Il vit à l’intérieur de l’humain une certaine impulsion, qui le rend mûr en un certain temps pour quelque chose. Ce qui est monté dans l’ensemble de l’humanité au cours des trois à quatre siècles derniers, c’est quelque chose, contre quoi l’humanité ne peut aller.

On ne pourrait pas du tout laisser résonner autre chose à l’intérieur de l’humanité que l’appel après la démocratie. Ce que l’on a aussi établit comme idéaux, dans la vie sociale extérieure, l’idéal de la démocratie, c’est ce que le plus souvent l’humanité du présent a saisi, et aussi doit saisir. Ce qui est État doit devenir démocratique, devenir démocratique au sens le plus étendu. Justement en Suisse, on devrait éprouver quelque chose ainsi, où l’on a donc la plus vieille démocratie, mais où l’on percevra aussi de proche en proche la nécessité de délester cette démocratie de certains domaines.

Que signifie donc démocratie ? Démocratie signifie : la possibilité que l’humain en rapport à ce que pour tous sont les mêmes affaires, ce que pour chacun devenu humain majeur est affaire de la vie, que là-dessus les humains, serait-ce par référendum, serait-ce par représentation, décident eux-mêmes. C’est du reste l’idéal de la démocratie, l’égalité entre les humains en rapport avec les décisions maintenant tout ce qui d’humain devenu majeurs est égal -  après cela aspirait l’État.
Mais qu’aspirait purement l’État qui s’est justement développé au cours de l’histoire, qui est parti de toutes autres conditions ? Deux domaines ne peuvent jamais être décidés démocratiquement dans la vie : un domaine est celui de la vie de l’esprit et l’autre domaine est le domaine de la vie économique.  Justement, qui le pense sincèrement avec la démocratie, celui-là doit être clair là-dessus : si pleine démocratie doit être, alors de l’État purement démocratique doit être trier d’un côté la vie spirituelle, de l’autre côté la vie économique.

(…) Les états centraux d’Europe et la Russie, ils ont du faire l’expérience à leur propre corps que cet État unitaire ne peut exister ainsi comme il a existé jusqu'à présent. Ceux qui ne sont pas encore atteints par ce destin, ils croient aujourd’hui encore que ça se laisse détourner. Cela ne se laissera pas détourner, si l’on ne saisit pas l’idée comme juridique, comment de la volonté humaine les circonstances pourraient être aidées. C’est donc la, où vraiment de nombreuses observations et de la pesée des conditions historiques, l’idée de la triarticulation veut intervenir. Elle dit : les humains doivent toujours plus devenir sincères et sincères dans l’aspiration à la démocratie. Mais alors, le principe de la démocratie doit se limiter sur le strict principe d’État, dans lequel chaque humain a à décider de la même manière sur tout ce qui concerne chaque humain devenu majeur.

Comme dit, soit par référendum ou par représentation.