Hegel a cherché à faire ressortir clairement les idées de liberté, droit, devoir, beauté, vérité, etc. ainsi que chacune se tienne devant nous plastique, pleine de contenu. Il cherchait à les placer devant nos yeux spirituels, comme les fleurs et les animaux se tiennent devant nos yeux restés corporels. Et alors, il a cherché à amener toute la diversité des idées de notre esprit en un tout – d'articuler les pensées ainsi qu'elles nous paraissent comme une grande harmonie dans laquelle chacune particulière, à sa propre place, a sa pleine validité. Ainsi se tiennent aussi les uns à côté des autres les fleurs particulières, les animaux particuliers de la réalité, s'articulant eux-mêmes harmoniquement en un tout et une totalité. Que fait Julius Hart ? Il explique de nous, humains du dix-neuvième siècle : « Comment nous sommes-nous laissés enivrer du son de mots élevés comme Liberté, Égalité, Beauté, Vérité, de purs concepts, qui se dissolvent en brouillard et fumée quand on veut les englober et saisir, transposer en perceptible et faits et ordonner la vie d'après eux ? » Non, très chers, cela revient à eux ; ils n'auraient pas eu besoin de se laisser enfumer du son des mots élevés. Ils auraient mieux fait d'approfondir le contenu différencié que les penseurs du dix-neuvième siècle ont donné à ces mots. Cela vous fait mal de devoir voir, comme quelqu'un nous fait premièrement les grandeurs de l'esprit du siècle en petites images miniatures de sa propre imagination et alors tient un jugement terrible sur ce siècle.