sinonelle pourra
                                            satisfaire seulement apparemment
                                            suffisamment un âge de sciences de
                                            la nature en ce qu’elle propage
                                            d’anciennes
                                            façon de voir et se tourne contreles
                                            nouvelles. La religion, correctement
                                            saisie, n’a pas besoin de craindre
                                            l'apparition de vérités nouvelles,
                                            aussi
                                            suprasensorielles. Et
                                            plus avant apparaît maint autre
                                            malentendu : quand la religion croit
                                            que la connaissance
                                            suprasensible lui nuirait d'une
                                            manière ou d'une autre,
                                            l'entraverait dans les
                                            efforts dans lesquels elle est
                                            justifiée, alors celui qui croit
                                            cela ne compte
                                            pas sur le développement ultérieur
                                            de l'humanité. N'avons-nous pas vu,
                                            dans le
                                            développement/l’évolution moderne,
                                            d'un côté, en n'ayant pas du tout la
                                            possibilité d'arriver à une vie
                                            sociale correcte, quand le chemin
                                            dans le
                                            suprasensible ne sera pas pris,
                                            n’avons-nous pas aussi vu, comment
                                            cette même
                                            pensée de science de la nature a
                                            conduit à l'irréligiosité, comment
                                            le chemin
                                            dans le scientifique de la nature au
                                            chemin dans la personnalité conduit
                                            à
                                            l'irréligiosité ? [Manque dans le
                                            script] La science de l’esprit
                                            d'aujourd'hui
                                            parle plus fortement à la nature
                                            humaine, de sorte qu'elle peut être
                                            conduite à
                                            la vénération religieuse, quand on
                                            ne veut pas quelque peu se détourner
                                            de la
                                            vénération religieuse, comme maints
                                            connaisseurs superficiels de la
                                            nature.
                                            Aujourd'hui, il doit être parlé plus
                                            fortement à l'âme de la vie
                                            suprasensible,
                                            parce que l'âme est devenue plus
                                            consciente, plus individuelle. La
                                            force de la
                                            vie religieuse doit être plus forte
                                            quand elle veut se développer dans
                                            son
                                            ancienne forme. 
 
 
 
 
 Et
                                            encore un autre
                                            malentendu tout de suite sur ce
                                            domaine est que l'on croit que la
                                            science de
                                            l’esprit, telle qu'elle est
                                            penséeici, se voudrait elle-même
                                            formant secte ou
                                            formant religion. La science de
                                            l'esprit a pour cela une vision
                                            beaucoup trop
                                            claire dans le devenir du
                                            genrehumain. Elle sait que dans le
                                            développement du
                                            genre humain, règnent justement des
                                            forces efficaces qui se succèdent,
                                            comme
                                            dans la vie de l'individu. Toutcomme
                                            l'humain dans sa quarantième année
                                            ne peut
                                            pas avoir la même constitution d’âme
                                            qu'il avait dans la vingtième année,
                                            l'humanité au XXe siècle ne peut
                                            justementpas non plus avoir la même
                                            constitution d'âme que dans des
                                            siècles et millénaires précédents. La
                                            science de
                                            l'esprit voit partout le réel et ne
                                            juge pas ce réel par des concepts
                                            inventés.
                                            C’est pourquoi elle ne parle pas,
                                            comme maint humain d'aujourd'hui qui
                                            veut
                                            établir scientifiquement une
                                            religion de l'avenir ; mais elle
                                            sait que le temps
                                            de la formation des religions est
                                            passé, est clos tout de suite avec
                                            la
                                            formation du christianisme. Car
                                            cette constitution de l'âme dans
                                            laquelle
                                            l'humanité pouvait être saisie par
                                            cette expérience intérieure
                                            religieuse qui
                                            devra alors être propagée, ce temps
                                            est intimement pendant à la
                                            constitution du
                                            monde qui était dans les temps
                                            anciens. Désormais, en tant
                                            qu'humanité, nous sommes
                                            entrés dans une constitution d’âme
                                            qui devait être attirée par la
                                            science de la
                                            nature, mais qui veut aussi pénétrer
                                            dans le suprasensible d’après des
                                            modèles
                                            de science de la nature, qui veut
                                            créer une connaissance
                                            suprasensible, qui
                                            veut créer toujours plus de clarté
                                            par cette connaissance suprasensible
                                            sur ce
                                            qui s'est manifesté de manière
                                            religieuse dans les temps religieux,
                                            mais qui ne
                                            peut plus se présenter soi-même
                                            formant une religion. De plus en
                                            plus comprendre
                                            ce qui est donné à l'humanité en
                                            religion, la vraie science de
                                            l’esprit
                                            conduira à cela, détacher aussi ce
                                            religieux des liens de ceux qui
                                            l'ont conduit
                                            sur de fausses voies sous toutes
                                            sortes de pouvoirs et autres envies.
                                            Je peux
                                            quand même faire allusion à cela.
                                            Cela conduirait, exposé plus avant,
                                            tout
                                            simplement trop loin. 
 
 
 
 
 Avec
                                            ces quelques
                                            ébauches, je voulais justement
                                            souligner brièvement comment la
                                            science de
                                            l’esprit, de par sa nature même,
                                            nepeut ni rendre irréligieux, ni
                                            créer une
                                            nouvelle religion ou autre chose du
                                            genre. Ce sont toutes des choses qui
                                            ne
                                            proviennent pas d'une
                                            réellepénétration de ce à quoi la
                                            science de l’esprit
                                            pensée ici s'efforce vraiment, aussi
                                            quand elles sont
                                            affirmées/prétendues. Et
                                            ainsi on peut aussi dire : tout
                                            desuite ces attaques, qui maintenant
                                            pleuvent seulement
                                            sur cette science de l’esprit à
                                            orientation anthroposophique, aussi
                                            du côté des
                                            représentants desconfessions
                                            religieuses, elles reposent
                                            toutefois sur des
                                            malentendus et des interprétations
                                            parfois tout à fait bien voulues et
                                            sur de
                                            fausses allégations.Ceux qui sont
                                            sérieux au sujet de la vie
                                            religieuse de
                                            l'humanité auraient le moins de
                                            raisons de se retourner contre la
                                            science de
                                            l’esprit. Car la sciencede l'esprit
                                            conduira de nouveau à la vraie
                                            religiosité,
                                            tandis que l'âge purement de science
                                            de la nature et la pure religion
                                            positive,
                                            qui veut seulementpréserver du
                                            traditionnel, doivent éloigner de la
                                            vraie
                                            religion. Car cette religion
                                            positive vient de l'époque où
                                            l'humain se tenait
                                            autrement dans lemonde. Mais
                                            l'humain ne se laissera pas réduire
                                            (NDT :
                                              lit. : visser à rebours),
                                            tout comme un homme de quarante ans
                                            ne peut plus avoir vingt ans.     C’est
                                            pourquoi, cette
                                            confession religieuse qui résiste à
                                            la connaissance suprasensible des
                                            temps
                                            récents creusera sa propre tombe,
                                            même si elle a tant désiré se
                                            fortifier par
                                            une puissance extérieure. Et
                                            toujours de nouveau je dois rappeler
                                            encore et
                                            encore, ce que j'ai déjà fait
                                            l'année dernière ici à Zürich,
                                            comment un bien
                                            meilleur connaisseur/confesseur de
                                            la théologie et de la religion a été
                                            celui qui
                                            une fois, bien qu’il était prêtre
                                            catholique, a donné sa conférence
                                            inaugurale
                                            sur Galilée
                                            comme recteur de
                                            l'université et attiré l'attention
                                            sur la façon dont l'Église
                                            catholique - son
                                            église - s'est tournée à cette
                                            époque contre le Copernicianisme,
                                            oui, jusqu'en
                                            1822 ; comme il a dû le souligner -
                                            Professeur Müllner, théologien et philosophe catholique - lorsqu'il a pris ses
                                            fonctions de recteur de l'Université
                                            de Vienne, que la vraie religiosité,
                                            voire
                                            le vrai catholicisme, ne devrait pas
                                            se tourner contre le progrès de la
                                            connaissance humaine, parce que
                                            chaque nouveau progrès de la
                                            connaissance
                                            humaine place les merveilles du
                                            divin en ce monde dans la lumière
                                            devant les
                                            humains seulement plus
                                            magnifiquement et glorieusement. 
 
 C'est
                                            une vraie façon
                                            de penser religieuse et aussi
                                            vraiment chrétienne ! Et de même
                                            qu'il n'est pas
                                            nécessaire qu'uneconnaissance
                                            extérieurement scientifique soit
                                            perçue comme
                                            opposée par ceux qui ressentent
                                            vraiment, vraiment la religion, de
                                            même il
                                            n'est pas nécessairequ'une
                                            connaissance suprasensible soit
                                            perçue comme opposée
                                            par ceux qui ressentent vraiment,
                                            vraiment la religion, ni qu'une
                                            connaissance
                                            suprasensiblesoit perçue comme
                                            opposée, qui doit même directement
                                            conduire
                                            l'humain de nouveau à la
                                            religiosité, mais à une religiosité
                                            libre, à cette
                                            religiosité quiest ancrée dans la
                                            personnalité et l'individualité.
                                            C'est
                                            pourquoi on peut dire qu'il convient
                                            d'examiner de près les attaques qui
                                            proviennent de ces côtés surla
                                            science de l’esprit
                                            anthroposophique, car elles
                                            ne partent en réalité pas de ce
                                            qu'elles prétendent être. Elles
                                            proviennent
                                            aussi de la peur et
                                            del'indifférence/du manque
                                            d’intérêt, comme je l'ai
                                            caractérisé pour la position
                                            générale de l'humanité sur la
                                            science de l’esprit
                                            dans la première de cesconférences.
                                            On doit seulement lire dans le bon
                                            sens ce
                                            qui sera dit de ce côté ! Toutefois,
                                            ceux qui écrivent ces choses ne
                                            seront pas
                                            à convertir, et on ne devraitpas se
                                            livrer à la naïveté qu'on peut les
                                            convertir. Une réfutation serait
                                            entièrement infructueuse. Mais
                                            toutefois ceux
                                            pour qui ils écrivent le plus
                                            souvent ne serontpas à amener aux
                                            vues. Mais le
                                            cours de l’évolution humaine ne peut
                                            être arrêté par ceux qui ressentent
                                            honnêtement ce que les forces de
                                            développement/d’évolutionde ces
                                            derniers temps
                                            ont déposé dans l'âme humaine. Par
                                            la conférence
                                            d'aujourd'hui - que je veux
                                            compléter après-demain par une
                                            nouvelle
                                            considération tout à fait positive
                                            ducours plus récent de l'histoire du
                                            point
                                            de vue de science de l’esprit, qui
                                            mènera immédiatement à la vie toute
                                            prochaine
                                            de l'humain et aux questions lesplus
                                            brûlantes du présent - je crois
                                            avoir
                                            montré comment cette recherche de la
                                            connaissance suprasensible, à
                                            laquelle la
                                            science de l’esprit
                                            orientéeanthroposophiquement aspire,
                                            ne présente ni une
                                            hostilité pour la science de la
                                            nature ni un danger quelconque pour
                                            la vie
                                            religieuse. Par contre, je croistout
                                            de suite avoir montré que pour celui
                                            qui
                                            voit à travers ce que le présent
                                            doit exciter de forces dans la
                                            constitution
                                            d’âme, et en particulier
                                            quellesforces le futur excitera,
                                            pour lui devient
                                            clair que pour trois questions
                                            brûlantes de ce présent et du
                                            prochain futur, le
                                            savoir de science de l’espritest
                                            plein de signification.   La
                                            science est au
                                            centre de l'activité humaine depuis
                                            des siècles, en particulier dans le
                                            présent
                                            et plus encore dans l'avenir. La
                                            question se posera : Que peut faire
                                            la science
                                            pour les besoins les plus élevés de
                                            l'humain vers le monde suprasensible
                                            ? La
                                            réponse à cette question peut
                                            seulement être donnée par cette
                                            science qui ne
                                            pourra pas ignorer la science de
                                            l’esprit. 
   Une
                                            autre question
                                            brûlante du présent et du proche
                                            avenir sera : Comment pouvons-nous
                                            trouver ces
                                            impulsions qui peuventfaçonner la
                                            vie sociale ? La réponse devra être
                                            : Seul ce
                                            qui a été acquis par la science de
                                            l'esprit fait la métamorphose quand
                                            cela se
                                            trouve dans la viehumaine, que cela
                                            peut conduire à la vie sociale
                                            consciente
                                            immédiate d’humain à humain et donc
                                            aussi à la configuration sociale du
                                            genre
                                            humain de par laterre.   Et
                                            la troisième
                                            question brûlante sera la suivante :
                                            Comment le besoin le plus profond,
                                            le
                                            besoin devénérer le divin dans l'âme
                                            humaine dans le temps où la science
                                            a
                                            conduit à l'individualité et à la
                                            personnalité, peut-il être satisfait
                                            par des
                                            forcesplus fortes que celles qui ont
                                            été appliquées depuis des temps
                                            immémoriaux ? La réponse doit être à
                                            nouveau : de telles forces plus
                                            fortes
                                            peut seulement exciterce regard
                                            suprasensible qui, lorsqu'il se vit
                                            dans la
                                            personnalité humaine, métamorphosé
                                            en dedans, devient en lui-même
                                            personnel. De
                                            telles forces peut seulementdevenir
                                            ce suprasensible par la science de
                                            l’esprit, par savoir ambitionné par
                                            connaissance et contemplation
                                            suprasensible, comme en a besoin la
                                            religiosité
                                            moderne, qu’a besoin la
                                            religiosité,
                                            laquelle 
                                              devrait réellement
                                            satisfaire
                                            l'humanité en rapport au présent et
                                            aufutur dans les plus profonds
                                            besoins de
                                            l'âme, oui, dans les soubassements
                                            de l'âme. | Die anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft, von der ich
                                            hier in
                                            dervorigen und in dieser Woche zu
                                            sprechen hatte, sie ist, wie ja
                                            vielleicht
                                            schon aus den beiden Vorträgen
                                            hervorgeht, so ziemlich alles
                                            dasjenige nicht, wovondiejenigen,
                                            die sie nicht kennen, glauben, daß
                                            sie es sei. Insbesondere wird man
                                            bei
                                            Persönlichkeiten, die nur
                                            oberflächlich dieser
                                            geisteswissenschaftlichenBestrebung
                                            nahegetreten sind, hören können, wie
                                            die
                                            Ergebnisse, oder sagen wir
                                            vorläufig: die gemeinten Ergebnisse,
                                            dieser Richtung
                                            durch dienaturwissenschaftlichen
                                            Einsichten der Gegenwart völlig
                                            ausgeschlossen
                                            seien. 
                                           Weiter wird man hören können, wie dasjenige, was aus der geistigen
                                              Welt
                                              heruntergeholtsein soll, was
                                              Ergebnis übersinnlicher Erkenntnis
                                              sein soll, wie
                                              das gerade gegenüber den
                                              bedeutsamsten, größten,
                                              einschneidendsten Fragen der
                                              Gegenwart,die ja alle mehr oder
                                              weniger auf sozialem Gebiete
                                              liegen,
                                              unpraktisch, bedeutungslos sich
                                              erweise. Und endlich von einer
                                              dritten Seite
                                              wird immerwieder und wiederum
                                              betont, wie diese
                                              Geisteswissenschaft geeignet
                                              sei, die Menschen hinwegzubringen
                                              von wirklichem, gut gegründetem
                                              religiösen
                                              Empfindenund Fühlen, wie sie
                                              beitrage zur Religionslosigkeit
                                              unserer Zeit, und
                                              sogar von dieser Seite bedeutsame
                                              Gefahren in sich schließe. Über
                                              diese drei Mißverständnisse
                                              gegenüber anthroposophisch
                                              orientierterGeisteswissenschaft
                                              möchte ich heute vor allen Dingen
                                              reden, um
                                              dann übermorgen den Versuch zu
                                              machen, noch ein Bild der
                                              geschichtlichen
                                              Entwicklung derneueren Menschheit
                                              vom Gesichtspunkte dieser
                                              übersinnlichen
                                              Erkenntnis zu geben.   Man muß, wenn man tiefer in das ganze Geistesgefüge unserer Zeit
                                              eindringen
                                              will,unbedingt den Blick auf alles
                                              dasjenige wenden, was gemacht hat
                                              im Laufe
                                              der letzten drei bis vier
                                              Jahrhunderte, insbesondere des 19.
                                              Jahrhunderts, daß
                                              dasnaturwissenschaftliche Denken
                                              jene einschneidende Bedeutung
                                              erhalten hat,
                                              von der ich ja auch in den vorigen
                                              Vorträgen hinlänglich gesprochen
                                              habe. Man
                                              mußden Blick auf diese Entstehung
                                              des naturwissenschaftlichen
                                              Denkens lenken
                                              aus dem Grunde, weil heute nicht
                                              etwa bloß in der
                                              Naturwissenschaftnaturwissenschaftlich
                                              gedacht wird, sondern weil in
                                              aller Welt
                                              jede Frage — zwar in ganz
                                              berechtigter Weise - in eine
                                              gewisse
                                              naturwissenschaftlicheBeleuchtung
                                              gestellt wird. Daher darf man
                                              schon sagen:
                                              Insofern man erkennt, daß die
                                              historische Entwickelung der
                                              neueren Menschheit
                                              in ganz elementarerWeise aus dem
                                              Inneren des Menschen eine
                                              naturwissenschaftliche
                                              Orientierung hervorgebracht hat,
                                              ist diese naturwissenschaftliche
                                              Orientierung berechtigt.Man darf
                                              demgegenüber sagen,
                                              Geisteswissenschaft würde
                                              sich von vornherein dadurch ein
                                              schlechtes Zeugnis ausstellen, daß
                                              sie mit
                                              demnaturwissenschaftlichen Denken
                                              der neueren Zeit in irgendeinen
                                              Widerspruch
                                              kommen würde. Sie kommt aber nicht
                                              in einen Widerspruch, sondern im
                                              Gegenteil:naturwissenschaftliches
                                              Denken und damit die ganze
                                              geistige
                                              Orientierung der Gegenwart bis in
                                              alle Zweige des Lebens hinein wird
                                              erst ein
                                              festes Fundamentdadurch erhalten,
                                              daß diese naturwissenschaftliche
                                              Richtung
                                              sich bequemt, auf
                                              Geisteswissenschaft als auf ihre
                                              Grundlage zu bauen.   Will man zunächst, ich möchte sagen in negativer Art, sich der
                                              damit
                                              gestelltenFrage nähern, so muß man
                                              ein wenig hinschauen darauf, wie
                                              nicht die
                                              moderne Naturwissenschaft, sondern
                                              die besondere Artung des modernen
                                              Denkens
                                              nach derNaturwissenschaft hin
                                              entstanden ist. Und da muß man
                                              sagen, wer die
                                              Geschichte nicht äußerlich,
                                              oberflächlich betrachtet, sondern
                                              wer sie so
                                              betrachtet, daßer sich fragt: Wie
                                              entwickelte sich die Menschheit so
                                              von
                                              Zeitalter zu Zeitalter in ihren
                                              tiefsten, auch seelischen
                                              Fähigkeiten? - So wie
                                              sich eineinzelner Mensch
                                              entwickelt, und man nicht sagen
                                              kann, daß er als
                                              Dreißigjähriger, als
                                              Vierzigjähriger, als
                                              Fünfzigjähriger
                                              dieselbeSeelenverfassung
                                              hat, wie entwickelte sich die
                                              Menschheit in ihren Vorstellungen,
                                              in ihrer
                                              ganzen Denkweise, um zuletzt zu
                                              jenen Begriffen, zujenen Ideen zu
                                              kommen, von
                                              denen sie vorzugsweise in der
                                              Gegenwart beherrscht ist? -, der
                                              wird bei einer
                                              vorurteilslosen Verfolgung der
                                              geistigenEntwickelung der
                                              Menschheit finden, daß
                                              diese Menschheit überhaupt in
                                              älteren Zeiten, und man kann sagen
                                              bis ins 17.
                                              Jahrhundert hinein, andere
                                              Vorstellungenhatte, sowohl über
                                              das menschliche
                                              Seelenleben als auch über das
                                              Göttliche in der Welt und über die
                                              Natur. Man
                                              kann das, was man aus der tieferen
                                              Verfolgungdieser Entwickelung
                                              ersehen kann,
                                              auch äußerlich bestätigt finden:
                                              Man gehe zurück in frühere Zeiten
                                              und man wird
                                              da, wo von Naturanschauung die
                                              Rede ist,nirgends getrennt finden
                                              die
                                              Betrachtung der äußeren
                                              Sinneswelt, der äußeren Natur und
                                              dessen, was man die
                                              Natur der menschlichen Seele
                                              nannte. Noch im 16.Jahrhundert und
                                              bis ins 17.
                                              Jahrhundert herein enthalten
                                              diejenigen Schriften, die über die
                                              natürliche
                                              Ordnung der Dinge handeln, auch
                                              immer dasjenige, wasman in der
                                              betreffenden
                                              Zeit über die Natur der
                                              menschlichen Seele zu sagen hatte.
                                              Ja, es gab in dieser
                                              Zeit neben den geoffenbarten
                                              Lehren der Theologieeine Theologia
                                              naturalis, eine
                                              Theologie, welche ihre Lehre, ihre
                                              Anschauung aus der Natur der
                                              menschlichen
                                              Seele ableiten wollte.   Das ist ein äußeres Zeichen für eine bedeutungsvolle Tatsache. Man
                                              hatte
                                              eben infrüheren Zeiten, bevor das
                                              naturwissenschaftliche Denken der
                                              neueren
                                              Zeit heraufkam, solche
                                              Vorstellungen, welche zu gleicher
                                              Zeit geeignet waren,
                                              denMenschen eine befriedigende
                                              Naturerklärung zu geben und auch
                                              etwas zu sagen
                                              über das menschliche Seelenleben.
                                              Es waren die Begriffe über die
                                              Seele und den
                                              Geistnicht so getrennt von den
                                              Begriffen über Natur und Welt, wie
                                              das der Fall
                                              ist seit dem 17., 18. Jahrhundert,
                                              seitdem das naturwissenschaftliche
                                              Denken
                                              volleingesetzt hat. Und diese
                                              andersgearteten Begriffe - und das
                                              ist das
                                              Wichtige-, die sind nicht etwa
                                              willkürlich damals aufgestellt und
                                              später
                                              verändert worden.Daß die Begriffe
                                              anders geartet wurden, hängt
                                              zusammen mit
                                              solchen Enwickelungskräften der
                                              Menschheit, die ebenso notwendig
                                              im Fortgang
                                              dieserEntwickelung liegen, wie die
                                                Veränderung der Körper- und
                                              Seelenkonstitution im Fortgang der
                                              individuellen menschlichen
                                              Entwickelungliegt, indem man älter
                                              wird vom Kind bis zum Greis.   Wir haben heute einmal durch die Naturwissenschaft solche Begriffe
                                              erlangt,
                                              welchenicht mehr, wie wir in der
                                              vorigen Woche gesehen haben,
                                              unmittelbar
                                              anwendbar sind, wenn man sich das
                                              menschliche Seelenleben erklären
                                              will. Und
                                              derjenige,welcher nun redlich,
                                              ehrlich und mit Ziehung der
                                              notwendigen
                                              Konsequenzen heute
                                              naturwissenschaftlich denken kann,
                                              der muß sich fragen: Was
                                              bedeutet eigentlichdas Eintreten
                                              der Naturerkenntnis in die moderne
                                              Menschheitsentwickelung? Er kann eine befriedigende Auskunft über diese Frage nur erlangen,
                                              wenn
                                              erimstande ist, die
                                              Naturerkenntnis selber ihrem Wesen
                                              nach zu erforschen. Wer
                                              von vorneherein einfach auf dem
                                              Glauben fußt, daß die
                                              Naturwissenschaft das
                                              Umund Auf, das Eins und Alles in
                                              der Welterklärung ist, der kann
                                              nicht zu einer
                                              befriedigenden Antwort über diese
                                              Frage kommen. Nur wer imstande
                                              ist, sich
                                              zufragen: Wie steht
                                              Naturwissenschaft zu der gesamten
                                              menschlichen Entwicklung?
                                              Wie steht sie zu den tiefsten
                                              Bedürfnissen und Fragestellungen,
                                              die aus
                                              derSeele des Menschen
                                              hervorquellen können? — nur der
                                              kann sich Aufklärung
                                              darüber geben, was
                                              Naturwissenschaft vermag. Man muß gewissermaßen die Naturwissenschaft selber
                                              naturwissenschaftlich
                                              betrachtenkönnen. Und da darf man
                                              wohl darauf aufmerksam machen, daß
                                              ein
                                              Bedeutsames darin liegt, daß
                                              gerade auch schon bedeutende
                                              Denker, die sich mit
                                              dieser Fragebefaßt haben, doch
                                              darauf gekommen sind, daß die
                                              Naturwissenschaft
                                              gewissermaßen naturgemäße Grenzen
                                              hat, Grenzen, von denen wir ja im
                                              erstenVortrage gesprochen haben,
                                              die aber von dem denkenden
                                              Menschen der
                                              Gegenwart schon so gefühlt werden,
                                              daß, wenn die Leute einen
                                              Überblick sich
                                              verschaffenüber dasjenige, was die
                                              Naturwissenschaft in ihren
                                              verschiedenen
                                              Gebieten verzeichnet, sie sich
                                              dann sagen müssen: Mit all diesen
                                              Vorstellungen,
                                              mit alldiesen Begriffen, die uns
                                              die Naturwissenschaft verschafft
                                              auf Grundlage
                                              einer so strengen methodischen
                                              Forschung, wie wir sie haben, mit
                                              all
                                              diesenBegriffen, gerade wenn wir
                                              sie recht streng anschauen, kommen
                                              wir doch
                                              eigentlich in das nicht hinein, in
                                              das hineinzukommen wir ein
                                              natürlichesErkenntnisbedürfnis in
                                              unserer Seele tragen. Man fühlt
                                              gewissermaßen, daß die
                                              Naturwissenschaft zwar da ist,
                                              nicht anders sein kann,
                                              als sie ist -
                                              selbstverständlichvon Irrtümern
                                              und Ausnahmen abgesehen -, aber
                                              daß sie gerade, wenn sie ihr Ideal
                                              erfüllt, nicht das tiefste
                                              Erkenntnisbedürfnis des Menschen
                                              auchgegenüber der Natur selber
                                              befriedigen
                                              kann.Ich möchte dasjenige, was empfunden wird, in der folgenden
                                            paradoxen
                                            Weiseaussprechen. Die Leute sind ja
                                            darüber sich einig geworden - so ist
                                            die
                                            Entwicklung gegangen in der neueren
                                            Zeit -, daß die Vorfahren auf
                                            einerkindlichen Stufe des Erkennens
                                            standen, bis eben die neuere
                                            Naturwissenschaft
                                            eine Änderung gebracht hat. Die
                                            Alten haben aus einer mehr oder
                                            wenigerphantasieähnlichen
                                            Seelenbeschaffenheit heraus sich
                                            Vorstellungen auch
                                            über die Natur gebildet,
                                            Vorstellungen, die allerlei
                                            Geistiges in der Natur
                                            vermuteten,die allerlei Geistiges in
                                            der Natur sich auch begrifflich
                                            veranschaulichten. Man hat davon
                                            gesprochen, daß die Leute die Kräfte
                                            suchten,
                                            die hinter denErscheinungen der
                                            Natur seien. Allein in Ihren
                                            kindlichen
                                            Vorstellungen fanden diese Alten
                                            nicht Naturkräfte, sondern nur
                                            Naturgespenster. Und man
                                            sahwirklich, indem man stolz ist auf
                                            die
                                            Errungenschaften der neueren
                                            Naturwissenschaft, mit einem
                                            gewissen Hochmut
                                            zurück auf diese alten Denker,diese
                                            alten Erdenmenschen, die suchten,
                                            was
                                            hinter der sichtbaren Natur stecke.
                                            Und statt der wirklichen
                                            Naturkräfte,
                                            welche nun heute endlich gefunden
                                            werden,suchten diese Alten allerlei
                                            Gespenster, persönlich geartete
                                            Wesenheiten und dergleichen hinter
                                            den
                                            Naturerscheinungen, Wesenheiten, von
                                            denen man ebeninnerhalb des
                                            naturwissenschaftlichen
                                            Zeitalters sich nur die
                                            Vorstellungen bilden konnte, daß sie
                                            gar nichts zu tun
                                            haben mit der Naturordnung, daß
                                            siehervorgehen aus einer
                                            menschlichen
                                            Seelenkraft, die eben nicht
                                            eindringen kann in die Wirklichkeit
                                            der Natur, und
                                            die sich daher von sich aus über
                                            diese Naturallerlei Vorstellungen
                                            macht. Nun aber, nachdem dies, was ich jetzt gesagt habe, noch vor ganz
                                              kurzer
                                              Zeiteigentlich ein
                                              selbstverständliches Dogma für
                                              jeden naturwissenschaftlich
                                              Denkenden
                                              war, kommen heute doch schon
                                              einzelne Persönlichkeiten, und
                                              derenAnschauungen
                                              sind immerhin bemerkenswert,
                                              darauf: Ja, wenn wir nun wirklich
                                              unsere
                                              Naturbegriffe anschauen, wenn wir
                                              nicht in dem Vorurteil leben,
                                              wirbegreifen
                                              mit den Naturbegriffen auch das
                                              Wesen der Natur, sondern wenn wir
                                              diese
                                              Naturbegriffe so nehmen, wie sie
                                              sind, und abwarten, wie sie sich
                                              zu
                                              demstellen, was wir eigentlich
                                              erleben an der Natur, wenn wir den
                                              vollen
                                              Menschen, nicht bloß unseren
                                              Verstand und unsere
                                              Experimentierkunst wirken
                                              lassen, dannverhalten sich diese
                                              naturwissenschaftlichen
                                              Vorstellungen einer
                                              unbefangenen Einsicht gegenüber
                                              doch so wie die alten Gespenster.
                                              Dienaturwissenschaftlichen
                                              Vorstellungen haben etwas sehr
                                              Gespenstisches. - Es
                                              gibt heute doch schon so
                                              vorurteilslose Leute, die sagen:
                                              Die Alten haben
                                              ausihrer Seelen Verfassung heraus
                                              sich Gespenster vorgestellt; aber
                                              wir tun
                                              schließlich, gerade wenn wir
                                              rechte Naturforscher sind, auch
                                              nichts
                                              anderes.Denn das, was wir glauben
                                              in unseren Köpfen zu tragen als
                                              Vorstellungen
                                              über die Natur, ist in demselben
                                              Grade unwirklich gegenüber der
                                              Natur, wie die
                                              altenGespenster unwirklich
                                              geglaubt wurden von der
                                              Naturwissenschaft. Diese Einsicht hat etwas sehr Berechtigtes. Und man findet die
                                              Berechtigung, wenn mansich fragt:
                                              Ja, wie kommt der Mensch
                                              eigentlich zur
                                              Naturerkenntnis? Zuerst steht der
                                              Mensch ja nicht erkennend, sondern
                                              höchstens
                                              beobachtend der Naturgegenüber.
                                              Und indem er die Natur beobachtet,
                                              tritt sie
                                              ihm allerdings in einer ganz
                                              anderen Lebendigkeit entgegen, als
                                              dann das Bild
                                              lebendig ist, das er sichmachen
                                              kann in seinen
                                              naturwissenschaftlichen
                                              Vorstellungen. Wenn wir mit Augen
                                              und Ohren, wenn wir als ganzer
                                              Mensch, aber
                                              auch mit unserem Verstände
                                              derNatur gegenüberstehen und nicht
                                              bloß denken in
                                              Naturgesetzen und experimentieren
                                              im Laboratorium, wenn wir eben der
                                              Natur, so
                                              wie sie sich unsdarstellt,
                                              beobachtend und die Beobachtungen
                                              denkend
                                              durcharbeitend gegenüberstehen,
                                              dann leben wir mit der Natur. Aber
                                              indem wir
                                              beginnen über dieNatur zu
                                              forschen, können wir nicht das
                                              Leben aus der Natur
                                              mitnehmen. Und weil wir das Leben
                                              nicht mitnehmen können, weil wir
                                              lebendig als
                                              eins mit der Naturnur im
                                              unmittelbar erlebenden Beobachten
                                              stehen, so machen
                                              wir eigentlich die Natur, indem
                                              wir sie durch die
                                              Naturwissenschaft zu
                                              erfassen, gleichsam in
                                              unseinzusaugen versuchen, wir
                                              machen die Natur ärmer.
                                              Und wenn wir richtig
                                              naturwissenschaftlich erkennen
                                              wollen, machen wir sie eben
                                              in unseremNaturerkennen zum
                                              Gespenst. Das ist einfach eine
                                              Tatsache, die sich ebenso
                                              der Beobachtung ergibt, wie irgend
                                              etwas anderes sich der Beobachtung
                                              ergibt.     Es kommt nun allerdings gegenüber einer solchen Tatsache darauf
                                              an, daß man
                                              denMut hat, sie sich zu gestehen.
                                              Was wird man tun, wenn man sich
                                              diese
                                              Tatsache gesteht: Wir kommen,
                                              indem wir die Natur erkennen,
                                              eigentlich zu einer
                                              Art vonAuffassung, die unser
                                              erkennendes Bild von der Natur als
                                              Gespenst nimmt.
                                              - Man kommt dazu, sich diese
                                              Wahrheit wirklich vor die Seele zu
                                              legen und sich
                                              zusagen: Also ist Naturerkenntnis
                                              etwas, was ins Gespenstische
                                              hinführt. - Und
                                              im erkennenden Wechselverkehr des
                                              Menschen mit der Natur
                                              aufnaturwissenschaftliche Art
                                              verhält sich der Mensch so, daß
                                              er, wenn er sich
                                              von der Natur, von der
                                              Naturbeobachtung entfernt, ein
                                              Gespenst der Natur nährt.   Es gibt eine Persönlichkeit der neueren Menschheitsentwickelung,
                                              die nicht
                                              sooffen, dafür aber nicht so
                                              paradox dasjenige ausgesprochen
                                              hat, was ich eben
                                              jetzt ausgesprochen habe, die es
                                              aber tief empfunden hat — und das
                                              ist Goethe.
                                              Weil Goethe in seinem
                                              Zeitalter schon zu stehen wußte in
                                              dieser mit
                                              sichselbst im Einklänge sich
                                              befindlichen Weise zur Natur,
                                              deshalb wurde er
                                              auch nicht verstanden, für einen
                                              Dilettanten gehalten auf dem
                                              Naturforschergebiete.Man hat heute
                                              noch alle Mühe — ich darf es
                                              sagen, weil ich
                                              mich seit Jahrzehnten bemühe,
                                              einiges Verständnis für Goethe in
                                              unsererZeitgenossenschaft nach
                                              dieser Richtung hin zu erwecken -,
                                              Goethes Art
                                              der Naturanschauung zum
                                              Verständnisse zu bringen.Was ist diese Art? Diese Art, die immer mehr und mehr wird
                                            ausgebildet
                                            werden, die— mag sein, bei Goethe
                                            noch dilettantisch, unvollkommen —,
                                            die aber
                                            weiter ausgebildet, echt
                                            wissenschaftlich ausgebildet werden
                                            muß, die dann zur
                                            wahrenNaturerkenntnis auf allen
                                            Gebieten führen kann, was ist diese
                                            Art? Diese
                                            Art besteht darin, daß man dem
                                            menschlichen Erkennen, insoferne es
                                            sich von
                                            derNatur entfernt, dem bloßen
                                            Nachdenken, von dem ich auch schon
                                            die vorige
                                            Woche sprach von einem anderen
                                            Gesichtspunkte aus, so sich nähern
                                            kann, daß
                                            mandieses Nachdenken nicht nur dazu
                                            verwendet, um der Natur Gelegenheit
                                            zu
                                            geben, ihre gespenstische Wesenheit
                                            vor die menschliche Seele zu
                                            stellen.
                                            Goethestrebte nicht nach
                                            Naturgesetzen, die immer
                                            Abstraktionen sind, die immer
                                            etwas Totes sind gegenüber der
                                            lebendigen Natur. Goethe strebte
                                            nach
                                            reinenErscheinungen, wie er es
                                            nannte: Urphänomenen. Er strebte
                                            dahin, das
                                            menschliche Denken nicht so zu
                                            verwenden, als ob es von sich aus
                                            Aufklärungengeben sollte über die
                                            Natur, als ob es solche Gesetze
                                            finden sollte
                                            wie die Gesetze von der Erhaltung
                                            der Kraft oder des Stoffes, die rein
                                            ausgedacht sind; sondernGoethe
                                            strebte danach, den Gedanken dazu zu
                                            verwenden,
                                            die Erscheinungen so
                                            zusammenzustellen, daß nichts mehr
                                            vom Menschen selbst
                                            durch dieseNaturerscheinungen
                                            spricht, sondern daß die
                                            Erscheinungen rein durch
                                            sich selbst sprechen. Wenn wir jetzt aus dem Instinktiven, das der Gedanke bei Goethe
                                              hatte,
                                              herausgehenzu einem vollbewußten,
                                              besonnenen Erfassen, wohin kommen
                                              wir hier?
                                              Da kommen wir dahin, die Frage so
                                              zu beantworten, wie sie nur die
                                              übersinnlicheErkenntnis
                                              beantworten kann. Wir kommen
                                              dahin, zu fragen: Ja, was
                                              liegt eigentlich vor in dem, was
                                              wir in der Natur beobachten, wenn
                                              wir mit
                                              unserenSinnen beobachten? - Es
                                              liegt dasjenige vor, was in der
                                              angedeuteten Art
                                              ein Gespenst ist, ein
                                              Gespenstischbilden. Das ist
                                              natürlich schon in der
                                              Naturenthalten, denn wir saugen es
                                              aus ihr heraus. Aber was ist noch
                                              in der
                                              Natur enthalten, außer dem, wenn
                                              wir mit ihr durch unsere Augen und
                                              Ohren
                                              inlebendigem Verkehr stehen, wenn
                                              wir uns unmittelbar den
                                              sinnenfälligen
                                              Eindrücken hingeben? Wer in dieser Weise, wie wir in der vorigen Woche hier angedeutet
                                              haben,
                                              auf dereinen Seite das
                                              Vorstellungsvermögen, auf der
                                              anderen Seite das
                                              Willensvermögen bis zur
                                              übersinnlichen Erkenntnis schult,
                                              der kommt dahin, sich
                                              zu sagen: Indem Sinnenfälligen,
                                              wie es uns umgibt, ist schon,
                                              soweit es die
                                              Natur betrifft, das Übersinnliche
                                              drinnen. — Nur, auf dem Wege der
                                              Naturerkenntnis lassen wirdas
                                              Übersinnliche weg und müssen es
                                              weglassen. Warum?
                                              Weil wir Menschen, insofern wir
                                              zwischen Geburt und Tod hier im
                                              physischen
                                              Leibe so organisiertsind, wie wir
                                              eben sind, dasjenige, was unser
                                              Geistig-Ewiges ist, selbst in
                                              einen sinnenfälligen Leib
                                              verwandelt haben. Wir
                                              sind nicht dadurch Mensch, daßwir
                                              in einem Hause des Übersinnlichen,
                                              das in uns
                                              als Ewiges lebt, wohnen, sondern
                                              wir sind dadurch Menschen, daß,
                                              indem wir
                                              eingetreten sind aus
                                              einerübersinnlichen Welt durch die
                                              Geburt oder die
                                              Empfängnis in das Sinnliche, das
                                              Übersinnliche, das vorher im rein
                                              Geistigen
                                              gelebt hat, sich umgewandelt hat
                                              ineinen sinnlichen Leib, der
                                              zwischen Geburt
                                              und Tod als Sinnliches sich
                                              auslebt und der durch den Tod
                                              wiederum in das
                                              Übersinnliche eingeht, wie ich das
                                              imvorigen Vortrage
                                              auseinandergesetzt habe.   Dadurch, daß wir selbst als Menschen sinnlich organisiert sind,
                                              muß
                                              dasjenige, wasseinen Weg durch uns
                                              macht, die Naturbeobachtung, wenn
                                              sie
                                              Naturerkenntnis wird, sich vom
                                              Übersinnlichen entfernen. Und so
                                              kommt man durch
                                              eine wirklichübersinnliche
                                              Betrachtung auf folgendes. Man
                                              kommt darauf,
                                              einzusehen: wenn wir der Natur in
                                              ihrer bunten Mannigfaltigkeit des
                                              Lichtes und
                                              der Farben, in ihrenTönen, in
                                              allen ihren anderen sinnenfälligen
                                              Erscheinungen
                                              gegenüberstehen, dann offenbart
                                              sich ungetrennt ein Übersinnliches
                                              mit einem
                                              Sinnlichen,Übersinnliches im
                                              Sinnlichen. Insofern wir aber als
                                              Menschen
                                              betrachtend, erklärend an die
                                              Natur herantreten, können wir nur
                                              dasjenige aus
                                              der Naturentnehmen, was wir
                                              Menschen -die wir sinnliche Wesen
                                              sind und die der
                                              Sinnlichkeit angehören zwischen
                                              Geburt und Tod, nicht dem
                                              Übersinnlichen, das
                                              sich imSinnlichen offenbart — in
                                              uns verarbeiten können. Weil wir
                                              so
                                              organisierte Menschen sind, machen
                                              wir durch unsere eigene sinnliche
                                              Natur
                                              dasjenige, waswir als
                                              Naturwissenschaft ausbilden, zu
                                              einem bloßen Bilde des
                                              Sinnlichen, was ein Gespenst sein
                                              muß, weil in dem, was uns als
                                              Natur umgibt,
                                              zugleich dasÜbersinnliche drinnen
                                              enthalten ist.Daher gelangt derjenige, der wirklich auf die Art, wie Sie sie
                                            auch
                                            angegeben findenkönnen in der
                                            «Geheimwissenschaft im Umriß» oder
                                            in «Wie
                                            erlangt man Erkenntnisse der höheren
                                            Welten?», sich in die Fähigkeit
                                            versetzt,Übersinnliches zu
                                            beobachten, dazu, sich zu sagen: Im
                                            Weltenall, dem
                                            man gegenübersteht, ist überall
                                            Übersinnliches enthalten. Und gehen
                                            wir über
                                            dasGespenst hinaus, das wir uns
                                            selbst in dem Bilde über die Natur
                                            machen
                                            müssen, so kommen wir nicht zu toten
                                            Atomen, kommen wir nicht zu Kraft
                                            und
                                            Stoff,sondern wir kommen zu
                                            übersinnlich Geistigem. Dieses
                                            Übersinnlich-Geistige kann und muß
                                            einen übersinnlichen Erkenntnisweg
                                            zu
                                            erkennen uns möglich machen.     Wer Einsicht erhält in das Verhältnis des Menschen zu der ihn
                                              umgebenden
                                              Natur,sucht nicht nach toten
                                              Atomen, nicht nach Molekülen,
                                              nicht nach einem
                                              Übersinnlich-Sinnlichen, sondern
                                              nach dem wirklichen
                                              Übersinnlichen. Und
                                              dannfindet man, wenn man
                                              übersinnlich forscht, nicht
                                              materielle Unterlagen
                                              desjenigen, was uns in Farben und
                                              Tönen umgibt, sondern man findet
                                              geistigeWesenheiten, übersinnliche
                                              Wesenheiten, die überall in der
                                              Natur
                                              enthalten sind. So daß die
                                              Naturwissenschaft, richtig
                                              aufgefaßt, gerade wenn
                                              sie rein dieErscheinungen im
                                              Goetheschen Sinne vor die Seele
                                              hinstellen will,
                                              dann in bezug auf das, was
                                              jenseits der Erscheinungen liegt,
                                              nicht Totes,
                                              sondern Lebendig-Geistigeswird.
                                              Gerade wenn man ehrlich und
                                              konsequent mit der
                                              Naturforschung zu Werke geht, wenn
                                              man nicht durch den Verstand oder
                                              durch die
                                              Experimentierkunstglaubt, über die
                                              Natur etwas ausmachen zu können,
                                              sondern
                                              wenn man weiß, daß man nichts
                                              anderes kann, als die Natur bis
                                              zur Erscheinung
                                              zu treiben, wo siesich selbst
                                              ausspricht, dann weiß man, daß man
                                              mit diesen
                                              Erscheinungen, mit dem, was Goethe
                                              Urphänomene nennt, unmittelbar vor
                                              dem
                                              Übersinnlichen steht,daß man dann
                                              nicht nötig hat, aus Gesetzen der
                                              Kraft und
                                              des Stoffes heraus zu erklären,
                                              sondern daß man dann in die
                                              Notwendigkeit
                                              versetzt ist, aus Geistigemheraus
                                              zu erklären. Dies gibt im Grunde
                                              eine
                                              wirklich kritische, unbefangene
                                              Betrachtung, ich möchte sagen eine
                                              naturwissenschaftliche Betrachtung
                                              desNaturerkennens selbst.Wie verhält sich dazu nun die Geisteswissenschaft, die
                                            übersinnliche
                                            Erkenntnissevon sich aus will? Wenn
                                            Sie den Weg ins übersinnliche
                                            Erkennen
                                            nehmen, wie ich es Ihnen in der
                                            vorigen Woche charakterisiert habe,
                                            so werden
                                            Sie sich sagen:Wenn der Mensch durch
                                            jene Umwandlungen des
                                            Vorstellungsvermögens, des
                                            Willensvermögens wirklich dahin
                                            gelangt, das
                                            Übersinnliche so zu schauen, wieman
                                            durch Augen die Farben schaut, durch
                                            Ohren
                                            die Töne hört, wenn der Mensch
                                            dieses Übersinnliche so schaut, wie
                                            er sonst im
                                            gewöhnlichen Leben dasSinnliche
                                            schaut, dann ist dieser Übergang zum
                                            übersinnlichen Schauen wahrhaftig im
                                            Seelenerleben wie ein Aufwachen. Und
                                            dieses Erleben macht auchwirklich
                                            derjenige durch, der ein
                                            Geistesforscher ist.
                                            Man kann sagen: Wie im gewöhnlichen
                                            Erleben der Mensch aufwacht vom
                                            Schlafe
                                            oder Traumesleben undweiß, daß er
                                            während des Schlafes und
                                            Traumeslebens bloß
                                            in Bildern gelebt hat, und dann
                                            übergeht dadurch, daß er seinen
                                            Willen mit der
                                            äußeren Wirklichkeit inVerbindung zu
                                            stellen weiß, zu einer Welt, die er
                                            wirklich
                                            nennt gegenüber der Bilderwelt
                                            des Traumes, so wacht aus der Welt,
                                            in der
                                            wir sonstim gewöhnlichen wachenden
                                            Zustande sind, der Geist-Erkenner,
                                            derjenige, der bis zur
                                            übersinnlichen Forschung dringt,
                                            auf, indem er eine
                                            andere Welt vor sichhat, die sich zu
                                            der gewöhnlichen Sinneswelt verhält,
                                            wie
                                            sich die gewöhnliche Sinneswelt zu
                                            der Bilderwelt des Traumes verhält.
                                            Es ist
                                            ein Aufwachen. DiesesAufwachen kann
                                            in der Seele erlebt werden. Dann wiederum werden diejenigen Erscheinungen, die wir in der Welt
                                              ringsherum um unshaben, eben zu
                                              Bildern in bezug auf die höhere,
                                              übersinnliche
                                              Welt, wie die Traumbilder bei
                                              gesundem Denken als Bilder
                                              genommen werden von
                                              dem, was man inder Sinnenwelt hat.
                                              Ich möchte an einem Beispiel
                                              andeuten, wie
                                              sich für den Geist-Erkenner die
                                              gewöhnliche Welt des Sinnlichen in
                                              eine
                                              Bilderweltverwandelt. Man muß
                                              diese Dinge nur richtig verstehen,
                                              nicht
                                              irgendwie mystisch träumen, und
                                              nicht ins Nebulose kommen.     
 Die gewöhnliche Naturwissenschaft betrachtet selbstverständlich
                                              den
                                              Menschen, indemsie gewissermaßen
                                              gleichwertig nebeneinandersetzt
                                              das Haupt, den
                                              Rumpf, die Gliedmaßen, die
                                              Extremitäten - mit dem, meine ich
                                              jetzt, was sich
                                              nach innenfortsetzt, wo zu den
                                              Gliedmaßen dann in morphologischer
                                              Denkungsweise
                                              auch alles Sexuelle gehört. Für
                                              das gewöhnliche Anschauen sind
                                              diese drei
                                              Gliederder menschlichen Natur
                                              etwas, ich möchte sagen,
                                              Absolutes, etwas
                                              Gleichwertiges. Vor der
                                              Geistesanschauung wird der Mensch,
                                              indem er
                                              alsSinneswesen vor uns steht, Bild
                                              seiner höheren, übersinnlichen
                                              Wesenheit,
                                              wie das gewöhnliche Tageserlebnis
                                              zum Bilde wird, wenn wir davon
                                              träumen. Dann
                                              aberwird auch die
                                              Menschenerkenntnis dadurch, daß
                                              der Mensch bezogen wird auf
                                              seine ewige übersinnliche
                                              Wesenheit, eine andere werden.   
 Indem man das Erkennen mit der Bildnatur durchdringt, vorstellend,
                                              wird das
                                              ganzeErkennen des Menschen anders.
                                              Dann bleiben nicht mehr das Haupt
                                              - wenn ich
                                              nur auf diese zwei Glieder der
                                              Menschennatur Rücksicht nehmen
                                              will - und
                                              dieExtremitätennatur gleichwertig,
                                              sondern dann sieht man in der
                                              Hauptesgestalt, wenn man sie genau
                                              studiert, dasjenige, was in seiner
                                              Formung
                                              dem vergangenengeistigen Leben
                                              nachgebildet ist, bevor der Mensch
                                              in die
                                              Sinneswelt eingetreten ist. Und in
                                              demjenigen, was Extremitätennatur
                                              ist, sieht
                                              man dasjenige, wasvorgebildet ist
                                              - jetzt noch embryonal, was aber
                                              sich
                                              ausbilden wird -in dem, was aus
                                              dem Menschen wird in der Zukunft,
                                              vor allen Dingen
                                              dann wird, wenn erin die
                                              übersinnliche Welt durch die
                                              Pforte des Todes
                                              eintritt. Es mag heute noch
                                              paradox klingen, allein das ist
                                              dasjenige, was in
                                              einer
                                              wirklichgeisteswissenschaftlichen
                                              Auffassung aus der Goetheschen
                                              Metamorphosenlehre hervorgehen
                                              wird.  Goethe betrachtete die einzelne Form der Pflanze, die
                                              einzelne Form am Tier
                                              undMenschen in ihrer Verwandlung,
                                              wie sie Bilder sind einer
                                              Grundgestalt. Eine
                                              umfassende geistige
                                              Metamorphosenlehre wird betrachten
                                              das Haupt als
                                              eineMetamorphose der Extremitäten
                                              des Menschen, aber so, daß sie das
                                              eine auf
                                              die Vergangenheit, das andere auf
                                              die Zukunft bezieht. Dann wird der
                                              Mensch
                                              selbstin seiner äußeren
                                              Konfiguration Bild desjenigen, was
                                              er im Geistigen ist.
                                              Und so wird alles Bild des
                                              Übersinnlichen, wie der Traum Bild
                                              wird, wenn wir
                                              uns inden Schlaf begeben. Was der
                                              Mensch im Übersinnlichen ist, wird
                                              während
                                              seiner Anwesenheit im Sinnlichen,
                                              während er darinnen wacht, Bild
                                              des
                                              Übersinnlichen,wie das Sinnliche
                                              Bild wird, wenn er in den Schlaf
                                              sinkt. Diese
                                              Erkenntnis ist ein unmittelbares,
                                              ich darf sagen empirisches
                                              Ergebnis der
                                              übersinnlichenErfahrung.   Und nun vergleichen wir, was diese übersinnliche Erkenntnis aus
                                              sich selbst
                                              heraus,also als Anschauung über
                                              die Welt gewinnt, selbst über die
                                              Natur des
                                              Menschen, wenn sie Naturerkenntnis
                                              des Menschen anstrebt: Der Mensch
                                              und alle
                                              Natur wirdzum Bilde, das erst
                                              bezogen werden muß auf eine
                                              übersinnliche
                                              Wirklichkeit. Nun stimmt das nicht
                                              vollständig mit dem überein, was
                                              der
                                              Naturforscher heute, wenner denkt,
                                              selber findet als eine letzte
                                              Konsequenz. Er
                                              findet, daß seine Naturerscheinung
                                              gespenstisch wird, zum Bilde wird.
                                              Die
                                              übersinnlicheErkenntnis zeigt, daß
                                              alles dasjenige, was wir im
                                              Sinnenfälligen
                                              wahrnehmen, Bild werden muß, daß
                                              es bezogen werden muß auf ein
                                              Übersinnliches.
                                              Kurz, es gibtnichts, was so sehr
                                              zusammenläuft in ein harmonisches
                                              Auffassen
                                              der Welt als dasjenige, was man
                                              findet, wenn man nicht ein
                                              dogmatisch
                                              gläubigerNaturwissenschafter der
                                              Gegenwart ist, sondern ein
                                              denkender
                                              Naturwissenschafter, der seine
                                              Naturwissenschaft selber
                                              naturwissenschaftlichbeobachten
                                              kann, der dann mit dem
                                              übereinstimmt, was der
                                              Geistesforscher über die Natur
                                              sagen muß, insoferne sie sich uns
                                              in der
                                              Beobachtung darbietet.   
 Das ist dasjenige, was kommen muß in die Menschheit hinein: daß
                                              die
                                              Menschen sichin die Lage
                                              versetzen, wirklich zu sehen, wie
                                              der Weg ins
                                              Übersinnliche und der denkerisch
                                              durchdrungene Weg ins Sinnliche
                                              zusammenlaufen; denn daraus
                                              erstwird sich ein totales Bild der
                                              Welt ergeben,
                                              welches uns nicht zum bloßen
                                              Besitzer eines gespenstischen
                                              Abbildes der Natur
                                              macht, sondern erkennen läßt,uns
                                              gestehen läßt, daß wir mit der
                                              gewöhnlichen
                                              Naturerklärung ein solches
                                              Gespenstisches haben schaffen
                                              müssen, uns aber zu
                                              gleicher Zeit zeigt, wie wirüber
                                              dieses Naturbild hinaus ins
                                              Geistig-Übersinnliche
                                              hineindringen können. Dies ist die
                                              Stromrichtung, welche
                                              auch das naturwissenschaftliche
                                              Denkennehmen muß, um
                                              hinauszukommen über
                                              dasjenige, in das es sich selber
                                              notwendig, gerade wenn es sein
                                              Ideal erfüllt, hineinbringen
                                              muß. Es finden sich
                                              gewisseWidersprüche, indem man
                                              glaubt, man habe im
                                              Naturerkennen die Natur erfaßt,
                                              aber man hat eigentlich nur etwas
                                              erfaßt, mit
                                              dem man nicht hochmütig über
                                              diealten «Gespenster»
                                              hinwegblicken kann und was
                                              selbst nur ein Gespenst ist,
                                              hinter dem man die geistige
                                              Wirklichkeit suchen
                                              muß. So steht Geist-Erkenntnis, wie sie hier gemeint ist, nicht in
                                              einem
                                              Widerspruch zuder Naturerkenntnis,
                                              sondern im Gegenteil: sie liefert
                                              der
                                              Naturerkenntnis dasjenige, was die
                                              Naturerkenntnis suchen muß, wenn
                                              sie sich
                                              selbst versteht;sie liefert, was
                                              unbewußt im Grunde genommen in
                                              jedem wahren
                                              Naturforscher als das Ziel seines
                                              Suchens enthalten ist; sie liefert
                                              das, was
                                              allein Befriedigunggeben kann,
                                              während das bloße Naturforschen,
                                              gerade wenn es
                                              richtig betrieben wird, notwendig
                                              durch seine eigene Wesenheit ins
                                              Unbefriedigende hineinführenmuß.   Wird man immer mehr und mehr den wahren Charakter der
                                              übersinnlichen
                                              Erkenntnis, diegerade aus der
                                              Naturwissenschaft hervorgegangen
                                              ist, erkennen,
                                              dann wird man finden, daß
                                              Naturwissenschaft in neuerem Sinne
                                              nur dann bestehen
                                              kann, wenn siesich durch
                                              Geisteswissenschaft ergänzt. Die
                                              Naturwissenschaft
                                              selber muß verlangen nach dieser
                                              übersinnlichen Erkenntnis. Dann
                                              wird sie erst
                                              wahreNaturerkenntnis, das heißt,
                                              selbst ein Weg ins Übersinnliche
                                              hinein. Ich wollte darüber nur diese Andeutungen geben. Man könnte viele
                                              Vorträge
                                              halten,die dann zeigen würden, daß
                                              der Gedanke der Naturwissenschaft
                                              selber
                                              Geisteswissenschaft fordert, wenn
                                              sie nicht ins Nichtige auslaufen
                                              will,
                                              wennsie nicht in Mißverständnisse
                                              über ihr eigenes Forschen kommen
                                              will. Ich
                                              wollte nur zeigen, wie
                                              Naturwissenschaft selbst diese
                                              Geisteswissenschaft
                                              suchen muß.Naturwissenschaft hat
                                              große Triumphe gefeiert, hat
                                              Ungeheures im
                                              Erkenntnisweg der Menschheit
                                              geleistet; aber gerade wenn sie
                                              auf ihrem Wege
                                              fortschreitenwird, wird sie über
                                              sich hinausgelangen, wird sie in
                                              den Geist
                                              hineinführen.   
 Heute liegen die Dinge so, daß eigentlich nur der sich kritisch
                                              verhalten
                                              sollte zurNaturwissenschaft, der
                                              selber naturwissenschaftlich
                                              denken kann, der
                                              nicht, sei es durch Unkenntnis,
                                              sei es durch Antipathie, negativ
                                              zur
                                              Naturwissenschaftsteht, sondern
                                              positiv zu ihr steht. Und wenn ich
                                              eine
                                              persönliche Bemerkung machen darf,
                                              die ich eben nur mache, da sie
                                              vielleicht
                                              mit Sachlichemzusammenhängt, so
                                              ist es diese: Man hat mir vielfach
                                              vorgeworfen,
                                              daß ich in der langen Reihe meiner
                                              Schriften auch solche habe, welche
                                              sich
                                              intensiv damitbefassen, die
                                              Naturwissenschaft des 19.
                                              Jahrhunderts zu
                                              rechtfertigen, welche sich ganz,
                                              soweit man das mit
                                              naturwissenschaftlicher
                                              Denkungsweise kann, auf denBoden
                                              der Naturwissenschaft stellen.
                                              -Allein ich
                                              würde kein Wort über die
                                              Naturwissenschaft zu Ihnen zu
                                              sprechen haben und zu
                                              einem anderen Publikum ineiner
                                              solchen Richtung, wie ich es heute
                                              gesprochen
                                              habe, wenn ich nicht darauf
                                              hinweisen könnte, daß ich es auch
                                              verstanden habe
                                              da, wo es darauf ankam, michganz
                                              positiv, zustimmend, insoweit die
                                              Zustimmung
                                              berechtigt ist, zur
                                              Naturwissenschaft zu verhalten.
                                              Ich glaube, daß nur
                                              derjenige über
                                              dieNaturwissenschaft sprechen
                                              darf, der diese Naturwissenschaft
                                              kennt, und der ihre
                                              Errungenschaften zu würdigen weiß;
                                              während alles Gerede von
                                              sogenanntenMystikern oder
                                              Theosophen über die
                                              Naturwissenschaft, wenn sie die
                                              Naturwissenschaft nicht kennen,
                                              eben ein müßiges Gerede ist. Damit glaube ich wenigstens in einigen Andeutungen über das erste
                                              Mißverständnisgesprochen zu haben,
                                              das sich gegenüber der hier
                                              gemeinten
                                              anthroposophisch orientierten
                                              Geisteswissenschaft von denjenigen
                                              ergibt, die
                                              über sie sprechen,ohne sie zu
                                              kennen. Das zweite Mißverständnis ist dieses, daß man sehr häufig so
                                              etwas, was
                                              aufübersinnliche Erkenntnis geht,
                                              in dem angedeuteten Sinne für
                                              unpraktisch,
                                              für untauglich für das gewöhnliche
                                              Leben hält, und daß man das
                                              insbesondere in
                                              derGegenwart als einen Tadel
                                              auffaßt, weil ja die Gegenwart
                                              genötigt ist, sich
                                              wirklich in vollstem Sinne des
                                              Wortes in das praktische Leben
                                              hineinzustürzen.Nun,
                                              nur von einer Seite wollen wir
                                              das, aber von einer sehr wichtigen
                                              Seite, ins
                                              Auge fassen, von Seiten der
                                              Auffassung des sozialen
                                              Zusammenlebens
                                              derMenschheit. Wissenschaftliche
                                              und sonstige Betrachtungen des
                                              sozialen
                                              Zusammenlebens der Menschheit sind
                                              ja geradezu zur Devise, zum
                                              Losungswort
                                              derneueren Zeit geworden. Und auch
                                              dasjenige, was auf diesem Gebiete
                                              geschehen
                                              ist, steht im Grunde ganz in dem
                                              Lichte naturwissenschaftlicher
                                              Denkungsweise.Ich lege sogar wenig
                                              Wert darauf, daß sich diejenigen,
                                              die heute
                                              Soziologen sein wollen im rechten
                                              Sinne des Wortes zeitgemäß, die
                                              eine
                                              soziologischeWissenschaft
                                              begründen wollen, sich immer mehr
                                              und mehr bestreben,
                                              naturwissenschaftliche
                                              Vorstellungen und Begriffe
                                              herüberzunehmen aus
                                              derNaturwissenschaft und auf das
                                              menschliche soziale Zusammenleben
                                              anzuwenden.
                                              Darauf möchte ich sogar viel
                                              weniger Wert legen, weil Theorien
                                              für das
                                              wirklichpraktische Leben - das
                                              zeigt insbesondere die
                                              übersinnliche
                                              Betrachtungsweise - eigentlich
                                              doch nur eine sehr geringe
                                              Bedeutung haben. Was hat sich nicht Lassalle alles vorgestellt, als er
                                              jene
                                              Denkungsart in sich ausbildete,
                                              die er dann zusammenfaßte in
                                              seinem berühmten
                                              Vortrage «DieWissenschaft und die
                                              Arbeiter». Er hatte das Ideal vor
                                              Augen, daß
                                              das menschliche Zusammenleben
                                              gerade durch den modernen
                                              Sozialismus aus
                                              demInstinktiven ins
                                              Wissenschaftliche herübergetragen
                                              werden müsse, daß das
                                              Proletariat der neueren Zeit die
                                              Aufgabe habe, sich zu durchdringen
                                              mit
                                              derWissenschaft, um dadurch gerade
                                              diese neuere Zeit herbeizuführen.
                                              Man hat
                                              dann gesehen, daß in einer anderen
                                              Art, bewußt so denkend, wie man in
                                              derNaturwissenschaft denkt, der
                                              Marxismus mit seiner
                                              materialistischen
                                              Geschichtsauffassung versuchte,
                                              aus einer Theorie heraus dasjenige
                                              zubegründen,
                                              was in die Gemüter übergehen
                                              sollte und was zu einer sozialen
                                              Gestaltung der
                                              Welt führen sollte. Nun, diejenigen, die heute noch nicht sehen, nachdem die letzten
                                              vier Jahre
                                              über dieWelt hingezogen sind, daß
                                              aus solchen Theorien heraus die
                                              menschlichen
                                              Gemüter sich sozial sehr wenig
                                              beinflussen lassen, die werden es
                                              in den
                                              nächstenJahrzehnten eben zu sehen
                                              bekommen! Theorien kommen
                                              eigentlich wenig in
                                              Betracht, wenn das gemeint ist,
                                              was hier eigentlich gemeint sein
                                              soll:
                                              SozialesZusammenleben und
                                              Gestaltung dieses sozialen
                                              Zusammenlebens aus den
                                              menschlichen Impulsen heraus im
                                              umfänglichsten Sinne. Es ist ja
                                              sehr
                                              vieldrinnen in dem, was man
                                              zusammenfassen kann in das Wort:
                                              aus den
                                              menschlichen Impulsen heraus
                                              Gestaltung des sozialen
                                              Zusammenhanges. Man könnte jetzt wiederum viel sprechen von all den Versuchen, die
                                              gemacht
                                              wordensind, mehr oder weniger
                                              utopisch, dieses soziale
                                              Zusammenleben eben in
                                              einer der neueren Menschheit
                                              würdigen Weise zu gestalten. Aber
                                              darauf lege
                                              ichweniger Wert. Viel mehr Wert
                                              möchte ich darauf legen, daß sich
                                              ja das Leben
                                              gestaltet hat, allerdings
                                              gestaltet hat bis zu dem, was wir
                                              nun als
                                              einefurchtbare Weltkatastrophe
                                              sich entwickeln sehen in den
                                              letzten vier
                                              Jahren. Und mindestens einen Teil
                                              der Ursachen, die zu dieser
                                              furchtbarenWeltkatastrophe geführt
                                              haben, haben wir zu suchen in dem
                                              realen
                                              Widerspruch und Widerstreit der
                                              Impulse, in die sich das soziale
                                              Leben der
                                              Menschheit überdie Erde hin
                                              hineingetrieben hat. Mit Recht hat man darauf aufmerksam gemacht, daß die Menschheit in
                                              früheren
                                              Zeiten— es ist das dieselbe Zeit,
                                              in der man noch nicht im modernen
                                              Sinne so
                                              naturwissenschaftlich gedacht hat,
                                              wie ich es in diesem
                                              Vortragecharakterisiert
                                              habe - korporativ gelebt hat;
                                              Gilden, Zünfte,
                                              Zusammengehörigkeiten in der
                                              mannigfaltigsten Art waren da. Dann kam das Zeitalter des modernen Individualismus mit seinem
                                              Ideale
                                              dermenschlichen Freiheit. Man
                                              glaubte, diesem Ideale der
                                              menschlichen Freiheit,
                                              diesem Impuls des Individualismus
                                              schuldig zu sein, nach und nach
                                              die
                                              altenKorporationen aufzulösen. Und
                                              wer die Geschichte verfolgt,
                                              findet ja, wie
                                              diese Korporationen dann
                                              allmählich aufgelöst wurden. Man
                                              sah dann den
                                              weiterenVerlauf des
                                              volkswirtschaftlichen Lebens, und
                                              man sah, wie im Laufe der
                                              letzten Zeiten die Korporationen
                                              wieder ins Leben getreten sind.
                                              Ich will und
                                              kann michnicht auf Einzelheiten
                                              einlassen, sonst müßte man Schritt
                                              für Schritt
                                              zeigen, wie auf der einen Seite
                                              korporative Gesellschaften oder
                                              Genossenschaften wiedie
                                              Konsumentengenossenschaften
                                              entstanden, müßte zeigen,
                                              wie zum Teil durch Fortschleppen,
                                              durch Wiederaufleben der alten
                                              Gemeinschaftlichkeit die
                                              Menschenversuchten, mit dem Leben
                                              zurechtzukommen. Die
                                              alten Korporationen sind nicht
                                              wieder entstanden; aber bis zu den
                                              Trustbildungen hin sind neue
                                              Korporationenentstanden und
                                              durchziehen unsere
                                              soziale Struktur. 
 
 
 Auf diese praktische Gestaltung des sozialen Lebens, wie es
                                              sich herausgebildet hat, nicht auf
                                              die Theorien,die die Menschen
                                              darüber
                                              ausgedacht haben, möchte ich viel
                                              mehr Wert legen. Aber wie sich das alles gestaltet hat, auch wenn man Rücksicht
                                              nehmen muß
                                              auf dieverschiedensten
                                              Interessenkräfte, auf andere
                                              Impulse des modernen
                                              Lebens, so muß man doch sagen:
                                              herausentwickelt hat sich die
                                              moderne
                                              Korporation aufverschiedensten
                                              Gebieten; erhalten hat sich
                                              dasjenige, was
                                              fortgeschleppt wird aus älteren
                                              Zeiten dadurch, daß es doch
                                              menschlichen
                                              Instinkten undmenschlichen
                                              Willensimpulsen entspricht. Und in
                                              dem, wie man die
                                              Welt gestaltet hat -
                                              darauf lege ich Wert, nicht wie
                                              man darüber gedacht
                                              hat, sondern wieman die Welt
                                              gestaltet hat, wie man die
                                              Gemeinschaften gebildet
                                              hat, wie man Mensch zu Mensch,
                                              wenn auch unbewußt, gegliedert hat
                                              -, in dem
                                              liegt alsinnerster Impuls wiederum
                                              das naturwissenschaftliche Denken
                                              der
                                              neueren Zeit, aber in einer ganz
                                              besonderen Weise. Sieht man verständnisvoll zurück auf dasjenige, was früher die
                                              Menschen,
                                              als sie inZünften, in Gilden
                                              gelebt haben - ich verteidige
                                              dieses
                                              selbstverständlich nicht und weiß,
                                              daß sie mit Recht abgeschafft
                                              worden sind -,
                                              sieht man auf daszurück, was die
                                              Menschen damals zusammengeführt
                                              hat und wie
                                              sie in diesen Gemeinschaften
                                              gelebt haben, dann merkt man einen
                                              beträchtlichen
                                              Unterschiedvon dem, was sie heute
                                              zusammenführt. Ein ganz
                                              hervorragendes
                                              Kennzeichen - jeder Kenner muß das
                                              zugestehen -der alten
                                              Gemeinschaften ist
                                              das, daß sich dieMenschen sowohl
                                              innerhalb derselben als auch von
                                              Gemeinschaft
                                              zu Gemeinschaft verstanden haben.
                                              Selbstverständlich geschieht alles
                                              in der
                                              Welt nur bis zueinem gewissen
                                              Grade; aber verstanden haben sich
                                              die Menschen.
                                              Lehrmeister und Gesellen haben
                                              sich verstanden, indem der
                                              Lehrmeister wußte,
                                              wie es in derSeele des Gesellen
                                              aussah. Positiv verhielten sie
                                              sich zueinander.
                                              Warum? Weil in diesen Instinkten,
                                              aus den Willensimpulsen, aus denen
                                              diese
                                              Gemeinschaftenentstanden sind,
                                              noch Geistig-Seelisches war,
                                              Geistig-Seelisches,
                                              das mit dem Körperlichen verbunden
                                              war. Dasselbe, was in älteren Zeiten machte, daß man mit den
                                              Vorstellungen, die
                                              man hatte,nicht nur die Natur
                                              anschauen konnte, sondern auch die
                                              Seele
                                              anschauen konnte, dieselben
                                              Vorstellungen, die instinktiv,
                                              unbewußt in den
                                              Menschen lebten unddie aus Natur
                                              und Seelenleben eine Einheit
                                              machten, die
                                              lebten auch in den Instinkten, und
                                              die machten, daß man durch das
                                              Blut
                                              zusammenhing als Sohn zumVater,
                                              als Tochter zur Mutter, oder als
                                              Angehöriger
                                              einer Nation oder als Angehöriger
                                              einer Zunft — wenn man durch das
                                              Blut
                                              zusammenhing oder durchirgendein
                                              anderes Interesse -, das machte,
                                              daß man aus
                                              den Instinkten heraus, denen aber
                                              geistig-seelische Impulse
                                              eingeboren waren,
                                              die Gemeinschaftforderte. Nun kam das naturwissenschaftliche Kulturdenken. Die neuere Zeit
                                              ist nicht
                                              durchirgend etwas anderes in ihrer
                                              eigentlichen Struktur in bezug auf
                                              den
                                              Menschen gestaltet worden als
                                              gerade durch das
                                              naturwissenschaftliche Denken.
                                              Dadurch,daß der Mensch zu einem
                                              Naturdenken kam, welches die
                                              Erscheinungen,
                                              selbst wenn er es sich nicht
                                              gestand, so hinstellt, daß sie als
                                              gespenstischer
                                              Inhaltnichts mehr mit ihm zu tun
                                              haben, dadurch steht der Mensch
                                              auf sich
                                              selbst gestellt. Der alte Mensch
                                              war mit der Natur zusammen.
                                              Draußen erschien
                                              derBlitz, donnerte es, aus der
                                              Wolke fiel Regen: der alte Mensch
                                              sah darinnen
                                              die Äußerung einer Naturkraft.
                                              Innen verspürte er diesen oder
                                              jenen Trieb. Er
                                              sahdiese Triebe instinktiv als ein
                                              Gleichnis einer solchen Naturkraft
                                              an. Er
                                              handelte gewissermaßen aus der
                                              Natur heraus, weil er sich durch
                                              die
                                              besondereArtung der genannten
                                              Naturerkenntnis noch nicht aus der
                                              Natur
                                              herausgestellt hatte.   In den letzten Jahrhunderten wurde der Mensch gerade dadurch, daß
                                              er zur
                                              reinenNaturerscheinung vordrang,
                                              aus der Natur herausgestellt. Die
                                              Naturerkenntnis bekommt dadurch
                                              erst ihre rechte Aufgabe, ihre
                                              rechte Mission
                                              imEntwickelungsgange der
                                              Menschheit, daß sie nicht absolute
                                              Erkenntnisse
                                              liefert, wie man heute noch
                                              abergläubisch meint -
                                              naturwissenschaftlich
                                              abergläubisch -,sondern daß sie
                                              die Menschen frei macht. Dann erst
                                              versteht man
                                              die Mission der Naturwissenschaft
                                              im Entwickelungsgange der
                                              Menschheit, wenn
                                              man die Natur alseine Erzieherin
                                              zur Freiheit auffaßt.   Dadurch, daß der Mensch die Naturerscheinungen in der neueren
                                              Naturwissenschaftaussondern muß,
                                              daß er sich entfernt von der
                                              Natur, dadurch
                                              wird er als Persönlichkeit auf
                                              sich gestellt. Dadurch aber war er
                                              zunächst,
                                              bevor er nunwiederum auf jenem
                                              übersinnlichen Weg, den ich
                                              angedeutet habe, zur
                                              übersinnlichen Welt kam, um sich
                                              wieder in die Welt hineinzustellen
                                              - wie
                                              erfrüher natürlich drinnengestanden
                                              war, so jetzt übersinnlich —,
                                              bevor
                                              er zu diesem Weg kam, den er
                                              nunmehr gegen die Zukunft hin zu
                                              beschreiten
                                              habenwird, war der Mensch
                                              gewissermaßen rein auf die Spitze
                                              seiner
                                              Persönlichkeit gestellt. Die
                                              Naturwissenschaft hat ihn auf die
                                              Spitze der
                                              Persönlichkeitgestellt. Die
                                              Naturwissenschaft hat die ganze
                                              Seelenverfassung
                                              bestimmt. Sie hatte seine
                                              Instinkte eingenommen. Dadurch
                                              stehen sich die
                                              modernen Menschen nichtso wie die
                                              alten Menschen als Bluts- oder
                                              Zunft
                                              verwandte, sondern sie stehen sich
                                              als Individualitäten, als
                                              Persönlichkeiten
                                              gegenüber. Sie müssen aus
                                              derFreiheit heraus ihre
                                              Vereinigungen, ihre sozialen
                                              Gemeinschaften suchen. Und sie
                                              haben sie daher zunächst nur aus
                                              Instinkten
                                              gefunden, aber aus Instinkten,die
                                              etwas Widerspruchsvolles haben,
                                              weil die Zeit
                                              der Instinkte vorüber ist, weil
                                              der Mensch auf der einen Seite
                                              nicht mehr
                                              instinktiv denken kann,
                                              sondernbewußt denken muß unter der
                                              Erziehung der
                                              Naturwissenschaft. Und auf der
                                              anderen Seite hatte der Mensch
                                              noch nicht die
                                              Möglichkeit, sich wieder
                                              durchübersinnliche Erkenntnis in
                                              die Welt
                                              hineinzustellen. Daher stellte er
                                              sich hinein in eine neue Welt,
                                              über die er
                                              dachte, und in die alte Welt so,
                                              wie ernicht mehr über sie dachte.
                                              Die alten
                                              Instinkte pflanzte er fort in die
                                              Welt, die ihm durch das moderne
                                              naturwissenschaftliche Denken gar
                                              nicht mehr vor derSeele lag.
                                              Dadurch kam,
                                              wenn man tiefer seelisch erfaßt,
                                              was durch die neuere Menschheit
                                              weht, jener
                                              klaffende Widerspruch in das
                                              moderne soziale Lebenhinein. Mit
                                              unzulänglichen
                                              Mitteln ist der Sozialismus, der
                                              gewiß ein Ideal der Menschheit
                                              ist, begründet
                                              worden. Warum? Die Naturerkenntnis
                                              stellt denMenschen nicht in die
                                              Welt hinein;
                                              sie sondert ihn als Persönlichkeit
                                              ab, sie macht das Bewußtsein der
                                              Persönlichkeit immer größer und
                                              größer. Daher kann ernur aus
                                              seinen
                                              selbstischen Instinkten heraus
                                              Gemeinschaften bilden. Sein Denken
                                              unterscheidet
                                              sich von dem, was er als
                                              Gemeinschaften aus
                                              Instinktenheraus bildet. Eine
                                              Disharmonie tritt auf und die
                                              Folge davon ist, daß eine
                                              disharmonische soziale
                                              Ordnung entstehen muß, wenn man
                                              bloß dieNaturwissenschaft hat und
                                              bloß
                                              naturwissenschaftliche Begriffe
                                              anwendet auf die Gestaltung des
                                              sozialen
                                              Lebens, daß ein Widerspruch
                                              entstehen muß, eininnerlicher,
                                              lebendiger
                                              Widerspruch, der so lange bestehen
                                              wird, bis die Menschheit sich dazu
                                              entschließt, sich zu sagen: Gerade
                                              das moderne Leben muß,wenn es
                                              soziale
                                              Ordnung begründen will,
                                              Disharmonien schaffen, wenn es
                                              nicht einführt
                                              übersinnliche Erkenntnis in das
                                              soziale Zusammenleben,
                                              übersinnlichesEmpfinden
                                              und Wollen. - Solange man nicht
                                              von Mensch zu Mensch einander so
                                              gegenübersteht, daß man in dem
                                              anderen Menschen das Bild, die
                                              Erscheinung des unsterblichen
                                              Menschen sieht, solange man
                                              nicht in jedem Menschen, wenn man
                                              mit ihm
                                              insozialem Zusammenhange lebt,
                                              zwar ein individuelles Wesen
                                              sieht, aber ein
                                              solches Wesen, das der Ausdruck
                                              ist einer übersinnlichen
                                              Wesenheit, solange
                                              mandas, was der Soziologie und dem
                                              sozialen Impulse aus der
                                              Naturwissenschaft
                                              zuwachsen kann, nicht ergänzen
                                              will durch dasjenige, was man aus
                                              geistigemErkennen gewinnt, so
                                              lange wird man mit dem modernen
                                              sozialen Denken,
                                              aber hauptsächlich mit der
                                              modernen sozialen Gestaltung, mit
                                              dem
                                              praktischenAuslegen der Begriffe
                                              in ein solches Leben hineinkommen,
                                              das sich
                                              selber auflösen muß, das zu Streit
                                              und Disharmonie führen muß. Wer diesen inneren Zusammenhang versteht, der weiß, welchen Anteil
                                              an den
                                              vierletzten Jahren dasjenige hat,
                                              was ich eben jetzt angedeutet
                                              habe. Nicht,
                                              als ob ich behaupte, daß es allein
                                              schuld wäre, aber es hat einen
                                              ganz
                                              wesentlichenAnteil, einen
                                              ungeheuer wesentlichen Anteil
                                              daran. Derjenige,
                                              welcher Sozialismus wünscht und
                                              will, ehrlich will, der muß die
                                              Menschheit zu
                                              Begriffenführen, die nicht bloß
                                              naturwissenschaftlich sind, weil
                                              im Leben von
                                              Mensch zu Mensch anderes lebt,
                                              anderes west, als was im
                                              Naturwissenschaftlichen
                                              zuerfassen ist.   
 Naturwissenschaft zeigt das dadurch, daß sie ein bestimmtes Ideal
                                              hat, und
                                              dieses bestimmte Idealist wiederum
                                              berechtigt. Die Naturwissenschaft
                                              strebt
                                              immer mehr und mehr zu dem
                                              Experiment hin, sie geht mehr und
                                              mehr von der
                                              bloßen Beschreibung und vonder
                                              Beobachtung ab. Was ist
                                              dasExperiment? Das Experiment
                                              ist zunächst etwas, was
                                              zusammengestellt ist von unserem
                                              Verstände, der gerade
                                              wegführt von derNatur, der - wie
                                              ich in dem Vortrag der vorigen
                                              Woche gezeigt
                                              habe - in das Nichts eines
                                              Menschen hineinführt. Was wir im
                                              Experiment
                                              darstellen, hat imGrunde genommen
                                              nur scheinbar mit dem Leben der
                                              Natur zu tun.
                                              In Wahrheit hat es mit dem zu tun,
                                              was in der Natur erstirbt. Das
                                              zeigt sich,
                                              wenn mandasjenige, was durch
                                              experimentelle Denkweise gewonnen
                                              ist, anwenden
                                              will auf die Konfiguration des
                                              sozialen Lebens. Wer rein
                                              naturwissenschaftlicheBegriffe,
                                              die ganz redliche, ehrliche,
                                              gerade ideal
                                              naturwissenschaftliche Begriffe
                                              sind, in das soziale Leben
                                              einführen will, der
                                              führt solches ins Lebenein, das
                                              nicht zum Aufstieg, zum Leben
                                              führt, sondern
                                              zum sozialen Tode führt. Und
                                              erfahren müßte die Menschheit,
                                              wenn sie nicht
                                              Übersinnliches zu
                                              demNaturwissenschaftlichen
                                              einführen will in das soziale
                                              Leben, daß mit allem sozialen
                                              Wollen, mit allem Sozialismus nur
                                              Ordnungen
                                              geschaffen würden, dieUnordnungen
                                              sind, die Verfall sind.   
 Derjenige Sozialismus, der die Menschen vom Übersinnlichen
                                              wegführt, wird
                                              sozialeStrukturen der Zerstörung
                                              schaffen, soziale Strukturen des
                                              Hinwegführens, und er kann
                                              höchstens nur so weit kommen, daß
                                              er Altes benützt,
                                              um seineverfallenen Gedanken zu
                                              realisieren. Denn was ist im
                                              Grunde genommen
                                              bisher, nicht durch soziale
                                              Theorien, sondern durch den
                                              praktischen
                                              Sozialismusgeschehen? Hat er sich
                                              wirklich als Weltgestalter radikal
                                              gefühlt?
                                              Dann würde er sich nicht in die
                                              alten Formen hinein bequemt haben,
                                              was er bis
                                              heute tut!So in den alten Formen
                                              kommt er einem vor wie jemand, der
                                              die
                                              Krinoline verpönt, aber sie nicht
                                              zu überwinden sucht, sondern sie
                                              auswattiert.
                                              So auchsehen wir, daß in dem
                                              sozialen Denken der neueren Zeit
                                              die alten Formen beibehalten
                                              werden, auswattiert werden. Denn
                                              was wollen die meisten Führer des
                                              neuerenSozialismus? Dort die Macht
                                              erlangen, wo andere die Macht
                                              erlangt haben,
                                              nicht gestalten, sondern
                                              umtauschen die Macht.  Das ist, ich möchte sagen, nur von einer anderen Seite auch
                                              ein
                                              experimentellerBeweis dafür, daß
                                              man von Sozialismus nur sprechen
                                              kann, wenn
                                              man gleichzeitig den Willen hat,
                                              die Menschen zum Übersinnlichen
                                              hinzuführen,
                                              zu denjenigenImpulsen, die man der
                                              modernen Menschheit geben muß,
                                              wenn sie aus
                                              der Neigung zu Katastrophen, in
                                              die rein naturwissenschaftliche
                                              Impulse sie
                                              geführt haben,herauskommen will.
                                              Diese Impulse müssen gerade im
                                              sozialen Leben
                                              übersinnliche sein. Wahrhaftig, Geisteswissenschaft ist auf diesem Gebiete nicht
                                              unpraktisch.
                                              Sie kann vorläufigin vielen
                                              Beziehungen nur ihr Bedauern
                                              darüber aussprechen,
                                              daß es viele Menschen gibt, die
                                              sich so recht praktisch, so
                                              furchtbar praktisch
                                              vorkommen,daß sie sich die Finger
                                              ablecken möchten über ihre eigene
                                              Lebenspraxis, und die
                                              verachtungsvoll hinschauen auf die
                                              unpraktischen Leute,
                                              die aus Ideen heraus,aus dem
                                              Geiste heraus irgend etwas in die
                                              Welt einführen
                                              möchten! Nun, man kennt ja diese
                                              Seite der Philistrosität, die sich
                                              heute
                                              aufspielt gerade alsdie große
                                              Lebenspraxis, und die in brutaler
                                              Weise alles das
                                              abweist, was aus dem Geiste heraus
                                              kommen soll. Ins Absurde, ins
                                              Unmögliche
                                              wird sich dieseLebenspraxis
                                              hineinführen. Denn allein
                                              dasjenige ist praktisch,
                                              was auf die ganze, nicht auf die
                                              halbe oder Viertelswirklichkeit
                                              geht. Wer
                                              einen Hufeisenmagnetenvor sich hat
                                              und, wenn ihm der andere sagt: Du,
                                              das
                                              kannst du benützen, das zieht
                                              anderes Eisen an, das ist ein
                                              Magnet -, ihm
                                              antwortet: Ach was, icherkenne
                                              doch aus dieser Form nur ein
                                              Hufeisen, um ein
                                              Pferd damit zu beschlagen -, der
                                              gleicht dem, der das soziale Leben
                                              nur nach
                                              den Begriffen, die
                                              dasÜbersinnliche meiden, ordnen
                                              will. Derjenige aber, der da
                                              weiß, daß zur wahren Lebenspraxis
                                              die ganze Wirklichkeit gehört und
                                              damit das
                                              Übersinnliche, dergleicht dem, der
                                              den Hufeisenmagneten nicht
                                              mißbraucht, um
                                              das Pferd damit zu beschlagen,
                                              sondern ihn als Magneten
                                              verwendet. Damit habe ich das zweite Mißverständnis besprochen, von dem ich
                                              heute
                                              reden möchte,wiederum nur
                                              andeutungsweise. Das dritte
                                              betrifft das, was nun
                                              ganz ins Innere des Menschenlebens
                                              hineingeht, was zu tun hat mit
                                              dem, was dem
                                              Menschen invieler Beziehung am
                                              allerheiligsten sein muß; es
                                              betrifft das
                                              religiöse Leben. Nun, da sind allerdings sehr viele, namentlich solche, welche
                                              offizielle
                                              Vertreteroder auch nichtoffizielle
                                              Vertreter dieses oder jenes
                                              positiven
                                              Religionsbekenntnisses sind,
                                              solche, die wiederum,
                                              selbstverständlich ohne
                                              demAutoritätsprinzip - sagt man
                                              heute höflich - nachzuhängen,
                                              diese anthroposophisch
                                              orientierte Geisteswissenschaft
                                              verlästern als etwas, was
                                              dieMenschen in
                                              Irreligiosität führen werde, die
                                              ihnen ein scheinbares
                                              Geist-Erkennen geben
                                              will anstatt dasjenige, was
                                              unmittelbar dem Menschen jenenWeg
                                              zeigt, durch den
                                              er aus dem Wesen seiner Natur
                                              heraus in das Übersinnliche,
                                              Religiöse
                                              hineinkommen kann. Ich werde heute
                                              nicht - obwohl das sehr
                                              verlockendwäre, aber
                                              die Zeit drängt, und auch
                                              sonstiges ist dabei zu bedenken -
                                              über dieses oder
                                              jenes Religionsbekenntnis
                                              sprechen, sondern über das
                                              religiöseEmpfinden als
                                              solches.   Wer die Geist-Erkenntnis, wie sie hier gemeint ist, ihrem wahren
                                              Wesen
                                              nachbetrachtet, der wird, wie ich
                                              glaube, sehr bald daraufkommen
                                              können, daß
                                              sie ebensowenig, wie sie
                                              unpraktisch oder antisozial oder
                                              unnaturwissenschaftlichist,
                                              ebensowenig irreligiös ist,
                                              ebensowenig geeignet, jemand von
                                              der Tiefe seiner
                                              religiösen Empfindung abzubringen.
                                              Denn, was ist denn nach dem
                                              Geisteder
                                              Ausführungen, die ich hier nun in
                                              diesen drei Vorträgen gemacht
                                              habe, gerade
                                              das Wesentliche der neueren,
                                              übersinnlichen Erkenntnis, wie sie
                                              durchdie
                                              Anthroposophie angestrebt werden
                                              will? Das Wesentliche ist, daß der Weg, der zur übersinnlichen Forschung
                                              führt,
                                              insUnpersönliche münden muß.
                                              Bedenken Sie nur, wie radikal in
                                              der vorigen Woche
                                              darauf aufmerksam gemacht werden
                                              mußte, daß dasjenige, was der
                                              Mensch
                                              alsGeistiges schaut, vor der
                                              Geburt oder nach dem Tode liegt,
                                              daß das
                                              Wesentliche des Lebens zwischen
                                              Geburt und Tod darin besteht, daß
                                              sich der
                                              Mensch inMaterielles verwandelt
                                              hat. Und man kann sagen, gerade
                                              Geisteswissenschaft, die so
                                              hinführt durch die übersinnliche
                                              Erkenntnis zu dem
                                              wahren Unsterblichen, zudem
                                              unwiderleglich Unsterblichen der
                                              menschlichen
                                              Seele, die kann in dieser
                                              Beziehung mit dem Materialismus
                                              sogar einverstanden
                                              sein. Sie weiß, daß das,was der
                                              Mensch materiell darlebt, eine
                                              Metamorphose,
                                              eine Umwandlung des Geistigen ist,
                                              und daß das Geistige seine Früchte
                                              daraus
                                              schöpft, daß es in denAbgrund des
                                              Materiellen geht und da gerade
                                              durch die
                                              Naturerkenntnis sich zur Freiheit
                                              entwickelt. Aber das setzt nicht voraus, daß der Mensch aus dem Persönlichen,
                                              aus
                                              demunmittelbaren Erleben hier im
                                              Leibe mit seiner Forschung ins
                                              Unpersönliche
                                              hineinmündet. Wenn man etwas
                                              übersinnlich erkennen will, setzt
                                              es
                                              eineSeelenverfassung voraus, die
                                              immer mehr und mehr geistig ins
                                              Unpersönliche
                                              hineinkommt, wie der Mensch früher
                                              physisch, als er noch nicht
                                              Naturerkenntnishatte, im
                                              allgemeinen physisch im
                                              Übersinnlichen drinnenstand.   Der Mensch muß unpersönlich forschen im Geistigen, wenn er will,
                                              daß das
                                              Licht desGeistigen ihm
                                              hereinstrahle in das Materielle,
                                              in das Stoffliche.
                                              Allein, je weiter man kommt in
                                              diesem übersinnlichen Forschen, je
                                              mehr man
                                              sichdurchdringt mit diesem
                                              übersinnlichen Forschen, mit
                                              diesem das
                                              Unpersönliche fordernden
                                              übersinnlichen Forschen, desto
                                              mehr fühlt man, wie vom
                                              anderen Poldes Menschen aus, vom
                                              Willenspol, dasjenige ausströmt,
                                              was
                                              unmittelbare religiöse Empfindung
                                              ist. Denn dieses unmittelbare
                                              religiöse
                                              Empfinden, es willauch nach dem
                                              Übersinnlichen, aber es will nach
                                              dem
                                              Übersinnlichen so, daß dabei die
                                              Persönlichkeit nicht verloren ist,
                                              daß alles
                                              das, was unmittelbar mitdem
                                              Persönlichen zwischen Geburt und
                                              Tod zusammenhängt,
                                              sich vereinigen kann mit
                                              demjenigen, was übersinnlich ist. Gerade wenn man im rechten Sinne den Gang ins Übersinnliche durch
                                              die
                                              Wissenschaftversteht, wird man
                                              hingewiesen durch eine innere
                                              Kraft, die sich
                                              insbesondere als Bedürfnis der
                                              Verehrung des Geistigen kundgibt,
                                              zum
                                              Religiösen. Die wahreEntwickelung
                                              innerhalb des Weges in die
                                              geistige Welt
                                              hinein durch übersinnliches
                                              Erkennen ist diese, daß man immer
                                              mehr und mehr zu
                                              einer Vertiefung seinesreligiösen
                                              Lebens getrieben wird, daß man
                                              gerade
                                              verstehen lernt dasjenige, was man
                                              an religiösem Leben hat. Die
                                              Geisteswissenschaft führt
                                              notwendigerweise,weil das in der
                                              Entwickelung der
                                              Menschheit liegt, aus dem
                                              Persönlichen in das Unpersönliche,
                                              damit das Licht
                                              des Geistes wieder hereinleuchten
                                              kann in diesinnliche Welt. So muß auf der anderen Seite gerade als Folge dieser
                                              Geist-Erkenntnis
                                              einvertieftes religiöses Leben
                                              auftreten, denn tief in der
                                              Menschennatur ist es
                                              begründet, daß das Geistige nicht
                                              nur in seinem Leuchten, in
                                              seinemWeisheitsvollen angeschaut
                                              werde, sondern auch verehrt werde.
                                              Diese
                                              Verehrung aber muß aus der
                                              Persönlichkeit kommen. In diese
                                              Region des
                                              Menschenerlebenskann nicht in
                                              unmittelbarer Gestalt dasjenige
                                              hinein, was
                                              geistig geschaut wird, sondern es
                                              muß sich erneuern, eine
                                              Metamorphose
                                              durchmachen, es muß
                                              sichverwandeln, es muß sich
                                              umsetzen in das Persönliche.
                                              Der Mensch wird, wenn er auf der
                                              einen Seite das Licht des
                                              Geistigen empfängt,
                                              hingehen und verehrendieses
                                              Geistige, suchen, wo er religiöses
                                              Leben, religiöse
                                              Vertiefung finden kann.   Man muß nur auch von der anderen Seite, von der Seite der
                                              Vertreter des
                                              religiösenLebens, die Dinge im
                                              richtigen Lichte sehen können. Man
                                              hat in alten
                                              Zeiten auf gewissen Seiten der
                                              menschlichen Bekennerschaft gesagt
                                              und hat es
                                              immer wiederwiederholt bis heute,
                                              das alte Heidnische hätte darin
                                              bestanden,
                                              daß man durch die bloße Weisheit
                                              sich nähern wollte dem Göttlichen.
                                              Aber mit
                                              Recht kann mandas Wort immer
                                              wieder und wiederum wiederholen:
                                              Durch Weisheit
                                              werde das Göttliche in der Welt
                                              nicht erkannt -, das Göttliche
                                              nicht, das
                                              Übersinnliche,in dem der Mensch
                                              seine Unsterblichkeit hat, gewiß.
                                              Aber es kann
                                              als Göttliches nicht erkannt
                                              werden, denn das Göttliche muß
                                              verehrungsvoll
                                              empfunden werden.Es muß das
                                              Geistige erst den Weg in das
                                              Persönliche finden,
                                              den Weg, wo der Mensch als
                                              Persönlichkeit drinnensteht, indem
                                              er entweder durch
                                              den Gang derNaturbetrachtung zum
                                              Jehovadiener wird — indem er
                                              schaut dasjenige
                                              Wesen, das von Generation zu
                                              Generation als Übersinnliches im
                                              Blute wirkt und
                                              webt —, oderindem er auf dasjenige
                                              Wesen hinschaut, das mit seiner
                                              Seele in
                                              erlösendem Zusammenhange steht,
                                              auf den Christus Jesus
                                              [Nachschrift
                                              unvollständig]. Der Mensch muß den Weg finden in die sinnliche Welt, wo er mit
                                              seinerPersönlichkeit steht. Aber
                                              auf der anderen Seite muß jenes
                                              Verständnis
                                              kommen, welches nicht nur sagt:
                                              Durch Weisheit wird das Göttliche
                                              nicht
                                              erkannt, weiles verehrungsvoll
                                              empfunden werden muß —, sondern:
                                              aus der bloßen
                                              Weisheit, aus der bloßen Religion
                                              kann nicht das
                                              Übersinnliche geschaut
                                              werden. Die Religion muß sich
                                              ergänzen durch die Anschauung des
                                              Übersinnlichen,
                                              sonst wirdsie nur scheinbar einem
                                              naturwissenschaftlichen Zeitalter
                                              genügen
                                              können, indem sie alte
                                              Anschauungen fortpflanzt und sich
                                              gegen die neuen
                                              wendet. Religion,richtig erfaßt,
                                              braucht sich nicht zu fürchten vor
                                              dem
                                              Auftreten neuer, auch
                                              übersinnlicher Wahrheiten. Und weiter entsteht noch so manches andere Mißverständnis: Wenn
                                              Religion
                                              glaubt,daß übersinnliches Erkennen
                                              ihr irgendwie schade, sie
                                              irgendwie
                                              beeinträchtigen könne in
                                              denjenigen Bestrebungen, in denen
                                              sie berechtigt ist,
                                              dann rechnetderjenige, der das
                                              glaubt, nicht mit der
                                              Fortentwickelung der
                                              Menschheit. Haben wir nicht, in
                                              der modernen Entwickelung stehend,
                                              indem wir
                                              auf der einen Seitegar nicht die
                                              Möglichkeit haben, zu rechtem
                                              sozialem Leben
                                              zu kommen, wenn nicht der Weg ins
                                              Übersinnliche genommen wird, haben
                                              wir nicht
                                              auch gesehen,wie dieses selbe
                                              naturwissenschaftliche Denken zu
                                              der
                                              Irreligiosität trieb, wie der Gang
                                              ins Naturwissenschaftliche zum
                                              Gang der
                                              Persönlichkeit hinein
                                              zurIrreligiosität trieb? [Lücke in
                                              der Nachschrift.]
                                              Heutige Geisteswissenschaft
                                              spricht stärker zu der
                                              menschlichen Natur, so daß
                                              sie getrieben werden kann
                                              zurreligiösen Verehrung, wenn man
                                              sich nicht etwa,
                                              wie mancher oberflächliche
                                              Naturerkenner, von der religiösen
                                              Verehrung abwenden
                                              will. Stärker muß heutezur Seele
                                              gesprochen werden von dem
                                              übersinnlichen
                                              Leben, denn bewußter ist die Seele
                                              geworden, individueller. Die Kraft
                                              des
                                              religiösen Lebens muß stärkersein,
                                              wenn sie sich in der alten Gestalt
                                              entwickeln will.   Und noch ein anderes Mißverständnis gerade auf diesem Gebiete ist
                                              dieses,
                                              daß manglaubt,
                                              Geisteswissenschaft, wie sie hier
                                              gemeint ist, wolle selber
                                              sektenbildend oder
                                              religionsbildend auftreten.
                                              Geisteswissenschaft hat dazueine
                                              viel zu klare Einsicht in das
                                              Werden des Menschengeschlechts.
                                              Sie weiß, daß im
                                              Werden des Menschengeschlechts
                                              eben aufeinanderfolgende wirksame
                                              Kräftewalten,
                                              wie im Leben des einzelnen. Wie
                                              der Mensch im vierzigsten
                                              Lebensjahr nicht
                                              dieselbe Seelenverfassung haben
                                              kann, die er im zwanzigsten Jahre
                                              hatte,ebensowenig kann die
                                              Menschheit im 20. Jahrhundert
                                              dieselbe
                                              Seelenverfassung haben wie in
                                              früheren Jahrhunderten und
                                              Jahrtausenden. Geisteswissenschaft sieht überall auf das Wirkliche und beurteilt
                                              dieses
                                              Wirkliche nicht nachausgedachten
                                              Begriffen. Daher redet sie nicht,
                                              wie so
                                              mancher Mensch der Gegenwart, der
                                              wissenschaftlich eine Religion der
                                              Zukunft
                                              begründen will;sondern sie weiß,
                                              daß die Zeit der
                                              Religionsbildungen vorbei
                                              ist, abgeschlossen ist gerade mit
                                              der Bildung des Christentums. Denn
                                              diejenige
                                              Seelenverfassung,in der die
                                              Menschheit erfaßt werden konnte
                                              von jenem
                                              religiösen inneren Erleben, das
                                              dann fortgepflanzt werden muß,
                                              diese Zeit hängt
                                              innig zusammen mitder
                                              Weltverfassung, die in früheren
                                              Zeiten war. Nunmehr sind
                                              wir als Menschheit in eine
                                              Seelenverfassung eingetreten, die
                                              gerade durch die
                                              Naturwissenschaftheranerzogen
                                              werden mußte, die aber auch nach
                                              naturwissenschaftlichem Vorbilde
                                              ins Übersinnliche hineindringen
                                              will, die
                                              übersinnliches Wissen schaffen
                                              will,durch dieses übersinnliche
                                              Wissen immer
                                              größere Klarheit schaffen will
                                              über das, was in religiösen
                                              Zeitaltern auf
                                              religiöse Art sich geoffenbart
                                              hat, dieaber nicht mehr selbst
                                              religionsbildend
                                              auftreten kann. Immer mehr und
                                              mehr verstehen dasjenige, was der
                                              Menschheit an
                                              Religion gegeben ist, dazu
                                              wirdwahre Geisteswissenschaft
                                              führen, dieses
                                              Religiöse auch erlösen aus den
                                              Banden derer, die es unter
                                              allerlei Macht- und
                                              sonstigen Gelüsten auf falsche
                                              Bahnengeführt haben. Doch das kann
                                              ich nur
                                              andeuten. Es würde, weiter
                                              ausgeführt, eben zu weit führen.   Mit diesen Andeutungen wollte ich eben nur kurz darauf hinweisen,
                                              wieGeisteswissenschaft schon ihrer
                                              Natur nach weder irreligiös machen
                                              kann,
                                              noch wie sie wollen könnte
                                              irgendeine neue Religion oder
                                              dergleichen stiften.
                                              Dasalles sind Dinge, die nicht aus
                                              einer wirklichen Durchdringung
                                              desjenigen
                                              hervorgehen, was die hier gemeinte
                                              Geisteswissenschaft wirklich
                                              anstrebt,
                                              auchwenn sie behauptet werden. Und
                                              so kann man auch sagen: Gerade
                                              diejenigen
                                              Angriffe, die jetzt nur so hageln
                                              auf diese anthroposophisch
                                              orientierteGeisteswissenschaft
                                              auch von Seiten der Vertreter der
                                              Religionsbekenntnisse, sie beruhen
                                              allerdings auf manchmal recht
                                              gewollten
                                              Mißverständnissen undfalschen
                                              Auslegungen. Am wenigsten hätten
                                              diejenigen, die
                                              es mit dem religiösen Leben der
                                              Menschheit ernst meinen,
                                              irgendeine
                                              Veranlassung, sich gegen
                                              dieGeisteswissenschaft zu wenden.
                                              Denn die
                                              Geisteswissenschaft wird wieder
                                              zur wahren Religiosität
                                              zurückführen, während
                                              das bloß
                                              naturwissenschaftlicheZeitalter
                                              und die bloße positive Religion,
                                              welche nur Althergebrachtes
                                              bewahren will, von der wirklichen
                                              Religion
                                              hinwegführen muß. Denn diese
                                              positive Religionstammt aus den
                                              Zeiten, wo der
                                              Mensch anders in der Welt
                                              drinnenstand. Aber der Mensch wird
                                              sich nicht
                                              zurückschrauben lassen, so wie ein
                                              Vierzigjähriger nichtmehr zwanzig
                                              werden
                                              kann. Daher wird dasjenige religiöse Bekenntnis, das sich gegen die
                                              übersinnlicheErkenntnis der
                                              neueren Zeit stemmt, sich selber
                                              das Grab graben,
                                              auch wenn es noch so sehr darnach
                                              gelüstete, durch äußere Macht sich
                                              zu
                                              befestigen. Undimmer wieder muß
                                              ich, was ich schon im vorigen
                                              Jahre hier in
                                              Zürich getan habe, daran erinnern,
                                              wie ein viel besserer Theologie-
                                              und
                                              Religionsbekenner der war,der
                                              einmal, obwohl er katholischer
                                              Priester war, als
                                              Rektor an der Universität über Galilei
                                                seine Antrittsvorlesung
                                              gehalten
                                              und darauf aufmerksam gemacht hat,
                                              wie die katholische Kirche - seine
                                              Kirche -
                                              seinerzeit sich gegenden
                                              Kopernikanismus gewandt hat, ja,
                                              es bis zum Jahre 1822
                                              getan hat; wie er aber betonen
                                              mußte - Professor Müllner,
                                              katholischer
                                              Theologe und Philosoph -, als er
                                              sein Rektorat an der Wiener
                                              Universität
                                              antrat, daß wahreReligiosität,
                                              auch wahrer Katholizismus sich
                                              nicht wenden
                                              sollten gegen die Fortschritte der
                                              menschlichen Erkenntnis, weil
                                              jeder weitere
                                              Fortschritt in dermenschlichen
                                              Erkenntnis nur die Wunder des
                                              Göttlichen in der
                                              Welt großartiger und herrlicher
                                              vor den Menschen hin ins Licht
                                              stellt.  Das ist wirkliche religiöse und auch wirkliche christliche
                                            Denkweise! Und
                                            wie nichteine äußerlich
                                            naturwissenschaftliche Erkenntnis
                                            von manchem, der das
                                            Religiöse wirklich, wahrhaft
                                            empfindet, als gegnerisch empfunden
                                            zu werden
                                            braucht, soauch nicht eine
                                            übersinnliche Erkenntnis, die sogar
                                            auf direktem
                                            Wege den Menschen wiederum zur
                                            Religiosität, aber allerdings zur
                                            freien
                                            Religiosität, zuderjenigen
                                            Religiosität, die in der
                                            Individualität, in der
                                            Persönlichkeit verankert ist,
                                            hinführen muß. Daher darf wohl
                                            gesagt werden, man
                                            sollte sich recht sehranschauen
                                            gerade diejenigen Angriffe, die von
                                            diesen
                                            Seiten auf die anthroposophische
                                            Geisteswissenschaft kommen; denn sie
                                            gehen
                                            wahrhaftig nichtin Wirklichkeit von
                                            dem aus, wovon auszugehen sie
                                            vorgeben.
                                            Auch sie entspringen aus der Furcht
                                            und aus der Interesselosigkeit, wie
                                            ich das
                                            für dieallgemeine Stellung der
                                            Menschheit zur Geisteswissenschaft
                                            im ersten dieser
                                            Vorträge charakterisiert habe. Man
                                            muß nur im richtigen Sinne lesen,
                                            was
                                            vondieser Seite gesagt wird!
                                            Allerdings werden diejenigen, die
                                            diese Dinge
                                            schreiben, nicht zu bekehren sein,
                                            und man sollte sich nicht der
                                            Naivitäthingeben, daß man sie
                                            bekehren kann. Eine Widerlegung wäre
                                            ganz
                                            fruchtlos. Aber allerdings werden
                                            auch diejenigen, für die sie
                                            meistens
                                            schreiben, nicht zurEinsicht zu
                                            bringen sein. Der Gang der
                                            menschlichen
                                            Entwicklung kann aber bei denen doch
                                            nicht aufgehalten werden, die in
                                            ehrlicher
                                            Weise fühlen, was
                                            dieEntwickelungskräfte der neueren
                                            Zeit in die menschliche
                                            Seele hineingelegt haben.   Durch den heutigen Vortrag - den ich übermorgen ergänzen will
                                              durch
                                              wiederum eineganz positive
                                              Betrachtung über den neueren
                                              Geschichtsverlauf vom
                                              geisteswissenschaftlichen
                                              Standpunkte, was unmittelbar in
                                              das allernächsteLeben des Menschen
                                              hineinführen
                                              wird und in die brennendsten
                                              Fragen der Gegenwart - glaube ich
                                              gezeigt zu
                                              haben, wie jenes Suchen nach
                                              derübersinnlichen Erkenntnis, das
                                              durch anthroposophisch
                                              orientierte Geisteswissenschaft
                                              angestrebt wird, weder
                                              naturwissenschaft
                                              feindlich nochsozial unpraktisch,
                                              noch irgendwie für das religiöse
                                              Leben von
                                              Gefahr ist. Dagegen glaube ich
                                              gerade gezeigt zu haben: für
                                              denjenigen,
                                              welcherdurchschaut, was die
                                              Gegenwart in der menschlichen
                                              Seelenverfassung für
                                              Kräfte erregen muß, und
                                              insbesondere, was für Kräfte die
                                              Zukunft erregen wird,
                                              für denwird es klar, daß für drei
                                              brennende Fragen dieser Gegenwart
                                              und der
                                              nächsten Zukunft das
                                              geisteswissenschaftliche Wissen
                                              bedeutungsvoll ist. Wissenschaft steht seit Jahrhunderten und insbesondere in der
                                              Gegenwart und
                                              noch mehr in derZukunft im
                                              Mittelpunkt des menschlichen
                                              Strebens. Die Frage
                                              wird entstehen: Was vermag
                                              Wissenschaft für die höchsten
                                              Bedürfnisse des Menschen
                                              nach derübersinnlichen Welt?
                                              Antwort darauf wird nur diejenige
                                              Wissenschaft
                                              geben können, die an der
                                              Geisteswissenschaft nicht
                                              vorbeigehen wird. Eine weitere brennende Frage der Gegenwart und der nächsten
                                              Zukunft wird
                                              sein: Wiefinden wir diejenigen
                                              Impulse, welche das soziale Leben
                                              gestalten
                                              können? Die Antwort wird sein
                                              müssen: Allein dasjenige, was
                                              geisteswissenschaftlichgewonnen
                                              ist, macht die Metamorphose durch,
                                              wenn es sich
                                              in das Menschenleben einfindet,
                                              daß es zum unmittelbar bewußten
                                              sozialen Leben
                                              von Mensch zu Menschund damit auch
                                              zur sozialen Konfiguration des
                                              Menschengeschlechtes über die Erde
                                              hin führen kann. Und die dritte brennende Frage wird die sein: Wie kann das
                                              innerste
                                              Bedürfnis, dasVerehrungsbedürfnis
                                              des Göttlichen in der menschlichen
                                              Seele in
                                              dem Zeitalter, das durch die
                                              Wissenschaft zur Individualität
                                              und zu der
                                              Persönlichkeitgekommen ist,
                                              befriedigt werden durch stärkere
                                              Kräfte, als sie
                                              von alters her aufgebracht worden
                                              sind? -Die Antwort muß wiederum
                                              sein: Solche
                                              stärkere Kräftekann nur erregen
                                              dasjenige übersinnliche Schauen,
                                              was, wenn es
                                              in die menschliche Persönlichkeit
                                              sich hineinlebt, in die
                                              menschliche
                                              Persönlichkeithineinmetamorphosiert,
                                              in ihr selber persönlich wird.
                                              Solche
                                              Kräfte kann nur dieses
                                              Übersinnliche durch
                                              Geisteswissenschaft, durch
                                              übersinnliche
                                              Erkenntnisangestrebte Wissen und
                                              Schauen werden, wie es die
                                              moderne Religiosität braucht, die
                                                Religiosität braucht, welche
                                              die
                                              Menschheit wirklich in bezug auf
                                              Gegenwart und Zukunft in den
                                              tiefsten
                                              Bedürfnissen der Seele, ja in
                                              denUntergründen der Seele wird
                                              befriedigen
                                              sollen. 
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