Pour l’obtention d’une compréhension sociale est
indispensable que nous nous projetions dans la
possibilité de revenir au fondamental, au primaire et
ne restions pas planté au secondaire, tertiaire, en
quoi, n’est qu’apparition de conséquences. On peut de
manière exemplaire dire à partir d’une certaine
situation de vie : l'humain nécessite au minimum
tant et tant de valeurs – alors, disons d’argent,
parce que nous avons déjà une fois converti les
valeurs en argent -, pour gagner sa vie. On peut
parler d’un minimum d’existence dans une certaine
situation de vie. Mais on peut parler de ce minimum
d’existence ainsi que d’un côté on dise quelque chose
d’apparemment pleinement évident et de l’autre côté un
plein non-sens. Je veux essayer de vous rendre cela
clair à un exemple.
Lorsque vous prenez les conditions de vie données sur
un quelconque territoire, ainsi vous pouvez déjà dire
du ressenti : un travailleur manuel à besoin de
tant et tant comme minimum d’existence, sinon il ne
peut vivre dans cette communauté.
Cela peut être un concept tout à fait évident. Mais
comment c’est quand cela ne se laisse réaliser dans un
certain organisme social d’après les présuppositions
que j’ai justement citées ?
Vous devez vous répondre à cette question avant toutes
choses : quoi donc, quand c’est impossible de
réaliser cela ?
Cela n’est maintenant pas une conception primaire,
quand on réfléchit ainsi comme je l’ai exposé
maintenant. À l’exigence d’un minimum d’existence
abstrait, on ne retourne pas aux choses fondamentales,
mais on se lie à quelque chose de secondaire, à la
pure apparition d’une conséquence.
On doit toujours être en mesure de se lier aux choses
fondamentales pour l’obtention de sa compréhension
sociale. Fondamental est qu’on puisse se faire un avis
promouvant la vie sur comment justement d’après les
conditions de vie de l’organisme social le minimum
d’existence peut être. Avec « promouvant la
vie », je pense dans ce cas un avis tel, qu’une
situation sociale possible et une vie sociale commune
des humains en résultent.
C’est le primaire.
Et maintenant on vient assurément à certaines
représentations qui sont volontiers incommodes pour la
plus grande part à l’humanité actuelle, parce que dans
les derniers siècles a été négligé la formation
scolaire primitive, qui doit travailler sur de telles
choses, à vraiment orienter dans cette direction. Il
devrait pouvoir bientôt être clair à l’humain que
lorsqu’on ne devrait pas simplement savoir pour être
un humain cultivé à mi-chemin que trois fois neuf sont
vingt-sept, mais on devrait par exemple aussi savoir
ce que c’est comme chose, ce qu’on nomme « rente
foncière ». Maintenant je vous demande, combien
d’humains aujourd’hui ont une représentation claire de
ce qu’est la rente foncière ?
Mais sans embrasser du regard l’organisme social en
rapport à de telles choses, ne se laisse opérer
absolument aucune évolution ultérieure prospère de
l’humanité.
Les conditions embrouillées sur ce domaine conduisent
aujourd’hui les humains à leurs représentations
inversées. La rente foncière, qu’on peut calculer
n’importe comment d’après la productivité qu’a un
morceau de terre sur un quelque territoire donne une
certaine somme pour un territoire délimité
étatiquement. Le sol est de tant ou de tant de valeur
vis-à-vis de l’économie d’ensemble d’après sa
productivité, cela signifie selon la manière ou
d’après le degré de l’utilisation rationnelle. Pour
les humains, c’est aujourd’hui très difficile de
penser cette simple valeur du sol comme concept clair,
parce que dans la vie économique capitaliste actuelle
l’intérêt du capital ou absolument le capital s’est
confondu avec la rente foncière, car à la place
du véritable concept de valeur d’économique politique
de la rente foncière s’est introduit une image
mensongère par le droit hypothécaire, le système de
cédule hypothécaire, le système obligataire. Tout a
été au fond introduit dans d’impossibles, non
véritables représentations.
Il n’est naturellement pas possible de recevoir une
correcte représentation de la rente foncière en un
tour de main. Mais pensez-vous simplement comme rente
foncière la valeur d’économie politique de fond et sol
d’un territoire en rapport à sa productivité .
Maintenant existe un rapport nécessaire entre cette
rente foncière et ce que j’ai auparavant présenté
comme minimum d’existence de l’humain. Aujourd’hui il
y a donc maints réformateurs sociaux et
révolutionnaires sociaux, qui rêvent absolument de la
suppression de la rente foncière, ils croient que par
exemple la rente foncière est supprimée quand
l’ensemble de fond et sol – comme ils disent – est
étatisé ou sociétarisé. Par cela qu’on amène quelque
chose dans une autre forme, l’essentiel n’est toujours
pas modifié.
Si maintenant toute la communauté possède fond et sol,
ou si tant et tant de particuliers le possède, cela ne
change rien du tout à la disponibilité de la rente
foncière. Elle se masque seulement, elle revêt
d’autres formes.
Rente foncière ainsi définie, comme je l’ai fait
avant, est justement toujours là. Prenez la rente
foncière sur un territoire défini et divisez-la par le
nombre d’habitants du territoire concerné, ainsi
obtenez-vous comme quotient le seul minimum
d’existence possible.
Cela est une loi, c’est certainement comme une loi de
la physique, qui ne peut être autrement. Mais c’est un
fait primaire, quelque chose de fondamental, que
personne en réalité dans un organisme social ne gagne
plus que l’ensemble de la rente foncière divisée par
le nombre d’habitants. Ce qui sera gagné en plus,
apparaît par coalitions et associations, par
lesquelles sont crées des conditions dans lesquelles
une personnalité peut acquérir plus de valeurs qu’une
autre.
Mais il ne peut pas passer plus dans la possession
mobile d’un humain unique que je décrivais maintenant.
De ce minimum, qui partout existe vraiment, quand
aussi les conditions réelles le recouvre, va toute la
vie économique, aussi loin qu’il s’agit de la
possession mobile de l’individu.
De ce fait fondamental devra être parti. Il s’agit de
cela qu’on ne parte pas d’un secondaire, mais de ce
fait primaire.
Vous pouvez comparer ce fait primaire avec un quelque
autre, par exemple avec le fait primaire qui vaut
aussi pour la vie économique, que sur un territoire
délimité est seulement une quantité délimitée de
produits bruts. Vous pouvez naturellement aussi le
décrire comme souhaitable, quand plus de ce produit
brut serait disponible, et pourriez calculer combien
on pourrait avoir de plus de ce territoire. Mais le
produit brut ne se laisse pas multiplier à
souhait ; celui-là est un fait primaire.
Tout aussi bien est un fait primaire, qu’en réalité
dans un organisme social par travail – aussi quand
l’un travaille autant – ne peut être gagné plus que ce
que donne ce quotient que j’ai cité.
Tout le reste est, comme dit, acquis par coalitions
entre les humains.
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