Les deux impulsions, démocratie et socialisme, indiquent sur ce que deux domaines séparés l’un de l’autre doivent encore se tenir à côté du membre spirituel de l’organisme social dans l’organisme social d’ensemble, notamment ce qui reste de l’ancien État. C’est celui de l’administration de l’économique et celui du droit public ou avec d’autres mots tout ce que sur quoi chaque humain est capable de jugement, lorsqu’il est devenu majeur. Car que repose dans l’exigence après la démocratie ? Cela réside dans ce qu’historiquement la récente humanité veut devenir mûre à ce que, sur le sol libre de l’État, soit administré par le droit sur le sol libre du droit ce en quoi tous les humains sont égaux les uns aux autres, ce sur quoi donc peut décider chaque humain devenu majeur à côté de chaque autre humain devenu majeur indirectement ou directement – indirectement par représentation, directement par quelque referendum –. Ainsi, nous devons avoir à l’avenir un sol juridique autonome, qui sera la poursuite de l’ancien État de pouvoir et de domination, et qui le premier sera le vrai État de droit. Jamais un vrai État de droit ne pourra apparaître, qu’en lui ne puisse être réglé que ces affaires qui peuvent être réglées par la loi, sur lesquelles chaque humain devenu majeur est capable de jugement, et à ces affaires appartient à nouveau quelque chose sur quoi le prolétariat a beaucoup parlé, mais où ses paroles doivent à nouveau être prises comme thermomètre social.