L’incarnation ahrimanienne sera alors tout particulièrement promue, lorsqu’on refuse de fonder une vie spirituelle autonome libre, et laisse la vie spirituelle plus longtemps plantée dans le cycle économique ou dans la vie étatique. Car cette puissance, laquelle a largement le plus grand intérêt à une telle collusion de la vie spirituelle avec la vie économique et avec la vie juridique, c’est justement la puissance ahrimanienne. La puissance ahrimanienne éprouvera la vie spirituelle libre comme une sorte d’obscurité. Et l’intérêt de l’humain à cette vie spirituelle libre, cette puissance ahrimanienne la ressentira comme feu la brûlant, un feu de l’âme, mais un feu la brûlant fortement. De ceci il incombe tout simplement aux humains, pour trouver le juste rapport à l’incarnation ahrimanienne dans le proche avenir, de fonder cette vie spirituelle libre. Mais aujourd’hui est encore présente une forte tendance à voiler justement les faits dont il a été parlé hier.
Le nombre de loin le plus grand des humains voile ces choses, parce qu’il ne veut tout simplement pas regarder vers le vrai, sur ce qui est réel dans les choses, parce qu’il veut se laisse tromper par des mots, qui maintiennent à côté des réalités.
Parfois cette aspiration, de ne pas en venir aux réalités, est une soi-disant honnête, une bonne intention.

Remarquez seulement une fois quelque chose comme la lettre rendue maintenant publique de Romain Roland, dans laquelle Romain Rolland exprime, comment on ne devrait plus se laisser éblouir par ce qui, plutôt du côté des actuelles puissances victorieuses fut dit de justice, de représentation du droit et ainsi de suite.

Il est venu à s’exprimer là-dessus de cette manière, par le traitement que la Russie expérimente du côté des puissances de l’Entente. Il dit : Bien égal, que l’on ait à faire avec des royaumes, avec des républiques, ce qui sera parlé là en droit et justice, n’est donc qu’une phrase, il ne s’agit donc évidemment que de pouvoir.

Maintenant on peut dire : un tel en-arriver-là apparent sur des réalités voudra se laisser donc toujours à nouveau et encore purement éblouir ; car l’éblouissement est chez Romain Rolland aujourd’hui justement aussi grand qu’il fut jadis ; la tromperie n’est pas devenue plus petite. La tromperie ne deviendrait seulement plus petite quand absolument de tels humains parvenaient au-delà des phrases, s’ils voyaient, que tout cela ne signifie rien, ce qu’ils voient de cette manière, aussi longtemps qu’ils ne comprennent pas vraiment, que le vieil état unitaire en tant que tel, bien égal quelle constitution, quelle structure il a, qu’il soit démocratie ou république ou monarchie ou chose quelconque, lorsqu’il est état unitaire, est le chemin pour l’incarnation ahrimanienne lorsqu’il n’est pas triarticulé.