triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Aspiration démocratique à partir de la contrainte spirituelle-économique
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 338 16/02/1921
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Car on doit, lorsqu’on veut aujourd’hui parler de guérison des conditions sociales, déja être absolument conscient que nous nous tenons dans un moment important de l’histoire mondiale de l’évolution de l’humanité, que certaines choses sont simplement ambitionnées, qui s’extraient des soubassements de la vie de l’âme humaine.

Et une des plus importantes impulsions, qui s’extraient là des soubassements des âmes humaines,  c’est celle de surmonter les vieilles institutions contraignantes dans les rapports d’humain à humain.

Considérez volontiers tout de suite cette formule : surmonter les vieilles institutions de contrainte d’humain à humain. Nous regardons à reculons dans les conditions sociales de l’humanité. Nous trouvons, nous trouvons que dans des temps plus anciens, il y a eu l’institution oeuvrant du pur sang sur les couches sociales ; par sa naissance de telle ou telle branche, de telle ou telle famille l’un était seigneur, l’autre valet, l’un l’ordonnant, l’autre l’obéissant. Aussi loin que nous retournons dans l’évolution de l’humanité, nous trouvons d’autant plus, que la vie sociale était construite sur rapport de sang et d’héritage. Ils se sont en partie encore maintenus dans la conscience des humains. Ce qui existe toujours encore aujourd’hui, comme conscience de classe des couches nobles relève donc finalement absolument de vielles époques et est par essence une transposition de ces exigences sociales, qui se sont fondées sur le sang dans les temps anciens.

Maintenant a été de toute manière rajouté autre chose au cours des temps récents dans la stratification sociale. Et cet autre repose sur le pouvoir économique.
A ce qui jadis a été reconnu d’un côté comme justifié, notamment d’être à partir du sang seigneur ou valet, à cela s’est joint, ce que ls conditions économiques modernes ont apporté : la stratification justement par le pouvoir économique. Le puissant par l’économie appartient à une autre classe que celui qui n’a rien, qui donc est l’impuissant économique.
Cela s’est rajouter dans l’ancien.
Pris fondamentalement beaucoup repose donc daans nos conditions sociales du présent encore toujours sur une survivance des anciennes conditions de contrainte. Contre cela se cabre la conscience humaine actuelle. Et pris fondamentalement repose une grande part de ce que nous appelons la question sociale, sur cette rébellion démocratique contre les vieux rapports de contrainte.

De cela, la question doit apparaître :comment a-t-on à se comporter d’après cette direction ?

Et là on doit encore se rendre clair, que sans  le démembrement de la vie spirituelle libre de ces membres restant sur le sol de l’organisme social, que j’ai justement caractérisé, un état social durable ne peut être obtenu.
Quand la vie spirituelle sera vraiment posée sur son propre sol, alors il ne pourra y avoir dans cette vie spirituelle un quelconque rapport de contrainte, mais seulement le rapport de libre reconnaissance.
Et cette libre reconnaissance, se montre tout d’elle-même à l’intérieur de la vie sociale. Parler grossièrement : on placera donc difficilement comme professeur de musique, qui n’a jamais joué dans sa vie d’un quelque instrument de musique, et le sentiment démocratique, que l’absolue égalité de droit doivent régner entre tous les humains en rapport au placement d’un professeur de musique.
Mais quelqu’un sera placé comme professeur de musique en toute reconnaissance libre autonome, qui connaît et peut les choses qui sont nécessaires au professeur de musique. Et l’on ne pourra pas dénier la reconnaissance à celui qui connaît et peut les choses, si est exercé de manière contraignante quoi que ce soit ; elle se manifestera tout à fait par elle-même.

Il y aura dans la vie spirituelle libre justement beaucoup, (très) beaucoup  de ces choses, qui sont semblables au construire sur l’autorité. Mais ce sera partout un construire sur de l’autorité allant de soi. Car sur quoi repose la rébellion d’innombrables humains du présent contre toute autorité ? Cette rébellion repose sur rien d’autre, que les gens perçoivent : les rapports économiques nous remettent des subdivisions contraignantes, et nous ne reconnaissons pas, que des rapports économiques nous soient imposés des subdivisions contraignantes. Tout aussi peu les gens reconnaissent, que des subdivisions contraignantes soient imposées à partir de rapports politiques ou héréditaires. Contre cela se cabre justement l’historique, que j’ai caractérisé comme le sentiment démocratique, qui des profonds soubassements de l’humanité pénètrent aujourd’hui la surface.

Et que là les plus larges cercles d’intellectuels et dirigeants spirituel n’ont pas appris d’exactitude, mais des Keyserlingeries, ainsi ils prennent l’histoire ainsi, qu’ils se disent : ils s’opposent contre chaque autorité dans la vie économique. Et maintenant la troisième, la vie spirituelle, on la prend encore avec cela, parce que justement elle ne pénètre pas dans son essence toute particulière devant les yeux de l’âme des humains. Elle ne le peut simplement, quand elle se tiendra là en toute autogestion immédiate libre. Des plus différents soubassements on doit rendre clair au gens la nécessité de la libération de la vie spirituelle.

Et l’on doit encore porté une gande valeur à ce qui suit : Il doit être là un domaine, où les humains se sentent vraiment égaux.
Ce n’est aujourd’hui pas là parce que d’un côté l’Etat a aspiré la vie spirituelle et de l’autre côté tire à lui la vie économique, qu’il attire ainsi l’autoritaire des deux côtés dans son essence et qu’en fait n’est là aucun sol, sur lequel les humains devenus majeurs, pourraient se sentir pleinement égaux.
Le sol est-il là, sur lequel les humains devenus majeurs peuvent se sentir pleinement égaux, chacun peut alors ressentir : je suis comme humain égal à chaque autre humain.
Alors il pourra aussi sur le domaine, où il ne peut pas le ressentir, parce que c’est une absurdité, reconnaître l’autorité ou le jugement associatif.

Il apparaîtra de nouveau quelque chose qu’il n’est aujourd’hui pas encore opportun de dire aux gens ; mais je vous le dis -,il apparaîtra quelque chose, qui est comme ce qui a jouer un certain rôle dans les temps anciens à partir d’autres conditions. Prenez un village dans les temps anciens : le pasteur était au plein sens du mot une sorte de divinité. Mais il y avait des possibilités, où le pasteur apparaissait purement comme humain parmi les autres. Ils appréciaient cela beaucoup. Si maintenant nous avons d’un côté la vie spirituelle avec la reconnaissance, la libre reconnaissance de l’autorité allant de soi, de l’autre côté la vie économique avec le jugement de groupe, qui repose sur la confluence des jugement des humains associés, et là entre un sol, où les humains entièrement sans différence de l’autoritaire restant se rencontrent – et ce serait le cas, si la triarticulation de l’organisme social était là -, alors cela agirait dans les fait dans un sens des plus profond réellement à la solution de la question sociale.
Mais ce doit être le cas au sens le plus profond, que le maître, l’humain spirituel – je pense cela maintenant symboliquement – ôte sa toge, lorsqu’il se montre sur le sol de la vie sociale d’Etat, et que le travailleur puisse retirer sa blouse, lorsqu’il se place sur le sol de la vie social d’Etat, ainsi que dans les faits de par les deux côtés les humains se rencontre dans le même uniforme, qui n’a pas besoin d’être un uniforme dans le sens habituel, mais peut être de même utilité, lorsqu’ils se tiennent sur le sol du juridique-étatique.