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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE

Sujet: La démocratie bourgeoise ne voit pas le prolétariat.

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 188 31/01/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Alors surgit la nouvelle époque. Vous savez à partir de notre observation de science de l’esprit, comment cette nouvelle époque est intérieurement d’après son essence. L’humain veut se placer consciemment sur la pointe de sa personnalité. Il veut déployer l’âme de conscience. C’est donc, même si c’est aussi masqué par différentes conditions, l’impulsion intérieure de ce qui lutte là, de ce qui se développe dans les temps récents.
Pour cette aspiration après l’organisation de l’élément personnel, individuel dans l’humain, les vieilles corporations professionnelles qui provenaient de toutes autres aspirations humaines ne sont justement plus indiquées. Ainsi que vous voyez, comment à partir du 16 et 17e siècle aussi dans le domaine de la vie économique s’est développé un certain individualisme, comment les vieilles corporations, les vieilles communautés sociales ont été ruinées.  Nous voyons lors du passage à cette ruine certaines apparitions de transition, nous voyons, comment justement au 15, 16e siècle se forme en transition, ce que l’on pourrait nommer la monopolisation de différentes branches de production.
Mais nous voyons alors, comment justement sous l’influence de l’individualisme économique se développe une sorte de mouvement anti monopole, qui au fond dure jusqu’au milieu du 19e siècle, et qui alors a conduit à la nouvelle manière de produire capitaliste.

Cette récente manière de produire capitaliste tient d’une certaine manière compte de l’individualisme. Les vieilles communautés professionnelles furent éclatées, l’initiative économique passa aux humains particuliers, aux capitalistes, qui devinrent entrepreneurs et du courage au risque desquels dépendit que la vie économique prospère ou ne prospère pas. À côté de cela se développa le système technique moderne, lequel modifia de fond en comble toute la vie économique, ce qui créa la classe prolétaire moderne.
Et la conséquence de cela fut, que d’un côté le capitalisme, de l’autre le prolétariat se développèrent, et par la vie, de la main à la bouche, par l’inattention et l’inintérêt des dirigeants à la vie économique, finalement une complète incompréhension s’introduisit entre les capitalistes dirigeants et leurs subordonnés et la population prolétarienne travailleuse.
Les grandes différences, qui existent justement de par la Terre en rapport à la situation sociale de l’humanité – nous les avons observées -, sur elles justement voient par-dessus une grande partie de ceux qui veulent aujourd’hui bâcler le travail d’une manière ou d’une autre. On doit considérer que les États de l’Ouest européen avec leurs appendices américains se sont absolument tournés vers ce que l’on peut nommer démocratie bourgeoise.
Cette démocratie bourgeoise compte avec certains idéaux de liberté et d’égalité, qu’elle transpose aussi sur la vie économique.
Mais elle, cette démocratie bourgeoise, est jusqu'à un certain degré restée en arrière, restée en arrière aussi loin, qu’elle met en œuvre les maximes, les principes,  dans une certaine mesure les points programmatiques de la bourgeoisie, comme ils se sont donné en fait de l’époque moderne du machinisme.
Ainsi que nous voyons que se développe dans les pays de l’ouest cette démocratie bourgeoise, se donne une certaine formation sociale à ses corporations, mais de proche en proche est travaillée par ce qui est le produit de l’époque du machinisme, travaillée par le prolétariat. Seulement, il n’est pas encore compté de manière radicale avec la population prolétaire dans ces états de l’Ouest.