C’est ainsi donc que chez moi l’essentiel réside dans l’art et la manière comment sont organisés ces trois membres, et on ne peut dire : chacun se tiendra dans trois parlements ; il n’y a qu’un parlement dans lequel chacun peut se tenir, mais reposant seulement sur la capacité de jugement de tout humain devenu majeur. Donc disons, pour faire ressortir le domaine le plus important : toutes les questions de droit. Les questions de droit sont effectivement ainsi, qu’elles reposent au moins dans l’intérêt de chaque humain devenu majeur, et j’aimerai dire évidemment, chaque humain devenu majeur n’est pas non plus idéalement également capable que chaque autre humain devenu majeur. Pour cela se révèle quand même significatif un certain moyen arithmétique en rapport avec les questions juridiques. Là on devrait maintenant en arriver à parler absolument de la théorie de fondement du droit.
Le droit ne repose en fait pas sur le jugement, mais sur le ressenti, sur les habitudes, qui apparaissent de l’alternance des humains habitant ensemble. La dessus se laisse juger, lorsque des humains correspondants jugent là-dessus. Je ne crois pas, Docteur S., que l’humain unique a besoin à cause de cela de trouver le droit véritable, mais ensemble ils le trouveront. Cela fait la démocratie.

Je vois bien plus d’importance dans l’alternance que dans l’individu. Donc, j’aimerais avoir les humais devenus majeurs dans le parlement démocratique et les laisser décider là essentiellement sur les choses du droit, mais à bon droit aussi sur les institutions caritatives, car là aussi chaque humain devenu majeur peut décider ; évidemment en beaucoup de choses pas sur le factuel et technique.

Maintenant, la journée de huit heures, elle est quelque chose qui somme toute ne peut venir sérieusement en question pour la triarticulation de l’organisme social, car que signifie en fait journée de huit heures ? Je dois avouer, je ne célèbre pas, mais la plus grande partie de l’année je travaille bien plus que huit heures et le trouve absolument pas exagéré d’une manière quelconque, et je ne crois pas, qu’il soit possible, sans un enterrement de notre vie sociale véritable d’établir une telle journée de huit heures. Dans mes « Points fondamentaux de la question sociale » vous trouvez exposé à cause de cela, que tout ce qui se rapporte au temps dans le travail, doit être établi à l’intérieur de la chose publique démocratique, et sur cette base s’établiront alors les contrats sur le partage des résultats, non des contrats de travail, mais des contrats sur le partage des résultats, entre ce que j’appelle les dirigeants du travail et ce que je dois justement nommer les travailleurs.