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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Droit du travail pour travail spirituel et physique plutôt que masquage de l'âme et de la volonté.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 198 182-186 (1969) 04/07/1920
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Aujourd’hui il s’agit que l’on se gagne un point de vue qui ne suscite plus de préjugés dans le sens que l’on ne tienne plus pour juste un seul exposé de preuves, mais celui qui permet de mesurer la vie si universelle que vraiment on puisse soupeser le poids d’une raison comme aussi le poids de l’autre raison de l’autre côté opposé. On doit aujourd’hui reconnaître, combien ont pour elles les raisons d’un côté, sur le côté matérialiste, et combien ont pour elles les raisons sur le côté spirituel.
Cela ne signifie, jamais ce ne fut si nécessaire qu’aujourd’hui, que les humains ne soient pas des fanatiques. Mais le fanatisme, qui aujourd’hui est tout simplement une apparition de l’époque (NDT Phénomène de mode, d’époque), peut être surmonté seulement si l’humain ouvre en lui la source qui le conduit à une véritable consultation des rapports spirituels du monde.
De cela la fécondation de notre civilisation occidentale avec les résultats de la science de l’esprit est justement une éminente nécessité. On peut donc dire en strict exposé de preuve, quand on veut – il s’agit toujours de cela, que l’on veuille -, on peut dire, travail spirituel coagule dans le produit. On peut aussi dire, travail corporel coagule dans le produit.
Mais avec quoi a-t-on donc vraiment à faire ? En réalité on a à faire avec ce que certains processus soient fournis d’une certaine manière dans la vie extérieure par les humains.
Supposez, je cueille une pomme de l’arbre. C’est justement donc quelque chose qui aussi a à faire comme un addendum à la somme des rapports économiques.
On doit donc voir, quels éléments composent la réalité .
Quand je cueille une pomme de l’arbre, ainsi je suscite un changement dans le monde extérieur, une métamorphose : d’abord la pomme est sur l’arbre en haut, alors elle repose peut-être dans ma corbeille. J’ai suscité ce changement.

Certes, il s’est déroulé en moi un processus, au cours duquel a aussi été dépensée de la force corporelle, qui a de nouveau été remplacée. Mais si dans le même temps où j’aurais cueilli la pomme, j’avais fait une paire de pas de ma promenade, j’aurais tout autant dépensé la force.
Il ne s’agit pas de ce qui se passe en moi, et il ne peut pas en rapport d’économie nationale s’agir en quoi que ce soi de ce qui a rapport à l’organisme humain.
Il ne peut s’agir de soulever la question : qu’a l’humain à recevoir parce qu’il a un ersatz à fournir pour de la force corporelle dépensée ? -, mais il peut juste s’agir :quelle signification intérieure revient à cette métamorphose qui se déroule au fond entièrement au dehors de l’humain, qu’il dirige seulement, qu’il mène seulement, cette métamorphose, que la pomme est d’abord sur l’arbre et alors dans sa corbeille. Pensez une fois, vous dessineriez tout le processus, ou le peindriez.
Vous peignez l’arbre, à côté l’humain. Vous peignez maintenant comment l’humain tend sa main, installe une échelle et tend sa main, cueille la pomme, et peignez alors, comment il la met dans la corbeille.
Maintenant vous vous faites disons une fois, le plaisir : vous gommez l’humain entièrement, vous gommez tout ce chemin, que fut votre peinture de l’humain, et vous regardez cela objectivement en dehors de l’humain. Devant-vous-allant : la pomme est en haut, se déplace en bas, est dans la corbeille : vous avez entièrement débranché l’humain. Mais le processus, qui rentre en compte en économie nationale, celui-là vous l’avez strictement pris en considération. Celui-là est resté dedans, de celui-là il s’agit, quand il s’agit d’un regard économique. Et la pure considération économique sera chaque fois placée sur un sol erroné quand on branchera la considération économique à l’utilisation de la force de vie ou de la force corporelle et semblable, comme le fait Lassalle, le fait Marx, mais le font presque tous les autres nationaux-économistes académiques

Ce dont il s’agit donc, c’est que là où il s’agit de rapports économiques, pouvoir débrancher l’humain.
Nous devons alors pouvoir regarder cet humain débranché pour lui-même. Alors, nous arriverons à d’autres rapports, aux rapports, lesquels se tiennent sur un autre sol.
En ce que nous disons : oui, mais les humains doivent donc travailler, sinon les pommes ne tombent pas des arbres dans les corbeilles, aussitôt que nous disons cela nous remarquons : maintenant nous ne pouvons pas gommer l’humain. Mais nous ne pouvons pas avant toute chose gommer son âme, quand il doit encore rester humain. Quand l’humain doit justement encore rester humain, ainsi la motivation au travail doit rester en lui-même. Il ne peut rester humain, bien égal si on invente un appareil par lequel l’humain par un quelconque processus technique est propulsé à l’échelle, par lequel son bras est levé vers le haut, le doigt courbé et ainsi de suite, égal, si on fait ceci ou si on instaure obligation au travail par l’État, ce qui au fond revient finalement au même effet, que si l’on prend l’autre.
Il s’agit de ce que l’impulsion doit résider dans l’intériorité de l’humain. Elle ne reposera pas dans l’intériorité de l’humain, s’il n’est pas enflammé par le rapport, par la relation d’humain à humain.

Vous voyez, on vient aussi dans ce regard sur un tout autre domaine que ce que fût le domaine économique, quand on passe à la motivation au travail. Quand il s’agit de la motivation au travail, là vous ne pouvez pas prévoir de l’humain, mais là vous ne pouvez aussi pas prévoir de l’intériorité de l’humain. Si vous poursuivez cette chose à la mesure de la réalité, alors vous trouverez justement : c’est si radicalement différent que l’un, que j’ai cité, le processus économique, de celui, qui en fait conduit au travail, qui est l’impulsion au travail, que cette différence doive raciner elle-même dans la réalité sociale.

Maintenant il y a donc beaucoup de manières de penser pour parvenir à la tri-articulation de l’organisme social. Mais on devrait aller beaucoup de chemins de pensée, car l’humain a aujourd’hui besoin d’une motivation forte, il est si dormeur dans la pensée ! Vous trouverez avant tout des choses qui ces broussailles de représentations, lesquelles aimeraient tout souder ensemble, qui est économique, qui est juridique-étatique, qui est spirituel, a absolument bourgeonné du matérialisme, mais qui dans le même temps, dans lequel il apparaît comme vision du monde, lie aussi l’âme aux processus corporels, mais avec cela fait aussi l’âme passive, tue cette âme dans son activité.
Nous ne sommes pas devenus à peu près matérialistes, théoriquement matérialistes, nous sommes devenus matérialistes. Pour cela l’humain ne peut pas seul par un changement de sa manière de penser se faufiler de la catastrophe, dans laquelle il se trouve aujourd’hui, mais il peut seulement se faufiler par une motivation de sa volonté. Car la volonté est ce qui du reste est indépendant en premier du physique et, quand absolument il vient en application, ne peut pas entièrement être captivé au physique.
Car à chaque instant dans lequel je fais quelque chose d’extérieur, m’est délivrée l’immédiate preuve parlante, que la volonté est indépendante de la matérialité du corps. Car la volonté est active dans le cueillir la pomme de l’arbre et le déposer de la pomme dans la corbeille. Ce que l’humain mange, je peux le débrancher du pur processus économique ; la volonté de l’humain, je ne peux la débrancher.

Je voulais aujourd’hui par là seulement à nouveau vous donner une sorte de démarche de pensées, par laquelle vous pouvez trouver une profonde justification de cette idée de tri-articulation. Pour l’instant je vous ai montré combien différente est l’impulsion du travail de tout ce qui est inclus dans la vie économique. Vous savez donc que dans l’organisme tri-articulé il doit reposer dans le domaine étatique-juridique. Mais si vous poursuivez dans d’autres directions la démarche de pensées suggérée aujourd’hui, dans la direction par exemple, comme embrouillées seront les représentations en rapport de la part du travail corporel et du travail spirituel lors de la fabrication d’un produit – quand on pense ainsi, comme les trois à quatre derniers siècles les humains ont appris à penser -, alors vous verrez aussi, comment cette pelote de penser, qui est apparût là, agit à nouveau alors troublant, quand on veut purement séparer la vie de l’esprit de la vie juridique et économique.
Car une quelconque nécessité à œuvrer ne se présente pas quand on a l’idée que l’humain dépense donc de la force corporelle dans le travail qui doit lui être remplacée par le salaire.
Nous avons donc vu cela qu’une telle nécessité à œuvrer n’est pas disponible.
Comment en vient-on à avoir une telle démarche de pensée ? Comment en vient-on à absolument ériger cette idée ? On y arrive par des fondements matérialistes. On ne peut pas se détacher de la matière dans sa pensée. On ne peut trouver quelque chose qui provient de l’humain et qui est indépendant de son corps. Ainsi, on devient enchainé avec ses idées à son corps. L’économie nationale sera enchaînée matérialistement au corps.
Parce qu’elle ne peut pas voir les purs rapports spirituels dans le monde extérieur dans la vie économique, elle est déviée sur les purs processus matériels de la dépense de forces corporelles et leur remplacement. Dépenser de l’énergie, prendre de l’énergie, dépenser de l’énergie, prendre de l’énergie et ainsi de suite ! On vient à se mouvoir entièrement dans le matériel et ne peut de ce fait venir sur rien d’autre que dans une certaine mesure sur le branchement de l’humain comme machine dans organisme d’économie nationale.