Vous tous avez entendu que partout émerge le souci d’introduire l’obligation au travail, cela signifie, d’obliger l’humain par un quelque ordre social, d’élaborer à partir des dispositions légales de l’ordre social, plus d’en appeler simplement à ce qui contraint l’humain au travail – la faim et d’autres choses – mais pour ainsi dire fixer légalement l’obligation au travail.

Nous voyons, comment d’un côté à partir de l’agitation socialiste l’obligation au travail est exigée. Nous voyons comment en Russie soviétique cette obligation au travail a conduit pour ainsi dire déjà à un certain établissement, à un encasernement général de l’humanité. Nous voyons toutefois aussi, comment les âmes endormies du présent relèvent de telles notes comme celle qu’ici et là à nouveau un ministère à même décidé d’introduire l’obligation universelle au travail.
On lit cela comme quelque autre note, ne s’en soucie pas tant. On se lève, comme sinon on se levait, on petit déjeune, on mange à midi, on va en été à la campagne, on revient de nouveau, et on se comporte en général aujourd’hui, malgré que les choses les plus fondamentales vont par le monde, ainsi comme l’on s’est comporté depuis, comme on s’est habitué depuis. Mais l’humanité ne devrait absolument pas aujourd’hui se tenir aux vieilles habitudes ; l’humanité devrait prendre au sérieux, de quoi il s’agit aujourd’hui : changer son comportement sur toutes les conditions de vie. Et même quand nous voyons combattre quelque chose comme l’exigence d’une obligation universelle au travail, de quels points de vue de telles choses seront-elles combattues ?
On doit dire, les combattants sont, dans la règle, pas plus intelligents que ceux qui dressent cette exigence, car il est dit tout au plus : oui, peut alors le travail réjouir l’humain ? – et de même. Toutes les raisons qui sont développées pour et contre, elles sont dans la règle d’autant de valeur, car elles prennent source des mêmes jugements, qui se limitent seulement à ce qui se déroule ici entre la naissance et la mort, elles ne proviennent pas d’une suffisante pénétration de la vie.
Et quand le chercher spirituel vient et dit : maintenant oui, introduisez l’obligation universelle au travail, vous aurez après dix ans une terrible statistique, car les suicides augmenteront en hâte forcenée -, alors on regardera cela comme un fantasme et ne parviendra pas là-dessus qu’un tel jugement est pris d’une connaissance intérieure des rapports de la totalité du monde, ne s’embarquera pas à étudier la science spirituelle et trouver le sol à partir duquel on peut trouver un tel jugement justifié.
Mais on vivra plus loin, les uns se levant, petit déjeunant, déjeunant, allant à la campagne et semblable en plus, les autres dormants de quelque autre manière ; on ne prendra pas au sérieux, de quoi il s’agit.