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Collection: 07 - LES IDEAUX SOCIAUX
Sujet : Égalité devant Dieu réincarnée en égalité devant Mammon
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA054 016-019 (1985) 26/10/1905
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Ce n'est pas correct quand sera dit que la misère, bien que nous puissions la décrire dans les couleurs les plus graves, serait aujourd'hui plus grande qu'elle l'aurait été dans des siècles passés. Ce n'est pas le cas. Nous commettrions une falsification totale de la réalité objective. Tentez une fois d'étudier objectifs les conditions dans la ville de Cologne d'aujourd'hui et d'il y a 120 ans. Vous verrez que beaucoup est quand même devenu mieux. Et cependant, nous avons la question sociale. Nous l'avons parce que les humains ont encore traversé une autre évolution et d'ailleurs à cause de cela parce qu'en grande mesure intérieurement ils sont venus à penser, à la conscience de soi et parce que leurs besoins sont devenus tout autres. Et là nous devrons, si nous étudions la question ainsi, indiquer toutefois nécessairement sur les grands rapports qui alors apparaissent pour nous dans l'histoire du monde quand nous ne sommes pas, comme le chercheur moderne, trop myope. Pour juger de ces choses, il est nécessaire d'apprendre à connaître les grandes lois de la vie. Qu'est-ce qui fait maintenant que la vie sociale a absolument pris cette forme ? C'est l'art et la manière que l'esprit humain a adoptés. Regardez en arrière sur le temps de la Révolution française. a En ce temps-là, on a exigé autre chose. C'était une question visant plus d'après des questions juridiques, qui a produit l'idéal de « Liberté - égalité - fraternité ». Les héros de la Révolution française appelaient après la liberté dans l'ouest de l' Europe. Ceux de l'est de l'Europe luttant aujourd'hui appellent après du pain. Ce sont seulement deux différentes formes de une et même chose, deux différentes exigences de l'humain qui a appris à poser de telles questions parce que son âme s'est transformée.

Ces transformations de l'âme nous devons quelque peu les étudier et comprendre de plus près, pourquoi les âmes des grandes masses humaines aujourd’hui – et cela se déploie sur des siècles – sont venues à ces exigences. Ici rentre en premier en utilisation pratique, soutenant notre compréhension, la conception du monde théosophique. Seul celui qui comprend les choses parvient à les juger. Seul celui parvient à regarder dans les âmes qui voit en grands rapports du monde ce qui se passe dans l'âme. Et seul celui qui comprend quelque chose de l'âme parvient à provoquer quelque chose dans les âmes et à construire dans le futur.

Une petite remarque intermédiaire : les sciences du présent, la biologie, le darwinisme, l'haeckellianisme, elles nous ont apporté de grandes idées. Ainsi aussi l'idée que chaque être vivant sur les premiers niveaux de son être-là, encore à l'état de germe, reproduit les formes de vie qui auparavant ont été traversées dehors dans la nature. Ces courtes répétitions des différents stades de vie, il y a aussi dans l'être qui les rassemble tous, et grimpe plus haut sur l'échelle de niveau de l'évolution que tous les autres : dans l'humain. Admettez qu'un esprit aurait eu une conscience dans le temps où il n'y aurait pas encore eu d'humain, alors il n'aurait pas seulement dû savoir, ce qui s'était déjà passé, mais il aurait aussi dû – en contraire à cela - se faire une image de l'évolution future. Il aurait dû se faire de l'état/du contexte animal autrefois une image pour l'avenir. Seulement l'humain, qui dans son aménagement en germe reproduit les formations précédentes, peut nous montrer ce qui est à faire. C'est le faire, qui doit aller au-delà de tout savoir. Aucun savoir ne s’occupe avec quelque chose d'autre qu'avec cela qui était là. Mais voulons-nous agir à l'avenir ainsi nous devons faire ce qui n'était pas encore là. Les grandes lois nous montrent ce qui doit être réalisé à l'avenir. D'une certaine manière tout a déjà été là qui apparaîtra dans l'avenir, notamment par l'intuition. Un esprit, qui autrefois serait intervenu, aurait dû avoir l'intuition, pour pouvoir en trouver les lois cachées de l'être-là, qui valent pour le passé et l'avenir. C'est pour cela que la théosophie soigne l'intuition. C'est cela qui s'étend vers dehors par-dessus la pure expérience physique du monde. La théosophie cherche les lois qui sont à connaître par l'intuition et qui nous introduisent dans l'avenir du genre humain.

Une de ces grandes lois du monde qui peut nous être un guide, est la loi de la réincarnation. D'abord, elle nous rend compréhensible que rien ne vaut d'autresur des domaines spirituels plus élevés que ce qu'a signifié la loi au sens de Darwin et Haekel. Cela nous rend compréhensible pourquoi ceci ou cela sera ressenti comme besoin à une époque déterminée. Qui s'approfondit là-dedans, celui-là sait, quand la dernière fois la vie assoiffée après une libération universelle était disponible, quand et quoi les humains ont accueillis en eux comme impulsions, ce après quoi ils devraient appeler. Ceux, qui appellent aujourd'hui après liberté et égalité – je dis cela avec la même sûreté objective avec laquelle le scientifique de la nature a parlé sur la physique -, toutes ces âmes-là qui appellent aujourd'hui après liberté et égalité, ont appris cela sur une autre marche de leur être-là, en une incarnation passée. Les grands besoins des humains d'aujourd'hui étaient incarnés dans les premiers temps du christianisme, dans le temps du premier siècle chrétien. Les humains ont tous accueilli le besoin après égalité, devant lequel aujourd'hui l'humain se tient dans la vie spirituelle. Le christianisme a apporté le message de l'égalité devant Dieu. Dans des siècles plus anciens, il n'y avait pas une telle égalité.
Ce que je dis maintenant, je ne dis pas cela de manière préjudiciable, je dis cela avec la même objectivité sobre qu'avec laquelle je parlerais sur un quelque problème de science de la nature.

La même âme, qui un jour a accueilli en soi comme une impulsion « vous êtes égaux devant Dieu et devant l'humanité », quand on regarde son âme particulière, et tout ce qui conditionne l'inégalité extérieure, n'a pas de signification devant la vie spirituelle. Quand la tombe se referme sur nous, nous sommes tous égaux, et deviendrons tous égaux. Que l'âme ait accueilli cela survit dans l'âme et sort dans une nouvelle forme. La contemplation du grand monde à de puissantes et grandes perspectives d'éducation dans ses progrès de culture. Déjà une fois j'ai rendu attentif là-dessus, comment se comporte cette éducation sur la Terre dans les temps préchrétiens. Voyons-nous en arrière dans les temps de l’Égypte. Là était un grand nombre d'humains qui était occupé avec des travaux d'une difficulté dont aujourd'hui un humain ne peut plus se faire aucune représentation. Ils travaillaient volontairement. Et pourquoi ? Parce qu'ils savaient que cette vie en est une parmi beaucoup. Chacun se disait : celui qui m'ordonna le travail est un tel comme celui que je serais aussi un jour. Cette vie doit être compensée en différentes incarnations, car cela se règle de ces connaissances.

À cela s'adjoint la loi du karma. Ce que j'ai vécu dans une vie est gagné ou ce me sera récompensé dans des temps ultérieurs. Mais cela se serait-il poursuivi, alors l'humain n'aurait plus pu voir le royaume terrestre. Cette vie entre naissance et mort ne lui aurait plus été importante. Pour cela le Christianisme a alors donné les mesures d'éducation, pour prendre comme importante cette vie entre naissance et mort. C'est seulement apparemment quand le christianisme bifurque de cela, car il a aussi fortement indiqué sur l'au-delà. Il a même placé sur cela une vie d' éternelle punition et d'éternelle récompense.

Qui croit que cela est une vie d'infinie importance, il apprend à le prendre au sérieux dans cette vie. Cela tourne autour des vérités que les humains vénèrent, et cela rend les humains pieux dans l'idée de devenir éduqués dans une vie terrestre. C'étaient les deux tâches : éducation au prendre au sérieux de la vie terrestre entre naissance et mort, et de l'autre côté à ce qu'à l'extérieur de cette vie terrestre tous sont égaux devant Dieu. Seulement par cela a été supportée cette vie terrestre, qu'elle a été conçue ainsi que devant dieu tous sont égaux. Qui regarde cela ainsi, celui-là observera dans l'évolution de l'humanité, depuis l'apparition du christianisme, un descendre dans le monde physique.

De plus en plus l'humain se sent obligé à l'être-là physique. Par cela il a transféré/transporté de plus en plus l'importance du principe de l'égalité devant Dieu sur l'égalité dans l'être-là matériel même.

L'image n'est pas à mécomprendre. L'âme, qui il y a 1800 ans était habituée à réclamer l'égalité pour l'au-delà, elle apporte l'impulsion de l'égalité avec soi, mais en rapport à cela qui est aujourd'hui important : « Égalité devant Mammon ».
S'il vous plaît, ne voyez là-dedans aucune critique, rien de dédaigneux, mais l'établissement objectif d'une -loi du monde- de l'âme se développant. Ainsi, on doit étudier le cours des temps. Alors, on comprendra qu'il n'y a qu'un qui dans cette âme peut de nouveau amener une autre direction, une ascension, quand l'âme qui appelle après l'égalité, de nouveau, nous l'obtenons dedans dans l'au-delà. Nous avions regardé vers en haut l'au-delà, de ce côté-ci nous avions regardé vers dehors. Aujourd'hui l'âme est renvoyée à elle-même par cette impulsion. Aujourd’hui elle cherche la même chose dans le de ce côté-ci. Devrait-elle de nouveau trouver une ascension, ainsi elle doit dans le de ce côté-ci trouver l'esprit, l'intérieur dans le psychisme lui-même. Cela est ce à quoi le mouvement théosophique aspire : préparer l'âme pour les trois stades, parce qu'elle devient intérieurement pleine de Dieu, pleine de la sagesse divine et à cause de cela sait de nouveau se placer dedans le monde, ainsi qu'elle trouvera de nouveau l'harmonie entre elle et l'environnement.