Les humains, dans lesquels fait rage et jaillit aujourd’hui puissamment l’impulsion sociale, ont divers concepts primitifs. Il n’y a pas encore beaucoup d’humains, tout autant dans les cercles dirigeants que dans le monde prolétarien, qui se représentent, qu’une simple déstratification pourrait apporter un réel changement. Donc par exemple si ceux qui jusqu'à présent étaient en haut, les ministres et secrétaires d’État, dégringolaient et les autres, qui jusque-là était en quelque position prolétarienne, monteraient, quand donc simplement une déstratification avait lieu. Ce serait une représentation tout à fait erronée, si l’on s’imaginait, qu’ainsi les choses pourraient devenir autres.
De nombreuses personnes contesteront avoir une telle représentation, mais elles l’ont cependant. Elles sont seulement embrouillées de toutes sortes de visions partisanes, et ainsi ne leur vient pas à la conscience, qu’en fait elles ont la représentation, que j’ai maintenant indiquée. Il s’agit cependant de ce que les humains s’acquièrent vraiment de manière simple une compréhension pour la, diversement nécessaire, triarticulation de l’organisme social traitée ici, comme dans des conférences publiques ; il s’agit de ce que chaque individuel se développe ainsi dans les mesures sociales, que compte soit porté à la nécessité, qui réside dans cette triarticulation.
Si l’on a maintenant à prendre des mesures en rapport avec la construction d’une voie ferrée, qui doit être transférée une société privée ou l’État, ou si l’on a à décider sur l’art et la manière, comment dans quelque circonstance on rémunère des prestations – je ne dis pas forces de travail, mais prestations -, dans toutes ces choses il s’agit de ce que l’on donne à ces mesures la direction vers cette triarticulation, vers l’autonomisation de la vie du spirituel, du juridique-politique et de l’économique. Certes, vous pouvez soulever des questions : comment doit se passer l’un ou l’autre ?
Ce sont au stade où se tient aujourd’hui la chose, des questions en grande partie mal soulevées. L’esprit, qui vit dans cette triarticulation, se laisse à peu près décrire de manière suivante : qu’est, pour saisir un exemple, le meilleur système d’imposition ? Maintenant, il ne s’agit aujourd’hui pas du tout d’inventer le meilleur système d’imposition, mais de travailler en plus à la triarticulation. Et quand cette triarticulation se réalise toujours plus et plus, ainsi par l’activité de cette triarticulation de l’organisme social apparaît le meilleur système fiscal.

Il s’agit d’établir les conditions, sous lesquelles les meilleures institutions sociales pourront apparaître. Car par ce que quelqu’un a les pensées, d’en « défilationner »( auszuspintisieren > spinnen> filer> dévider la quenouille) le meilleur, cela n’a pas du tout valeur de réalité.
Représentez-vous donc une fois, l’un quelconque d’entre vous serait un si grand génie, comme il n’y en a pas encore eu là dans l’évolution humaine, et par là serait en mesure, de concevoir le meilleur système fiscal. Mais si vous vous tenez seul dans le monde avec votre système fiscal  si excellemment pensé, et que les autres ne veulent pas cela, en veulent peut être un moins bien, mais ne veulent pas le votre : - c’est alors ce dont il s’agit.
Il ne s’agit pas de penser le meilleur, mais de trouver ce qui, sur la base de quoi l’humanité dans son ensemble ferait le mieux. Maintenant nous pouvons de toute façon dire :
on doit bien commencer quelque part ! On doit instaurer la triarticulation, aussi quand apparemment les humains ne la veulent pas .

C’est quelque chose d’autre, car là il ne s’agit pas de quelque chose, que les humains peuvent vouloir ou ne pas vouloir comme un quelconque système fiscal, mais cela au fond tous les humains le veulent, si seulement ils le comprennent. Quand vous pouvez trouvez le chemin de rendre compréhensible aux humains, parce que les humains veulent dans l’inconscient, que dans les prochaines décennies cela se réalise de par le monde civilisé. Cela n’est pas inventé, mais cela est observé, ce que les humains veulent.