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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Le salaire socialiste tardif selon les besoins échoue en superstition en la vie économique.
 
Les références :Rudolf Steiner Oeuvres complètes 189 064-070 (1990) 21/02/1919
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

Maintenant est inconditionnellement nécessaire, pour comprendre, ce qui déjà se passe et notamment qui va encore se passer, de considérer ceci : justement Lénine, qui se tient pour un vrai marxiste, indique là-dessus, comme déjà a été introduit par Marx dans une certaine vision sur le développement de l’ordre social dans les temps récents et dans l’avenir. En fait, ces gens pensent que la nouvelle formation sociale doit se dérouler en deux phases, ne se passe pas avec un commencement. La première phase est celle que simplement le prolétariat se pousse dans la forme bourgeoise d’État, dont Lénine pense qu’elle mourrait d’elle-même si elle s’accomplissait. Le prolétariat poussera, conduira cela à la fin, ce que peut devenir l’État bourgeois d’après les visions et impulsions du prolétariat.
Déjà par Marx lui-même a été expliqué que cela ne peut donc pas encore conduire à un contexte souhaitable. À quoi conduira cette première phase de socialisation dans le sens du marxisme-léninisme ? Elle conduira à ce que, quand on le décrit banalement – mais les gens le représentent eux-mêmes de manière si banale -, que, qui ne travaille pas, ne peut aussi pas manger ; que chacun a un certain travail à exécuter et qu’il aura par ce travail un droit sur les articles qui sont nécessaires à l’entretien de sa vie, disons, de l’appareil d’État et semblable.

Mais les gens sont clairs là-dessus : par là n’est pas amener une quelque égalité entre les humains, mais par cela seulement reconduites les inégalités. N’est pas non plus apporté en cela à l’humain, d’avoir vraiment le rapport de son travail. Cela Marx le proclame, cela Lénine le proclame aussi. Il doit donc de la communauté – ainsi donc de l’État ou comment on veut l’appeler, ce qui reste de l’ordre bourgeois être tout retiré, ce qui est nécessaire pour le système scolaire, ce qui est nécessaire pour aider au lancement de certaines entreprises et ainsi de suite.
Le vieux concept lassalien sur le droit au plein montant du travail, celui-là doit naturellement être laissé tombé au sens de ce socialisme. Mais là aussi, ne vient pas d’égalité. Car, n’est-ce pas, les humains en tant que tels, même s’ils fournissent même travail, ont différentes prétentions à la vie, par les conditions de vie elles-mêmes. Cela, ce socialisme l’admet naturellement absolument. Par là est tout de suite de nouveau conditionnée une inégalité. Bref, il est la vision de ces socialistes que dans la première phase l’ordre socialiste se transpose simplement dans l’ordre bourgeois, que le prolétariat se procure cet ordre bourgeois .

Très intéressant est comment Lénine s’exprime directement sur la chose ; il dit par exemple à un endroit de son œuvre « État et révolution », que quelque chose devrait s’introduire comme ordre bourgeois, état bourgeois sans bourgeoisie. Là vous voyez dans ces mots que Lénine utilise lui-même -  l’État bourgeois sera là sans bourgeoisie -, là vous voyez, ce que j’affirme toujours et ce que je tiens pour extraordinairement important, que les gens, qui pensent aujourd’hui socialistes, on seulement recueilli l’héritage de la bourgeoisie. Les pensées sont les pensées bourgeoises. Car un humain se perfectionnant aussi la forme de pensée jusqu’à la génialité comme Lénine, dit ; la prochaine étape est celle-ci : État bourgeois sans bourgeoisie, qui sera ou bien classe abattue à mort ou bien servante. Là il n’y aura pas d’égalité, là ne sera en haut que le prolétariat ; il sera élu, ce qui est décoré ou cité par des monarques ou autres semblables formations.
Le prolétariat administrera et légifèrera en même temps. Mais c’est l’État bourgeois, seulement sans la bourgeoisie. Chacun sera rémunéré selon son travail, mais de l’inégalité il y en a là naturellement.

Tout cela ne donne en aucun cas un contexte idéal. Quand donc quelqu’un demande : qu’ont fait ces gens de l’ordre social ? – alors répondra simplement Lénine : nous ne vous avons comme première phase pas promis autre chose que ce que vous avez fondé comme Etat bourgeois, accomplit dans ses conséquences ; nous avons maintenant seulement que nous l’accomplissons, que nous l’accomplirons en tant que prolétaire. Vous l’avez fait avant, maintenant nous le faisons. Mais nous faisons la même chose que vous avez faite : Etat bourgeois, seulement sans la bourgeoisie.

Ainsi Lénine dit par exemple : cet Etat bourgeois sans la bourgeoisie, cela conduira à la mort de l’Etat. L’Etat pourra être alors pleinement mort, quand la société aura réalisé la règle, qu’il regarde comme son idéal, et quand l’étroit horizon juridique bourgeois aura cessé qui laisse compter l’un avec la dureté du cœur d’un Shylock, si finalement on a travaillé une demi-heure de plus ou a été payé quelque peu moins que l’autre.

Cet horizon étroit sera d’abord seulement franchi à la fin de la première phase. Jusqu'à la fin de la première phase sera toujours encore, et d’ailleurs naturellement justement plus fortement, le droit d’Etat bourgeois sera, qui avec la dureté de cœur laisse calculer si on n’a pas travaillé une demi-heure plus longtemps ou été quelque moins payé que l’autre.
Ce point de vue étatique bourgeois de Shylock, celui là s’étendra dans la première phase du socialisme.

Là vous avez seulement et seul ce que dans l’immédiat ces gens promettent : vous l’avez fait, vous l’avez dans l’immédiat fait pour votre caste, nous faisons la chose pour le prolétariat. Parler de démocratie est insensé, car la démocratie ne conduirait qu’à cela que la minorité serait opprimée. Le prolétariat fera ainsi tout, comme vous l’avez fait. Mais par là elle amènera à la mort ce que vous avez éveillé à une vie d’apparence. Alors seulement vient la deuxième phase.


Cette deuxième phase du socialisme Karl Marx la présente aussi déjà, Lénine la présente plus avant, mais d’une manière très étrange ; et je tiens pour extraordinairement important que cela soit pris en considération. Allons, représentez-vous : Marx dans la forme de Lénine – ils pousseront l’ordre bourgeois jusqu'à ses dernières conséquences ; alors cela mourra, ce qui est État, et alors les humains auront l’habitude, de ne plus avoir besoin d’État, absolument plus d’États ; l’État s’arrêtera.


Cela sera tout à fait inutile de proche en proche, qu’on ait besoin d’un État, car tout ce que l’État a à faire ne sera pus nécessaire à faire. Car le temps où chacun sera rémunéré selon la sentence fondamentale : qui ne travaille pas, n’a pas non plus le droit de manger – ce temps s’arrêtera donc justement. Il est la première phase du socialisme. Alors viendra le temps, où chacun pourra vivre selon ses capacités et ses besoins, non d’après son travail. Et cela sera la plus haute marche vers laquelle ce qui est aujourd’hui visé dans l’immédiat n’est que transition. Là on ne demandera plus, si l’un a travaillé plus ou moins une demi-heure. Là d’abord sera venu le temps où on taxera de juste manière la même valeur du travail spirituel et artistique. Là, chacun sera placé à son poste par un ordre social à la mesure de la nature et chacun pourra travailler non seulement d’après ses facultés, mais voudra, parce que les humains se seront habitué par « l’être civilisé » (NDT « das Zivilisiertsein ») dans la première phase, non à regarder le travail comme quelque chose qu’ils font par nécessité, mais ils se bousculeront à cela. Et avec cela il s’avèrera que chacun trouvera aussi son entretien de vie selon ses besoins. Là on n’aura et ne demandera plus un ordre juridique à la Shylock d’après l’ordre juridique bourgeois, si un a travaillé plus ou moins longtemps une demi-heure, mais on comprendra, que l’un qui a un certain travail, travaille peut être aussi deux heures de moins, que chacun peut vivre et travailler d’après ses capacités et besoins. Cela est le plus haut ordre. Tout ce qui doit former la transition, parce que maintenant une fois l’État bourgeois doit développer jusqu’à sa fin, afin qu’il meure, tout cela conduit alors à ce que sur quoi on dit d’un côté : « Ignorabimus » - nous ne le savons tous pas -, mais dont on dit donc, cela se développera comme une deuxième, plus haute phase du socialisme.


Mais intéressant est, ce que justement Lénine dit sur cette plus haute phase du socialisme. Il la nomme ignorance quand on prétend pouvoir se représenter, que les humains comme ils sont aujourd’hui pourraient être amenés à vivre dans un ordre social, où chacun peut profiter de la vie selon ses capacités et ses besoins – ignorance. Car à aucun socialiste ne peut venir au sens de promettre que la plus haute phase de développement du communisme doive se présenter. La prévision des grands socialistes sur une telle époque présuppose aussi une productivité du travail et une race d’humains qui est largement éloignée de l’actuelle – de cet humain actuel qui est en position d’écumer des magazines à moi pas à toi pas, des boutiques de lingerie et réclamer le ciel bleu.
C’est l’extraordinairement intéressante et de pleine signification – première phase : socialisation avec les humains actuels ; dernière conséquence de l’ordre mondial bourgeois : un État, qui meurt par ses propres qualités ; phase plus haute avec des humains qui sont devenus tout autrement que comme aujourd’hui, avec une nouvelle race d’humains.

Voyez-vous, c’est l’idéal abstrait : amener l’ordre bourgeois à la fin absurde où il se conduit lui-même ; amener l’État à mourir ; par ce processus, sélectionner une nouvelle race d’humains, laquelle sera habituée à travailler selon ses facultés et par là à pouvoir vivre selon ses besoins ; où il sera impossible qu’un quelconque vole parce que justement comme aujourd’hui n’importe où une dame sera grondée, les gens corrects se dressent contre cela, alors les gens corrects se dresseront d’eux-mêmes.

On n’aura pas besoin que là une caste militaire ou bureaucratique intervienne – mais une autre race d’humains. Et sur quelle croyance cela repose t’il, mes chers amis ? Cela repose sur la superstition vis-à-vis de l’ordre économique. On doit considérer cela. D'un côté, le capitalisme a fabriqué un ordre économique, vis-à-vis duquel ne se tient pas de vie spirituelle, mais seulement une idéologie.
Ce contexte le socialisme veut le mener jusqu’à sa culmination : tout doit dégager, en dehors de la vie économique ! Mais cela suppose qu’une autre race d’humain soit produite.

Voyez-vous, c’est extraordinairement important, que l’on se fasse clair cette superstition vis-à-vis de la vie économique, qu’on se convainque de ce qu’un énorme nombre d’humains croit simplement, que si la vie économique était instaurée dans son sens, alors n’apparaîtrait pas seulement un ordre social souhaitable, mais serait même par là élevée une nouvelle race d’humains qui seulement alors conviendrait à un ordre social souhaitable.

Tout cela est la forme moderne de la superstition, qui ne peut pas se placer sur la position que derrière toutes les réalités économiques et matérielles règne le spirituel avec ses impulsions et devra être recueilli comme spirituel, la reconnaissance du spirituel. Si l’humanité doit s’assainir, alors ce n’est possible que sur des voies spirituelles, car cela n’est que possible par là que les humains prennent en eux des impulsions spirituelles comme connaissances spirituelles et comme penser social et ressentir social, qui est construit sur des bases de science spirituelle.
Par les évolutions économiques ne sera jamais produit l’humain nouveau, unique et seul à partir de dedans. Mais alors, la vie de l’esprit doit être placée librement sur elle-même. Une telle vie humaine, comme elle s’est formée dans le cours du dernier siècle, qui était plus avant liée par les États purement caméralistiques, maintenant des États économiques, ne sera jamais en mesure, de vraiment accoucher l’humain nouveau. C’est pourquoi la liberté de la vie de l’esprit doit être ambitionnée d’un côté en ce que la vie spirituelle ait son département pour elle. Alors, doit être ambitionné que l’humain conduise la vie économique purement économiquent, que l’État, qui n’a qu’a faire avec les rapports d’humain à humains, n’est pas gestionnaire.

Car la vie économique part de ceci, d’utiliser (NDT: ou consommer) tout ce qui presse dans son domaine. Aussi loin que l’humain lui-même se tient dans la vie économique, il sera utilisé, et doit se sauver de « l’être utilisé » (NDT : « Verbrauchtwerden », nom composé de deux verbes utiliser/consommer et être/devenir. Consommer me semble plus fort et plus adéquat au propos de R. Steiner). Il le sera s’il érige un rapport correspondant d’humain à humain. Et cela est alors réalisé dans l’État régulant en fait. Quand on regarde de telles choses, non prévenu, comme elles sont, que nous avons à nouveau regardé aujourd’hui, ainsi on voit : c’est justement l’essentiel dans les impulsions qui se sont formées par dessus le mouvement social moderne qu’elles sont emplies d’une pensée qui en fait entre dans le néant (NDT ou le rien). Pensez donc seulement une fois, quand quelqu’un exposerait ce qui suit comme meilleure maxime d’éducation et dirait : je veux imaginer l’arrangement parfait de la méthode d’éducation actuelle ; alors, je la façonne ainsi qu’on éduque l’humain afin qu’il assimile beaucoup du principe de mort, que lorsqu’il est élevé, il commence autant que possible à mourir. Ce serait une pensée, qui se détruit elle-même comme pensée saisie dans sa réalité.
Mais maintenant la pensée de l’État de Lénine : justement quand l’État est accompli, il se prépare à mourir. Vous voyez déjà de cela : la pensée moderne ne peut en fait arriver sur rien à une représentation féconde. Pas sur le domaine de la vie spirituelle, parce que la vie spirituelle est devenue une pure idéologie, englobe de pures pensées ou lois de la nature, qui ne sont aussi que des pensées, et parce que cette vie spirituelle en dehors de ça est ficelée par la vie économique ou par la vie politique.
Cette catastrophe guerrière a donc montré en particulier cela.
Représentez-vous donc combien fut dépendant de cette vie spirituelle. Là s’est montré l’enchainement de la manière la plus forte, partout, de par toute la terre. - alors sur le domaine de la vie de l’État vous le vîtes bien : les socialistes, qui pensent à leurs fins les demies pensées du bourgeois, imaginent un État qui a justement la particularité qu’il se porte lui-même à mourir. Et sur le domaine de la vie économique se donne toutes les superstitions comme si cette vie économique qui en réalité nous consomme et contre cette consommation nous devons justement avoir d’autres départements -, que cette vie économique apporterait la nouvelle race d’humains.

Nun ist unbedingt nötig, um zu verstehen, was schon geschieht, und namentlich was noch geschehen wird, folgendes zu bedenken: Gerade Lenin, der sich für einen echten Marxisten hält, weist darauf hin, wie schon durch Marx eingeleitet worden ist eine bestimmte Anschauung über die Entwickelung der sozialen Ordnung in die neuere Zeit und in die Zukunft hinein. Eigentlich denken diese Leute, daß sich die soziale Neugestaltung in zwei Phasen vollziehen muß, nicht mit einem Anhub geschieht. Die erste Phase ist die, daß einfach das Proletariat in die bourgeoise Staatsform einrückt, von der Lenin meint, daß sie, wenn sie vollkommen sein wird, durch sich selber absterben werde. Das Proletariat wird einrücken, wird dasjenige zu Ende führen, was nach den Anschauungen und Impulsen des Proletariats aus dem bourgeoisen Staate werden kann. Schon von Marx selber ist ausgeführt worden, daß das ja noch nicht zu irgendwelchen wünschenswerten Zuständen führen kann. Wozu wird diese erste Phase der Sozialisierung im Sinne des Marx-Leninismus führen? Sie wird dazu führen, wenn man es banal darstellt - aber die Leute stellen es ja selbst so banal dar -, daß, wer nicht arbeitet, auch nicht essen kann; daß jeder eine bestimmte Arbeit zu verrichten hat und daß er dann durch diese Arbeit Anspruch haben wird auf die Artikel, die zu seinem Lebensunterhalt notwendig sind, sagen wir, aus den Staatsmaschinen und dergleichen. Aber die Leute sind sich klar darüber: dadurch wird nicht irgendeine Gleichheit unter den Menschen herbeigeführt, sondern dadurch wird die Ungleichheit nur fortgesetzt. Auch wird nicht etwa der Mensch dazu gebracht, das Erträgnis seiner Arbeit wirklich zu haben. Das betont Karl Marx, das betont auch Lenin. Es muß ja von der Gemeinsamkeit - also von dem Staat oder wie man es nennen will, was da übrigbleiben wird von der bourgeoisen Weltordnung alles das abgezogen werden, was nötig ist für das Schulwesen, was nötig ist, um gewissen Unternehmungen auf die Sprünge zu helfen und so weiter. Der alte Lassallesche Gedanke auf das Recht des vollen Arbeitsbetrags, der muß natürlich im Sinne dieses Sozialismus fallengelassen werden. Aber auch da kommt keine Gleichheit heraus. Denn, nicht wahr, die Menschen als solche werden, selbst wenn sie gleiche Arbeit leisten, verschiedene Ansprüche an das Leben haben, durch die Lebensverhältnisse selbst. Das gibt natürlich dieser Sozialismus durchaus zu. Dadurch ist gleich wieder eine Ungleichheit bedingt. Kurz, es ist die Anschauung dieser Sozialisten, daß sich in die erste Phase der sozialistischen Ordnung einfach die bourgeoise Ordnung hinein fortsetzt, daß das Proletariat diese bourgeoise Ordnung besorgt.

Sehr interessant ist, wie sich Lenin direkt über die Sache ausspricht; er sagt zum Beispiel an einer Stelle seines Werkes «Staat und Revolution», daß etwas eintreten würde wie bourgeoise Ordnung, bourgeoiser Staat ohne die Bourgeoisie. Da sehen Sie in diesem Worte, das Lenin selber gebraucht - der bourgeoise Staat wird da sein ohne die Bourgeoisie -, da sehen Sie, was ich immer betone und was ich für außerordentlich wichtig halte, daß die Leute, die heute sozialistisch denken, nur die Erbschaft der Bourgeoisie angetreten haben. Die Gedanken sind die bourgeoisen Gedanken. Denn ein so die Gedankenform bis zur Genialität fortbildender Mensch, wie Lenin, sagt, die nächste Phase ist diese: bourgeoiser Staat ohne die Bourgeoisie, die entweder totgeschlagen oder dienende Kaste sein wird. Da wird es keine Gleichheit geben, da wird nur das Proletariat oben sein; es wird, statt daß von Monarchen oder von sonstigen ähnlichen Gebilden ernannt und dekoriert wird, gewählt werden. Das Proletariat wird verwaltend und gesetzgebend zu gleicher Zeit. Aber es ist der bourgeoise Staat, nur ohne die Bourgeoisie. Jeder wird entlohnt nach seiner Arbeit, aber Ungleichheit gibt es da natürlich.

Das alles gibt keineswegs einen idealen Zustand. Wenn also jemand fragt: Was haben diese Leute gemacht aus der menschlichen gesellschaftlichen Ordnung? - dann wird einfach Lenin antworten: Wir haben euch ja als erste Phase nichts anderes versprochen, als daß wir dasjenige, was ihr als bourgeoisen Staat begründet habt, in seinen Konsequenzen ausführen; nur haben jetzt wir es auszuführen, als Proletarier werden wir es ausführen. Ihr habt es früher gemacht, jetzt machen wir es. Aber wir machen dasselbe, was ihr gemacht habt: bourgeoiser Staat, nur ohne die Bourgeoisie.

So sagt zum Beispiel Lenin: Dieser bourgeoise Staat ohne die Bourgeoisie, das wird zum Absterben des Staates führen. Der Staat wird dann völlig abgestorben sein können, wenn die Gesellschaft die Regel verwirklicht haben wird, die er als sein Ideal betrachtet, und wenn der enge bürgerliche Rechtshorizont aufgehört haben wird, der einen mit der Hartherzigkeit eines Shylock berechnen läßt, ob man am Ende nicht eine halbe Stunde länger gearbeitet oder etwas weniger bezahlt bekommen hat als der andere. Dieser enge Horizont wird erst am Ende der ersten Phase überschritten sein. Bis zum Ende der ersten Phase wird noch immer, und zwar dann natürlich gerade gesteigert, der bürgerliche Rechtsstaat sein, der einen mit der Hartherzigkeit eines Shylock berechnen läßt, ob man am Ende nicht eine halbe Stunde länger gearbeitet oder etwas weniger bezahlt bekommen hat als der andere. Dieser bürgerliche Shylock-Standpunkt, der wird sich also in die erste Phase des Sozialismus hereinerstrecken.

Da haben Sie das, was diese Leute zunächst einzig und allein versprechen: Ihr habt es gemacht, ihr habt es zunächst für eure Kaste gemacht; wir machen die Sache für das Proletariat. Von Demokratie zu reden ist Unsinn, denn die Demokratie würde doch nur dazu führen, daß die Minorität unterdrückt würde. Das Proletariat wird alles so machen, wie ihr es gemacht habt. Dadurch aber wird sie das, was ihr zu einem Scheinleben erweckt habt, zum Absterben bringen. Dann kommt erst die zweite Phase.

Auf diese zweite Phase des Sozialismus weist auch Karl Marx schon hin, weist Lenin wieder hin, aber in einer sehr merkwürdigen Weise; und ich halte es für außerordentlich wichtig, daß das ins Auge gefaßt wird. Also stellen Sie sich vor: Marx in der Gestalt des Lenin - sie werden die bourgeoise Ordnung bis zu ihren letzten Konsequenzen treiben; dann wird das absterben, was Staat ist, und dann werden die Menschen die Gewohnheit haben, keinen Rechtsstaat mehr zu brauchen, überhaupt keinen Staat mehr zu brauchen; der Staat wird aufhören. Es wird ganz unnötig sein nach und nach, daß man einen Staat braucht, denn all das, was der Staat zu tun hat, wird nicht nötig sein zu tun. Denn die Zeit, wo jeder nach dem Grundsatze entlohnt wird: Wer nicht arbeitet, darf auch nicht essen -, diese Zeit wird ja eben aufhören. Sie ist die erste Phase des Sozialismus. Dann wird die Zeit kommen, wo jeder nach seinen Fähigkeiten und Bedürfnissen wird leben können, nicht nach seiner Arbeit. Und das wird die höhere Stufe sein, zu der all das, was jetzt zunächst angestrebt wird, nur der Übergang ist. Da wird man nicht mehr fragen, ob einer eine halbe Stunde länger oder kürzer gearbeitet hat. Da erst wird die Zeit gekommen sein, wo man die Gleichwertigkeit geistiger und künstlerischer Arbeit in der richtigen Weise taxieren wird. Da wird jeder an seinen Posten gestellt sein durch die naturgemäße soziale Ordnung und jeder nach seinen Fähigkeiten nicht nur arbeiten können, sondern wollen, weil die Menschen sich durch das Zivilisiertsein in der ersten Phase gewöhnt haben, die Arbeit nicht als etwas zu betrachten, was sie aus Notwendigkeit tun, sondern sie werden sich dazu drängen. Und damit wird es sich ergeben, daß jeder nach seinen Bedürfnissen auch seinen Lebensunterhalt finden wird. Da wird man nicht mehr nach der bürgerlichen Rechtsordnung eine Shylock-Rechtsordnung haben und fragen, ob einer eine halbe Stunde länger oder kürzer gearbeitet hat, sondern man wird einsehen, daß der eine, der eine bestimmte Arbeit hat, auch vielleicht zwei Stunden kürzer arbeitet, daß jeder nach seinen Fähigkeiten und Bedürfnissen leben und arbeiten kann. Das ist die höhere Ordnung. Alles was die Übergänge bilden muß, weil nun einmal der bourgeoise Staat bis zu seinem Ende entwickelt werden muß, damit er abstirbt, alles das führt dann zu dem, worüber man auf der einen Seite sagt: «Ignorabimus» - wir wissen es alle nicht -, wovon man aber andererseits doch sagt, es wird sich als eine zweite, höhere Phase des Sozialismus entwickeln.

Aber interessant ist, was gerade Lenin über diese höhere Phase des Sozialismus sagt. Ignoranz nennt er es, wenn man behauptet, sich vorstellen zu können, die Menschen, wie sie heute sind, könnten dazu gebracht werden, in einer sozialen Ordnung zu leben, wo jeder nach seinen Fähigkeiten und seinen Bedürfnissen sich ausleben kann - Ignoranz. Denn keinem Sozialisten kann es in den Sinn kommen, zu versprechen, daß die höhere Entwickelungsphase des Kommunismus eintreten muß. Die Voraussicht der großen Sozialisten auf ein solches Zeitalter setzt auch eine Produktivität der Arbeit und einen Menschenschlag voraus, der von dem heutigen weit entfernt ist - von diesem heutigen Menschen, der imstande ist, mir nichts dir nichts Magazine, Wäscheläden zu plündern und das Blaue vom Himmel zu verlangen. Das ist das außerordentlich Interessante und Bedeutungsvolle - erste Phase: Sozialisierung mit den heutigen Menschen; letzte Konsequenz der bourgeoisen Weltordnung: ein Staat, der durch seine eigenen Qualitäten abstirbt; höhere Phase mit Menschen, die ganz anders geworden sind als heute, mit einem neuen Menschenschlag.

Sehen Sie, das ist das abstrakte Ideal: die bourgeoise Ordnung zu ihrem sich selbst ad absurdum führenden Ende zu bringen; den Staat zum Absterben zu bringen; durch diesen Prozeß einen neuen Menschenschlag zu züchten, dessen Menschen gewohnt sein werden, nach ihren Fähigkeiten zu arbeiten und daher nach ihren Bedürfnissen leben zu können; wo es unmöglich sein wird, daß irgendeiner stiehlt, weil,. geradeso wie wenn heute irgendwo eine Dame beschimpft wird, die anständigen Leute sich dagegen auflehnen, dann die Anständigen sich von selber auflehnen werden. Man wird nicht nötig haben, daß da eine militärische oder bürokratische Kaste eingreife - aber ein anderer Menschenschlag. Und auf welchem Glauben beruht das, meine lieben Freunde? Das beruht auf dem Aberglauben gegenüber der wirtschaftlichen Ordnung. Das muß man bedenken. Auf der einen Seite hat der Kapitalismus eine wirtschaftliche Ordnung erzeugt, der kein Geistesleben gegenübersteht, sondern nur eine Ideologie. Diesen Zustand will der Sozialismus bis zur Spitze treiben: Alles weg, außer Wirtschaftsleben! Aber er meint, daß das einen anderen Menschenschlag hervorbringen werde.

Sehen Sie, es ist außerordentlich wichtig, daß man sich diesen Aberglauben gegenüber dem Wirtschaftsleben klarmacht, daß man sich davon überzeugt, wie heute eine ungeheure Anzahl von Menschen einfach glaubt, wenn das wirtschaftliche Leben in ihrem Sinne eingerichtet werde, dann entsteht nicht nur eine wünschenswerte soziale Ordnung, sondern es wird dadurch sogar ein neuer Menschenschlag, der erst in eine wünschenswerte soziale Ordnung hineinpaßt, gezüchtet.

Das alles ist die moderne Form des Aberglaubens, der sich nicht auf den Standpunkt stellen kann, daß hinter all der äußeren ökonomischen und materiellen Wirklichkeit das Geistige mit seinen Impulsen waltet und vom Menschen als Geistiges aufgenommen werden muß, die Verkennung des Geistigen. Soll die Menschheit gesunden, dann ist das nur auf geistigem Wege möglich, dann ist das nur dadurch möglich, daß die Menschen geistige Impulse als geistige Erkenntnis und als soziales Denken und soziales Fühlen, das auf geisteswissenschaftlichen Grundlagen gebaut ist, in sich aufnehmen. Durch wirtschaftliche Evolutionen wird niemals der neue Mensch erzeugt, einzig und allein von innen heraus. Dann aber muß das geistige Leben frei auf sich selber gestellt sein. Ein solches Geistesleben, wie es sich im Laufe der letzten Jahrhunderte herausgebildet hat, das früher gefesselt war von dem rein kameralistischen Staate, jetzt von dem Wirtschaftsstaate, wird niemals imstande sein, den neuen Menschen wirklich zu gebären. Deshalb muß auf der einen Seite die Freiheit des Geisteslebens angestrebt werden dadurch, daß das geistige Leben sein Departement für sich hat. Dann muß auf der anderen Seite angestrebt werden, daß der Mensch das Wirtschaftsleben rein als Wirtschaftsleben führt, daß der Staat, der es nur zu tun hat mit dem Verhältnisse von Mensch zu Mensch, nicht Wirtschafter ist. Denn das Wirtschaftsleben geht darauf aus, alles was in sein Gebiet drängt, zu verbrauchen. Insofern der Mensch selber im Wirtschaftsleben drinnensteht, wird er verbraucht, und er muß sich fortwährend vor dem Verbrauchtwerden retten. Das wird er, wenn er ein entsprechendes Verhältnis von Mensch zu Mensch aufrichtet. Und das ist dann im regulierenden eigentlichen Staate verwirklicht.

Wenn man solche Dinge unbefangen betrachtet, wie die sind, die wir heute wiederum betrachtet haben, so sieht man: gerade das ist das Wesentliche in den Impulsen, die sich durch die moderne soziale Bewegung heraufgebildet haben, daß sie erfüllt sind von einem Denken, das eigentlich ins Nichts hineingeht. Denken Sie doch nur einmal, wenn jemand als beste Erziehungsmaxime nach derselben Gedankenform das Folgende aufstellen würde und sagte: Ich will die vollkommenste Ausgestaltung der heutigen Erziehungsmethode ersinnen; dann gestalte ich sie so aus, daß man den Menschen dahin erzieht, daß er möglichst viel aufnimmt vom Todesprinzip, daß er, wenn er erzogen ist, möglichst anfängt zu sterben. Das wäre ein Gedanke, der sich als real erfaßter Gedanke in sich selbst vernichtet. Aber nun der Leninsche Gedanke vom Staat: Gerade wenn der Staat vollkommen ist, rüstet er sich zum Absterben. Sie sehen schon daraus: über nichts kann eigentlich das moderne Denken zu einer produktiven, fruchtbaren Vorstellung kommen. Auf dem Gebiete des geistigen Lebens nicht, weil das geistige Leben zu einer bloßen Ideologie geworden ist, bloße Gedanken umfaßt oder Naturgesetze, die auch nur Gedanken sind, und weil dieses Geistesleben außerdem gefesselt ist von dem Wirtschaftsleben oder von dem politischen Leben. Das hat ja insbesondere diese Kriegskatastrophe gezeigt. Denken Sie sich doch, wieviel von diesem geistigen Leben abhängig war. Da hat sich die Fesselung in der furchtbarsten Weise gezeigt, überall, über die ganze Erde hin. - Dann auf dem Gebiete des Staatslebens sahen Sie es ja: Die Sozialisten, die die Halbgedanken der Bürgerlichen zu Ende denken, denken einen Staat aus, der gerade die Eigentümlichkeit hat, daß er sich selber zum Absterben bringt. Und auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens geben sich alle dem Aberglauben hin, als ob dieses Wirtschaftsleben, das uns in Wirklichkeit verbraucht und gegen dessen Verbrauchen wir gerade die beiden anderen Departemente haben müssen -, daß dieses Wirtschaftsleben den neuen Menschenschlag hervorbringen werde.