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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Phases de l'éducation démocratique de l'enfant
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 330 273-284 (1983) 18/06/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Deux choses, qui là brillent de la récente évolution de l’humanité, devront être observées à la mesure de la chose, quand on veut arriver absolument sur ce qui à présent aspire à se réaliser. Des choses les plus différentes, qui émergent ici ou là de manière judicieuse ou non judicieuse, résonnent toujours deux exigences à partir du présent, qui de toute manière souvent, justement sont déclarées non judicieusement, mais auxquelles on doit venir à leur vraie forme sur le fond, si on veut grandir à ce qui contraint l’humanité à la réalité par un présent si lourdement éprouvant.
Ces deux devises des temps récents sont premièrement Démocratie et deuxièmement Socialisme. Ceux qui formulent aujourd’hui plus et plus l’appel après un réaménagement à partir de ressentis humains universels, ils habillent cela de leur appel dans le mot Démocratie qu’ils pensent et éprouvent plus de leur véritable vie et ses besoins, habillent à nouveau l’appel après un réaménagement dans le mot Socialisme.

En cela, d’une manière toute remarquable dans les temps récents, une chose est rejetée complètement à la vie publique comme à partir de l’appel de Herold. Un parti a tiré ensemble les deux impulsions des temps récents, Démocratie et Socialisme, dans son nom « sociale démocratie », et il a donc déjà dans son nom délaissé ce dont j’aimerai aujourd’hui témoigner qu’avant toutes choses une réorganisation véritable, pensée sérieusement et pratique de nos rapports doit reposer à la base.

Est resté non considéré notamment par ces deux appels la particulière vie de l’esprit, la vie de l’esprit dans le sens englobant, dans ce sens où elle ne s’étend pas seulement sur cela qu’on assimile des concepts et représentations les plus hautes sur toute sorte de questions scientifiques et de vision du monde, sur toute sorte d’artistique et religieux, mais dans le sens, comme elle s’étend aussi par-dessus les connaissances et prises de conscience aussi bien en rapport à la vie de l’économie, comme elle s’étend non seulement sur les forces théoriques, mais aussi pratiques de l’humanité.

On peut dire, l’humanité récente s’est ainsi développée dans les derniers siècles qu’elle avait en rapport avec la vie publique une forte confiance aux institutions qu’elle voulait façonner toujours plus démocratiques et démocratiques. Et dans ces efforts, à partir de l’expérience des conditions économiques modernes, se sont placées ces exigences qui vont vers un façonnement social de cette vie de l’économie.
De cela on peut aujourd’hui avoir le sentiment, quand aussi les conditions trompeuses et chaotiques du présent recouvrent maint de ce qui aspire des soubassements, ainsi l’aspiration est quand même existante après une socialisation maintenue dans le sens démocratique des institutions humaines, après une institution socialement façonnée de notre vie publique. Mais remarquable ce qui s’est perdu, c’est la confiance aux forces de la vie de l’esprit humain.
On croit que démocratie peut aider, on croit pus loin que le socialisme peut aider, mais on ne croit pas que dans la vie de l’esprit elle-même reposent des forces, qui peut-être tout de suite, si elles étaient saisies de manière correcte, pourraient délier de l’être humain ce qui pour la guérison du présent et du prochain futur doit être délié dans cet être humain.

Si on se regarde un peu autour dans les temps actuels où tant poussent au socialisme, ainsi on fait une remarquable découverte.
On aimerait presque dire, l’appel à la socialisation serait et sera dans la mesure plus fort et vigoureux, plus les pulsions humaines sont antisociales, plus antisociale deviendra la vie de l’âme humaine. Et on aimerait même dire ainsi : l’humain apprend à partir de sa vie de l’âme antisociale combien peu il était en situation, de façonner les institutions extérieures dans le sens social, et parce qu’il est dans l’intériorité si antisocial, ainsi il appelle un façonnement social des conditions extérieures. Seul, qui connaît la nature humaine, celui-là sait que sans une certaine transformation de l’intériorité humaine le façonnement social des institutions extérieures est une impossibilité. La grande erreur, de laquelle l’humanité dans ses esprits dirigeants est déjà sortie depuis longtemps, c’est – j’ai déjà effleuré aussi cela avant-hier -, que l’humain par nature à quelconque particularités finies, avec lesquelles on peut compter immédiatement dans la société humaine. Il est vrai qu’on croit toujours au contraire, mais ce que j’ai justement dit, l’expérience de la vie humaine le produit elle-même.

Ce sur quoi au début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier je cherchais à rendre attentif dans mon livre « La philosophie de la liberté » fut que l’humain ne peut venir à sa pleine existence (NDT : Volldasein), que quand il développe vraiment cette pleine existence entre naissance et mort, quand notamment ce qu’une âme doit quand même avoir, quand elle aspire à une existence (NDT : Dasein) digne -, quand il délie tout d’abord la conscience de sa libre nature humaine par le développement des forces déposées dans son intériorité.
Libre on ne peut le devenir et libres les humains ne peuvent devenir seulement quand ils sont éduqués vers la liberté ou s’éduquent eux même. Qui considère cela, celui-là regardera quand même d’une manière plus profonde ce qui apparaît aujourd’hui comme appel au socialisme que cela se passe habituellement. Il demandera, n’est-ce peut-être pas ainsi, que nous ne nous trouvions pas d’humain à humain socialement et démocratiquement, parce que notre vie de l’éducation ce qui en nous est prédisposé pour démocratie et socialisme, n’est pas développée à cela de manière correcte ? On a besoin d’impulsion intérieure bien particulière de la nature humaine entièrement, quand on veut installer une communauté démocratique, ou quand on veut fonder une communauté économique sociale.
Et on pourrait presque dire, quand on ne choquerait pas avec cela par une malgré tout juste vérité trop d’humain du présent : ainsi que l’humain sera né – le développement de l’enfant le montre clairement -, ainsi il n’a pas la pulsion après la démocratie et aussi pas au socialisme, celles-ci doivent d’abord être introduites dans son âme. Elles reposent prédisposées en lui, mais elles ne peuvent sortir d’elles-mêmes. Et avant que notre système d’éducation ne soit pas placé sur une connaissance fondamentale et conforme à la réalité de la nature humaine, à fortiori nous ne le vivrons pas que l’humain puisse se placer lui-même dans une communauté démocratique ou sociale avec une mentalité démocratique et sociale.
Il cherchera à faire éclater constamment démocratie et socialisme, de forces pulsionnelles inconscientes, s’il n’est pas conscient de cela. Et si ne seront pas faites des approches pour l’éducation dans un sens démocratique comme aussi un sens social, alors les humains vivront ensemble à nouveau ainsi que du démocratique quelque tyrannie, du social quelque chose d’antisocial seront. Comme donc très certainement du social qu’on recherche dans l’Est européen, l’antisocial dans la mesure des conditions en de cours temps devrait être et justement déjà maintenant est là ! Par là le regard de celui qui aujourd’hui avec l’évolution de l’humanité le pense noblement, se dirige avant toutes choses sur la vie de l’esprit, sur l’éducation. Et la nécessité s’en présente, de placer sur une véritable connaissance humaine factuelle avant toutes choses la vie de l’esprit et sa partie constitutive importante, l’éducation et l’enseignement.
On fait attention ici qu’en considération vient ici parfois d’ailleurs de l’instinctif, mais cette considération instinctive ne suffit pas, on doit transposer ce qui repose au fond avec un discernement pédagogique.
On considère bien trop peu que l’humain grandissant montre en trois périodes de vie se succédant trois tout à fait différents contextes de développement.

La première période de vie et celle qui se clôt avec le changement de dents, vers les sept ans. La deuxième est celle qui s’étend du changement de dents à la maturité sexuelle, et la troisième est celle, qui s’étend de la maturité sexuelle jusqu’à la fin de la deuxième décennie de vie humaine.
Que ces trois périodes de l’humain sont tout essentiellement différentes les unes des autres, qu’éducation et enseignement doivent êtres construit sur ces différences, c’est quelque chose, qui doit éclairer l’humanité comme des lois de la nature, quand dans l’humanité doit être éclairé en pulsions sociales et démocratiques ce qui est nécessaire à une réorganisation des conditions de développement humain. Qui a la capacité d’observer l’enfant intérieurement dans cette importante époque de vie qui se déroule de la naissance jusqu’au changement de dents, celui-là sait que toutes les activités, toutes les manières d’agir de l’enfant orientés dans quelque direction dans cette entièrement inconsciente époque d’enfant, instinctive, sont dominées par le principe de l’imitation. L’enfant a dans cette période absolument l’effort à parler, faire des grimaces, bouger les mains, faire ainsi, comme fait son entourage, parle, fait des grimaces, bouge les mains.
Dans cet effort imitatif de l’enfant, auquel il faut venir en retour par une véritable éducation pratique, réside quelque chose de hautement significatif pour la vie humaine.
Il réside là dedans que la nature humaine essaye ce qu’elle ne pourra consciemment jamais réaliser, inconsciemment, instinctivement : se trouver ensemble comme humain unique avec d’autres humains.
Dans le faire et l’effort imitatif devrait se former un trouver dedans (NDT : « ein Hineinfinden ») la société humaine, devrait se former un véritablement humain, la vie commune de l’humain allant par liens d’humain à humain.

Supposons, l’humanité pourrait se décider dans le présent, de regarder de manière radicale ce principe de l’imitation dans les premières années d’enfance. Alors pourrait, si là-dessus était placé de la diligence, être développé pour la vie ultérieure, qui seulement consciemment, peut être développée raisonnablement, quand inconsciemment dans l’âge d’enfant règne correctement l’imitation. Cette imitation, on ne la voit pas toujours dans la forme juste. Là, viennent des parents chez l’un et disent : mon enfant, oh, j’ai de gros soucis, mon enfant à commis un vol, il a pris de l’argent du tiroir ! On demande : quel âge à l’enfant ? -  Cinq ans – On doit alors dire : Quand sinon toutes les conditions d’éducation sont en ordre, ainsi n’a-t-on pas besoin de se faire un souci particulier pour cette chose particulière, car l’enfant et un imitateur, il fait ce qui sera fait dans son environnement. Il a vu comment chaque jour sa mère ainsi et ainsi souvent prend de l’argent du tiroir, et fait d’après cela. Dans cet âge enfantin des mots qui expriment des interdits moraux n’ont encore pas d’influence sur le développement enfantin, mais seulement ce qu’on fait dans l’environnement de l’enfant.

Si nous considérons cela, alors nous posons la base d’une éducation instituée conséquemment pour ce que, quand l’humain a été éduqué de manière correcte avec orientation sur la dépendance à l’imitation conforme à la nature, que dans la période de vie consciente fleurit ce qu’on peut nommer la véritable attention, la juste évaluation des autres humains, l’effort de faire attention ainsi à l’autre humain, comme il mérite d’être considéré, simplement parce qu’il porte visage humain.
Et cela est la première condition pour la véritable démocratie !
Des démocraties ne peuvent apparaître de manière correcte sur le sol du droit seulement parce que les humains dans les parlements démocratiques forment en loi ce qui comme rapport d’humain à humain vit comme semblable.
Cela se passera, si ces humains ont en eux de telles motivations de vie qui vont d’après la considération humaine et qui ne pourront leur être seulement s’ils ont été élevés dans leur enfance de manière correcte conformément au principe d’imitation.

(…) L’expérience pratique, qui doit donc pouvoir aborder les besoins humains, elle peut seulement se développer, quand les humains dans leur enfance ont été élevés conformément au principe d’imitation, quand ils ont appris, inconsciemment, à s’adapter à l’humain. Quand vous avez développé pour la vie juridique publique de l’État l’attention à la vie humaine, alors vous pouvez sur le domaine de la vie de l’économie développer de la compréhension pour les besoins humains.
La deuxième période de vie de l’humain grandissant va du changement de dents, qui signifie une bien plus grande intervention dans l’organisme d’ensemble que l’anthropologie et la physiologie actuelle l’entrevoient encore, parce qu’elles partent de l’extériorité, jusqu’à la maturité sexuelle. C’est la période de vie, dans laquelle la nature humaine tend à cette confiance de l’humain grandissant, grandi à l’humain qui s’exprime dans le sentiment d’autorité.
Aujourd’hui, où au fond on veut déployer de manière abstraite ce qui vaut pour un domaine de vie sur d’autres domaines de vie, aujourd’hui on n’aimerait pas déjà aussi pour cet âge d’enfant parler d’autorité.
Mais si on laissait hors d’attention dans cette période de vie dans l’éducation l’ordonnancement de cette éducation sur une saine sensation d’autorité, dans lequel se développent inconsciemment des pulsions de l’âme intérieures, qui sont nécessaires pour plus tard, alors autre chose ne pourrait en sortir dans la vie consciente et raisonnable, qui unique et seul peut faire l’humain au système social comme aussi au système démocratique. L’humain s’oriente dans une certaine mesure d’après les autres humains dans les premières années de vie par l’imitation. Dans le deuxième âge de vie, du changement de dents jusqu’à la maturité sexuelle, il veut encore plus s’adapter à l’intériorité de l’autre humain. Là il veut apprendre à comprendre l’autre humain, veut apprendre, à croire à ce que l’autre lui délivre. Là il veut expérimenter en lui, comme son vécu ce que l’autre lui exprime comme vécu, là il veut regarder vers un humain, qui peut déjà cela, ce qui en lui aspire après l’être là.
Là l’un des humains veut s’adapter socialement instinctivement à l’autre humain. L’humain est-il alors grand, pénètre en lui la pleine conscience, alors apparaitra à nouveau la fleur de ce qui a été vécu comme autorité sur lui dans l’âge d’enfant.

Ainsi ne peut-on pas se vivre de manière sociale correcte dans la communauté humaine de la démocratie, quand on n’a pas trouvé d’abord cette adaptation à l’intériorité humaine, qui se vit dans la sensation d’autorité enfantine.
Personne ne sera capable de se tenir aujourd’hui sur le sol démocratie du droit de manière correcte, qui entre le changement de dents et la maturité sexuelle n’a pas appris à regarder vers l’autre humain qui le devance.
Car seulement alors, quand il a appris cela, lui grandira la vraie, saine sensation : nous sommes tous les humains égaux les uns aux autres, nous devons comme humains vivre ensemble ainsi, que l’égalité entre les humains devienne juridiquement une réalité.
Jamais ne s’établira en dernière fin dans un parlement du droit, de l’État sur le sol de la démocratie quelque chose de lois, qui sont démocratiques dans un sens véritable, cela signifie fixant ce qui fait de tous les humains des égaux, quand ces humains qui font de telles lois n’ont pas rehaussé cela de leur force à partir de leur intérieur, qui est devenu dans l’âme, quand ce qu’ils ont eu dans l’enfance de sensation si bienfaisante du regarder vers un autre humain comme son autorité.
On n’apprendra jamais, à reconnaître l’autre humain comme vraiment égal dans la future vie raisonnable, consciente, quand tout d’abord on n’a pas rempli la valeur humaine dans ce regarder vers le haut à l’autre humain. Qu’égalité règne, que démocratie devienne possible, cela dépend de ce que nous apprenons à éduquer la nature humaine d’après son essence intérieure.
Car seule de la sensation d’autorité de l’enfant, qui se vit durant le temps de scolarité en différentes formes, peut fleurir dans la vie plus tardive le juste sentiment du droit d’égalité humaine.

Quand dans la vie de l’économie, sur le sol de la vie économique vraiment, ce qu’aussi l’appel après la socialisation indique, à la place de cette répartition des biens, qui sera entièrement dominée dans le présent par le gain du capital et le gain du salaire, quand à cette place de cette répartition de biens devrait s’introduire, qui sage, ma foi par un « système de conseils », sera guidée, alors la force, laquelle créera cette juste répartition des biens, fleurira – comme la sensation de l’égalité dans la démocratie -  à partir ce cet être tiré entre humain et humain, qui dans l’enfance peut seulement grandir du sentiment d’autorité.

(…) Jamais plus n’a le droit à l’avenir d’être oublié cela qui doit être la base animique humaine pour toute vie démocratique et sociale.

La troisième période de vie, dans laquelle la plupart de nos jeunes humains croient déjà être de pleins humains – ils écrivent donc déjà même des feuilletons dans cette période de vie -, c’est celle de la maturité sexuelle jusqu’à peu près la fin de la deuxième décennie de vie, jusque dedans la vingtaine.
Là ne naitra pas que l’amour sexuel, là sera aussi ce qui avant fut là comme sensation d’autorité, transformée dans cela, qui maintenant se confirmant vraiment est amour humain universel se ressentant. Là se dépose dans l’âme humaine par transformation à partir d’adaptation par l’imitation et adaptation par l’autorité ce qui en fait vraiment nous donne des pulsions sociales, ce qui nous fait capable, de nous placer comme humain à côté des humains fraternellement plein d’amour.

Le rapport amoureux sexuel n’est qu’un cas spécial de cela, qui dans cet âge de vie apparaît comme amour des humains.
A tous les humains, indifféremment qu’ils soient travailleurs manuels ou travailleurs spirituels, doit aussi par cet âge de vie à côté de la formation pour le métier de la vie être donné la possibilité, d’intégrer de telles représentations, de tels concepts sur monde et vie, avec d’autres mots, une telle vision du monde, de telles connaissances sur la vie de la nature et de l’esprit, avec quoi de la compréhension pénètre pour tout ce qui vit, avant tout amour, fraternité aux autres humains.
Que nous ne l’ayons aujourd’hui toujours pas amené là, de donner à un apprenti qui devrait accourir vers une vie pratique, d’obtenir une vision du monde universelle, qui ne l’enferme pas dans une classe vis-à-vis des classes privilégiées, mais qui le place comme humain égal vis-à-vis des humains, c’est cela qui dans notre temps produit encore les pulsions antisociales.

Et que, ce qui fleurit dans ce temps en un correct éduquer à et exercer à l’amour humain universel et à la fraternité pour le sol du droit, pour le sol de la démocratie, c’est ce qu’on peut nommer maintenant vraiment actif dévouement au bien humain et être humain.
Car la démocratie ne pourra se développer seulement par là qu’à côté du ressenti pour l’égalité de tous les humains aussi se développe ce qu’on peut caractériser de manière suivante.

(…) Cela sera une importante institution dans la vie de l’économie de l’avenir, que les humains, leur compréhension et leur entendement pourront être abordés ainsi par leurs propres impulsions intérieures, qu’on peut éveiller, se détournent du produire placé sur pure acquisition et se tournent sur un produire tel, qui sert la consommation nécessaire, le besoin nécessaire de la communauté. Mais ce qui est nécessaire pour cela, pour ici conseiller de manière correcte, pour placer ainsi les humains de manière décente dans la vie de l’économie, que les rapports de prix réciproques s’établissent par là, que ne soit pas possible d’un côté excès de travail et de l’autre côté pas sous-travail, ce qui est nécessaire à cela, cela peut chez ceux-là, qui dans la vie économique devraient délibérer, seulement bourgeonner par là, que les humains dans leur jeunesse ont attiré le ressenti pour fraternité humaine, pour amour humain.
Car on sera, quand pas sur des institutions extérieures, qui seraient sans utilités, mais d’après la communauté humaine intérieure devrait être fondée la réorganisation de notre développement humain, et quand on devrait se plier à ces réorganisations, alors à l’avenir on devra accomplir cela de ceux, qui délibèrent une chose, la délibèrent à partir de l’amitié humaine démocratique, qu’il doit s’en ressentir : c’est la fraternité !
Là, la vie sera ainsi instituée que pas l’un gagne seulement à la mesure du capital ou à la mesure du salaire, mais que les humains travaillent, afin que chacun pour sa vie et son travail puisse obtenir satisfaction des besoins appropriée.

Cela montre, comment cela, qui pris à la base, j’aimerais dire, « est tombé en travers », en ce qu’on a érigé l’appel après démocratie et socialisme, comment la vie de l’esprit tout de suite doit être abordée dans une mesure particulière. Seulement par là que la jeune Gemüt (NDT coloration particulière du concept d’âme, d’intériorité) passe par imitation, autorité et amour, l’humain sera un plein humain, ainsi que, ce qui siège dans son âme, peut se vivre démocratique et social dans la société humaine.
Mais par cela seul les humains aboutissent à ce que j’ai nommé avant-hier la vraie liberté humaine, qui sera attirée par le passage par imitation, sentiment d’autorité et amour.
C’est pourquoi on ne peut pas dire, on ambitionne simplement liberté, mais on doit s’admettre : notre système d’éducation doit être parcouru de ces forces qui placent l’humain comme humain libre dans la démocratie et dans la vie économique humaine.

(…) À la place que nous nous serions, toujours plus, mis en mesure – cela ne doit pas être une critique historique, mais seulement un indiquer des faits -, d’obtenir pour la démocratie, qui seul peut conduire à des lois démocratiques, attention à l’humain, foi humaine aux humains comme égaux et dévouement aux humains -, à la place de cela nous avons développés obéissance aux lois et l’aspiration à nous rendre approprié pour quelconque position d’État.
Plus important dans l’époque, dans laquelle devrait se développer amour humain universel, de la maturité sexuelle jusque dans les années de la vingtaine, plus important que le développement d’un fond d’âme, qui là vit entièrement dans l’atmosphère de l’amour humain universel, cela est devenu ce qu’on peut nommer le système d’autorisation.
À la place de faire l’humain plein humain, il devrait devenir un quelque fonctionnaire dans quelque État, devrait devenir celui, qui de manière capitalistique ou salariale, peut s’emmener comme en une pure coopérative de commerçants (NDT : probablement plutôt ici au sens littéral :.coopérative d’acquisition)
Obéissant à la loi et au classement extérieur – l’humain est devenu cela par là que la vie de l’esprit a été aspirée par l’État, que l’État est devenu le moteur propulsant la vie de l’esprit.