4. «La Société anthroposophique n’est pas une société secrète; elle est, au contraire, entièrement publique. Peut en devenir membre toute personne
qui, sans distinction de nation, de rang social, de religion, de conviction scientifique ou artistique, considère comme justifiée l’existence d’une institution telle que l’Université libre de Science de l’esprit au Goethéanum à Dornach.»
Vous voyez, mes chers amis, que l’on a même pris cette précaution — alors qu’il s’agit pourtant ici de déterminer en vertu de quoi on devient membre de ne pas même dire que celui qui veut devenir membre doit voir dans l’existence du Goethéanum quelque chose de légitime, mais seulement «dans l’existence d’une institution telle que ... » Il faut que vous examiniez avec tout le soin nécessaire chacun des termes de ce projet de statuts. Ils sont courts. Des statuts doivent être courts, et non prendre la dimension d’un livre. Mais vous verrez qu’on s’est efforcé de les formuler, jusque dans chaque expression de détail, en partant de la conscience que chacun peut avoir d’une situation concrète.
«La Société refuse tout sectarisme. Elle ne considère pas la politique comme faisant partie de ses tâches.»
Nous avons besoin de cette phrase, parce que de nombreux malentendus ont surgi, à l’époque du Mouvement pour la Tripartition, à propos du comportement de beaucoup de nos membres, qui n’était pas clair il est vrai. L’anthroposophie a souvent été considérée comme si elle voulait se mêler des affaires politiques du monde, alors qu’elle ne l’a jamais fait et ne peut le faire; en effet nos amis ont, de bien des façons, essayé d’intéresser les partis politiques à la cause de la Tripartition, ce qui était d’emblée une erreur de leur part.