Mais il y a dans la théorie de la plus-value ce qui à l’intérieur d’une vision du monde et d’une constitution de vie du prolétariat incarne l’élément économique.

Le deuxième, qui vit dans la théorie marxiste, aussi loin qu’elle est la constitution de vie et la vision du monde des prolétariens, est la lutte des classes, qui doit être selon son point de vue. C’est l’élément politique-juridique. Sur le chemin de la lutte des classes, il veut conquérir ses droits, veut organiser le travail et ainsi de suite.

C’est donc le deuxième domaine de la vie sociale dedans. Ce n’est que le revers de ce qui est chez le bourgeois et l’aristocrate. Ils ne viennent pas en dehors de leur classe. Ils n’ont pas le talent de sortir de ce qui relève de la classe pour rentrer dans l’universellement humain.

Le travailleur fait cela consciemment, mais il prend naturellement sa classe. Ainsi avons-nous dans le marxisme aussi ce qui de la vie moderne s’est formé comme l’élément politique-juridique, qui n’a pas encore trouvé le passage vers l’élément vraiment démocratique, qui n’est donc accompli nulle part, auquel on doit cependant parvenir, où donc sur le sol du domaine juridique-étatique de l’organisme social tous les humains qui sont devenus majeurs doivent se tenir vis-à-vis les uns des autres également justifiés. C’est à peu près ce que toujours les classes concernées ont pensé jusqu'à présent. Lorsqu’il y avait encore, disons, avant la Révolution française, de manière essentielle, l’élément aristocratique, celui-ci fut en lui-même entièrement démocratique, mais au-dessous de sa classe, l’humain s’est arrêté, le mot humain n’avait plus son sens plein.
Alors monta le règne de la bourgeoisie. Ce fut entre soi à nouveau pleinement démocratique. Mais en dessous s’arrêtait à nouveau l’humain. Ce vers quoi tout tend dans les temps récents est la démocratie universelle. Celui qui se tenait au dehors de l’organisme social comme le prolétaire, celui-ci construisit sa propre classe contre les autres à la place de l’universellement humain, qui est à définir ainsi, que dans tout ce qui doit être parlementé démocratiquement, tous les humains, ce que vous vous représentez aussi, tous les humains qui sont devenus majeurs, se tiennent tous agissant face à face.
Ainsi avons-nous, aimerai-je dire, aussi dans la lutte de classe, ce que nous devons à peu près caractériser ainsi : le prolétaire sait, il doit – c’est aussi loin moderne -, il doit venir tout autre chose, que ce qui a été jusque-là.
Mais l’universellement humain, il ne l’a pas appris.
À cause de cela il part de sa classe, plutôt que de l’universellement humain.

Et aussi pour l’esprit le prolétaire a son élément dans la vision du monde et la constitution de vie marxiste. C’est la conception matérialiste de l’histoire.