La
science
spirituelle à orientation
anthroposophique, dont j'avais à
parler ici la
semaine dernière et cette semaine,
elle est, comme cela ressort
peut-être déjà
des deux conférences, à peu près
tout ce que ceux qui ne la
connaissent pas ne
croient pas qu'elle serait. En
particulier, chez des personnalités
qui n'ont
abordé que superficiellement cet
effort spirituel-scientifique, on
entendra
comment les résultats, ou disons
pour l'instant : les résultats
pensés, de cette
direction seraient pleinement exclus
par les vues de science de la nature
du
présent.
Plus
loin, on
pourra entendre comment ce qui
devrait être descendu du monde
spirituel, qui
devrait être le résultat d'une
connaissance suprasensible, s'avère
impraticable,
insignifiant par rapport aux
questions les plus significatives,
les plus
grandes, les plus incisives de notre
époque, qui se trouvent toutes plus
ou
moins dans le domaine social. Et
enfin, d'un troisième côté, sera
accentué
encore et encore, comment cette
science de l’esprit est apte à
éloigner les
humains de sentiments et de
sensations religieuses réelles et
fondées, comment
elle contribue à l'absence de
religion de notre temps, et
renfermerait même de
ce côté, des dangers significatifs.
Aujourd'hui,
j’aimerais
avant toutes choses parler de ces
trois malentendus vis-à-vis de la
science de l’esprit à orientation
anthroposophique, et alors
après-demain, faire
l’essai de donner une image de
l’évolution historique de la
nouvelle humanité
du point de vue de cette
connaissance suprasensible.
Si
l'on veut pénétrer
plus profondément dans toute la
structure d’esprit de notre temps,
on doit
absolument tourner son attention sur
tout ce qui a fait au cours des
trois ou
quatre derniers siècles, en
particulier au XIXe siècle, que la
pensée de
science de la nature a obtenu cette
signification incisive, dont j'ai
aussi
suffisamment parlé dans les
conférences précédentes. On doit
guider l'attention
sur cette émergence de la pensée de
science de la nature pour la raison
qu'aujourd'hui, ne sera pas purement
pensé quelque peu selon la science
de la
nature en la science de la nature,
mais parce que partout dans le
monde, chaque
question - certes de manière
entièrement justifiée -, sera placée
sous un certain éclairage de science
de la
nature. C’est pourquoi, on a déjà la
permission de dire : aussi loin que
l'on
reconnaît que l’évolution historique
de la nouvelle humanité a donné
naissance
à une orientation de science de la
nature de l'intérieur de l'homme
d'une
manière tout à fait élémentaire,
cette orientation de science de la
nature est
justifiée. On a la permission de
dire vis-à-vis de cela, que la
science de
l’esprit se donnerait d'emblée un
mauvais certificat en entrant en une
quelque
contradiction avec la pensée de
science de la nature des temps
récents. Mais
elle n’entre pas dans une
contradiction, mais au contraire :
la pensée de
science de la nature et avec cela
toute l'orientation spirituelle du
présent,
jusque dans toutes les branches de
la vie obtiendra en premier un
fondement
solide parce que cette direction de
science de la nature, se construit
confortablement sur la science de
l’esprit comme son fondement.
Si
l'on veut d'abord,
j’aimerais dire d'une façon
négative, s’approcher de la question
posée avec
cela, ainsi il faut regarder un peu
sur comment non pas la science
moderne de la
nature, mais le type particulier de
la pensée moderne est apparu d’après
la
science de la nature. Et là on doit
dire, qui ne regarde pas l'histoire
extérieurement, superficiellement,
mais qui la regarde ainsi qu'il se
demande :
Comment l'humanité s'est-elle
développée d'âge en âge dans ses
facultés les plus
profondes, aussi d’âme ? – Tout
comme un humain individuel se
développe,
et qu’on ne peut pas dire qu'il a la
même constitution d’âme comme
trentenaire,
quarantenaire, cinquantenaire,
comment l'humanité se développa dans
ses représentations, dans toute sa
manière de penser, pour finalement
arriver à
ces concepts, à ces idées, dont elle
est de préférence dominée dans le
présent
? -,celui-là, dans une poursuite
sans préjugés du développement
spirituel de
l'humanité, découvrira que cette
humanité avait d'autres idées dans
les
temps anciens, et on peut dire
jusqu'au 17ème siècle, sur la vie de
l'âme
humaine ainsi que sur le divin dans
le monde et la nature. On peut aussi
trouver confirmé de l'extérieur ce
que l'on peut envisager de la
poursuite plus
profonde de ce développement : On
remonte aux temps anciens et là, où
l'on
parle d'une vision/façon de voir la
nature, on ne trouve nulle part une
considération séparée du monde
extérieur des sens, de la nature
extérieure et
de ce que l'on appelait la nature de
l'âme humaine. Encore au XVIe siècle
et
jusque dans le XVIIe siècle, les
écrits qui traitent de l'ordre
naturel des
choses contiennent aussi toujours ce
qu’on avait à dire dans les temps
concernés
sur la nature de l’âme humaine. Oui,
à côté des enseignements révélés de
la
théologie, il y avait à cette époque
une théologia naturalis, une
théologie qui
voulait dériver sa doctrine/son
enseignement, sa façon de voir la
nature de
l'âme humaine.
C'est
un signe
extérieur pour un fait plein de
signification. Dans le passé, avant
que monta la
pensée de science de la nature des
temps nouveaux, on avait des
représentations
telles qu’en même temps elles
étaient appropriées pour donner aux
humains une
explication satisfaisante de la
nature et avaient aussi quelque
chose à dire sur
la vie humaine de l'âme. Les
concepts relatifs à l'âme et à
l'esprit n'étaient
pas aussi séparés des concepts
relatifs à la nature et au monde
comme c’est le
cas depuis le XVIIe et XVIIIe
siècle, depuis que la pensée de
science de la
nature a pleinement commencé. Et ces
concepts d’autre façon- et c'est
l’important - n'ont pas été établis
arbitrairement à l'époque et
modifiés par
la suite. Que les concepts étaient
pendant de façon différente aux
forces
d’évolution de l'humanité, qui
reposent justement ainsi nécessaires
dans le
progrès de cette évolution, comme la
transformation de la constitution du
corps et de l'âme repose dans le
progrès
de l’évolution individuelle humaine
en
ce
que l’on devienne plus âgé d'enfant
à vieillard.
Aujourd'hui,
nous
avons acquis des concepts, par la
science de la nature, qui ne sont
plus
immédiatement applicables, comme
nous l'avons vu la semaine dernière,
quand on
veut s'expliquer la vie humaine de
l'âme. Et celui qui peut aujourd'hui
penser
scientifiquement,
honnêtement,sincèrement et avec les
conséquences qui
s'imposent, doit se demander ce que
signifie réellement l'entrée de la
connaissance de la nature dans
l’évolution moderne de
l'humanité ?
Il
peut seulement
obtenir une information
satisfaisante sur cette question
s'il est en état
d'explorer lui même la connaissance
de la nature d’après son être. Qui,
dès le
début, se base simplement sur la
croyance que la science de la nature
est
l'explication universelle, la seule
et unique au monde, ne peut trouver
une
réponse satisfaisante sur cette
question. Seul qui est en état de se
demander :
comment se tient la science de la
nature à l’ensemble de l’évolution
humaine ?
Comment se tient-elle aux besoins et
aux questions les plus profondes qui
peuvent surgir
de l'âme humaine ? - lui seul peut
s'éclairer sur ce que la science de
la
nature peut faire.
D'une
certaine façon,
on doit dans une certaine mesure
pouvoir examiner la science de la
nature
elle-même selon la science de la
nature. Et là, on a volontiers la
permission de
rendre attentif qu'est un point
important que tout de suite aussi
déjà des
penseurs significatifs qui se sont
penchés sur cette question, sont
quand même
arrivés sur ce que la science de la
nature a, dans une certaine mesure,
des limites
conformes à la nature,limites dont
nous avons parlé dans la première
conférence, mais qui sont déjà
ressenties par les humains pensants
du présent,
de telle sorte que lorsque les gens
se font un aperçu de ce que la
science de la
nature enregistre dans ses
différents domaines, ils doivent se
dire alors :
Avec toutes ces représentations,
avec tous ces concepts, que la
science de la
nature nous procure sur la base
d'une recherche méthodique aussi
rigoureuse
comme nous l’avons,avec tous ces
concepts, tout de suite quand nous
les
examinons bien strictement, nous
n'entrons quand même pas vraiment
là-dedans,
là où nous portons un besoin naturel
de connaissances dans notre âme. On
sent,
dans une certaine mesure, que la
science de la nature est certes là,
ne peut
pas être différente de ce qu'elle
est - hormis, bien sûr, les erreurs
et les
exceptions - mais qu'elle ne peut
tout de suite, quand elle réalise
son idéal,
satisfaire le besoin de connaissance
le plus profond de l'humain aussi
vis-à-vis
de la nature elle-même.
J’aimerai
exprimer de
la manière paradoxale suivante ce
qui sera éprouvé. Les gens ont
convenu -
c'est ainsi que les choses se sont
développées ces derniers temps - que
les
ancêtres se tenaient à un stade
enfantin de connaissance jusqu'à ce
que la
récente science de la nature à
apporté un changement. Les anciens
se sont aussi
formé des représentations sur la
nature à partir d'une disposition
d'âme plus
ou moins semblable à la fantaisie,
des représentations qui supposaient
toutes
sortes de choses spirituelles dans
la nature, qui illustraient aussi
conceptuellement toutes sortes de
choses spirituelles dans la nature.
On a dit
que les gens cherchaient les forces
qui seraient derrière les phénomènes
de la
nature. Seulement, dans leurs
représentations enfantines, ces
anciens ne
trouvaient pas des forces de la
nature, mais seulement des fantômes
de la
nature. Et on voyait vraiment en
étant fier des conquêtes de la
science de la
nature plus récente, avec une
certaine fierté en arrière vers ces
vieux
penseurs, ces vieux humains de la
terre, qui cherchaient ce qui était
fiché
derrière la nature visible. Et au
lieu des forces réelles de la
nature, qui
seront enfin trouvées
aujourd'hui,ces anciens cherchaient
toutes sortes de
fantômes, des entités à forme
personnelle et semblables derrière
les
phénomènes/les manifestations de la
nature, des êtres dont on ne pouvait
que se
former la représentation à l'ère de
science de la nature qu'ils
n'avaient rien
du tout à voir avec l'ordre de la
nature, qu'ils proviennent d'une
force humaine
de l'âme, qui justement ne peut
pénétrer dans la réalité de la
nature, et qui
se fait à cause de cela toutes
sortes de représentations
d’elle-même sur cette
nature.
Mais
maintenant,
après que, ce que j'ai dit, était il
y a encore très peu de temps en fait
un
dogme évident pour chaque personne
ayant une pensée de science de la
nature, des
personnalités individuelles, et
leurs façon de voir malgré tout
remarquables,
sont arrivées aujourd'hui à ce que :
Oui, quand nous regardons vraiment
nos
concepts de la nature, quand nous ne
vivons pas dans le préjugé, nous
comprenons aussi l'essence de la
nature avec les concepts de la
nature, mais
quand nous prenons ces concepts de
la nature ainsi qu'ils sont et
attendons de
voir comment ils se placent à ce que
nous expérimentons réellement à la
nature,
quand nous laissons œuvrer l'être
humain entier, non purement notre
raison (NDT :
analytique) et notre art
d’expérimenter, alors ces
représentations de science de la
nature se comportent
vis-à-vis d’une vue impartiale quand
même ainsi que les vieux fantômes.
Les
représentations de science de la
nature ont quelque chose de très
fantomatique.
- Il y a quand même déjà aujourd'hui
des gens sans préjugés qui disent :
Les
anciens se sont représenté des
fantômes à partir de la constitution
de leur âme
; mais nous ne faisons rien d'autre
après tout, surtout quand nous
sommes de
corrects scientifiques de la nature.
Car ce que nous croyons porter dans
nos
têtes comme représentations sur la
nature est tout aussi irréel
vis-à-vis de la
nature que les vieux fantômes ont
été crus par la science de la
nature.
Cette
vue a quelque
chose de très justifié. Et on trouve
la justification quand on se demande
:
Oui, comment l'humain parvient-il
réellement à la connaissance de la
nature ?
Tout d’abord l'humain se tient donc
non connaissant de la nature, mais
tout au
plus observateur de celle-ci. Et en
ce qu’il observe la nature, elle
vient
toutefois à sa rencontre dans une
vivacité toute autre qu’alors est
vivante
l'image qu'il peut se faire dans ses
représentations de science de la
nature.
Quand nous regardons la nature avec
les yeux et les oreilles, quand
comme
humain complet, mais aussi avec
notre raison, nous nous tenons
vis-à-vis de la
nature et ne pensons pas purement en
lois naturelles et expériences en
laboratoire,
quand observant la nature telle
qu'elle se présente à nous et
élaborant pensant
les observations, alors nous vivons
avec la nature. Mais en ce que nous
commençons à faire desrecherches sur
la nature, nous ne pouvons pas
emporter la
vie de la nature. Et parce que nous
ne pouvons pas emmener la vie avec
nous,
parce que nous nous trouvons vivant
comme un avec la nature seulement
dans
l'observation immédiatement
expérimentant, ainsi nous rendons en
fait la
nature, en la saisissant par la
science de la nature, tentant
également de
l'aspirer en nous, nous rendons la
nature plus pauvre. Et quand nous
voulons
vraiment connaître selon la science
de la nature, nous la transformons
en
fantômes dans notre connaissance de
la nature. C'est tout simplement un
fait qui
découle de l'observation, tout comme
une quelque autre chose qui se donne
de
l'observation.
Ce
dont il s’agit
maintenant vis-à-vis d’un tel fait,
c'est que l'on a le courage de se
l’avouer
soi-même. Que fera-t-on quand on
s’avoue ce fait à vous-même ? En
reconnaissant
la nature, nous arrivons en fait à
une sorte de façon de voir qui prend
notre
image de reconnaissance de la nature
comme un fantôme. - On vient
vraiment à se
déposer cette vérité devant l’âme et
se dire : La connaissance de la
nature est
donc quelque chose qui conduit dans
le fantomatique. - Et dans l’échange
connaissant de l'humain avec la
nature, d'une façon de science de la
nature,
l’humain se comporte ainsi que,quand
il s’éloigne de la nature, de
l’observation de la nature, il
nourrit un fantôme de la nature.
Il
y a une
personnalité de l'évolution plus
récente de l'humanité qui n'a pas
exprimé cela
aussi ouvertement, mais pour cela
pas aussi paradoxalement, ce que
j’ai
justement exprimé maintenant, mais
qui l'a éprouvé profondément - et
c'est Goethe.
Parce que Goethe savait déjà
comment se tenir ainsi à son époque
avec lui-même en harmonie avec la
nature,
c’est pourquoi aussi il n'a pas été
compris, tenu pour un dilettante sur
le
domaine de la recherche sur la
nature. Aujourd'hui,nous avons
encore toute la
peine – j’ai la permission de le
dire, parce que je m’efforce depuis
des
décennies d'éveiller une certaine
compréhension pour Goethe dans notre
société
contemporaine d’après cette
direction -, d’amener à la
compréhension la façon
de vision de la nature de Goethe.
Qu'est
cette façon ?
Cette façon, qui sera de plus en
plus formée, elle - peut-être encore
en
dilettante, imparfaitement chez
Goethe – elle doit, mais formée plus
loin,
véritablement formée
scientifiquement, elle pourra
conduire à une vraie
connaissance de la nature sur tous
les domaines, quel est ce façon ?
Cette façon
consiste à aborder la connaissance
humaine, aussi loin qu’elle
s'éloigne de la
nature, de la pure réflexion, dont
je parlais aussi déjà la semaine
dernière
d'un autre point de vue, a
s’approcher ainsi que cette
réflexion ne soit pas
seulement utilisée pour donner à la
nature la possibilité de placer son
être
fantomatique devant l'âme humaine.
Goethe n'aspirait pas à des lois de
la
nature qui sont toujours des
abstractions, qui sont toujours
quelque chose de
mort par rapport à la nature
vivante. Goethe aspirait à de pures
manifestations/phénomènes, comme il
les appelait : phénomènes
primordiaux/originels. Il
s'efforçait de ne pas utiliser la
pensée humaine
comme si elle devait donner
d’elle-même des
lumières/explications sur la nature,
comme si elle devait trouver des
lois telles que les lois de la
préservation de
l’énergie ou de la matière, qui sont
purement pensées ; mais Goethe s'est
efforcé d'utiliser les pensées/la
pensée, de compiler/rassembler les
phénomènes
ainsi que rien ne parle de l'humain
lui-même par ces phénomènes
naturels, mais
que les phénomènes parlent purement
par eux-mêmes.
Quand
nous passons
maintenant de l'instinctif, que la
pensée avait chez Goethe à une
saisie
pleinement consciente, posée, où
arrivons-nous ici ? Là nous voici
venus à
répondre à la question comme seule
la connaissance suprasensible peut y
répondre. Nous venons à demander :
Oui,qu'est-ce qui repose réellement
dans ce
que nous observons dans la nature
lorsque nous observons avec nos sens
? - Ce
qui repose est ce qui est un fantôme
de la façon indiquées, un
former-fantomatiquement. Cela est
naturellement déjà contenu dans la
nature,
parce que nous l'aspirons/le suçons
hors d’elle. Mais qui est encore
contenu
d’autre dans la nature, en dehors
de, quand nous nous tenons avec elle
à
travers nos yeux et nos oreilles en
vivant échange, quand nous nous
livrons
directement aux impressions tombant
sous les sens ?
Celui
qui, de cette
manière, comme nous l'avons indiqué
ici la semaine dernière, entraîne le
patrimoine de représentations d'un
côté, et de l’autre côté le
patrimoine de
volonté jusqu'à la connaissance
suprasensible, vient à se dire :
Dans ce qui
tombe sous les sens comme cela nous
entoure, le suprasensible est déjà
dedans,
aussi loin que ça concerne la
nature. - Seulement, sur le chemin
de la
connaissance de la nature, nous
laissons de côté le suprasensible et
nous devons
le laisser de côté. Pourquoi ? Parce
que nous, les humains, aussi loin
que nous
sommes organisés dans le corps
physique tel que nous sommes
justement entre la
naissance et la mort, nous avons
nous-mêmes transformé ce qui est
notre
éternité spirituelle en un corps
tombant sous les sens. Nous ne
sommes pas
humains en vivant dans une maison du
suprasensible, qui vit en nous comme
éternité, mais nous sommes humains
parce que nous avons pénétré d'un
monde
suprasensible par la naissance ou la
conception dans le sensible, le
suprasensible, qui vivait auparavant
dans le purement spirituel, s'est
transformé
en un corps sensible, qui se vit
entre naissance et mort comme le
sensible et
par la mort entre à nouveau dans le
suprasensible, comme je l’ai
expliqué dans
la conférence précédente.
Parce
que nous sommes
nous-mêmes organisés sensoriellement
en tant qu'êtres humains, ce qui
fait son
chemin à travers nous, l'observation
de la nature, quand elle devient
connaissance de la nature, doit
s'éloigner du suprasensible. Et
ainsi on arrive
à travers une observation vraiment
suprasensorielle sur ce qui suit. On
arrive à
envisager que lorsque l'on se tient
en vis-à-vis de la nature dans sa
diversité
colorée de lumière et de couleurs,
dans ses sons, dans toutes ses
autres
manifestations tombant sous les
sens, alors un suprasensible non
séparé d’un
sensoriel se révèle, un
suprasensible dans le sensoriel.
Mais aussi loin que,
comme un être humain contemplant,
expliquant/éclairant la nature nous
l'approchons, nous ne pouvons
prendre de la nature que ce que
nous, humains, -
qui sommes des êtres sensoriels et
appartenons à la sensorialité entre
la
naissance et la mort, et non au
suprasensible qui se révèle dans le
sensible -
pouvons élaborer en nous. Parce que
nous sommes des êtres humains
organisés
ainsi, par notre propre nature
sensorielle, nous faisons de ce que
nous formons
en tant que science de la nature,
une simple image du sensible, qui
doit être
un fantôme, parce que dans ce qui
nous entoure en tant que nature, est
en
même-temps contenu le suprasensible.
Par
conséquent, celui
qui, vraiment de la façon comme vous
pouvez la trouvez indiquée dans
« La
science secrète en esquisse »
ou dans « Comment obtenir des
connaissances des mondes
supérieurs », se met dans la
faculté de pouvoir
observer du suprasensible,parvient à
se dire : Dans l'univers auquel on
est
confronté, est contenu partout du
suprasensible. Et si nous allons
par-delà le
fantôme que nous devons nous faire
nous-mêmes dans l'image de la
nature, ainsi
nous n'arrivons pas à des atomes
morts, nous n'arrivons pas à la
force/à
l’énergie et à la matière,mais nous
arrivons au spirituel suprasensible.
Ce
suprasensible-spirituel peut et doit
nous rendre possible un chemin de
connaissance suprasensible à la
connaissance.
Celui
qui acquiert
une vue dans le rapport de l'humain
à la nature environnante ne cherche
pas
après des atomes morts, pas après
des molécules, pas après un
suprasensible-sensible, mais après
le vrai suprasensible. Et alors,
quand on
explore suprasensiblement, on ne
trouve pas de supports matériels de
ce qui nous
entoure en couleurs et en sons, mais
on trouve des êtres spirituels/des
entités
spirituelles, des êtres
suprasensibles,qui sont contenus
partout dans la
nature. Ainsi, la science de la
nature, correctement saisie, tout de
suite
quand elle veut placer devant l'âme
le phénomène pur au sens de Goethe,
alors en
rapport à ce qui repose au-delà des
phénomènes, ne devient pas du mort
mais du
spirituel-vivant. Tout de suite
quand on va à l’ouvrage honnête et
conséquent
avec la recherche de la nature,
quand on ne croit pas par l'art de
la raison ou
de l'expérimentation, pouvoir
distinguer quelque chose de la
nature, mais quand
on sait que l'on ne peut rien faire
d'autre que pousser la nature à
l'apparence/la manifestation, où
elle s'exprime elle-même, alors on
sait qu'avec
ces phénomènes, avec ce que Goethe
appelle des phénomènes
primitifs/primordiaux, on se tient
directement devant le suprasensible,
qu'alors
on n'a pas besoin d'expliquer à
partir des lois de l’énergie et de
la matière,
mais qu'on est alors mis dans la
nécessité d'expliquer à partir du
spirituel.
Cela donne au fond une considération
vraiment critique et impartiale,
j’aimerais dire une considération de
science de la nature sur la
connaissance de
la nature elle-même.
Comment
la science de
l'esprit, qui veut de son propre
chef des connaissances
suprasensibles, se
comporte-t-elle à cet égard ?Quand
vous prenez le chemin de la
connaissance
suprasensible, comme je vous l'ai
caractérisé la semaine dernière,
vous vous
direz à vous-même : Si par ces
transformations du patrimoine de
représentations,
du patrimoine de volonté, l'humain
arrive vraiment à voir le
suprasensible
comme on voit les couleurs à travers
les yeux, entend les sons à travers
les
oreilles, quand l'humain voit le
suprasensible comme il voit sinon le
sensoriel
dans la vie ordinaire, alors cette
transition au voir suprasensible est
vraiment
comme un éveil dans la vie de l'âme.
Et ce vécu traverse aussi vraiment
celui
qui est un chercheur. On peut dire :
Comme dans le vécu ordinaire,
l'humain se
réveille du sommeil ou de la vie de
rêve et sait que pendant le sommeil
et la
vie de rêve, il a vécu purement dans
des images, et alors, en sachant
comment
relier sa volonté à la réalité
extérieure, il passe à un monde
qu'il appelle réel
vis-à-vis du monde des images du
rêve, ainsi le connaisseur de
l'esprit, celui qui pénètre jusqu’à
la recherche
suprasensible, s'éveille du monde
dans lequel nous sommes sinon dans
l'état de
veille ordinaire, en ce qu’il a
devant lui un autre monde qui se
comporte au
monde ordinaire des sens,comme le
monde ordinaire des sens se relie au
monde
des images du rêve. C'est un éveil.
Cet éveil peut être vécu dans l'âme.
Alors
à nouveau, les
phénomènes que nous avons autour de
nous dans le monde, deviennent
justement
des images en rapport au monde
supérieur, suprasensible, tout comme
les images
de rêve sont prises comme des images
de ce que l'on a dans le monde des
sens
lors d’une pensée saine.J'aimerais
esquisser à un exemple la façon
dont, pour
le connaisseur de l'esprit, le monde
ordinaire du sensible se transforme
en un
monde d'images. On doit seulement
comprendre correctement ces choses,
ne pas
rêver n’importe comment mystiquement
et ne pas entrer dans le nébuleux.
Évidemment,
la
science ordinaire de la nature
regarde l'humain en plaçant l'un à
côté de
l'autre, dans une certaine mesure,de
même valeur, la tête, le torse, les
membres, les extrémités – avec quoi,
je pense maintenant, ce qui se
poursuit
vers l'intérieur, où appartiennent
alors aux membres dans la manière
morphologique de penser, tout le
sexuel. Pour l’observation
ordinaire, ces trois
membres de la nature humaine sont
quelque chose, j’aimerais dire,
quelque chose
d'absolu, quelque chose
d'équivalent. Devant la façon de
voir de l'esprit,
l'humain, en se qu’il se tient
debout devant nous en tant qu’être
sensible,
devient une image de son être
supérieur, suprasensible, tout comme
l'expérience
ordinaire du jour devient une image
quand on en rêve. Mais alors aussi
la
connaissance de l'humain par le fait
que l'humain sera rapporté/tiré à
son
entité suprasensible éternelle, en
deviendra un autre.
En
pénétrant la
connaissance avec la nature d'image,
en représentant, toute la
connaissance de
l'humain devient autre. Alors, non
plus la tête – quand je veux
seulement
considérer ces deux membres de la
nature humaine - et la nature des
extrémités
ne restent plus équivalentes, mais
alors on voit dans la forme de la
tête, quand
on l'étudie exactement, ce qui dans
sa formation est modelé d’après la
vie
spirituelle passée avant que
l'humain soit entré dans le monde
des sens. Et dans
ce qui est nature des extrémités, on
voit ce qui est préformé –
maintenant
encore embryonnaire, mais qui va se
former –en ce que ce qui devient de
l'humain dans l'avenir, avant toute
chose quand il entre dans le monde
suprasensible par la porte de la
mort. Cela peut encore sonner
paradoxal
aujourd'hui, seulement c'est cela
qui proviendra d’une véritable
conception
scientifique-spirituelle de
l’enseignement de métamorphose de
Goethe.
Goethe
regardait la
forme particulière de la plante, la
forme particulière à l'animal et
l'humain
dans leur transformation,comment
elles sont des images d'une forme de
base. Une
doctrine de métamorphose spirituelle
globale/englobante considérera la
tête
comme une métamorphose des
extrémités de l'humain, mais ainsi
que l'une
rattache/rapporte au passé, l'autre
à l'avenir. Alors l'humain lui-même
dans sa
configuration extérieure devient
l'image de ce qu'il est dans le
spirituel. Et
ainsi tout devient une image du
suprasensible, comme le rêve devient
une image
quand nous nous rendons dans le
sommeil. Ce que l'humain est dans le
suprasensible devient pendant sa
présence dans le sensible, pendant
qu'il y
veille, image du suprasensible,comme
l'image sensible devient quand il
sombre
dans le sommeil. Cette connaissance
est un résultat immédiat, j’ai la
permission de dire empirique, de
l'expérience suprasensible.
Et
maintenant nous
comparons ce que cette connaissance
suprasensible acquiert à partir
d'elle-même, c'est-à-dire, en tant
que façon de voir sur le monde, même
sur la nature
de l'humain, lorsqu'elle aspire à la
connaissance de la nature de
l'humain :
L'humain et toute la nature
deviennent une image qui doit
d'abord être reliée à
une réalité suprasensible.
Maintenant, cela ne correspond pas
complètement à ce
que le chercheur de la nature
lui-même trouve aujourd'hui, comme
une dernière
conséquence, quand il pense. Il
trouve que son phénomène naturel
devient
fantomatique, devient une image. La
connaissance suprasensible montre
que tout
ce que nous percevons dans ce qui
tombe sous les sens doit devenir une
image,
que cela il doit être relié à un
suprasensible. Bref, rien ne
converge autant
vers une compréhension harmonieuse
du monde que ce que l'on trouve
quand on
n'est pas aujourd'hui un
scientifique de la nature croyant
dogmatiquement, mais
un scientifique de la nature pensant
qui peut observer lui –même selon la
science de la nature sa propre
science de la nature, qui est alors
d'accord avec
ce que chercheur de l’esprit doit
dire sur la nature, aussi loin
qu’elle se
présente à nous dans l’observation.
C'est
ce qui doit
entrer dans l'humanité : que les
humains se transposent dans la
situation de
voir réellement comment le chemin
dans le suprasensible et le chemin
parcouru
pensant se précipitent dans le
sensible, car de cela se donnera en
premier une
image totale du monde, quine fait
pas de nous un pur propriétaire
d'une
image-reflet fantomatique de la
nature, mais qui nous laisse
reconnaître, nous
laisse admettre que nous avons du
avoir créé une telle chose
fantomatique avec
l'explication ordinaire de la
nature, mais en même temps nous
montre comment
nous pouvons pénétrer au-delà de
cette image de la nature dans le
spirituel-suprasensible. Telle est
le sens du courant que doit aussi
prendre la
pensée de science de la nature pour
aller au-delà de ce qu'elle doit
nécessairement introduire elle-même,
tout de suite
lorsqu'elle réalise son
idéal. Il y a
certaines contradictions à croire
que l'on aurait saisi la nature dans
la connaissance de la nature, mais
en réalité on a saisi seulement
quelque chose
avec quoi on ne peut pas regarder de
loin avec arrogance les
vieux"fantômes" et qui est soi-même
seulement un fantôme derrière
lequel on doit chercher la réalité
spirituelle.
Ainsi,
la
connaissance-esprit, telle qu'elle
est pensée ici, n'est pas en
contradiction
avec la connaissance de la
nature,mais au contraire : elle
livre à la
connaissance de la nature ce que la
connaissance de la nature doit
chercher si
elle se comprend elle-même ; elle
livre ce qui est inconsciemment
contenu dans
chaque vrai chercheur de la nature
comme but de sa recherche ; elle
livre ce
qui seul peut donner
satisfaction,tandis que la simple
recherche de la nature,
tout de suite quand elle est faite
correctement, doit nécessairement
conduire
par son propre être à
l'insatisfaction.
Si
l'on reconnaît
toujours de plus en plus le
caractère véritable de la
connaissance
suprasensible qui a procédé de la
science de la nature, alors on
découvrira/trouvera que la science
de la nature peut seulement exister
dans un
sens nouveau
quand elle est complétée
par la science de l’esprit. La
science de la nature elle-même doit
exiger cette
connaissance suprasensible. Alors
elle deviendra une véritable
connaissance de
la nature, c'est-à-dire même une
voie dans le suprasensible.
Je
voulais seulement donner
ces esquisses là-dessus. On pourrait
tenir de nombreuses conférences qui
montreraient alors que la pensée de
la science de la nature elle-même
exige la
science de l’esprit si elle ne veut
pas s'aventurer dans le vide, si
elle ne
veut pas venir à des malentendus sur
sa propre recherche. Je voulais
seulement
montrer comment la science de la
nature doit chercher elle-même cette
science
de l’esprit. La science de la nature
a célébré de grands triomphes, a
fournit
des choses prodigieuses sur le
chemin de connaissance de l’humanité
; mais tout
de suite quand elle progressera sur
son chemin, elle se transcendera,
elle
conduira dans l'esprit.
Aujourd'hui,
les
choses sont ainsi qu’en fait devrait
se comporter critique à la science
de la
nature, seul celui qui peut lui-même
penser selon la science de la
nature, qui
ne se tient pas négativement à la
science de la nature, que ce soit
par
ignorance, que ce soit par
antipathie, mais qui se tient
positivement. Et si
j’ai la permission de faire un
commentaire personnel, que je fais
seulement
parce qu'il est peut-être pendant à
des questions factuelles, c'est
celui-ci :
On m'a souvent reproché que dans la
longue série de mes écrits j’en ai
aussi
qui s’occupent intensément de
justifier la science de la nature du
XIXe siècle,
qui, aussi loin qu’on peut le faire
avec une manière de pensée de
science de la
nature, se place sur le terrain de
la science de la nature. Seul, je
n'aurais
pas un mot à vous dire sur la
science de la nature et à un autre
public dans
une telle direction comme j'ai parlé
aujourd'hui, si je ne pouvais pas
indiquer
que j’avais aussi compris, ce dont
il s’agissait, pour me comporter par
rapport
à la science de manière très
positive, en l’acceptant, aussi loin
que
l’acceptation est justifiée. Je
crois que seul celui qui connaît
cette science
de la nature et sait apprécier ses
conquêtes à la permission de parler
sur la
science de la nature, pendant que
tous les racontars/histoires de
soi-disant
mystiques ou théosophes sur la
science de la nature, quand ils ne
connaissent
pas la science de la nature, sont
justement des racontars oiseux.
C'est
ainsi que j'ai
parlé, je crois, au moins en
quelques allusions, du premier des
malentendus qui
se donnent à propos de la science de
l’esprit à orientation
anthroposophique par
ceux qui en parlent sans la
connaître.
Le
deuxième
malentendu est qu'on tient très
souvent une telle chose, qui va à la
connaissance suprasensible, dans le
sens indiqué pour non pratique, pour
inadéquate à la vie ordinaire, et
qu'on le saisit en particulier dans
le
présent comme une réprimande, parce
que donc le présent le nécessite, de
vraiment se précipiter dans la vie
pratique au sens le plus plein du
mot.
Maintenant, ce n'est que d'un côté
que nous voulons considérer cela,
mais d'un
côté très important, de la
conception de la coexistence sociale
de l'humanité.
Les considérations scientifiques et
autres de la coexistence sociale de
l'humanité sont devenues donc tout
de suite la devise, le mot d'ordre
des temps
modernes. Et aussi ce qui s'est
passé dans ce domaine se tient au
fond dans la
lumière de la manière de penser de
science de la nature. J'attache même
peu de
valeur à que ceux qui aujourd'hui
veulent être sociologues dans le bon
sens du
mot conformément au temps, qui
veulent fonder une science
sociologique, s'efforcent
de plus en plus de faire passer des
représentations et des concepts de
science
de la nature hors la science de la
nature et les appliquer sur la vie
en commun
sociale humaine. Je voudrais y
attacher même moins de valeur, parce
que les
théories pour la vie réellement
pratique - cela montre en
particulier
l'approche suprasensible - ont en
réalité quand même seulement une
très faible
signification.
Qu’est
ce que
Lassalle ne s’est pas représenté
lorsqu’il a développé en soi cette
façon de
penser, qu'il a ensuite résumé dans
sa célèbre conférence « La
science et
les travailleurs ». Il avait
l'idéal devant les yeux que la
coexistence
humaine devait être portée de
l'instinctif au scientifique tout de
suite par le
socialisme moderne, que le
prolétariat des temps modernes
aurait la tâche de se
pénétrer de la science afin d’amener
tout de suite ce temps nouveau par
là. On a
alors vu que d'une autre façon,
pensant ainsi consciemment comme on
pense en
science de la nature,le marxisme,
avec sa conception matérialiste de
l'histoire, tentait de fonder à
partir d'une théorie ce qui devait
passer dans
les âmes tranquilles (NDT :
Gemüter)
et qui devait conduire à une
formation sociale du monde.
Maintenant,
ceux qui
ne voient pas encore aujourd'hui,
après les quatre dernières années
qui sont
passées à travers le monde, qu’à
partir de telles théories les âmes
tranquilles
humaine se laissent très peu être
influencées socialement, ils
l’auront
justement à voir dans les prochaines
décennies ! Les théories ne viennent
en
fait pas vraiment en considération,
quand est pensé ce qui ici devrait
être
pensé : La coexistence sociale et la
mise en forme de cette coexistence
sociale
à partir d'impulsions humaines au
sens le plus englobant. Il y a
beaucoup de
choses à l'intérieur de ce que l'on
peut résumer dans la parole : la
formation
du contexte social à partir des
impulsions humaines.
On
pourrait
maintenant parler à nouveau de
toutes les tentatives qui ont été
faites, plus
ou moins utopiques, pour façonner
cette coexistence sociale justement
d'une
manière digne de l'humanité
nouvelle. Mais j'y attache moins
d'importance. Je
voudrais attacher beaucoup plus de
valeur à ce que la vie s'est
façonnée,
toutefois façonnée jusqu’à ce que
nous voyions maintenant se
développer comme
une terrible catastrophe mondiale au
cours des quatre dernières années.
Et au
moins une partie des causes qui ont
conduit à cette terrible catastrophe
mondiale, nous avons à les chercher
dans la contradiction et le conflit
réel des
impulsions dans lesquelles la vie
sociale de l'humanité s'est engagée
sur la
terre.
Il
a été rendu
attentif avec droit que l'humanité
d'autrefois - c'est la même époque
où l'on
n'avait pas encore pensé tant en
science de la nature au sens moderne
comme je
l'ai caractérisé dans cette
conférence – a vécu en corporations
; il y avait là
des guildes, des jurandes, des
appartenances des façons les plus
diverses.
Alors
vint l'ère de
l'individualisme moderne avec ses
idéaux de liberté humaine. On
croyait que cet
idéal de liberté humaine, cette
impulsion de l'individualisme serait
coupable de
dissoudre de proche en proche les
vieilles corporations. Et qui suit
l'histoire
trouve donc,comment ces corporations
ont été progressivement dissoutes.
On
voyait alors le cours ultérieur de
la vie d’économie de peuple, et on
voyait
comment, au cours des derniers
temps, les corporations sont de
nouveau entrées
dans la vie. Je ne veux pas et ne
peux pas m'impliquer dans les
détails, sinon
on devrait montrer pas à pas
comment, d'un côté, des sociétés
corporatives ou
des coopératives comme les
coopératives de consommateurs ont vu
le jour,
devrait montrer,comment pour partie
les humains ont essayé de faire face
à la
vie en continuant à remorquer par
remise en vie de l'ancienne vie en
commun.
Les anciennes corporations n'ont pas
réapparues, mais jusqu’aux
formations de
trusts de nouvelles corporations ont
émergées et traversent notre
structure
sociale. Mais j’aimerais attacher
beaucoup plus d'importance à ce
façonnement
pratique de la vie sociale telle
qu'il s'est développé, non aux
théories que
les humains ont imaginées là-dessus.
Mais
comment tout
cela a pris forme, même s'il faut
prendre en considération les forces
d'intérêts les plus divers, les
autres impulsions de la vie moderne,
ainsi on
doit quand même dire : la
corporation moderne s'est développée
sur les domaines
les plus divers ; s’est conservé ce
qui sera remorqué de temps anciens
par le
fait qu'il traduit quand-même des
instincts humains et des impulsions
humaines de
la volonté. Et en ce qu’on a façonné
le monde – la dessus j'attache de la
valeur, non comment on a pensé
là-dessus,
mais comment on a façonné le monde,
comment on a façonné les
communautés,
comment on a articulé d’humain à
humain, quand aussi inconsciemment
-, en cela
repose comme l’impulsion la plus
intérieure à nouveau la pensée de
science de la
nature des temps récents, mais d'une
manière entièrement particulière.
Si,
plein de
compréhension, on jette un regard
rétrospectif sur ce que les humains
ont vécu
dans les guildes, les jurandes -je
ne défends évidemment pas cela et je
sais
qu'elles ont été abolies avec
droit-, si on regarde sur ce qui a
réuni les
humains à l'époque et comment il
sont vécu dans ces communautés,
alors on
remarque une différence considérable
par rapport à ce qui les rapproche
aujourd'hui. L'une des
caractéristiques les plus
remarquables - chaque
connaisseur doit l'admettre - des
anciennes communautés est que les
gens se
sont compris entre eux et aussi
d'une communauté à l'autre.
Évidemment, tout
dans le monde se passe seulement
jusqu’à un certain degré, mais les
humains se
sont compris. Le maître
d’apprentissage et les compagnons
s'entendaient en ce
que le maître savait à quoi cela
ressemblait dans l'âme du compagnon.
Ils se
sont comportés positivement les uns
envers les autres. Pourquoi ? Parce
que dans
ces instincts, à partir des
impulsions de la volonté dont ces
communautés sont
issues, il y avait encore du
spirituel-d’âme, du spirituel-d’âme,
qui était liée
avec le corporel.
La
même chose qui
autrefois faisait, qu'on pouvait non
seulement regarder la nature avec
les
représentations qu'on avait,mais
aussi regarder l'âme, les mêmes
représentations qui vivaient
instinctivement, inconsciemment dans
les humains
et qui faisaient une unité de la
nature et de l'âme, elles vivaient
aussi dans
les instincts, et elles faisaient,
que par le sang, on pendait ensemble
comme
fils au père, comme fille à la mère,
ou comme membre d'une nation ou
comme
membre d'une guilde - quand on était
pendant ensemble par le sang ou par
un
quelque autre intérêt - cela faisait
qu'on promouvait la communauté à
partir des
instincts, qui, cependant, étaient
inhérents aux impulsions
d'âme-esprit.
Maintenant
vint la
pensée de culture de science de la
nature. Les temps récents n'ont été
façonnés
par rien d'autre dans leur structure
actuelle en rapport à l'humain que
par la
pensée de science de la nature. Par
le fait que l'humain en est venu à
une
pensée de la nature qui,même s'il ne
l'admettait pas lui-même, place les
phénomènes de telle sorte qu'ils
n'ont plus rien à voir avec lui
comme un
contenu fantomatique, par cela
l'humain se tient sur lui-même. Le
vieil humain
était ensemble avec la nature. A
l'extérieur, la foudre apparaissait,
il tonnait,
la pluie tombait du nuage :le vieil
humain voyait là-dedans l'expression
d'une
force de la nature. A l'intérieur,
il ressentait telle ou telle
pulsion. Il
voyait instinctivement ces pulsions
comme une parabole d'une telle force
de la
nature. Il agissait dans une
certaine mesure à partir de la
nature, parce qu’il
ne s’était pas encore placé hors de
la nature par la façon particulière
de la
connaissance de la nature nommée.
Au
cours des derniers
siècles, l'humain, tout de suite
parce qu’il a avancé à la pure
apparence de la
nature, a été placé hors de la
nature. La connaissance de la nature
reçoit en
premier sa tâche correcte, sa
mission correcte au cours
d’évolution de
l'humanité, parce qu'elle ne livre
pas une connaissance absolue, comme
on le
pense encore superstitieusement
aujourd'hui - superstitieusement
selon la
science de la nature- mais qu'elle
rend les humains libres. Alors on
comprendra
en premier la mission de la science
de la nature dans le cours
d’évolution de
l'humanité,quand on saisit la nature
comme une éducatrice à la liberté.
Par
ce que l'humain
doit séparer les phénomènes naturels
dans la nouvelle science de la
nature, par
le fait qu'il s'éloigne de la
nature, il est ainsi placer sur soi
en tant que
personnalité. Mais par cela il était
d'abord, avant qu'il vienne
maintenant à
nouveau au monde suprasensible sur
ce chemin suprasensible que j'ai
indiqué,
afin de se placer à nouveau dans le
monde - comme il s'était tenu à
l'intérieur
naturellement
autrefois, ainsi
maintenant suprasensiblement - avant
qu’il parvienne à ce chemin, qu'il
aura désormais à emprunter vers
l'avenir, l'humain était, dans une
certaine
mesure, placé purement au sommet de
sa personnalité. La science de la
nature
l'a placé au sommet de sa
personnalité. La science de la
nature a déterminé
l’entière constitution de l'âme.
Elle avait intégré son instinct. Par
cela, les
humains modernes ne se tiennent pas
comme les anciens humains comme
parents de
sang ou de guilde, mais ils se font
face comme des individualités, comme
des personnalités. Ils doivent
chercher leurs
associations/unifications, leurs
communautés sociales de la liberté.
Et ils les ont trouvé à cause de
cela
tout d’abord seulement d'instincts,
mais d'instincts qui ont quelque
chose de
contradictoire, parce que le temps
des instincts est passé, parce que
l'humain d'un côté ne peut plus
penser instinctivement, mais doit
penser
consciemment sous l'éducation de la
science de la nature. De
l'autre côté, l'humain n’avait pas
encore eu la
possibilité de ce placer de nouveau
dans le monde par la connaissance
suprasensible. C’est pourquoi il
s’est placé dans un monde nouveau,
sur lequel
il pensait, et dans l'ancien monde
ainsi qu’il n'y pensait plus. Il a
reproduit
les anciens instincts dans le monde,
qui ne reposaient plus du tout
devant son
âme par la pensée moderne de science
de la nature. Ainsi, lorsque l'on
saisit
plus profondément ce qui souffle à
travers l'humanité nouvelle, cette
contradiction béante est entrée dans
la vie sociale moderne. Le
socialisme, qui
est certainement un idéal de
l'humanité, a été fondé avec des
moyens inadéquats.
Pourquoi ? La connaissance de la
nature ne place pas l'humain dans le
monde ;
elle le sépare en tant que
personnalité, elle rend la
conscience de la
personnalité toujours plus grande.
C'est pourquoi il ne peut former des
communautés qu'à partir de son
propre instinct. Sa pensée diffère
de ce qu'il
forme en tant que communauté par
instinct. Il se produit un
disharmonie et la
conséquence en est qu'un ordre
social disharmonique doit surgir
quand on a
purement la science de la nature et
applique purement des concepts de
science
de la nature à la formation de la
vie sociale, qu'une contradiction
doit surgir,
une contradiction intérieure,
vivante qui persistera jusqu'à ce
que l'humanité
se décide à ce dire : tout de suite
la vie moderne,si elle veut fonder
un ordre
social, doit créer des disharmonies,
si elle ne fait pas entrer de la
connaissance suprasensible dans la
vie en commun sociale,un sentiment
et une
volonté suprasensible. – Aussi
longtemps que l'on ne se fait pas
face d'humain
à humain de telle sorte que l'on ne
voit en l'autre l'image, la
manifestation de
l’humain immortel,
aussi longtemps
que l'on ne voit pas en chaque
humain, quand on vit avec lui dans
un contexte
social, certes un être individuel,
mais un tel être, qui est
l'expression d'une
entité suprasensible, aussi
longtemps que ce qui peut croître de
la sociologie
et des impulsions sociales de la
science de la nature, ne veut pas
être
complété par ce que l'on gagne de la
connaissance spirituelle,aussi
longtemps
on entrera dans une telle vie avec
la pensée sociale moderne, mais
surtout avec
la formation sociale moderne, avec
l'interprétation pratique des
concepts, qui
doit se dissoudre elle-même, ce qui
doit conduire à des conflits et des
désaccords.
Quiconque
comprend ce
pendant intérieur sait quelle part à
pris à ces quatre dernières années
ce que
j’ai maintenant évoqué.Ce n'est pas
comme si je prétendais que ce serait
seul
en faute, mais cela a une part très
importante, une part extrêmement
importante. Celui qui désire et veut
le socialisme, veut honnêtement, il
doit
conduire l'humanité à des concepts
qui ne sont pas purement de science
de la
nature, parce que dans la vie
d'humain à humain vit autre chose,
autre chose
créé de l’être, que ce qui est à
saisir dans ce qui est de science de
la
nature.
La
science de la
nature montre cela par ce qu'elle a
un idéal déterminé, et cet idéal
déterminé
est à nouveau justifié. La science
de la nature aspire de plus en plus
vers
l'expérimentation ; elle s'éloigne
de plus en plus de la simple
description et
de l'observation.Qu'est-ce que
l'expérience ? L'expérience est
d'abord et avant
tout quelque chose qui est composé
de nos raisons (NDT :
analytique), qui
s'éloignent tout de suite de la
nature, qui - comme je l'ai montré
dans la
conférence de la semaine dernière -
mène dans le néant d'un être humain.
Ce que
nous établissons dans
l’expérimentation a au fond
seulement à faire apparemment
avec la vie de la nature. En vérité,
cela a à faire avec ce qui meurt
dans la
nature. Cela se montre quand on veut
appliquer à la configuration de la
vie
sociale ce qui est gagné par la
manière de penser expérimentale.
Celui qui veut
introduire dans lavie sociale des
concepts purement de science de la
nature,
qui sont tout à fait honnêtes,
sincères, tout de suite des concepts
de science
de la nature idéaux,introduit dans
la vie une chose telle qu’elle ne
conduit
pas à l'ascension, à la vie, mais à
la mort sociale. Et l'humanité
devrait
faire l'expérience, si elle ne veut
pas introduire le suprasensible à la
vie de
science de la nature dans la vie
sociale, qu'avec toute la volonté
sociale,
avec tout le socialisme,seraient
seuls créés des ordres qui sont
désordre, qui
sont décomposition.
Ce
socialisme qui
éloigne les gens du suprasensible
créera des structures sociales de
destruction, des structuressociales
de l’éloignement, et cela peut
seulement
aller si loin qu'il utilise l'ancien
pour réaliser ses pensées
délabrées/périmées. Car qu'est-ce
qui s'estfondamentalement passé
jusqu'à
présent, non pas à travers les
théories sociales, mais à travers le
socialisme
pratique ? S’est-il vraiment
sentiradical en tant que façonneur
du monde ?
Alors il ne se serait pas senti à
l'aise dans les anciennes formes, ce
qu'il
fait encore aujourd'hui ! Ainsi,dans
les formes anciennes, il vous vient
comme
quelqu'un qui voit mal la crinoline,
mais n'essaie pas de la surmonter,
mais la
molletonne. Ainsi, nousvoyons aussi
que dans la pensée sociale des temps
récents, les anciennes formes seront
conservées, seront
rembourrés/molletonnée.
Car que veulent la plupartdes
dirigeants du nouveau socialisme ?
Obtenir le
pouvoir là où d'autres ont obtenu le
pouvoir, non façonner, mais échangez
le
pouvoir.
C'est,
j’aimerais
dire, seulement d'un autre côté
aussi une preuve expérimentale que
l'on peut
parler de socialisme seulementquand
on a en même temps la volonté de
conduire
les gens au suprasensible, aux
impulsions qu'on doit donner à
l'humanité
moderne, si elle veut sortir de
latendance aux catastrophes à
laquelle les
impulsions purement de science de la
nature l’ont conduit. Ces impulsions
doivent, tout de suite dans la vie
sociale,être suprasensibles.
En
vérité, la science
de l’esprit n'est pas non pratique
dans ce domaine. Pour l'instant,
elle peut
seulement exprimer sonregret dans de
nombreuses relations qu'il y a
beaucoup
d’humains qui se sentent si
pratiques, si terriblement
pratiques, qu'ils
aimeraient se lécher les doigtssur
leur propre pratique de vie, et qui
regardent avec mépris les gens peu
pratiques qui aimeraient introduire
quelque
chose dans le monde à partir
d’idées,à partir de l’esprit !
Maintenant, on
connaît donc ce côté de la
philistrosité, qui aujourd'hui se
joue vers le haut
comme la grande pratique de la vie,
et quirejette brutalement tout ce
qui
devrait sortir de l'esprit. Cette
pratique de la vie vous mènera dans
l'absurde, dans l'impossible. Parce
que seul cela estpratique, qui va
sur
l'ensemble, pas sur la moitié ou du
quart de la réalité. Celui qui a un
aimant
en fer à cheval devant lui et quand
l'autre lui dit : Toi,tu peux
utiliser
cela, cela attire d’autre fer, c'est
un aimant - lui répond : Oh non, je
ne
reconnais qu’un fer à cheval de
cette forme pour ferrer un
chevalavec lui - il
ressemble à celui qui veut ordonner
la vie sociale seulement selon les
concepts
qui évitent le suprasensible. Mais
celui qui sait que toutela réalité
appartient à la vraie pratique de la
vie et avec cela le suprasensible,
il est
semblable à celui qui ne mésuse pas
l'aimant en fer à cheval pour
ferrerle
cheval avec lui, mais l'utilise
comme un aimant.
Avec
cela j’ai parlé
du deuxième malentendu dont j’aimais
parler aujourd'hui, à nouveau
seulement en
esquisse. Le troisième concerne ce
qui entre maintenant entièrement à
l'intérieur de la vie humaine, ce
qui a à voir avec ce qui doit être
le plus
saint/sacré pour l'humain en de
nombreuses relations ; cela concerne
la vie
religieuse.
Maintenant,
ce sont
toutefois de très nombreux, à savoir
ceux qui sont les représentants
officiels
ou même les représentants non
officiels de telle ou telle
confession religieuse
positive, de tels qui, à nouveau,
évidemment, sans le principe de
l'autorité -
comme on le dit poliment
aujourd'hui– adhèrent, calomnient
cette science de
l’esprit orientée
anthroposophiquement comme quelque
chose qui conduirait les gens
à l'irréligiosité, qui veut leur
donner une connaissance d’apparence
de l'esprit
au lieu de ce qui montre
immédiatement à l'humain ce chemin
par lequel il peut
sortir de l’essence de sa nature
pour arriver dans le suprasensible,
le
religieux. Aujourd'hui, je ne
parlerai pas de tel ou tel credo
religieux, mais
du sentiment/ressenti religieux en
tant que tel, même si ce serait très
tentant,
mais le temps presse, et il y a
d'autres choses à considérer ici.
Celui
qui regarde la
connaissance de l'esprit, telle
qu'elle est pensée ici, selon sa
vraie nature,
pourra très vite, jecrois, se rendre
compte qu'elle est tout aussi peu
pratique, antisociale ou non
scientifique de la nature qu'elle
est
irréligieuse, tout aussi peu apte
àdissuader de la profondeur de son
sentiment/ressenti
religieux. Car, d’après l'esprit des
explications que j'ai faites ici
dans ces
trois conférences,quelle est
précisément l'essence de la nouvelle
connaissance
suprasensorielle comme elle veut
devenir par l’anthroposophie ?
L'essentiel
est que
le chemin qui conduit à la recherche
suprasensorielle doit déboucher dans
l'impersonnel. Réfléchissezseulement
à quel point il a fallu souligner la
semaine dernière que ce que l'humain
considère comme spirituel, repose
avant la
naissance ou après la mort,
quel'essentiel de la vie entre la
naissance et la
mort consiste en ce que l'humain
s’est transformé dans le matériel.
Et l'on
peut dire, tout de suite la
sciencede l'esprit qui conduit
ainsi, par la
connaissance suprasensible, au
véritable immortel, à l'irréfutable
immortel de
l'âme humaine, elle peut, à cet
égard,même être en accord avec le
matérialisme.
Elle sait que ce que l'humain
traverse matériellement dans la vie
est une
métamorphose, une transformation
duspirituel, et que le spirituel en
tire ses
fruits, qu'il va dans l'abîme du
matériel et là tout de suite par la
connaissance de la nature, il se
développe àla liberté.
Mais
cela ne
présuppose pas que l'humain débouche
avec ses recherches dans
l'impersonnel à
partir du personnel, del'expérience
immédiate ici dans le corps. Quand
on veut
connaître quelque chose de
suprasensoriel, cela suppose une
constitution de
l'âme, qui entre de plus enplus
spirituellement dans l'impersonnel,
comme
l'humain autrefois physiquement,
quand il n'avait pas encore de
connaissance de
la nature, se tenait en
généralphysiquement dans le
suprasensible.
L'humain
doit
rechercher impersonnellement dans le
spirituel quand il veut que la
lumière du
spirituel brille dans le
matériel,dans la matière. Seulement,
plus on s'enfonce
dans cette recherche
suprasensorielle, avec cette
recherche suprasensorielle
promouvant/exigeant l’impersonnel,
pluson sent, comment de l'autre pôle
de
l'humain, du pôle de la volonté,
émane ce qui est sentiment/ressenti
religieux
immédiat. Car ce sentiment
religieuximmédiat, il veut aussi
vers le
suprasensible, mais il veut vers le
suprasensible de telle sorte que la
personnalité ne se perde pas, que
tout ce qui est immédiatementpendant
au
personnel entre la naissance et la
mort puisse s'unir avec ce qui est
suprasensible.
Tout
de suite quand
on comprend dans le sens correct le
passage dans le suprasensible par la
science, on est rendu attentifpar
une force intérieure, qui s’annonce
en
particulier comme le besoin de
vénération du spirituel, au
religieux. Le vrai
développement/la vraie évolution
àl’intérieur du chemin dans le monde
spirituel
par la connaissance suprasensorielle
est que l'on est de plus en plus
poussé à
approfondir sa vie religieuse,
quel'on apprend tout de suite à
comprendre ce
que l'on a de la vie religieuse. La
science de l’esprit conduit
nécessairement,
parce que cela repose dans
l’évolutionde l'humanité, du
personnel à
l'impersonnel, afin que la lumière
de l'esprit puisse de nouveau
resplendir
dans le monde sensible.
Ainsi
doit de l’autre
côté, tout de suite comme
conséquence de cette connaissance de
l'esprit
apparaître une vie religieuse
approfondie, car c’est fondé au plus
profond de la
nature humaine que le spirituel ne
soit pas seulement
considéré/contemplé dans
son éclat, dans sa plénitude de
sagesse, mais qu'il soit aussi
vénéré. Mais
cette vénération doit venir de la
personnalité. Ce qui est regardé
spirituellement ne peut pas entrer
dans cette région de la vie humaine
sous
forme immédiate, mais doit se
renouveler, subir une métamorphose,
doit se
transformer, cela doit se
transformer en personnel. L'humain,
lorsqu'il reçoit
d'un côté la lumière du spirituel,
va aller à et vénérer ce spirituel,
chercher
où il peut trouver de la vie
religieuse, de l'approfondissement
religieux.
On
doit seulement
aussi pouvoir voir les choses
correctement de l'autre côté, du
côté des
représentants de la vie
religieuse.Dans des anciens temps,
on a dit de certains
côtés de la compagnie humaine de
ceux qui ont une confession et on
l’a toujours
de nouveau répété jusqu’à cejour que
le vieux paganisme consistait à
vouloir
approcher le divin par la simple
sagesse. Mais on peut avec droit,
répéter la
parole encore et encore :Par la
sagesse, le divin ne serait pas
reconnu dans le
monde - le divin non, le
suprasensible, dans lequel l'humain
a son immortalité,
certainement. Mais il nepeut être
reconnu comme divin, car le divin
doit être
éprouvé plein de vénération. Le
spirituel doit en premier trouver le
chemin
dans le personnel, lechemin où
l’humain se tient en tant que
personnalité, en
ce que, soit il devient serviteur de
Jéhovah par le processus de
contemplation
de la nature - en cequ’il
contemple/considère l'être qui œuvre
et tisse de
génération en génération comme
suprasensible dans le sang - soit en
contemplant/regardant vers l'êtrequi
se tient en pendant rédempteur avec
son
âme, le Christ Jésus [transcription
incomplète].
L'humain
doit trouver
son chemin dans le monde sensoriel
où il se trouve avec sa
personnalité. Mais
de l'autre côté, doitvenir cette
compréhension qui ne dit pas
seulement : Par
la sagesse, le divin n'est pas
reconnu parce qu'il doit être
éprouvé plein de
vénération - mais :par la pure
sagesse, par la simple religion, le
suprasensible ne pourra
pas être
contemplé. La religion doit se
compléter par la contemplation/la
façon de voir
le suprasensible, sinonelle pourra
satisfaire seulement apparemment
suffisamment un âge de sciences de
la nature en ce qu’elle propage
d’anciennes
façon de voir et se tourne contreles
nouvelles. La religion, correctement
saisie, n’a pas besoin de craindre
l'apparition de vérités nouvelles,
aussi
suprasensorielles.
Et
plus avant apparaît maint autre
malentendu : quand la religion croit
que la connaissance
suprasensible lui nuirait d'une
manière ou d'une autre,
l'entraverait dans les
efforts dans lesquels elle est
justifiée, alors celui qui croit
cela ne compte
pas sur le développement ultérieur
de l'humanité. N'avons-nous pas vu,
dans le
développement/l’évolution moderne,
d'un côté, en n'ayant pas du tout la
possibilité d'arriver à une vie
sociale correcte, quand le chemin
dans le
suprasensible ne sera pas pris,
n’avons-nous pas aussi vu, comment
cette même
pensée de science de la nature a
conduit à l'irréligiosité, comment
le chemin
dans le scientifique de la nature au
chemin dans la personnalité conduit
à
l'irréligiosité ? [Manque dans le
script] La science de l’esprit
d'aujourd'hui
parle plus fortement à la nature
humaine, de sorte qu'elle peut être
conduite à
la vénération religieuse, quand on
ne veut pas quelque peu se détourner
de la
vénération religieuse, comme maints
connaisseurs superficiels de la
nature.
Aujourd'hui, il doit être parlé plus
fortement à l'âme de la vie
suprasensible,
parce que l'âme est devenue plus
consciente, plus individuelle. La
force de la
vie religieuse doit être plus forte
quand elle veut se développer dans
son
ancienne forme.
Et
encore un autre
malentendu tout de suite sur ce
domaine est que l'on croit que la
science de
l’esprit, telle qu'elle est
penséeici, se voudrait elle-même
formant secte ou
formant religion. La science de
l'esprit a pour cela une vision
beaucoup trop
claire dans le devenir du
genrehumain. Elle sait que dans le
développement du
genre humain, règnent justement des
forces efficaces qui se succèdent,
comme
dans la vie de l'individu. Toutcomme
l'humain dans sa quarantième année
ne peut
pas avoir la même constitution d’âme
qu'il avait dans la vingtième année,
l'humanité au XXe siècle ne peut
justementpas non plus avoir la même
constitution d'âme que dans des
siècles et millénaires précédents.
La
science de
l'esprit voit partout le réel et ne
juge pas ce réel par des concepts
inventés.
C’est pourquoi elle ne parle pas,
comme maint humain d'aujourd'hui qui
veut
établir scientifiquement une
religion de l'avenir ; mais elle
sait que le temps
de la formation des religions est
passé, est clos tout de suite avec
la
formation du christianisme. Car
cette constitution de l'âme dans
laquelle
l'humanité pouvait être saisie par
cette expérience intérieure
religieuse qui
devra alors être propagée, ce temps
est intimement pendant à la
constitution du
monde qui était dans les temps
anciens. Désormais, en tant
qu'humanité, nous sommes
entrés dans une constitution d’âme
qui devait être attirée par la
science de la
nature, mais qui veut aussi pénétrer
dans le suprasensible d’après des
modèles
de science de la nature, qui veut
créer une connaissance
suprasensible, qui
veut créer toujours plus de clarté
par cette connaissance suprasensible
sur ce
qui s'est manifesté de manière
religieuse dans les temps religieux,
mais qui ne
peut plus se présenter soi-même
formant une religion. De plus en
plus comprendre
ce qui est donné à l'humanité en
religion, la vraie science de
l’esprit
conduira à cela, détacher aussi ce
religieux des liens de ceux qui
l'ont conduit
sur de fausses voies sous toutes
sortes de pouvoirs et autres envies.
Je peux
quand même faire allusion à cela.
Cela conduirait, exposé plus avant,
tout
simplement trop loin.
Avec
ces quelques
ébauches, je voulais justement
souligner brièvement comment la
science de
l’esprit, de par sa nature même,
nepeut ni rendre irréligieux, ni
créer une
nouvelle religion ou autre chose du
genre. Ce sont toutes des choses qui
ne
proviennent pas d'une
réellepénétration de ce à quoi la
science de l’esprit
pensée ici s'efforce vraiment, aussi
quand elles sont
affirmées/prétendues. Et
ainsi on peut aussi dire : tout
desuite ces attaques, qui maintenant
pleuvent seulement
sur cette science de l’esprit à
orientation anthroposophique, aussi
du côté des
représentants desconfessions
religieuses, elles reposent
toutefois sur des
malentendus et des interprétations
parfois tout à fait bien voulues et
sur de
fausses allégations.Ceux qui sont
sérieux au sujet de la vie
religieuse de
l'humanité auraient le moins de
raisons de se retourner contre la
science de
l’esprit. Car la sciencede l'esprit
conduira de nouveau à la vraie
religiosité,
tandis que l'âge purement de science
de la nature et la pure religion
positive,
qui veut seulementpréserver du
traditionnel, doivent éloigner de la
vraie
religion. Car cette religion
positive vient de l'époque où
l'humain se tenait
autrement dans lemonde. Mais
l'humain ne se laissera pas réduire
(NDT :
lit. : visser à rebours),
tout comme un homme de quarante ans
ne peut plus avoir vingt ans.
C’est
pourquoi, cette
confession religieuse qui résiste à
la connaissance suprasensible des
temps
récents creusera sa propre tombe,
même si elle a tant désiré se
fortifier par
une puissance extérieure. Et
toujours de nouveau je dois rappeler
encore et
encore, ce que j'ai déjà fait
l'année dernière ici à Zürich,
comment un bien
meilleur connaisseur/confesseur de
la théologie et de la religion a été
celui qui
une fois, bien qu’il était prêtre
catholique, a donné sa conférence
inaugurale
sur Galilée
comme recteur de
l'université et attiré l'attention
sur la façon dont l'Église
catholique - son
église - s'est tournée à cette
époque contre le Copernicianisme,
oui, jusqu'en
1822 ; comme il a dû le souligner -
Professeur Müllner, théologien et philosophe catholique - lorsqu'il a pris ses
fonctions de recteur de l'Université
de Vienne, que la vraie religiosité,
voire
le vrai catholicisme, ne devrait pas
se tourner contre le progrès de la
connaissance humaine, parce que
chaque nouveau progrès de la
connaissance
humaine place les merveilles du
divin en ce monde dans la lumière
devant les
humains seulement plus
magnifiquement et glorieusement.
C'est
une vraie façon
de penser religieuse et aussi
vraiment chrétienne ! Et de même
qu'il n'est pas
nécessaire qu'uneconnaissance
extérieurement scientifique soit
perçue comme
opposée par ceux qui ressentent
vraiment, vraiment la religion, de
même il
n'est pas nécessairequ'une
connaissance suprasensible soit
perçue comme opposée
par ceux qui ressentent vraiment,
vraiment la religion, ni qu'une
connaissance
suprasensiblesoit perçue comme
opposée, qui doit même directement
conduire
l'humain de nouveau à la
religiosité, mais à une religiosité
libre, à cette
religiosité quiest ancrée dans la
personnalité et l'individualité.
C'est
pourquoi on peut dire qu'il convient
d'examiner de près les attaques qui
proviennent de ces côtés surla
science de l’esprit
anthroposophique, car elles
ne partent en réalité pas de ce
qu'elles prétendent être. Elles
proviennent
aussi de la peur et
del'indifférence/du manque
d’intérêt, comme je l'ai
caractérisé pour la position
générale de l'humanité sur la
science de l’esprit
dans la première de cesconférences.
On doit seulement lire dans le bon
sens ce
qui sera dit de ce côté ! Toutefois,
ceux qui écrivent ces choses ne
seront pas
à convertir, et on ne devraitpas se
livrer à la naïveté qu'on peut les
convertir. Une réfutation serait
entièrement infructueuse. Mais
toutefois ceux
pour qui ils écrivent le plus
souvent ne serontpas à amener aux
vues. Mais le
cours de l’évolution humaine ne peut
être arrêté par ceux qui ressentent
honnêtement ce que les forces de
développement/d’évolutionde ces
derniers temps
ont déposé dans l'âme humaine.
Par
la conférence
d'aujourd'hui - que je veux
compléter après-demain par une
nouvelle
considération tout à fait positive
ducours plus récent de l'histoire du
point
de vue de science de l’esprit, qui
mènera immédiatement à la vie toute
prochaine
de l'humain et aux questions lesplus
brûlantes du présent - je crois
avoir
montré comment cette recherche de la
connaissance suprasensible, à
laquelle la
science de l’esprit
orientéeanthroposophiquement aspire,
ne présente ni une
hostilité pour la science de la
nature ni un danger quelconque pour
la vie
religieuse. Par contre, je croistout
de suite avoir montré que pour celui
qui
voit à travers ce que le présent
doit exciter de forces dans la
constitution
d’âme, et en particulier
quellesforces le futur excitera,
pour lui devient
clair que pour trois questions
brûlantes de ce présent et du
prochain futur, le
savoir de science de l’espritest
plein de signification.
La
science est au
centre de l'activité humaine depuis
des siècles, en particulier dans le
présent
et plus encore dans l'avenir. La
question se posera : Que peut faire
la science
pour les besoins les plus élevés de
l'humain vers le monde suprasensible
? La
réponse à cette question peut
seulement être donnée par cette
science qui ne
pourra pas ignorer la science de
l’esprit.
Une
autre question
brûlante du présent et du proche
avenir sera : Comment pouvons-nous
trouver ces
impulsions qui peuventfaçonner la
vie sociale ? La réponse devra être
: Seul ce
qui a été acquis par la science de
l'esprit fait la métamorphose quand
cela se
trouve dans la viehumaine, que cela
peut conduire à la vie sociale
consciente
immédiate d’humain à humain et donc
aussi à la configuration sociale du
genre
humain de par laterre.
Et
la troisième
question brûlante sera la suivante :
Comment le besoin le plus profond,
le
besoin devénérer le divin dans l'âme
humaine dans le temps où la science
a
conduit à l'individualité et à la
personnalité, peut-il être satisfait
par des
forcesplus fortes que celles qui ont
été appliquées depuis des temps
immémoriaux ? La réponse doit être à
nouveau : de telles forces plus
fortes
peut seulement exciterce regard
suprasensible qui, lorsqu'il se vit
dans la
personnalité humaine, métamorphosé
en dedans, devient en lui-même
personnel. De
telles forces peut seulementdevenir
ce suprasensible par la science de
l’esprit, par savoir ambitionné par
connaissance et contemplation
suprasensible, comme en a besoin la
religiosité
moderne, qu’a besoin la
religiosité,
laquelle
devrait réellement
satisfaire
l'humanité en rapport au présent et
aufutur dans les plus profonds
besoins de
l'âme, oui, dans les soubassements
de l'âme.
|
Die anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft, von der ich
hier in
dervorigen und in dieser Woche zu
sprechen hatte, sie ist, wie ja
vielleicht
schon aus den beiden Vorträgen
hervorgeht, so ziemlich alles
dasjenige nicht, wovondiejenigen,
die sie nicht kennen, glauben, daß
sie es sei. Insbesondere wird man
bei
Persönlichkeiten, die nur
oberflächlich dieser
geisteswissenschaftlichenBestrebung
nahegetreten sind, hören können, wie
die
Ergebnisse, oder sagen wir
vorläufig: die gemeinten Ergebnisse,
dieser Richtung
durch dienaturwissenschaftlichen
Einsichten der Gegenwart völlig
ausgeschlossen
seien.
Weiter wird man hören können, wie dasjenige, was aus der geistigen
Welt
heruntergeholtsein soll, was
Ergebnis übersinnlicher Erkenntnis
sein soll, wie
das gerade gegenüber den
bedeutsamsten, größten,
einschneidendsten Fragen der
Gegenwart,die ja alle mehr oder
weniger auf sozialem Gebiete
liegen,
unpraktisch, bedeutungslos sich
erweise. Und endlich von einer
dritten Seite
wird immerwieder und wiederum
betont, wie diese
Geisteswissenschaft geeignet
sei, die Menschen hinwegzubringen
von wirklichem, gut gegründetem
religiösen
Empfindenund Fühlen, wie sie
beitrage zur Religionslosigkeit
unserer Zeit, und
sogar von dieser Seite bedeutsame
Gefahren in sich schließe. Über
diese drei Mißverständnisse
gegenüber anthroposophisch
orientierterGeisteswissenschaft
möchte ich heute vor allen Dingen
reden, um
dann übermorgen den Versuch zu
machen, noch ein Bild der
geschichtlichen
Entwicklung derneueren Menschheit
vom Gesichtspunkte dieser
übersinnlichen
Erkenntnis zu geben.
Man muß, wenn man tiefer in das ganze Geistesgefüge unserer Zeit
eindringen
will,unbedingt den Blick auf alles
dasjenige wenden, was gemacht hat
im Laufe
der letzten drei bis vier
Jahrhunderte, insbesondere des 19.
Jahrhunderts, daß
dasnaturwissenschaftliche Denken
jene einschneidende Bedeutung
erhalten hat,
von der ich ja auch in den vorigen
Vorträgen hinlänglich gesprochen
habe. Man
mußden Blick auf diese Entstehung
des naturwissenschaftlichen
Denkens lenken
aus dem Grunde, weil heute nicht
etwa bloß in der
Naturwissenschaftnaturwissenschaftlich
gedacht wird, sondern weil in
aller Welt
jede Frage — zwar in ganz
berechtigter Weise - in eine
gewisse
naturwissenschaftlicheBeleuchtung
gestellt wird. Daher darf man
schon sagen:
Insofern man erkennt, daß die
historische Entwickelung der
neueren Menschheit
in ganz elementarerWeise aus dem
Inneren des Menschen eine
naturwissenschaftliche
Orientierung hervorgebracht hat,
ist diese naturwissenschaftliche
Orientierung berechtigt.Man darf
demgegenüber sagen,
Geisteswissenschaft würde
sich von vornherein dadurch ein
schlechtes Zeugnis ausstellen, daß
sie mit
demnaturwissenschaftlichen Denken
der neueren Zeit in irgendeinen
Widerspruch
kommen würde. Sie kommt aber nicht
in einen Widerspruch, sondern im
Gegenteil:naturwissenschaftliches
Denken und damit die ganze
geistige
Orientierung der Gegenwart bis in
alle Zweige des Lebens hinein wird
erst ein
festes Fundamentdadurch erhalten,
daß diese naturwissenschaftliche
Richtung
sich bequemt, auf
Geisteswissenschaft als auf ihre
Grundlage zu bauen.
Will man zunächst, ich möchte sagen in negativer Art, sich der
damit
gestelltenFrage nähern, so muß man
ein wenig hinschauen darauf, wie
nicht die
moderne Naturwissenschaft, sondern
die besondere Artung des modernen
Denkens
nach derNaturwissenschaft hin
entstanden ist. Und da muß man
sagen, wer die
Geschichte nicht äußerlich,
oberflächlich betrachtet, sondern
wer sie so
betrachtet, daßer sich fragt: Wie
entwickelte sich die Menschheit so
von
Zeitalter zu Zeitalter in ihren
tiefsten, auch seelischen
Fähigkeiten? - So wie
sich eineinzelner Mensch
entwickelt, und man nicht sagen
kann, daß er als
Dreißigjähriger, als
Vierzigjähriger, als
Fünfzigjähriger
dieselbeSeelenverfassung
hat, wie entwickelte sich die
Menschheit in ihren Vorstellungen,
in ihrer
ganzen Denkweise, um zuletzt zu
jenen Begriffen, zujenen Ideen zu
kommen, von
denen sie vorzugsweise in der
Gegenwart beherrscht ist? -, der
wird bei einer
vorurteilslosen Verfolgung der
geistigenEntwickelung der
Menschheit finden, daß
diese Menschheit überhaupt in
älteren Zeiten, und man kann sagen
bis ins 17.
Jahrhundert hinein, andere
Vorstellungenhatte, sowohl über
das menschliche
Seelenleben als auch über das
Göttliche in der Welt und über die
Natur. Man
kann das, was man aus der tieferen
Verfolgungdieser Entwickelung
ersehen kann,
auch äußerlich bestätigt finden:
Man gehe zurück in frühere Zeiten
und man wird
da, wo von Naturanschauung die
Rede ist,nirgends getrennt finden
die
Betrachtung der äußeren
Sinneswelt, der äußeren Natur und
dessen, was man die
Natur der menschlichen Seele
nannte. Noch im 16.Jahrhundert und
bis ins 17.
Jahrhundert herein enthalten
diejenigen Schriften, die über die
natürliche
Ordnung der Dinge handeln, auch
immer dasjenige, wasman in der
betreffenden
Zeit über die Natur der
menschlichen Seele zu sagen hatte.
Ja, es gab in dieser
Zeit neben den geoffenbarten
Lehren der Theologieeine Theologia
naturalis, eine
Theologie, welche ihre Lehre, ihre
Anschauung aus der Natur der
menschlichen
Seele ableiten wollte.
Das ist ein äußeres Zeichen für eine bedeutungsvolle Tatsache. Man
hatte
eben infrüheren Zeiten, bevor das
naturwissenschaftliche Denken der
neueren
Zeit heraufkam, solche
Vorstellungen, welche zu gleicher
Zeit geeignet waren,
denMenschen eine befriedigende
Naturerklärung zu geben und auch
etwas zu sagen
über das menschliche Seelenleben.
Es waren die Begriffe über die
Seele und den
Geistnicht so getrennt von den
Begriffen über Natur und Welt, wie
das der Fall
ist seit dem 17., 18. Jahrhundert,
seitdem das naturwissenschaftliche
Denken
volleingesetzt hat. Und diese
andersgearteten Begriffe - und das
ist das
Wichtige-, die sind nicht etwa
willkürlich damals aufgestellt und
später
verändert worden.Daß die Begriffe
anders geartet wurden, hängt
zusammen mit
solchen Enwickelungskräften der
Menschheit, die ebenso notwendig
im Fortgang
dieserEntwickelung liegen, wie die
Veränderung der Körper- und
Seelenkonstitution im Fortgang der
individuellen menschlichen
Entwickelungliegt, indem man älter
wird vom Kind bis zum Greis.
Wir haben heute einmal durch die Naturwissenschaft solche Begriffe
erlangt,
welchenicht mehr, wie wir in der
vorigen Woche gesehen haben,
unmittelbar
anwendbar sind, wenn man sich das
menschliche Seelenleben erklären
will. Und
derjenige,welcher nun redlich,
ehrlich und mit Ziehung der
notwendigen
Konsequenzen heute
naturwissenschaftlich denken kann,
der muß sich fragen: Was
bedeutet eigentlichdas Eintreten
der Naturerkenntnis in die moderne
Menschheitsentwickelung?
Er kann eine befriedigende Auskunft über diese Frage nur erlangen,
wenn
erimstande ist, die
Naturerkenntnis selber ihrem Wesen
nach zu erforschen. Wer
von vorneherein einfach auf dem
Glauben fußt, daß die
Naturwissenschaft das
Umund Auf, das Eins und Alles in
der Welterklärung ist, der kann
nicht zu einer
befriedigenden Antwort über diese
Frage kommen. Nur wer imstande
ist, sich
zufragen: Wie steht
Naturwissenschaft zu der gesamten
menschlichen Entwicklung?
Wie steht sie zu den tiefsten
Bedürfnissen und Fragestellungen,
die aus
derSeele des Menschen
hervorquellen können? — nur der
kann sich Aufklärung
darüber geben, was
Naturwissenschaft vermag.
Man muß gewissermaßen die Naturwissenschaft selber
naturwissenschaftlich
betrachtenkönnen. Und da darf man
wohl darauf aufmerksam machen, daß
ein
Bedeutsames darin liegt, daß
gerade auch schon bedeutende
Denker, die sich mit
dieser Fragebefaßt haben, doch
darauf gekommen sind, daß die
Naturwissenschaft
gewissermaßen naturgemäße Grenzen
hat, Grenzen, von denen wir ja im
erstenVortrage gesprochen haben,
die aber von dem denkenden
Menschen der
Gegenwart schon so gefühlt werden,
daß, wenn die Leute einen
Überblick sich
verschaffenüber dasjenige, was die
Naturwissenschaft in ihren
verschiedenen
Gebieten verzeichnet, sie sich
dann sagen müssen: Mit all diesen
Vorstellungen,
mit alldiesen Begriffen, die uns
die Naturwissenschaft verschafft
auf Grundlage
einer so strengen methodischen
Forschung, wie wir sie haben, mit
all
diesenBegriffen, gerade wenn wir
sie recht streng anschauen, kommen
wir doch
eigentlich in das nicht hinein, in
das hineinzukommen wir ein
natürlichesErkenntnisbedürfnis in
unserer Seele tragen. Man fühlt
gewissermaßen, daß die
Naturwissenschaft zwar da ist,
nicht anders sein kann,
als sie ist -
selbstverständlichvon Irrtümern
und Ausnahmen abgesehen -, aber
daß sie gerade, wenn sie ihr Ideal
erfüllt, nicht das tiefste
Erkenntnisbedürfnis des Menschen
auchgegenüber der Natur selber
befriedigen
kann.
Ich möchte dasjenige, was empfunden wird, in der folgenden
paradoxen
Weiseaussprechen. Die Leute sind ja
darüber sich einig geworden - so ist
die
Entwicklung gegangen in der neueren
Zeit -, daß die Vorfahren auf
einerkindlichen Stufe des Erkennens
standen, bis eben die neuere
Naturwissenschaft
eine Änderung gebracht hat. Die
Alten haben aus einer mehr oder
wenigerphantasieähnlichen
Seelenbeschaffenheit heraus sich
Vorstellungen auch
über die Natur gebildet,
Vorstellungen, die allerlei
Geistiges in der Natur
vermuteten,die allerlei Geistiges in
der Natur sich auch begrifflich
veranschaulichten. Man hat davon
gesprochen, daß die Leute die Kräfte
suchten,
die hinter denErscheinungen der
Natur seien. Allein in Ihren
kindlichen
Vorstellungen fanden diese Alten
nicht Naturkräfte, sondern nur
Naturgespenster. Und man
sahwirklich, indem man stolz ist auf
die
Errungenschaften der neueren
Naturwissenschaft, mit einem
gewissen Hochmut
zurück auf diese alten Denker,diese
alten Erdenmenschen, die suchten,
was
hinter der sichtbaren Natur stecke.
Und statt der wirklichen
Naturkräfte,
welche nun heute endlich gefunden
werden,suchten diese Alten allerlei
Gespenster, persönlich geartete
Wesenheiten und dergleichen hinter
den
Naturerscheinungen, Wesenheiten, von
denen man ebeninnerhalb des
naturwissenschaftlichen
Zeitalters sich nur die
Vorstellungen bilden konnte, daß sie
gar nichts zu tun
haben mit der Naturordnung, daß
siehervorgehen aus einer
menschlichen
Seelenkraft, die eben nicht
eindringen kann in die Wirklichkeit
der Natur, und
die sich daher von sich aus über
diese Naturallerlei Vorstellungen
macht.
Nun aber, nachdem dies, was ich jetzt gesagt habe, noch vor ganz
kurzer
Zeiteigentlich ein
selbstverständliches Dogma für
jeden naturwissenschaftlich
Denkenden
war, kommen heute doch schon
einzelne Persönlichkeiten, und
derenAnschauungen
sind immerhin bemerkenswert,
darauf: Ja, wenn wir nun wirklich
unsere
Naturbegriffe anschauen, wenn wir
nicht in dem Vorurteil leben,
wirbegreifen
mit den Naturbegriffen auch das
Wesen der Natur, sondern wenn wir
diese
Naturbegriffe so nehmen, wie sie
sind, und abwarten, wie sie sich
zu
demstellen, was wir eigentlich
erleben an der Natur, wenn wir den
vollen
Menschen, nicht bloß unseren
Verstand und unsere
Experimentierkunst wirken
lassen, dannverhalten sich diese
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen einer
unbefangenen Einsicht gegenüber
doch so wie die alten Gespenster.
Dienaturwissenschaftlichen
Vorstellungen haben etwas sehr
Gespenstisches. - Es
gibt heute doch schon so
vorurteilslose Leute, die sagen:
Die Alten haben
ausihrer Seelen Verfassung heraus
sich Gespenster vorgestellt; aber
wir tun
schließlich, gerade wenn wir
rechte Naturforscher sind, auch
nichts
anderes.Denn das, was wir glauben
in unseren Köpfen zu tragen als
Vorstellungen
über die Natur, ist in demselben
Grade unwirklich gegenüber der
Natur, wie die
altenGespenster unwirklich
geglaubt wurden von der
Naturwissenschaft.
Diese Einsicht hat etwas sehr Berechtigtes. Und man findet die
Berechtigung, wenn mansich fragt:
Ja, wie kommt der Mensch
eigentlich zur
Naturerkenntnis? Zuerst steht der
Mensch ja nicht erkennend, sondern
höchstens
beobachtend der Naturgegenüber.
Und indem er die Natur beobachtet,
tritt sie
ihm allerdings in einer ganz
anderen Lebendigkeit entgegen, als
dann das Bild
lebendig ist, das er sichmachen
kann in seinen
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen. Wenn wir mit Augen
und Ohren, wenn wir als ganzer
Mensch, aber
auch mit unserem Verstände
derNatur gegenüberstehen und nicht
bloß denken in
Naturgesetzen und experimentieren
im Laboratorium, wenn wir eben der
Natur, so
wie sie sich unsdarstellt,
beobachtend und die Beobachtungen
denkend
durcharbeitend gegenüberstehen,
dann leben wir mit der Natur. Aber
indem wir
beginnen über dieNatur zu
forschen, können wir nicht das
Leben aus der Natur
mitnehmen. Und weil wir das Leben
nicht mitnehmen können, weil wir
lebendig als
eins mit der Naturnur im
unmittelbar erlebenden Beobachten
stehen, so machen
wir eigentlich die Natur, indem
wir sie durch die
Naturwissenschaft zu
erfassen, gleichsam in
unseinzusaugen versuchen, wir
machen die Natur ärmer.
Und wenn wir richtig
naturwissenschaftlich erkennen
wollen, machen wir sie eben
in unseremNaturerkennen zum
Gespenst. Das ist einfach eine
Tatsache, die sich ebenso
der Beobachtung ergibt, wie irgend
etwas anderes sich der Beobachtung
ergibt.
Es kommt nun allerdings gegenüber einer solchen Tatsache darauf
an, daß man
denMut hat, sie sich zu gestehen.
Was wird man tun, wenn man sich
diese
Tatsache gesteht: Wir kommen,
indem wir die Natur erkennen,
eigentlich zu einer
Art vonAuffassung, die unser
erkennendes Bild von der Natur als
Gespenst nimmt.
- Man kommt dazu, sich diese
Wahrheit wirklich vor die Seele zu
legen und sich
zusagen: Also ist Naturerkenntnis
etwas, was ins Gespenstische
hinführt. - Und
im erkennenden Wechselverkehr des
Menschen mit der Natur
aufnaturwissenschaftliche Art
verhält sich der Mensch so, daß
er, wenn er sich
von der Natur, von der
Naturbeobachtung entfernt, ein
Gespenst der Natur nährt.
Es gibt eine Persönlichkeit der neueren Menschheitsentwickelung,
die nicht
sooffen, dafür aber nicht so
paradox dasjenige ausgesprochen
hat, was ich eben
jetzt ausgesprochen habe, die es
aber tief empfunden hat — und das
ist Goethe.
Weil Goethe in seinem
Zeitalter schon zu stehen wußte in
dieser mit
sichselbst im Einklänge sich
befindlichen Weise zur Natur,
deshalb wurde er
auch nicht verstanden, für einen
Dilettanten gehalten auf dem
Naturforschergebiete.Man hat heute
noch alle Mühe — ich darf es
sagen, weil ich
mich seit Jahrzehnten bemühe,
einiges Verständnis für Goethe in
unsererZeitgenossenschaft nach
dieser Richtung hin zu erwecken -,
Goethes Art
der Naturanschauung zum
Verständnisse zu bringen.
Was ist diese Art? Diese Art, die immer mehr und mehr wird
ausgebildet
werden, die— mag sein, bei Goethe
noch dilettantisch, unvollkommen —,
die aber
weiter ausgebildet, echt
wissenschaftlich ausgebildet werden
muß, die dann zur
wahrenNaturerkenntnis auf allen
Gebieten führen kann, was ist diese
Art? Diese
Art besteht darin, daß man dem
menschlichen Erkennen, insoferne es
sich von
derNatur entfernt, dem bloßen
Nachdenken, von dem ich auch schon
die vorige
Woche sprach von einem anderen
Gesichtspunkte aus, so sich nähern
kann, daß
mandieses Nachdenken nicht nur dazu
verwendet, um der Natur Gelegenheit
zu
geben, ihre gespenstische Wesenheit
vor die menschliche Seele zu
stellen.
Goethestrebte nicht nach
Naturgesetzen, die immer
Abstraktionen sind, die immer
etwas Totes sind gegenüber der
lebendigen Natur. Goethe strebte
nach
reinenErscheinungen, wie er es
nannte: Urphänomenen. Er strebte
dahin, das
menschliche Denken nicht so zu
verwenden, als ob es von sich aus
Aufklärungengeben sollte über die
Natur, als ob es solche Gesetze
finden sollte
wie die Gesetze von der Erhaltung
der Kraft oder des Stoffes, die rein
ausgedacht sind; sondernGoethe
strebte danach, den Gedanken dazu zu
verwenden,
die Erscheinungen so
zusammenzustellen, daß nichts mehr
vom Menschen selbst
durch dieseNaturerscheinungen
spricht, sondern daß die
Erscheinungen rein durch
sich selbst sprechen.
Wenn wir jetzt aus dem Instinktiven, das der Gedanke bei Goethe
hatte,
herausgehenzu einem vollbewußten,
besonnenen Erfassen, wohin kommen
wir hier?
Da kommen wir dahin, die Frage so
zu beantworten, wie sie nur die
übersinnlicheErkenntnis
beantworten kann. Wir kommen
dahin, zu fragen: Ja, was
liegt eigentlich vor in dem, was
wir in der Natur beobachten, wenn
wir mit
unserenSinnen beobachten? - Es
liegt dasjenige vor, was in der
angedeuteten Art
ein Gespenst ist, ein
Gespenstischbilden. Das ist
natürlich schon in der
Naturenthalten, denn wir saugen es
aus ihr heraus. Aber was ist noch
in der
Natur enthalten, außer dem, wenn
wir mit ihr durch unsere Augen und
Ohren
inlebendigem Verkehr stehen, wenn
wir uns unmittelbar den
sinnenfälligen
Eindrücken hingeben?
Wer in dieser Weise, wie wir in der vorigen Woche hier angedeutet
haben,
auf dereinen Seite das
Vorstellungsvermögen, auf der
anderen Seite das
Willensvermögen bis zur
übersinnlichen Erkenntnis schult,
der kommt dahin, sich
zu sagen: Indem Sinnenfälligen,
wie es uns umgibt, ist schon,
soweit es die
Natur betrifft, das Übersinnliche
drinnen. — Nur, auf dem Wege der
Naturerkenntnis lassen wirdas
Übersinnliche weg und müssen es
weglassen. Warum?
Weil wir Menschen, insofern wir
zwischen Geburt und Tod hier im
physischen
Leibe so organisiertsind, wie wir
eben sind, dasjenige, was unser
Geistig-Ewiges ist, selbst in
einen sinnenfälligen Leib
verwandelt haben. Wir
sind nicht dadurch Mensch, daßwir
in einem Hause des Übersinnlichen,
das in uns
als Ewiges lebt, wohnen, sondern
wir sind dadurch Menschen, daß,
indem wir
eingetreten sind aus
einerübersinnlichen Welt durch die
Geburt oder die
Empfängnis in das Sinnliche, das
Übersinnliche, das vorher im rein
Geistigen
gelebt hat, sich umgewandelt hat
ineinen sinnlichen Leib, der
zwischen Geburt
und Tod als Sinnliches sich
auslebt und der durch den Tod
wiederum in das
Übersinnliche eingeht, wie ich das
imvorigen Vortrage
auseinandergesetzt habe.
Dadurch, daß wir selbst als Menschen sinnlich organisiert sind,
muß
dasjenige, wasseinen Weg durch uns
macht, die Naturbeobachtung, wenn
sie
Naturerkenntnis wird, sich vom
Übersinnlichen entfernen. Und so
kommt man durch
eine wirklichübersinnliche
Betrachtung auf folgendes. Man
kommt darauf,
einzusehen: wenn wir der Natur in
ihrer bunten Mannigfaltigkeit des
Lichtes und
der Farben, in ihrenTönen, in
allen ihren anderen sinnenfälligen
Erscheinungen
gegenüberstehen, dann offenbart
sich ungetrennt ein Übersinnliches
mit einem
Sinnlichen,Übersinnliches im
Sinnlichen. Insofern wir aber als
Menschen
betrachtend, erklärend an die
Natur herantreten, können wir nur
dasjenige aus
der Naturentnehmen, was wir
Menschen -die wir sinnliche Wesen
sind und die der
Sinnlichkeit angehören zwischen
Geburt und Tod, nicht dem
Übersinnlichen, das
sich imSinnlichen offenbart — in
uns verarbeiten können. Weil wir
so
organisierte Menschen sind, machen
wir durch unsere eigene sinnliche
Natur
dasjenige, waswir als
Naturwissenschaft ausbilden, zu
einem bloßen Bilde des
Sinnlichen, was ein Gespenst sein
muß, weil in dem, was uns als
Natur umgibt,
zugleich dasÜbersinnliche drinnen
enthalten ist.
Daher gelangt derjenige, der wirklich auf die Art, wie Sie sie
auch
angegeben findenkönnen in der
«Geheimwissenschaft im Umriß» oder
in «Wie
erlangt man Erkenntnisse der höheren
Welten?», sich in die Fähigkeit
versetzt,Übersinnliches zu
beobachten, dazu, sich zu sagen: Im
Weltenall, dem
man gegenübersteht, ist überall
Übersinnliches enthalten. Und gehen
wir über
dasGespenst hinaus, das wir uns
selbst in dem Bilde über die Natur
machen
müssen, so kommen wir nicht zu toten
Atomen, kommen wir nicht zu Kraft
und
Stoff,sondern wir kommen zu
übersinnlich Geistigem. Dieses
Übersinnlich-Geistige kann und muß
einen übersinnlichen Erkenntnisweg
zu
erkennen uns möglich machen.
Wer Einsicht erhält in das Verhältnis des Menschen zu der ihn
umgebenden
Natur,sucht nicht nach toten
Atomen, nicht nach Molekülen,
nicht nach einem
Übersinnlich-Sinnlichen, sondern
nach dem wirklichen
Übersinnlichen. Und
dannfindet man, wenn man
übersinnlich forscht, nicht
materielle Unterlagen
desjenigen, was uns in Farben und
Tönen umgibt, sondern man findet
geistigeWesenheiten, übersinnliche
Wesenheiten, die überall in der
Natur
enthalten sind. So daß die
Naturwissenschaft, richtig
aufgefaßt, gerade wenn
sie rein dieErscheinungen im
Goetheschen Sinne vor die Seele
hinstellen will,
dann in bezug auf das, was
jenseits der Erscheinungen liegt,
nicht Totes,
sondern Lebendig-Geistigeswird.
Gerade wenn man ehrlich und
konsequent mit der
Naturforschung zu Werke geht, wenn
man nicht durch den Verstand oder
durch die
Experimentierkunstglaubt, über die
Natur etwas ausmachen zu können,
sondern
wenn man weiß, daß man nichts
anderes kann, als die Natur bis
zur Erscheinung
zu treiben, wo siesich selbst
ausspricht, dann weiß man, daß man
mit diesen
Erscheinungen, mit dem, was Goethe
Urphänomene nennt, unmittelbar vor
dem
Übersinnlichen steht,daß man dann
nicht nötig hat, aus Gesetzen der
Kraft und
des Stoffes heraus zu erklären,
sondern daß man dann in die
Notwendigkeit
versetzt ist, aus Geistigemheraus
zu erklären. Dies gibt im Grunde
eine
wirklich kritische, unbefangene
Betrachtung, ich möchte sagen eine
naturwissenschaftliche Betrachtung
desNaturerkennens selbst.
Wie verhält sich dazu nun die Geisteswissenschaft, die
übersinnliche
Erkenntnissevon sich aus will? Wenn
Sie den Weg ins übersinnliche
Erkennen
nehmen, wie ich es Ihnen in der
vorigen Woche charakterisiert habe,
so werden
Sie sich sagen:Wenn der Mensch durch
jene Umwandlungen des
Vorstellungsvermögens, des
Willensvermögens wirklich dahin
gelangt, das
Übersinnliche so zu schauen, wieman
durch Augen die Farben schaut, durch
Ohren
die Töne hört, wenn der Mensch
dieses Übersinnliche so schaut, wie
er sonst im
gewöhnlichen Leben dasSinnliche
schaut, dann ist dieser Übergang zum
übersinnlichen Schauen wahrhaftig im
Seelenerleben wie ein Aufwachen. Und
dieses Erleben macht auchwirklich
derjenige durch, der ein
Geistesforscher ist.
Man kann sagen: Wie im gewöhnlichen
Erleben der Mensch aufwacht vom
Schlafe
oder Traumesleben undweiß, daß er
während des Schlafes und
Traumeslebens bloß
in Bildern gelebt hat, und dann
übergeht dadurch, daß er seinen
Willen mit der
äußeren Wirklichkeit inVerbindung zu
stellen weiß, zu einer Welt, die er
wirklich
nennt gegenüber der Bilderwelt
des Traumes, so wacht aus der Welt,
in der
wir sonstim gewöhnlichen wachenden
Zustande sind, der Geist-Erkenner,
derjenige, der bis zur
übersinnlichen Forschung dringt,
auf, indem er eine
andere Welt vor sichhat, die sich zu
der gewöhnlichen Sinneswelt verhält,
wie
sich die gewöhnliche Sinneswelt zu
der Bilderwelt des Traumes verhält.
Es ist
ein Aufwachen. DiesesAufwachen kann
in der Seele erlebt werden.
Dann wiederum werden diejenigen Erscheinungen, die wir in der Welt
ringsherum um unshaben, eben zu
Bildern in bezug auf die höhere,
übersinnliche
Welt, wie die Traumbilder bei
gesundem Denken als Bilder
genommen werden von
dem, was man inder Sinnenwelt hat.
Ich möchte an einem Beispiel
andeuten, wie
sich für den Geist-Erkenner die
gewöhnliche Welt des Sinnlichen in
eine
Bilderweltverwandelt. Man muß
diese Dinge nur richtig verstehen,
nicht
irgendwie mystisch träumen, und
nicht ins Nebulose kommen.
Die gewöhnliche Naturwissenschaft betrachtet selbstverständlich
den
Menschen, indemsie gewissermaßen
gleichwertig nebeneinandersetzt
das Haupt, den
Rumpf, die Gliedmaßen, die
Extremitäten - mit dem, meine ich
jetzt, was sich
nach innenfortsetzt, wo zu den
Gliedmaßen dann in morphologischer
Denkungsweise
auch alles Sexuelle gehört. Für
das gewöhnliche Anschauen sind
diese drei
Gliederder menschlichen Natur
etwas, ich möchte sagen,
Absolutes, etwas
Gleichwertiges. Vor der
Geistesanschauung wird der Mensch,
indem er
alsSinneswesen vor uns steht, Bild
seiner höheren, übersinnlichen
Wesenheit,
wie das gewöhnliche Tageserlebnis
zum Bilde wird, wenn wir davon
träumen. Dann
aberwird auch die
Menschenerkenntnis dadurch, daß
der Mensch bezogen wird auf
seine ewige übersinnliche
Wesenheit, eine andere werden.
Indem man das Erkennen mit der Bildnatur durchdringt, vorstellend,
wird das
ganzeErkennen des Menschen anders.
Dann bleiben nicht mehr das Haupt
- wenn ich
nur auf diese zwei Glieder der
Menschennatur Rücksicht nehmen
will - und
dieExtremitätennatur gleichwertig,
sondern dann sieht man in der
Hauptesgestalt, wenn man sie genau
studiert, dasjenige, was in seiner
Formung
dem vergangenengeistigen Leben
nachgebildet ist, bevor der Mensch
in die
Sinneswelt eingetreten ist. Und in
demjenigen, was Extremitätennatur
ist, sieht
man dasjenige, wasvorgebildet ist
- jetzt noch embryonal, was aber
sich
ausbilden wird -in dem, was aus
dem Menschen wird in der Zukunft,
vor allen Dingen
dann wird, wenn erin die
übersinnliche Welt durch die
Pforte des Todes
eintritt. Es mag heute noch
paradox klingen, allein das ist
dasjenige, was in
einer
wirklichgeisteswissenschaftlichen
Auffassung aus der Goetheschen
Metamorphosenlehre hervorgehen
wird.
Goethe betrachtete die einzelne Form der Pflanze, die
einzelne Form am Tier
undMenschen in ihrer Verwandlung,
wie sie Bilder sind einer
Grundgestalt. Eine
umfassende geistige
Metamorphosenlehre wird betrachten
das Haupt als
eineMetamorphose der Extremitäten
des Menschen, aber so, daß sie das
eine auf
die Vergangenheit, das andere auf
die Zukunft bezieht. Dann wird der
Mensch
selbstin seiner äußeren
Konfiguration Bild desjenigen, was
er im Geistigen ist.
Und so wird alles Bild des
Übersinnlichen, wie der Traum Bild
wird, wenn wir
uns inden Schlaf begeben. Was der
Mensch im Übersinnlichen ist, wird
während
seiner Anwesenheit im Sinnlichen,
während er darinnen wacht, Bild
des
Übersinnlichen,wie das Sinnliche
Bild wird, wenn er in den Schlaf
sinkt. Diese
Erkenntnis ist ein unmittelbares,
ich darf sagen empirisches
Ergebnis der
übersinnlichenErfahrung.
Und nun vergleichen wir, was diese übersinnliche Erkenntnis aus
sich selbst
heraus,also als Anschauung über
die Welt gewinnt, selbst über die
Natur des
Menschen, wenn sie Naturerkenntnis
des Menschen anstrebt: Der Mensch
und alle
Natur wirdzum Bilde, das erst
bezogen werden muß auf eine
übersinnliche
Wirklichkeit. Nun stimmt das nicht
vollständig mit dem überein, was
der
Naturforscher heute, wenner denkt,
selber findet als eine letzte
Konsequenz. Er
findet, daß seine Naturerscheinung
gespenstisch wird, zum Bilde wird.
Die
übersinnlicheErkenntnis zeigt, daß
alles dasjenige, was wir im
Sinnenfälligen
wahrnehmen, Bild werden muß, daß
es bezogen werden muß auf ein
Übersinnliches.
Kurz, es gibtnichts, was so sehr
zusammenläuft in ein harmonisches
Auffassen
der Welt als dasjenige, was man
findet, wenn man nicht ein
dogmatisch
gläubigerNaturwissenschafter der
Gegenwart ist, sondern ein
denkender
Naturwissenschafter, der seine
Naturwissenschaft selber
naturwissenschaftlichbeobachten
kann, der dann mit dem
übereinstimmt, was der
Geistesforscher über die Natur
sagen muß, insoferne sie sich uns
in der
Beobachtung darbietet.
Das ist dasjenige, was kommen muß in die Menschheit hinein: daß
die
Menschen sichin die Lage
versetzen, wirklich zu sehen, wie
der Weg ins
Übersinnliche und der denkerisch
durchdrungene Weg ins Sinnliche
zusammenlaufen; denn daraus
erstwird sich ein totales Bild der
Welt ergeben,
welches uns nicht zum bloßen
Besitzer eines gespenstischen
Abbildes der Natur
macht, sondern erkennen läßt,uns
gestehen läßt, daß wir mit der
gewöhnlichen
Naturerklärung ein solches
Gespenstisches haben schaffen
müssen, uns aber zu
gleicher Zeit zeigt, wie wirüber
dieses Naturbild hinaus ins
Geistig-Übersinnliche
hineindringen können. Dies ist die
Stromrichtung, welche
auch das naturwissenschaftliche
Denkennehmen muß, um
hinauszukommen über
dasjenige, in das es sich selber
notwendig, gerade wenn es sein
Ideal erfüllt, hineinbringen
muß. Es finden sich
gewisseWidersprüche, indem man
glaubt, man habe im
Naturerkennen die Natur erfaßt,
aber man hat eigentlich nur etwas
erfaßt, mit
dem man nicht hochmütig über
diealten «Gespenster»
hinwegblicken kann und was
selbst nur ein Gespenst ist,
hinter dem man die geistige
Wirklichkeit suchen
muß.
So steht Geist-Erkenntnis, wie sie hier gemeint ist, nicht in
einem
Widerspruch zuder Naturerkenntnis,
sondern im Gegenteil: sie liefert
der
Naturerkenntnis dasjenige, was die
Naturerkenntnis suchen muß, wenn
sie sich
selbst versteht;sie liefert, was
unbewußt im Grunde genommen in
jedem wahren
Naturforscher als das Ziel seines
Suchens enthalten ist; sie liefert
das, was
allein Befriedigunggeben kann,
während das bloße Naturforschen,
gerade wenn es
richtig betrieben wird, notwendig
durch seine eigene Wesenheit ins
Unbefriedigende hineinführenmuß.
Wird man immer mehr und mehr den wahren Charakter der
übersinnlichen
Erkenntnis, diegerade aus der
Naturwissenschaft hervorgegangen
ist, erkennen,
dann wird man finden, daß
Naturwissenschaft in neuerem Sinne
nur dann bestehen
kann, wenn siesich durch
Geisteswissenschaft ergänzt. Die
Naturwissenschaft
selber muß verlangen nach dieser
übersinnlichen Erkenntnis. Dann
wird sie erst
wahreNaturerkenntnis, das heißt,
selbst ein Weg ins Übersinnliche
hinein.
Ich wollte darüber nur diese Andeutungen geben. Man könnte viele
Vorträge
halten,die dann zeigen würden, daß
der Gedanke der Naturwissenschaft
selber
Geisteswissenschaft fordert, wenn
sie nicht ins Nichtige auslaufen
will,
wennsie nicht in Mißverständnisse
über ihr eigenes Forschen kommen
will. Ich
wollte nur zeigen, wie
Naturwissenschaft selbst diese
Geisteswissenschaft
suchen muß.Naturwissenschaft hat
große Triumphe gefeiert, hat
Ungeheures im
Erkenntnisweg der Menschheit
geleistet; aber gerade wenn sie
auf ihrem Wege
fortschreitenwird, wird sie über
sich hinausgelangen, wird sie in
den Geist
hineinführen.
Heute liegen die Dinge so, daß eigentlich nur der sich kritisch
verhalten
sollte zurNaturwissenschaft, der
selber naturwissenschaftlich
denken kann, der
nicht, sei es durch Unkenntnis,
sei es durch Antipathie, negativ
zur
Naturwissenschaftsteht, sondern
positiv zu ihr steht. Und wenn ich
eine
persönliche Bemerkung machen darf,
die ich eben nur mache, da sie
vielleicht
mit Sachlichemzusammenhängt, so
ist es diese: Man hat mir vielfach
vorgeworfen,
daß ich in der langen Reihe meiner
Schriften auch solche habe, welche
sich
intensiv damitbefassen, die
Naturwissenschaft des 19.
Jahrhunderts zu
rechtfertigen, welche sich ganz,
soweit man das mit
naturwissenschaftlicher
Denkungsweise kann, auf denBoden
der Naturwissenschaft stellen.
-Allein ich
würde kein Wort über die
Naturwissenschaft zu Ihnen zu
sprechen haben und zu
einem anderen Publikum ineiner
solchen Richtung, wie ich es heute
gesprochen
habe, wenn ich nicht darauf
hinweisen könnte, daß ich es auch
verstanden habe
da, wo es darauf ankam, michganz
positiv, zustimmend, insoweit die
Zustimmung
berechtigt ist, zur
Naturwissenschaft zu verhalten.
Ich glaube, daß nur
derjenige über
dieNaturwissenschaft sprechen
darf, der diese Naturwissenschaft
kennt, und der ihre
Errungenschaften zu würdigen weiß;
während alles Gerede von
sogenanntenMystikern oder
Theosophen über die
Naturwissenschaft, wenn sie die
Naturwissenschaft nicht kennen,
eben ein müßiges Gerede ist.
Damit glaube ich wenigstens in einigen Andeutungen über das erste
Mißverständnisgesprochen zu haben,
das sich gegenüber der hier
gemeinten
anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft von denjenigen
ergibt, die
über sie sprechen,ohne sie zu
kennen.
Das zweite Mißverständnis ist dieses, daß man sehr häufig so
etwas, was
aufübersinnliche Erkenntnis geht,
in dem angedeuteten Sinne für
unpraktisch,
für untauglich für das gewöhnliche
Leben hält, und daß man das
insbesondere in
derGegenwart als einen Tadel
auffaßt, weil ja die Gegenwart
genötigt ist, sich
wirklich in vollstem Sinne des
Wortes in das praktische Leben
hineinzustürzen.Nun,
nur von einer Seite wollen wir
das, aber von einer sehr wichtigen
Seite, ins
Auge fassen, von Seiten der
Auffassung des sozialen
Zusammenlebens
derMenschheit. Wissenschaftliche
und sonstige Betrachtungen des
sozialen
Zusammenlebens der Menschheit sind
ja geradezu zur Devise, zum
Losungswort
derneueren Zeit geworden. Und auch
dasjenige, was auf diesem Gebiete
geschehen
ist, steht im Grunde ganz in dem
Lichte naturwissenschaftlicher
Denkungsweise.Ich lege sogar wenig
Wert darauf, daß sich diejenigen,
die heute
Soziologen sein wollen im rechten
Sinne des Wortes zeitgemäß, die
eine
soziologischeWissenschaft
begründen wollen, sich immer mehr
und mehr bestreben,
naturwissenschaftliche
Vorstellungen und Begriffe
herüberzunehmen aus
derNaturwissenschaft und auf das
menschliche soziale Zusammenleben
anzuwenden.
Darauf möchte ich sogar viel
weniger Wert legen, weil Theorien
für das
wirklichpraktische Leben - das
zeigt insbesondere die
übersinnliche
Betrachtungsweise - eigentlich
doch nur eine sehr geringe
Bedeutung haben.
Was hat sich nicht Lassalle alles vorgestellt, als er
jene
Denkungsart in sich ausbildete,
die er dann zusammenfaßte in
seinem berühmten
Vortrage «DieWissenschaft und die
Arbeiter». Er hatte das Ideal vor
Augen, daß
das menschliche Zusammenleben
gerade durch den modernen
Sozialismus aus
demInstinktiven ins
Wissenschaftliche herübergetragen
werden müsse, daß das
Proletariat der neueren Zeit die
Aufgabe habe, sich zu durchdringen
mit
derWissenschaft, um dadurch gerade
diese neuere Zeit herbeizuführen.
Man hat
dann gesehen, daß in einer anderen
Art, bewußt so denkend, wie man in
derNaturwissenschaft denkt, der
Marxismus mit seiner
materialistischen
Geschichtsauffassung versuchte,
aus einer Theorie heraus dasjenige
zubegründen,
was in die Gemüter übergehen
sollte und was zu einer sozialen
Gestaltung der
Welt führen sollte.
Nun, diejenigen, die heute noch nicht sehen, nachdem die letzten
vier Jahre
über dieWelt hingezogen sind, daß
aus solchen Theorien heraus die
menschlichen
Gemüter sich sozial sehr wenig
beinflussen lassen, die werden es
in den
nächstenJahrzehnten eben zu sehen
bekommen! Theorien kommen
eigentlich wenig in
Betracht, wenn das gemeint ist,
was hier eigentlich gemeint sein
soll:
SozialesZusammenleben und
Gestaltung dieses sozialen
Zusammenlebens aus den
menschlichen Impulsen heraus im
umfänglichsten Sinne. Es ist ja
sehr
vieldrinnen in dem, was man
zusammenfassen kann in das Wort:
aus den
menschlichen Impulsen heraus
Gestaltung des sozialen
Zusammenhanges.
Man könnte jetzt wiederum viel sprechen von all den Versuchen, die
gemacht
wordensind, mehr oder weniger
utopisch, dieses soziale
Zusammenleben eben in
einer der neueren Menschheit
würdigen Weise zu gestalten. Aber
darauf lege
ichweniger Wert. Viel mehr Wert
möchte ich darauf legen, daß sich
ja das Leben
gestaltet hat, allerdings
gestaltet hat bis zu dem, was wir
nun als
einefurchtbare Weltkatastrophe
sich entwickeln sehen in den
letzten vier
Jahren. Und mindestens einen Teil
der Ursachen, die zu dieser
furchtbarenWeltkatastrophe geführt
haben, haben wir zu suchen in dem
realen
Widerspruch und Widerstreit der
Impulse, in die sich das soziale
Leben der
Menschheit überdie Erde hin
hineingetrieben hat.
Mit Recht hat man darauf aufmerksam gemacht, daß die Menschheit in
früheren
Zeiten— es ist das dieselbe Zeit,
in der man noch nicht im modernen
Sinne so
naturwissenschaftlich gedacht hat,
wie ich es in diesem
Vortragecharakterisiert
habe - korporativ gelebt hat;
Gilden, Zünfte,
Zusammengehörigkeiten in der
mannigfaltigsten Art waren da.
Dann kam das Zeitalter des modernen Individualismus mit seinem
Ideale
dermenschlichen Freiheit. Man
glaubte, diesem Ideale der
menschlichen Freiheit,
diesem Impuls des Individualismus
schuldig zu sein, nach und nach
die
altenKorporationen aufzulösen. Und
wer die Geschichte verfolgt,
findet ja, wie
diese Korporationen dann
allmählich aufgelöst wurden. Man
sah dann den
weiterenVerlauf des
volkswirtschaftlichen Lebens, und
man sah, wie im Laufe der
letzten Zeiten die Korporationen
wieder ins Leben getreten sind.
Ich will und
kann michnicht auf Einzelheiten
einlassen, sonst müßte man Schritt
für Schritt
zeigen, wie auf der einen Seite
korporative Gesellschaften oder
Genossenschaften wiedie
Konsumentengenossenschaften
entstanden, müßte zeigen,
wie zum Teil durch Fortschleppen,
durch Wiederaufleben der alten
Gemeinschaftlichkeit die
Menschenversuchten, mit dem Leben
zurechtzukommen. Die
alten Korporationen sind nicht
wieder entstanden; aber bis zu den
Trustbildungen hin sind neue
Korporationenentstanden und
durchziehen unsere
soziale Struktur.
Auf diese praktische Gestaltung des sozialen Lebens, wie es
sich herausgebildet hat, nicht auf
die Theorien,die die Menschen
darüber
ausgedacht haben, möchte ich viel
mehr Wert legen.
Aber wie sich das alles gestaltet hat, auch wenn man Rücksicht
nehmen muß
auf dieverschiedensten
Interessenkräfte, auf andere
Impulse des modernen
Lebens, so muß man doch sagen:
herausentwickelt hat sich die
moderne
Korporation aufverschiedensten
Gebieten; erhalten hat sich
dasjenige, was
fortgeschleppt wird aus älteren
Zeiten dadurch, daß es doch
menschlichen
Instinkten undmenschlichen
Willensimpulsen entspricht. Und in
dem, wie man die
Welt gestaltet hat -
darauf lege ich Wert, nicht wie
man darüber gedacht
hat, sondern wieman die Welt
gestaltet hat, wie man die
Gemeinschaften gebildet
hat, wie man Mensch zu Mensch,
wenn auch unbewußt, gegliedert hat
-, in dem
liegt alsinnerster Impuls wiederum
das naturwissenschaftliche Denken
der
neueren Zeit, aber in einer ganz
besonderen Weise.
Sieht man verständnisvoll zurück auf dasjenige, was früher die
Menschen,
als sie inZünften, in Gilden
gelebt haben - ich verteidige
dieses
selbstverständlich nicht und weiß,
daß sie mit Recht abgeschafft
worden sind -,
sieht man auf daszurück, was die
Menschen damals zusammengeführt
hat und wie
sie in diesen Gemeinschaften
gelebt haben, dann merkt man einen
beträchtlichen
Unterschiedvon dem, was sie heute
zusammenführt. Ein ganz
hervorragendes
Kennzeichen - jeder Kenner muß das
zugestehen -der alten
Gemeinschaften ist
das, daß sich dieMenschen sowohl
innerhalb derselben als auch von
Gemeinschaft
zu Gemeinschaft verstanden haben.
Selbstverständlich geschieht alles
in der
Welt nur bis zueinem gewissen
Grade; aber verstanden haben sich
die Menschen.
Lehrmeister und Gesellen haben
sich verstanden, indem der
Lehrmeister wußte,
wie es in derSeele des Gesellen
aussah. Positiv verhielten sie
sich zueinander.
Warum? Weil in diesen Instinkten,
aus den Willensimpulsen, aus denen
diese
Gemeinschaftenentstanden sind,
noch Geistig-Seelisches war,
Geistig-Seelisches,
das mit dem Körperlichen verbunden
war.
Dasselbe, was in älteren Zeiten machte, daß man mit den
Vorstellungen, die
man hatte,nicht nur die Natur
anschauen konnte, sondern auch die
Seele
anschauen konnte, dieselben
Vorstellungen, die instinktiv,
unbewußt in den
Menschen lebten unddie aus Natur
und Seelenleben eine Einheit
machten, die
lebten auch in den Instinkten, und
die machten, daß man durch das
Blut
zusammenhing als Sohn zumVater,
als Tochter zur Mutter, oder als
Angehöriger
einer Nation oder als Angehöriger
einer Zunft — wenn man durch das
Blut
zusammenhing oder durchirgendein
anderes Interesse -, das machte,
daß man aus
den Instinkten heraus, denen aber
geistig-seelische Impulse
eingeboren waren,
die Gemeinschaftforderte.
Nun kam das naturwissenschaftliche Kulturdenken. Die neuere Zeit
ist nicht
durchirgend etwas anderes in ihrer
eigentlichen Struktur in bezug auf
den
Menschen gestaltet worden als
gerade durch das
naturwissenschaftliche Denken.
Dadurch,daß der Mensch zu einem
Naturdenken kam, welches die
Erscheinungen,
selbst wenn er es sich nicht
gestand, so hinstellt, daß sie als
gespenstischer
Inhaltnichts mehr mit ihm zu tun
haben, dadurch steht der Mensch
auf sich
selbst gestellt. Der alte Mensch
war mit der Natur zusammen.
Draußen erschien
derBlitz, donnerte es, aus der
Wolke fiel Regen: der alte Mensch
sah darinnen
die Äußerung einer Naturkraft.
Innen verspürte er diesen oder
jenen Trieb. Er
sahdiese Triebe instinktiv als ein
Gleichnis einer solchen Naturkraft
an. Er
handelte gewissermaßen aus der
Natur heraus, weil er sich durch
die
besondereArtung der genannten
Naturerkenntnis noch nicht aus der
Natur
herausgestellt hatte.
In den letzten Jahrhunderten wurde der Mensch gerade dadurch, daß
er zur
reinenNaturerscheinung vordrang,
aus der Natur herausgestellt. Die
Naturerkenntnis bekommt dadurch
erst ihre rechte Aufgabe, ihre
rechte Mission
imEntwickelungsgange der
Menschheit, daß sie nicht absolute
Erkenntnisse
liefert, wie man heute noch
abergläubisch meint -
naturwissenschaftlich
abergläubisch -,sondern daß sie
die Menschen frei macht. Dann erst
versteht man
die Mission der Naturwissenschaft
im Entwickelungsgange der
Menschheit, wenn
man die Natur alseine Erzieherin
zur Freiheit auffaßt.
Dadurch, daß der Mensch die Naturerscheinungen in der neueren
Naturwissenschaftaussondern muß,
daß er sich entfernt von der
Natur, dadurch
wird er als Persönlichkeit auf
sich gestellt. Dadurch aber war er
zunächst,
bevor er nunwiederum auf jenem
übersinnlichen Weg, den ich
angedeutet habe, zur
übersinnlichen Welt kam, um sich
wieder in die Welt hineinzustellen
- wie
erfrüher natürlich drinnengestanden
war, so jetzt übersinnlich —,
bevor
er zu diesem Weg kam, den er
nunmehr gegen die Zukunft hin zu
beschreiten
habenwird, war der Mensch
gewissermaßen rein auf die Spitze
seiner
Persönlichkeit gestellt. Die
Naturwissenschaft hat ihn auf die
Spitze der
Persönlichkeitgestellt. Die
Naturwissenschaft hat die ganze
Seelenverfassung
bestimmt. Sie hatte seine
Instinkte eingenommen. Dadurch
stehen sich die
modernen Menschen nichtso wie die
alten Menschen als Bluts- oder
Zunft
verwandte, sondern sie stehen sich
als Individualitäten, als
Persönlichkeiten
gegenüber. Sie müssen aus
derFreiheit heraus ihre
Vereinigungen, ihre sozialen
Gemeinschaften suchen. Und sie
haben sie daher zunächst nur aus
Instinkten
gefunden, aber aus Instinkten,die
etwas Widerspruchsvolles haben,
weil die Zeit
der Instinkte vorüber ist, weil
der Mensch auf der einen Seite
nicht mehr
instinktiv denken kann,
sondernbewußt denken muß unter der
Erziehung der
Naturwissenschaft. Und auf der
anderen Seite hatte der Mensch
noch nicht die
Möglichkeit, sich wieder
durchübersinnliche Erkenntnis in
die Welt
hineinzustellen. Daher stellte er
sich hinein in eine neue Welt,
über die er
dachte, und in die alte Welt so,
wie ernicht mehr über sie dachte.
Die alten
Instinkte pflanzte er fort in die
Welt, die ihm durch das moderne
naturwissenschaftliche Denken gar
nicht mehr vor derSeele lag.
Dadurch kam,
wenn man tiefer seelisch erfaßt,
was durch die neuere Menschheit
weht, jener
klaffende Widerspruch in das
moderne soziale Lebenhinein. Mit
unzulänglichen
Mitteln ist der Sozialismus, der
gewiß ein Ideal der Menschheit
ist, begründet
worden. Warum? Die Naturerkenntnis
stellt denMenschen nicht in die
Welt hinein;
sie sondert ihn als Persönlichkeit
ab, sie macht das Bewußtsein der
Persönlichkeit immer größer und
größer. Daher kann ernur aus
seinen
selbstischen Instinkten heraus
Gemeinschaften bilden. Sein Denken
unterscheidet
sich von dem, was er als
Gemeinschaften aus
Instinktenheraus bildet. Eine
Disharmonie tritt auf und die
Folge davon ist, daß eine
disharmonische soziale
Ordnung entstehen muß, wenn man
bloß dieNaturwissenschaft hat und
bloß
naturwissenschaftliche Begriffe
anwendet auf die Gestaltung des
sozialen
Lebens, daß ein Widerspruch
entstehen muß, eininnerlicher,
lebendiger
Widerspruch, der so lange bestehen
wird, bis die Menschheit sich dazu
entschließt, sich zu sagen: Gerade
das moderne Leben muß,wenn es
soziale
Ordnung begründen will,
Disharmonien schaffen, wenn es
nicht einführt
übersinnliche Erkenntnis in das
soziale Zusammenleben,
übersinnlichesEmpfinden
und Wollen. - Solange man nicht
von Mensch zu Mensch einander so
gegenübersteht, daß man in dem
anderen Menschen das Bild, die
Erscheinung des unsterblichen
Menschen sieht, solange man
nicht in jedem Menschen, wenn man
mit ihm
insozialem Zusammenhange lebt,
zwar ein individuelles Wesen
sieht, aber ein
solches Wesen, das der Ausdruck
ist einer übersinnlichen
Wesenheit, solange
mandas, was der Soziologie und dem
sozialen Impulse aus der
Naturwissenschaft
zuwachsen kann, nicht ergänzen
will durch dasjenige, was man aus
geistigemErkennen gewinnt, so
lange wird man mit dem modernen
sozialen Denken,
aber hauptsächlich mit der
modernen sozialen Gestaltung, mit
dem
praktischenAuslegen der Begriffe
in ein solches Leben hineinkommen,
das sich
selber auflösen muß, das zu Streit
und Disharmonie führen muß.
Wer diesen inneren Zusammenhang versteht, der weiß, welchen Anteil
an den
vierletzten Jahren dasjenige hat,
was ich eben jetzt angedeutet
habe. Nicht,
als ob ich behaupte, daß es allein
schuld wäre, aber es hat einen
ganz
wesentlichenAnteil, einen
ungeheuer wesentlichen Anteil
daran. Derjenige,
welcher Sozialismus wünscht und
will, ehrlich will, der muß die
Menschheit zu
Begriffenführen, die nicht bloß
naturwissenschaftlich sind, weil
im Leben von
Mensch zu Mensch anderes lebt,
anderes west, als was im
Naturwissenschaftlichen
zuerfassen ist.
Naturwissenschaft zeigt das dadurch, daß sie ein bestimmtes Ideal
hat, und
dieses bestimmte Idealist wiederum
berechtigt. Die Naturwissenschaft
strebt
immer mehr und mehr zu dem
Experiment hin, sie geht mehr und
mehr von der
bloßen Beschreibung und vonder
Beobachtung ab. Was ist
dasExperiment? Das Experiment
ist zunächst etwas, was
zusammengestellt ist von unserem
Verstände, der gerade
wegführt von derNatur, der - wie
ich in dem Vortrag der vorigen
Woche gezeigt
habe - in das Nichts eines
Menschen hineinführt. Was wir im
Experiment
darstellen, hat imGrunde genommen
nur scheinbar mit dem Leben der
Natur zu tun.
In Wahrheit hat es mit dem zu tun,
was in der Natur erstirbt. Das
zeigt sich,
wenn mandasjenige, was durch
experimentelle Denkweise gewonnen
ist, anwenden
will auf die Konfiguration des
sozialen Lebens. Wer rein
naturwissenschaftlicheBegriffe,
die ganz redliche, ehrliche,
gerade ideal
naturwissenschaftliche Begriffe
sind, in das soziale Leben
einführen will, der
führt solches ins Lebenein, das
nicht zum Aufstieg, zum Leben
führt, sondern
zum sozialen Tode führt. Und
erfahren müßte die Menschheit,
wenn sie nicht
Übersinnliches zu
demNaturwissenschaftlichen
einführen will in das soziale
Leben, daß mit allem sozialen
Wollen, mit allem Sozialismus nur
Ordnungen
geschaffen würden, dieUnordnungen
sind, die Verfall sind.
Derjenige Sozialismus, der die Menschen vom Übersinnlichen
wegführt, wird
sozialeStrukturen der Zerstörung
schaffen, soziale Strukturen des
Hinwegführens, und er kann
höchstens nur so weit kommen, daß
er Altes benützt,
um seineverfallenen Gedanken zu
realisieren. Denn was ist im
Grunde genommen
bisher, nicht durch soziale
Theorien, sondern durch den
praktischen
Sozialismusgeschehen? Hat er sich
wirklich als Weltgestalter radikal
gefühlt?
Dann würde er sich nicht in die
alten Formen hinein bequemt haben,
was er bis
heute tut!So in den alten Formen
kommt er einem vor wie jemand, der
die
Krinoline verpönt, aber sie nicht
zu überwinden sucht, sondern sie
auswattiert.
So auchsehen wir, daß in dem
sozialen Denken der neueren Zeit
die alten Formen beibehalten
werden, auswattiert werden. Denn
was wollen die meisten Führer des
neuerenSozialismus? Dort die Macht
erlangen, wo andere die Macht
erlangt haben,
nicht gestalten, sondern
umtauschen die Macht.
Das ist, ich möchte sagen, nur von einer anderen Seite auch
ein
experimentellerBeweis dafür, daß
man von Sozialismus nur sprechen
kann, wenn
man gleichzeitig den Willen hat,
die Menschen zum Übersinnlichen
hinzuführen,
zu denjenigenImpulsen, die man der
modernen Menschheit geben muß,
wenn sie aus
der Neigung zu Katastrophen, in
die rein naturwissenschaftliche
Impulse sie
geführt haben,herauskommen will.
Diese Impulse müssen gerade im
sozialen Leben
übersinnliche sein.
Wahrhaftig, Geisteswissenschaft ist auf diesem Gebiete nicht
unpraktisch.
Sie kann vorläufigin vielen
Beziehungen nur ihr Bedauern
darüber aussprechen,
daß es viele Menschen gibt, die
sich so recht praktisch, so
furchtbar praktisch
vorkommen,daß sie sich die Finger
ablecken möchten über ihre eigene
Lebenspraxis, und die
verachtungsvoll hinschauen auf die
unpraktischen Leute,
die aus Ideen heraus,aus dem
Geiste heraus irgend etwas in die
Welt einführen
möchten! Nun, man kennt ja diese
Seite der Philistrosität, die sich
heute
aufspielt gerade alsdie große
Lebenspraxis, und die in brutaler
Weise alles das
abweist, was aus dem Geiste heraus
kommen soll. Ins Absurde, ins
Unmögliche
wird sich dieseLebenspraxis
hineinführen. Denn allein
dasjenige ist praktisch,
was auf die ganze, nicht auf die
halbe oder Viertelswirklichkeit
geht. Wer
einen Hufeisenmagnetenvor sich hat
und, wenn ihm der andere sagt: Du,
das
kannst du benützen, das zieht
anderes Eisen an, das ist ein
Magnet -, ihm
antwortet: Ach was, icherkenne
doch aus dieser Form nur ein
Hufeisen, um ein
Pferd damit zu beschlagen -, der
gleicht dem, der das soziale Leben
nur nach
den Begriffen, die
dasÜbersinnliche meiden, ordnen
will. Derjenige aber, der da
weiß, daß zur wahren Lebenspraxis
die ganze Wirklichkeit gehört und
damit das
Übersinnliche, dergleicht dem, der
den Hufeisenmagneten nicht
mißbraucht, um
das Pferd damit zu beschlagen,
sondern ihn als Magneten
verwendet.
Damit habe ich das zweite Mißverständnis besprochen, von dem ich
heute
reden möchte,wiederum nur
andeutungsweise. Das dritte
betrifft das, was nun
ganz ins Innere des Menschenlebens
hineingeht, was zu tun hat mit
dem, was dem
Menschen invieler Beziehung am
allerheiligsten sein muß; es
betrifft das
religiöse Leben.
Nun, da sind allerdings sehr viele, namentlich solche, welche
offizielle
Vertreteroder auch nichtoffizielle
Vertreter dieses oder jenes
positiven
Religionsbekenntnisses sind,
solche, die wiederum,
selbstverständlich ohne
demAutoritätsprinzip - sagt man
heute höflich - nachzuhängen,
diese anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft
verlästern als etwas, was
dieMenschen in
Irreligiosität führen werde, die
ihnen ein scheinbares
Geist-Erkennen geben
will anstatt dasjenige, was
unmittelbar dem Menschen jenenWeg
zeigt, durch den
er aus dem Wesen seiner Natur
heraus in das Übersinnliche,
Religiöse
hineinkommen kann. Ich werde heute
nicht - obwohl das sehr
verlockendwäre, aber
die Zeit drängt, und auch
sonstiges ist dabei zu bedenken -
über dieses oder
jenes Religionsbekenntnis
sprechen, sondern über das
religiöseEmpfinden als
solches.
Wer die Geist-Erkenntnis, wie sie hier gemeint ist, ihrem wahren
Wesen
nachbetrachtet, der wird, wie ich
glaube, sehr bald daraufkommen
können, daß
sie ebensowenig, wie sie
unpraktisch oder antisozial oder
unnaturwissenschaftlichist,
ebensowenig irreligiös ist,
ebensowenig geeignet, jemand von
der Tiefe seiner
religiösen Empfindung abzubringen.
Denn, was ist denn nach dem
Geisteder
Ausführungen, die ich hier nun in
diesen drei Vorträgen gemacht
habe, gerade
das Wesentliche der neueren,
übersinnlichen Erkenntnis, wie sie
durchdie
Anthroposophie angestrebt werden
will?
Das Wesentliche ist, daß der Weg, der zur übersinnlichen Forschung
führt,
insUnpersönliche münden muß.
Bedenken Sie nur, wie radikal in
der vorigen Woche
darauf aufmerksam gemacht werden
mußte, daß dasjenige, was der
Mensch
alsGeistiges schaut, vor der
Geburt oder nach dem Tode liegt,
daß das
Wesentliche des Lebens zwischen
Geburt und Tod darin besteht, daß
sich der
Mensch inMaterielles verwandelt
hat. Und man kann sagen, gerade
Geisteswissenschaft, die so
hinführt durch die übersinnliche
Erkenntnis zu dem
wahren Unsterblichen, zudem
unwiderleglich Unsterblichen der
menschlichen
Seele, die kann in dieser
Beziehung mit dem Materialismus
sogar einverstanden
sein. Sie weiß, daß das,was der
Mensch materiell darlebt, eine
Metamorphose,
eine Umwandlung des Geistigen ist,
und daß das Geistige seine Früchte
daraus
schöpft, daß es in denAbgrund des
Materiellen geht und da gerade
durch die
Naturerkenntnis sich zur Freiheit
entwickelt.
Aber das setzt nicht voraus, daß der Mensch aus dem Persönlichen,
aus
demunmittelbaren Erleben hier im
Leibe mit seiner Forschung ins
Unpersönliche
hineinmündet. Wenn man etwas
übersinnlich erkennen will, setzt
es
eineSeelenverfassung voraus, die
immer mehr und mehr geistig ins
Unpersönliche
hineinkommt, wie der Mensch früher
physisch, als er noch nicht
Naturerkenntnishatte, im
allgemeinen physisch im
Übersinnlichen drinnenstand.
Der Mensch muß unpersönlich forschen im Geistigen, wenn er will,
daß das
Licht desGeistigen ihm
hereinstrahle in das Materielle,
in das Stoffliche.
Allein, je weiter man kommt in
diesem übersinnlichen Forschen, je
mehr man
sichdurchdringt mit diesem
übersinnlichen Forschen, mit
diesem das
Unpersönliche fordernden
übersinnlichen Forschen, desto
mehr fühlt man, wie vom
anderen Poldes Menschen aus, vom
Willenspol, dasjenige ausströmt,
was
unmittelbare religiöse Empfindung
ist. Denn dieses unmittelbare
religiöse
Empfinden, es willauch nach dem
Übersinnlichen, aber es will nach
dem
Übersinnlichen so, daß dabei die
Persönlichkeit nicht verloren ist,
daß alles
das, was unmittelbar mitdem
Persönlichen zwischen Geburt und
Tod zusammenhängt,
sich vereinigen kann mit
demjenigen, was übersinnlich ist.
Gerade wenn man im rechten Sinne den Gang ins Übersinnliche durch
die
Wissenschaftversteht, wird man
hingewiesen durch eine innere
Kraft, die sich
insbesondere als Bedürfnis der
Verehrung des Geistigen kundgibt,
zum
Religiösen. Die wahreEntwickelung
innerhalb des Weges in die
geistige Welt
hinein durch übersinnliches
Erkennen ist diese, daß man immer
mehr und mehr zu
einer Vertiefung seinesreligiösen
Lebens getrieben wird, daß man
gerade
verstehen lernt dasjenige, was man
an religiösem Leben hat. Die
Geisteswissenschaft führt
notwendigerweise,weil das in der
Entwickelung der
Menschheit liegt, aus dem
Persönlichen in das Unpersönliche,
damit das Licht
des Geistes wieder hereinleuchten
kann in diesinnliche Welt.
So muß auf der anderen Seite gerade als Folge dieser
Geist-Erkenntnis
einvertieftes religiöses Leben
auftreten, denn tief in der
Menschennatur ist es
begründet, daß das Geistige nicht
nur in seinem Leuchten, in
seinemWeisheitsvollen angeschaut
werde, sondern auch verehrt werde.
Diese
Verehrung aber muß aus der
Persönlichkeit kommen. In diese
Region des
Menschenerlebenskann nicht in
unmittelbarer Gestalt dasjenige
hinein, was
geistig geschaut wird, sondern es
muß sich erneuern, eine
Metamorphose
durchmachen, es muß
sichverwandeln, es muß sich
umsetzen in das Persönliche.
Der Mensch wird, wenn er auf der
einen Seite das Licht des
Geistigen empfängt,
hingehen und verehrendieses
Geistige, suchen, wo er religiöses
Leben, religiöse
Vertiefung finden kann.
Man muß nur auch von der anderen Seite, von der Seite der
Vertreter des
religiösenLebens, die Dinge im
richtigen Lichte sehen können. Man
hat in alten
Zeiten auf gewissen Seiten der
menschlichen Bekennerschaft gesagt
und hat es
immer wiederwiederholt bis heute,
das alte Heidnische hätte darin
bestanden,
daß man durch die bloße Weisheit
sich nähern wollte dem Göttlichen.
Aber mit
Recht kann mandas Wort immer
wieder und wiederum wiederholen:
Durch Weisheit
werde das Göttliche in der Welt
nicht erkannt -, das Göttliche
nicht, das
Übersinnliche,in dem der Mensch
seine Unsterblichkeit hat, gewiß.
Aber es kann
als Göttliches nicht erkannt
werden, denn das Göttliche muß
verehrungsvoll
empfunden werden.Es muß das
Geistige erst den Weg in das
Persönliche finden,
den Weg, wo der Mensch als
Persönlichkeit drinnensteht, indem
er entweder durch
den Gang derNaturbetrachtung zum
Jehovadiener wird — indem er
schaut dasjenige
Wesen, das von Generation zu
Generation als Übersinnliches im
Blute wirkt und
webt —, oderindem er auf dasjenige
Wesen hinschaut, das mit seiner
Seele in
erlösendem Zusammenhange steht,
auf den Christus Jesus
[Nachschrift
unvollständig].
Der Mensch muß den Weg finden in die sinnliche Welt, wo er mit
seinerPersönlichkeit steht. Aber
auf der anderen Seite muß jenes
Verständnis
kommen, welches nicht nur sagt:
Durch Weisheit wird das Göttliche
nicht
erkannt, weiles verehrungsvoll
empfunden werden muß —, sondern:
aus der bloßen
Weisheit, aus der bloßen Religion
kann nicht das
Übersinnliche geschaut
werden. Die Religion muß sich
ergänzen durch die Anschauung des
Übersinnlichen,
sonst wirdsie nur scheinbar einem
naturwissenschaftlichen Zeitalter
genügen
können, indem sie alte
Anschauungen fortpflanzt und sich
gegen die neuen
wendet. Religion,richtig erfaßt,
braucht sich nicht zu fürchten vor
dem
Auftreten neuer, auch
übersinnlicher Wahrheiten.
Und weiter entsteht noch so manches andere Mißverständnis: Wenn
Religion
glaubt,daß übersinnliches Erkennen
ihr irgendwie schade, sie
irgendwie
beeinträchtigen könne in
denjenigen Bestrebungen, in denen
sie berechtigt ist,
dann rechnetderjenige, der das
glaubt, nicht mit der
Fortentwickelung der
Menschheit. Haben wir nicht, in
der modernen Entwickelung stehend,
indem wir
auf der einen Seitegar nicht die
Möglichkeit haben, zu rechtem
sozialem Leben
zu kommen, wenn nicht der Weg ins
Übersinnliche genommen wird, haben
wir nicht
auch gesehen,wie dieses selbe
naturwissenschaftliche Denken zu
der
Irreligiosität trieb, wie der Gang
ins Naturwissenschaftliche zum
Gang der
Persönlichkeit hinein
zurIrreligiosität trieb? [Lücke in
der Nachschrift.]
Heutige Geisteswissenschaft
spricht stärker zu der
menschlichen Natur, so daß
sie getrieben werden kann
zurreligiösen Verehrung, wenn man
sich nicht etwa,
wie mancher oberflächliche
Naturerkenner, von der religiösen
Verehrung abwenden
will. Stärker muß heutezur Seele
gesprochen werden von dem
übersinnlichen
Leben, denn bewußter ist die Seele
geworden, individueller. Die Kraft
des
religiösen Lebens muß stärkersein,
wenn sie sich in der alten Gestalt
entwickeln will.
Und noch ein anderes Mißverständnis gerade auf diesem Gebiete ist
dieses,
daß manglaubt,
Geisteswissenschaft, wie sie hier
gemeint ist, wolle selber
sektenbildend oder
religionsbildend auftreten.
Geisteswissenschaft hat dazueine
viel zu klare Einsicht in das
Werden des Menschengeschlechts.
Sie weiß, daß im
Werden des Menschengeschlechts
eben aufeinanderfolgende wirksame
Kräftewalten,
wie im Leben des einzelnen. Wie
der Mensch im vierzigsten
Lebensjahr nicht
dieselbe Seelenverfassung haben
kann, die er im zwanzigsten Jahre
hatte,ebensowenig kann die
Menschheit im 20. Jahrhundert
dieselbe
Seelenverfassung haben wie in
früheren Jahrhunderten und
Jahrtausenden.
Geisteswissenschaft sieht überall auf das Wirkliche und beurteilt
dieses
Wirkliche nicht nachausgedachten
Begriffen. Daher redet sie nicht,
wie so
mancher Mensch der Gegenwart, der
wissenschaftlich eine Religion der
Zukunft
begründen will;sondern sie weiß,
daß die Zeit der
Religionsbildungen vorbei
ist, abgeschlossen ist gerade mit
der Bildung des Christentums. Denn
diejenige
Seelenverfassung,in der die
Menschheit erfaßt werden konnte
von jenem
religiösen inneren Erleben, das
dann fortgepflanzt werden muß,
diese Zeit hängt
innig zusammen mitder
Weltverfassung, die in früheren
Zeiten war. Nunmehr sind
wir als Menschheit in eine
Seelenverfassung eingetreten, die
gerade durch die
Naturwissenschaftheranerzogen
werden mußte, die aber auch nach
naturwissenschaftlichem Vorbilde
ins Übersinnliche hineindringen
will, die
übersinnliches Wissen schaffen
will,durch dieses übersinnliche
Wissen immer
größere Klarheit schaffen will
über das, was in religiösen
Zeitaltern auf
religiöse Art sich geoffenbart
hat, dieaber nicht mehr selbst
religionsbildend
auftreten kann. Immer mehr und
mehr verstehen dasjenige, was der
Menschheit an
Religion gegeben ist, dazu
wirdwahre Geisteswissenschaft
führen, dieses
Religiöse auch erlösen aus den
Banden derer, die es unter
allerlei Macht- und
sonstigen Gelüsten auf falsche
Bahnengeführt haben. Doch das kann
ich nur
andeuten. Es würde, weiter
ausgeführt, eben zu weit führen.
Mit diesen Andeutungen wollte ich eben nur kurz darauf hinweisen,
wieGeisteswissenschaft schon ihrer
Natur nach weder irreligiös machen
kann,
noch wie sie wollen könnte
irgendeine neue Religion oder
dergleichen stiften.
Dasalles sind Dinge, die nicht aus
einer wirklichen Durchdringung
desjenigen
hervorgehen, was die hier gemeinte
Geisteswissenschaft wirklich
anstrebt,
auchwenn sie behauptet werden. Und
so kann man auch sagen: Gerade
diejenigen
Angriffe, die jetzt nur so hageln
auf diese anthroposophisch
orientierteGeisteswissenschaft
auch von Seiten der Vertreter der
Religionsbekenntnisse, sie beruhen
allerdings auf manchmal recht
gewollten
Mißverständnissen undfalschen
Auslegungen. Am wenigsten hätten
diejenigen, die
es mit dem religiösen Leben der
Menschheit ernst meinen,
irgendeine
Veranlassung, sich gegen
dieGeisteswissenschaft zu wenden.
Denn die
Geisteswissenschaft wird wieder
zur wahren Religiosität
zurückführen, während
das bloß
naturwissenschaftlicheZeitalter
und die bloße positive Religion,
welche nur Althergebrachtes
bewahren will, von der wirklichen
Religion
hinwegführen muß. Denn diese
positive Religionstammt aus den
Zeiten, wo der
Mensch anders in der Welt
drinnenstand. Aber der Mensch wird
sich nicht
zurückschrauben lassen, so wie ein
Vierzigjähriger nichtmehr zwanzig
werden
kann.
Daher wird dasjenige religiöse Bekenntnis, das sich gegen die
übersinnlicheErkenntnis der
neueren Zeit stemmt, sich selber
das Grab graben,
auch wenn es noch so sehr darnach
gelüstete, durch äußere Macht sich
zu
befestigen. Undimmer wieder muß
ich, was ich schon im vorigen
Jahre hier in
Zürich getan habe, daran erinnern,
wie ein viel besserer Theologie-
und
Religionsbekenner der war,der
einmal, obwohl er katholischer
Priester war, als
Rektor an der Universität über Galilei
seine Antrittsvorlesung
gehalten
und darauf aufmerksam gemacht hat,
wie die katholische Kirche - seine
Kirche -
seinerzeit sich gegenden
Kopernikanismus gewandt hat, ja,
es bis zum Jahre 1822
getan hat; wie er aber betonen
mußte - Professor Müllner,
katholischer
Theologe und Philosoph -, als er
sein Rektorat an der Wiener
Universität
antrat, daß wahreReligiosität,
auch wahrer Katholizismus sich
nicht wenden
sollten gegen die Fortschritte der
menschlichen Erkenntnis, weil
jeder weitere
Fortschritt in dermenschlichen
Erkenntnis nur die Wunder des
Göttlichen in der
Welt großartiger und herrlicher
vor den Menschen hin ins Licht
stellt.
Das ist wirkliche religiöse und auch wirkliche christliche
Denkweise! Und
wie nichteine äußerlich
naturwissenschaftliche Erkenntnis
von manchem, der das
Religiöse wirklich, wahrhaft
empfindet, als gegnerisch empfunden
zu werden
braucht, soauch nicht eine
übersinnliche Erkenntnis, die sogar
auf direktem
Wege den Menschen wiederum zur
Religiosität, aber allerdings zur
freien
Religiosität, zuderjenigen
Religiosität, die in der
Individualität, in der
Persönlichkeit verankert ist,
hinführen muß. Daher darf wohl
gesagt werden, man
sollte sich recht sehranschauen
gerade diejenigen Angriffe, die von
diesen
Seiten auf die anthroposophische
Geisteswissenschaft kommen; denn sie
gehen
wahrhaftig nichtin Wirklichkeit von
dem aus, wovon auszugehen sie
vorgeben.
Auch sie entspringen aus der Furcht
und aus der Interesselosigkeit, wie
ich das
für dieallgemeine Stellung der
Menschheit zur Geisteswissenschaft
im ersten dieser
Vorträge charakterisiert habe. Man
muß nur im richtigen Sinne lesen,
was
vondieser Seite gesagt wird!
Allerdings werden diejenigen, die
diese Dinge
schreiben, nicht zu bekehren sein,
und man sollte sich nicht der
Naivitäthingeben, daß man sie
bekehren kann. Eine Widerlegung wäre
ganz
fruchtlos. Aber allerdings werden
auch diejenigen, für die sie
meistens
schreiben, nicht zurEinsicht zu
bringen sein. Der Gang der
menschlichen
Entwicklung kann aber bei denen doch
nicht aufgehalten werden, die in
ehrlicher
Weise fühlen, was
dieEntwickelungskräfte der neueren
Zeit in die menschliche
Seele hineingelegt haben.
Durch den heutigen Vortrag - den ich übermorgen ergänzen will
durch
wiederum eineganz positive
Betrachtung über den neueren
Geschichtsverlauf vom
geisteswissenschaftlichen
Standpunkte, was unmittelbar in
das allernächsteLeben des Menschen
hineinführen
wird und in die brennendsten
Fragen der Gegenwart - glaube ich
gezeigt zu
haben, wie jenes Suchen nach
derübersinnlichen Erkenntnis, das
durch anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft
angestrebt wird, weder
naturwissenschaft
feindlich nochsozial unpraktisch,
noch irgendwie für das religiöse
Leben von
Gefahr ist. Dagegen glaube ich
gerade gezeigt zu haben: für
denjenigen,
welcherdurchschaut, was die
Gegenwart in der menschlichen
Seelenverfassung für
Kräfte erregen muß, und
insbesondere, was für Kräfte die
Zukunft erregen wird,
für denwird es klar, daß für drei
brennende Fragen dieser Gegenwart
und der
nächsten Zukunft das
geisteswissenschaftliche Wissen
bedeutungsvoll ist.
Wissenschaft steht seit Jahrhunderten und insbesondere in der
Gegenwart und
noch mehr in derZukunft im
Mittelpunkt des menschlichen
Strebens. Die Frage
wird entstehen: Was vermag
Wissenschaft für die höchsten
Bedürfnisse des Menschen
nach derübersinnlichen Welt?
Antwort darauf wird nur diejenige
Wissenschaft
geben können, die an der
Geisteswissenschaft nicht
vorbeigehen wird.
Eine weitere brennende Frage der Gegenwart und der nächsten
Zukunft wird
sein: Wiefinden wir diejenigen
Impulse, welche das soziale Leben
gestalten
können? Die Antwort wird sein
müssen: Allein dasjenige, was
geisteswissenschaftlichgewonnen
ist, macht die Metamorphose durch,
wenn es sich
in das Menschenleben einfindet,
daß es zum unmittelbar bewußten
sozialen Leben
von Mensch zu Menschund damit auch
zur sozialen Konfiguration des
Menschengeschlechtes über die Erde
hin führen kann.
Und die dritte brennende Frage wird die sein: Wie kann das
innerste
Bedürfnis, dasVerehrungsbedürfnis
des Göttlichen in der menschlichen
Seele in
dem Zeitalter, das durch die
Wissenschaft zur Individualität
und zu der
Persönlichkeitgekommen ist,
befriedigt werden durch stärkere
Kräfte, als sie
von alters her aufgebracht worden
sind? -Die Antwort muß wiederum
sein: Solche
stärkere Kräftekann nur erregen
dasjenige übersinnliche Schauen,
was, wenn es
in die menschliche Persönlichkeit
sich hineinlebt, in die
menschliche
Persönlichkeithineinmetamorphosiert,
in ihr selber persönlich wird.
Solche
Kräfte kann nur dieses
Übersinnliche durch
Geisteswissenschaft, durch
übersinnliche
Erkenntnisangestrebte Wissen und
Schauen werden, wie es die
moderne Religiosität braucht, die
Religiosität braucht, welche
die
Menschheit wirklich in bezug auf
Gegenwart und Zukunft in den
tiefsten
Bedürfnissen der Seele, ja in
denUntergründen der Seele wird
befriedigen
sollen.
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