RÉSULTATS DE SCIENCE DE
L'ESPRIT SUR LES QUESTIONS DE L’ÂME
HUMAINE
Zurich, le 5 novembre 1917
Ce qui sera pensé ici dans cette
conférence avec anthroposophie ne
devrait pas être quelque chose qui
résulte d'un mouvement sectaire ou
d'un courant spirituel ou similaire,
mais quelque chose de beaucoup plus
général-humain : un courant spirituel
qui se donne par une nécessité
intérieure dans notre ère de la montée
de la vision du monde de science de la
nature au cours des derniers siècles
dans la forme qu'a prise cette vision
du monde de science de la nature, en
particulier dans notre temps.
Mais en cela n'est pas à penser que
cette pensée comme anthroposophie
devrait se donner comme une
conséquence logique, comme une quelque
conséquence de jugement de conditions
préalables de science de la nature ;
mais cette anthroposophie est pensé
beaucoup plus comme formation vivante,
comme expérience, a se développer
elle-même dans un âge qui doit penser
selon la science de la nature pour
beaucoup de questions de la vie, du
monde. Plus comme un enfant vivant -
si j'ai la permission de dire ainsi –
de la sorte de représentation de
science de la nature, car cette
anthroposophie est pensée comme
conséquence purement logique.
Maintenant, je dois toutefois
m'efforcer de former un tout, très
chers participants, avec ces quatre
conférences qui devraient s'étendre
sur les plus différents domaines de la
science actuelle. Par conséquent, la
conférence particulière sera peut-être
pas un tout clôt en tant que telle, et
je devrai beaucoup prier de tenir
compte de cela.
Lorsque j'ouvre la série de
conférences avec une discussion des
relations entre anthroposophie et
science de l'âme, ainsi cela semble
naturel aussi loin, oui, être évident,
que l'anthroposophie, qui veut être
orientée vers le monde spirituel, qui
devrait chercher ses résultats de
recherche à partir du monde spirituel,
devra se faire tout d'abord tout
particulièrement de l'ouvrage avec les
affaires intérieures de l'humain
lui-même, avec la vie de l'âme de
l'humain. Cela d'un côté. Mais de
l'autre côté, vient en considération
qu'au cours des derniers siècles, en
particulier au cours du 19ème siècle,
ce qu'on appelle science de l'âme,
psychologie, a reçu au fond un
caractère complètement différent,
qu'elle avait encore il y a peu de
temps. La science de l'âme est, tout
de suite par l'expansion de la pensée
de science de la nature sur de
nombreux domaines de la vie, devenue
peut-être plus énigmatique, été plus
remplie de toutes sortes d'énigmes de
la vie qu'une quelque autre activité
scientifique des temps modernes.
C'était donc naturel pour les
résultats grands, puissants de la
recherche de science de la nature, que
la pensée de science de la
nature-méthodique, la façon de voir
selon la science de la nature a pris
dans une certaine mesure possession de
tout ce qui repose dans les domaines
de la connaissance humaine. Ainsi,
cela en est aussi venu que cette
manière de voir de science de la
nature, on pourrait dire, a étendu son
pouvoir dans les temps récents sur le
domaine de la vie de l'âme.
Maintenant, je voudrais du début
corriger le préjugé, le malentendu qui
veut si facilement se dresser tout de
suite en face de la recherche
anthroposophique, qui pourrait
consister en ne pas vouloir compter la
science de l'esprit orientée
anthroposophiquement avec ce qu'a à
offrir la façon de représenter selon
la science de la nature à l'ère
moderne de l'humanité. Au contraire,
les conférences supplémentaires, que
je j'aurai à tenir ici, montrerons
tout de suite comment la science de la
nature arrive en premier à son plein
droit alors qu'elle fait l'expérience
la forte justification dont elle peut
faire l'expérience par
l'anthroposophie, ou la science de
l'esprit. Et dans une certaine
relation, cela se montrera déjà dans
l'examen du rapport de
l'anthroposophie à la science humaine
de l'âme. C'est un idéal justifié de
la science moderne de la nature, que
ce qu'elle considère comme un
événement naturel, comme le contenu
des processus naturels et des choses
de la nature, elle le sépare de toute
âme/animique/psychique, de mêler nulle
part dans l'observation scientifique,
dans l'expérience scientifique,
quelque chose de subjectif - comme on
l'appelle - qui vient de l'expérience
de l'âme. Par cela seul, la pensée de
science de la nature peut espérer que
l'humain ne trouble pas l'image
objective des faits de la nature par
ce qu'il porte à l'intérieur de la
nature (NDT : quelque chose) de ses
tendances psychiques/d'âme, par ses
expériences psychiques/de l'âme dans
la nature.
C'est seulement naturel que sous un
tel idéal la science de l'âme devait
faire tout particulièrement
l'expérience d'une manifestation
spécifique. Car ainsi que l'âme doit
se placer au monde extérieur dans la
connaissance scientifique de la
nature, ainsi cette âme ne s'est pas
placée dans les cours du temps
précédents au monde extérieur. Qui a
vraiment un sens pour se trouver dans
la pensée scientifique, dans la
conception du monde des siècles
écoulés, celui-ci peut remarquer que,
dans ces cours du temps précédents
partout les humains, quand ils ont
essayés d'expliquer et comprendre les
faits de la nature ne séparaient pas
purement ces faits de la nature de ce
que l'âme éprouvait à ces faits de la
nature, que l'âme voulait se faire,
disons, des représentations
symboliques ou autres à ces faits de
la nature. C'était, dans une certaine
mesure ce que l'humain vivait à la
nature, mélangé avec ce qui était fait
objectif même de la nature. Mais parce
que la science de la nature elle-même
n'a pas été libre de maint (NDT: ou
maintes choses) que l'âme a prêté par
là, on est venu à l'égard de la
science de l'âme en aucune situation
ainsi pleine d'énigmes comme dans le
présent. Qui a déjà attrapé manifesté
dans la nature, et sorti avec les
faits purement matériels de la nature,
le psychique, celui ci pourrait aussi
beaucoup plus tôt croire en ce qui
concerne l'être-construit de
l'animique/du psychique dans l'essence
du monde spirituel à l'unisson avec
contemplation de la nature et du monde
croire apprendre quelque chose -
beaucoup plus tôt que ce qui semble
possible maintenant, où on contemple
la nature de sorte que tout de suite
tout « subjectif », tout animique
reste de côté dans cette
contemplation. Comment devrait-on
alors avec une façon de voir de
science de la nature qui voit tout de
suite son idéal le plus parfait
d'exclure l'âme, qui donc doit
développer des concepts, des idées,
des méthodes fondées sur l'exclusion
de l'âme, comment devrait-on alors
avec ces méthodes passer maintenant
dans l'âme et pouvoir reconnaître une
quelque chose de cette âme ? Comment
devrait-on alors pouvoir appliquer ce
qu'on a appris à la science de la
nature qui exclut, ce qui est de
l'âme, à la contemplation de la vie de
l'âme ?
Néanmoins, nous verrons dans la
troisième conférence, comme tout de
suite la physiologie, et aussi une
science très riche d'avenir qui
commence seulement à se conquérir les
chaires universitaires à l'heure
actuelle : la psychologie
expérimentale, trouveront leurs bons
fondamentaux, quand on trouve de
nouveau la possibilité malgré l'idéal
de la manière de voir de science de la
nature d'arriver à une science de
l'âme. Car, ce qui devrait être
représenté ici* cela se tient en
aucune relation en refus vis-à-vis à
ce qui des côtés de la science de la
nature est destiné à la vie de l'âme
comme une science auxiliaire. Au
contraire ! Tout de suite, ce à quoi
les laboratoires psychologiques des
temps modernes aspirent, gagnera en
premier, par un certain point de vue
anthroposophique, sa correcte
fécondité, sa correcte signification.
On peut maintenant se demander : Que
veut en fait l'humain quand il se
place vis-à-vis de la nature
scientifiquement dans la forme comme
la science de la nature le fait
actuellement avec droit ? Qu'est-ce
que veut reconnaître/connaître l'être
humain à la nature ? On pourrait
parler des heures durant sur cette
question ; seul je veux seulement
évoquer brièvement, comment pourra y
être répondu quelque peu.
L'humain développe certains besoins
dans ce qui se joue au cours de la vie
psychique/de l'âme, qui se donnent
simplement par le fait qu'il se vit
psychiquement en soi et a en dehors de
lui le cours des faits de la nature. A
partir de ces besoins se développe ce
qui est la science de la nature. On
veut se débrouiller dans l'âme
elle-même avec ce que peut demander
l'âme, avec ce que l'âme peut se
soulever comme énigme, comme doute,
lors de la contemplation de la nature.
Et on veut voir la nature dans une
image telle, que ce qui sera vécu
comme cours intérieur des expériences
émotionnelles/psychiques en nous,
vienne à ses droits. C'est
l'observateur en fait qui donne les
directives, les tendances de la
science de la nature. On a seulement
besoin de se rappeler à une telle
déclaration comme celle de Du
Bois-Reymond, qu'il a faite à
l'occasion de son célèbre discours «
Sur les frontières de la connaissance
de la nature » : une connaissance de
la nature est alors disponible quand
notre besoin de causalité - donc un
subjectif, quelque chose qui est fondé
dans l'expérience humaine/le vécu
humain - quand cela est satisfait.
Mais cela suppose que cette expérience
émotionnelle subjective, personnelle
avec ses questions, ses doutes, se
tienne comme une nature de sphinx
vis-à-vis du cours extérieur des
phénomènes de la nature, que ceux ci
ne donnent pas dans leur premier
aperçu ce que la vie de l'âme forme
comme une image d'eux. Nous pouvons
changer la première image qui se donne
de la vision préliminaire par ce qui
se déroule/se passe dans notre âme et
recevons par cela tout de suite la
science de la nature.
Pouvons-nous faire cela justement
ainsi avec la vie psychique/de l'âme ?
On ne se répond pas toujours
suffisamment clair et exact à cette
question . Pour le psychique, nous ne
pouvons pas nous placer en demandant
de la même façon avec la conscience
ordinaire comme à la nature. Ce
psychique se déroule en nous. Nous
pouvons purement l'expérimenter,
purement le vivre. Mais nous ne
gagnerons rien quand, ce qui nous est
déjà familier, nous l'articulons comme
nous articulons la nature a la mesure
des lois pour venir à une science de
la nature. Ce vécu psychique comme il
se produit dans l'être-là quotidien
ordinaire, on peut le vivre ; mais il
n'y a en fait en ce qu'on le vit
ainsi, aucune raison de le traiter de
la même manière que les faits de la
nature. Ceux-ci mènent dans leurs
moindres faits et gestes pour ainsi
dire dans l'inconnu pendant que nous
nous tenons immédiatement dedans
l'expérience psychique. On doit déjà
attirer à soi certains questionnements
à la science de la nature, quand on
veut appliquer vis- à -vis de
l'expérience psychique une méthode
similaire, comme c'est courant dans la
science de la nature.
On pourrait dire maintenant : vis- à
-vis de la nature, l'observateur est
donné comme personnalité extérieure
évidente ; à l'expérience psychique
n'est pas d'observateur en vis-à-vis.
Par conséquent, certaines personnes
désespéraient absolument d'un moyen
d'observer la vie psychique, parce
qu'elles ne pouvaient pas se
représenter comment la scission
pourrait avoir lieu : qu'on a en même
temps le cours de la vie de l'âme et
est malgré tout l'observateur.
Mais c'est tout de suite ce paradoxe
étrange, qui doit apparaître, laisser
à nouveau se lever une science de
l'âme qui peut se placer à côté de la
science de la nature , j'aimerais
dire, dans l'esprit des exigences de
la science de la nature. La question
après les observateurs de la vie
psychique doit sérieusement, doit être
prise en sa pleine signification et
profondeur. Ce qui vit en nous, cet
animique/ce psychique ne peut
l'observer immédiatement. Lorsque le
chercheur de la nature qui veut
remplir l'idéal de la façon de voir de
science de la nature dans le présent,
dans sa manière de représenter
particularise tout ce qui est âme,
quand il laisse dans une certaine
mesure entièrement se retirer le
psychique, ainsi le chercheur de l'âme
doit aujourd'hui aller le chemin tout
de suite opposé : il doit maintenant
rien particulariser/isoler des
expériences psychiques , mais il doit
faire entrer quelque chose dans ces
expériences psychiques ; il doit
pénétrer ces expériences psychiques
avec quelque chose qui n'est pas là
dans la conscience ordinaire. Le
chercheur de l'âme doit aller tout de
suite le chemin opposé ! Parce que la
science de la nature est devenue
grande sur son chemin, le chercheur de
l'âme doit prendre ce chemin inverse.
La grande question, la question pleine
de signification se pose : Comment
pourra être trouvé ce chemin ?
Là j'aurai maintenant à dire maints
paradoxes. Mais je prie de prendre du
recul la dessus, que ce qui apparut au
cours de l'évolution spirituelle
humaine, dans les premières heures de
son apparition avait toujours un
caractère paradoxal. Qu'on pense
seulement aux grandes réalisations
révolutionnaires de science de la
nature elles-mêmes, comme elles ont
œuvrées sur les humains, quels doutes,
quels procès, quelles luttes, elles
ont provoquées ! L'humain est beaucoup
plus proche du psychique que de la
nature. Pas étonnant quand aussi en
rapport à la récente science de l'âme
tant peut se donner de nouveau qui
s'est donné lors des progrès de la
recherche en science de la nature.
On doit être au clair du début à la
science de l'esprit orientée
anthroposophiquement qu'on ne s'en
sort pas avec la conscience qui emplit
notre quotidien, qui est aussi
ordinaire dans la recherche de science
ordinaire de la nature, comme je l'ai
déjà expliqué. La science de l'âme
deviendra une question de conscience.
Et comme telle question de la
conscience j'ai traité cette science
de l'âme dans mon livre paru il y a un
an « Des énigmes de l'humain » : quand
l'âme ainsi qu'elle se tient dans le
vécu ordinaire à ses expériences
propres, ne peut au fond rien savoir
de ces expériences - quand elle peut
seulement les vivre, comme
on vit la nature extérieure, avant
qu'on ait d'elle une image de science
de la nature - ainsi cela indique déjà
que cette âme doit se prévoir avec
elle des changements si elle veut
observer ses propres faits.
Cela donnera maintes difficultés
vis-à-vis de la manière de penser qui
domine le présent. Cela va à ne pas
toucher l'âme, à la laisser ainsi,
comme pour ainsi dire, comme on dit
quelque peu , on l'a obtenue « des
mains de la nature elle-même », et
rattacher dans la science à ce qui vit
là en elle. Mais la science de l'âme
devra remonter des forces de sources
plus profondes qui sont cachés pour le
vécu ordinaire, par lesquelles
d'autres méthodes d'observation,
d'autres sortes de représentations
apparaissent qu'elles sont là dans la
vie ordinaire.
Maintenant, je vais vite décrire en
bref, ce qui doit se passer avec l'âme
humaine, quand elle veut devenir un
véritable observateur de ses propres
vécus psychiques, mieux dit, quand
elle veut éveiller l'observateur
intérieur qui est caché en elle, afin
qu'il puisse explorer sont propre
vécu. Avec la pensée, avec toutes les
formes de représentation qu'on
s'approprie à l'examen de la nature
extérieure, on n'arrive pas à droit
vis-à-vis du psychique. On arrive avec
toutes ces représentations - comme on
peut bientôt remarquer, tout de suite
quand on lutte intérieurement avec la
connaissance - pas du tout a sortir
au-delà du cercle de fait qui se
laisse saisir du regard selon la
science de la nature; avec cela on ne
s'approche pas du tout du psychique.
La chose devient différente à
l'instant où on arrive aux points - je
les appelle lieux frontières de la
connaissance - auxquels l'être humain
se tient d'abord doutant et se dit
souvent : jusqu'ici, nous arrivons
avec ce qui nous est une fois donné en
tant qu'êtres humains en rapport à
notre désir de connaissance; mais ici
reposent des limites/frontières
insurmontables ; dont on ne sort pas.
- On a seulement besoin de voir
comment les humains qui, tout de suite
emplis de la manière de regarder de
science de la nature des derniers
temps, tentent avec leurs pensées de
prospecter toujours de plus en plus
profondément dans l'être-là,
atteignant de tels lieux frontières de
la connaissance. Je veux citer
quelques exemples qui nous montreront
comment celui qui lutte après la
connaissance arrive là vraiment à des
endroits particuliers de l'expérience
de l'âme.
Comme premier exemple j'aimerais en
mentionner un que j'ai trouvé chez un
philosophe peut-être moins estimé,
mais chercheur de la connaissance
comme personnalité à estimer d'autant
plus élevé : chez le célèbre
esthéticien Friedrich Theodor Vischer.
Comme Vischer discuta l'intéressant
petit livre de Volkelt sur « La
fantaisie de rêve », là, avec toute
l'énergie interne de la connaissance,
il se lança la question : Quelle peut
être la relation de l'âme humaine et
du corps humain?
C'est une autre chose, si on se pose
ce problème à partir de présupposés
philosophiques, de concepts d'école,
si on s'occupe avec cela seulement à
la mesure de la raison ou si cela
entre devant l'âme à partir d'un dur
vécu de penser ainsi que vraiment cela
se place devant l'âme comme à la façon
d'un sphinx. D'une telle expérience
anxieuse, - on voit cela de tout le
contexte - l'ainsi nommé V-Vischer,
Friedrich Theodor Vischer se posait
cette question. Il dit : l'âme de
l'humain, elle ne peut pas être dans
le corps; mais elle ne peut aussi pas
être ailleurs que dans le corps. - Une
contradiction complète ! Mais une
contradiction qui ne se donne pas
traîné là logiquement, mais se donne à
partir de la pleine pensée intérieure,
une contradiction dans laquelle on
lutte, une contradiction dans laquelle
peut être le début d'un drame de
connaissance intérieure. Et devant de
tels drames de connaissance intérieure
parce qu'ils mènent à l'expérience, on
n'a pas la permission de reculer
d'effroi quand devrait apparaître la
vraie science de l'âme.
Avec cela, j'ai indiqué l'une des
questions les plus importantes qui se
posent dans les lieux frontières de la
connaissance. Il y en a beaucoup. Du
Bois-Reymond a parlé de sept énigmes
des mondes. On pourrait citer des
centaines et des centaines de telles
questions petites et grandes. A ces
questions on peut rester arrêté ainsi
qu'on dise : la connaissance humaine
s'étend jusque-là, plus loin on ne
peut aller ! - Mais quand on se fait
cet aveu, alors manque seulement le
courage de la connaissance. Ce dont il
s'agit est : à de telles questions
pouvoir rester debout avec la pleine
vie intérieure de l'âme, ne pas
regarder ces questions avec toutes les
forces entières de l'âme à la mesure
de la raison, mais de les pénétrer de
vie et avoir la patience d'attendre ;
si quelque chose se donne là comme une
révélation de l'extérieur. Et cela se
produit.
Qui ne veut pas répondre a de telles
questions avec des concepts saisis
d'avance, qu'il a déjà, mais plonge
dans une certaine mesure dans les
vagues, que de telles questions
amènent sur l'âme humaine, il vient à
un vécu pleinement nouveau qu'il ne
peut pas avoir dans la conscience
ordinaire. Je peux m'exprimer sur ce
vécu par une comparaison. C'est un
vécu élémentaire de l'être-là de l'âme
et un vécu élémentaire pour
l'apparition d'une science de l'âme ou
psychologie orientée selon
l'anthroposophique. On doit seulement
le prendre dans sa pleine réalité, pas
dans son abstrait état de mort. Nous
pensons - si la comparaison est
maintenant plus ou moins justifiée ou
non, il ne s'agit pas maintenant de
savoir ce que cela devrait nous dire,
elle nous dira -, nous pensons à un
animal très inférieur, qui ne s'est
pas encore formé un sens du toucher
différencié vers l'extérieur que dans
une certaine mesure avec son vécu, il
attise seulement intérieurement en
lui-même et butte contre les objets
physiques autour de soi. Nous nous
pensons en termes de la théorie de
l'évolution, une telle vie se
perfectionnant. Qu'est-ce qui peut
apparaître là ? Ce qui est aux êtres
inférieurs seulement un pousser sur
les choses extérieures et un vécu
intérieurement indifférencié de ces
chocs, cela se différencie au cours de
l'évolution de telle sorte que le sens
du toucher apparaît. La théorie de
science de la nature de l'évolution,
décrit la différenciation du sens de
la vie absolument ainsi, j'aimerais
dire, de l'être poussé par les choses,
à l'être différencié par cet être
poussé. Ce qui se passe là
extérieurement, physiologiquement,
physiquement ma foi : l'évolution d'un
sens différencié du toucher de la pure
butée contre les objets extérieurs qui
répétée sur pur domaines psychiques,
quand on prend les choses pleines de
vie, quand on arrive à de tels lieux
frontières de la connaissance avec
pleine, intérieure participation de
l'âme. là on se sent a ces lieux
frontières tout d'abord comme dans
l'obscurité du monde spirituel,
buttant partout. Que de telles
questions apparaissent comme chez
Vischer vous est comme une preuve : on
vit dans un sombre être là psychique,
fondé dans le monde spirituel, buttant
au monde spirituel. Mais doit se
différencier maintenant ce qui butte
ainsi au monde spirituel !
Dans le véritable vécu de telles
questions de frontières s'immisce, se
manifeste quelque chose dans l'âme,
qui sinon n'est pas là, comme la
perception , comme la perception
des objets extérieurs par un sens
différencié du toucher est là pour
l'être qui n'a pas encore développé ce
sens différencié du toucher, mais
butte seulement aux choses. On doit
arriver à vivre les questions de
frontières, ces innombrables,
tortueuses, frontières de la sorte du
sphinx, pour savoir : les méthodes que
nous pouvons gagner à la nature, les
méthodes qui tout de suite remplissent
l'idéal de la manière de voir de
science de la nature, elles conduisent
quand il s'agit du psychique –
spirituel , seulement à un butter aux
frontières; là, la vie doit pousser
plus loin !
Et elle peut pousser plus loin. Cela
peut seulement être un fait
d'expérience. Ce que je pense ici,
cela entre devant l'âme du penseur
racinant dans la science de la nature
des dernières décennies seulement bien
trop clair, seulement bien trop
significatif. Car c'est en premier
progressivement que le temps peut
monter où par de patient
se-trouver-dedans en ces questions
frontières de la connaissance que
l'âme déploie vraiment son domaine de
vie. J'ai énumérés des exemples de
telles questions frontières dans le
petit chapitre , sur ces questions que
j'ai tout de suite écrit dans mon
livre qui paraitra dans les prochains
jours, « Des énigmes de l'âme ».
J'aimerais mentionner comme exemple,
une autre question frontière, telle
qu'elle apparaît chez Friedrich
Theodor Vischer, comme quelqu'un qui
commence vraiment à vivre en soi le
drame de la connaissance, arrive à ce
que je viens justement de caractériser
maintenant – quand aussi, comme
Friedrich Theodor Vischer y aspirait,
le temps n'était pas encore là, dans
lequel l'âme pouvait passer à travers
les frontières auxquelles elle se
tient -, tâtant intérieurement, pas
encore différenciée extérieurement
dans le tâtonnement spirituel. Vischer
dit là : « Aucun esprit, où aucun
centre nerveux, où pas de cerveau,
disent les opposants. Pas de centre
nerveux, pas de cerveau, disons-nous ,
si ce n'était préparé à partir de
dessous par d'innombrables
étapes/niveaux ; c'est facile de
parler moqueur d'un faire des rumeurs
autour (NDT: Umrumoren) de
l'esprit en granit et calcaire - pas
plus dur que ce serait pour nous de
demander, moqueur, comment la protéine
prend son essor aux idées dans le
cerveau. A la connaissance humaine
s'estompe la mesure des différences de
niveau/d'étape. Cela restera un secret
comment cela vient et approche que la
nature, sous laquelle l'esprit doit
quand même sommeiller, se tient là
comme un parfait contrecoup de
l'esprit que nous nous » - je
vous prie de saisir de l'oeil la
manière du discours
! - « faisons des
bosses buttant à cela ; c'est une
diremtion d'une telle apparence de
l'absoluité qu'avec l'être-autrement
et l'être-hors-de-soi de Hegel, ainsi
riche d'esprit la formule, quand même
ainsi bien comme rien dit, la
sécheresse de l'apparente cloison sera
simplement recouverte. Une
reconnaissance correcte de l'arête de
coupe et de la poussée dans ce
contrecoup, on la trouve des Fichte,
mais pas d'explication pour
cela ».
On ne peut pas avoir la description
plus précise de cette vie de l'âme
intérieure : comme elle se sent tout
d'abord heurtant le monde spirituel
là, où elle vit ces questions de
frontière, comme elle se rêve, se
différencie de ce se heurter au monde
spirituel à un véritable tact/toucher
du monde spirituel, au lever d'un –
pour utiliser l'expression goethéenne
- organe spirituel. Comme Goethe parle
d'yeux de l'esprit et d'oreilles de
l'esprit, ainsi on pourrait dire que
si au niveau le plus élémentaire, des
organes spirituels de tact se lèvent
parce qu'on se vit entrant dans
ces choses. Cela est un véritable
processus de vie, un véritable
processus de croissance ; ce n'est pas
une simple application de ce qu'on a
déjà appris aux autres sciences ; mais
c'est quelque chose qui est ainsi réel
que le grandir de l'enfant, mais qui
amène l'âme dans des régions qu'elle
n'a pas vécu auparavant.
Beaucoup se trompent aujourd'hui sur
ces choses. Le célèbre philosophe
Bergson, par exemple, s'adonne une
erreur très principielle sur ce
domaine. Bergson parle du fait qu'on
ne porrait pas englober le monde avec
la raison démembrante/analytique (NDT
: traduisant dans le contexte de
fondé correctement la
tri-articulation de l'organisme
social, est à noté ici que cette
"drei-glieder-ung" pourrait aussi se
traduire "tri-membrement") qu'on
ne pourrait en particulier, pas saisir
la vie de l'âme avec la raison
démembrante, parce que dans l'âme,
parce qu'absolument dans l'être-là
(NDT : Dasein) est partout du
« devenir », partout
« fluer », partout
« vie ». Que croit Bergson ?
Que ce dont il s'agit, est déjà là,
qu'on peut le chercher avec les forces
qu'on a déjà. Mais c'est la grande
erreur. Là on ne trouve pas ce qui
peut vraiment expliquer le
psychique/l'âme, mais l'âme doit aller
au-delà d'/par-dessus elle-même ;
l'âme doit développer quelque chose
qu'elle n'a pas. Elle ne doit pas
croire que la vie qu'elle devrait
explorer est déjà là, mais que cette
vie doit en premier être atteinte.
Devant ce s'approfondir dans le drame
de la connaissance de l'interne,
beaucoup – j'ai bien la permission
d'utiliser l'expression - on en fait
une grande peur. Ils croient entrer
dans l'abîme de la subjectivité, dans
l'abîme de l'individualité. Si, en
effet, ils devaient entrer dans cet
abîme, comme cela a été décrit
maintenant, alors ils trouveraient
que, en ce qu'ils font cela, ils
trouvent intérieurement un objectif
ainsi qu'on trouve l'objectif
extérieurement quand on se tient
vis-à-vis de la nature. C'est
seulement une illusion quand on croit
qu'un des humains trouve ceci, et
l'autre cela, lors du vivre au travers
du drame de la connaissance. Dans une
certaine relation, les vécus
individuels doivent être différents
parce qu'ils sont des aspects
différents, des vues différentes de la
même chose de différents côtés. Mais
en ce qu'on prend des photographies de
différents côtés d'une quelque chose,
et que ces photographies sont
différentes, avec cela n'est pas
dit que la chose elle-même ne
présente pas son objectif dans ces
aspects. On ne doit pas prendre ce que
le découvreur a remonté de son âme de
cette manière, ainsi qu'on le prenne
purement dogmatiquement, qu'on croit
maintenant à la formulation
particulière qu'il donne comme à un
dogme ou une loi naturelle. Mais on
doit être clair à soi : cela peut
être ainsi subjectif par l'aspect
particulier ce qui apparaît à travers
les organes spirituels de tact - et
quand les méthodes que j'ai maintenant
données dans le principe sont
développées plus loin, ainsi
apparaissent des organes
spirituels-psychiques de l'âme, qu'on
peut comparer avec des yeux de
l'esprit et des oreilles de l'esprit
-, quand sur la base de la conscience
visionnaire, ainsi je la nomme dans
mon livre, « De l'énigme de
l'humain », sera caractérisé le
monde spirituel, alors aimerait ce que
l'observateur décrit, être un aspect
subjectif ; mais en ce qu'on
l'accepte, on se tient vis-à-vis de la
réalité spirituelle comme on a une
image réelle d'un arbre, même quand ce
n'est que d'un côté. C'est ce qui
devra tout de suite être compris dans
ce domaine.
Quand l'humain va en cela au-delà de
sa vie psychique-spirituelle, se donne
ce que je décris dans mon livre,
« Comment obtient-on des
connaissances des mondes supérieurs
? », dans lequel vous pouvez
trouver une description détaillée de
ce que l'âme a à faire avec elle-même
pour aller ainsi au-delà d'elle-même.
Aujourd'hui, je pourrais évidemment
seulement indiquer le principe. Si
vous poursuivez dans une certaine
mesure ce qui est présenté dans ce
livre, vous trouverez pourquoi j'ai
appelé les expériences/vécus, qui sont
des expériences entièrement nouvelles
vis-à-vis de la conscience ordinaire,
d'abord imaginations et le niveau de
conscience qui se développe là, la
conscience imaginative.
Cette conscience imaginative n'est
rien de fantastique. Elle a un contenu
qui est nouveau vis-à-vis de ce qu'on
a connu auparavant. La « conscience
imaginative » est un mot comme tant.
Ce qui importe, c'est que dans les
imaginations qu'on s'acquiert comme
enrichissement de la vie de l'âme, est
clairement exprimé qu'elles sont,
maintenant disons, des images-reflet
d'une réalité spirituelle, comme nos
représentations ordinaires sont des
images-reflet de la réalité physique
extérieure.
Je vous ai décrit le processus par
lequel, au premier niveau, l'âme va
au-delà de soi-même à ce qu'on appelle
la connaissance imaginative. Avec
cette connaissance imaginative, on vit
effectivement dans un état qu'on doit
décrire avec un mot paradoxe - qui,
évidemment, ne peut être traité que
dérisoirement selon les habitudes de
pensées du présent : on vit à
l'extérieur du corps en ce qu'on
unifie son âme avec ce qu'on vit
ainsi. C'est de cela dont il s'agit !
Et, on apprend avant toutes choses à
distinguer ce qu'on vit ainsi sans
l'aide du corps : premièrement des
perceptions sensorielles ordinaires
qui sont gagnées au monde sensoriel
extérieur ; mais aussi de tout cela
que sont les visions, les
hallucinations, les illusions.
Car cela devra toujours être retenu :
le chemin qui a été évoqué ici
conduit, d'après la ligne tout de
suite opposée, que le chemin qui peut
être décrit comme un plus morbide, qui
conduit à la vie illusoire, vers la
visionnaire. Tout de suite qui se
retrouve dans la vie imaginative, il
sait que ce que nous percevons
sensoriellement avec nos sens sains à
la nature, que cela se tient
spirituellement plus haut que tout ce
qui peut venir devant notre âme par
des visions, des hallucinations. En ce
que nous nous adonnons à des visions,
nous plongeons plus profondément dans
notre pure corporéité, nous nous
relions plus intimement à la
corporéité, nous traversons la
corporéité avec notre âme, ne nous en
endons pas libre.
Quand, dans la troisième conférence,
nous parlerons sur l'être humain comme
un être de la nature, nous deviendra
clair pourquoi les contenus des
visions pourront être confondus avec
les perceptions de l'esprit.
Aujourd'hui, où nous parlons du vécu
psychique, il s'agit de souligner
nettement la différence : que le
visionnaire descend dans sa vie du
corps, mais celui qui aspire à des
connaissances imaginatives se vit dans
un pur psychique, par ce qu'il arrive
dans un vécu indépendant du corps.
C'est, comme dit, une représentation
paradoxale pour les habitudes de
pensée du présent. Celui qui aimerait
arriver aujourd'hui au monde spirituel
à partir de soubassements
profanes/amateurs, de représentations
de dilettantes, aimerait si volontiers
s'imaginer ce monde spirituel d'après
le modèle des perceptions extérieures,
il aimerait si volontiers, - on voit
cela au désastreux spiritisme, que
pour lui, des faits spirituels
viennent vers lui ainsi qu'un fait
naturel par une expérience physique en
laboratoire. Il aimerait saisir
l'esprit. Mais ce qui nous vient dans
la perception imaginative, cela ne se
laisse pas comparer à quelque chose de
saisissable. Je l'ai comparé dans le
livre « Des énigmes de l'âme», - mais
ce n'est pas la même chose, avec les
représentations de souvenirs que nous
croyons remonter du soubassement de
notre vie psychique sur des vécus
passés. La minceur, purement
psycho-spirituelle, qu'ont de tels
vécus de souvenirs, c'est la seule
chose dans quoi l'esprit, dans lequel
l'âme s'enracine, pourra absolument
être vécu. Seulement que les
imaginations, qui ainsi que des
représentations de souvenirs montent
dans l'âme, ne se rattachent pas au
vécu dans le monde physique, mais
qu'elles annoncent par leur propre
contenu : on est entré dans un monde
nouveau, spirituel, dans un monde
qu'on n'avait pas connu avant. On doit
d'abord se rendre familier de proche
en proche avec la toute autre façpn du
vécu psychique/de l'âme, quand on n'a
maintenant pas le soutien des organes
corporels par lesquels on se crée/se
procure des perceptions extérieures ;
on doit s'habituer de proche en proche
en premier dans cette vie.
Avant toutes choses : malgré que
j'ai comparé ces représentations de la
connaissance imaginative avec des
représentations de souvenir, malgré
tout ce qui apparaît comme
imagination, ce qui est donc la
reproduction d'une réalité
spirituelle, une particularité à
laquelle nous nous habituons très
difficilement, à savoir la
particularité que plus parfaite est
une telle perception spirituelle dans
l'imagination, d'autant moins nous
pouvons nous après que nous les avons
eues nous rappeler d'elles. Nous
sommes habitué de nous rappeler à ce
qui est passé par notre âme. Ainsi
comme nous avons le vécu spirituel,
ainsi cela ne nous génère pas
immédiatement la force de souvenir ;
mais le processus est un tout autre.
Je l'ai décrit dans mon livre,
« Des énigmes de l'âme ». Le
processus est le suivant : quand on
veut avoir une imagination déterminée,
ainsi on doit se préparer à cela, on
doit exercer l'âme, qu'elle développe
intérieurement les forces par
lesquelles l'imagination peut se
révéler à elle. Nous pouvons nous
rappeler de ce que fait l'âme, de ce
que l'âme prévoit pour venir à
l'imagination, de cela on peut se
rappeler. Par cela, on peut rappeler à
nouveau l'imagination. On peut donc,
quand une fois on a eu une expérience
spirituelle en connaissance
imaginative, pas se rappeler sans plus
à la même, mais on doit à nouveau
faire toutes les préparation
intérieures de l'âme; à elles on peut
se rappeler. On peut se dire : tu as
fait cela, tu as fait ceci ; fait-le
de nouveau, alors tu reçois de nouveau
le vécu. - Et seulement alors, quand
nous réussi de nous introduire dans la
conscience ordinaire, dans la pensée
ordinaire, à la mesure de la
représentation, des images-reflet des
imaginations, alors nous pouvons nous
souvenir de cette image-reflet. Mais
ce qui est vraiment l'imagination,
cela doit toujours apparaître de
nouveau, sinon c'est aucune
imagination réelle.
Une autre particularité est celle-ci
: les représentations que nous gagnons
dans la vie extérieure seront formées
par nous d'autant plus facilement
d'autant plus souvent que nous les
formons. Pendant que nous recevons là
un certain exercice et que les choses
passent dans nos habitudes, ce n'est
pas le cas lors du vécu de
l'imagination, lors du vécu de
véritables faits spirituels. C'est le
contraire qui est le cas : plus
souvent on veut avoir une imagination
sous les mêmes conditions, d'autant
plus elle deviendra indistincte. De
cela provient la circonstance
particulière, la circonstance assez
paradoxale que des élèves de la vie
spirituelle qui se donnent du mal pour
arriver à certaines imaginations, ont
de telles imaginations et sont alors
étonnés de pourquoi elles ne se
répètent pas. Là se perd même le don
de rappeler la chose souvent déjà la
deuxième et troisième fois, et il est
alors nécessaire que des
manifestations/cérémonies nouvelles et
toujours renouvelées seront faites,
afin que, ce qui nous fuit dans une
certaine mesure en ce que cela s'est
une fois présenté à nous du monde
spirituel, nous le rappelions de
nouveau vers en haut.
De tels exercices intérieurs
psychiques, qui enjambent ces
difficultés, vous les trouvez
décrits dans tous les détails dans mon
livre: « Comment obtient-on des
connaissances des mondes supérieurs
? », bien que ce soit seulement
un bref abrégé de ce qui a été dit
plus tard par moi sur ces choses. Une
particularité supplémentaire est qu'on
peut seulement s'en sortir avec de
telles représentations imaginatives
quand dans la vie de penser comme de
représentation, de sensation et de
volonté que l'on s'est appropriée
comme être humain jusqu'à cet
entrainement spirituel , trouve des
indices pour pénétrer les imaginations
avec des représentations. Quand on ne
fait pas soigneusement attention ici
là dessus, on peut certes pas devenir
morbide mais psychiquement confus et
obscurci. On revient toujours à
nouveau à se dire : maintenant tu
expérimentes quelque chose de
spirituel, tu ne peux pas encore le
comprendre, tu n'a pas encore formé
des concepts suffisamment profonds
pour cela. - Alors, on doit cesser, on
doit changer le chemin ainsi qu'on
essaye de conduire plus loin sa
représentation ordinaire, formée dans
le monde des sens, pour comprendre à
une occasion ultérieure, ce qu'on n'a
pas compris auparavant.
Bref, je pourrais mentionner encore
beaucoup de telles particularités, on
fait des familiarités toutes sortes de
choses, lesquelles sont frappantes,
paradoxales, vis-à-vis du vécu de
l'âme qui appartient à la conscience
ordinaire. Mais alors en premier,
quand on a arraché d'une certaine
manière le psychique détaché du
corporel, alors on se tient en premier
dans le spirituel, dans le monde
spirituel. L'expérience, la
spirituelle, aucun ne peut la
contester.
Avec ce que je vous ai décrit jusqu'à
présent, on arrive à certaines
vues/avis. On arrive à l'avis que,
qu'en dehors du corps physique, qu'on
porte à soi et qui est l'objet de
l'anatomie et de la physiologie,
absolument de la science extérieure de
la nature, nous est vraiment propre ce
que dans mes livres récents, de sorte
qu'aucun malentendu n'apparaisse, j'ai
nommé « corps de forces
formatrices », alors que je
l’appelais autrefois « corps
éthérique ». C'est vraiment un
deuxième élément qui est en nous et
qui ne peut jamais résulter de la
perception ordinaire, du vécu
psychique ordinaire, mais peut
seulement se donner quand ce vécu
psychique progresse jusqu'à
l'imagination. Car ce corps de forces
formatrices n'est rien de spatial ; ce
corps de forces formatrices est
quelque chose qui ne vit que dans le
temps, mais qui vit dans le temps
ainsi que tout ce qui apparaît dans
notre corps physique, disons, de notre
naissance ou de notre conception
jusqu'à notre mort, sourde/source de
ce corps de forces formatrices. Nous
portons un deuxième corps, un corps de
forces formatrices en nous. Il
deviendra une réalité, une réalité
pour la conscience imaginative.
Mais nous n'irons pas plus loin avec
cette conscience imaginative qu'à ce
qui nous accompagne comme corps de
forces formatrices - l'expression est
paradoxe, mais cela ne fait rien - de
la naissance jusqu'à la mort. On
arrive plus loin, quand maintenant,
vers ce qui a justement été évoqué,
progressant encore d'une autre
manière, l'âme revigorée
intérieurement, renforcée
intérieurement, quand maintenant, dans
un exercice patient toujours renouvelé
et renouvelé, on obtient un tout
nouveau rapport à ce qu'on appelle la
vie de représentations, la vie de
concepts.
Représenter est pour nous dans la vie
ordinaire quelque chose, par quoi nous
nous réalisons les objets extérieurs.
Quand nous avons une représentation,
nous croyons : ce que nous
pouvons posséder intérieurement d'un
objet externe, nous le possédons
justement ! Nous devons nous
débarrasser/détacher de cela pour le
domaine du vécu spirituel. Nous devons
pouvoir nous mettre dans une certaine
mesure dans la situation de pouvoir
laisser se dérouler nos
représentations comme des forces et
des puissances internes combattant les
unes contre les autres intérieurement
en nous dans le drame interne de la
connaissance. Nous devons, quand nous
avons caractérisé une chose d'un côté,
nous acquérir la nostalgie de la
caractériser aussi du côté opposé. À
ce stade, les expressions :
matérialisme, idéalisme,
spiritualisme, sensualisme et ainsi de
suite, deviennent toutes des sortes de
discours, parce que tous ces concepts,
qui sont purement dérivés des réseaux
conceptuels, s'avèrent justement comme
des prises photographiques de
différents côtés.
Nous apprenons à reconnaître qu'avec
nos concepts sur le domaine spirituel,
nous devons nous comporter comme nous
nous comportons dans nos organes
sensoriels sur le domaine sensoriel.
Nous allons autour des objets. Nous ne
contemplons pas les concepts comme des
images-reflet, mais seulement comme ce
qui caractérise unilatéralement tel ou
tel aspect (NDT : à partir) des
choses.
De cela, l'investigateur spirituel
développera tout de suite en soi
l'impulsion à caractériser les choses
d'un côté, et les caractériser aussi
de l'autre côté, du côté opposé. Il
ressentira notamment une nostalgie de
se former certaines représentations,
et alors de les réfuter lui-même, de
passer vraiment à travers cette lutte
intérieure. Je donne là seulement
quelques points de vue intérieurs de
principe qu'on doit rendre vrais en
croissant, quand on est arrivé au lieu
frontière de la connaissance jusqu'à
un certain point.
Alors, l'âme se développe plus loin.
Elle parvient à développer cela en soi
- et je prie de s'abstenir de toute
superstition ou préjugé - que j'ai
appelé la connaissance inspirée dans
mes livres. Dans un degré plus élevé,
l'âme se détache du corps par cela et
après la réalisation de cette étape de
la connaissance, on est maintenant non
purement en état de superviser ce qui
accompagne notre être-là de la
naissance à la mort comme un corps de
forces formatrices dans la succession
des temps, mais maintenant on est en
état de contempler aussi du spirituel,
qui est au dehors de notre corps, de
la réalité spirituelle, comme les yeux
physiques contemplent/voient la
réalité physique. Dans la prochaine
conférence, j'aurais à parler de la
réalité spirituelle extérieure, et je
veux d'abord indiquer ce que l'humain
contemple/voit désormais, comme une
réalité spirituelle, close en
lui-même, avec cette connaissance
inspirée.
Ce qui émerge là de la connaissance
inspirée, cela ne vit pas dans notre
être-là de la naissance à la mort,
cela a vécu avant nous, avant que nous
soyons entré dans le corps terrestre
par la naissance, ou disons, la
conception ; et après que nous serons
entrés dans le monde spirituel par la
mort, cela vivra avec nous. Cela s'est
lié avec les masses héréditaires, qui
nous reviennent physiquement des
parents et des ancêtres (NDT
Voreltern) ; qui imprégne ce physique.
Pour la façon de voir ce qui de nous a
précédé psychiquement/animiquement
notre être-là physique, qui suit notre
mort physique, on l'atteint vraiment
par la connaissance inspirée parce
qu'on atteint à une contemplation
spirituelle qui atteint pleinement
l'indépendante de ce corps physique.
Le corps des forces formatrices est
encore lié à cet être-là physique; il
vaporise quand il sera séparé de cet
être-là physique. Ce que la
connaissance inspirée peut percevoir,
qui ne vaporise pas, cela reste en
soi, c'est ce qui va par les
naissances et les morts. Sur le
domaine de la connaissance inspirée,
l'humain peut vraiment examiner
objectivement sur ce qui le relie avec
des mondes purement spirituels, ce qui
travaille plein de force, ainsi qu'il
devient cet être humain,
quand avec sa partie spirituelle se
relie la masse physique de l'hérédité.
Et la troisième chose que vous
obtenez est l'intuition. Avec cela
n'est pas pensé le non clair, qui sera
habituellement décrit comme
«intuition», mais ce que je veux
maintenant évoquer. Ce qu'on peut
atteindre en tant que troisième étape
de la connaissance spirituelle, on
atteint cela quand on s'apercevra
pleinement - cela se présentera à un
moment déterminé dans l'évolution de
l'âme - qu'on est un autre, qu'on a
vraiment trouvé en soi un observateur
intérieur par les efforts qu'on a fait
à travers l'imagination et
l'inspiration.
Là pénètre un significatif à
l'intérieur de ce que j'ai appelé le
drame de la connaissance. Là quelque
chose pénètre, où on peut dire : on
voit qu'à partir du spirituel pas
seulement notre corps physique est
façonné avec, on apprend à voir que
notre âme même, ainsi qu'elle vit en
nous avec ses sensations, avec ses
tendances, avec ses ambitions , avec
ses affects, avec son caractère de
volonté, qu'elle est devenu ainsi
elle-même à travers des processus
spirituels. Un coup intérieur du
destin sera/deviendra le drame de la
connaissance.
On aimerait avoir des
vécus/expériences du/de destin dans la
vie, qui vous laisse désolé à mort en
une exaltation jusque haut dans le
ciel, on aimerait vivre le pire et le
plus joyeux : ce qu'on vit, quand on
éprouve/vit le devenir pas seulement
du corporel, mais du devenir de
l'âme, c'est un coup du/de destin, un
coup intérieur du/de destin qui,
pour celui qui le vit pleinement dans
le drame de la connaissance signifie
plus que les vécus de l'être-là
extérieur les plus hauts et les plus
profonds, les plus joyeux et les plus
douloureux.
Quand cela peut être ainsi, quand
dans l'âme vraiment cette force
intérieure peut provoquer le
revirement, que ne lui apparaît pas
seulement le corporel à partir du
spirituel, mais que ce qui est d'âme
soi-même à l'intérieur du devenir
spirituel, alors pénètre la
connaissance intuitive. Et alors est
foulé le domaine qui englobe les vies
terrestres répétées, la rétrospective
à des vies terrestres antérieures et
la certitude que cette vie terrestre
se répétera. La connaissance
s'introduit que la vie entière de
l'humain consiste en une succession de
vies terrestres avec des vies reposant
là entre dans le monde spirituel de la
mort à une nouvelle naissance.
Avec tout cela doit être lié que
notre coup d'œil intérieur de
l'âme/psychique sera dirigé sur
quelque chose pour lequel il n'est en
fait pas formé par le rapport à la
nature extérieure. En rapport à la
nature extérieure, nous demandons
constamment après l'origine, après les
causes, mais nous n'arrivons pas
correctement au spirituel. Celui qui
s'ouvre ainsi au domaine spirituel
comme je l'ai mentionné, à lui se
révèle que dans tout croissant, tout
prospérant, dans tout progressant, se
développant, se place une évolution
régressive, un effritement perpétuel
de l'être-là, un perpétuel
destructeur. Par conséquent, ceux qui
ne voyaient pas au travers cela sous
cette forme moderne, mais dans les
formes dans lesquelles on avait su ces
choses, ont dit : la connaissance
spirituelle conduit à la porte de la
mort. - On apprend à reconnaitre que
la conscience, le vécu spirituel, le
vécu-esprit conscient peut seulement
se présenter parce que se place dans
le croissant, prospérant, dans le
progressant de l'évolution ce qui
effrite cet être-là ; et on apprend à
reconnaître que la mort est seulement
le grand événement d'une fois qu'on
peut se penser partagé, dans une
certaine mesure divisé en ses atomes,
comme ce qui se passe continuellement
en nous pendant que nous devenons
conscients dans la vie corporelle. Le
savoir dans ce monde est un entrer
dedans en petit de ce qui nous arrive
d'un coup quand nous allons par la
porte de la mort.
On apprend à connaître la parenté de
la conscience avec le mourir. Et
justement par ce qu'on apprend la
parenté de la conscience avec le
mourir, par cela on apprend aussi à
connaître comment cette conscience
passe par la porte de la mort, comment
la mort est tout de suite un réveil
d'une autre conscience dans laquelle
nous entrons quand nous déposons le
corps physique, que dans une certaine
mesure nous ne déposons que dans le
but de la connaissance quand nous
acquérons une connaissance
imaginative, inspirée, intuitive.
On doit se trouver dedans, de penser
sur sa relation au monde d'une manière
entièrement différente de ce qu'on
était habitué auparavant quand on veut
se faire un véritable concept de la
connaissance spirituelle. Avant tout,
on doit perdre entièrement la foi/la
croyance, qu'on peut trouver l'esprit
n'importe comment, quand on interprète
le monde matériel, quand on
critique n'importe comment le
monde matériel, quand on trouve des
lois au monde matériel. Les lois qu'on
trouve au monde matériel, elles valent
seulement pour le monde matériel. On
ne trouve pas l'esprit par
l'interprétation du monde des sens ;
on trouve l'esprit dans le corps
physique au monde des sens ; mais on
le trouve dans le vécu libre du
domaine spirituel.
Je peux me rendre clair par une
comparaison : quand nous lisons les
séries de mots, les séries de lettres,
ainsi nous ne les prenons pas ainsi
que nous disons : là est une ligne
verticale, là est une ligne
horizontale ; nous n'interprétons pas
les lettres, nous voyons par dessus la
série de lettres et les séries de
mots, et là se développe un contenu
intérieur. Ce contenu n'a rien à voir
avec une interprétation des lettres.
On doit avoir appris à lire. Ce qui se
développe chez le lecteur est quelque
chose d'entièrement différent que ce
qui repose dans les lettres. On ne
peut pas chercher l'esprit, que l'on
découvre à partir des lettres lors de
la lecture, de la boîte du typographe.
Justement aussi peu on peut trouver de
la nature par l'interprétation de la
nature la vie spirituelle. La vie
spirituelle on peut seulement la
trouver quand on élève l'âme au-dessus
de soi-même et, par là, par cela
s'écoule ce qui maintenant de l'esprit
lui-même se dresse dans cette vie
physique, aussi loin que l'âme se vit
dans le physique entre la naissance et
la mort.
Vous voyez, là une science de
l'âme vient en l'état, laquelle
peut bien se tenir à côté de la
science de la nature, parce qu'elle ne
transfère pas du tout les méthodes sur
l'âme/l'animique, qui sont formées à
la nature, mais parce qu'aussi
elle ne reste pas debout à cette
âme/cet animique/psychique comme elle
le vivra dans l'être-là ordinaire,
mais porte dans cette âme/cet
animique, un objectif à partir duquel
cet animique se vit, et à partir
duquel le corporel est aussi né, comme
nous le verrons dans la troisième de
ces conférences.
Ce sont quelques indications,
seulement les toutes premières, des
indications élémentaires – en rapport
à tout le reste je dois me référer à
mes livres -, des indications, comment
l'humain peut trouver ce qui repose en
lui et qui est son éternité, comment cet
enseignement sur l'âme/cette théorie
de l'âme qui est orientée
anthroposophiquement , conduit à
nouveau l'humain à ce que vraiment
maintenant n'a plus besoin d'entrer,
ce qui est entré chez un chercheur du
présent très significatif mais
supportant sa pensée tragiquement lors
d'une très significative, chez le
grand psychologue Franz Brentano
décédé ici à Zurich en mars de cette
année. Franz Brentano a vécu dans la
recherche psychologique à l'époque où
la pensée de science extérieure de la
nature est montée. Il voulait
appliquer la méthode de science de la
nature, telle qu'elle est, sur la vie
de l'âme. Mais on n'arrive pas plus
loin avec cette méthode de science de
la nature, qu'a comparer des
représentations : comment des
sensation veulent monté de l'âme,
comment est l'attention, et ainsi de
suite dans la vie physique externe.
Mais Franz Brentano s'en plaignait
dans son livre « La psychologie du
point de vue empirique », dans le
premier volume, qu'il a écrit, et qui
est resté le seul, il se lamente de ce
que la science de l'âme ne peut
atteindre là, en ce qu'il dit :
Qu'est-ce qui peut nous aider quand
nous allons aussi correctement à
l'œuvre selon la science de la nature,
la comparaison de représentations,
l'association de représentations,
l'émergence du plaisir et du déplaisir
et ainsi de suite, quand les grands
espoirs d'un Platon et d'un Aristote
ne peuvent s'accomplir : que nous
pouvons gagner de la raison par la
science de l'âme dans la survie de la
meilleure partie de notre être après
avoir traversé la porte de la mort. -
Franz Brentano se plaint qu'il ne peut
pas se mettre à ces problèmes avec ses
moyens. C'est étrange, comme il a
lutté avec ces problèmes jusqu'à la
fin de sa vie. La sincérité,
l'honnêteté de sa lutte part tout de
suite des circonstances tragiques que
j'ai expliquées dans le troisième
chapitre de mon livre, « Des énigmes
de l'âme » dans ma nécrologie
(NDT : Nachruf , lit., appel
après, appel posthume) de Franz
Brentano. Toujours de nouveau et à
nouveau, il a promis la poursuite de
sa «psychologie» après que le premier
volume soit paru. Elle a été calculé
sur quatre ou cinq volumes, au
printemps de 1874, paru le premier
volume, pour l'automne il a promis le
second, alors dans de courtes
périodes, les suivants : rien
n'est paru de nouveau ! Il
voulait maîtriser la vie de l'âme avec
une méthode de science de la nature,
il voulait aller à l'œuvre honnêtement
et sincèrement. Aurait-il été à même
de le faire, la méthode de science de
la nature n'aurait-elle pas pendu
comme un poids de plomb à ses forces
de recherche, parce qu'il la
comprenait mal, il aurait été capable
d'entrer par la porte dans le vécu
spirituel qui ressort quelque chose de
l'âme qui ne peut pas être là , quand
on a purement des méthodes de science
de la nature. À la vie tragique de
chercheur de Franz Brentano se montre
comme à beaucoup d'autres
personnalités du présent - mais chez
lui parce qu'il était une nature si
significative et en même temps
intérieurement si fondamentalement
honnête, particulièrement insistant -,
comme tout de suite par les conquêtes
de science de la nature une telle
science de l'âme sera exigée avec une
nécessité qui pourra seulement être
atteinte par des expériences d'âme
libérées du corporel. Là pourront à
nouveau pénétrer devant l'âme les
grands problèmes qui avant toutes
choses doivent occuper l'humain en ce
qu'il dirige un coup d'œil sur sa
propre vie de l'âme : le grand
problème de la vie immortelle - en ce
que nous saisissons la partie vraiment
immortelle à travers de telles
méthodes comme nous l'avons décrit –
et aussi le problème de la liberté de
la volonté, de laquelle nous parlerons
encore dans ces conférences, les deux
problèmes, qui sont tout de suite les
plus importants, les plus impératifs.
Mais à en lire les psychologies des
dernières décennies, ces problèmes
sont complètement bannis, oui,
disparus de la recherche
psychologique, simplement pour les
raisons qui ont été énoncées dans
l'étude d'aujourd'hui.
Mais pas seulement qu'on arrive à ces
grandes questions de l'âme ! Mais
aussi ce que le psychologue cherche,
ce qu'il veut tout de suite rechercher
par un approfondissement dans les
méthodes apparues dans la manière de
penser de science de la nature, cela
aussi deviendra pleinement clair quand
on peut le tracer du point de vue qui
a été évoqué ici. La chose repose déjà
ainsi : la science de la nature
vaudra d'un côté, la science de
l'esprit, la recherche de l'esprit de
l'autre côté. Mais comme lors du
creusement de tunnel, quand on a bien
tout considéré, on creuse de deux
côtés, on se rencontre au milieu,
ainsi la recherche de l'esprit et la
recherche de la nature se retrouvent
ensemble, et donnent pour première une
totalité de la connaissance recherchée
par l'être humain. Je veux seulement
donner un exemple de comment aussi la
psychologie ordinaire pourra être
conquise parce qu'on se rend dans ces
domaines élevés, sur lesquels
aujourd'hui a seulement été indiqué de
manière élémentaire. Devant l'humain,
quand il fait des recherches
psychologiques, reposent des questions
telles que celles qui sont après le
souvenir, après la mémoire. On
pourrait désespérer quand on s'occupe
du problème de la mémoire dans les
psychologies ordinaires. Là, nous
devient ainsi entièrement clair
comment les lieux frontières de la
connaissance sont là : l'humain se
représente quelque chose, gagne une
représentation d'une perception
extérieure ; maintenant oui, cette
représentation « descend/va en
bas » dans l'élément psychique,
« disparaît », ainsi dit-on,
mais l'humain peut se rappeler plus
tard a cette représentation. Où
était-elle ?
Je ne veux pas m'étendre maintenant
sur tout ce qui a été dit depuis des
siècles sur toutes ces questions. D'un
côté, on dit : de telles
représentations disparaissent en bas
dans l'inconscient, puis alors à
nouveau, remontent au-dessus du seuil
de la conscience. - J'aimerais
connaître quelqu'un qui est en état,
quand il forme ces paroles, de les
relier avec un sens ayant un contenu !
On perd immédiatement un sens quand on
parle de ce «descendre» et de ce
« remonter » des représentations. On
peut parler de tout ; mais se le
représenter on ne peutpas; car cela
n'exprime n'importe comment aucune
sorte de réalité. Les psychologues
plus physiologiquement orientés disent
que des « traces » s'« enterrent »
dans le système nerveux, dans le
cerveau ; Ces traces "rappellent"
alors ces représentation
« renouvelées sur le
devant ». On peine alors à
expliquer comment la représentation
qui est tirée vers le bas sera
extraite vers devant de ces traces.
Comme je l'ai dit, on peut désespérer
à ce qui est là comme contenu des
psychologies ordinaires. Combien de
travail de recherche sérieux, noble et
authentique sera orienté sur ces
problèmes ! Ce travail de recherche
sincère et véritable ne doit
absolument pas être méconnu.
Mais la vérité est qu'aussi ce simple
fait de la vie de l'âme se montre
seulement en premier dans la lumière
correcte, quand on le considère avec
cette force de l'âme, qui a maintenant
les organes de l'esprit, qui
maintenant vraiment du point de vue
qui sera pris dans le monde spirituel,
observe aussi la vie de l'âme
ordinaire. Là on remarque : il
n'est pas question qu'une
représentation que j'ai maintenant «
descende » n'importe où et «
remonte » n'importe où. Le souvenir
sera absolument mal représenté. Une
représentation que je gagne maintenant
par une perception extérieure et que
j'ai maintenant, elle vit en moi
absolument pas comme quelque chose de
réel, mais comme image miroir que
l'âme se forme par la réflexion/le
reflet au/du corps. Nous parlerons de
plus près de cela dans la troisième
conférence. Et cette représentation
vit seulement maintenant ! Quand je
l'ai perdue de la vie de l'âme, alors
elle n'est plus là. Il n'y a pas du
tout cela : immersion et émersion
de la représentation - et ainsi former
des souvenirs. L'idée banale/triviale
de la mémoire est déjà fausse.
Ce qui importe, c'est quand on a
affiné la force/le pouvoir de l'âme
pour le regard spirituel, ainsi on
voit - comme on observe dans le monde
extérieur, ainsi on peut observer cela
dans l'esprit - que, pendant qu'on
gagne une représentation par une
perception, encore un autre processus
se produit. Et ce n'est pas le
processus de représentation, mais cet
autre processus sub/sousconscient, qui
se déroule/joue parallèlement au
représenter, produit en nous quelque
chose qui, en ce que j'ai la
représentation, ne vient pas
immédiatement dans la conscience,
mais survit à cela. Si
maintenant j'ai une représentation,
ainsi apparaît un processus
subconscient, et maintenant purement
lié au corporel. Quand ce processus
sera de nouveau rappelé plus tard par
une quelque occasion, alors, en ce que
l'âme jette maintenant un coup d'œil
sur ce processus, qui est un purement
physique, se forme à neuf la
représentation. Une représentation
rappelée/souvenue est une nouvelle
représentation formée vers en haut des
profondeurs de la vie du corps, qui
ressemble à l'ancienne, parce qu'elle
sera appelée vers en haut par le
processus subconscient qui s'est formé
dans la vie corporelle. L'âme lit dans
une certaine mesure l'engramme qui est
enfoui dans le corps quand elle se
rappelle à une représentation.
Ainsi, les représentation habituelles
des psychologues seront déjà
corrigées. On gagne la chose correcte
au lieu de ce qui est entièrement mal
représenter dans le vécu ordinaire. Et
ainsi je pourrais parcourir l'ensemble
de la psychologie, vous montrer à
beaucoup de points comment, devant la
véritable connaissance, ce que l'âme
croit en fait avoir comme son vécu,
s'avère être une illusion, comment on
a des représentations complètement
fausses à propos de cette vie de
l'âme, comment celle-ci doit en
premier se laisser corriger par
ce que l'âme se libère du corps,
et peut maintenant l'observer du point
de vue spirituel.
Tout de suite par de telles
représentations qui, d'un côté,
dégagent vraiment la science à
l'esprit et ouvrent le monde
spirituel, de l'autre côté en premier
ce qui sera gagné dans une recherche
fidèle et diligente d'après la méthode
de science de la nature aussi dans la
psychologie expérimentale, dans la
psychologie physiologique, sera
pousser au bon endroit. Et à ces
domaines, la science de l'esprit
orientée anthroposophiquement ne se
tient pas hostile en vis-à-vis, ni
sans sympathie. Mais elle, elle sait
que les méthodes
ordinaires/habituelles qui seront
gagnées à la nature extérieure peuvent
seulement conduire non à des solutions
dans l'expérience psychique, mais
seulement à des questions, à de
corrects questionnements, elle pourra
tout de suite rendre cela correctement
fructueux par sa lumière, ce qui peut
être gagné sur le chemin extérieur de
science de la nature.
Comme le travail de la science de
l'esprit orientée selon
l'anthroposophie, comme on creuse un
tunnel de deux côtés, creuse vraiment
de l'autre côté de la montagne, se
travaille en vis-à-vis de la
science de la nature, peut aussi
se montrer à un exemple
supplémentaire. Dans le dernier temps,
des naturalistes orientés selon Darwin
sont venus à quelque chose de très
intéressant que je mentionnerai
bientôt. Avant, je veux encore
mentionner que l'activité
subconsciente, qui repose à la base de
la mémoire, en ce qu'elle se développe
parallèlement au représenter, est bien
quelque chose d'autre, mais est
familière avec ce qui repose dans les
forces de l'hérédité, dans les forces
de croissance. Les forces qui poussent
en nous, sont familières de ces forces
qui sont efficaces dans le
subconscient, quand à une perception
sensorielle nous nous formons une
représentation et faisons appel aux
dispositions dans le corporel qui
seront lues plus tard, qui conduisent
au souvenir. Grâce à l'observation
psychologique véritable on arrive à
une façon de voir claire sur la
parenté des forces de mémoire avec les
forces de l'hérédité et de la
croissance. Il sera crée un pont - et
nous allons parler encore plus
clairement de ces ponts dans les
prochains jours - entre le
psychique-spirituel et le corporel.
Et maintenant, qu'on voit comment
Richard Semon, le naturaliste orienté
selon le darwinisme, dans un livre
très intéressant, part des rapports
d'hérédité, de l'apparition de traits
héréditaires et arrive à rassemblé ces
forces d'hérédité avec les forces de
mémoire ! Le naturaliste arrive
donc à trouver les forces de
l'hérédité parentes avec les forces de
la mémoire. L'explorateur de l'âme
vient à trouver les forces
subconscientes, qui sont le fondement
de la mémoire, parentes à celles de
l'hérédité.
Ces choses se produisent entièrement
indépendamment. Ce que Richard Semon a
décrit comme mnème dans son livre très
intéressant, cela se rencontre avec la
recherche de l'âme, qui est orientée
anthroposophiquement, et qui se
déploie sur l'étude/observation de ces
domaines qui seront aussi explorés
d'après les méthodes de sciences de la
nature. Quand même de cela alors dans
la troisième conférence.
Certes, déjà l'élémentaire que je
m'étais permis de présenter
aujourd'hui sur les succès d'un
véritable vécu spirituel de l'âme, et
par cela sur la fondation d'une
nouvelle science de l'âme, cela doit
paraître diversement paradoxal
vis-à-vis des habitudes de pensée du
présent. Mais quand cela est aussi
absolument tout de suite le plus
compréhensible à celui qui se tient
dedans, ainsi aura bien la permission
d'être dit qu'on aimerait seulement
vraiment se laisser stimulé pas
purement en une conférence, mais
s'approfondir dans le cours sérieux de
la recherche selon la science de
l'esprit. On verra que les forces sont
certes employées/utilisées d'une autre
manière que sur le domaine de la
science de la nature, mais que le
chemin de la recherche de
l'anthroposophie n'est pas moins
sérieux, pas moins laborieux que celui
qui sera développé des côtés de la
recherche de science de la nature ,
quand aussi tout de suite ce qui est
résultat chez la science de la nature,
doit être le point de départ chez la
recherche de l'esprit. Nous
arrivons/touchons aux concepts, aux
représentations, aux lois naturelles,
quand nous voulons explorer la nature.
Nous partons de que ce que les
explorateurs de la nature/naturalistes
vivent, nous amènera jusqu'aux
lieux-frontière, quand nous voulons
entrer dans la recherche de l'esprit
et la recherche de l'âme
anthroposophique. Je pense ainsi que
la psychologie, la recherche de
l'âmes, qui prend pied sur
l'anthroposophie, ne pourra pas être
qualifiées/décrite comme opposante aux
exigences légitimes/justifiées des
manières actuelles de penser selon la
science de la nature. Au
contraire : elle ne
rejette/décline rien qui provient des
recherches légitimes/justifiées de la
science de la nature ; elle n'est
nulle part opposante à cette science
de la nature légitime ! Mais elle ne
peut pas rester quelque peu debout à
tirer de pures conclusions logiques de
ce que la science de la nature donne
déjà elle-même. La science de l'esprit
ne signifie pas une telle philosophie,
qui veut seulement tirer des
conclusions logiques supplémentaires
de la science de la nature. Non ! La
science de l'esprit orientée
anthroposophiquement doit
déposer/faire un aveu plus élevé,
l'aveu que de cette recherche de
l'esprit ne doit pas provenir des
sciences de la nature comme une
conséquence logique abstraite mais
comme un enfant vivant. Et la foi, la
foi plus forte que maint naturaliste
qui rejette la recherche de l'esprit,
la foi plus forte en la recherche de
science de la nature, l'investigateur
spirituel l'a en ce que cette
recherche de la nature est assez forte
pas seulement pour conduire à ses
conséquences logiques, mais est assez
forte pour faire naître en quelque
sorte à partir de soi-même un
entièrement vivant, cela apparait avec
une force de vie propre, doit
s'épanouir/prospérer par sa propre vie
libre et doit être cela : la science
de l'esprit promue elle-même par la
science de la nature.
Réponse aux questions
après la conférence à Zurich, le 5
novembre 1917
Plusieurs questions ont été posées au
sujet des vies terrestres répétées.
Très chers présents ! Les questions
qui ont été soulevées ici sont telles
que beaucoup d'insatisfaisantes reste
aux réponses quand on y répond
brièvement ou bien, si on voulait y
répondre de manière correctement
satisfaisante, on devrait parler des
livres entiers. Tout d'abord, la
question est la suivante :
Quel but à la réincarnation ?
Oui, très chers présents, prise au
fond la question après le but - je
dois déjà donner à la réponse le
caractère scientifique, sinon c'est
seulement tourner autour du pot – tout
de suite ainsi comme la question sur
la raison – si maintenant la
téléologie est justifiée ou non ,
là-dessus je ne peux m'embarquer -,
une question qui jaillit dans le monde
physique, a son sens à
l'intérieur du monde physique. La
réincarnation – quand on veut appeler
ainsi les vies terrestres répétées,
j'aime volontiers éviter les slogans,
c'est pourquoi j'ai parlé aussi
aujourd'hui de vies terrestres
répétées -, mais la
réincarnation est portée par des lois
qui appartiennent aux mondes spirituels,
qui ont leur signification dans le
monde spirituel. Et à cela on
s'habitue le plus
difficilement : que, dans
le passage du monde physique dans le
monde spirituel, on doit changer,
métamorphoser aussi ses concepts, que
les concepts qui valent pour le monde
physique perdent leur importance et
leur large portée, quand on entre dans
le monde spirituel. Qui a commencé à
connaître la nature propre du monde
spirituel, celui-là ne demande pas en
fait, comme on demande après le but
d'une machine, après le «but de
l'humain», beaucoup moins après le
«but de la réincarnation».
J'ai dit au cours de la conférence :
la manière de penser qui sera gagnée à
la main/en faisant référence à la
science de la nature - c'est donc pour
l'essentiel la manière de penser qui
sera gagnée au monde physique
extérieur -, elle conduit tout au plus
aux interrogations correctes; mais on
doit alors essayer de chercher à
ramener les réponses du monde
spirituel.
Maintenant, naturellement, qui
demande quelque chose de tel :
« Quel but a la réincarnation
? » -, celui-là se pense quelque
chose en cela. Cela correspond à un
certain besoin de savoir quelque
chose, bien que la question après le
but ne soit en fait pas applicable
dans cette sphère, dont il s'agit là.
Mais maintenant, je vous prie de
considérer ce qui suit. J'aimerais
dire que je dois rassembler les
pierres de construction de la réponse
aux questions. La science de l'esprit
est justement quelque chose qu'on ne
peut s'approprier aussi vite qu'un
petit manuel, mais c'est quelque chose
qui est vraiment un domaine très
englobant.
Quand nous posons des questions dans
la vie, ainsi nous pouvons procéder de
telle sorte que nous allons dans une
certaine mesure toujours à la fin avec
les questions. Mais peut-être cela ne
sera pas applicable dans tous les cas.
Voyez-vous, une telle question, elle
vous est posée cent et cent fois. J'ai
souvent dit ce qui suit : il peut y
avoir des humains qui veulent aller de
Zurich à Rome, et ils veulent savoir
le chemin. Oui, quand quelqu'un ne
peut pas leur donner le chemin exact
avec tous les détails ici à Zurich,
ainsi ils ne veulent absolument pas
aller à Rome. Mais il peut y avoir
aussi des humains qui sont satisfaits
de savoir le chemin de Zurich à Lugano
et qui sont alors satisfaits lorsqu'à
Lugano, ils font l'expérience de
comment ils arrivent de nouveau plus
loin. C'est une comparaison. Elle veut
dire ce qui suit : quand nous nous
tenons dans une vie
terrestre, ainsi est ce jeter un coup
d’œil sur la vie terrestre suivante.
Là dedans s'exprime un
développement/une évolution. Nous
gagnerons des choses dans d'autres
vies terrestres que nous ne gagnons
pas dans cette vie terrestre. Nous
allons par des vécus qui nous
apportent d'autres épreuves, d'autres
expériences. Si nous pouvions répondre
à toutes les questions dans cette vie
terrestre, cette vie terrestre ne
produirait pas la vie terrestre
suivante !
Ainsi, il s'agit pour la science de
l'esprit, si je devais déjà utiliser
l'expression, de placer le fait
de la réincarnation. Tout comme
l'humain donne le but à la vie
terrestre unique à partir de ses
impulsions libres, ainsi il donne des
buts consécutifs, dont l'un provient
de l'autre, les vies terrestres
répétées. Et il ne se concevra pas
dans une vie terrestre toute
l'étendue de l'être-là humain, qui va
par les vies terrestres répétées. Les
définitions qui veulent englober
quelque chose, on s'en déshabitue
absolument quand on entre dans la vie
de l'âme véritablement spirituelle.
Les définitions sont très bonnes dans
la vie physique ordinaire ; dans la
vie spirituelle, où tout procède
d'aspects, là vraiment, quand
quelqu'un exige juste des définitions,
rappelle à l'exemple qui est donné
dans la littérature grecque, où il
sera expliqué, ce qu'est une
définition. Sur la question de comment
on devrait définir un être humain,
sera dit - on peut donc toujours
définir à partir de signes
particuliers -: un être humain est un
être/une entité qui a deux jambes et
pas de plumes. - Là, quelqu'un apporta
la fois d'après un coq, qu'il avait
plumé - comme « humain ».
Maintenant, je sais évidemment tout
ce que la logique promeut d'une
définition correcte. Néanmoins, devant
l’œil spirituel, les définitions se
comportent comme des unilatéralités.
Justement ainsi toutes les fixations
d'objectifs, les fixations de
causalités et ainsi de suite. La
réalité est quelque chose dans quoi on
se trouve, dans quoi on vit et tisse,
mais qu'on n'enserrera pas avec des
concepts unilatéraux. On trouvera
les buts dans les vies terrestres se
succédant. Ainsi que donc un contenu
correct n'est pas là dans la question
du « but de la
réincarnation ».
Question : La réincarnation
est-elle un produit de la
représentation dans le spirituel ?
Oui, très chers présents, on peut déjà
dire cela, mais on doit prendre à/avec
cela ce que j'ai montré dans mon livre
« Des énigmes de l'âme » :
les représentations telles qu'on les a
dans la conscience ordinaire sont, ne
sont en fait aucune véritables
représentations devant le regard
spirituel, mais ce sont des
représentations paralysées (NDT :
abgelähmte, en réalité un peu plus
car paralysées à partir de quelque
chose, particule « ab »),
elles sont comme des cadavres des
représentations. C'est l'étrange. Ce
qui vit dans l'âme est largement plus
que ce qui vient à la conscience dans
la conscience ordinaire. Ce qui vit
dans l'âme sera paralysé vers en bas,
parce que ce ne pourrait être supporté
par la conscience ordinaire, et vit
alors comme un cadavre de
représentation. D'où les concepts
abstraits dans l'âme. Ce qu'on a là,
ce n'est en fait qu'une image-miroir,
c'est quelque chose qui se
présente/apparaît et passe/disparaît,
qui ne sera pas du tout
rappelé/souvenu, comme je l'ai
expliqué dans la conférence. Mais ce
qui se tient là derrière, ce qui entre
dans l'imagination, cette réalité
spirituelle vivante, c'est ce qui
passe à travers la mort et ce qui vit
toutefois dans les forces de la
réincarnation. Peut-être que ce sera
la réponse à la question.
Question : La réincarnation
est-elle une institution absolue à la
mesure de lois, pas un résultat des
forces formatrices ?
Un résultat des forces formatrices
est seulement la vie entre la
naissance et la mort, respectivement
la conception et la mort. Mais ce qui
sera appelé ici réincarnation, se
tient sous des lois spirituelles
beaucoup plus élevées. Si c'est une «
institution légitime/à la mesure de
lois », c'est difficile de répondre ;
elle est juste un fait. Les vies
terrestres répétées sont un fait.
« un résultat des forces
formatrice ? » L'humain
s'approprie en premier le corps de
force formatrices quand il va comme
une âme vers la conception ; il le
dépose aussi de nouveau après la mort
; le corps de forces formatrices -
comme je l'ai expliqué dans la
conférence - n'est rien d'éternel.
Mais les forces qui viennent en
considération quand sera parlé des
lois de la réincarnation, sont de
telles qui ne rentrent/pénètrent pas
du tout, pas seulement pas dans la
conscience-je, mais pas du tout dans
le domaine du monde physique
ordinaire.
Voyez-vous, là pourrait déjà s'ouvrir
le chemin sur ce domaine pour de
nombreux humains, quand on chercherait
seulement de la manière correcte. Il
s'agit - comme je l'ai déjà indiqué
pour des choses particulières - de ce
que les vécus dans le monde spirituel
œuvrent paradoxalement vis-à-vis des
vécus de l'être-là ordinaire, que dans
beaucoup de relations les choses que
l'on vit quand on entre dans le monde
spirituel œuvrent tout autrement
vis-à-vis des choses du monde
physique. Et là on doit dire :
l'humain, parce qu'il établit son
patrimoine de représentations d'après
les expériences de la vie naturelle,
des événements naturels, vient à peine
avec ses concepts par dessus des
représentations de l'espace/spatiales.
Une connaissance de soi plus exacte,
vraiment honnête montre combien
l'humain ne sort pas par dessus les
concepts d'espace/spatiaux. Car
voyez-vous : les représentations de
temps, à quoi les gagne-t-on ? En
fait, de représentation d'espace ! Les
changements d'espace, les changements
de lieu/de position du soleil, de la
lune, l'aiguille de l'horloge, même
chez nous, de ceux-ci nous gagnons en
fait les représentations du temps.
Mais ce sont en fait des
représentations d'espace que nous
avons là. Mais le spirituel, dans sa
forme la plus basse comme corps de
forces formatrices vit déjà dans le temps.
Là on doit déjà avoir une réelle
représentation du temps !
Mais il y a peu de gens aujourd'hui
qui se procurent une représentation
réelle du temps. Et encore moins, on
se procure une représentation réelle
des différentes vitesses - donc
maintenant, pas les temps, mais les
vitesses -, qui prévalent/règnent dans
l'animique-spirituel. Notre vie de
l'âme/animique repose sur ce que, par
exemple, le penser, le représenter, se
déroule avec une tout autre vitesse
que le sentir, et celui-ci, à nouveau,
avec une toute autre vitesse que le
vouloir. Ces choses – qui
intérieurement, dans la vie de l'âme,
sont différentes vitesses stratifiées
les unes dans les autres – provoquent
tout de suite l'apparition intérieure
de la conscience. La conscience
apparaît seulement là où une quelque
chose se gène. Par cela la conscience
est même parente avec la mort : parce
que la mort gène la vie. Mais
absolument : quelque chose se gène !
C'est pourquoi par exemple, la
représentation bergsonienne est si
fausse qu'on doit voir partout sur la
vie et sur le mouvement ; pendant
qu'on arrive à l'essence du mouvement,
quand on entrave le mouvement, vient à
l'essence de la vie quand on voit
comment la vie sera saisie par la
mort. C'est autre chose que saisir la
vie, de pénétrer dans l'essence/l'être
de la vie.
Ces choses conduisent à considérer que
la légité elle-même deviendra quelque
chose d'autre, quand on entre dans la
vie spirituelle, ce qui est très
inconfortable pour beaucoup d'humains.
A cause de cela ils ne saisissent pas
du tout le courage de pénétrer dans le
monde spirituel avec leurs concepts et
leurs idées : parce que ces concepts
et ces idées doivent changer ! Quand
on recherche vraiment spirituellement,
on apprend au fond très bien cela. Je
parle peu volontiers de choses
personnelles, parce que le personnel
n'a pas beaucoup à faire avec
l'objectif. Mais il y a bien des
années déjà, une question importante
me vint, qui est devenue fructueuse
pour moi dans un certain domaine : Herbart
et d'autres psychologues ont appliqués
l'arithmétique, les mathématiques à la
recherche de l'âme; Ils ont essayé de
calculer des faits psychiques/de
l'âme. Eduard von Hartmann a
alors même essayé de calculer des
faits à prendre moralement en ce qu'il
entreprit de fonder mathématiquement
le pessimisme ; d'un côté, le
côté-devrait/débit de la vie, il l'a
comptabilisé comme vécu de plaisir,
sur le côté-avoir/crédit toutes les
expériences de déplaisir et a dit
alors : le bilan donne un excès de
déplaisir - donc la vie est mauvaise.
J'ai montré que tout le compte est
absurde/insensé. Vous pouvez trouver
cette preuve dans le chapitre
correspondant de ma « Philosophie
de la Liberté », qui est écrite
en 1894. Quand on veut parler ici de
facture/de compte, ainsi on doit
faire le début du calcul tout
différemment. Il est à faire ainsi
qu'on ne fait pas une soustraction,
une soustraction menant au bilan, mais
qu'on écrit/note une division, une
fraction, qu'on écrit comme numérateur
ce que l'on éprouve de plaisir, de
joie et d'élévation dans le cours de
sa vie , et comme dénominateur toute
douleur, toute souffrance. Regardons
cette fraction. Quand la vie ne
paraitrait plus valant être vécue ?
Quand le dénominateur serait nul, pas
de douleur du tout serait là, ainsi la
valeur serait infiniment grande. Mais
le dénominateur doit devenir
infiniment grand quand la fraction
devrait avoir la valeur nulle. Cela
signifie : en premier alors la
vie ne semblerait plus valoir être
vécue quand les douleurs seraient
infiniment grandes. La décision sur
cela nous donne aucun compte abstrait,
mais la décision nous donne la vie
elle-même. La vie calcule comme ça !
Quand on voit sur des événements
psychiques/de l'âme, ainsi on ne peut
pas faire ainsi le rapport du calcul à
l'événement psychique comme Herbart ou
comme Hartmann dans ce cas. Mais, la
vie donne le résultat, et quand alors
on arrive en haut dans les mondes
spirituels, ainsi le résultat se
divise/partage l'un de l'autre : une
somme en terme d'une somme, une
fraction en numérateur et
dénominateur. On arrive tout de suite
dans l'inverse. Pendant qu'on a là
dans la vie physique, les termes de
somme particuliers et les numérateurs
et les dénominateurs et reçoit alors
le résultat, c'est l'inverse : dans le
vécu spirituel, le résultat est là; ce
sera vécu, et les éléments
particuliers vont dans le monde
spirituel, qui conduisent au résultat.
Vous voyez donc : on doit repenser
fondamentalement beaucoup de
représentations quand on veut franchir
le seuil entre le monde physique et le
monde spirituel.
Peut-être que de telles déclarations,
que j'ai attaché à cette question,
peuvent quand même susciter chez vous
la représentation que vraiment cette
science de l'esprit n'est pas quelque
chose qui est ainsi secouée de la
manche ou mis bas à partir de la
fantaisie, mais qu'elle est quelque
chose qui déjà vraiment - comme je
l'ai dit dans la conférence - ne sera
pas élaboré avec moins de force que
dans quelque autre travail
scientifique. Seulement vous vous
tenez sur un autre domaine. Ainsi
qu'on doit dire : il y a du
conforme à la loi/à la légité dans ce
déroulement qui sera exprimé par les
vies terrestres répétée. Mais la
nature de cette légité, on doit en
fait se la créer en premier. C'est
pourquoi j'ai dit qu'il ne s'agit pas
d'interpréter les phénomènes de la
nature, mais de ce qu'on se dresse
véritablement par dessus les
phénomènes naturels et vive libre le
spirituel en soi. Avec cela, j'ai
répondu à la question.
Maintenant, une question étrange -
étrange après cette conférence : «
Quels sont les organes de tact
spirituels ? »
Oui, on n'a pas la permission de se
représenter là dessous quelque chose
de sensoriel. J'ai mis en avant de
manière aigue qu'il s'agit de quelque
chose de psychique-spirituel, qu'on
peut seulement comparer qu'avec ce qui
s'anime dans la mémoire. Donc, quand
on veut répondre ainsi à cette
question de telle sorte qu'on
recherche au sous-concept «organe
tactile spirituel», un sur-concept
qu'on connaît déjà, alors on
n'arrivera pas correctement à cette
question. Mais on doit justement se
faufiler à travers ce qui a été montré
: l'âme butte à des frontières, se
différencie et développe des « organes
tactiles spirituels », qui sur le
domaine psychique-spirituel peuvent
être comparés, avec les organes
tactiles/du toucher dans le domaine
physique, ainsi que des « yeux de
l'esprit » et des « oreilles
de l'esprit » avec des yeux
physiques et des oreilles physiques.
Question : y-a-t-il des
définitions claires de ce qu'on
comprend sous
« foi/croyance » ?
Maintenant, si je voulais être
complet, je devrais naturellement vous
donner une histoire linguistique du
mot «foi», et partant alors de là,
développer les différentes formes de
foi. Mais j'aimerais dire ce qui suit
: dans nos temps modernes, le mot «
foi » a conservé le sens limité obtenu
de tenir-pour-vrai à partir de raisons
subjectives, donc une connaissance qui
en fait n'est aucune connaissance,
mais seulement un substitut subjectif
pour une connaissance. Cela n'a pas
été compris en tout temps sous «foi».
Si on veut comprendre de quoi la
représentation de la foi est en fait
apparue, ainsi on doit se reprocher ce
qui suit.
Comme j'ai seulement indiqué/évoqué
dans la conférence d'aujourd'hui,
l'âme était autrefois liée avec la
réalité d'une autre manière. Ainsi
isolée, l'âme a en premier d'elle-même
une réalité de nature dans les cours
récents du temps. Dans ces temps
anciens, où l'âme était encore plus
liée avec la réalité spirituelle et
avait développé une conscience
intérieure de contenu psychique
d'autre sorte que doit être l’actuelle
moderne anthroposophique, là on savait
que quand on tenait quelque chose pour
vrai, ainsi ce n'est pas purement une
attitude théorique, mais dans ce tenir
pour vrai est en même temps une force
de l'être. Quand j'ai un idéal et
crois à mon idéal, ainsi cette
croyance à l'idéal n'est pas seulement
le faire-présent de l'idée de l'idéal
dans la conscience, mais une force
spirituelle se lie avec l'idéal. Et ce
lien d'une force de l'âme avec l'idéal
appartient, du côté de l'humain, à la
réalité. On travaille avec à la
réalité. C'est donc un déploiement
positif de forces, qui repose dans la
« foi ».
Dans le livre intéressant de Ricarda
Huch: « La foi de Luther », le concept
de foi vient sur le devant de manière
correspondante. Là, le concept de foi
est à nouveau trouvé non purement
comme un tenir-pour-vrai, mais comme
un se-relier-avec-le-devenir-réel ;
ainsi que, comme j'aimerais le dire,
en ce qu'on se tient dans la force de
la foi, on a en soi quelque chose
comme le germe que la plante a en soi,
qui n'est pas encore une véritable
plante, mais a la force de devenir une
plante réelle.
Ce n'est pas une image reflet de
connaissance, que l'on aurait voulu
avoir dans la foi, mais c'est un élément
de représentation qui se lie avec une
force réelle, ainsi qu'on se tient dans
la réalité avec la foi. Et même si
quelqu’un voulait prétendre que la foi
ne lui apporte aucune connaissances,
ainsi il devrait encore admettre malgré
cela, quand il applique le concept de
foi de cette manière, que ce que ce
concept de foi contient comme réalité le
place dans la réalité. - Ce sont ainsi
des petites ébauches, des esquisses. |
GEISTESWISSENSCHAFTLICHE
ERGEBNISSE ÜBER DIE MENSCHLICHEN
SEELENFRAGEN
Zürich, 5. November 1917
Was in diesem Vortrage hier mit
Anthroposophie gemeint sein wird, soll
nicht irgend etwas sein, das sich aus
einer sektiererischen Bewegung oder
Geistesströmung oder dergleichen
heraus ergibt, sondern etwas viel
Allgemeiner-Menschliches: eine
Geistesströmung, welche sich mit
innerer Notwendigkeit in unserer
Zeitepoche ergibt aus dem Heraufkommen
der naturwissenschaftlichen
Weltanschauung im Laufe der letzten
Jahrhunderte in der Gestalt, welche
diese naturwissenschaftliche
Weltanschauung insbesondere in unserer
Zeit angenommen hat.
Dabei ist aber nicht zu denken, daß
dieses als Anthroposophie Gemeinte wie
eine logische Folge, wie irgendeine
Urteilskonsequenz sich ergeben soll
aus naturwissenschaftlichen
Voraussetzungen; sondern gedacht ist
vielmehr, daß diese Anthroposophie
sich als lebendiges Gebilde, als
Erlebnis, selbst entwickeln muß in
einem Zeitalter, das für viele Fragen
des Lebens, der Welt,
naturwissenschaftlich denken muß. Mehr
wie ein lebendiges Kind - wenn ich so
sagen darf - der
naturwissenschaftlichen
Vorstellungsart, denn als eine bloß
logische Konsequenz, ist diese
Anthroposophie gedacht.
Nun muß ich mich allerdings bemühen,
sehr verehrte Anwesende, diese vier
Vorträge, die über die verschiedensten
Gebiete der gegenwärtigen
Wissenschaften sich erstrekken sollen,
zu einem Ganzen zu gestalten. Daher
wird der einzelne Vortrag als solcher
kein abgeschlossenes Ganzes sein
können, und ich werde sehr bitten
müssen, dieses zu berücksichtigen.
Wenn ich die Vortragsserie eröffne mit
einer Besprechung der Beziehungen von
Anthroposophie und Seelenwissenschaft,
so scheint dies insofern natürlich, ja
selbstverständlich zu sein, als
Anthroposophie, die orientiert sein
will nach der geistigen Welt, die ihre
Forschungsergebnisse aus der geistigen
Welt heraus suchen soll, zunächst ganz
besonders sich wird zu schaffen machen
müssen mit den inneren Angelegenheiten
des Menschen selbst, mit dem
seelischen Leben des Menschen. Dies
auf der einen Seite. Auf der anderen
Seite aber kommt in Betracht, daß im
Laufe der letzten Jahrhunderte,
insbesondere im Laufe des 19.
Jahrhunderts, dasjenige, was man
Seelenwissenschaft, Psychologie nennt,
im Grunde ein ganz anderes Gepräge
erhalten hat, als es noch vor kurzer
Zeit hatte. Seelenwissenschaft ist
gerade durch die Ausdehnung des
naturwissenschaftlichen Denkens über
viele Gebiete des Lebens vielleicht
rätselvoller geworden, mehr erfüllt
worden von allen möglichen
Lebensrätseln als irgendeine andere
wissenschaftliche Betätigung der
neueren Zeit. Es war ja nur natürlich
bei den großen, gewaltigen Ergebnissen
des naturwissenschaftlichen Forschens,
daß naturwissenschaftlich-methodisches
Denken, naturwissenschaftliche
Anschauungsweise gewissermaßen Besitz
ergriff von alldem, was im Bereiche
der menschlichen Erkenntnis liegt. So
ist es denn auch gekommen, daß diese
naturwissenschaftliche
Anschauungsweise, man könnte sagen,
ihre Macht ausgedehnt hat in der
neueren Zeit über das Gebiet des
Seelenlebens.
Nun möchte ich von vornherein das
Vorurteil, das Mißverständnis, das
sich so leicht gerade gegenüber
anthroposophischer Forschung erheben
will, berichtigen, das darinnen
bestehen könnte, daß
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft nicht rechnen
wolle mit dem, was
naturwissenschaftliche Vorstellungsart
der neueren Zeit der Menschheit zu
bieten hat. Im Gegenteil, die weiteren
Vorträge, die ich hier werde zu halten
haben, werden gerade zeigen, wie
Naturwissenschaft erst dann zu ihrem
vollen Rechte kommt, wenn sie
diejenige starke Begründung erfährt,
die sie durch Anthroposophie oder
Geisteswissenschaft erfahren kann. Und
in gewisser Beziehung wird sich das
schon bei der Betrachtung des
Verhältnisses der Anthroposophie zur
menschlichen Seelenwissenschaft
zeigen. Es ist ein berechtigtes Ideal
der modernen Naturwissenschaft,
dasjenige, was sie betrachtet als
natürliches Geschehen, als Inhalt der
Naturprozesse und Naturtatsachen,
abzulösen von jeglichem Seelischen,
nirgends in die wissenschaftliche
Beobachtung, in das wissenschaftliche
Experiment hineinzumischen irgend
etwas, was aus dem Subjektiven - wie
man es nennt -, was aus dem seelischen
Erleben kommt. Dadurch allein kann
diese naturwissenschaftliche Denkweise
hoffen, daß der Mensch nicht das
objektive Bild der Naturtatsachen
durch dasjenige trübt, was er durch
seine seelischen Tendenzen, durch
seine seelischen Erlebnisse in die
Natur hineinträgt.
Es ist nur natürlich, daß unter einem
solchen Ideal ganz besonders die
Seelenwissenschaft eine bestimmte
Ausprägung erfahren mußte. Denn so wie
sich die Seele zur Außenwelt stellen
muß in der wissenschaftlichen
Erkenntnis der Natur, so hat sich
diese Seele in früheren Zeitläuften
zur Außenwelt nicht gestellt. Wer
wirklich einen Sinn dafür hat, sich in
wissenschaftliches Denken, in
Weltauffassungen verflossener
Jahrhunderte hineinzufinden, der kann
bemerken, daß in diesen früheren
Zeitläuften die Menschen überall, wenn
sie versuchten, die Naturtatsachen zu
erklären und zu begreifen, diese
Naturtatsachen nicht rein sonderten
von dem, was die Seele empfand an
diesen Naturtatsachen, was die Seele
sich als, sagen wir, symbolische oder
andere Vorstellungen an diesen
Naturtatsachen machen wollte. Es war
gewissermaßen dasjenige, was der
Mensch an der Natur erlebte, vermischt
mit dem, was objektive Naturtatsache
selbst war. Dadurch aber, daß die
Naturwissenschaft selbst nicht frei
von manchem war, was die Seele hergab,
dadurch kam man in bezug auf die
Seelenwissenschaft in keine so
rätselvolle Lage hinein wie in der
Gegenwart. Wer schon Seelisches in der
Natur geoffenbart kriegte und mit den
rein materiellen Tatsachen das
Seelische mitherausnahm aus der Natur,
der konnte auch viel eher glauben, in
bezug auf das Gebautsein des
Seelischen im Wesen der geistigen Welt
im Einklänge mit der Natur- und
Weltbetrachtung irgend etwas zu
erfahren — viel eher, als dies jetzt
möglich zu sein scheint, wo man die
Natur so betrachten will, daß gerade
alles «Subjektive», alles Seelische
bei dieser Betrachtung wegbleibt. Wie
soll man denn mit einer
naturwissenschaftlichen
Anschauungsart, die gerade ihr
vollkommenstes Ideal darinnen sieht,
das Seelische auszuschließen, die also
Begriffe, Ideen, Methoden ausbilden
muß, welche auf dem Ausschluß des
Seelischen beruhen, wie soll man denn
mit diesen Methoden nun herübergehen
können in das Seelische und von diesem
Seelischen irgend etwas erkennen
können? Wie soll man denn anwenden
können, was man an der
Naturwissenschaft, die das Seelische
ausschließt, gelernt hat, auf die
Betrachtung des seelischen Lebens?
Dennoch, wir werden im dritten
Vortrage sehen, wie gerade
Physiologie, und wie auch eine sehr
zukunftsreiche Wissenschaft, die
gegenwärtig erst anfängt, sich die
Universitätslehrstühle zu erobern: die
experimentelle Psychologie, ihre guten
Grundlagen finden werden, wenn man
wiederum die Möglichkeit findet, trotz
dem Ideal naturwissenschaftlicher
Betrachtungsweise zu einer
Seelenwissenschaft zu kommen. Denn,
was hier vertreten werden soll* das
steht in keiner Beziehung demjenigen
ablehnend gegenüber, was von seiten
der Naturwissenschaft als
Hilfswissenschaft dem seelischen Leben
zugeflossen ist. Im Gegenteil l Gerade
was psychologische Laboratorien der
neueren Zeit anstreben, wird von einem
gewissen anthroposophischen
Gesichtspunkte aus erst seine rechte
Fruchtbarkeit, seine rechte Bedeutung
gewinnen.
Man kann sich nun fragen: Was will
eigentlich der Mensch, wenn er sich
wissenschaftlich der Natur
gegenüberstellt in der Form, wie das
heute die Naturwissenschaft mit Recht
tut? Was will eigentlich der Mensch an
der Natur erkennen? Man konnte über
diese Frage stundenlang reden; allein
ich will nur kurz andeuten, wie sie
etwa beantwortet werden kann.
Der Mensch entwickelt in dem, was
sich abspielt im Laufe des seelischen
Lebens, gewisse Bedürfnisse, die sich
einfach dadurch ergeben, daß er in
sich seelisch erlebt und außer sich
den Ablauf der Naturtatsachen hat. Aus
diesen Bedürfnissen heraus entwickelt
sich dasjenige, was Naturwissenschaft
ist. Man will in der Seele selbst
zurechtkommen mit dem, was die Seele
fragen kann, mit dem, was die Seele
als Rätsel, als Zweifel sich aufwerfen
kann bei der Anschauung der Natur. Und
man will die Natur in einem solchen
Bilde sehen, daß dasjenige, was als
innerer Ablauf der seelischen
Erlebnisse in uns erfahren wird, dabei
zu seinem Rechte kommt. Der Beobachter
ist es eigentlich, der die Direktiven,
der die Tendenzen der
Naturwissenschaft gibt. Man braucht
sich nur etwa an einen solchen
Ausspruch wie den von Du
Bois-Reymond zu erinnern, den
er gelegentlich seiner berühmten Rede
«Über die Grenzen des
Naturerkennens» tat: Eine
Naturerkenntnis ist dann vorhanden,
wenn unser Kausalitätsbedürfnis — also
ein Subjektives, etwas, das im
menschlichen Erleben begründet ist -,
wenn das befriedigt ist. Das aber
setzt voraus, daß dieses subjektive,
persönliche seelische Erleben mit
seinen Fragen, mit seinen Zweifeln wie
einer Sphinxnatur gegenübersteht dem
äußeren Ablauf der Naturerscheinungen,
daß diese nicht in ihrem ersten
Anblicke ergeben, was das Seelenleben
als ein Bild von ihnen formt. Wir
können das erste Bild, das sich dem
vorläufigen Anschauen ergibt, durch
das, was in unserer Seele abläuft,
verändern und bekommen dadurch gerade
die Naturwissenschaft.
Können wir dies mit dem seelischen
Leben ebenso machen? Diese Frage
beantwortet man sich nur nicht immer
deutlich und exakt genug. Zum
Seelischen können wir uns nicht in
derselben Art fragend mit dem
gewöhnlichen Bewußtsein stellen, wie
zur Natur. Dieses Seelische läuft in
uns ab. Wir können es bloß erfahren,
bloß erleben. Aber wir werden nichts
gewinnen, wenn wir das, was uns schon
bekannt ist, dann so gliedern, wie wir
gesetzmäßig die Natur gliedern, um zu
einer Naturwissenschaft zu kommen.
Dieses seelische Erleben, wie es im
gewöhnlichen Alltagsdasein auftritt,
kann man erleben; aber es ist
eigentlich, indem man es so erlebt,
kein Anlaß da, es in derselben Weise
zu behandeln wie die Naturtatsachen.
Diese führen auf Schritt und Tritt
sozusagen ins Unbekannte, während wir
im seelischen Erleben unmittelbar
drinnenstehen. Man muß sich schon an
der Naturwissenschaft selbst gewisse
Fragestellungen anerziehen, wenn man
dem seelischen Erleben gegenüber eine
ähnliche Methode anwenden will, wie
sie in der Naturwissenschaft üblich
ist.
Man könnte nun sagen: Der Natur
gegenüber ist der Beobachter als
selbstverständliche
Außenpersönlichkeit gegeben; dem
seelischen Erleben steht kein
Beobachter gegenüber. Daher
verzweifelten manche Leute überhaupt
an einer Möglichkeit, das seelische
Leben zu beobachten, weil sie sich gar
nicht vorstellen konnten, wie die
Spaltung sich vollziehen könnte: daß
man zu gleicher Zeit den Ablauf des
Seelenlebens hat und dennoch
Beobachter ist.
Das ist es aber gerade, dieses
sonderbare Paradoxon, was eintreten
muß, um eine Seelenwissenschaft, die
sich der Naturwissenschaft zur Seite
stellen kann, ich möchte sagen, im
Geiste der Forderungen der
Naturwissenschaft wieder erstehen zu
lassen. Die Frage nach dem Beobachter
des seelischen Lebens muß ernst, muß
in ihrer vollen Bedeutung und Tiefe
genommen werden. Dasjenige, was in uns
lebt, kann dieses Seelische nicht
unmittelbar beobachten. Wenn der
Naturforscher, der das Ideal
naturwissenschaftlicher Anschauung in
der Gegenwart erfüllen will, in seiner
Vorstellungsweise alles absondert, was
Seele ist, wenn er gewissermaßen das
Seelische ganz zurücktreten läßt, so
muß der Seelenforscher heute den
gerade entgegengesetzten Weg gehen: Er
muß nun nichts absondern von den
seelischen Erlebnissen, sondern er muß
etwas hereinholen in diese seelischen
Erlebnisse; er muß diese seelischen
Erlebnisse mit etwas durchdringen, was
im gewöhnlichen Bewußtsein nicht da
ist. Gerade den entgegengesetzten Weg
muß der Seelenforscher gehen! Weil
Naturwissenschaft groß geworden ist
auf ihrem Wege, muß der Seelenforscher
diesen entgegengesetzten Weg gehen.
Die große, bedeutungsvolle Frage
entsteht: Wie kann dieser Weg gefunden
werden?
Da werde ich nun manches Paradoxe zu
sagen haben. Aber ich bitte, darauf
Rücksicht zu nehmen, daß dasjenige,
was im Laufe der menschlichen
Geistesentwickelung auftrat, in den
ersten Zeiten seines Auftretens immer
einen paradoxen Charakter hatte. Man
denke nur an die großen, umwälzenden
naturwissenschaftlichen
Errungenschaften selbst, wie sie auf
den Menschen gewirkt haben, welche
Zweifel, welche Anfechtungen, welche
Kämpfe sie hervorgerufen haben! Dem
Seelischen steht der Mensch noch viel
näher als der Natur. Kein Wunder, wenn
sich auch bezüglich der neueren
Seelenwissenschaft so manches von dem
wieder ergeben kann, was sich bei dem
Fortschritte des
naturwissenschaftlichen Forschens
ergeben hat.
Klar muß man sich von vornherein bei
der anthroposophisch orientierten
Seelenwissenschaft sein, daß man mit
dem Bewußtsein, das unseren Alltag
erfüllt, das auch in der gewöhnlichen
naturwissenschaftlichen Forschung
üblich ist, wie ich schon angeführt
habe, nicht auskommt.
Seelenwissenschaft wird eine
Bewußtseinsfrage werden. Und als
solche Bewußtseinsfrage habe ich diese
Seelenwissenschaft in meinem vor einem
Jahre erschienenen Buche «Vom
Menschenrätsel» behandelt: Wenn die
Seele so, wie sie im gewöhnlichen
Erleben ihren eigenen Erfahrungen
gegenübersteht, von diesen Erfahrungen
im Grunde nichts wissen kann
- wenn sie sie nur erleben kann,
wie man die äußere Natur, bevor man
ein naturwissenschaftliches Bild von
ihr hat, erlebt -, so deutet das schon
darauf hin, daß diese Seele mit sich
Veränderungen vornehmen muß, wenn sie
ihre eigenen Tatsachen beobachten
will. Das wird manche Schwierigkeiten
geben gegenüber der herrschenden
Denkweise der Gegenwart. Diese geht
dahin, an die Seele ja nicht zu
rühren, sie so zu lassen, wie man sie
gewissermaßen, wie man etwa sagt, «aus
den Händen der Natur selbst» erhalten
hat, und in der Wissenschaft an
dasjenige, was da in ihr lebt,
anzuknüpfen. Seelenwissenschaft wird
aber aus den tieferen Quellen, die für
das gewöhnliche Erleben verborgen
sind, Kräfte heraufholen müssen, durch
die andere Beobachtungsmethoden,
andere Vorstellungsarten entstehen,
als sie im gewöhnlichen Leben da sind.
Nun will ich in Kürze schlicht
schildern, was mit der menschlichen
Seele vorgehen muß, wenn sie ein
wirklicher Beobachter der eigenen
seelischen Erlebnisse werden will,
besser gesagt, wenn sie den inneren
Beobachter, der in ihr verborgen ist,
erwecken will, damit sie ihr eigenes
Erleben erforschen kann. Mit dem
Denken, mit all den
Vorstellungsformen, die man sich bei
der Betrachtung der äußeren Natur
aneignet, kommt man dem Seelischen
gegenüber nicht zurecht. Man kommt mit
all diesen Vorstellungen - wie man,
gerade wenn man innerlich ringt mit
der Erkenntnis, bald bemerken kann -
überhaupt nicht hinaus über den
Tatsachenkreis, der sich
naturwissenschaftlich überschauen
läßt; man kommt damit gar nicht heran
an das Seelische.
Die Sache wird in dem Augenblicke
anders, da man an die Punkte — ich
nenne sie Grenzorte des Erkennens
-kommt, an denen der Mensch zunächst
zweifelnd steht und oftmals sich sagt:
Bis hierher kommen wir mit dem, was
uns als Menschen einmal beschieden ist
in bezug auf unseren Erkenntnistrieb;
aber hier liegen unübersteigliche
Grenzen; über die kommt man nicht
hinaus. - Man braucht nur zu sehen,
wie Menschen, die, gerade erfüllt von
der naturwissenschaftlichen
Anschauungsweise der letzten Zeiten,
mit ihren Gedanken versuchen, immer
tiefer und tiefer in das Dasein
hineinzuschürfen, an solche Grenzorte
des Erkennens herangelangen. Ich will
ein paar Beispiele anführen, die uns
zeigen werden, wie der nach Erkenntnis
Ringende da wirklich an ganz besondere
Stellen des Seelenerlebens kommt.
Als erstes Beispiel möchte ich eines
anführen, das ich gefunden habe bei
einem vielleicht als Philosoph weniger
geschätzten, aber als Persönlichkeit
um so höher zu schätzenden
Erkenntnissucher: bei dem berühmten
Ästhetiker Friedrich Theodor
Vischer. Als Vischer das
interessante Büchelchen Volkelts über
«Die Traum-Phantasie» besprach, da
warf er sich mit aller inneren
Erkenntnisenergie die Frage auf:
Welches kann die Beziehung sein der
menschlichen Seele und des
menschlichen Leibes?
Es ist ein anderes, ob man sich aus
philosophischen Voraussetzungen, aus
Schulbegriffen heraus dieses Problem
vorlegt, ob man sich nur
verstandesmäßig damit beschäftigt,
oder ob es aus einem harten
Denk-Erleben heraus vor die Seele
tritt, so daß es wirklich wie
sphinxartig sich vor diese Seele
hinstellt. Aus solchem bangem Erleben
heraus stellte sich - das sieht man
dem ganzen Zusammenhang an -der
sogenannte V-Vischer, Friedrich
Theodor Vischer, die Frage. Er sagt:
Die Seele des Menschen, sie kann nicht
im Leibe sein; aber sie kann auch
nicht anderswo als im Leibe sein. -
Ein vollständiger Widerspruch! Aber
ein Widerspruch, der sich nicht
logisch herbeigezerrt ergibt, sondern
der sich aus dem vollen inneren Denken
heraus ergibt, ein Widerspruch, in dem
man ringt, ein Widerspruch, der der
Beginn sein kann eines inneren
Erkenntnisdramas. Und vor solchen
inneren Erkenntnisdramen, weil sie zum
Erleben führen, darf man nicht
zurückschrecken, wenn wirkliche
Seelenwissenschaft entstehen soll.
Ich habe damit eine der sehr
bedeutungsvollen Fragen, die an den
Grenzorten des Erkennens entstehen,
angedeutet. Es gibt viele. Du
Bois-Reymond hat von sieben
Welträtseln gesprochen. Man könnte
Hunderte und Hunderte kleinerer und
größerer solcher Fragen anführen. Bei
diesen Fragen kann man so
stehenbleiben, daß man sagt: Bis
hierher reicht das menschliche
Erkennen, weiter kann man nicht gehen!
— Aber wenn man sich dieses Geständnis
macht, dann fehlt es nur an
Erkenntnismut. Das, um was es sich
handelt, ist: bei solchen Fragen mit
dem vollen inneren Seelen-
leben stehenbleiben zu können, diese
Fragen mit allen gesamten Kräften der
Seele nicht verstandesmäßig zu
betrachten, sondern sie zu durchleben
und Geduld zu haben, zu warten; ob
sich da etwas wie eine Offenbarung von
außen ergibt. Und das geschieht.
Wer sich solche Fragen nicht mit den
vorgefaßten Begriffen, die er schon
hat, beantworten will, sondern
gewissermaßen untertaucht in das
Wogen, das solche Fragen über die
menschliche Seele bringen, der kommt
zu einem völlig neuen Erleben, das er
nicht im gewöhnlichen Bewußtsein haben
kann. Ich kann mich durch einen
Vergleich ausdrücken über dieses
Erleben. Es ist ein elementares
Erleben des Seelendaseins und ein
elementares Erleben für die Entstehung
einer anthroposophisch orientierten
Seelenwissenschaft oder Psychologie.
Man muß es nur in seiner vollen
Realität nehmen, nicht in seiner
abstrakten Totheit. Wir denken - ob
der Vergleich nun mehr oder weniger
berechtigt ist oder nicht, darauf
kommt es jetzt nicht an, was er uns
sagen soll, wird er uns sagen -, wir
denken an ein ganz niedriges Tier, das
noch nicht einen nach außen hin
differenzierten Tastsinn sich
ausgebildet hat, das gewissermaßen mit
seinem Erleben nur innerlich in sich
selber wühlt und an die physischen
Gegenstände um sich herum anstößt. Wir
denken uns im Sinne der
Evolutionstheorie, solch ein Leben
sich vervollkommnend. Was kann da
entstehen? Dasjenige, was beim
niedrigen Wesen nur ein Stoßen an die
äußeren Dinge ist und ein innerlich
undifferenziertes Erleben dieser
Stöße, das differenziert sich im Laufe
der Entwickelung so, daß der Tastsinn
entsteht. Die naturwissenschaftliche
Evolutionslehre stellt die
Differenzierung des Sinnenlebens
überhaupt so, ich möchte sagen, aus
dem Gestoßenwerden von den Dingen, aus
dem Differenziertwerden durch dieses
Gestoßenwerden dar. Was da
äußerlich, physiologisch,
physisch meinetwillen geschieht: die
Entwicklung eines differenzierten
Tastsinnes aus dem bloßen Anstoßen an
die äußeren Gegenstände, das
wiederholt sich auf rein seelischem
Gebiete, wenn man die Dinge lebensvoll
nimmt, wenn man an solche Grenzorte
des Erkennens mit vollem, innerem
Seelenanteil kommt. Da fühlt man sich
an diesen Grenzorten zunächst wie in
der Dunkelheit der geistigen Welt
drinnen, anstoßend überall. Daß solche
Fragen wie bei Vischer entstehen, ist
einem ein Beweis: Man lebt in einem
dunklen seelischen Dasein, gegründet
in der geistigen Welt, stoßend an die
geistige Welt. Aber differenzieren muß
sich nun dasjenige, was so stößt an
die geistige Welt!
Im wirklichen Erleben solcher
Grenzfragen fügt sich, offenbart sich
in die Seele etwas hinein, was sonst
nicht da ist, was ebensowenig vorher
in der Seele da ist, wie die
Wahrnehmung der äußeren Gegenstände
durch einen differenzierten Tastsinn
da ist für das Wesen, das diesen
differenzierten Tastsinn noch nicht
entwickelt hat, sondern nur an die
Dinge stoßt. Man muß dazu kommen, die
Grenzfragen, diese zahllosen,
quälenden, sphinxartigen Grenzfragen
zu erleben, um zu wissen: die
Methoden, die wir an der Natur
gewinnen können, die Methoden, die
gerade das Ideal
naturwissenschaftlicher
Anschauungsweise erfüllen, sie führen,
wenn es sich um das Seelisch-Geistige
handelt, nur bis zu einem Stoßen an
den Grenzen; da muß das Leben
weiterrücken!
Und es kann weiterrücken. Das kann nur
eine Erfahrungstatsache sein. Was ich
hier meine, das tritt dem in der
Naturwissenschaft wurzelnden Denker
der letzten Jahrzehnte nur allzu klar,
nur allzu bedeutsam vor die Seele.
Denn erst allmählich kann die Zeit
heraufkommen, wo durch geduldiges
Sich-Hineinfinden in diese Grenzfragen
des Erkennens die Seele wirklich ihr
Lebensgebiet ausdehnt. Ich habe
Beispiele solcher Grenzfragen
angeführt in dem kleinen Kapitel, das
ich gerade über diese Fragen in meinem
Buche, das in den nächsten Tagen
erscheinen wird, «Von Seelenrätseln»,
geschrieben habe.
Ich möchte noch eine andere solche
Grundgrenzfrage, wie sie auftritt bei
Friedrich Theodor Vischer, anführen,
als Beispiel, wie jemand, der wirklich
beginnt, das Erkenntnisdrama in sich
zu erleben, herankommt an das, was ich
eben jetzt charakterisiert habe - wenn
auch, als Friedrich Theodor Vischer
strebte, noch nicht die Zeit da war,
in der die Seele durchbrechen konnte
durch die Grenzen, an denen sie steht
-, innerlich tastend, noch nicht
äußerlich differenziert im geistigen
Tasten. Vischer sagt da: «Kein Geist,
wo kein Nerven-Zentrum, wo kein
Gehirn, sagen die Gegner. Kein
Nerven-Zentrum, kein Gehirn, sagen
wir, wenn es nicht von unten auf
unzähligen Stufen vorbereitet wäre; es
ist leicht, spöttlich von einem
Umrumoren des Geistes in Granit und
Kalk zu reden, - nicht schwerer, als
es uns wäre, spottweise zu fragen, wie
sich das Eiweiß im Gehirn zu Ideen
aufschwinge. Der menschlichen
Erkenntnis schwindet die Messung der
Stufenunterschiede. Es wird Geheimnis
bleiben, wie es kommt und zugeht, daß
die Natur, unter welcher doch der
Geist schlummern muß, als so
vollkommener Gegenschlag des Geistes
dasteht, daß wir uns» — ich bitte, die
Redeweise ins Auge zu fassen! -
«Beulen daran stoßen; es ist eine
Diremtion von solchem Schein der
Absolutheit, daß mit Hegels Anderssein
und Außersichsein, so geistreich die
Formel, doch so gut wie nichts gesagt,
die Schroffheit der scheinbaren
Scheidewand einfach verdeckt wird. Die
richtige Anerkennung der Schneide und
des Stoßes in diesem Gegenschlag
findet man bei Fichte, aber keine
Erklärung dafür.»
Man kann nicht genauer die
Schilderung dieses inneren
Seelenlebens haben: wie es sich fühlt
zunächst anschlagend an die geistige
Welt da, wo es diese Grenzfragen
erlebt, wie es sich sehnt, sich aus
diesem Heranschlagen an die geistige
Welt zu differenzieren zu einem
wirklichen Tasten der geistigen Welt,
zu einem Aufgehen eines - um den
Goetheschen Ausdruck zu gebrauchen -
geistigen Organes. Wie Goethe von
Geistesaugen und Geistesohren spricht,
so könnte man sagen, gehen auf der
elementarsten Stufe geistige
Tastorgane auf, dadurch, daß man sich
in diese Dinge hineinlebt. Das ist ein
wirklicher Lebensprozeß, ein
wirklicher Wachstumsprozeß; das ist
nicht eine bloße Anwendung desjenigen,
was man schon gelernt hat an den
anderen Wissenschaften; sondern das
ist etwas, was so real ist wie das
Heranwachsen des Kindes, was aber die
Seele in Regionen hineinbringt, die
sie vorher nicht erlebt hat.
Über diese Dinge täuschen sich heute
viele. Einer ganz prinzipiellen
Täuschung auf diesem Gebiete gibt sich
der berühmt gewordene Philosoph Bergson
zum Beispiel hin. Bergson
spricht davon, daß man nicht die Welt
umfassen könne mit dem zergliedernden
Verstände, daß man insbesondere das
Seelenleben nicht erfassen könne mit
dem zergliedernden Verstände, weil im
Seelischen, weil überhaupt im Dasein
überall «Werden» ist, überall
«Fließen», überall «Leben». Was glaubt
Bergson? Daß dasjenige, worauf es
ankommt, schon da ist, daß man es
suchen kann mit den Kräften, die man
schon hat. Das ist aber der große
Irrtum. Da findet man nicht dasjenige,
was das Seelische wirklich erklären
kann, sondern die Seele muß über sich
selber hinausgehen; die Seele muß
etwas entwickeln, was sie nicht hat.
Sie muß nicht glauben, daß das Leben,
das sie erforschen soll, schon da ist,
sondern daß dieses Leben erst errungen
werden muß.
Vor diesem Sich-Vertiefen in das
Erkenntnisdrama des Inneren
haben viele — ich darf den Ausdruck
wohl gebrauchen — eigentlich eine
große Angst. Sie glauben, in den
Abgrund der Subjektivität, in den
Abgrund der Individualität
hineinzukommen. Wenn sie sich wirklich
in solcher Art in diesen Abgrund
hineinbegeben würden, wie es jetzt
geschildert worden ist, dann würden
sie rinden, daß, indem sie das tun,
sie innerlich ein so Objektives
finden, wie man äußerlich das
Objektive findet, wenn man der Natur
gegenübersteht. Es ist nur eine
Illusion, wenn man glaubt, daß der
eine Mensch dieses, der andere jenes
beim Durchleben des Erkenntnisdramas
findet. In gewisser Beziehung müssen
die individuellen Erlebnisse
verschieden sein, weil sie
verschiedene Aspekte, verschiedene
Ansichten desselben Dinges von
verschiedenen Seiten sind. Aber damit,
daß man Photographien von
verschiedenen Seiten von irgendeinem
Ding aufnimmt und diese Photographien
verschieden sind, damit ist nicht
gesagt, daß das Ding selbst nicht sein
Objektives diesen Aspekten darbietet.
Man muß das, was der Erkenner auf
diese Weise heraufholt aus seiner
Seele, nicht so nehmen, daß man es
rein dogmatisch hinnimmt, daß man nun
an die besondere Formulierung, die er
gibt, wie an ein Dogma oder ein
Naturgesetz glaubt. Sondern man muß
sich klar sein: Es mag noch so
subjektiv durch den besonderen Aspekt
das sein, was durch die geistigen
Tastorgane erscheint - und wenn die
Methoden, die ich jetzt nur
prinzipiell angegeben habe, weiter
ausgebildet sind, so entstehen
wirklich geistig-seelische Organe, die
man mit Geistesaugen und Geistesohren
vergleichen kann -, wenn auf Grundlage
des schauenden Bewußtseins, so nenne
ich es in meinem Buche «Vom
Menschenrätsel», die geistige Welt
charakterisiert wird, dann mag das,
was der Beobachter schildert, ein
subjektiver Aspekt sein; aber indem
man es hinnimmt, steht man
der geistigen Wirklichkeit gegenüber,
wie man ein wirkliches Abbild eines
Baumes hat, wenn man es auch nur von
einer Seite hat. Das ist das, was
gerade auf diesem Gebiete verstanden
werden muß.
Wenn der Mensch in diesem seinem
seelisch-geistigen Leben über sich
selbst hinausgeht, ergibt sich das,
was ich in meiner Schrift «Wie erlangt
man Erkenntnisse der höheren Welten?»
schildere, in der Sie eine
ausführliche Darstellung finden
können, was die Seele mit sich zu
machen hat, um so über sich
hinauszugehen. Ich konnte heute
selbstverständlich nur das
Prinzipielle angeben. Wenn Sie das,
was da in diesem Buche dargestellt
ist, bis zu einem gewissen Grade
verfolgen, werden Sie finden, warum
ich die Erlebnisse, die völlig neue
Erlebnisse sind gegenüber dem
gewöhnlichen Bewußtsein, zunächst
Imaginationen genannt habe, und die
Bewußtseinsstufe, die sich da
entwickelt, das imaginative
Bewußtsein.
Dieses imaginative Bewußtsein ist
nichts Phantastisches. Es hat einen
Inhalt, der neu ist gegenüber dem, was
man vorher erfahren hat. «Imaginatives
Bewußtsein» ist ein Wort wie so viele.
Worauf es ankommt, ist, daß in den
Imaginationen, die man sich als
Bereicherung des Seelenlebens erwirbt,
klar ausgedrückt ist, daß sie, nun,
sagen wir, Abbilder sind einer
geistigen Wirklichkeit, wie unsere
gewöhnlichen Vorstellungen Abbilder
sind der äußeren physischen
Wirklichkeit.
Ich habe Ihnen den Prozeß geschildert,
durch den die Seele auf der ersten
Stufe sich über sich selbst hinaushebt
zu dem, was man imaginatives Erkennen
nennt. Mit diesem imaginativen
Erkennen lebt man tatsächlich in einem
Zustande, den man mit einem paradoxen
Wort bezeichnen muß - das
selbstverständlich unter den
Denkgewohnheiten der Gegenwart nur
spöttisch behandelt werden kann: Man
lebt, indem man seine Seele vereinigt
mit dem, was man so erlebt, man lebt
außerhalb des Leibes. Darauf kommt es
an! Und man lernt vor allen Dingen
dasjenige, was man so erlebt ohne die
Zuhilfenahme des Leibes, zu
unterscheiden: erstens von den
gewöhnlichen sinnlichen Wahrnehmungen,
die an der sinnlichen Außenwelt
gewonnen sind; aber auch von alledem,
was Visionen, Halluzinationen,
Illusionen sind.
Denn das muß immer festgehalten
werden: Der Weg, der hier angedeutet
worden ist, führt nach der gerade
entgegengesetzten Linie hin als der
Weg, der als ein krankhafter
bezeichnet werden kann, der nach dem
illusionären, nach dem visionären
Leben führt. Gerade wer sich in das
imaginative Leben hineinfindet, der
weiß, daß das, was wir sinnlich
wahrnehmen, mit unseren gesunden
Sinnen an der Natur wahrnehmen, daß
das geistig höher steht als alles, was
durch Visionen, Halluzinationen vor
unsere Seele treten kann. Indem wir
uns Visionen hingeben, tauchen wir
tiefer in unsere bloße Leiblichkeit
hinab, verbinden wir uns inniger mit
der Leiblichkeit, durchziehen wir die
Leiblichkeit mit unserem Seelischen,
machen uns nicht von ihr frei.
Wenn wir im dritten Vortrage über den
Menschen als Naturwesen sprechen
werden, wird uns klarwerden, warum die
Inhalte der Visionen mit
Geistwahrnehmungen verwechselt werden
können. Heute, wo wir von dem
seelischen Erleben sprechen, handelt
es sich darum, den Unterschied scharf
hervorzuheben: daß der Visionär
hinuntersteigt in sein Leibesleben,
derjenige aber, der nach der
imaginativen Erkenntnis strebt, in ein
rein Seelisches sich hineinlebt, durch
das er zu einem vom Leibe unabhängigen
Erleben kommt.
Das ist, wie gesagt, eine paradoxe
Vorstellung für die Denkgewohnheiten
der Gegenwart. Derjenige, der heute
aus laienhaften Untergründen, aus
dilettantischen Vorstellungen heraus
an die geistige Welt kommen möchte,
der mochte sich diese geistige Welt so
gern nach dem Musterbilde der äußeren
Wahrnehmungen vorstellen, der möchte
so gern - man sieht das an dem
verhängnisvollen Spiritismus -, daß
ihm, wie durch ein physisches
Experiment im Laboratorium eine
Naturtatsache, so geistige Tatsachen
entgegentreten. Er möchte den Geist
greifen. Was uns aber entgegentritt in
der imaginativen Wahrnehmung, das läßt
sich nicht mit etwas Greifbarem
vergleichen. Ich habe es in dem Buch
«Von Seelenrätseln» verglichen - aber
es ist nicht dasselbe, es läßt sich
nur vergleichen — mit den
Erinnerungsvorstellungen, die wir aus
dem Untergrunde unseres seelischen
Lebens glauben heraufzuholen über
vergangene Erlebnisse. Die Dünnheit,
bloß seelisch-geistig, die solche
Erinnerungserlebnisse haben, das ist
das einzige, worin der Geist, in dem
die Seele wurzelt, überhaupt erlebt
werden kann. Nur daß die
Imaginationen, die so wie
Erinnerungsvorstellungen in der Seele
aufgehen, nicht anknüpfen an in der
physischen Welt Erlebtes, sondern daß
sie durch ihren eigenen Inhalt
ankündigen: man ist eingetreten in
eine neue, geistige Welt, in eine
Welt, die man vorher nicht gekannt
hat. Man muß sich erst nach und nach
bekanntmachen mit der ganz anderen Art
des seelischen Erlebens, wenn man so
mit seinem Ich nun nicht die Stütze
hat der leiblichen Organe, durch die
man die äußeren Wahrnehmungen sich
verschafft; man muß sich nach und nach
erst gewöhnen in dieses Leben hinein.
Vor allen Dingen: trotzdem ich diese
Vorstellungen der imaginativen
Erkenntnis mit
Erinnerungsvorstellungen verglichen
habe, trotzdem hat alles, was als
Imagination auftritt, was also die
Wiedergabe einer geistigen
Wirklichkeit ist, eine
Eigentümlichkeit, an die wir uns sehr
schwer gewöhnen, nämlich die
Eigentümlichkeit, daß je vollkommener
eine solche geistige Wahrnehmung in
der Imagination ist, desto weniger
können wir uns, nachdem wir sie gehabt
haben, an sie erinnern. Wir sind
gewöhnt, an dasjenige uns zu erinnern,
was durch unsere Seele gezogen ist.
So, wie wir das geistige Erlebnis
haben, so erzeugt es uns nicht
Erinnerungskraft unmittelbar; sondern
der Vorgang ist ein ganz anderer. Ich
habe ihn in meinem Buch «Von
Seelenrätseln» geschildert. Der
Vorgang ist der folgende: Wenn man
eine bestimmte Imagination haben will,
so muß man sich dazu vorbereiten, man
muß die Seele üben, daß sie innerlich
die Kräfte entwickelt, durch die die
Imagination sich ihr offenbaren kann.
An das, was die Seele tut, an das, was
die Seele vornimmt, um zu der
Imagination zu kommen, an das kann man
sich erinnern. Dadurch kann man die
Imagination von neuem hervorrufen. Man
kann also, wenn man einmal ein
geistiges Erlebnis in imaginativer
Erkenntnis gehabt hat, sich nicht ohne
weiteres an dasselbe erinnern, sondern
man muß wiederum alle die inneren
Seelen Vorbereitungen machen; an die
kann man sich erinnern. Man kann sich
sagen: Das hast du getan, jenes hast
du getan; tu* es wieder, dann bekommst
du das Erlebnis wieder. - Und nur
dann, wenn es uns gelingt,
gewissermaßen in das gewöhnliche
Bewußtsein, in das gewöhnliche Denken,
vorstellungsmäßig, Abbilder der
Imaginationen hereinzubringen, dann
können wir uns an diese Abbilder
erinnern. Aber das, was wirklich
Imagination ist, das muß immer von
neuem auftreten, sonst ist es keine
wirkliche Imagination.
Eine andere Eigentümlichkeit ist
diese: Vorstellungen, die wir im
äußeren Leben gewinnen, werden von uns
um so leichter gebildet, je öfter wir
sie bilden. Während wir da eine
gewisse Übung bekommen und die Dinge
in unsere Gewohnheit übergehen, ist
das bei dem Erleben der Imagination,
bei dem Erleben wirklicher geistiger
Tatsachen nicht der Fall. Das
Gegenteil ist der Fall: Je öfter wir
unter denselben Bedingungen eine
Imagination haben wollen, desto
undeutlicher wird sie. Daher rührt der
sonderbare Umstand, der recht paradoxe
Umstand, daß Schüler des geistigen
Lebens, die sich Mühe geben, zu
gewissen Imaginationen zu kommen,
solche Imaginationen haben und dann
verwundert sind, warum sie sich nicht
wiederholen. Da verliert sich sogar
die Gabe, die Sache wieder
hervorzurufen, oftmals schon das
zweite, dritte Mal, und es ist dann
notwendig, daß neue und immer
erneuerte Veranstaltungen gemacht
werden, um das, was uns gewissermaßen
flieht, indem es einmal aus der
geistigen Welt an uns herangetreten
ist, wieder heraufzurufen.
Solche inneren seelischen Übungen,
welche diese Schwierigkeiten
überbrücken, finden Sie alle im
einzelnen geschildert in meinem Buche:
«Wie erlangt man Erkenntnisse der
höheren Welten?», wenn auch das selbst
nur ein kurzer Abriß desjenigen ist,
was später über diese Dinge von mir
gesagt worden ist.
Eine weitere Eigentümlichkeit ist
diese, daß man mit solchen
imaginativen Vorstellungen nur
zurechtkommt, wenn man in dem Denk-,
wie in dem Vorstellungs-, Empfindungs-
und Willensleben, das man sich als
Mensch bis zu dieser geistigen
Schulung angeeignet hat, Anhaltspunkte
findet, um die Imaginationen mit
Vorstellungen zu durchdringen. Wenn
man nicht sorgfältig hierauf achtgibt,
kann man zwar nicht krankhaft, aber
seelisch verworren und verdunkelt
werden. Man kommt immer wiederum dazu,
sich zu sagen: Jetzt erfährst du etwas
Geistiges, das kannst du noch nicht
verstehen, du hast nicht tief genug
Begriffe dafür ausgebildet. - Dann muß
man aufhören, dann muß man den Weg so
andern, daß man versucht, sein
gewöhnliches, in der Sinnenwelt
auszubildendes Vorstellen
weiterzuführen, um bei einer späteren
Gelegenheit das zu verstehen, was man
vorher nicht verstanden hat.
Kurz, ich könnte noch viele solche
Eigenschaften anführen, man macht
Bekanntschaft mit lauter Dingen,
welche frappierend, paradox sind
gegenüber dem seelischen Erleben, das
dem gewöhnlichen Bewußtsein angehört.
Dann aber erst, wenn man in dieser
Weise gewissermaßen das Seelische
losgerissen hat von dem Leiblichen,
dann erst steht man im Geistigen, in
der geistigen Welt drinnen. Die
Erfahrung, die geistige, kann keiner
bestreiten.
Mit dem, was ich Ihnen bisher
geschildert habe, kommt man bis zu
gewissen Einsichten. Man kommt zu der
Einsicht, daß außer dem physischen
Leib, den man an sich trägt und der
das Objekt der Anatomie, der
Physiologie, überhaupt der äußeren
Naturwissenschaft ist, uns wirklich
das eigen ist, was ich in meinen
neueren Büchern, damit kein
Mißverständnis entsteht,
«Bildekräfteleib» nenne, während ich
es früher «Ätherleib» genannt habe. Es
ist wirklich ein zweites Element, das
in uns ist und das sich niemals der
gewöhnlichen Wahrnehmung, dem
gewöhnlichen seelischen Erleben
ergeben kann, sondern das sich nur
ergeben kann, wenn dieses seelische
Erleben bis zur Imagination
fortschreitet. Denn dieser
Bildekräfteleib ist nichts Räumliches;
dieser Bildekräfteleib ist etwas, das
nur in der Zeit lebt, das aber in der
Zeit so lebt, daß alles, was in
unserem physischen Leib, sagen wir,
von unserer Geburt oder Empfängnis bis
zu unserem Tode wirkt, herausquillt
aus diesem Bildekräfteleib. Einen
zweiten Leib, einen Bildekräfteleib
tragen wir in uns. Er wird eine
Realität, eine Wirklichkeit für das
imaginative Bewußtsein.
Aber weiter kommen wir mit diesem
imaginativen Bewußtsein nicht, als zu
dem, was uns als Bildekräfteleib — der
Ausdruck ist paradox, das macht aber
nichts — von der Geburt bis zum Tode
begleitet. Weiter kommt man, wenn man
nun zu dem, was eben angedeutet worden
ist, fortschreitend noch in anderer
Weise die nun frei gewordene Seele
innerlich erkraftet, innerlich
erstarkt, wenn man nun in immer
erneuter und erneuter geduldiger Übung
zu dem, was man Vorstellungsleben, was
man Begriffsleben nennt, ein ganz
neues Verhältnis bekommt.
Vorstellen ist für uns im gewöhnlichen
Leben ja etwas, wodurch wir uns die
äußeren Gegenstände vergegenwärtigen.
Wenn wir eine Vorstellung haben,
glauben wir: das, was wir innerlich
von einem äußeren Gegenstand besitzen
können, besitzen wir eben! Davon
müssen wir für das Gebiet des
geistigen Erlebens loskommen. Wir
müssen uns gewissermaßen in die Lage
versetzen können, unsere Vorstellungen
wie innerlich gegeneinander kämpfende
Kräfte und Mächte in uns im
innerlichen Erkenntnisdrama ablaufen
zu lassen. Wir müssen die Fähigkeit
gewinnen, eine Vorstellung in den
Kampf mit der anderen treten zu
lassen. Wir müssen uns die Sehnsucht
erwerben, wenn wir eine Sache von
einer Seite charakterisiert haben, sie
auch von der entgegengesetzten Seite
zu charakterisieren. Auf dieser Stufe
werden die Ausdrücke: Materialismus,
Idealismus, Spiritualismus,
Sensualismus und so weiter, sie werden
alle Redensarten, weil alle diese
Begriffe, die bloß aus den
Begriffsnetzen herausgesponnen sind,
sich eben wie photographische
Aufnahmen von verschiedenen Seiten
erweisen.
Wir lernen erkennen, daß wir mit
unseren Begriffen auf geistigem
Gebiete uns so verhalten müssen, wie
wir uns auf sinnlichem Gebiete in
unseren Sinnesorganen verhalten. Wir
gehen um die Gegenstände herum. Wir
betrachten die Begriffe nicht als
Abbilder, sondern nur als dasjenige,
was einseitig von diesem oder jenem
Aspekte aus die Dinge charakterisiert.
Der Geistesforscher wird daher gerade
den Trieb in sich ausbilden, die Dinge
von der einen Seite zu
charakterisieren, und sie auch von der
anderen Seite, von der
entgegengesetzten Seite zu
charakterisieren. Er wird namentlich
eine Sehnsucht empfinden, gewisse
Vorstellungen sich zu bilden und dann
sich selbst zu widerlegen, diesen
innerlichen Kampf wirklich
durchzumachen. Ich gebe da nur einige
prinzipielle innerliche Gesichtspunkte
an, die man aufsteigend wahrmachen
muß, wenn man an dem Grenzort der
Erkenntnis bis zu einem gewissen Punkt
gekommen ist.
Dann entwickelt sich die Seele weiter.
Sie gelangt dazu, das in sich zu
entwickeln - und ich bitte, da von
allem Aberglauben oder
vorurteilsvoller Vorstellung abzusehen
-, was ich in meinen Büchern genannt
habe die inspirierte Erkenntnis. In
einem höheren Grade löst sich dadurch
die Seele vom Leibe los, und nach dem
Erringen dieser Erkenntnisstufe ist
man nun nicht bloß imstande, zu
überschauen, was als ein
Bildekräfteleib in der Zeitenfolge
unser Dasein von der Geburt bis zum
Tode begleitet, sondern jetzt ist man
imstande, auch Geistiges zu schauen,
das außer unserem Leibe ist, geistige
Wirklichkeit, wie die physischen Augen
physische Wirklichkeit schauen. Ich
werde im nächsten Vortrage von der
äußeren geistigen Wirklichkeit zu
sprechen haben und will hinweisen
zunächst auf das, was der Mensch als
in ihm selbst beschlossene geistige
Wirklichkeit mit dieser inspirierten
Erkenntnis nunmehr schaut.
Was da auftaucht vor der inspirierten
Erkenntnis, das lebt nicht in unserem
Dasein von der Geburt bis zum Tode,
das hat vor uns gelebt, bevor wir
durch die Geburt, oder sagen wir
Empfängnis, in den irdischen Leib
eingetreten sind; und nachdem wir
durch den Tod in die geistige Welt
eintreten werden, wird es mit uns
leben. Das hat sich verbunden mit den
Erbmassen, die uns von Eltern und
Voreltern physisch überkommen; das
durchdrang dieses Physische. Zur
Anschauung desjenigen, was von uns
unserem physischen Dasein seelisch
vorangegangen ist, was unserem
physischen Tode folgt, gelangt man
wirklich durch die inspirierte
Erkenntnis, weil man zu einem
geistigen Anschauen des von diesem
physischen Leib völlig Unabhängigen
gelangt. Der Bildekräfteleib ist noch
an dieses physische Dasein gebunden;
er zerstäubt, wenn er von diesem
physischen Dasein getrennt wird. Was
die inspirierte Erkenntnis wahrnehmen
kann, das zerstäubt nicht, das bleibt
in sich, das ist dasjenige, das durch
Geburten und Tode geht. Auf dem
Gebiete der inspirierten Erkenntnis
kann nun der Mensch wirklich sachgemäß
untersuchen, was ihn verbindet mit
rein geistigen Welten, was kraftvoll
arbeitet, so daß er dieser Mensch
wird, wenn sich mit seinem geistigen
Teil verbindet die physische
Erbmasse.
Und das dritte, wozu man gelangt, ist
die Intuition. Damit ist nicht das
Unklare gemeint, das gewöhnlich mit
«Intuition» bezeichnet wird, sondern
dasjenige, was ich nun andeuten will.
Was man als dritte Stufe der geistigen
Erkenntnis erringen kann, das erlangt
man dann, wenn man vollständig gewahr
wird — es wird das in einem bestimmten
Zeitpunkte der seelischen Entwicklung
auftreten -, daß man ein anderer ist,
daß man wirklich einen inneren
Beobachter in sich gefunden hat durch
die Anstrengungen, die man gemacht hat
durch Imagination und Inspiration
hindurch.
Da tritt ein Bedeutsames ein
innerhalb desjenigen, was ich das
Erkenntnisdrama genannt habe. Da tritt
etwas ein, wo man sagen kann: Man
sieht, daß aus dem Geistigen heraus
nicht nur dieser unser physischer Leib
mitgestaltet ist, man lernt sehen, daß
unsere Seele selber, so wie sie mit
ihren Gefühlen, mit ihren Tendenzen,
mit ihren Ambitionen, mit ihren
Affekten, mit ihrem Willenscharakter
in uns lebt, daß sie so selber durch
geistige Vorgänge geworden ist. Ein
innerlicher Schicksalsschlag wird das
Erkenntnisdrama.
Man mag Schicksalserlebnisse haben im
Leben, die einen himmelhoch jauchzend,
zu Tode betrübt sein lassen, man mag
das Schlimmste und das Freudigste
erleben: was man erlebt, wenn man das
Werden nicht nur des Leiblichen,
sondern das Werden des Seelischen
erlebt, das ist ein Schicksalsschlag,
ein innerlicher Schicksalsschlag, der
für den, der ihn voll erlebt im
Erkenntnisdrama, mehr bedeutet als die
höchsten und tiefsten, freudvollsten
und leidvollsten Schicksalserlebnisse
des äußeren Daseins.
Wenn das so sein kann, wenn in der
Seele wirklich diese innere Kraft den
Umschwung bewirken kann, daß ihr nicht
nur das Leibliche aus dem Geistigen
heraus erscheint, sondern das
Seelische selbst innerhalb des
geistigen Werdens, dann tritt die
intuitive Erkenntnis ein. Und dann ist
das Gebiet beschritten, welches die
wiederholten Erdenleben, das
Zurückschauen zu früheren Erdenleben
und das Gewißsein, daß dieses
Erdenleben sich wiederholen wird,
umfaßt. Die Erkenntnis tritt ein, daß
das gesamte Leben des Menschen besteht
aus aufeinanderfolgenden Erdenleben
mit dazwischenliegenden Leben in der
geistigen Welt vom Tod zu einer neuen
Geburt.
Mit alldem muß verbunden sein, daß
unser innerer seelischer Blick auf
etwas gerichtet wird, für das er
eigentlich nicht eingeschult ist durch
den Bezug auf die äußere Natur. Mit
Bezug auf die äußere Natur fragen wir
stets nach der Herkunft, nach den
Ursachen. Mit den Fragen nach der
Herkunft, nach den Ursachen, kommen
wir aber nicht dem Geiste gegenüber
zurecht. Derjenige, der sich das
geistige Gebiet so erschließt, wie ich
es erwähnt habe, dem offenbart sich,
daß sich in alles Wachsende,
Gedeihende, in alles Fortschreitende,
sich Entwickelnde hineinstellt eine
rückschreitende Entwickelung, ein
fortdauerndes Abbröckeln des Daseins,
ein fortdauerndes Zerstörerisches.
Deshalb haben diejenigen, die
vielleicht nicht in dieser modernen
Form dies durchschauten, aber in den
Formen, in denen man früher solche
Sachen gewußt hat, gesagt: Geistige
Erkenntnis führt an die Pforte des
Todes. - Man lernt erkennen, daß
Bewußtsein, geistiges Erleben,
bewußtes Geist-Erleben nur auftreten
kann dadurch, daß sich in das
Wachsende, Gedeihende, in das
Fortschreitende der Entwickelung
hineinstellt dasjenige, was dieses
Dasein abbröckelt; und man lernt
erkennen, daß der Tod nur das
einmalige große Ereignis ist, das man
sich aufgeteilt, gewissermaßen in
seine Atome zerteilt denken kann als
dasjenige, was in uns fortwährend
geschieht, während wir im leiblichen
Leben bewußt werden. Das
Wissen in dieser Welt ist ein
Hereintreten im kleinen desjenigen,
was uns mit einem Schlag überfällt,
wenn wir durch die Pforte des Todes
gehen.
Man lernt die Verwandtschaft des
Bewußtseins mit dem Sterben erkennen.
Und eben dadurch, daß man die
Verwandtschaft des Bewußtseins mit dem
Sterben erkennen lernt, dadurch lernt
man auch erkennen, wie dieses
Bewußtsein hindurchschreitet durch die
Pforte des Todes, wie der Tod gerade
ein Erwecker ist eines anderen
Bewußtseins, in das wir eintreten,
wenn wir den physischen Leib ablegen,
den wir ja gewissermaßen nur behufs
der Erkenntnis ablegen, wenn wir
solche imaginative, inspirierte,
intuitive Erkenntnis erwerben.
Man muß sich hineinfinden, über seine
Beziehung zur Welt in ganz anderer Art
zu denken, als man es vorher gewohnt
war, wenn man sich einen wirklichen
Begriff machen will von geistigem
Erkennen. Vor allen Dingen muß man den
Glauben ganz verlieren, daß man den
Geist irgendwie finden kann, wenn man
die materielle Welt deutet, wenn man
die materielle Welt irgendwie
kritisiert, wenn man an der
materiellen Welt Gesetze findet. Die
Gesetze, die man an der materiellen
Welt findet, die gelten auch nur für
die materielle Welt. Den Geist findet
man nicht durch Deutung der
Sinneswelt; den Geist findet man im
physischen Leib an der
Sinneswelt; aber man findet ihn im
freien Erleben des geistigen Gebietes.
Ich kann mich durch einen Vergleich
klarmachen: Wenn wir die Wortreihen,
die Buchstabenreihen lesen, so nehmen
wir sie nicht so auf, daß wir sagen:
da ist ein senkrechter Strich, da ist
ein horizontaler Strich; wir deuten
nicht die Buchstaben, wir sehen über
die Buchstabenreihe und Wortreihe hin,
und da entwickelt sich ein innerlicher
Inhalt. Dieser Inhalt hat mit einer
Deutung der Buchstaben nichts zu tun.
Man muß lesen gelernt haben. Was sich
beim Leser entwickelt, ist etwas ganz
anderes, als was in den Buchstaben
liegt. Man kann nicht den Geist, den
man beim Lesen aus den Buchstaben
heraus findet, aus dem Setzerkasten
holen. Ebensowenig kann man aus der
Natur durch Deutung der Natur das
geistige Leben finden. Das geistige
Leben kann man nur finden, wenn man
die Seele über sich selbst hinaufhebt
und dadurch dasjenige ündet, was
nun aus dem Geiste selbst hereinragt
in dieses physische Leben, insofern im
Physischen die Seele sich erlebt
zwischen Geburt und Tod.
Sie sehen, da kommt eine
Seelenwissenschaft zustande, welche
gut neben der Naturwissenschaft stehen
kann, weil sie gar nicht die Methoden
auf das Seelische überträgt, welche an
der Natur herangebildet sind, weil sie
aber auch nicht bei diesem Seelischen,
wie es im gewöhnlichen Dasein erlebt
wird, stehenbleibt, sondern in dieses
Seelische hineinträgt ein Objektives,
aus dem heraus dieses Seelische sich
erlebt, und aus dem auch das Leibliche
geboren ist, wie wir im dritten dieser
Vorträge sehen werden.
Das sind einige Andeutungen, nur die
allerersten, elementaren Andeutungen -
bezüglich alles übrigen muß ich auf
meine Bücher verweisen -, Andeutungen,
wie der Mensch das finden kann, das in
ihm liegt und das sein Ewiges ist, wie
diese Seelenlehre, die
anthroposophisch orientiert ist, den
Menschen wiederum wirklich dazu führt,
daß nun nicht mehr einzutreten
braucht, was bei einem sehr
bedeutenden, aber tragisch sein Denken
ertragenden Forscher der Gegenwart
eingetreten ist, bei dem im März
dieses Jahres hier in Zürich
verstorbenen großen Psychologen Franz
Brentano. Franz Brentano lebte
sich hinein in die psychologische
Forschung in dem Zeitalter, als die
äußere naturwissenschaftliche
Denkweise heraufkam. Er wollte die
naturwissenschaftliche Methode, so wie
sie ist, anwenden auf das Seelenleben.
Man kommt mit dieser
naturwissenschaftlichen Methode aber
nicht weiter, als Vorstellungen zu
vergleichen: wie Gefühle aus der Seele
herauf wollen, wie Aufmerksamkeit ist
und so weiter im äußeren physischen
Leben. Aber Franz Brentano beklagt es
in seinem Buch «Psychologie vom
empirischen Standpunkte», im ersten
Band, den er geschrieben hat, und der
der einzige geblieben ist, er beklagt,
was die Seelenwissenschaft da nicht
erreichen kann, indem er sagt: Was
kann uns helfen, wenn wir auch recht
naturwissenschaftlich zu Werke gehen,
die Vergleichung von Vorstellungen,
die Assoziation von Vorstellungen, das
Entstehen von Lust und Unlust und so
weiter, wenn sich die großen
Hoffnungen eines Platon und
Aristoteles nicht erfüllen können: daß
wir Einsicht gewinnen können durch die
Seelenwissenschaft in das Fortleben
des besseren Teiles unseres Wesens
nach dem Durchgehen durch die Pforte
des Todes. - Franz Brentano beklagt,
daß er mit seinen Mitteln sich an
diese Probleme nicht heranmachen kann.
Das ist merkwürdig, wie er bis zu
seinem Lebensende gerungen hat mit
diesen Problemen. Die Aufrichtigkeit,
die Ehrlichkeit seines Ringens geht
gerade aus dem tragischen Umstände
hervor, den ich im dritten Kapitel
meines Buches «Von Seelenrätseln» in
einem Nachruf an Franz Brentano
ausgeführt habe. Immer wieder und
wiederum versprach er die Fortsetzung
seiner «Psychologie», nachdem der
erste Band erschienen war. Sie war auf
vier oder fünf Bände berechnet, im
Frühling 1874 erschien der erste Band,
für den Herbst versprach er den
zweiten, dann in kurzen Zeiträumen die
folgenden: Nichts ist wieder
erschienen! Er wollte mit
naturwissenschaftlicher Methode das
Seelenleben meistern, er wollte
ehrlich und aufrichtig zu Werke gehen.
Hätte er es vermocht, hätte nicht die
naturwissenschaftliche Methode wie ein
Bleigewicht an seinen Forscherkräften
gehangen, weil er sie eben
mißverstand, er wäre fähig gewesen,
einzutreten durch das Tor in das
geistige Erleben, das aus der Seele
etwas heraufholt, was nicht da sein
kann, wenn man bloß
naturwissenschaftliche Methoden hat.
An dem tragischen Forscherleben Franz
Brentanos zeigt sich wie an vielen
anderen Persönlichkeiten der Gegenwart
- aber bei ihm, weil er eine so
bedeutende und zu gleicher Zeit
innerlich so grundehrliche Natur war,
besonders eindringlich -, wie gerade
durch die naturwissenschaftlichen
Errungenschaften eine solche
Seelenwissenschaft mit Notwendigkeit
gefordert wird, die nur in vom
Leiblichen befreiten seelischen
Erfahrungen erlangt werden kann. Da
werden wiederum die großen Probleme
vor die Seele hintreten können, die
vor allen Dingen den Menschen
beschäftigen müssen, indem er den
Blick auf sein eigenes Seelenleben
richtet: das große Problem des
unsterblichen Lebens - indem wir den
wirklich unsterblichen Teil erfassen
durch solche Methoden, wie wir es
geschildert haben - und auch das
Problem der Willensfreiheit, von dem
wir in diesen Vorträgen noch sprechen
werden, beides Probleme, die gerade
die wichtigsten, die zwingendsten
sind. Man lese aber nach die
Psychologien der letzten Jahrzehnte.
Diese Probleme sind vollständig
verbannt, ja verschwunden aus der
psychologischen Forschung, einfach aus
den Gründen, die in der heutigen
Betrachtung angegeben worden sind.
Aber nicht nur, daß man an diese
großen Seelenfragen herankommt!
Sondern auch dasjenige, was der
Psychologe sucht, was er gerade mit
seinen durch Vertiefung in die
naturwissenschaftliche Denkweise
entstandenen Methoden erforschen will,
auch das wird erst völlig klar, wenn
man es verfolgen kann von dem
Gesichtspunkte aus, der hier
angedeutet worden ist. Die Sache liegt
schon so: Naturwissenschaft wird auf
der einen Seite gelten,
Geisteswissenschaft, Geistesforschung
auf der anderen Seite. Aber wie man
beim Tunnelgraben, wenn man richtig
alles erwogen hat, von zwei Seiten
grabend, in der Mitte sich
zusammenfindet, so finden sich
Geistesforschung und Naturforschung
zusammen und geben erst ein Ganzes der
vom Menschen erstrebten Erkenntnis.
Ich will nur ein Beispiel anführen,
wie auch die gewöhnliche Psychologie
dadurch erobert werden kann, daß man
sich in diese hohen Gebiete begibt,
auf welche heute nur elementar
hingedeutet worden ist. Es liegen vor
dem Menschen, wenn er psychologisch
forscht, solche Fragen wie die nach
dem Gedächtnis, nach der Erinnerung.
Man könnte verzweifeln, wenn man sich
in den gewöhnlichen Psychologien mit
dem Erinnerungsproblem befaßt. Da wird
einem so ganz klar, wie da die
Grenzorte des Erkennens sind: Der
Mensch stellt sich etwas vor, gewinnt
eine Vorstellung an einer äußeren
Wahrnehmung; nun ja, diese Vorstellung
«geht hinunter» ins seelische Element,
«verschwindet», so sagt man, aber der
Mensch kann sich später an die
Vorstellung erinnern. Wo war sie?
Ich will mich jetzt nicht verbreiten
über all das, was seit Jahrhunderten
gesagt wird über diese Fragen. Nach
der einen Seite sagt man: Solche
Vorstellungen verschwinden hinunter
ins Unbewußte, treten dann wiederum
hinauf über die Schwelle des
Bewußtseins. - Ich möchte jemanden
kennen, der imstande ist, wenn er
diese Worte prägt, mit ihnen einen
inhaltlichen Sinn zu verbinden! Man
verliert sofort einen Sinn, wenn man
von diesem «Hinuntersteigen» und
«Hinaufsteigen» der Vorstellungen
spricht. Sprechen kann man von allem;
aber vorstellen kann man es sich
nicht; denn es entspricht keiner
irgendwie gearteten Wirklichkeit. Die
mehr physiologisch orientierten
Psychologen sprechen davon, daß
«Spuren» sich «eingraben» in das
Nervensystem, in das Gehirn; diese
Spuren «rufen» dann diese
Vorstellungen «erneut hervor». Man
krankt dann daran, zu erklären, wie
aus diesen Spuren hervorgegraben wird
die Vorstellung, die hinuntergezogen
ist. Wie gesagt, man kann verzweifeln
an dem, was da Inhalt der gewöhnlichen
Psychologien ist. Wieviel ernste,
edle, echte Forscherarbeit wird doch
auf diese Probleme gewendet! Durchaus
nicht verkannt werden soll diese
ehrliche, echte Forschungsarbeit.
Die Wahrheit ist aber, daß auch diese
einfache Tatsache des Seelenlebens
sich erst im rechten Lichte zeigt,
wenn man sie mit derjenigen Kraft der
Seele betrachtet, die nun die
Geistorgane hat, die nun wirklich vom
Gesichtspunkte, der in der geistigen
Welt eingenommen wird, auch das
gewöhnliche Seelenleben beobachtet. Da
merkt man: Es ist gar keine Rede
davon, daß eine Vorstellung, die ich
jetzt habe, irgendwo «hinunterzieht»
und irgendwo wieder «heraufkommt». Das
Erinnern wird überhaupt ganz falsch
vorgestellt. Eine Vorstellung, die ich
durch eine äußere Wahrnehmung jetzt
gewinne und jetzt habe, die lebt in
mir überhaupt nicht als etwas Reales,
sondern als Spiegelbild, das sich die
Seele bildet durch die Spiegelung des
Leibes. Wir werden davon näher im
dritten Vortrage sprechen. Und es lebt
diese Vorstellung nur jetzt! Wenn ich
sie aus dem Seelenleben verloren habe,
dann ist sie nicht mehr da. Es gibt
das gar nicht: Hinuntertauchen von
Vorstellungen und Wiederher auf
tauchen - und so Erinnerungen bilden.
Die triviale Vorstellung der
Erinnerung ist schon falsch.
Worauf es ankommt, ist: wenn man die
Kraft der Seele für das geistige
Schauen geschärft hat, so sieht man -
wie man in der Außenwelt beobachtet,
so kann man im Geiste das beobachten
—, daß, während wir eine Vorstellung
gewinnen durch eine Wahrnehmung, noch
ein anderer Vorgang vor sich geht. Und
nicht der Vorstellungsvorgang, sondern
dieser andere, unterbewußte Vorgang,
der sich parallel dem Vorstellen
abspielt, erzeugt in uns etwas, das,
indem ich die Vorstellung habe, gar
nicht unmittelbar ins Bewußtsein
kommt, das aber fortlebt. Habe ich
jetzt eine Vorstellung, so entsteht
ein unterbewußter und jetzt rein an
das Körperliche gebundener Prozeß.
Wenn später durch irgendeine
Veranlassung dieser Prozeß wieder
aufgerufen wird, dann bildet sich,
indem die Seele jetzt hinblickt auf
diesen Prozeß, der ein rein leiblicher
ist, aufs neue die Vorstellung. Eine
erinnerte Vorstellung ist eine aus den
Tiefen des Leibeslebens herauf
gebildete neue Vorstellung, die der
alten gleicht, weil sie durch den
unterbewußten Prozeß, der sich
gebildet hat im leiblichen Leben,
heraufgerufen wird. Die Seele liest
gewissermaßen das Engramm, das in dem
Leibe eingegraben ist, wenn sie sich
an eine Vorstellung erinnert.
So werden schon die gewöhnlichen
Vorstellungen der Psychologen
korrigiert. Man gewinnt das Richtige
anstelle desjenigen, was im
gewöhnlichen Erleben ganz falsch
vorgestellt wird. Und so könnte ich,
die ganze Psychologie durchgehend,
Ihnen an vielen Punkten zeigen, wie
sich vor der wirklichen Erkenntnis
das, was die Seele eigentlich glaubt
als ihr Erlebnis zu haben, als eine
Illusion erweist, wie man ganz falsche
Vorstellungen über dieses Seelenleben
hat, wie diese sich erst korrigieren
lassen müssen dadurch, daß die Seele
sich befreit vom Leibe und nun
wirklich vom geistigen Gesichtspunkte
aus ihr Erleben beobachten kann.
Gerade durch solche Vorstellungen, die
auf der einen Seite wirklich der
Wissenschaft den Geist erschließen und
die geistige Welt eröffnen, wird auf
der anderen Seite erst dasjenige, was
in treuer und fleißiger Forschung nach
naturwissenschaftlicher Methode auch
in der Experimentalpsychologie, in der
physiologischen Psychologie gewonnen
wird, an die rechte Stelle gerückt.
Und diesen Gebieten steht wahrhaftig
die anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft nicht feindlich,
nicht unsympathisch gegenüber. Sondern
sie, die weiß, daß die gewöhnlichen
Methoden, die an der äußeren Natur
gewonnen werden, im seelischen Erleben
nicht zu Lösungen, sondern nur zu
Fragen führen können, zu richtigen
Fragestellungen, sie wird gerade durch
ihr Licht erst dasjenige recht
fruchtbar machen können, was auf dem
äußeren naturwissenschaftlichen Wege
gewonnen werden kann.
Wie das Arbeiten der anthroposophisch
orientierten Geisteswissenschaft
wirklich von der anderen Seite des
Berges her, wie man einen Tunnel von
zwei Seiten gräbt, der
Naturwissenschaft sich entgegen
arbeitet, kann sich auch an einem
weiteren Beispiel zeigen. In der
letzten Zeit sind darwinistisdi
orientierte Naturforscher zu etwas
sehr Interessantem gekommen, das ich
gleich anführen werde. Vorher will ich
noch erwähnen, daß die unterbewußte
Tätigkeit, welche der Erinnerung
zugrunde liegt, indem sie sich
parallel dem Vorstellen unterbewußt
entwickelt, zwar etwas anderes, aber
verwandt ist mit dem, was in den
Vererbungskräften, in den
Wachstumskräften liegt. Den Kräften,
die in uns wachsen, sind diejenigen
Kräfte verwandt, die wirksam sind im
Unterbewußten, wenn wir an einer
sinnlichen Wahrnehmung eine
Vorstellung bilden und die
Dispositionen hervorrufen im
Leiblichen, die später gelesen werden,
die zur Erinnerung führen. Durch
wirkliche seelische Beobachtung kommt
man zu einer klaren Anschauung über
die Verwandtschaft der
Gedächtniskräfte mit den Vererbungs-
und Wachstumskräften. Es wird eine
Brücke geschaffen - und wir werden von
solchen Brücken in den nächsten Tagen
noch deutlicher sprechen — zwischen
Seelisch-Geistigem und Leiblichem.
Und nun sehe man, wie Richard
Semon, der darwinistisch
orientierte Naturforscher, in einem
sehr interessanten Buche ausgeht von
den Vererbungsverhältnissen, von dem
Auftreten von Vererbungsmerkmalen, und
dazu kommt, diese Vererbungskräfte
zusammenzubringen mit den
Gedächtniskräften! Der Naturforscher
kommt also dazu, die Vererbungskräfte
verwandt mit den Gedächtniskräften zu
finden. Der Seelenforscher kommt dazu,
die unterbewußten, der Erinnerung
zugrundeliegenden Kräfte mit denen der
Vererbung verwandt zu finden!
Diese Dinge geschehen ganz unabhängig
voneinander. Was Richard Semon als c
beschrieben hat in seinem sehr
interessanten Buch, das begegnet sich
mit der Seelenforschung, die
anthroposophisch orientiert ist, und
die sich auf die Betrachtung
derjenigen Gebiete ausdehnt, die nach
naturwissenschaftlichen Methoden auch
am Menschen erforscht werden. Doch
davon dann im dritten Vortrage.
Gewiß, schon das Elementare, das ich
mir erlaubte heute vorzubringen über
die Erfolge eines wirklichen
Geist-Erlebens der Seele und dadurch
über die Begründung einer neueren
Seelenwissenschaft, es muß den
Denkgewohnheiten der Gegenwart
gegenüber vielfach paradox erscheinen.
Aber wenn das auch durchaus gerade dem
am begreiflichsten ist, der in diesen
Dingen drinnensteht, so darf wohl auch
gesagt werden, man möge sich nur
wirklich nicht bloß in einem Vortrage
anregen lassen, sondern sich vertiefen
in den ernsten Gang
geisteswissenschaftlicher Forschung.
Man wird sehen, daß die Kräfte zwar
auf andere Weise verwendet werden als
auf dem Gebiet der Naturwissenschaft,
daß aber der Forscherweg der
Anthroposophie nicht minder ernst,
nicht minder mühevoll ist als
derjenige, der auf seiten der
naturwissenschaftlichen Forschung
entwickelt wird, wenn auch gerade
dasjenige, was bei der
Naturwissenschaft Resultat, Ergebnis
ist, bei der Geistesforschung
Ausgangspunkt sein muß: Wir langen bei
den Begriffen, Vorstellungen,
Naturgesetzen an, wenn wir Natur
erforschen wollen. Wir gehen davon
aus, daß uns das, was Naturforscher
erleben, bis an die Grenzorte bringt,
wenn wir in die Geistesforschung und
in die anthroposophische
Seelenforschung eintreten wollen.
So meine ich, daß die Psychologie, die
Seelenforschung, die auf
Anthroposophie fußt, nicht als
gegnerisch gegenüber den berechtigten
Forderungen der heutigen
naturwissenschaftlichen Denkweise
bezeichnet werden darf. Im Gegenteil:
sie lehnt nichts ab, was aus den
berechtigten Forschungen der
Naturwissenschaft hervorgeht; sie ist
nirgends gegnerisch zu dieser
berechtigten Naturwissenschaft! Aber
sie kann nicht stehenbleiben etwa
dabei, bloße logische Folgerungen zu
ziehen aus dem, was die
Naturwissenschaft schon selbst gibt.
Eine solche Philosophie bedeutet
Geisteswissenschaft nicht, die nur
weiter logische Folgerungen ziehen
will aus der Naturwissenschaft. Nein!
Ein höheres Bekenntnis muß die
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft ablegen, das
Bekenntnis, daß hervorgehen muß diese
Geistesforschung aus der
Naturwissenschaft nicht als eine
abstrakte logische Folge, sondern als
ein lebendiges Kind.
Und den Glauben, den stärkeren Glauben
als mancher Naturforscher, der die
Geistesforschung ablehnt, den
stärkeren Glauben an die
Naturforschung hat der
Geistesforscher, daß diese
Naturforschung stark genug ist, nicht
nur zu ihren logischen Konsequenzen zu
führen, sondern stark genug, ein ganz
Lebendiges gleichsam aus sich heraus
zu gebären, das entsteht mit eigener
Lebenskraft, durch eigenes freies
Leben gedeihen muß, und das sein muß:
die von der Naturwissenschaft selber
geforderte Geisteswissenschaft.
Fragenbeantwortung nach
dem Vortrag in Zürich, 5. November
1917
Zum Thema der wiederholten Erdenleben
wurden mehrere Fragen gestellt.
Sehr verehrte Anwesende! Die Fragen,
die hier aufgeworfen worden sind, sie
sind solche, daß vieles
Unbefriedigende an der Antwort bleibt,
wenn man sie kurz beantwortet, oder
aber, daß man, wenn man sie richtig
befriedigend beantworten wollte, ganze
Bücher sprechen müßte. Zunächst liegt
die Frage vor:
Was für einen Zweck hat die
Reinkarnation?
Ja, sehr verehrte Anwesende, im Grunde
genommen ist die Frage nach dem Zweck
- ich muß schon der Antwort den
wissenschaftlichen Charakter geben,
sonst ist es ja nur ein Herumreden —
geradeso wie die Frage nach dem
Grunde— ob nun die Teleologie
berechtigt ist oder nicht, darauf kann
ich mich nicht einlassen -, eine
Frage, die in der physischen Welt
entspringt, innerhalb der physischen
Welt ihre Bedeutung hat. Die
Reinkarnation - wenn man so die
wiederholten Erdenleben nennen will,
ich vermeide gern Schlagworte, deshalb
sprach ich auch heute von wiederholten
Erdenlehen -, die
Reinkarnation aber ist von Gesetzen
getragen, welche der geistigen Welt
angehören, welche in der geistigen
Welt ihre Bedeutung haben. Und daran
gewöhnt man sich am allerschwersten:
daß man beim Übergang von der
physischen Welt in die geistige Welt
auch seine Begriffe wandeln,
metamorphosieren muß, daß die
Begriffe, welche für die physische
Welt gelten, ihre Bedeutung, ihre
Tragweite verlieren, wenn man in die
geistige Welt eintritt. Wer begonnen
hat, den eigentlichen Charakter der
geistigen Welt zu kennen, der fragt
nicht eigentlich, wie man nach dem
Zwecke einer Maschine fragt, nach dem
«Zweck des Menschen», viel weniger
nach dem «Zweck der Reinkarnation».
Ich habe im Laufe des Vortrags gesagt:
die Denkungsweise, die an Hand der
Naturwissenschaft gewonnen wird -das
ist ja im wesentlichen auch die
Denkweise, die an der physischen
Außenwelt gewonnen wird -, sie führt
höchstens zu den richtigen
Frage-Stellungen; aber die Antworten
muß man dann versuchen, aus der
geistigen Welt hereinzuholen.
Nun, natürlich, wer so etwas fragt:
«Welchen Zweck hat die Reinkarnation?»
-, der denkt sich etwas dabei. Es
entspricht das einem gewissen
Bedürfnis, etwas zu wissen, obwohl die
Frage nach dem Zweck ja eigentlich in
dieser Sphäre nicht anwendbar ist, um
die es sich da handelt. Nun aber bitte
ich Sie, folgendes zu bedenken. Ich
möchte sagen, ich muß die Bausteine
zur Fragenbeantwortung zusammentragen.
Geisteswissenschaft ist eben etwas,
was man nicht wie ein kleines Handbuch
so schnell sich aneignen kann, sondern
es ist etwas, was wirklich ein sehr
umfassendes Gebiet ist.
Wenn wir im Leben Fragen stellen, so
können wir so verfahren, daß wir
gewissermaßen mit den Fragen immer bis
ans Ende gehen. Aber vielleicht wird
das nicht in allen Fällen anwendbar
sein. Sehen Sie, solch eine Frage wie
diese, die wird einem hundert und
hundertmal gestellt. Ich habe oftmals
das Folgende dazu gesagt: Es kann
Menschen geben, die wollen von Zürich
nach Rom fahren, und sie wollen den
Weg wissen. Ja, wenn ihnen jemand den
genauen Weg mit allen Details nicht
angeben kann in Zürich hier, so wollen
sie überhaupt nicht nach Rom fahren.
Es kann aber auch solche Menschen
geben, welche befriedigt sind, den Weg
von Zürich nach Lugano zu wissen, und
die dann befriedigt sind, wenn sie in
Lugano erfahren, wie sie weiterkommen,
und dann, wie sie wieder weiterkommen.
Das ist ein Vergleich. Er will das
Folgende besagen: Wenn wir in einem
Erdenleben stehen, so ist
dieses hinblickend auf folgende
Erdenleben. Darinnen drückt sich eine
Entwickelung aus. Wir werden in
anderen Erdenleben Dinge gewinnen, die
wir in diesem Erdenleben nicht
gewinnen. Wir gehen durch Erlebnisse,
die uns andere Prüfungen, andere
Erfahrungen bringen. Würden wir in
diesem Erdenleben alle Fragen
beantworten können, so würde dieses
Erdenleben nicht folgende Erdenleben
erzeugen !
So handelt es sich für
Geisteswissenschaft darum, die Tatsache
der Reinkarnation, wenn ich den
Ausdruck schon gebrauchen soll,
hinzustellen. So wie der Mensch dem
einzelnen Erdenleben aus seinen freien
Impulsen heraus den Zweck gibt, so
gibt er aufeinanderfolgende Zwecke,
von denen einer aus dem anderen
hervorgeht, den wiederholten
Erdenleben. Und er wird sich nicht
einbilden, in einem Erdenleben
den ganzen Umfang des menschlichen
Daseins, das durch die wiederholten
Erdenleben geht, zu definieren.
Definitionen, die etwas umfassen
wollen, gewöhnt man sich überhaupt ab,
wenn man in das wirklich geistige
Seelenerleben hineinkommt.
Definitionen sind im gewöhnlichen
physischen Leben ganz gut; im
geistigen Leben, wo alles auf Aspekte
hinausläuft, da wird man wirklich,
wenn jemand just Definitionen
verlangt, erinnert an das Beispiel,
das in der griechischen Literatur
gegeben ist, wo ausgeführt wird, was
eine Definition ist. Auf die Frage,
wie man einen Menschen definieren
solle, wird gesagt - man kann ja immer
nur aus einzelnen Merkmalen heraus
definieren -: Ein Mensch ist eine
Wesenheit, die zwei Beine und keine
Federn hat. - Da brachte das nachste
Mal einer einen Hahn mit, den er
gerupft hatte - als «Menschen».
Nun, ich weiß selbstverständlich, was
die Logik alles fordert von einer
richtigen Definition. Dennoch, vor dem
geistigen Auge nehmen sich
Definitionen doch als Einseitigkeiten
aus. Ebenso alle Zwecksetzungen,
Kausalsetzungen und so weiter. Die
Wirklichkeit ist etwas, in das man
sich hineinfindet, in dem man lebt und
webt, das man aber nicht mit
einseitigen Begriffen umspannen wird.
Man wird in den aufeinanderfolgenden
Erdenleben die Zwecke finden. So
daß also ein rechter Inhalt nicht da
ist bei der Frage nach dem «Zweck der
Reinkarnation».
Frage: Ist Reinkarnation
ein Produkt der Vorstellung im
Geistigen?
Ja, sehr verehrte Anwesende, das kann
man schon sagen, aber man muß
dazunehmen, was ich in meinem Buch
«Von Seelenrätseln» gezeigt habe:
Vorstellungen, so wie man sie im
gewöhnlichen Bewußtsein hat, sind
eigentlich vor dem geistigen Schauen
keine wirklichen Vorstellungen,
sondern sie sind abgelähmte
Vorstellungen, sie sind wie die
Leichen der Vorstellungen. Das ist das
Merkwürdige. Was in der Seele lebt,
ist weit mehr als das, was im
gewöhnlichen Bewußtsein zum Bewußtsein
kommt. Was in der Seele lebt, wird
herabgelähmt, weil es nicht ertragen
würde vom gewöhnlichen Bewußtsein, und
lebt dann wie ein
Vorstellungsleichnam. Daher die
abstrakten Begriffe in der Seele. Was
man da hat, das ist eigentlich nur ein
Spiegelbild, das ist etwas, was
auftritt und vergeht, was gar nicht
erinnert wird, wie ich im Vortrag
ausgeführt habe. Was aber
dahintersteht, was in die Imagination
hereinkommt, diese lebendige geistige
Realität, das ist dasjenige, was durch
den Tod hindurchgeht und was in den
Kräften der Reinkarnation allerdings
lebt. Vielleicht wird das die Antwort
der Frage sein.
Frage: Ist Reinkarnation
absolute gesetzmäßige Einrichtung,
nicht ein Ergebnis der Bildekräfte?
Ein Ergebnis der Bildekräfte ist nur
das Leben zwischen Geburt und Tod
beziehungsweise Empfängnis und Tod.
Aber das, was hier Reinkarnation
genannt wird, steht unter weit höheren
geistigen Gesetzen. Ob sie eine
«gesetzmäßige Einrichtung» ist, das
ist schwer zu beantworten; sie ist
eben eine Tatsache. Die wiederholten
Erdenleben sind eine Tatsache. «Ein
Ergebnis der Bildekräfte?» Den
Bildekräfteleib eignet sich der Mensch
erst an, wenn er als Seele gegen die
Empfängnis zugeht; den legt er auch
nach dem Tode wieder ab; der
Bildekräfteleib ist - wie ich im
Vortrag ausgeführt habe — nichts
Ewiges. Die Kräfte aber, die in
Betracht kommen, wenn von den Gesetzen
der Reinkarnation gesprochen wird,
sind solche, die gar nicht
hereintreten, nicht nur nicht ins
Ich-Bewußtsein, sondern gar nicht in
den Bereich der gewöhnlichen
physischen Welt.
Sehen Sie, da könnte sich schon auf
diesem Gebiete der Weg für viele
Menschen eröffnen, wenn man nur suchen
würde in der richtigen Weise. Es
handelt sich darum - wie ich schon für
einzelne Dinge angegeben habe —, daß
die Erlebnisse in der geistigen Welt
paradox wirken gegenüber den
Erlebnissen des gewöhnlichen Daseins,
daß in vieler Beziehung die Dinge ganz
anders wirken, die man erlebt, wenn
man in die geistige Welt eintritt,
gegenüber den Dingen der physischen
Welt. Und da muß man sagen: der Mensch
kommt, weil er sein
Vorstellungsvermögen nach den
Erfahrungen des natürlichen Lebens,
des natürlichen Geschehens einrichtet,
mit seinen Begriffen kaum über
Raumesvorstellungen hinaus. Eine
genauere, eine wirklich ehrliche
Selbsterkenntnis zeigt, wie wenig der
Mensch über Raumesvorstellungen
hinauskommt. Denn sehen Sie: die
Zeitvorstellungen, woran gewinnt man
sie? Eigentlich aus Raumvorstellungen!
Die Raumänderungen, die Ortsänderungen
der Sonne, des Mondes, der Zeiger der
Uhr sogar bei uns, aus denen gewinnen
wir Zeitvorstellungen. Aber es sind
eigentlich Raumvorstellungen, die wir
da haben. Das Geistige aber in seiner
niedersten Form als Bildekräfteleib
lebt schon in der Zeit. Da
muß man schon eine wirkliche
Vorstellung von der Zeit haben!
Aber eine wirkliche Vorstellung von
der Zeit verschaffen sich heute die
wenigsten Menschen. Und noch weniger
verschafft man sich eine wirkliche
Vorstellung von den verschiedenen
Geschwindigkeiten — also jetzt nicht
Zeiten, sondern Geschwindigkeiten —,
die im Seelisch-Geistigen herrschen.
Unser seelisches Leben beruht darauf,
daß zum Beispiel das Denken, das
Vorstellen, mit einer ganz anderen
Geschwindigkeit abläuft als das
Fühlen, und dieses wiederum mit einer
ganz anderen Geschwindigkeit als das
Wollen. Diese Dinge - daß innerlich im
Seelenleben verschiedene
ineinandergeschichtete
Geschwindigkeiten sind -bewirken
gerade das innere Entstehen des
Bewußtseins. Bewußtsein entsteht nur
da, wo irgend etwas sich stört. Daher
ist Bewußtsein sogar verwandt mit dem
Tode: weil der Tod das Leben stört.
Aber überhaupt: es stört sich etwas!
Daher ist zum Beispiel die Bergsonsche
Vorstellung so falsch, daß man überall
aufs Leben sehen muß und auf die
Bewegung; während man geradezu zum
Wesen der Bewegung kommt, wenn man die
Bewegung hindert, zum Wesen des Lebens
kommt dadurch, daß man sieht, wie das
Leben vom Tode erfaßt wird. Etwas
anderes, als das Leben auffassen, ist
es, in das Wesen des Lebens
eindringen.
Diese Dinge führen dazu, einzusehen,
daß Gesetzmäßigkeit selbst etwas
anderes wird, wenn man in das geistige
Leben eintritt, was vielen Menschen
höchst unbequem ist. Sie fassen daher
gar nicht den Mut, in die geistige
Welt einzudringen mit ihren Begriffen
und Ideen: weil diese Begriffe und
Ideen sich verändern müßten! Wenn man
wirklich geistig forscht, lernt man
das im Grunde genommen sehr, sehr
gründlich kennen. Ich rede sehr ungern
von Persönlichem, weil das Persönliche
mit dem Objektiven nicht viel zu tun
hat. Aber vor vielen Jahren schon trat
mir eine wichtige Frage entgegen, die
auf einem gewissen Spezialgebiet für
mich fruchtbar geworden ist: Herbart
und andere Psychologen haben
das Rechnen, die Mathematik angewendet
auf die Seelenforschung; sie
versuchten, seelische Tatsachen zu
berechnen. Eduard von Hartmann hat
dann sogar moralisch zu nehmende
Tatsachen zu berechnen versucht, indem
er den Pessimismus mathematisch zu
begründen unternahm; auf die eine
Seite, die Soll-Seite des Lebens
buchte er alle Lusterlebnisse, auf die
Haben-Seite alle Unlusterlebnisse und
sagte dann: die Bilanz ergibt einen
Überschuß an Unlust - also ist das
Leben schlecht.
Ich habe gezeigt, daß die ganze
Rechnung unsinnig ist. Sie können
diesen Beweis finden in dem
entsprechenden Kapitel meiner
«Philosophie der Freiheit», die 1894
geschrieben ist. Wenn man hier von
Rechnung sprechen will, so ist der
Rechnungsanfang ganz anders zu machen.
Er ist so zu machen, daß man nicht
eine Subtraktion macht, eine zur
Bilanz führende Subtraktion, sondern
daß man eine Division aufschreibt,
einen Bruch, daß man als Zähler
aufschreibt alles, was man an Lust, an
Freude, an Erhebung erlebt in seinem
Lebenslauf, und als Nenner allen
Schmerz, alles Leid. Betrachten wir
diesen Bruch. Wann würde das Leben
nicht mehr lebenswert erscheinen? Wenn
der Nenner Null wäre, gar kein Schmerz
da wäre, so wäre der Wert unendlich
groß. Aber der Nenner muß unendlich
groß werden, wenn der Bruch den Wert
Null haben sollte. Das heißt: erst
dann würde das Leben nicht mehr
lebenswert erscheinen, wenn die
Schmerzen unendlich groß wären. Die
Entscheidung darüber gibt uns keine
abstrakte Rechnung, sondern die
Entscheidung gibt uns das Leben
selber. Das Leben rechnet so!
Wenn man auf seelische Ereignisse
sieht, so kann man das Verhältnis der
Rechnung zum seelischen Ereignis nicht
so machen, wie Herbart oder wie
Hartmann in diesem Falle. Sondern das
Leben gibt das Resultat, und wenn man
dann hinaufkommt in die geistigen
Welten, so zerteilt sich das Resultat
auseinander - eine Summe in Summanden,
ein Bruch in Zähler und Nenner. Gerade
ins Umgekehrte kommt man hinein.
Während man hier im physischen Leben
die einzelnen Summanden und Zähler und
Nenner hat und dann das Resultat
bekommt, ist es umgekehrt: im
geistigen Erleben ist das Resultat da;
es wird erlebt, und in die geistige
Welt hinein gehen die einzelnen
Elemente, die zum Resultat führen. Sie
sehen also: man muß viele
Vorstellungen gründlich umdenken, wenn
man die Schwelle überschreiten will
zwischen der physischen und der
geistigen Welt.
Vielleicht können solche Ausführungen,
die ich an diese Frage angeknüpft
habe, doch bei Ihnen die Vorstellung
hervorrufen, daß wirklich diese
Geisteswissenschaft nicht etwas ist,
das so aus dem Ärmel herausgeschüttelt
oder aus der Phantasie herausgeboren
ist, sondern daß sie etwas ist, was
schon wirklich — wie ich im Vortrag
gesagt habe -mit nicht geringeren
Kräften erarbeitet wird, als in
irgendeiner anderen wissenschaftlichen
Arbeit Kräfte angewendet werden. Nur
stehen sie auf einem anderen Gebiete.
So daß man sagen muß: es ist Gesetzmäßiges
in jenem Verlaufe, der durch die
wiederholten Erdenleben ausgedrückt
wird. Aber die Natur dieses
Gesetzmäßigen muß man sich eigentlich
erst verschaffen. Daher sagte ich, es
handelt sich nicht darum, daß man
deutet die Naturerscheinungen, sondern
daß man sich wirklich erhebt über die
Naturerscheinungen und das Geistige
frei in sich erlebt. Damit habe ich
die Frage beantwortet.
Nun eine merkwürdige Frage -
merkwürdig nach diesem Vortrage:
"Welches sind die geistigen
Tastorgane?
Ja, etwas Sinnliches darf man sich
nicht vorstellen darunter. Ich habe
scharf hervorgehoben, daß es sich um
etwas Seelisch-Geistiges handelt, das
man nur mit dem vergleichen kann, was
in der Erinnerung auflebt. Also wenn
man das so beantwortet haben will, daß
man zum Unterbegriff «geistige
Tastorgane» einen Oberbegriff sucht,
den man schon kennt, dann wird man mit
dieser Sache nicht zurechtkommen.
Sondern man muß sich eben
hindurchwinden durch das, was gezeigt
worden ist: Die Seele gerat an
Grenzen, differenziert sich und
entwickelt «geistigeTastorgane», die,
auf seelisch-geistigem Gebiet,
verglichen werden können mit den
Tastorganen auf physischem Gebiet, so
wie «Geistesaugen» und «Geistesohren»
mit physischen Augen und physischen
Ohren.
Frage: Gibt es klare
Definitionen davon, was man unter
«Glaube» versteht?
Nun müßte ich Ihnen natürlich eine
Sprachgeschichte des Wortes «Glaube»
geben, wenn ich vollständig sein
wollte, und von da ausgehend dann die
verschiedenen Formen des Glaubens
entwickeln. Ich möchte aber das
Folgende sagen: Das Wort «Glaube» hat
in unserer neueren Zeit die
eingeschränkte Bedeutung erhalten des
Fürwahrhaltens aus subjektiven Gründen
heraus, also eine Erkenntnis, die
eigentlich keine Erkenntnis ist,
sondern nur ein subjektives Surrogat
für eine Erkenntnis. Das hat man nicht
zu allen Zeiten unter «Glaube»
verstanden. Will man verstehen, woraus
die Glaubensvorstellung eigentlich
entstanden ist, so muß man sich
folgendes vorhalten.
Wie ich nur angedeutet habe im
heutigen Vortrage, war früher die
Seele in einer anderen Weise mit der
Wirklichkeit verknüpft. So abgesondert
hat die Seele eine Naturwirklichkeit
von sich selber erst in neueren
Zeitläuften. In jenen älteren Zeiten,
in denen die Seele noch mehr mit der
geistigen Wirklichkeit verknüpft war
und ein inneres Bewußtsein von
seelischem Gehalt in einer anderen Art
entwickelt hat, als das jetzige
moderne Anthroposophische sein muß, da
wußte man: wenn man etwas für wahr
hält, so ist das nicht bloß ein
theoretisches Verhalten, sondern es
ist in diesem Fürwahrhalten zugleich
eine Kraft des Seins drin. Wenn ich
ein Ideal habe und glaube an
mein Ideal, so ist dieses glauben an
das Ideal nicht bloß das Präsentmachen
der Idee des Ideals im Bewußtsein,
sondern es verbindet sich eine
seelische Kraft mit dem Ideal. Und
diese Verbindung einer seelischen
Kraft mit dem Ideal gehört von seiten
des Menschen der Wirklichkeit an. Man
arbeitet an der Wirklichkeit mit. Es
ist also eine positive
Kraftentfaltung, die im «Glauben»
liegt.
In einer entsprechenden Weise kommt in
dem interessanten Buch von Ricarda
Huch: «Luthers Glaube», der
Glaubebegriff zum Vorschein. Da ist
wiederum gefunden der Glaubebegriff
nicht bloß als ein Fürwahrhalten,
sondern als ein
Mit-dem-Realwerden-sich-Verbinden; so
daß man, ich möchte sagen, indem man
in der Glaubenskraft drinnen-steht,
etwas in sich hat wie den Keim, den
die Pflanze in sich hat, der auch noch
keine wirkliche Pflanze ist, aber die
Kraft hat, eine wirkliche Pflanze zu
werden.
Es ist nicht ein Erkenntnisabbild, was
man also im Glauben haben wollte, aber
es ist ein Vorstellungselement, das sich
mit einer wirklichen Kraft verbindet, so
daß man mit dem Glauben in der Realität
steht. Und würde jemand selbst behaupten
wollen, daß der Glaube ihm keine
Erkenntnis bringt, so würde er trotzdem
noch zugeben müssen, wenn er den
Glaubebegriff in dieser Weise anwendet,
daß ihn das, was dieser Glaubebegriff
als Realität enthält, in die
Wirklichkeit hineinstellt. - Das sind so
kleine Andeutungen, Skizzen. |