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GA073 - ŒUVRES COMPLÈTES DE RUDOLF STEINER - Conférences publiques - L'enrichissement des sciences actuelles par l'anthroposophie.

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CONNAISSANCE DE LA NATURE, SCIENCE SOCIALE ET VIE RELIGIEUSE À LA LUMIÈRE DE LA FAÇON DE VOIR EN SCIENCE DE L’ESPRIT

Zurich, le 15 octobre 1918

NATURERKENNTNIS, SOZIALWISSENSCHAFT UND RELIGIÖSES LEBEN IM LICHTE GEISTESWISSENSCHAFTLICHER ANSCHAUUNG

Zürich, 15. Oktober 1918

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 073 (294-331) 1987 15/10/1918

Original





Traducteur: FG Editeur: SITE

La science spirituelle à orientation anthroposophique, dont j'avais à parler ici la semaine dernière et cette semaine, elle est, comme cela ressort peut-être déjà des deux conférences, à peu près tout ce que ceux qui ne la connaissent pas ne croient pas qu'elle serait. En particulier, chez des personnalités qui n'ont abordé que superficiellement cet effort spirituel-scientifique, on entendra comment les résultats, ou disons pour l'instant : les résultats pensés, de cette direction seraient pleinement exclus par les vues de science de la nature du présent.






 Plus loin, on pourra entendre comment ce qui devrait être descendu du monde spirituel, qui devrait être le résultat d'une connaissance suprasensible, s'avère impraticable, insignifiant par rapport aux questions les plus significatives, les plus grandes, les plus incisives de notre époque, qui se trouvent toutes plus ou moins dans le domaine social. Et enfin, d'un troisième côté, sera accentué encore et encore, comment cette science de l’esprit est apte à éloigner les humains de sentiments et de sensations religieuses réelles et fondées, comment elle contribue à l'absence de religion de notre temps, et renfermerait même de ce côté, des dangers significatifs.

Aujourd'hui, j’aimerais avant toutes choses parler de ces trois malentendus vis-à-vis de la science de l’esprit à orientation anthroposophique, et alors après-demain, faire l’essai de donner une image de l’évolution historique de la nouvelle humanité du point de vue de cette connaissance suprasensible.





Si l'on veut pénétrer plus profondément dans toute la structure d’esprit de notre temps, on doit absolument tourner son attention sur tout ce qui a fait au cours des trois ou quatre derniers siècles, en particulier au XIXe siècle, que la pensée de science de la nature a obtenu cette signification incisive, dont j'ai aussi suffisamment parlé dans les conférences précédentes. On doit guider l'attention sur cette émergence de la pensée de science de la nature pour la raison qu'aujourd'hui, ne sera pas purement pensé quelque peu selon la science de la nature en la science de la nature, mais parce que partout dans le monde, chaque question - certes de manière entièrement justifiée -, sera placée sous un certain éclairage de science de la nature. C’est pourquoi, on a déjà la permission de dire : aussi loin que l'on reconnaît que l’évolution historique de la nouvelle humanité a donné naissance à une orientation de science de la nature de l'intérieur de l'homme d'une manière tout à fait élémentaire, cette orientation de science de la nature est justifiée. On a la permission de dire vis-à-vis de cela, que la science de l’esprit se donnerait d'emblée un mauvais certificat en entrant en une quelque contradiction avec la pensée de science de la nature des temps récents. Mais elle n’entre pas dans une contradiction, mais au contraire : la pensée de science de la nature et avec cela toute l'orientation spirituelle du présent, jusque dans toutes les branches de la vie obtiendra en premier un fondement solide parce que cette direction de science de la nature, se construit confortablement sur la science de l’esprit comme son fondement.




Si l'on veut d'abord, j’aimerais dire d'une façon négative, s’approcher de la question posée avec cela, ainsi il faut regarder un peu sur comment non pas la science moderne de la nature, mais le type particulier de la pensée moderne est apparu d’après la science de la nature. Et là on doit dire, qui ne regarde pas l'histoire extérieurement, superficiellement, mais qui la regarde ainsi qu'il se demande : Comment l'humanité s'est-elle développée d'âge en âge dans ses facultés les plus profondes, aussi d’âme ? – Tout comme un humain individuel se développe, et qu’on ne peut pas dire qu'il a la même constitution d’âme comme trentenaire, quarantenaire, cinquantenaire, comment l'humanité se développa dans ses représentations, dans toute sa manière de penser, pour finalement arriver à ces concepts, à ces idées, dont elle est de préférence dominée dans le présent ? -,celui-là, dans une poursuite sans préjugés du développement spirituel de l'humanité, découvrira que cette humanité avait d'autres idées dans les temps anciens, et on peut dire jusqu'au 17ème siècle, sur la vie de l'âme humaine ainsi que sur le divin dans le monde et la nature. On peut aussi trouver confirmé de l'extérieur ce que l'on peut envisager de la poursuite plus profonde de ce développement : On remonte aux temps anciens et là, où l'on parle d'une vision/façon de voir la nature, on ne trouve nulle part une considération séparée du monde extérieur des sens, de la nature extérieure et de ce que l'on appelait la nature de l'âme humaine. Encore au XVIe siècle et jusque dans le XVIIe siècle, les écrits qui traitent de l'ordre naturel des choses contiennent aussi toujours ce qu’on avait à dire dans les temps concernés sur la nature de l’âme humaine. Oui, à côté des enseignements révélés de la théologie, il y avait à cette époque une théologia naturalis, une théologie qui voulait dériver sa doctrine/son enseignement, sa façon de voir la nature de l'âme humaine.






C'est un signe extérieur pour un fait plein de signification. Dans le passé, avant que monta la pensée de science de la nature des temps nouveaux, on avait des représentations telles qu’en même temps elles étaient appropriées pour donner aux humains une explication satisfaisante de la nature et avaient aussi quelque chose à dire sur la vie humaine de l'âme. Les concepts relatifs à l'âme et à l'esprit n'étaient pas aussi séparés des concepts relatifs à la nature et au monde comme c’est le cas depuis le XVIIe et XVIIIe siècle, depuis que la pensée de science de la nature a pleinement commencé. Et ces concepts d’autre façon- et c'est l’important - n'ont pas été établis arbitrairement à l'époque et modifiés par la suite. Que les concepts étaient pendant de façon différente aux forces d’évolution de l'humanité, qui reposent justement ainsi nécessaires dans le progrès de cette évolution, comme la transformation de la constitution du corps et de l'âme repose dans le progrès de l’évolution individuelle humaine en  ce que l’on devienne plus âgé d'enfant à vieillard.

 




Aujourd'hui, nous avons acquis des concepts, par la science de la nature, qui ne sont plus immédiatement applicables, comme nous l'avons vu la semaine dernière, quand on veut s'expliquer la vie humaine de l'âme. Et celui qui peut aujourd'hui penser scientifiquement, honnêtement,sincèrement et avec les conséquences qui s'imposent, doit se demander ce que signifie réellement l'entrée de la connaissance de la nature dans l’évolution moderne de l'humanité ?

 

Il peut seulement obtenir une information satisfaisante sur cette question s'il est en état d'explorer lui même la connaissance de la nature d’après son être. Qui, dès le début, se base simplement sur la croyance que la science de la nature est l'explication universelle, la seule et unique au monde, ne peut trouver une réponse satisfaisante sur cette question. Seul qui est en état de se demander : comment se tient la science de la nature à l’ensemble de l’évolution humaine ? Comment se tient-elle aux besoins et aux questions les plus profondes qui peuvent surgir de l'âme humaine ? - lui seul peut s'éclairer sur ce que la science de la nature peut faire.

 

D'une certaine façon, on doit dans une certaine mesure pouvoir examiner la science de la nature elle-même selon la science de la nature. Et là, on a volontiers la permission de rendre attentif qu'est un point important que tout de suite aussi déjà des penseurs significatifs qui se sont penchés sur cette question, sont quand même arrivés sur ce que la science de la nature a, dans une certaine mesure, des limites conformes à la nature,limites dont nous avons parlé dans la première conférence, mais qui sont déjà ressenties par les humains pensants du présent, de telle sorte que lorsque les gens se font un aperçu de ce que la science de la nature enregistre dans ses différents domaines, ils doivent se dire alors : Avec toutes ces représentations, avec tous ces concepts, que la science de la nature nous procure sur la base d'une recherche méthodique aussi rigoureuse comme nous l’avons,avec tous ces concepts, tout de suite quand nous les examinons bien strictement, nous n'entrons quand même pas vraiment là-dedans, là où nous portons un besoin naturel de connaissances dans notre âme. On sent, dans une certaine mesure, que la science de la nature est certes là, ne peut pas être différente de ce qu'elle est - hormis, bien sûr, les erreurs et les exceptions - mais qu'elle ne peut tout de suite, quand elle réalise son idéal, satisfaire le besoin de connaissance le plus profond de l'humain aussi vis-à-vis de la nature elle-même.

J’aimerai exprimer de la manière paradoxale suivante ce qui sera éprouvé. Les gens ont convenu - c'est ainsi que les choses se sont développées ces derniers temps - que les ancêtres se tenaient à un stade enfantin de connaissance jusqu'à ce que la récente science de la nature à apporté un changement. Les anciens se sont aussi formé des représentations sur la nature à partir d'une disposition d'âme plus ou moins semblable à la fantaisie, des représentations qui supposaient toutes sortes de choses spirituelles dans la nature, qui illustraient aussi conceptuellement toutes sortes de choses spirituelles dans la nature. On a dit que les gens cherchaient les forces qui seraient derrière les phénomènes de la nature. Seulement, dans leurs représentations enfantines, ces anciens ne trouvaient pas des forces de la nature, mais seulement des fantômes de la nature. Et on voyait vraiment en étant fier des conquêtes de la science de la nature plus récente, avec une certaine fierté en arrière vers ces vieux penseurs, ces vieux humains de la terre, qui cherchaient ce qui était fiché derrière la nature visible. Et au lieu des forces réelles de la nature, qui seront enfin trouvées aujourd'hui,ces anciens cherchaient toutes sortes de fantômes, des entités à forme personnelle et semblables derrière les phénomènes/les manifestations de la nature, des êtres dont on ne pouvait que se former la représentation à l'ère de science de la nature qu'ils n'avaient rien du tout à voir avec l'ordre de la nature, qu'ils proviennent d'une force humaine de l'âme, qui justement ne peut pénétrer dans la réalité de la nature, et qui se fait à cause de cela toutes sortes de représentations d’elle-même sur cette nature.

Mais maintenant, après que, ce que j'ai dit, était il y a encore très peu de temps en fait un dogme évident pour chaque personne ayant une pensée de science de la nature, des personnalités individuelles, et leurs façon de voir malgré tout remarquables, sont arrivées aujourd'hui à ce que : Oui, quand nous regardons vraiment nos concepts de la nature, quand nous ne vivons pas dans le préjugé, nous comprenons aussi l'essence de la nature avec les concepts de la nature, mais quand nous prenons ces concepts de la nature ainsi qu'ils sont et attendons de voir comment ils se placent à ce que nous expérimentons réellement à la nature, quand nous laissons œuvrer l'être humain entier, non purement notre raison (NDT : analytique) et notre art d’expérimenter, alors ces représentations de science de la nature se comportent vis-à-vis d’une vue impartiale quand même ainsi que les vieux fantômes. Les représentations de science de la nature ont quelque chose de très fantomatique. - Il y a quand même déjà aujourd'hui des gens sans préjugés qui disent : Les anciens se sont représenté des fantômes à partir de la constitution de leur âme ; mais nous ne faisons rien d'autre après tout, surtout quand nous sommes de corrects scientifiques de la nature. Car ce que nous croyons porter dans nos têtes comme représentations sur la nature est tout aussi irréel vis-à-vis de la nature que les vieux fantômes ont été crus par la science de la nature.

Cette vue a quelque chose de très justifié. Et on trouve la justification quand on se demande : Oui, comment l'humain parvient-il réellement à la connaissance de la nature ? Tout d’abord l'humain se tient donc non connaissant de la nature, mais tout au plus observateur de celle-ci. Et en ce qu’il observe la nature, elle vient toutefois à sa rencontre dans une vivacité toute autre qu’alors est vivante l'image qu'il peut se faire dans ses représentations de science de la nature. Quand nous regardons la nature avec les yeux et les oreilles, quand comme humain complet, mais aussi avec notre raison, nous nous tenons vis-à-vis de la nature et ne pensons pas purement en lois naturelles et expériences en laboratoire, quand observant la nature telle qu'elle se présente à nous et élaborant pensant les observations, alors nous vivons avec la nature. Mais en ce que nous commençons à faire desrecherches sur la nature, nous ne pouvons pas emporter la vie de la nature. Et parce que nous ne pouvons pas emmener la vie avec nous, parce que nous nous trouvons vivant comme un avec la nature seulement dans l'observation immédiatement expérimentant, ainsi nous rendons en fait la nature, en la saisissant par la science de la nature, tentant également de l'aspirer en nous, nous rendons la nature plus pauvre. Et quand nous voulons vraiment connaître selon la science de la nature, nous la transformons en fantômes dans notre connaissance de la nature. C'est tout simplement un fait qui découle de l'observation, tout comme une quelque autre chose qui se donne de l'observation.

Ce dont il s’agit maintenant vis-à-vis d’un tel fait, c'est que l'on a le courage de se l’avouer soi-même. Que fera-t-on quand on s’avoue ce fait à vous-même ? En reconnaissant la nature, nous arrivons en fait à une sorte de façon de voir qui prend notre image de reconnaissance de la nature comme un fantôme. - On vient vraiment à se déposer cette vérité devant l’âme et se dire : La connaissance de la nature est donc quelque chose qui conduit dans le fantomatique. - Et dans l’échange connaissant de l'humain avec la nature, d'une façon de science de la nature, l’humain se comporte ainsi que,quand il s’éloigne de la nature, de l’observation de la nature, il nourrit un fantôme de la nature.

 

Il y a une personnalité de l'évolution plus récente de l'humanité qui n'a pas exprimé cela aussi ouvertement, mais pour cela pas aussi paradoxalement, ce que j’ai justement exprimé maintenant, mais qui l'a éprouvé profondément - et c'est Goethe. Parce que Goethe savait déjà comment se tenir ainsi à son époque avec lui-même en harmonie avec la nature, c’est pourquoi aussi il n'a pas été compris, tenu pour un dilettante sur le domaine de la recherche sur la nature. Aujourd'hui,nous avons encore toute la peine – j’ai la permission de le dire, parce que je m’efforce depuis des décennies d'éveiller une certaine compréhension pour Goethe dans notre société contemporaine d’après cette direction -, d’amener à la compréhension la façon de vision de la nature de Goethe.

 

Qu'est cette façon ? Cette façon, qui sera de plus en plus formée, elle - peut-être encore en dilettante, imparfaitement chez Goethe – elle doit, mais formée plus loin, véritablement formée scientifiquement, elle pourra conduire à une vraie connaissance de la nature sur tous les domaines, quel est ce façon ? Cette façon consiste à aborder la connaissance humaine, aussi loin qu’elle s'éloigne de la nature, de la pure réflexion, dont je parlais aussi déjà la semaine dernière d'un autre point de vue, a s’approcher ainsi que cette réflexion ne soit pas seulement utilisée pour donner à la nature la possibilité de placer son être fantomatique devant l'âme humaine. Goethe n'aspirait pas à des lois de la nature qui sont toujours des abstractions, qui sont toujours quelque chose de mort par rapport à la nature vivante. Goethe aspirait à de pures manifestations/phénomènes, comme il les appelait : phénomènes primordiaux/originels. Il s'efforçait de ne pas utiliser la pensée humaine comme si elle devait donner d’elle-même des lumières/explications sur la nature, comme si elle devait trouver des lois telles que les lois de la préservation de l’énergie ou de la matière, qui sont purement pensées ; mais Goethe s'est efforcé d'utiliser les pensées/la pensée, de compiler/rassembler les phénomènes ainsi que rien ne parle de l'humain lui-même par ces phénomènes naturels, mais que les phénomènes parlent purement par eux-mêmes.

Quand nous passons maintenant de l'instinctif, que la pensée avait chez Goethe à une saisie pleinement consciente, posée, où arrivons-nous ici ? Là nous voici venus à répondre à la question comme seule la connaissance suprasensible peut y répondre. Nous venons à demander : Oui,qu'est-ce qui repose réellement dans ce que nous observons dans la nature lorsque nous observons avec nos sens ? - Ce qui repose est ce qui est un fantôme de la façon indiquées, un former-fantomatiquement. Cela est naturellement déjà contenu dans la nature, parce que nous l'aspirons/le suçons hors d’elle. Mais qui est encore contenu d’autre dans la nature, en dehors de, quand nous nous tenons avec elle à travers nos yeux et nos oreilles en vivant échange, quand nous nous livrons directement aux impressions tombant sous les sens ?

 

Celui qui, de cette manière, comme nous l'avons indiqué ici la semaine dernière, entraîne le patrimoine de représentations d'un côté, et de l’autre côté le patrimoine de volonté jusqu'à la connaissance suprasensible, vient à se dire : Dans ce qui tombe sous les sens comme cela nous entoure, le suprasensible est déjà dedans, aussi loin que ça concerne la nature. - Seulement, sur le chemin de la connaissance de la nature, nous laissons de côté le suprasensible et nous devons le laisser de côté. Pourquoi ? Parce que nous, les humains, aussi loin que nous sommes organisés dans le corps physique tel que nous sommes justement entre la naissance et la mort, nous avons nous-mêmes transformé ce qui est notre éternité spirituelle en un corps tombant sous les sens. Nous ne sommes pas humains en vivant dans une maison du suprasensible, qui vit en nous comme éternité, mais nous sommes humains parce que nous avons pénétré d'un monde suprasensible par la naissance ou la conception dans le sensible, le suprasensible, qui vivait auparavant dans le purement spirituel, s'est transformé en un corps sensible, qui se vit entre naissance et mort comme le sensible et par la mort entre à nouveau dans le suprasensible, comme je l’ai expliqué dans la conférence précédente.

Parce que nous sommes nous-mêmes organisés sensoriellement en tant qu'êtres humains, ce qui fait son chemin à travers nous, l'observation de la nature, quand elle devient connaissance de la nature, doit s'éloigner du suprasensible. Et ainsi on arrive à travers une observation vraiment suprasensorielle sur ce qui suit. On arrive à envisager que lorsque l'on se tient en vis-à-vis de la nature dans sa diversité colorée de lumière et de couleurs, dans ses sons, dans toutes ses autres manifestations tombant sous les sens, alors un suprasensible non séparé d’un sensoriel se révèle, un suprasensible dans le sensoriel. Mais aussi loin que, comme un être humain contemplant, expliquant/éclairant la nature nous l'approchons, nous ne pouvons prendre de la nature que ce que nous, humains, - qui sommes des êtres sensoriels et appartenons à la sensorialité entre la naissance et la mort, et non au suprasensible qui se révèle dans le sensible - pouvons élaborer en nous. Parce que nous sommes des êtres humains organisés ainsi, par notre propre nature sensorielle, nous faisons de ce que nous formons en tant que science de la nature, une simple image du sensible, qui doit être un fantôme, parce que dans ce qui nous entoure en tant que nature, est en même-temps contenu le suprasensible.

 

Par conséquent, celui qui, vraiment de la façon comme vous pouvez la trouvez indiquée dans « La science secrète en esquisse » ou dans « Comment obtenir des connaissances des mondes supérieurs », se met dans la faculté de pouvoir observer du suprasensible,parvient à se dire : Dans l'univers auquel on est confronté, est contenu partout du suprasensible. Et si nous allons par-delà le fantôme que nous devons nous faire nous-mêmes dans l'image de la nature, ainsi nous n'arrivons pas à des atomes morts, nous n'arrivons pas à la force/à l’énergie et à la matière,mais nous arrivons au spirituel suprasensible. Ce suprasensible-spirituel peut et doit nous rendre possible un chemin de connaissance suprasensible à la connaissance.

 

Celui qui acquiert une vue dans le rapport de l'humain à la nature environnante ne cherche pas après des atomes morts, pas après des molécules, pas après un suprasensible-sensible, mais après le vrai suprasensible. Et alors, quand on explore suprasensiblement, on ne trouve pas de supports matériels de ce qui nous entoure en couleurs et en sons, mais on trouve des êtres spirituels/des entités spirituelles, des êtres suprasensibles,qui sont contenus partout dans la nature. Ainsi, la science de la nature, correctement saisie, tout de suite quand elle veut placer devant l'âme le phénomène pur au sens de Goethe, alors en rapport à ce qui repose au-delà des phénomènes, ne devient pas du mort mais du spirituel-vivant. Tout de suite quand on va à l’ouvrage honnête et conséquent avec la recherche de la nature, quand on ne croit pas par l'art de la raison ou de l'expérimentation, pouvoir distinguer quelque chose de la nature, mais quand on sait que l'on ne peut rien faire d'autre que pousser la nature à l'apparence/la manifestation, où elle s'exprime elle-même, alors on sait qu'avec ces phénomènes, avec ce que Goethe appelle des phénomènes primitifs/primordiaux, on se tient directement devant le suprasensible, qu'alors on n'a pas besoin d'expliquer à partir des lois de l’énergie et de la matière, mais qu'on est alors mis dans la nécessité d'expliquer à partir du spirituel. Cela donne au fond une considération vraiment critique et impartiale, j’aimerais dire une considération de science de la nature sur la connaissance de la nature elle-même.


Comment la science de l'esprit, qui veut de son propre chef des connaissances suprasensibles, se comporte-t-elle à cet égard ?Quand vous prenez le chemin de la connaissance suprasensible, comme je vous l'ai caractérisé la semaine dernière, vous vous direz à vous-même : Si par ces transformations du patrimoine de représentations, du patrimoine de volonté, l'humain arrive vraiment à voir le suprasensible comme on voit les couleurs à travers les yeux, entend les sons à travers les oreilles, quand l'humain voit le suprasensible comme il voit sinon le sensoriel dans la vie ordinaire, alors cette transition au voir suprasensible est vraiment comme un éveil dans la vie de l'âme. Et ce vécu traverse aussi vraiment celui qui est un chercheur. On peut dire : Comme dans le vécu ordinaire, l'humain se réveille du sommeil ou de la vie de rêve et sait que pendant le sommeil et la vie de rêve, il a vécu purement dans des images, et alors, en sachant comment relier sa volonté à la réalité extérieure, il passe à un monde qu'il appelle réel vis-à-vis du monde des images du rêve, ainsi le connaisseur de l'esprit, celui qui pénètre jusqu’à la recherche suprasensible, s'éveille du monde dans lequel nous sommes sinon dans l'état de veille ordinaire, en ce qu’il a devant lui un autre monde qui se comporte au monde ordinaire des sens,comme le monde ordinaire des sens se relie au monde des images du rêve. C'est un éveil. Cet éveil peut être vécu dans l'âme.

 

 



Alors à nouveau, les phénomènes que nous avons autour de nous dans le monde, deviennent justement des images en rapport au monde supérieur, suprasensible, tout comme les images de rêve sont prises comme des images de ce que l'on a dans le monde des sens lors d’une pensée saine.J'aimerais esquisser à un exemple la façon dont, pour le connaisseur de l'esprit, le monde ordinaire du sensible se transforme en un monde d'images. On doit seulement comprendre correctement ces choses, ne pas rêver n’importe comment mystiquement et ne pas entrer dans le nébuleux.

 

Évidemment, la science ordinaire de la nature regarde l'humain en plaçant l'un à côté de l'autre, dans une certaine mesure,de même valeur, la tête, le torse, les membres, les extrémités – avec quoi, je pense maintenant, ce qui se poursuit vers l'intérieur, où appartiennent alors aux membres dans la manière morphologique de penser, tout le sexuel. Pour l’observation ordinaire, ces trois membres de la nature humaine sont quelque chose, j’aimerais dire, quelque chose d'absolu, quelque chose d'équivalent. Devant la façon de voir de l'esprit, l'humain, en se qu’il se tient debout devant nous en tant qu’être sensible, devient une image de son être supérieur, suprasensible, tout comme l'expérience ordinaire du jour devient une image quand on en rêve. Mais alors aussi la connaissance de l'humain par le fait que l'humain sera rapporté/tiré à son entité suprasensible éternelle, en deviendra un autre.

En pénétrant la connaissance avec la nature d'image, en représentant, toute la connaissance de l'humain devient autre. Alors, non plus la tête – quand je veux seulement considérer ces deux membres de la nature humaine - et la nature des extrémités ne restent plus équivalentes, mais alors on voit dans la forme de la tête, quand on l'étudie exactement, ce qui dans sa formation est modelé d’après la vie spirituelle passée avant que l'humain soit entré dans le monde des sens. Et dans ce qui est nature des extrémités, on voit ce qui est préformé – maintenant encore embryonnaire, mais qui va se former –en ce que ce qui devient de l'humain dans l'avenir, avant toute chose quand il entre dans le monde suprasensible par la porte de la mort. Cela peut encore sonner paradoxal aujourd'hui, seulement c'est cela qui proviendra d’une véritable conception scientifique-spirituelle de l’enseignement de métamorphose de Goethe.

 

 

Goethe regardait la forme particulière de la plante, la forme particulière à l'animal et l'humain dans leur transformation,comment elles sont des images d'une forme de base. Une doctrine de métamorphose spirituelle globale/englobante considérera la tête comme une métamorphose des extrémités de l'humain, mais ainsi que l'une rattache/rapporte au passé, l'autre à l'avenir. Alors l'humain lui-même dans sa configuration extérieure devient l'image de ce qu'il est dans le spirituel. Et ainsi tout devient une image du suprasensible, comme le rêve devient une image quand nous nous rendons dans le sommeil. Ce que l'humain est dans le suprasensible devient pendant sa présence dans le sensible, pendant qu'il y veille, image du suprasensible,comme l'image sensible devient quand il sombre dans le sommeil. Cette connaissance est un résultat immédiat, j’ai la permission de dire empirique, de l'expérience suprasensible.

Et maintenant nous comparons ce que cette connaissance suprasensible acquiert à partir d'elle-même, c'est-à-dire, en tant que façon de voir sur le monde, même sur la nature de l'humain, lorsqu'elle aspire à la connaissance de la nature de l'humain : L'humain et toute la nature deviennent une image qui doit d'abord être reliée à une réalité suprasensible. Maintenant, cela ne correspond pas complètement à ce que le chercheur de la nature lui-même trouve aujourd'hui, comme une dernière conséquence, quand il pense. Il trouve que son phénomène naturel devient fantomatique, devient une image. La connaissance suprasensible montre que tout ce que nous percevons dans ce qui tombe sous les sens doit devenir une image, que cela il doit être relié à un suprasensible. Bref, rien ne converge autant vers une compréhension harmonieuse du monde que ce que l'on trouve quand on n'est pas aujourd'hui un scientifique de la nature croyant dogmatiquement, mais un scientifique de la nature pensant qui peut observer lui –même selon la science de la nature sa propre science de la nature, qui est alors d'accord avec ce que chercheur de l’esprit doit dire sur la nature, aussi loin qu’elle se présente à nous dans l’observation.

 

C'est ce qui doit entrer dans l'humanité : que les humains se transposent dans la situation de voir réellement comment le chemin dans le suprasensible et le chemin parcouru pensant se précipitent dans le sensible, car de cela se donnera en premier une image totale du monde, quine fait pas de nous un pur propriétaire d'une image-reflet fantomatique de la nature, mais qui nous laisse reconnaître, nous laisse admettre que nous avons du avoir créé une telle chose fantomatique avec l'explication ordinaire de la nature, mais en même temps nous montre comment nous pouvons pénétrer au-delà de cette image de la nature dans le spirituel-suprasensible. Telle est le sens du courant que doit aussi prendre la pensée de science de la nature pour aller au-delà de ce qu'elle doit nécessairement introduire elle-même, tout de suite  lorsqu'elle réalise son idéal. Il y a certaines contradictions à croire que l'on aurait saisi la nature dans la connaissance de la nature, mais en réalité on a saisi seulement quelque chose avec quoi on ne peut pas regarder de loin avec arrogance les vieux"fantômes" et qui est soi-même seulement un fantôme derrière lequel on doit chercher la réalité spirituelle.

Ainsi, la connaissance-esprit, telle qu'elle est pensée ici, n'est pas en contradiction avec la connaissance de la nature,mais au contraire : elle livre à la connaissance de la nature ce que la connaissance de la nature doit chercher si elle se comprend elle-même ; elle livre ce qui est inconsciemment contenu dans chaque vrai chercheur de la nature comme but de sa recherche ; elle livre ce qui seul peut donner satisfaction,tandis que la simple recherche de la nature, tout de suite quand elle est faite correctement, doit nécessairement conduire par son propre être à l'insatisfaction.

Si l'on reconnaît toujours de plus en plus le caractère véritable de la connaissance suprasensible qui a procédé de la science de la nature, alors on découvrira/trouvera que la science de la nature peut seulement exister dans un sens nouveau  quand elle est complétée par la science de l’esprit. La science de la nature elle-même doit exiger cette connaissance suprasensible. Alors elle deviendra une véritable connaissance de la nature, c'est-à-dire même une voie dans le suprasensible.

Je voulais seulement donner ces esquisses là-dessus. On pourrait tenir de nombreuses conférences qui montreraient alors que la pensée de la science de la nature elle-même exige la science de l’esprit si elle ne veut pas s'aventurer dans le vide, si elle ne veut pas venir à des malentendus sur sa propre recherche. Je voulais seulement montrer comment la science de la nature doit chercher elle-même cette science de l’esprit. La science de la nature a célébré de grands triomphes, a fournit des choses prodigieuses sur le chemin de connaissance de l’humanité ; mais tout de suite quand elle progressera sur son chemin, elle se transcendera, elle conduira dans l'esprit.




Aujourd'hui, les choses sont ainsi qu’en fait devrait se comporter critique à la science de la nature, seul celui qui peut lui-même penser selon la science de la nature, qui ne se tient pas négativement à la science de la nature, que ce soit par ignorance, que ce soit par antipathie, mais qui se tient positivement. Et si j’ai la permission de faire un commentaire personnel, que je fais seulement parce qu'il est peut-être pendant à des questions factuelles, c'est celui-ci : On m'a souvent reproché que dans la longue série de mes écrits j’en ai aussi qui s’occupent intensément de justifier la science de la nature du XIXe siècle, qui, aussi loin qu’on peut le faire avec une manière de pensée de science de la nature, se place sur le terrain de la science de la nature. Seul, je n'aurais pas un mot à vous dire sur la science de la nature et à un autre public dans une telle direction comme j'ai parlé aujourd'hui, si je ne pouvais pas indiquer que j’avais aussi compris, ce dont il s’agissait, pour me comporter par rapport à la science de manière très positive, en l’acceptant, aussi loin que l’acceptation est justifiée. Je crois que seul celui qui connaît cette science de la nature et sait apprécier ses conquêtes à la permission de parler sur la science de la nature, pendant que tous les racontars/histoires de soi-disant mystiques ou théosophes sur la science de la nature, quand ils ne connaissent pas la science de la nature, sont justement des racontars oiseux.

 



C'est ainsi que j'ai parlé, je crois, au moins en quelques allusions, du premier des malentendus qui se donnent à propos de la science de l’esprit à orientation anthroposophique par ceux qui en parlent sans la connaître.

 

Le deuxième malentendu est qu'on tient très souvent une telle chose, qui va à la connaissance suprasensible, dans le sens indiqué pour non pratique, pour inadéquate à la vie ordinaire, et qu'on le saisit en particulier dans le présent comme une réprimande, parce que donc le présent le nécessite, de vraiment se précipiter dans la vie pratique au sens le plus plein du mot. Maintenant, ce n'est que d'un côté que nous voulons considérer cela, mais d'un côté très important, de la conception de la coexistence sociale de l'humanité. Les considérations scientifiques et autres de la coexistence sociale de l'humanité sont devenues donc tout de suite la devise, le mot d'ordre des temps modernes. Et aussi ce qui s'est passé dans ce domaine se tient au fond dans la lumière de la manière de penser de science de la nature. J'attache même peu de valeur à que ceux qui aujourd'hui veulent être sociologues dans le bon sens du mot conformément au temps, qui veulent fonder une science sociologique, s'efforcent de plus en plus de faire passer des représentations et des concepts de science de la nature hors la science de la nature et les appliquer sur la vie en commun sociale humaine. Je voudrais y attacher même moins de valeur, parce que les théories pour la vie réellement pratique - cela montre en particulier l'approche suprasensible - ont en réalité quand même seulement une très faible signification.

 

 



Qu’est ce que Lassalle ne s’est pas représenté lorsqu’il a développé en soi cette façon de penser, qu'il a ensuite résumé dans sa célèbre conférence « La science et les travailleurs ». Il avait l'idéal devant les yeux que la coexistence humaine devait être portée de l'instinctif au scientifique tout de suite par le socialisme moderne, que le prolétariat des temps modernes aurait la tâche de se pénétrer de la science afin d’amener tout de suite ce temps nouveau par là. On a alors vu que d'une autre façon, pensant ainsi consciemment comme on pense en science de la nature,le marxisme, avec sa conception matérialiste de l'histoire, tentait de fonder à partir d'une théorie ce qui devait passer dans les âmes tranquilles (NDT : Gemüter) et qui devait conduire à une formation sociale du monde.

 


Maintenant, ceux qui ne voient pas encore aujourd'hui, après les quatre dernières années qui sont passées à travers le monde, qu’à partir de telles théories les âmes tranquilles humaine se laissent très peu être influencées socialement, ils l’auront justement à voir dans les prochaines décennies ! Les théories ne viennent en fait pas vraiment en considération, quand est pensé ce qui ici devrait être pensé : La coexistence sociale et la mise en forme de cette coexistence sociale à partir d'impulsions humaines au sens le plus englobant. Il y a beaucoup de choses à l'intérieur de ce que l'on peut résumer dans la parole : la formation du contexte social à partir des impulsions humaines.

 

On pourrait maintenant parler à nouveau de toutes les tentatives qui ont été faites, plus ou moins utopiques, pour façonner cette coexistence sociale justement d'une manière digne de l'humanité nouvelle. Mais j'y attache moins d'importance. Je voudrais attacher beaucoup plus de valeur à ce que la vie s'est façonnée, toutefois façonnée jusqu’à ce que nous voyions maintenant se développer comme une terrible catastrophe mondiale au cours des quatre dernières années. Et au moins une partie des causes qui ont conduit à cette terrible catastrophe mondiale, nous avons à les chercher dans la contradiction et le conflit réel des impulsions dans lesquelles la vie sociale de l'humanité s'est engagée sur la terre.

 

Il a été rendu attentif avec droit que l'humanité d'autrefois - c'est la même époque où l'on n'avait pas encore pensé tant en science de la nature au sens moderne comme je l'ai caractérisé dans cette conférence – a vécu en corporations ; il y avait là des guildes, des jurandes, des appartenances des façons les plus diverses.

Alors vint l'ère de l'individualisme moderne avec ses idéaux de liberté humaine. On croyait que cet idéal de liberté humaine, cette impulsion de l'individualisme serait coupable de dissoudre de proche en proche les vieilles corporations. Et qui suit l'histoire trouve donc,comment ces corporations ont été progressivement dissoutes. On voyait alors le cours ultérieur de la vie d’économie de peuple, et on voyait comment, au cours des derniers temps, les corporations sont de nouveau entrées dans la vie. Je ne veux pas et ne peux pas m'impliquer dans les détails, sinon on devrait montrer pas à pas comment, d'un côté, des sociétés corporatives ou des coopératives comme les coopératives de consommateurs ont vu le jour, devrait montrer,comment pour partie les humains ont essayé de faire face à la vie en continuant à remorquer par remise en vie de l'ancienne vie en commun. Les anciennes corporations n'ont pas réapparues, mais jusqu’aux formations de trusts de nouvelles corporations ont émergées et traversent notre structure sociale. Mais j’aimerais attacher beaucoup plus d'importance à ce façonnement pratique de la vie sociale telle qu'il s'est développé, non aux théories que les humains ont imaginées là-dessus.

 

Mais comment tout cela a pris forme, même s'il faut prendre en considération les forces d'intérêts les plus divers, les autres impulsions de la vie moderne, ainsi on doit quand même dire : la corporation moderne s'est développée sur les domaines les plus divers ; s’est conservé ce qui sera remorqué de temps anciens par le fait qu'il traduit quand-même des instincts humains et des impulsions humaines de la volonté. Et en ce qu’on a façonné le monde – la dessus j'attache de la valeur, non comment on a pensé là-dessus, mais comment on a façonné le monde, comment on a façonné les communautés, comment on a articulé d’humain à humain, quand aussi inconsciemment -, en cela repose comme l’impulsion la plus intérieure à nouveau la pensée de science de la nature des temps récents, mais d'une manière entièrement particulière.






Si, plein de compréhension, on jette un regard rétrospectif sur ce que les humains ont vécu dans les guildes, les jurandes -je ne défends évidemment pas cela et je sais qu'elles ont été abolies avec droit-, si on regarde sur ce qui a réuni les humains à l'époque et comment il sont vécu dans ces communautés, alors on remarque une différence considérable par rapport à ce qui les rapproche aujourd'hui. L'une des caractéristiques les plus remarquables - chaque connaisseur doit l'admettre - des anciennes communautés est que les gens se sont compris entre eux et aussi d'une communauté à l'autre. Évidemment, tout dans le monde se passe seulement jusqu’à un certain degré, mais les humains se sont compris. Le maître d’apprentissage et les compagnons s'entendaient en ce que le maître savait à quoi cela ressemblait dans l'âme du compagnon. Ils se sont comportés positivement les uns envers les autres. Pourquoi ? Parce que dans ces instincts, à partir des impulsions de la volonté dont ces communautés sont issues, il y avait encore du spirituel-d’âme, du spirituel-d’âme, qui était liée avec le corporel.

La même chose qui autrefois faisait, qu'on pouvait non seulement regarder la nature avec les représentations qu'on avait,mais aussi regarder l'âme, les mêmes représentations qui vivaient instinctivement, inconsciemment dans les humains et qui faisaient une unité de la nature et de l'âme, elles vivaient aussi dans les instincts, et elles faisaient, que par le sang, on pendait ensemble comme fils au père, comme fille à la mère, ou comme membre d'une nation ou comme membre d'une guilde - quand on était pendant ensemble par le sang ou par un quelque autre intérêt - cela faisait qu'on promouvait la communauté à partir des instincts, qui, cependant, étaient inhérents aux impulsions d'âme-esprit.

Maintenant vint la pensée de culture de science de la nature. Les temps récents n'ont été façonnés par rien d'autre dans leur structure actuelle en rapport à l'humain que par la pensée de science de la nature. Par le fait que l'humain en est venu à une pensée de la nature qui,même s'il ne l'admettait pas lui-même, place les phénomènes de telle sorte qu'ils n'ont plus rien à voir avec lui comme un contenu fantomatique, par cela l'humain se tient sur lui-même. Le vieil humain était ensemble avec la nature. A l'extérieur, la foudre apparaissait, il tonnait, la pluie tombait du nuage :le vieil humain voyait là-dedans l'expression d'une force de la nature. A l'intérieur, il ressentait telle ou telle pulsion. Il voyait instinctivement ces pulsions comme une parabole d'une telle force de la nature. Il agissait dans une certaine mesure à partir de la nature, parce qu’il ne s’était pas encore placé hors de la nature par la façon particulière de la connaissance de la nature nommée.






Au cours des derniers siècles, l'humain, tout de suite parce qu’il a avancé à la pure apparence de la nature, a été placé hors de la nature. La connaissance de la nature reçoit en premier sa tâche correcte, sa mission correcte au cours d’évolution de l'humanité, parce qu'elle ne livre pas une connaissance absolue, comme on le pense encore superstitieusement aujourd'hui - superstitieusement selon la science de la nature- mais qu'elle rend les humains libres. Alors on comprendra en premier la mission de la science de la nature dans le cours d’évolution de l'humanité,quand on saisit la nature comme une éducatrice à la liberté.

Par ce que l'humain doit séparer les phénomènes naturels dans la nouvelle science de la nature, par le fait qu'il s'éloigne de la nature, il est ainsi placer sur soi en tant que personnalité. Mais par cela il était d'abord, avant qu'il vienne maintenant à nouveau au monde suprasensible sur ce chemin suprasensible que j'ai indiqué, afin de se placer à nouveau dans le monde - comme il s'était tenu à l'intérieur naturellement autrefois, ainsi maintenant suprasensiblement - avant qu’il parvienne à ce chemin, qu'il aura désormais à emprunter vers l'avenir, l'humain était, dans une certaine mesure, placé purement au sommet de sa personnalité. La science de la nature l'a placé au sommet de sa personnalité. La science de la nature a déterminé l’entière constitution de l'âme. Elle avait intégré son instinct. Par cela, les humains modernes ne se tiennent pas comme les anciens humains comme parents de sang ou de guilde, mais ils se font face comme des individualités, comme des personnalités. Ils doivent chercher leurs associations/unifications, leurs communautés sociales de la liberté. Et ils les ont trouvé à cause de cela tout d’abord seulement d'instincts, mais d'instincts qui ont quelque chose de contradictoire, parce que le temps des instincts est passé, parce que l'humain d'un côté ne peut plus penser instinctivement, mais doit penser consciemment sous l'éducation de la  science de la nature. De l'autre côté, l'humain n’avait pas encore eu la possibilité de ce placer de nouveau dans le monde par la connaissance suprasensible. C’est pourquoi il s’est placé dans un monde nouveau, sur lequel il pensait, et dans l'ancien monde ainsi qu’il n'y pensait plus. Il a reproduit les anciens instincts dans le monde, qui ne reposaient plus du tout devant son âme par la pensée moderne de science de la nature. Ainsi, lorsque l'on saisit plus profondément ce qui souffle à travers l'humanité nouvelle, cette contradiction béante est entrée dans la vie sociale moderne. Le socialisme, qui est certainement un idéal de l'humanité, a été fondé avec des moyens inadéquats. Pourquoi ? La connaissance de la nature ne place pas l'humain dans le monde ; elle le sépare en tant que personnalité, elle rend la conscience de la personnalité toujours plus grande. C'est pourquoi il ne peut former des communautés qu'à partir de son propre instinct. Sa pensée diffère de ce qu'il forme en tant que communauté par instinct. Il se produit un disharmonie et la conséquence en est qu'un ordre social disharmonique doit surgir quand on a purement la science de la nature et applique purement des concepts de science de la nature à la formation de la vie sociale, qu'une contradiction doit surgir, une contradiction intérieure, vivante qui persistera jusqu'à ce que l'humanité se décide à ce dire : tout de suite la vie moderne,si elle veut fonder un ordre social, doit créer des disharmonies, si elle ne fait pas entrer de la connaissance suprasensible dans la vie en commun sociale,un sentiment et une volonté suprasensible. – Aussi longtemps que l'on ne se fait pas face d'humain à humain de telle sorte que l'on ne voit en l'autre l'image, la manifestation de l’humain immortel, aussi longtemps que l'on ne voit pas en chaque humain, quand on vit avec lui dans un contexte social, certes un être individuel, mais un tel être, qui est l'expression d'une entité suprasensible, aussi longtemps que ce qui peut croître de la sociologie et des impulsions sociales de la science de la nature, ne veut pas être complété par ce que l'on gagne de la connaissance spirituelle,aussi longtemps on entrera dans une telle vie avec la pensée sociale moderne, mais surtout avec la formation sociale moderne, avec l'interprétation pratique des concepts, qui doit se dissoudre elle-même, ce qui doit conduire à des conflits et des désaccords.

Quiconque comprend ce pendant intérieur sait quelle part à pris à ces quatre dernières années ce que j’ai maintenant évoqué.Ce n'est pas comme si je prétendais que ce serait seul en faute, mais cela a une part très importante, une part extrêmement importante. Celui qui désire et veut le socialisme, veut honnêtement, il doit conduire l'humanité à des concepts qui ne sont pas purement de science de la nature, parce que dans la vie d'humain à humain vit autre chose, autre chose créé de l’être, que ce qui est à saisir dans ce qui est de science de la nature.







La science de la nature montre cela par ce qu'elle a un idéal déterminé, et cet idéal déterminé est à nouveau justifié. La science de la nature aspire de plus en plus vers l'expérimentation ; elle s'éloigne de plus en plus de la simple description et de l'observation.Qu'est-ce que l'expérience ? L'expérience est d'abord et avant tout quelque chose qui est composé de nos raisons (NDT : analytique), qui s'éloignent tout de suite de la nature, qui - comme je l'ai montré dans la conférence de la semaine dernière - mène dans le néant d'un être humain. Ce que nous établissons dans l’expérimentation a au fond seulement à faire apparemment avec la vie de la nature. En vérité, cela a à faire avec ce qui meurt dans la nature. Cela se montre quand on veut appliquer à la configuration de la vie sociale ce qui est gagné par la manière de penser expérimentale. Celui qui veut introduire dans lavie sociale des concepts purement de science de la nature, qui sont tout à fait honnêtes, sincères, tout de suite des concepts de science de la nature idéaux,introduit dans la vie une chose telle qu’elle ne conduit pas à l'ascension, à la vie, mais à la mort sociale. Et l'humanité devrait faire l'expérience, si elle ne veut pas introduire le suprasensible à la vie de science de la nature dans la vie sociale, qu'avec toute la volonté sociale, avec tout le socialisme,seraient seuls créés des ordres qui sont désordre, qui sont décomposition.



Ce socialisme qui éloigne les gens du suprasensible créera des structures sociales de destruction, des structuressociales de l’éloignement, et cela peut seulement aller si loin qu'il utilise l'ancien pour réaliser ses pensées délabrées/périmées. Car qu'est-ce qui s'estfondamentalement passé jusqu'à présent, non pas à travers les théories sociales, mais à travers le socialisme pratique ? S’est-il vraiment sentiradical en tant que façonneur du monde ? Alors il ne se serait pas senti à l'aise dans les anciennes formes, ce qu'il fait encore aujourd'hui ! Ainsi,dans les formes anciennes, il vous vient comme quelqu'un qui voit mal la crinoline, mais n'essaie pas de la surmonter, mais la molletonne. Ainsi, nousvoyons aussi que dans la pensée sociale des temps récents, les anciennes formes seront conservées, seront rembourrés/molletonnée. Car que veulent la plupartdes dirigeants du nouveau socialisme ? Obtenir le pouvoir là où d'autres ont obtenu le pouvoir, non façonner, mais échangez le pouvoir.

C'est, j’aimerais dire, seulement d'un autre côté aussi une preuve expérimentale que l'on peut parler de socialisme seulementquand on a en même temps la volonté de conduire les gens au suprasensible, aux impulsions qu'on doit donner à l'humanité moderne, si elle veut sortir de latendance aux catastrophes à laquelle les impulsions purement de science de la nature l’ont conduit. Ces impulsions doivent, tout de suite dans la vie sociale,être suprasensibles.

 

En vérité, la science de l’esprit n'est pas non pratique dans ce domaine. Pour l'instant, elle peut seulement exprimer sonregret dans de nombreuses relations qu'il y a beaucoup d’humains qui se sentent si pratiques, si terriblement pratiques, qu'ils aimeraient se lécher les doigtssur leur propre pratique de vie, et qui regardent avec mépris les gens peu pratiques qui aimeraient introduire quelque chose dans le monde à partir d’idées,à partir de l’esprit ! Maintenant, on connaît donc ce côté de la philistrosité, qui aujourd'hui se joue vers le haut comme la grande pratique de la vie, et quirejette brutalement tout ce qui devrait sortir de l'esprit. Cette pratique de la vie vous mènera dans l'absurde, dans l'impossible. Parce que seul cela estpratique, qui va sur l'ensemble, pas sur la moitié ou du quart de la réalité. Celui qui a un aimant en fer à cheval devant lui et quand l'autre lui dit : Toi,tu peux utiliser cela, cela attire d’autre fer, c'est un aimant - lui répond : Oh non, je ne reconnais qu’un fer à cheval de cette forme pour ferrer un chevalavec lui - il ressemble à celui qui veut ordonner la vie sociale seulement selon les concepts qui évitent le suprasensible. Mais celui qui sait que toutela réalité appartient à la vraie pratique de la vie et avec cela le suprasensible, il est semblable à celui qui ne mésuse pas l'aimant en fer à cheval pour ferrerle cheval avec lui, mais l'utilise comme un aimant.

Avec cela j’ai parlé du deuxième malentendu dont j’aimais parler aujourd'hui, à nouveau seulement en esquisse. Le troisième concerne ce qui entre maintenant entièrement à l'intérieur de la vie humaine, ce qui a à voir avec ce qui doit être le plus saint/sacré pour l'humain en de nombreuses relations ; cela concerne la vie religieuse.



 

Maintenant, ce sont toutefois de très nombreux, à savoir ceux qui sont les représentants officiels ou même les représentants non officiels de telle ou telle confession religieuse positive, de tels qui, à nouveau, évidemment, sans le principe de l'autorité - comme on le dit poliment aujourd'hui– adhèrent, calomnient cette science de l’esprit orientée anthroposophiquement comme quelque chose qui conduirait les gens à l'irréligiosité, qui veut leur donner une connaissance d’apparence de l'esprit au lieu de ce qui montre immédiatement à l'humain ce chemin par lequel il peut sortir de l’essence de sa nature pour arriver dans le suprasensible, le religieux. Aujourd'hui, je ne parlerai pas de tel ou tel credo religieux, mais du sentiment/ressenti religieux en tant que tel, même si ce serait très tentant, mais le temps presse, et il y a d'autres choses à considérer ici.


Celui qui regarde la connaissance de l'esprit, telle qu'elle est pensée ici, selon sa vraie nature, pourra très vite, jecrois, se rendre compte qu'elle est tout aussi peu pratique, antisociale ou non scientifique de la nature qu'elle est irréligieuse, tout aussi peu apte àdissuader de la profondeur de son sentiment/ressenti religieux. Car, d’après l'esprit des explications que j'ai faites ici dans ces trois conférences,quelle est précisément l'essence de la nouvelle connaissance suprasensorielle comme elle veut devenir par l’anthroposophie ?

L'essentiel est que le chemin qui conduit à la recherche suprasensorielle doit déboucher dans l'impersonnel. Réfléchissezseulement à quel point il a fallu souligner la semaine dernière que ce que l'humain considère comme spirituel, repose avant la naissance ou après la mort, quel'essentiel de la vie entre la naissance et la mort consiste en ce que l'humain s’est transformé dans le matériel. Et l'on peut dire, tout de suite la sciencede l'esprit qui conduit ainsi, par la connaissance suprasensible, au véritable immortel, à l'irréfutable immortel de l'âme humaine, elle peut, à cet égard,même être en accord avec le matérialisme. Elle sait que ce que l'humain traverse matériellement dans la vie est une métamorphose, une transformation duspirituel, et que le spirituel en tire ses fruits, qu'il va dans l'abîme du matériel et là tout de suite par la connaissance de la nature, il se développe àla liberté.

 

 




Mais cela ne présuppose pas que l'humain débouche avec ses recherches dans l'impersonnel à partir du personnel, del'expérience immédiate ici dans le corps. Quand on veut connaître quelque chose de suprasensoriel, cela suppose une constitution de l'âme, qui entre de plus enplus spirituellement dans l'impersonnel, comme l'humain autrefois physiquement, quand il n'avait pas encore de connaissance de la nature, se tenait en généralphysiquement dans le suprasensible.

L'humain doit rechercher impersonnellement dans le spirituel quand il veut que la lumière du spirituel brille dans le matériel,dans la matière. Seulement, plus on s'enfonce dans cette recherche suprasensorielle, avec cette recherche suprasensorielle promouvant/exigeant l’impersonnel, pluson sent, comment de l'autre pôle de l'humain, du pôle de la volonté, émane ce qui est sentiment/ressenti religieux immédiat. Car ce sentiment religieuximmédiat, il veut aussi vers le suprasensible, mais il veut vers le suprasensible de telle sorte que la personnalité ne se perde pas, que tout ce qui est immédiatementpendant au personnel entre la naissance et la mort puisse s'unir avec ce qui est suprasensible.

 


Tout de suite quand on comprend dans le sens correct le passage dans le suprasensible par la science, on est rendu attentifpar une force intérieure, qui s’annonce en particulier comme le besoin de vénération du spirituel, au religieux. Le vrai développement/la vraie évolution àl’intérieur du chemin dans le monde spirituel par la connaissance suprasensorielle est que l'on est de plus en plus poussé à approfondir sa vie religieuse, quel'on apprend tout de suite à comprendre ce que l'on a de la vie religieuse. La science de l’esprit conduit nécessairement, parce que cela repose dans l’évolutionde l'humanité, du personnel à l'impersonnel, afin que la lumière de l'esprit puisse de nouveau resplendir dans le monde sensible.

Ainsi doit de l’autre côté, tout de suite comme conséquence de cette connaissance de l'esprit apparaître une vie religieuse approfondie, car c’est fondé au plus profond de la nature humaine que le spirituel ne soit pas seulement considéré/contemplé dans son éclat, dans sa plénitude de sagesse, mais qu'il soit aussi vénéré. Mais cette vénération doit venir de la personnalité. Ce qui est regardé spirituellement ne peut pas entrer dans cette région de la vie humaine sous forme immédiate, mais doit se renouveler, subir une métamorphose, doit se transformer, cela doit se transformer en personnel. L'humain, lorsqu'il reçoit d'un côté la lumière du spirituel, va aller à et vénérer ce spirituel, chercher où il peut trouver de la vie religieuse, de l'approfondissement religieux.


On doit seulement aussi pouvoir voir les choses correctement de l'autre côté, du côté des représentants de la vie religieuse.Dans des anciens temps, on a dit de certains côtés de la compagnie humaine de ceux qui ont une confession et on l’a toujours de nouveau répété jusqu’à cejour que le vieux paganisme consistait à vouloir approcher le divin par la simple sagesse. Mais on peut avec droit, répéter la parole encore et encore :Par la sagesse, le divin ne serait pas reconnu dans le monde - le divin non, le suprasensible, dans lequel l'humain a son immortalité, certainement. Mais il nepeut être reconnu comme divin, car le divin doit être éprouvé plein de vénération. Le spirituel doit en premier trouver le chemin dans le personnel, lechemin où l’humain se tient en tant que personnalité, en ce que, soit il devient serviteur de Jéhovah par le processus de contemplation de la nature - en cequ’il contemple/considère l'être qui œuvre et tisse de génération en génération comme suprasensible dans le sang - soit en contemplant/regardant vers l'êtrequi se tient en pendant rédempteur avec son âme, le Christ Jésus [transcription incomplète].

 

L'humain doit trouver son chemin dans le monde sensoriel où il se trouve avec sa personnalité. Mais de l'autre côté, doitvenir cette compréhension qui ne dit pas seulement : Par la sagesse, le divin n'est pas reconnu parce qu'il doit être éprouvé plein de vénération - mais :par la pure sagesse, par la simple religion, le suprasensible ne pourra pas être contemplé. La religion doit se compléter par la contemplation/la façon de voir le suprasensible, sinonelle pourra satisfaire seulement apparemment suffisamment un âge de sciences de la nature en ce qu’elle propage d’anciennes façon de voir et se tourne contreles nouvelles. La religion, correctement saisie, n’a pas besoin de craindre l'apparition de vérités nouvelles, aussi suprasensorielles.

Et plus avant apparaît maint autre malentendu : quand la religion croit que la connaissance suprasensible lui nuirait d'une manière ou d'une autre, l'entraverait dans les efforts dans lesquels elle est justifiée, alors celui qui croit cela ne compte pas sur le développement ultérieur de l'humanité. N'avons-nous pas vu, dans le développement/l’évolution moderne, d'un côté, en n'ayant pas du tout la possibilité d'arriver à une vie sociale correcte, quand le chemin dans le suprasensible ne sera pas pris, n’avons-nous pas aussi vu, comment cette même pensée de science de la nature a conduit à l'irréligiosité, comment le chemin dans le scientifique de la nature au chemin dans la personnalité conduit à l'irréligiosité ? [Manque dans le script] La science de l’esprit d'aujourd'hui parle plus fortement à la nature humaine, de sorte qu'elle peut être conduite à la vénération religieuse, quand on ne veut pas quelque peu se détourner de la vénération religieuse, comme maints connaisseurs superficiels de la nature. Aujourd'hui, il doit être parlé plus fortement à l'âme de la vie suprasensible, parce que l'âme est devenue plus consciente, plus individuelle. La force de la vie religieuse doit être plus forte quand elle veut se développer dans son ancienne forme.






Et encore un autre malentendu tout de suite sur ce domaine est que l'on croit que la science de l’esprit, telle qu'elle est penséeici, se voudrait elle-même formant secte ou formant religion. La science de l'esprit a pour cela une vision beaucoup trop claire dans le devenir du genrehumain. Elle sait que dans le développement du genre humain, règnent justement des forces efficaces qui se succèdent, comme dans la vie de l'individu. Toutcomme l'humain dans sa quarantième année ne peut pas avoir la même constitution d’âme qu'il avait dans la vingtième année, l'humanité au XXe siècle ne peut justementpas non plus avoir la même constitution d'âme que dans des siècles et millénaires précédents.

La science de l'esprit voit partout le réel et ne juge pas ce réel par des concepts inventés. C’est pourquoi elle ne parle pas, comme maint humain d'aujourd'hui qui veut établir scientifiquement une religion de l'avenir ; mais elle sait que le temps de la formation des religions est passé, est clos tout de suite avec la formation du christianisme. Car cette constitution de l'âme dans laquelle l'humanité pouvait être saisie par cette expérience intérieure religieuse qui devra alors être propagée, ce temps est intimement pendant à la constitution du monde qui était dans les temps anciens. Désormais, en tant qu'humanité, nous sommes entrés dans une constitution d’âme qui devait être attirée par la science de la nature, mais qui veut aussi pénétrer dans le suprasensible d’après des modèles de science de la nature, qui veut créer une connaissance suprasensible, qui veut créer toujours plus de clarté par cette connaissance suprasensible sur ce qui s'est manifesté de manière religieuse dans les temps religieux, mais qui ne peut plus se présenter soi-même formant une religion. De plus en plus comprendre ce qui est donné à l'humanité en religion, la vraie science de l’esprit conduira à cela, détacher aussi ce religieux des liens de ceux qui l'ont conduit sur de fausses voies sous toutes sortes de pouvoirs et autres envies. Je peux quand même faire allusion à cela. Cela conduirait, exposé plus avant, tout simplement trop loin.






Avec ces quelques ébauches, je voulais justement souligner brièvement comment la science de l’esprit, de par sa nature même, nepeut ni rendre irréligieux, ni créer une nouvelle religion ou autre chose du genre. Ce sont toutes des choses qui ne proviennent pas d'une réellepénétration de ce à quoi la science de l’esprit pensée ici s'efforce vraiment, aussi quand elles sont affirmées/prétendues. Et ainsi on peut aussi dire : tout desuite ces attaques, qui maintenant pleuvent seulement sur cette science de l’esprit à orientation anthroposophique, aussi du côté des représentants desconfessions religieuses, elles reposent toutefois sur des malentendus et des interprétations parfois tout à fait bien voulues et sur de fausses allégations.Ceux qui sont sérieux au sujet de la vie religieuse de l'humanité auraient le moins de raisons de se retourner contre la science de l’esprit. Car la sciencede l'esprit conduira de nouveau à la vraie religiosité, tandis que l'âge purement de science de la nature et la pure religion positive, qui veut seulementpréserver du traditionnel, doivent éloigner de la vraie religion. Car cette religion positive vient de l'époque où l'humain se tenait autrement dans lemonde. Mais l'humain ne se laissera pas réduire (NDT : lit. : visser à rebours), tout comme un homme de quarante ans ne peut plus avoir vingt ans.

 

 

C’est pourquoi, cette confession religieuse qui résiste à la connaissance suprasensible des temps récents creusera sa propre tombe, même si elle a tant désiré se fortifier par une puissance extérieure. Et toujours de nouveau je dois rappeler encore et encore, ce que j'ai déjà fait l'année dernière ici à Zürich, comment un bien meilleur connaisseur/confesseur de la théologie et de la religion a été celui qui une fois, bien qu’il était prêtre catholique, a donné sa conférence inaugurale sur Galilée comme recteur de l'université et attiré l'attention sur la façon dont l'Église catholique - son église - s'est tournée à cette époque contre le Copernicianisme, oui, jusqu'en 1822 ; comme il a dû le souligner - Professeur Müllner, théologien et philosophe catholique - lorsqu'il a pris ses fonctions de recteur de l'Université de Vienne, que la vraie religiosité, voire le vrai catholicisme, ne devrait pas se tourner contre le progrès de la connaissance humaine, parce que chaque nouveau progrès de la connaissance humaine place les merveilles du divin en ce monde dans la lumière devant les humains seulement plus magnifiquement et glorieusement.



C'est une vraie façon de penser religieuse et aussi vraiment chrétienne ! Et de même qu'il n'est pas nécessaire qu'uneconnaissance extérieurement scientifique soit perçue comme opposée par ceux qui ressentent vraiment, vraiment la religion, de même il n'est pas nécessairequ'une connaissance suprasensible soit perçue comme opposée par ceux qui ressentent vraiment, vraiment la religion, ni qu'une connaissance suprasensiblesoit perçue comme opposée, qui doit même directement conduire l'humain de nouveau à la religiosité, mais à une religiosité libre, à cette religiosité quiest ancrée dans la personnalité et l'individualité. C'est pourquoi on peut dire qu'il convient d'examiner de près les attaques qui proviennent de ces côtés surla science de l’esprit anthroposophique, car elles ne partent en réalité pas de ce qu'elles prétendent être. Elles proviennent aussi de la peur et del'indifférence/du manque d’intérêt, comme je l'ai caractérisé pour la position générale de l'humanité sur la science de l’esprit dans la première de cesconférences. On doit seulement lire dans le bon sens ce qui sera dit de ce côté ! Toutefois, ceux qui écrivent ces choses ne seront pas à convertir, et on ne devraitpas se livrer à la naïveté qu'on peut les convertir. Une réfutation serait entièrement infructueuse. Mais toutefois ceux pour qui ils écrivent le plus souvent ne serontpas à amener aux vues. Mais le cours de l’évolution humaine ne peut être arrêté par ceux qui ressentent honnêtement ce que les forces de développement/d’évolutionde ces derniers temps ont déposé dans l'âme humaine.

Par la conférence d'aujourd'hui - que je veux compléter après-demain par une nouvelle considération tout à fait positive ducours plus récent de l'histoire du point de vue de science de l’esprit, qui mènera immédiatement à la vie toute prochaine de l'humain et aux questions lesplus brûlantes du présent - je crois avoir montré comment cette recherche de la connaissance suprasensible, à laquelle la science de l’esprit orientéeanthroposophiquement aspire, ne présente ni une hostilité pour la science de la nature ni un danger quelconque pour la vie religieuse. Par contre, je croistout de suite avoir montré que pour celui qui voit à travers ce que le présent doit exciter de forces dans la constitution d’âme, et en particulier quellesforces le futur excitera, pour lui devient clair que pour trois questions brûlantes de ce présent et du prochain futur, le savoir de science de l’espritest plein de signification.

 

La science est au centre de l'activité humaine depuis des siècles, en particulier dans le présent et plus encore dans l'avenir. La question se posera : Que peut faire la science pour les besoins les plus élevés de l'humain vers le monde suprasensible ? La réponse à cette question peut seulement être donnée par cette science qui ne pourra pas ignorer la science de l’esprit.


 

Une autre question brûlante du présent et du proche avenir sera : Comment pouvons-nous trouver ces impulsions qui peuventfaçonner la vie sociale ? La réponse devra être : Seul ce qui a été acquis par la science de l'esprit fait la métamorphose quand cela se trouve dans la viehumaine, que cela peut conduire à la vie sociale consciente immédiate d’humain à humain et donc aussi à la configuration sociale du genre humain de par laterre.

 

Et la troisième question brûlante sera la suivante : Comment le besoin le plus profond, le besoin devénérer le divin dans l'âme humaine dans le temps où la science a conduit à l'individualité et à la personnalité, peut-il être satisfait par des forcesplus fortes que celles qui ont été appliquées depuis des temps immémoriaux ? La réponse doit être à nouveau : de telles forces plus fortes peut seulement exciterce regard suprasensible qui, lorsqu'il se vit dans la personnalité humaine, métamorphosé en dedans, devient en lui-même personnel. De telles forces peut seulementdevenir ce suprasensible par la science de l’esprit, par savoir ambitionné par connaissance et contemplation suprasensible, comme en a besoin la religiosité moderne, qu’a besoin la religiosité, laquelle  devrait réellement satisfaire l'humanité en rapport au présent et aufutur dans les plus profonds besoins de l'âme, oui, dans les soubassements de l'âme.

Die anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft, von der ich hier in dervorigen und in dieser Woche zu sprechen hatte, sie ist, wie ja vielleicht schon aus den beiden Vorträgen hervorgeht, so ziemlich alles dasjenige nicht, wovondiejenigen, die sie nicht kennen, glauben, daß sie es sei. Insbesondere wird man bei Persönlichkeiten, die nur oberflächlich dieser geisteswissenschaftlichenBestrebung nahegetreten sind, hören können, wie die Ergebnisse, oder sagen wir vorläufig: die gemeinten Ergebnisse, dieser Richtung durch dienaturwissenschaftlichen Einsichten der Gegenwart völlig ausgeschlossen seien.

Weiter wird man hören können, wie dasjenige, was aus der geistigen Welt heruntergeholtsein soll, was Ergebnis übersinnlicher Erkenntnis sein soll, wie das gerade gegenüber den bedeutsamsten, größten, einschneidendsten Fragen der Gegenwart,die ja alle mehr oder weniger auf sozialem Gebiete liegen, unpraktisch, bedeutungslos sich erweise. Und endlich von einer dritten Seite wird immerwieder und wiederum betont, wie diese Geisteswissenschaft geeignet sei, die Menschen hinwegzubringen von wirklichem, gut gegründetem religiösen Empfindenund Fühlen, wie sie beitrage zur Religionslosigkeit unserer Zeit, und sogar von dieser Seite bedeutsame Gefahren in sich schließe. Über diese drei Mißverständnisse gegenüber anthroposophisch orientierterGeisteswissenschaft möchte ich heute vor allen Dingen reden, um dann übermorgen den Versuch zu machen, noch ein Bild der geschichtlichen Entwicklung derneueren Menschheit vom Gesichtspunkte dieser übersinnlichen Erkenntnis zu geben.

 

Man muß, wenn man tiefer in das ganze Geistesgefüge unserer Zeit eindringen will,unbedingt den Blick auf alles dasjenige wenden, was gemacht hat im Laufe der letzten drei bis vier Jahrhunderte, insbesondere des 19. Jahrhunderts, daß dasnaturwissenschaftliche Denken jene einschneidende Bedeutung erhalten hat, von der ich ja auch in den vorigen Vorträgen hinlänglich gesprochen habe. Man mußden Blick auf diese Entstehung des naturwissenschaftlichen Denkens lenken aus dem Grunde, weil heute nicht etwa bloß in der Naturwissenschaftnaturwissenschaftlich gedacht wird, sondern weil in aller Welt jede Frage — zwar in ganz berechtigter Weise - in eine gewisse naturwissenschaftlicheBeleuchtung gestellt wird. Daher darf man schon sagen: Insofern man erkennt, daß die historische Entwickelung der neueren Menschheit in ganz elementarerWeise aus dem Inneren des Menschen eine naturwissenschaftliche Orientierung hervorgebracht hat, ist diese naturwissenschaftliche Orientierung berechtigt.Man darf demgegenüber sagen, Geisteswissenschaft würde sich von vornherein dadurch ein schlechtes Zeugnis ausstellen, daß sie mit demnaturwissenschaftlichen Denken der neueren Zeit in irgendeinen Widerspruch kommen würde. Sie kommt aber nicht in einen Widerspruch, sondern im Gegenteil:naturwissenschaftliches Denken und damit die ganze geistige Orientierung der Gegenwart bis in alle Zweige des Lebens hinein wird erst ein festes Fundamentdadurch erhalten, daß diese naturwissenschaftliche Richtung sich bequemt, auf Geisteswissenschaft als auf ihre Grundlage zu bauen.

 

Will man zunächst, ich möchte sagen in negativer Art, sich der damit gestelltenFrage nähern, so muß man ein wenig hinschauen darauf, wie nicht die moderne Naturwissenschaft, sondern die besondere Artung des modernen Denkens nach derNaturwissenschaft hin entstanden ist. Und da muß man sagen, wer die Geschichte nicht äußerlich, oberflächlich betrachtet, sondern wer sie so betrachtet, daßer sich fragt: Wie entwickelte sich die Menschheit so von Zeitalter zu Zeitalter in ihren tiefsten, auch seelischen Fähigkeiten? - So wie sich eineinzelner Mensch entwickelt, und man nicht sagen kann, daß er als Dreißigjähriger, als Vierzigjähriger, als Fünfzigjähriger dieselbeSeelenverfassung hat, wie entwickelte sich die Menschheit in ihren Vorstellungen, in ihrer ganzen Denkweise, um zuletzt zu jenen Begriffen, zujenen Ideen zu kommen, von denen sie vorzugsweise in der Gegenwart beherrscht ist? -, der wird bei einer vorurteilslosen Verfolgung der geistigenEntwickelung der Menschheit finden, daß diese Menschheit überhaupt in älteren Zeiten, und man kann sagen bis ins 17. Jahrhundert hinein, andere Vorstellungenhatte, sowohl über das menschliche Seelenleben als auch über das Göttliche in der Welt und über die Natur. Man kann das, was man aus der tieferen Verfolgungdieser Entwickelung ersehen kann, auch äußerlich bestätigt finden: Man gehe zurück in frühere Zeiten und man wird da, wo von Naturanschauung die Rede ist,nirgends getrennt finden die Betrachtung der äußeren Sinneswelt, der äußeren Natur und dessen, was man die Natur der menschlichen Seele nannte. Noch im 16.Jahrhundert und bis ins 17. Jahrhundert herein enthalten diejenigen Schriften, die über die natürliche Ordnung der Dinge handeln, auch immer dasjenige, wasman in der betreffenden Zeit über die Natur der menschlichen Seele zu sagen hatte. Ja, es gab in dieser Zeit neben den geoffenbarten Lehren der Theologieeine Theologia naturalis, eine Theologie, welche ihre Lehre, ihre Anschauung aus der Natur der menschlichen Seele ableiten wollte.

 

Das ist ein äußeres Zeichen für eine bedeutungsvolle Tatsache. Man hatte eben infrüheren Zeiten, bevor das naturwissenschaftliche Denken der neueren Zeit heraufkam, solche Vorstellungen, welche zu gleicher Zeit geeignet waren, denMenschen eine befriedigende Naturerklärung zu geben und auch etwas zu sagen über das menschliche Seelenleben. Es waren die Begriffe über die Seele und den Geistnicht so getrennt von den Begriffen über Natur und Welt, wie das der Fall ist seit dem 17., 18. Jahrhundert, seitdem das naturwissenschaftliche Denken volleingesetzt hat. Und diese andersgearteten Begriffe - und das ist das Wichtige-, die sind nicht etwa willkürlich damals aufgestellt und später verändert worden.Daß die Begriffe anders geartet wurden, hängt zusammen mit solchen Enwickelungskräften der Menschheit, die ebenso notwendig im Fortgang dieserEntwickelung liegen, wie die Veränderung der Körper- und Seelenkonstitution im Fortgang der individuellen menschlichen Entwickelungliegt, indem man älter wird vom Kind bis zum Greis.

 

Wir haben heute einmal durch die Naturwissenschaft solche Begriffe erlangt, welchenicht mehr, wie wir in der vorigen Woche gesehen haben, unmittelbar anwendbar sind, wenn man sich das menschliche Seelenleben erklären will. Und derjenige,welcher nun redlich, ehrlich und mit Ziehung der notwendigen Konsequenzen heute naturwissenschaftlich denken kann, der muß sich fragen: Was bedeutet eigentlichdas Eintreten der Naturerkenntnis in die moderne Menschheitsentwickelung?

Er kann eine befriedigende Auskunft über diese Frage nur erlangen, wenn erimstande ist, die Naturerkenntnis selber ihrem Wesen nach zu erforschen. Wer von vorneherein einfach auf dem Glauben fußt, daß die Naturwissenschaft das Umund Auf, das Eins und Alles in der Welterklärung ist, der kann nicht zu einer befriedigenden Antwort über diese Frage kommen. Nur wer imstande ist, sich zufragen: Wie steht Naturwissenschaft zu der gesamten menschlichen Entwicklung? Wie steht sie zu den tiefsten Bedürfnissen und Fragestellungen, die aus derSeele des Menschen hervorquellen können? — nur der kann sich Aufklärung darüber geben, was Naturwissenschaft vermag.

Man muß gewissermaßen die Naturwissenschaft selber naturwissenschaftlich betrachtenkönnen. Und da darf man wohl darauf aufmerksam machen, daß ein Bedeutsames darin liegt, daß gerade auch schon bedeutende Denker, die sich mit dieser Fragebefaßt haben, doch darauf gekommen sind, daß die Naturwissenschaft gewissermaßen naturgemäße Grenzen hat, Grenzen, von denen wir ja im erstenVortrage gesprochen haben, die aber von dem denkenden Menschen der Gegenwart schon so gefühlt werden, daß, wenn die Leute einen Überblick sich verschaffenüber dasjenige, was die Naturwissenschaft in ihren verschiedenen Gebieten verzeichnet, sie sich dann sagen müssen: Mit all diesen Vorstellungen, mit alldiesen Begriffen, die uns die Naturwissenschaft verschafft auf Grundlage einer so strengen methodischen Forschung, wie wir sie haben, mit all diesenBegriffen, gerade wenn wir sie recht streng anschauen, kommen wir doch eigentlich in das nicht hinein, in das hineinzukommen wir ein natürlichesErkenntnisbedürfnis in unserer Seele tragen. Man fühlt gewissermaßen, daß die Naturwissenschaft zwar da ist, nicht anders sein kann, als sie ist - selbstverständlichvon Irrtümern und Ausnahmen abgesehen -, aber daß sie gerade, wenn sie ihr Ideal erfüllt, nicht das tiefste Erkenntnisbedürfnis des Menschen auchgegenüber der Natur selber befriedigen kann.

 Ich möchte dasjenige, was empfunden wird, in der folgenden paradoxen Weiseaussprechen. Die Leute sind ja darüber sich einig geworden - so ist die Entwicklung gegangen in der neueren Zeit -, daß die Vorfahren auf einerkindlichen Stufe des Erkennens standen, bis eben die neuere Naturwissenschaft eine Änderung gebracht hat. Die Alten haben aus einer mehr oder wenigerphantasieähnlichen Seelenbeschaffenheit heraus sich Vorstellungen auch über die Natur gebildet, Vorstellungen, die allerlei Geistiges in der Natur vermuteten,die allerlei Geistiges in der Natur sich auch begrifflich veranschaulichten. Man hat davon gesprochen, daß die Leute die Kräfte suchten, die hinter denErscheinungen der Natur seien. Allein in Ihren kindlichen Vorstellungen fanden diese Alten nicht Naturkräfte, sondern nur Naturgespenster. Und man sahwirklich, indem man stolz ist auf die Errungenschaften der neueren Naturwissenschaft, mit einem gewissen Hochmut zurück auf diese alten Denker,diese alten Erdenmenschen, die suchten, was hinter der sichtbaren Natur stecke. Und statt der wirklichen Naturkräfte, welche nun heute endlich gefunden werden,suchten diese Alten allerlei Gespenster, persönlich geartete Wesenheiten und dergleichen hinter den Naturerscheinungen, Wesenheiten, von denen man ebeninnerhalb des naturwissenschaftlichen Zeitalters sich nur die Vorstellungen bilden konnte, daß sie gar nichts zu tun haben mit der Naturordnung, daß siehervorgehen aus einer menschlichen Seelenkraft, die eben nicht eindringen kann in die Wirklichkeit der Natur, und die sich daher von sich aus über diese Naturallerlei Vorstellungen macht.

Nun aber, nachdem dies, was ich jetzt gesagt habe, noch vor ganz kurzer Zeiteigentlich ein selbstverständliches Dogma für jeden naturwissenschaftlich Denkenden war, kommen heute doch schon einzelne Persönlichkeiten, und derenAnschauungen sind immerhin bemerkenswert, darauf: Ja, wenn wir nun wirklich unsere Naturbegriffe anschauen, wenn wir nicht in dem Vorurteil leben, wirbegreifen mit den Naturbegriffen auch das Wesen der Natur, sondern wenn wir diese Naturbegriffe so nehmen, wie sie sind, und abwarten, wie sie sich zu demstellen, was wir eigentlich erleben an der Natur, wenn wir den vollen Menschen, nicht bloß unseren Verstand und unsere Experimentierkunst wirken lassen, dannverhalten sich diese naturwissenschaftlichen Vorstellungen einer unbefangenen Einsicht gegenüber doch so wie die alten Gespenster. Dienaturwissenschaftlichen Vorstellungen haben etwas sehr Gespenstisches. - Es gibt heute doch schon so vorurteilslose Leute, die sagen: Die Alten haben ausihrer Seelen Verfassung heraus sich Gespenster vorgestellt; aber wir tun schließlich, gerade wenn wir rechte Naturforscher sind, auch nichts anderes.Denn das, was wir glauben in unseren Köpfen zu tragen als Vorstellungen über die Natur, ist in demselben Grade unwirklich gegenüber der Natur, wie die altenGespenster unwirklich geglaubt wurden von der Naturwissenschaft.

Diese Einsicht hat etwas sehr Berechtigtes. Und man findet die Berechtigung, wenn mansich fragt: Ja, wie kommt der Mensch eigentlich zur Naturerkenntnis? Zuerst steht der Mensch ja nicht erkennend, sondern höchstens beobachtend der Naturgegenüber. Und indem er die Natur beobachtet, tritt sie ihm allerdings in einer ganz anderen Lebendigkeit entgegen, als dann das Bild lebendig ist, das er sichmachen kann in seinen naturwissenschaftlichen Vorstellungen. Wenn wir mit Augen und Ohren, wenn wir als ganzer Mensch, aber auch mit unserem Verstände derNatur gegenüberstehen und nicht bloß denken in Naturgesetzen und experimentieren im Laboratorium, wenn wir eben der Natur, so wie sie sich unsdarstellt, beobachtend und die Beobachtungen denkend durcharbeitend gegenüberstehen, dann leben wir mit der Natur. Aber indem wir beginnen über dieNatur zu forschen, können wir nicht das Leben aus der Natur mitnehmen. Und weil wir das Leben nicht mitnehmen können, weil wir lebendig als eins mit der Naturnur im unmittelbar erlebenden Beobachten stehen, so machen wir eigentlich die Natur, indem wir sie durch die Naturwissenschaft zu erfassen, gleichsam in unseinzusaugen versuchen, wir machen die Natur ärmer. Und wenn wir richtig naturwissenschaftlich erkennen wollen, machen wir sie eben in unseremNaturerkennen zum Gespenst. Das ist einfach eine Tatsache, die sich ebenso der Beobachtung ergibt, wie irgend etwas anderes sich der Beobachtung ergibt.

 

 

Es kommt nun allerdings gegenüber einer solchen Tatsache darauf an, daß man denMut hat, sie sich zu gestehen. Was wird man tun, wenn man sich diese Tatsache gesteht: Wir kommen, indem wir die Natur erkennen, eigentlich zu einer Art vonAuffassung, die unser erkennendes Bild von der Natur als Gespenst nimmt. - Man kommt dazu, sich diese Wahrheit wirklich vor die Seele zu legen und sich zusagen: Also ist Naturerkenntnis etwas, was ins Gespenstische hinführt. - Und im erkennenden Wechselverkehr des Menschen mit der Natur aufnaturwissenschaftliche Art verhält sich der Mensch so, daß er, wenn er sich von der Natur, von der Naturbeobachtung entfernt, ein Gespenst der Natur nährt.

 

Es gibt eine Persönlichkeit der neueren Menschheitsentwickelung, die nicht sooffen, dafür aber nicht so paradox dasjenige ausgesprochen hat, was ich eben jetzt ausgesprochen habe, die es aber tief empfunden hat — und das ist Goethe. Weil Goethe in seinem Zeitalter schon zu stehen wußte in dieser mit sichselbst im Einklänge sich befindlichen Weise zur Natur, deshalb wurde er auch nicht verstanden, für einen Dilettanten gehalten auf dem Naturforschergebiete.Man hat heute noch alle Mühe — ich darf es sagen, weil ich mich seit Jahrzehnten bemühe, einiges Verständnis für Goethe in unsererZeitgenossenschaft nach dieser Richtung hin zu erwecken -, Goethes Art der Naturanschauung zum Verständnisse zu bringen.

 Was ist diese Art? Diese Art, die immer mehr und mehr wird ausgebildet werden, die— mag sein, bei Goethe noch dilettantisch, unvollkommen —, die aber weiter ausgebildet, echt wissenschaftlich ausgebildet werden muß, die dann zur wahrenNaturerkenntnis auf allen Gebieten führen kann, was ist diese Art? Diese Art besteht darin, daß man dem menschlichen Erkennen, insoferne es sich von derNatur entfernt, dem bloßen Nachdenken, von dem ich auch schon die vorige Woche sprach von einem anderen Gesichtspunkte aus, so sich nähern kann, daß mandieses Nachdenken nicht nur dazu verwendet, um der Natur Gelegenheit zu geben, ihre gespenstische Wesenheit vor die menschliche Seele zu stellen. Goethestrebte nicht nach Naturgesetzen, die immer Abstraktionen sind, die immer etwas Totes sind gegenüber der lebendigen Natur. Goethe strebte nach reinenErscheinungen, wie er es nannte: Urphänomenen. Er strebte dahin, das menschliche Denken nicht so zu verwenden, als ob es von sich aus Aufklärungengeben sollte über die Natur, als ob es solche Gesetze finden sollte wie die Gesetze von der Erhaltung der Kraft oder des Stoffes, die rein ausgedacht sind; sondernGoethe strebte danach, den Gedanken dazu zu verwenden, die Erscheinungen so zusammenzustellen, daß nichts mehr vom Menschen selbst durch dieseNaturerscheinungen spricht, sondern daß die Erscheinungen rein durch sich selbst sprechen.

Wenn wir jetzt aus dem Instinktiven, das der Gedanke bei Goethe hatte, herausgehenzu einem vollbewußten, besonnenen Erfassen, wohin kommen wir hier? Da kommen wir dahin, die Frage so zu beantworten, wie sie nur die übersinnlicheErkenntnis beantworten kann. Wir kommen dahin, zu fragen: Ja, was liegt eigentlich vor in dem, was wir in der Natur beobachten, wenn wir mit unserenSinnen beobachten? - Es liegt dasjenige vor, was in der angedeuteten Art ein Gespenst ist, ein Gespenstischbilden. Das ist natürlich schon in der Naturenthalten, denn wir saugen es aus ihr heraus. Aber was ist noch in der Natur enthalten, außer dem, wenn wir mit ihr durch unsere Augen und Ohren inlebendigem Verkehr stehen, wenn wir uns unmittelbar den sinnenfälligen Eindrücken hingeben?

Wer in dieser Weise, wie wir in der vorigen Woche hier angedeutet haben, auf dereinen Seite das Vorstellungsvermögen, auf der anderen Seite das Willensvermögen bis zur übersinnlichen Erkenntnis schult, der kommt dahin, sich zu sagen: Indem Sinnenfälligen, wie es uns umgibt, ist schon, soweit es die Natur betrifft, das Übersinnliche drinnen. — Nur, auf dem Wege der Naturerkenntnis lassen wirdas Übersinnliche weg und müssen es weglassen. Warum? Weil wir Menschen, insofern wir zwischen Geburt und Tod hier im physischen Leibe so organisiertsind, wie wir eben sind, dasjenige, was unser Geistig-Ewiges ist, selbst in einen sinnenfälligen Leib verwandelt haben. Wir sind nicht dadurch Mensch, daßwir in einem Hause des Übersinnlichen, das in uns als Ewiges lebt, wohnen, sondern wir sind dadurch Menschen, daß, indem wir eingetreten sind aus einerübersinnlichen Welt durch die Geburt oder die Empfängnis in das Sinnliche, das Übersinnliche, das vorher im rein Geistigen gelebt hat, sich umgewandelt hat ineinen sinnlichen Leib, der zwischen Geburt und Tod als Sinnliches sich auslebt und der durch den Tod wiederum in das Übersinnliche eingeht, wie ich das imvorigen Vortrage auseinandergesetzt habe.

 

Dadurch, daß wir selbst als Menschen sinnlich organisiert sind, muß dasjenige, wasseinen Weg durch uns macht, die Naturbeobachtung, wenn sie Naturerkenntnis wird, sich vom Übersinnlichen entfernen. Und so kommt man durch eine wirklichübersinnliche Betrachtung auf folgendes. Man kommt darauf, einzusehen: wenn wir der Natur in ihrer bunten Mannigfaltigkeit des Lichtes und der Farben, in ihrenTönen, in allen ihren anderen sinnenfälligen Erscheinungen gegenüberstehen, dann offenbart sich ungetrennt ein Übersinnliches mit einem Sinnlichen,Übersinnliches im Sinnlichen. Insofern wir aber als Menschen betrachtend, erklärend an die Natur herantreten, können wir nur dasjenige aus der Naturentnehmen, was wir Menschen -die wir sinnliche Wesen sind und die der Sinnlichkeit angehören zwischen Geburt und Tod, nicht dem Übersinnlichen, das sich imSinnlichen offenbart — in uns verarbeiten können. Weil wir so organisierte Menschen sind, machen wir durch unsere eigene sinnliche Natur dasjenige, waswir als Naturwissenschaft ausbilden, zu einem bloßen Bilde des Sinnlichen, was ein Gespenst sein muß, weil in dem, was uns als Natur umgibt, zugleich dasÜbersinnliche drinnen enthalten ist.

 Daher gelangt derjenige, der wirklich auf die Art, wie Sie sie auch angegeben findenkönnen in der «Geheimwissenschaft im Umriß» oder in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?», sich in die Fähigkeit versetzt,Übersinnliches zu beobachten, dazu, sich zu sagen: Im Weltenall, dem man gegenübersteht, ist überall Übersinnliches enthalten. Und gehen wir über dasGespenst hinaus, das wir uns selbst in dem Bilde über die Natur machen müssen, so kommen wir nicht zu toten Atomen, kommen wir nicht zu Kraft und Stoff,sondern wir kommen zu übersinnlich Geistigem. Dieses Übersinnlich-Geistige kann und muß einen übersinnlichen Erkenntnisweg zu erkennen uns möglich machen.

 

 

Wer Einsicht erhält in das Verhältnis des Menschen zu der ihn umgebenden Natur,sucht nicht nach toten Atomen, nicht nach Molekülen, nicht nach einem Übersinnlich-Sinnlichen, sondern nach dem wirklichen Übersinnlichen. Und dannfindet man, wenn man übersinnlich forscht, nicht materielle Unterlagen desjenigen, was uns in Farben und Tönen umgibt, sondern man findet geistigeWesenheiten, übersinnliche Wesenheiten, die überall in der Natur enthalten sind. So daß die Naturwissenschaft, richtig aufgefaßt, gerade wenn sie rein dieErscheinungen im Goetheschen Sinne vor die Seele hinstellen will, dann in bezug auf das, was jenseits der Erscheinungen liegt, nicht Totes, sondern Lebendig-Geistigeswird. Gerade wenn man ehrlich und konsequent mit der Naturforschung zu Werke geht, wenn man nicht durch den Verstand oder durch die Experimentierkunstglaubt, über die Natur etwas ausmachen zu können, sondern wenn man weiß, daß man nichts anderes kann, als die Natur bis zur Erscheinung zu treiben, wo siesich selbst ausspricht, dann weiß man, daß man mit diesen Erscheinungen, mit dem, was Goethe Urphänomene nennt, unmittelbar vor dem Übersinnlichen steht,daß man dann nicht nötig hat, aus Gesetzen der Kraft und des Stoffes heraus zu erklären, sondern daß man dann in die Notwendigkeit versetzt ist, aus Geistigemheraus zu erklären. Dies gibt im Grunde eine wirklich kritische, unbefangene Betrachtung, ich möchte sagen eine naturwissenschaftliche Betrachtung desNaturerkennens selbst.

Wie verhält sich dazu nun die Geisteswissenschaft, die übersinnliche Erkenntnissevon sich aus will? Wenn Sie den Weg ins übersinnliche Erkennen nehmen, wie ich es Ihnen in der vorigen Woche charakterisiert habe, so werden Sie sich sagen:Wenn der Mensch durch jene Umwandlungen des Vorstellungsvermögens, des Willensvermögens wirklich dahin gelangt, das Übersinnliche so zu schauen, wieman durch Augen die Farben schaut, durch Ohren die Töne hört, wenn der Mensch dieses Übersinnliche so schaut, wie er sonst im gewöhnlichen Leben dasSinnliche schaut, dann ist dieser Übergang zum übersinnlichen Schauen wahrhaftig im Seelenerleben wie ein Aufwachen. Und dieses Erleben macht auchwirklich derjenige durch, der ein Geistesforscher ist. Man kann sagen: Wie im gewöhnlichen Erleben der Mensch aufwacht vom Schlafe oder Traumesleben undweiß, daß er während des Schlafes und Traumeslebens bloß in Bildern gelebt hat, und dann übergeht dadurch, daß er seinen Willen mit der äußeren Wirklichkeit inVerbindung zu stellen weiß, zu einer Welt, die er wirklich nennt gegenüber der Bilderwelt des Traumes, so wacht aus der Welt, in der wir sonstim gewöhnlichen wachenden Zustande sind, der Geist-Erkenner, derjenige, der bis zur übersinnlichen Forschung dringt, auf, indem er eine andere Welt vor sichhat, die sich zu der gewöhnlichen Sinneswelt verhält, wie sich die gewöhnliche Sinneswelt zu der Bilderwelt des Traumes verhält. Es ist ein Aufwachen. DiesesAufwachen kann in der Seele erlebt werden.

Dann wiederum werden diejenigen Erscheinungen, die wir in der Welt ringsherum um unshaben, eben zu Bildern in bezug auf die höhere, übersinnliche Welt, wie die Traumbilder bei gesundem Denken als Bilder genommen werden von dem, was man inder Sinnenwelt hat. Ich möchte an einem Beispiel andeuten, wie sich für den Geist-Erkenner die gewöhnliche Welt des Sinnlichen in eine Bilderweltverwandelt. Man muß diese Dinge nur richtig verstehen, nicht irgendwie mystisch träumen, und nicht ins Nebulose kommen.

 

 

Die gewöhnliche Naturwissenschaft betrachtet selbstverständlich den Menschen, indemsie gewissermaßen gleichwertig nebeneinandersetzt das Haupt, den Rumpf, die Gliedmaßen, die Extremitäten - mit dem, meine ich jetzt, was sich nach innenfortsetzt, wo zu den Gliedmaßen dann in morphologischer Denkungsweise auch alles Sexuelle gehört. Für das gewöhnliche Anschauen sind diese drei Gliederder menschlichen Natur etwas, ich möchte sagen, Absolutes, etwas Gleichwertiges. Vor der Geistesanschauung wird der Mensch, indem er alsSinneswesen vor uns steht, Bild seiner höheren, übersinnlichen Wesenheit, wie das gewöhnliche Tageserlebnis zum Bilde wird, wenn wir davon träumen. Dann aberwird auch die Menschenerkenntnis dadurch, daß der Mensch bezogen wird auf seine ewige übersinnliche Wesenheit, eine andere werden.

 

Indem man das Erkennen mit der Bildnatur durchdringt, vorstellend, wird das ganzeErkennen des Menschen anders. Dann bleiben nicht mehr das Haupt - wenn ich nur auf diese zwei Glieder der Menschennatur Rücksicht nehmen will - und dieExtremitätennatur gleichwertig, sondern dann sieht man in der Hauptesgestalt, wenn man sie genau studiert, dasjenige, was in seiner Formung dem vergangenengeistigen Leben nachgebildet ist, bevor der Mensch in die Sinneswelt eingetreten ist. Und in demjenigen, was Extremitätennatur ist, sieht man dasjenige, wasvorgebildet ist - jetzt noch embryonal, was aber sich ausbilden wird -in dem, was aus dem Menschen wird in der Zukunft, vor allen Dingen dann wird, wenn erin die übersinnliche Welt durch die Pforte des Todes eintritt. Es mag heute noch paradox klingen, allein das ist dasjenige, was in einer wirklichgeisteswissenschaftlichen Auffassung aus der Goetheschen Metamorphosenlehre hervorgehen wird.

 Goethe betrachtete die einzelne Form der Pflanze, die einzelne Form am Tier undMenschen in ihrer Verwandlung, wie sie Bilder sind einer Grundgestalt. Eine umfassende geistige Metamorphosenlehre wird betrachten das Haupt als eineMetamorphose der Extremitäten des Menschen, aber so, daß sie das eine auf die Vergangenheit, das andere auf die Zukunft bezieht. Dann wird der Mensch selbstin seiner äußeren Konfiguration Bild desjenigen, was er im Geistigen ist. Und so wird alles Bild des Übersinnlichen, wie der Traum Bild wird, wenn wir uns inden Schlaf begeben. Was der Mensch im Übersinnlichen ist, wird während seiner Anwesenheit im Sinnlichen, während er darinnen wacht, Bild des Übersinnlichen,wie das Sinnliche Bild wird, wenn er in den Schlaf sinkt. Diese Erkenntnis ist ein unmittelbares, ich darf sagen empirisches Ergebnis der übersinnlichenErfahrung.

 

Und nun vergleichen wir, was diese übersinnliche Erkenntnis aus sich selbst heraus,also als Anschauung über die Welt gewinnt, selbst über die Natur des Menschen, wenn sie Naturerkenntnis des Menschen anstrebt: Der Mensch und alle Natur wirdzum Bilde, das erst bezogen werden muß auf eine übersinnliche Wirklichkeit. Nun stimmt das nicht vollständig mit dem überein, was der Naturforscher heute, wenner denkt, selber findet als eine letzte Konsequenz. Er findet, daß seine Naturerscheinung gespenstisch wird, zum Bilde wird. Die übersinnlicheErkenntnis zeigt, daß alles dasjenige, was wir im Sinnenfälligen wahrnehmen, Bild werden muß, daß es bezogen werden muß auf ein Übersinnliches. Kurz, es gibtnichts, was so sehr zusammenläuft in ein harmonisches Auffassen der Welt als dasjenige, was man findet, wenn man nicht ein dogmatisch gläubigerNaturwissenschafter der Gegenwart ist, sondern ein denkender Naturwissenschafter, der seine Naturwissenschaft selber naturwissenschaftlichbeobachten kann, der dann mit dem übereinstimmt, was der Geistesforscher über die Natur sagen muß, insoferne sie sich uns in der Beobachtung darbietet.

 

Das ist dasjenige, was kommen muß in die Menschheit hinein: daß die Menschen sichin die Lage versetzen, wirklich zu sehen, wie der Weg ins Übersinnliche und der denkerisch durchdrungene Weg ins Sinnliche zusammenlaufen; denn daraus erstwird sich ein totales Bild der Welt ergeben, welches uns nicht zum bloßen Besitzer eines gespenstischen Abbildes der Natur macht, sondern erkennen läßt,uns gestehen läßt, daß wir mit der gewöhnlichen Naturerklärung ein solches Gespenstisches haben schaffen müssen, uns aber zu gleicher Zeit zeigt, wie wirüber dieses Naturbild hinaus ins Geistig-Übersinnliche hineindringen können. Dies ist die Stromrichtung, welche auch das naturwissenschaftliche Denkennehmen muß, um hinauszukommen über dasjenige, in das es sich selber notwendig, gerade wenn es sein Ideal erfüllt, hineinbringen muß. Es finden sich gewisseWidersprüche, indem man glaubt, man habe im Naturerkennen die Natur erfaßt, aber man hat eigentlich nur etwas erfaßt, mit dem man nicht hochmütig über diealten «Gespenster» hinwegblicken kann und was selbst nur ein Gespenst ist, hinter dem man die geistige Wirklichkeit suchen muß.

So steht Geist-Erkenntnis, wie sie hier gemeint ist, nicht in einem Widerspruch zuder Naturerkenntnis, sondern im Gegenteil: sie liefert der Naturerkenntnis dasjenige, was die Naturerkenntnis suchen muß, wenn sie sich selbst versteht;sie liefert, was unbewußt im Grunde genommen in jedem wahren Naturforscher als das Ziel seines Suchens enthalten ist; sie liefert das, was allein Befriedigunggeben kann, während das bloße Naturforschen, gerade wenn es richtig betrieben wird, notwendig durch seine eigene Wesenheit ins Unbefriedigende hineinführenmuß.

 

Wird man immer mehr und mehr den wahren Charakter der übersinnlichen Erkenntnis, diegerade aus der Naturwissenschaft hervorgegangen ist, erkennen, dann wird man finden, daß Naturwissenschaft in neuerem Sinne nur dann bestehen kann, wenn siesich durch Geisteswissenschaft ergänzt. Die Naturwissenschaft selber muß verlangen nach dieser übersinnlichen Erkenntnis. Dann wird sie erst wahreNaturerkenntnis, das heißt, selbst ein Weg ins Übersinnliche hinein.

Ich wollte darüber nur diese Andeutungen geben. Man könnte viele Vorträge halten,die dann zeigen würden, daß der Gedanke der Naturwissenschaft selber Geisteswissenschaft fordert, wenn sie nicht ins Nichtige auslaufen will, wennsie nicht in Mißverständnisse über ihr eigenes Forschen kommen will. Ich wollte nur zeigen, wie Naturwissenschaft selbst diese Geisteswissenschaft suchen muß.Naturwissenschaft hat große Triumphe gefeiert, hat Ungeheures im Erkenntnisweg der Menschheit geleistet; aber gerade wenn sie auf ihrem Wege fortschreitenwird, wird sie über sich hinausgelangen, wird sie in den Geist hineinführen.

 

Heute liegen die Dinge so, daß eigentlich nur der sich kritisch verhalten sollte zurNaturwissenschaft, der selber naturwissenschaftlich denken kann, der nicht, sei es durch Unkenntnis, sei es durch Antipathie, negativ zur Naturwissenschaftsteht, sondern positiv zu ihr steht. Und wenn ich eine persönliche Bemerkung machen darf, die ich eben nur mache, da sie vielleicht mit Sachlichemzusammenhängt, so ist es diese: Man hat mir vielfach vorgeworfen, daß ich in der langen Reihe meiner Schriften auch solche habe, welche sich intensiv damitbefassen, die Naturwissenschaft des 19. Jahrhunderts zu rechtfertigen, welche sich ganz, soweit man das mit naturwissenschaftlicher Denkungsweise kann, auf denBoden der Naturwissenschaft stellen. -Allein ich würde kein Wort über die Naturwissenschaft zu Ihnen zu sprechen haben und zu einem anderen Publikum ineiner solchen Richtung, wie ich es heute gesprochen habe, wenn ich nicht darauf hinweisen könnte, daß ich es auch verstanden habe da, wo es darauf ankam, michganz positiv, zustimmend, insoweit die Zustimmung berechtigt ist, zur Naturwissenschaft zu verhalten. Ich glaube, daß nur derjenige über dieNaturwissenschaft sprechen darf, der diese Naturwissenschaft kennt, und der ihre Errungenschaften zu würdigen weiß; während alles Gerede von sogenanntenMystikern oder Theosophen über die Naturwissenschaft, wenn sie die Naturwissenschaft nicht kennen, eben ein müßiges Gerede ist.

Damit glaube ich wenigstens in einigen Andeutungen über das erste Mißverständnisgesprochen zu haben, das sich gegenüber der hier gemeinten anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft von denjenigen ergibt, die über sie sprechen,ohne sie zu kennen.

Das zweite Mißverständnis ist dieses, daß man sehr häufig so etwas, was aufübersinnliche Erkenntnis geht, in dem angedeuteten Sinne für unpraktisch, für untauglich für das gewöhnliche Leben hält, und daß man das insbesondere in derGegenwart als einen Tadel auffaßt, weil ja die Gegenwart genötigt ist, sich wirklich in vollstem Sinne des Wortes in das praktische Leben hineinzustürzen.Nun, nur von einer Seite wollen wir das, aber von einer sehr wichtigen Seite, ins Auge fassen, von Seiten der Auffassung des sozialen Zusammenlebens derMenschheit. Wissenschaftliche und sonstige Betrachtungen des sozialen Zusammenlebens der Menschheit sind ja geradezu zur Devise, zum Losungswort derneueren Zeit geworden. Und auch dasjenige, was auf diesem Gebiete geschehen ist, steht im Grunde ganz in dem Lichte naturwissenschaftlicher Denkungsweise.Ich lege sogar wenig Wert darauf, daß sich diejenigen, die heute Soziologen sein wollen im rechten Sinne des Wortes zeitgemäß, die eine soziologischeWissenschaft begründen wollen, sich immer mehr und mehr bestreben, naturwissenschaftliche Vorstellungen und Begriffe herüberzunehmen aus derNaturwissenschaft und auf das menschliche soziale Zusammenleben anzuwenden. Darauf möchte ich sogar viel weniger Wert legen, weil Theorien für das wirklichpraktische Leben - das zeigt insbesondere die übersinnliche Betrachtungsweise - eigentlich doch nur eine sehr geringe Bedeutung haben.

Was hat sich nicht Lassalle alles vorgestellt, als er jene Denkungsart in sich ausbildete, die er dann zusammenfaßte in seinem berühmten Vortrage «DieWissenschaft und die Arbeiter». Er hatte das Ideal vor Augen, daß das menschliche Zusammenleben gerade durch den modernen Sozialismus aus demInstinktiven ins Wissenschaftliche herübergetragen werden müsse, daß das Proletariat der neueren Zeit die Aufgabe habe, sich zu durchdringen mit derWissenschaft, um dadurch gerade diese neuere Zeit herbeizuführen. Man hat dann gesehen, daß in einer anderen Art, bewußt so denkend, wie man in derNaturwissenschaft denkt, der Marxismus mit seiner materialistischen Geschichtsauffassung versuchte, aus einer Theorie heraus dasjenige zubegründen, was in die Gemüter übergehen sollte und was zu einer sozialen Gestaltung der Welt führen sollte.

Nun, diejenigen, die heute noch nicht sehen, nachdem die letzten vier Jahre über dieWelt hingezogen sind, daß aus solchen Theorien heraus die menschlichen Gemüter sich sozial sehr wenig beinflussen lassen, die werden es in den nächstenJahrzehnten eben zu sehen bekommen! Theorien kommen eigentlich wenig in Betracht, wenn das gemeint ist, was hier eigentlich gemeint sein soll: SozialesZusammenleben und Gestaltung dieses sozialen Zusammenlebens aus den menschlichen Impulsen heraus im umfänglichsten Sinne. Es ist ja sehr vieldrinnen in dem, was man zusammenfassen kann in das Wort: aus den menschlichen Impulsen heraus Gestaltung des sozialen Zusammenhanges.

Man könnte jetzt wiederum viel sprechen von all den Versuchen, die gemacht wordensind, mehr oder weniger utopisch, dieses soziale Zusammenleben eben in einer der neueren Menschheit würdigen Weise zu gestalten. Aber darauf lege ichweniger Wert. Viel mehr Wert möchte ich darauf legen, daß sich ja das Leben gestaltet hat, allerdings gestaltet hat bis zu dem, was wir nun als einefurchtbare Weltkatastrophe sich entwickeln sehen in den letzten vier Jahren. Und mindestens einen Teil der Ursachen, die zu dieser furchtbarenWeltkatastrophe geführt haben, haben wir zu suchen in dem realen Widerspruch und Widerstreit der Impulse, in die sich das soziale Leben der Menschheit überdie Erde hin hineingetrieben hat.

Mit Recht hat man darauf aufmerksam gemacht, daß die Menschheit in früheren Zeiten— es ist das dieselbe Zeit, in der man noch nicht im modernen Sinne so naturwissenschaftlich gedacht hat, wie ich es in diesem Vortragecharakterisiert habe - korporativ gelebt hat; Gilden, Zünfte, Zusammengehörigkeiten in der mannigfaltigsten Art waren da.

Dann kam das Zeitalter des modernen Individualismus mit seinem Ideale dermenschlichen Freiheit. Man glaubte, diesem Ideale der menschlichen Freiheit, diesem Impuls des Individualismus schuldig zu sein, nach und nach die altenKorporationen aufzulösen. Und wer die Geschichte verfolgt, findet ja, wie diese Korporationen dann allmählich aufgelöst wurden. Man sah dann den weiterenVerlauf des volkswirtschaftlichen Lebens, und man sah, wie im Laufe der letzten Zeiten die Korporationen wieder ins Leben getreten sind. Ich will und kann michnicht auf Einzelheiten einlassen, sonst müßte man Schritt für Schritt zeigen, wie auf der einen Seite korporative Gesellschaften oder Genossenschaften wiedie Konsumentengenossenschaften entstanden, müßte zeigen, wie zum Teil durch Fortschleppen, durch Wiederaufleben der alten Gemeinschaftlichkeit die Menschenversuchten, mit dem Leben zurechtzukommen. Die alten Korporationen sind nicht wieder entstanden; aber bis zu den Trustbildungen hin sind neue Korporationenentstanden und durchziehen unsere soziale Struktur.



Auf diese praktische Gestaltung des sozialen Lebens, wie es sich herausgebildet hat, nicht auf die Theorien,die die Menschen darüber ausgedacht haben, möchte ich viel mehr Wert legen.

Aber wie sich das alles gestaltet hat, auch wenn man Rücksicht nehmen muß auf dieverschiedensten Interessenkräfte, auf andere Impulse des modernen Lebens, so muß man doch sagen: herausentwickelt hat sich die moderne Korporation aufverschiedensten Gebieten; erhalten hat sich dasjenige, was fortgeschleppt wird aus älteren Zeiten dadurch, daß es doch menschlichen Instinkten undmenschlichen Willensimpulsen entspricht. Und in dem, wie man die Welt gestaltet hat - darauf lege ich Wert, nicht wie man darüber gedacht hat, sondern wieman die Welt gestaltet hat, wie man die Gemeinschaften gebildet hat, wie man Mensch zu Mensch, wenn auch unbewußt, gegliedert hat -, in dem liegt alsinnerster Impuls wiederum das naturwissenschaftliche Denken der neueren Zeit, aber in einer ganz besonderen Weise.

Sieht man verständnisvoll zurück auf dasjenige, was früher die Menschen, als sie inZünften, in Gilden gelebt haben - ich verteidige dieses selbstverständlich nicht und weiß, daß sie mit Recht abgeschafft worden sind -, sieht man auf daszurück, was die Menschen damals zusammengeführt hat und wie sie in diesen Gemeinschaften gelebt haben, dann merkt man einen beträchtlichen Unterschiedvon dem, was sie heute zusammenführt. Ein ganz hervorragendes Kennzeichen - jeder Kenner muß das zugestehen -der alten Gemeinschaften ist das, daß sich dieMenschen sowohl innerhalb derselben als auch von Gemeinschaft zu Gemeinschaft verstanden haben. Selbstverständlich geschieht alles in der Welt nur bis zueinem gewissen Grade; aber verstanden haben sich die Menschen. Lehrmeister und Gesellen haben sich verstanden, indem der Lehrmeister wußte, wie es in derSeele des Gesellen aussah. Positiv verhielten sie sich zueinander. Warum? Weil in diesen Instinkten, aus den Willensimpulsen, aus denen diese Gemeinschaftenentstanden sind, noch Geistig-Seelisches war, Geistig-Seelisches, das mit dem Körperlichen verbunden war.

Dasselbe, was in älteren Zeiten machte, daß man mit den Vorstellungen, die man hatte,nicht nur die Natur anschauen konnte, sondern auch die Seele anschauen konnte, dieselben Vorstellungen, die instinktiv, unbewußt in den Menschen lebten unddie aus Natur und Seelenleben eine Einheit machten, die lebten auch in den Instinkten, und die machten, daß man durch das Blut zusammenhing als Sohn zumVater, als Tochter zur Mutter, oder als Angehöriger einer Nation oder als Angehöriger einer Zunft — wenn man durch das Blut zusammenhing oder durchirgendein anderes Interesse -, das machte, daß man aus den Instinkten heraus, denen aber geistig-seelische Impulse eingeboren waren, die Gemeinschaftforderte.

Nun kam das naturwissenschaftliche Kulturdenken. Die neuere Zeit ist nicht durchirgend etwas anderes in ihrer eigentlichen Struktur in bezug auf den Menschen gestaltet worden als gerade durch das naturwissenschaftliche Denken. Dadurch,daß der Mensch zu einem Naturdenken kam, welches die Erscheinungen, selbst wenn er es sich nicht gestand, so hinstellt, daß sie als gespenstischer Inhaltnichts mehr mit ihm zu tun haben, dadurch steht der Mensch auf sich selbst gestellt. Der alte Mensch war mit der Natur zusammen. Draußen erschien derBlitz, donnerte es, aus der Wolke fiel Regen: der alte Mensch sah darinnen die Äußerung einer Naturkraft. Innen verspürte er diesen oder jenen Trieb. Er sahdiese Triebe instinktiv als ein Gleichnis einer solchen Naturkraft an. Er handelte gewissermaßen aus der Natur heraus, weil er sich durch die besondereArtung der genannten Naturerkenntnis noch nicht aus der Natur herausgestellt hatte.

 

In den letzten Jahrhunderten wurde der Mensch gerade dadurch, daß er zur reinenNaturerscheinung vordrang, aus der Natur herausgestellt. Die Naturerkenntnis bekommt dadurch erst ihre rechte Aufgabe, ihre rechte Mission imEntwickelungsgange der Menschheit, daß sie nicht absolute Erkenntnisse liefert, wie man heute noch abergläubisch meint - naturwissenschaftlich abergläubisch -,sondern daß sie die Menschen frei macht. Dann erst versteht man die Mission der Naturwissenschaft im Entwickelungsgange der Menschheit, wenn man die Natur alseine Erzieherin zur Freiheit auffaßt.

 

Dadurch, daß der Mensch die Naturerscheinungen in der neueren Naturwissenschaftaussondern muß, daß er sich entfernt von der Natur, dadurch wird er als Persönlichkeit auf sich gestellt. Dadurch aber war er zunächst, bevor er nunwiederum auf jenem übersinnlichen Weg, den ich angedeutet habe, zur übersinnlichen Welt kam, um sich wieder in die Welt hineinzustellen - wie erfrüher natürlich drinnengestanden war, so jetzt übersinnlich —, bevor er zu diesem Weg kam, den er nunmehr gegen die Zukunft hin zu beschreiten habenwird, war der Mensch gewissermaßen rein auf die Spitze seiner Persönlichkeit gestellt. Die Naturwissenschaft hat ihn auf die Spitze der Persönlichkeitgestellt. Die Naturwissenschaft hat die ganze Seelenverfassung bestimmt. Sie hatte seine Instinkte eingenommen. Dadurch stehen sich die modernen Menschen nichtso wie die alten Menschen als Bluts- oder Zunft verwandte, sondern sie stehen sich als Individualitäten, als Persönlichkeiten gegenüber. Sie müssen aus derFreiheit heraus ihre Vereinigungen, ihre sozialen Gemeinschaften suchen. Und sie haben sie daher zunächst nur aus Instinkten gefunden, aber aus Instinkten,die etwas Widerspruchsvolles haben, weil die Zeit der Instinkte vorüber ist, weil der Mensch auf der einen Seite nicht mehr instinktiv denken kann, sondernbewußt denken muß unter der Erziehung der Naturwissenschaft. Und auf der anderen Seite hatte der Mensch noch nicht die Möglichkeit, sich wieder durchübersinnliche Erkenntnis in die Welt hineinzustellen. Daher stellte er sich hinein in eine neue Welt, über die er dachte, und in die alte Welt so, wie ernicht mehr über sie dachte. Die alten Instinkte pflanzte er fort in die Welt, die ihm durch das moderne naturwissenschaftliche Denken gar nicht mehr vor derSeele lag. Dadurch kam, wenn man tiefer seelisch erfaßt, was durch die neuere Menschheit weht, jener klaffende Widerspruch in das moderne soziale Lebenhinein. Mit unzulänglichen Mitteln ist der Sozialismus, der gewiß ein Ideal der Menschheit ist, begründet worden. Warum? Die Naturerkenntnis stellt denMenschen nicht in die Welt hinein; sie sondert ihn als Persönlichkeit ab, sie macht das Bewußtsein der Persönlichkeit immer größer und größer. Daher kann ernur aus seinen selbstischen Instinkten heraus Gemeinschaften bilden. Sein Denken unterscheidet sich von dem, was er als Gemeinschaften aus Instinktenheraus bildet. Eine Disharmonie tritt auf und die Folge davon ist, daß eine disharmonische soziale Ordnung entstehen muß, wenn man bloß dieNaturwissenschaft hat und bloß naturwissenschaftliche Begriffe anwendet auf die Gestaltung des sozialen Lebens, daß ein Widerspruch entstehen muß, eininnerlicher, lebendiger Widerspruch, der so lange bestehen wird, bis die Menschheit sich dazu entschließt, sich zu sagen: Gerade das moderne Leben muß,wenn es soziale Ordnung begründen will, Disharmonien schaffen, wenn es nicht einführt übersinnliche Erkenntnis in das soziale Zusammenleben, übersinnlichesEmpfinden und Wollen. - Solange man nicht von Mensch zu Mensch einander so gegenübersteht, daß man in dem anderen Menschen das Bild, die Erscheinung des unsterblichen Menschen sieht, solange man nicht in jedem Menschen, wenn man mit ihm insozialem Zusammenhange lebt, zwar ein individuelles Wesen sieht, aber ein solches Wesen, das der Ausdruck ist einer übersinnlichen Wesenheit, solange mandas, was der Soziologie und dem sozialen Impulse aus der Naturwissenschaft zuwachsen kann, nicht ergänzen will durch dasjenige, was man aus geistigemErkennen gewinnt, so lange wird man mit dem modernen sozialen Denken, aber hauptsächlich mit der modernen sozialen Gestaltung, mit dem praktischenAuslegen der Begriffe in ein solches Leben hineinkommen, das sich selber auflösen muß, das zu Streit und Disharmonie führen muß.

Wer diesen inneren Zusammenhang versteht, der weiß, welchen Anteil an den vierletzten Jahren dasjenige hat, was ich eben jetzt angedeutet habe. Nicht, als ob ich behaupte, daß es allein schuld wäre, aber es hat einen ganz wesentlichenAnteil, einen ungeheuer wesentlichen Anteil daran. Derjenige, welcher Sozialismus wünscht und will, ehrlich will, der muß die Menschheit zu Begriffenführen, die nicht bloß naturwissenschaftlich sind, weil im Leben von Mensch zu Mensch anderes lebt, anderes west, als was im Naturwissenschaftlichen zuerfassen ist.

 

Naturwissenschaft zeigt das dadurch, daß sie ein bestimmtes Ideal hat, und dieses bestimmte Idealist wiederum berechtigt. Die Naturwissenschaft strebt immer mehr und mehr zu dem Experiment hin, sie geht mehr und mehr von der bloßen Beschreibung und vonder Beobachtung ab. Was ist dasExperiment? Das Experiment ist zunächst etwas, was zusammengestellt ist von unserem Verstände, der gerade wegführt von derNatur, der - wie ich in dem Vortrag der vorigen Woche gezeigt habe - in das Nichts eines Menschen hineinführt. Was wir im Experiment darstellen, hat imGrunde genommen nur scheinbar mit dem Leben der Natur zu tun. In Wahrheit hat es mit dem zu tun, was in der Natur erstirbt. Das zeigt sich, wenn mandasjenige, was durch experimentelle Denkweise gewonnen ist, anwenden will auf die Konfiguration des sozialen Lebens. Wer rein naturwissenschaftlicheBegriffe, die ganz redliche, ehrliche, gerade ideal naturwissenschaftliche Begriffe sind, in das soziale Leben einführen will, der führt solches ins Lebenein, das nicht zum Aufstieg, zum Leben führt, sondern zum sozialen Tode führt. Und erfahren müßte die Menschheit, wenn sie nicht Übersinnliches zu demNaturwissenschaftlichen einführen will in das soziale Leben, daß mit allem sozialen Wollen, mit allem Sozialismus nur Ordnungen geschaffen würden, dieUnordnungen sind, die Verfall sind.

 

Derjenige Sozialismus, der die Menschen vom Übersinnlichen wegführt, wird sozialeStrukturen der Zerstörung schaffen, soziale Strukturen des Hinwegführens, und er kann höchstens nur so weit kommen, daß er Altes benützt, um seineverfallenen Gedanken zu realisieren. Denn was ist im Grunde genommen bisher, nicht durch soziale Theorien, sondern durch den praktischen Sozialismusgeschehen? Hat er sich wirklich als Weltgestalter radikal gefühlt? Dann würde er sich nicht in die alten Formen hinein bequemt haben, was er bis heute tut!So in den alten Formen kommt er einem vor wie jemand, der die Krinoline verpönt, aber sie nicht zu überwinden sucht, sondern sie auswattiert. So auchsehen wir, daß in dem sozialen Denken der neueren Zeit die alten Formen beibehalten werden, auswattiert werden. Denn was wollen die meisten Führer des neuerenSozialismus? Dort die Macht erlangen, wo andere die Macht erlangt haben, nicht gestalten, sondern umtauschen die Macht.

 Das ist, ich möchte sagen, nur von einer anderen Seite auch ein experimentellerBeweis dafür, daß man von Sozialismus nur sprechen kann, wenn man gleichzeitig den Willen hat, die Menschen zum Übersinnlichen hinzuführen, zu denjenigenImpulsen, die man der modernen Menschheit geben muß, wenn sie aus der Neigung zu Katastrophen, in die rein naturwissenschaftliche Impulse sie geführt haben,herauskommen will. Diese Impulse müssen gerade im sozialen Leben übersinnliche sein.

Wahrhaftig, Geisteswissenschaft ist auf diesem Gebiete nicht unpraktisch. Sie kann vorläufigin vielen Beziehungen nur ihr Bedauern darüber aussprechen, daß es viele Menschen gibt, die sich so recht praktisch, so furchtbar praktisch vorkommen,daß sie sich die Finger ablecken möchten über ihre eigene Lebenspraxis, und die verachtungsvoll hinschauen auf die unpraktischen Leute, die aus Ideen heraus,aus dem Geiste heraus irgend etwas in die Welt einführen möchten! Nun, man kennt ja diese Seite der Philistrosität, die sich heute aufspielt gerade alsdie große Lebenspraxis, und die in brutaler Weise alles das abweist, was aus dem Geiste heraus kommen soll. Ins Absurde, ins Unmögliche wird sich dieseLebenspraxis hineinführen. Denn allein dasjenige ist praktisch, was auf die ganze, nicht auf die halbe oder Viertelswirklichkeit geht. Wer einen Hufeisenmagnetenvor sich hat und, wenn ihm der andere sagt: Du, das kannst du benützen, das zieht anderes Eisen an, das ist ein Magnet -, ihm antwortet: Ach was, icherkenne doch aus dieser Form nur ein Hufeisen, um ein Pferd damit zu beschlagen -, der gleicht dem, der das soziale Leben nur nach den Begriffen, die dasÜbersinnliche meiden, ordnen will. Derjenige aber, der da weiß, daß zur wahren Lebenspraxis die ganze Wirklichkeit gehört und damit das Übersinnliche, dergleicht dem, der den Hufeisenmagneten nicht mißbraucht, um das Pferd damit zu beschlagen, sondern ihn als Magneten verwendet.

Damit habe ich das zweite Mißverständnis besprochen, von dem ich heute reden möchte,wiederum nur andeutungsweise. Das dritte betrifft das, was nun ganz ins Innere des Menschenlebens hineingeht, was zu tun hat mit dem, was dem Menschen invieler Beziehung am allerheiligsten sein muß; es betrifft das religiöse Leben.

Nun, da sind allerdings sehr viele, namentlich solche, welche offizielle Vertreteroder auch nichtoffizielle Vertreter dieses oder jenes positiven Religionsbekenntnisses sind, solche, die wiederum, selbstverständlich ohne demAutoritätsprinzip - sagt man heute höflich - nachzuhängen, diese anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft verlästern als etwas, was dieMenschen in Irreligiosität führen werde, die ihnen ein scheinbares Geist-Erkennen geben will anstatt dasjenige, was unmittelbar dem Menschen jenenWeg zeigt, durch den er aus dem Wesen seiner Natur heraus in das Übersinnliche, Religiöse hineinkommen kann. Ich werde heute nicht - obwohl das sehr verlockendwäre, aber die Zeit drängt, und auch sonstiges ist dabei zu bedenken - über dieses oder jenes Religionsbekenntnis sprechen, sondern über das religiöseEmpfinden als solches.

 

Wer die Geist-Erkenntnis, wie sie hier gemeint ist, ihrem wahren Wesen nachbetrachtet, der wird, wie ich glaube, sehr bald daraufkommen können, daß sie ebensowenig, wie sie unpraktisch oder antisozial oder unnaturwissenschaftlichist, ebensowenig irreligiös ist, ebensowenig geeignet, jemand von der Tiefe seiner religiösen Empfindung abzubringen. Denn, was ist denn nach dem Geisteder Ausführungen, die ich hier nun in diesen drei Vorträgen gemacht habe, gerade das Wesentliche der neueren, übersinnlichen Erkenntnis, wie sie durchdie Anthroposophie angestrebt werden will?

Das Wesentliche ist, daß der Weg, der zur übersinnlichen Forschung führt, insUnpersönliche münden muß. Bedenken Sie nur, wie radikal in der vorigen Woche darauf aufmerksam gemacht werden mußte, daß dasjenige, was der Mensch alsGeistiges schaut, vor der Geburt oder nach dem Tode liegt, daß das Wesentliche des Lebens zwischen Geburt und Tod darin besteht, daß sich der Mensch inMaterielles verwandelt hat. Und man kann sagen, gerade Geisteswissenschaft, die so hinführt durch die übersinnliche Erkenntnis zu dem wahren Unsterblichen, zudem unwiderleglich Unsterblichen der menschlichen Seele, die kann in dieser Beziehung mit dem Materialismus sogar einverstanden sein. Sie weiß, daß das,was der Mensch materiell darlebt, eine Metamorphose, eine Umwandlung des Geistigen ist, und daß das Geistige seine Früchte daraus schöpft, daß es in denAbgrund des Materiellen geht und da gerade durch die Naturerkenntnis sich zur Freiheit entwickelt.

Aber das setzt nicht voraus, daß der Mensch aus dem Persönlichen, aus demunmittelbaren Erleben hier im Leibe mit seiner Forschung ins Unpersönliche hineinmündet. Wenn man etwas übersinnlich erkennen will, setzt es eineSeelenverfassung voraus, die immer mehr und mehr geistig ins Unpersönliche hineinkommt, wie der Mensch früher physisch, als er noch nicht Naturerkenntnishatte, im allgemeinen physisch im Übersinnlichen drinnenstand.

 

Der Mensch muß unpersönlich forschen im Geistigen, wenn er will, daß das Licht desGeistigen ihm hereinstrahle in das Materielle, in das Stoffliche. Allein, je weiter man kommt in diesem übersinnlichen Forschen, je mehr man sichdurchdringt mit diesem übersinnlichen Forschen, mit diesem das Unpersönliche fordernden übersinnlichen Forschen, desto mehr fühlt man, wie vom anderen Poldes Menschen aus, vom Willenspol, dasjenige ausströmt, was unmittelbare religiöse Empfindung ist. Denn dieses unmittelbare religiöse Empfinden, es willauch nach dem Übersinnlichen, aber es will nach dem Übersinnlichen so, daß dabei die Persönlichkeit nicht verloren ist, daß alles das, was unmittelbar mitdem Persönlichen zwischen Geburt und Tod zusammenhängt, sich vereinigen kann mit demjenigen, was übersinnlich ist.

Gerade wenn man im rechten Sinne den Gang ins Übersinnliche durch die Wissenschaftversteht, wird man hingewiesen durch eine innere Kraft, die sich insbesondere als Bedürfnis der Verehrung des Geistigen kundgibt, zum Religiösen. Die wahreEntwickelung innerhalb des Weges in die geistige Welt hinein durch übersinnliches Erkennen ist diese, daß man immer mehr und mehr zu einer Vertiefung seinesreligiösen Lebens getrieben wird, daß man gerade verstehen lernt dasjenige, was man an religiösem Leben hat. Die Geisteswissenschaft führt notwendigerweise,weil das in der Entwickelung der Menschheit liegt, aus dem Persönlichen in das Unpersönliche, damit das Licht des Geistes wieder hereinleuchten kann in diesinnliche Welt.

So muß auf der anderen Seite gerade als Folge dieser Geist-Erkenntnis einvertieftes religiöses Leben auftreten, denn tief in der Menschennatur ist es begründet, daß das Geistige nicht nur in seinem Leuchten, in seinemWeisheitsvollen angeschaut werde, sondern auch verehrt werde. Diese Verehrung aber muß aus der Persönlichkeit kommen. In diese Region des Menschenerlebenskann nicht in unmittelbarer Gestalt dasjenige hinein, was geistig geschaut wird, sondern es muß sich erneuern, eine Metamorphose durchmachen, es muß sichverwandeln, es muß sich umsetzen in das Persönliche. Der Mensch wird, wenn er auf der einen Seite das Licht des Geistigen empfängt, hingehen und verehrendieses Geistige, suchen, wo er religiöses Leben, religiöse Vertiefung finden kann.

 

Man muß nur auch von der anderen Seite, von der Seite der Vertreter des religiösenLebens, die Dinge im richtigen Lichte sehen können. Man hat in alten Zeiten auf gewissen Seiten der menschlichen Bekennerschaft gesagt und hat es immer wiederwiederholt bis heute, das alte Heidnische hätte darin bestanden, daß man durch die bloße Weisheit sich nähern wollte dem Göttlichen. Aber mit Recht kann mandas Wort immer wieder und wiederum wiederholen: Durch Weisheit werde das Göttliche in der Welt nicht erkannt -, das Göttliche nicht, das Übersinnliche,in dem der Mensch seine Unsterblichkeit hat, gewiß. Aber es kann als Göttliches nicht erkannt werden, denn das Göttliche muß verehrungsvoll empfunden werden.Es muß das Geistige erst den Weg in das Persönliche finden, den Weg, wo der Mensch als Persönlichkeit drinnensteht, indem er entweder durch den Gang derNaturbetrachtung zum Jehovadiener wird — indem er schaut dasjenige Wesen, das von Generation zu Generation als Übersinnliches im Blute wirkt und webt —, oderindem er auf dasjenige Wesen hinschaut, das mit seiner Seele in erlösendem Zusammenhange steht, auf den Christus Jesus [Nachschrift unvollständig].

Der Mensch muß den Weg finden in die sinnliche Welt, wo er mit seinerPersönlichkeit steht. Aber auf der anderen Seite muß jenes Verständnis kommen, welches nicht nur sagt: Durch Weisheit wird das Göttliche nicht erkannt, weiles verehrungsvoll empfunden werden muß —, sondern: aus der bloßen Weisheit, aus der bloßen Religion kann nicht das Übersinnliche geschaut werden. Die Religion muß sich ergänzen durch die Anschauung des Übersinnlichen, sonst wirdsie nur scheinbar einem naturwissenschaftlichen Zeitalter genügen können, indem sie alte Anschauungen fortpflanzt und sich gegen die neuen wendet. Religion,richtig erfaßt, braucht sich nicht zu fürchten vor dem Auftreten neuer, auch übersinnlicher Wahrheiten.

Und weiter entsteht noch so manches andere Mißverständnis: Wenn Religion glaubt,daß übersinnliches Erkennen ihr irgendwie schade, sie irgendwie beeinträchtigen könne in denjenigen Bestrebungen, in denen sie berechtigt ist, dann rechnetderjenige, der das glaubt, nicht mit der Fortentwickelung der Menschheit. Haben wir nicht, in der modernen Entwickelung stehend, indem wir auf der einen Seitegar nicht die Möglichkeit haben, zu rechtem sozialem Leben zu kommen, wenn nicht der Weg ins Übersinnliche genommen wird, haben wir nicht auch gesehen,wie dieses selbe naturwissenschaftliche Denken zu der Irreligiosität trieb, wie der Gang ins Naturwissenschaftliche zum Gang der Persönlichkeit hinein zurIrreligiosität trieb? [Lücke in der Nachschrift.] Heutige Geisteswissenschaft spricht stärker zu der menschlichen Natur, so daß sie getrieben werden kann zurreligiösen Verehrung, wenn man sich nicht etwa, wie mancher oberflächliche Naturerkenner, von der religiösen Verehrung abwenden will. Stärker muß heutezur Seele gesprochen werden von dem übersinnlichen Leben, denn bewußter ist die Seele geworden, individueller. Die Kraft des religiösen Lebens muß stärkersein, wenn sie sich in der alten Gestalt entwickeln will.

 

Und noch ein anderes Mißverständnis gerade auf diesem Gebiete ist dieses, daß manglaubt, Geisteswissenschaft, wie sie hier gemeint ist, wolle selber sektenbildend oder religionsbildend auftreten. Geisteswissenschaft hat dazueine viel zu klare Einsicht in das Werden des Menschengeschlechts. Sie weiß, daß im Werden des Menschengeschlechts eben aufeinanderfolgende wirksame Kräftewalten, wie im Leben des einzelnen. Wie der Mensch im vierzigsten Lebensjahr nicht dieselbe Seelenverfassung haben kann, die er im zwanzigsten Jahre hatte,ebensowenig kann die Menschheit im 20. Jahrhundert dieselbe Seelenverfassung haben wie in früheren Jahrhunderten und Jahrtausenden.

Geisteswissenschaft sieht überall auf das Wirkliche und beurteilt dieses Wirkliche nicht nachausgedachten Begriffen. Daher redet sie nicht, wie so mancher Mensch der Gegenwart, der wissenschaftlich eine Religion der Zukunft begründen will;sondern sie weiß, daß die Zeit der Religionsbildungen vorbei ist, abgeschlossen ist gerade mit der Bildung des Christentums. Denn diejenige Seelenverfassung,in der die Menschheit erfaßt werden konnte von jenem religiösen inneren Erleben, das dann fortgepflanzt werden muß, diese Zeit hängt innig zusammen mitder Weltverfassung, die in früheren Zeiten war. Nunmehr sind wir als Menschheit in eine Seelenverfassung eingetreten, die gerade durch die Naturwissenschaftheranerzogen werden mußte, die aber auch nach naturwissenschaftlichem Vorbilde ins Übersinnliche hineindringen will, die übersinnliches Wissen schaffen will,durch dieses übersinnliche Wissen immer größere Klarheit schaffen will über das, was in religiösen Zeitaltern auf religiöse Art sich geoffenbart hat, dieaber nicht mehr selbst religionsbildend auftreten kann. Immer mehr und mehr verstehen dasjenige, was der Menschheit an Religion gegeben ist, dazu wirdwahre Geisteswissenschaft führen, dieses Religiöse auch erlösen aus den Banden derer, die es unter allerlei Macht- und sonstigen Gelüsten auf falsche Bahnengeführt haben. Doch das kann ich nur andeuten. Es würde, weiter ausgeführt, eben zu weit führen.

 

Mit diesen Andeutungen wollte ich eben nur kurz darauf hinweisen, wieGeisteswissenschaft schon ihrer Natur nach weder irreligiös machen kann, noch wie sie wollen könnte irgendeine neue Religion oder dergleichen stiften. Dasalles sind Dinge, die nicht aus einer wirklichen Durchdringung desjenigen hervorgehen, was die hier gemeinte Geisteswissenschaft wirklich anstrebt, auchwenn sie behauptet werden. Und so kann man auch sagen: Gerade diejenigen Angriffe, die jetzt nur so hageln auf diese anthroposophisch orientierteGeisteswissenschaft auch von Seiten der Vertreter der Religionsbekenntnisse, sie beruhen allerdings auf manchmal recht gewollten Mißverständnissen undfalschen Auslegungen. Am wenigsten hätten diejenigen, die es mit dem religiösen Leben der Menschheit ernst meinen, irgendeine Veranlassung, sich gegen dieGeisteswissenschaft zu wenden. Denn die Geisteswissenschaft wird wieder zur wahren Religiosität zurückführen, während das bloß naturwissenschaftlicheZeitalter und die bloße positive Religion, welche nur Althergebrachtes bewahren will, von der wirklichen Religion hinwegführen muß. Denn diese positive Religionstammt aus den Zeiten, wo der Mensch anders in der Welt drinnenstand. Aber der Mensch wird sich nicht zurückschrauben lassen, so wie ein Vierzigjähriger nichtmehr zwanzig werden kann.

Daher wird dasjenige religiöse Bekenntnis, das sich gegen die übersinnlicheErkenntnis der neueren Zeit stemmt, sich selber das Grab graben, auch wenn es noch so sehr darnach gelüstete, durch äußere Macht sich zu befestigen. Undimmer wieder muß ich, was ich schon im vorigen Jahre hier in Zürich getan habe, daran erinnern, wie ein viel besserer Theologie- und Religionsbekenner der war,der einmal, obwohl er katholischer Priester war, als Rektor an der Universität über Galilei seine Antrittsvorlesung gehalten und darauf aufmerksam gemacht hat, wie die katholische Kirche - seine Kirche - seinerzeit sich gegenden Kopernikanismus gewandt hat, ja, es bis zum Jahre 1822 getan hat; wie er aber betonen mußte - Professor Müllner, katholischer Theologe und Philosoph -, als er sein Rektorat an der Wiener Universität antrat, daß wahreReligiosität, auch wahrer Katholizismus sich nicht wenden sollten gegen die Fortschritte der menschlichen Erkenntnis, weil jeder weitere Fortschritt in dermenschlichen Erkenntnis nur die Wunder des Göttlichen in der Welt großartiger und herrlicher vor den Menschen hin ins Licht stellt.

 

Das ist wirkliche religiöse und auch wirkliche christliche Denkweise! Und wie nichteine äußerlich naturwissenschaftliche Erkenntnis von manchem, der das Religiöse wirklich, wahrhaft empfindet, als gegnerisch empfunden zu werden braucht, soauch nicht eine übersinnliche Erkenntnis, die sogar auf direktem Wege den Menschen wiederum zur Religiosität, aber allerdings zur freien Religiosität, zuderjenigen Religiosität, die in der Individualität, in der Persönlichkeit verankert ist, hinführen muß. Daher darf wohl gesagt werden, man sollte sich recht sehranschauen gerade diejenigen Angriffe, die von diesen Seiten auf die anthroposophische Geisteswissenschaft kommen; denn sie gehen wahrhaftig nichtin Wirklichkeit von dem aus, wovon auszugehen sie vorgeben. Auch sie entspringen aus der Furcht und aus der Interesselosigkeit, wie ich das für dieallgemeine Stellung der Menschheit zur Geisteswissenschaft im ersten dieser Vorträge charakterisiert habe. Man muß nur im richtigen Sinne lesen, was vondieser Seite gesagt wird! Allerdings werden diejenigen, die diese Dinge schreiben, nicht zu bekehren sein, und man sollte sich nicht der Naivitäthingeben, daß man sie bekehren kann. Eine Widerlegung wäre ganz fruchtlos. Aber allerdings werden auch diejenigen, für die sie meistens schreiben, nicht zurEinsicht zu bringen sein. Der Gang der menschlichen Entwicklung kann aber bei denen doch nicht aufgehalten werden, die in ehrlicher Weise fühlen, was dieEntwickelungskräfte der neueren Zeit in die menschliche Seele hineingelegt haben.

 

Durch den heutigen Vortrag - den ich übermorgen ergänzen will durch wiederum eineganz positive Betrachtung über den neueren Geschichtsverlauf vom geisteswissenschaftlichen Standpunkte, was unmittelbar in das allernächsteLeben des Menschen hineinführen wird und in die brennendsten Fragen der Gegenwart - glaube ich gezeigt zu haben, wie jenes Suchen nach derübersinnlichen Erkenntnis, das durch anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft angestrebt wird, weder naturwissenschaft feindlich nochsozial unpraktisch, noch irgendwie für das religiöse Leben von Gefahr ist. Dagegen glaube ich gerade gezeigt zu haben: für denjenigen, welcherdurchschaut, was die Gegenwart in der menschlichen Seelenverfassung für Kräfte erregen muß, und insbesondere, was für Kräfte die Zukunft erregen wird, für denwird es klar, daß für drei brennende Fragen dieser Gegenwart und der nächsten Zukunft das geisteswissenschaftliche Wissen bedeutungsvoll ist.

Wissenschaft steht seit Jahrhunderten und insbesondere in der Gegenwart und noch mehr in derZukunft im Mittelpunkt des menschlichen Strebens. Die Frage wird entstehen: Was vermag Wissenschaft für die höchsten Bedürfnisse des Menschen nach derübersinnlichen Welt? Antwort darauf wird nur diejenige Wissenschaft geben können, die an der Geisteswissenschaft nicht vorbeigehen wird.

Eine weitere brennende Frage der Gegenwart und der nächsten Zukunft wird sein: Wiefinden wir diejenigen Impulse, welche das soziale Leben gestalten können? Die Antwort wird sein müssen: Allein dasjenige, was geisteswissenschaftlichgewonnen ist, macht die Metamorphose durch, wenn es sich in das Menschenleben einfindet, daß es zum unmittelbar bewußten sozialen Leben von Mensch zu Menschund damit auch zur sozialen Konfiguration des Menschengeschlechtes über die Erde hin führen kann.

Und die dritte brennende Frage wird die sein: Wie kann das innerste Bedürfnis, dasVerehrungsbedürfnis des Göttlichen in der menschlichen Seele in dem Zeitalter, das durch die Wissenschaft zur Individualität und zu der Persönlichkeitgekommen ist, befriedigt werden durch stärkere Kräfte, als sie von alters her aufgebracht worden sind? -Die Antwort muß wiederum sein: Solche stärkere Kräftekann nur erregen dasjenige übersinnliche Schauen, was, wenn es in die menschliche Persönlichkeit sich hineinlebt, in die menschliche Persönlichkeithineinmetamorphosiert, in ihr selber persönlich wird. Solche Kräfte kann nur dieses Übersinnliche durch Geisteswissenschaft, durch übersinnliche Erkenntnisangestrebte Wissen und Schauen werden, wie es die moderne Religiosität braucht, die Religiosität braucht, welche die Menschheit wirklich in bezug auf Gegenwart und Zukunft in den tiefsten Bedürfnissen der Seele, ja in denUntergründen der Seele wird befriedigen sollen.