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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Démocratie comme impulsion des temps nouveaux
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 334
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Cette vie des trois domaines n’est au fond rassemblée seulement que dans les trois à quatre derniers siècles. Vous n’avez qu’a vous souvenir – pour en mentionner un -, comment l’évolution des conditions moyenâgeuses aux conditions présentes de l’école jusqu’aux universités, n’étaient pas des fondations de l’État, mais des fondations des communautés ecclésiales ou d’autres communautés, qui ont eues leur évolution à côté des signes à une vie étatique. Seulement dans le cours des trois à quatre derniers siècles apparût la vision, que l’état unitaire devait aussi déployer son pouvoir par exemple sur les écoles, sur les universités et semblable.

On peut tout aussi bien dire : la vie économique aussi était portée par des impulsions économiques soutenues par des corporations, elle était conduite par ces personnalités, qui avait formé des rassemblements seulement à partir de motivations économiques. Et seulement à nouveau dans le cours des trois à quatre derniers siècles l’État a déployé son pouvoir sur la vie économique, ainsi que ce résumé de vie spirituelle, vie juridique et vie économique est en fait quelque chose, qui a été tiré seulement à sa pleine signification dans les temps récents, bien que s’étant aussi annoncé par signes bien évidemment d’avance ici ou là parce que tout dans la vie historique des humains s’annonce par avance.

Vis-à-vis de cela l’idée de la triarticulation de l’organisme social voudrait poser chacun de ces trois domaines sur son sol autonome.
Elle part de ce qu’une certaine impulsion avec une nécessité intérieure dans le cours de l’histoire récente, j’aimerai de nouveau dire, s’est levée des profondeurs des sensations et impressions humaines à la surface du devenir historique.

Et c’est – on ne peut, je crois, soi-même, si l’on persiste encore ainsi, le nier -, que dans la vie publique malgré tout, ce qui apparaît aujourd’hui, que la puissante impulsion est pour la démocratie. Cette impulsion apparaît comme quelque chose d’élémentaire dans l’évolution humaine. On peut dire : comme dans l’humain individuel à une époque particulière de sa vie, disons-nous, apparaît la puberté, ainsi apparaît dans l’évolution de l’humanité européenne, se préparant depuis le 15e siècle, la tendance à la démocratie.

Cherche-t’on a découvrir l’essentiel dans les différentes formes, celles qui sont promues pour la vie commune démocratique, ainsi est ce pour finir donc cela – au moins, cela se présente comme la seule possibilité raisonnable -, que les affaires de l’État doivent être effectuée à partir du travail en commun et du jugement en commun de tous les humains devenus majeurs, qui dans ce travail en commun, dans ce jugement en commun sont considérés comme égaux, afin que chacun se trouve vis-à-vis de l’autre comme un égal, tout aussi fondé en son jugement, tout aussi fondé dans sa contribution, qu’il a à fournir à la vie sociale, aussi égal dans tout ce qu’il a à promouvoir de cette vie sociale.

Cela est tout d’abord l’exigence démocratique abstraite. Elle devient concrète en ce que d’importantes impulsions de sensation et sentiments se lient avec elle dans la vie historique récente de l’humanité. On peut aussi dire, que cette tendance démocratique s’est introduite dans les formations d’État d’Europe combattant de différentes manières contre ce qui, de féodalités, d’autres ordres sociaux ont amoncelés.
Le train démocratique s’est plus ou moins enfourné dans les formes restant du passé. Mais le besoin à cela se marqua très distinctement dans l’histoire récente. En ce que les État ne purent faire autrement, d’adjoindre la force démocratique d’une manière quelconque à leurs forces antérieures, aussi si certains, aimerai-je dire, l’on fait en partie honteusement, ainsi se déploya ce principe démocratique aussi sur le domaine de la vie de l’esprit et la vie économique.

Mais seulement par cela apparut dans l’évolution de l’humanité récente une contradiction significative dans toute la vie publique. Justement celui qui considère sérieusement et honnêtement la réalisation de la pousse démocratique, celui-là doit remarquer cette contradiction interne dans la vie publique moderne, que je voudrais caractériser de la manière suivante : la vie spirituelle ne peut jusque dans sa partie la plus importante, dans la vie scolaire, que ne se développer d’autre chose que des facultés de l’humain, qui absolument sont différentes les unes des autres. Au moment même, où l’on veut déployer le nivellement démocratique sur qui unique veut croitre en forme individuelle en floraison et prospérité de la vie de l’esprit, à cet instant, la vie de l’esprit doit toujours souffrir d’une manière quelconque, doit toujours se sentir d’une manière quelconque abattue. C’est pourquoi je crois : celui justement, qui considère honnêtement la tendance démocratique, ainsi qu’il dit, partout là, où dans la vie publique peut être démocratie, elle doit être, celui-là doit dire : alors, on doit éliminer de tout ce sur quoi tous les humains devenus majeurs décident comme égaux, ce sur quoi véritablement tous les humains devenus majeurs ne peuvent avoir un jugement adéquat. En ce que cette pensée soit suivie jusque dans ses conséquences les plus extérieures, en ce qu’on s’examine aussi, si l’on prend vraiment tout en compte, qui rentre ici en considération, on en arrive donc à se dire : justement quand on aspire à la démocratisation de l’État moderne, on doit extraire toute la vie spirituelle de cette vie étatique, de cette vie politique-juridique.

(…) Chez la vie économique, les choses sont, au fond, semblables. Pendant que la vie de l’Esprit a à faire avec ce qui se présente en facultés en l’humain, ce qui doit être déployé de manière libre, ce que dans une certaine mesure l’humain importe par sa naissance ici dans l’être-là physique, la vie économique a à faire avec ce qui doit être construit sur l’expérience, doit être construit de ce, de ce dans quoi on pousse, en ce que l’on se réalise dans un certain domaine économique avec son activité « métier » (NDT : je n’utilise pas « professionnelle » pour renforcer l’aspect connaissance de la chose)
De ce fait ne peut dans la vie économique, absolument pas donner la mesure, ce qui provient de la vie démocratique, mais seulement ce qui est de fondements factuels et liés aux choses.

(…) Je sais très bien que beaucoup d’humains ont une vraie frayeur lorsqu’on leur parle de cette triarticulation de l’organisme social qui doit s’avérer comme nécessaire pour l’avenir. Mais cela se passe seulement pour la raison, que l’on croit habituellement, que l’État doit être éclaté en trois parties : comment doivent-elles alors œuvrer ensemble ? – en vérité c’est justement parce que ces trois parties seront amenées à leur plein développement de la manière, dont je ne pouvais que l’esquisser, que sera maintenue l’unité, car l’humain comme unité se tient donc dedans tous les trois membres.

Il œuvre avec l’organisme spirituel d’une manière quelconque. Quand il a des enfants, alors il est intéressé à l’organisme spirituel par l’école. Avec ses intérêts spirituels, il est d’une manière quelconque mêlé à l’organisme spirituel.
Il porte, ce qu’il a de l’organisme spirituel, en ce qu’il est collaborant comme humain devenu majeur dans la chose publique démocratique, dans ses actes, cette chose publique démocratique est aussi dans sa vie. Mais ce que sont droit public, sécurité publique, aide sociale et ainsi de suite, ce qui concerne chaque humain devenu majeur, cela sera développé sur le sol de la chose publique unitaire.
Et avec la constitution d’âme que l’on développe dans les rapports changeants immédiats d’humain à humain, on pénètre à nouveau dans la vie économique dans son domaine spécial, dans lequel on est enchainé par différentes associations, dans lesquelles on est actif. On porte ce que l’on a de cette vie de l’esprit, de cette vie de l’État, dedans la vie économique, la féconde par cela, la tient droite, apporte droit et apporte fécondation spirituelle dedans cette vie économique. L’humain lui-même forme l’unité entre ce qui n’est pas articulation en états (NDT : classes, castes).

On m’a souvent rétorqué que l’on retournerait là à ce qui, dans la Grèce antique, a enceint en état nourricier, état défensif, état enseignant.
Une telle objection atteste seulement, de ce qu’on considère souvent ces choses aujourd’hui superficiellement. Car il ne s’agit pas d’une articulation des humains eux-mêmes, pas d’une partition en états, mais il s’agit que la vie extérieure soit triarticulée dans ses institutions.
Justement parce que l’humain se trouve dans un tel organisme social triarticulé, il est possible, que tous les états cessent, qu’une véritable démocratie apparaisse. L’évolution des états modernes indique justement cela, aimerai-je dire, à chacun, sans prévention, avec une nécessité interne.

Ne voyons-nous donc pas que nous devons porter d’un côté l’impulsion au compte de la démocratie, mais alors absolument laisser gâter la démocratie parce que, évidemment à partir de la vie de l’esprit le capable prend toujours plus de poids que le moins capable ?

Dans les choses où il s’agit des capacités, c’est tout à fait justifié, par exemple dans le domaine spirituel. Contre cela la chose publique doit en fait être tenue libre et exempte de telles influences surpuissantes de personnalités particulièrement capables, car il doit justement y avoir un domaine pour l’exigence fondamentale de l’humanité moderne, où ne se fait valoir que ce qui, de même manière revient à tous les humains devenus majeurs.

Le domaine économique montre dans une mesure particulière, comment il est impossible, de laisser interagir, ce que l’humain par sa manière particulière s’approprie comme capacités. Il s’approprie par cela peut-être une surpuissance économique. Mais elle n’a pas le droit de devenir une surpuissance sociale. Elle ne le devient pas que parce qu’à ce qui est puissance économique, qui demeure à l’intérieur de la vie économique, il est impossible de devenir surpuissance politique, juridique. Tout ce qui a conduit aujourd’hui justement à la caricature de l’ainsi nommée question sociale, serait surmonté, si l’on voulait admettre que la vie économique pouvait être placée sur ses propres bases et la vie démocratique de l’État justement honnêtement et justement absolument ses propres bases.

(…) Comme pour l’humain individuel se tiennent là purement causes et effets, mais comme ces forces d’évolution jaillissent des profondeurs de son être, ainsi c’est le cas pour toute l’humanité. Et si l’on étudie l’histoire vraiment factuelle alors on trouve – ainsi au milieu des 14, 15e siècle une telle césure dans l’évolution de toute la nouvelle humanité civilisée.

Là on trouve justement ce passage, qui des nécessités élémentaires de l’évolution avec ses exigences a en fait en premier laissé apparaître. Oh, c’est une grande différence entre ce que l’humain considère comme le juste pour lui à un être-là humainement digne depuis ce 15e siècle, et ce que l’humain du moyen âge avait considéré là-dessus.

Histoire de l’âme – nous ne l’avons en fait pas du tout faite comme elle peut ressortir de la science de l’esprit, dont est représentante notre construction à Dornach, elle nous conduit à ce que j’ai nommé principe démocratique, soit considéré comme quelque chose apparaissant dans l’humanité récente, comme on considère les particularités qui apparaissent dans l’humain individuel, disons, à l’âge de la puberté. Par ce regard sur le fait que l’humanité récente est justement une toute autre, et qu’aussi chez toute l’humanité comme chez l’humain individuel doit être porté à l’addition ses principes d’évolution, par cela se présente la force de persuasion que la démocratie est quelque chose, contre laquelle on ne peut s’arc-bouter, mais que, parce que démocratie est quelque chose, qui éclot de l’élémentaire essence humaine, on doit justement à cause de cela triarticuler l’organisme social, afin que ce qui peut être ordonné démocratiquement, parvienne justement à son droit dans l’évolution de l’humanité.

Cela est une des choses, ce regarder d’après la science de l’esprit vers les impulsions d’évolution de l’humanité.