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Collection:05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Séparation de travail et revenu non un paradis mais une aspiration d'époque.
 
Les références : Rudolf Steiner Oeuvres complètes 186 058-062 (1990) 01/12/1918
Original
Traducteur: Marie-France Rouelle et Gudula Gombert Editeur: Editions Dervy

Vous pouvez, pour une période donnée, trouver l'ordre social le plus parfait, ou même n'importe quel ordre; une fois réalisé, il s'épuisera et conduira après quelque temps de nouveau à la confusion. La vie de l'évolution ne suit pas un cours ascendant régulier, elle est soumise à des flux et des reflux, à un mouvement ondulatoire. En réalisant sur le plan physique ce que vous pouvez élaborer de mieux, vous appelez les conditions qui au bout d'un certain temps entraîneront l'anéantissement de ce que vous avez organisé. L'humanité se porterait autrement si l'on reconnaissait comme il se doit la loi inexorable de cette nécessité dans le devenir historique. On ne croirait pas pouvoir instaurer un paradis sur la terre au sens absolu du terme, mais on se verrait contraint d'envisager la loi cyclique qui régit l'évolution de l'humanité. Et tout en excluant une réponse absolue à la question : quelle forme donner à la vie sociale ?, on fera ce qui est juste si l'on se demande ce qui doit être fait pour notre siècle. Qu'exigent précisément les impulsions de notre cinquième époque postatlantéenne ? Qu'est-ce qui cherche à se réaliser ? En étant conscient que ce qu'on réalise sera nécessairement détruit lors de la révolution cyclique, il faut bien savoir qu'on ne peut penser sur le plan social que de cette manière relative, c'est-à-dire en reconnaissant les impulsions d'évolution d'une période donnée. Il faut travailler avec la réalité, et c'est travailler contre elle que de croire qu'on peut réaliser quoi que ce soit avec des idéaux abstraits et absolus. Pour l'investigateur spirituel qui veut envisager la réalité, et non l'illusion, la question se réduit à ceci : Qu'est-ce qui cherche à se réaliser là, maintenant, dans la réalité présente

 

 


03005 - C'est également à partir de ce point de vue que je me suis exprimé hier, et vous interprétez bien mal mes propos si vous croyez que je veux dire qu'un paradis absolu s'établira, sous prétexte par exemple que le produit du travail sera séparé du travail lui-même. Pour moi, il ne s'agit que d'une nécessité devant s'accomplir à présent et que j'examine en me basant sur les lois profondes de l'évolution de l'humanité. Car derrière ce que les hommes portent dans leur conscience et qui est le but poursuivi avec opiniâtreté par la conception de vie prolétarienne, même si elle agit parfois au travers de revendications aussi radicales que celles du bolchevisme, derrière cela se trouve ce que les hommes veulent réaliser instinctivement. Et qui cherche la réalité ne se laissera proposer aucun programme, fût-ce celui de la république soviétique de Russie, mais il lui importera de voir ce qui aujourd'hui se trouve instinctivement derrière ces choses qu'on exprime superficiellement en balbutiant. Voilà ce qui importe. Si on n'en tient pas compte, on ne viendra jamais à bout de ces choses. L'objet de cette aspiration instinctive est ancré dans le caractère fondamental de notre cinquième époque postatlantéenne, qui se distingue par exemple de manière essentielle de la précédente, c'est-à-dire la quatrième, l'époque gréco-latine, ou bien encore de la troisième, l'époque égypto-chaldéenne. Aujourd'hui, à partir du moment où ils sont en groupe, donc pas en tant qu'individu isolé mais dans le contexte social, les hommes veulent obligatoirement quelque chose de bien déterminé. Et ce quelque chose, ils le veulent effectivement de manière instinctive. Ils veulent ce qu'il n'était pas encore possible de vouloir pendant la quatrième époque postatlantéenne et jusqu'au xve siècle de notre ère chrétienne, à savoir une existence digne de l'être humain, c'est-à-dire que se reflète dans l'ordre social la réalisation de l'idéal de l'humanité auquel rêve cette époque. Les hommes veulent aujourd'hui instinctivement que ce qu'est l'être humain se reflète dans la structure sociale.

 


03006 - Il en était autrement durant la troisième période postatlantéenne, l'époque égypto-chaldéenne. Et les choses étaient encore différentes avant celle-ci, au cours de la deuxième époque. Cette deuxième époque, c'est-à-dire celle de l'ancienne Perse, portait encore complètement l'être humain dans son intériorité; celui-ci était alors encore complètement tourné vers l'intérieur. Ses instincts ne lui demandaient pas de reconnaître à l'extérieur, dans le monde, ses besoins intérieurs. L'homme n'exigeait pas une structure sociale capable de refléter à l'extérieur ce qu'il portait intérieurement de pulsions, d'instincts, de besoins. Puis vint la troisième époque postat­lantéenne, l'époque égypto-chaldéenne, au cours de laquelle l'être humain exigea de voir une partie de son être dans le miroir de la réalité sociale extérieure, notamment ce qui était lié à la tête. C'est pourquoi nous voyons que c'est à partir de cette troisième époque qu'est tentée une organisation sociale théocratique, pénétrée en quelque sorte par l'élément religieux. Le reste, ce qui se rapporte à l'homme médian, à l'homme-poitrine, à son système respiratoire, et ce qui se rapporte à l'homme métabolique, demeurait encore instinctif. Et l'homme d'alors ne pensait pas encore à voir cela se refléter dans une structure extérieure, de quelque manière que ce fût. Quant à l'époque de l'ancienne Perse, il n'existait qu'une religion instinctive dirigée par les initiés de Zarathoustra ('>. Mais tout ce que l'homme développait était encore instinctif dans son for intérieur. Il n'éprouvait pas encore le besoin de voir les choses à l'extérieur, d'en voir le reflet dans la structure sociale. C'est à l'époque qui s'acheva à peu près avec la fondation de l'ancien empire romain, (747 avant J.-C. est la date exacte), et dans la période qui précéda cette date, qu'il commença à exiger de pouvoir retrou­ver dans l'ordre social les pensées qui vivaient dans sa tête.

 

03007 - C'est l'époque gréco-latine, qui débute au ville siècle, dès l'année 747 de l'ère chrétienne, et s'achève avec le xve siècle. L'être humain réclame alors que deux parties de son être se reflètent extérieurement dans la structure sociale : l'homme-tête et l'homme rythmique, ou homme-respiration, homme-poitrine. L'ancien ordre théocratique devait s'y refléter encore, mais déjà comme un écho. Effectivement les institutions théocratiques proprement dites ont une très grande similitude avec celles de la troisième époque postatlantéenne, même les institutions de l'Église catholique. A cet aspect, qui donc se perpétue, s'ajoutent les idées neuves propres à l'époque gréco-latine : les institutions extérieures de la res publica concernant l'administration de la vie extérieure, dans la mesure où il est question de jus­tice et d'injustice, et autres choses de même nature. En ce qui concerne deux des parties de son être, l'homme réclame de ne pas seulement les porter en lui, mais de pouvoir les contempler dans ce que lui renvoie le monde extérieur. Par exemple, vous ne comprenez pas la civilisation grecque si vous ne savez pas qu'à cette époque la pure vie métabolique dont l'expression extérieure est la structure économique demeure encore instinctive et intérieure. L'homme n'en réclame encore aucun reflet extérieur, cette tendance n'apparaîtra qu'au xve siècle après J.-C. Si vous étudiez l'histoire telle qu'elle est réellement, et non comme la racontent les légendes qui ont été fabriquées par notre soi-disant science historique, vous trouverez également confirmé extérieurement ce qu'à partir de données occultes je vous ai communiqué au sujet de l'esclavage en Grèce, sans lequel la civilisation grecque, que nous admirons tant, n'est pas concevable. On ne peut concevoir l'existence de l'esclavage dans la structure sociale qu'en sachant que toute cette quatrième époque postatlantéenne est dominée par le désir qu'existe au-dehors une organisation des domaines législatif et religieux, mais pas encore d'ordre économique autre qu'instinctif.
03008 - Ce n'est qu'à partir de notre époque, dont le début ne se situe pas avant le xve siècle avant J.-C., qu'apparaît cette exigence de voir se refléter la totalité de l'homme tripartite dans la structure sociale extérieure au sein de laquelle il vit.

 

 

03009 - C'est pourquoi nous devons aujourd'hui étudier l'homme tripartite, parce qu'il porte en lui le triple instinct d'avoir dans l'ordre extérieur, dans la structure sociale, ce dont je vous ai parlé : tout d'abord un domaine spirituel ayant sa propre administration, sa propre structure, puis un domaine administratif, domaine de la sécurité et de l'ordre, c'est-à-dire un domaine politique qui, lui aussi, est autonome, et enfin un domaine économique. Et c'est ce domaine économique dont notre époque exige pour la première fois une organisation extérieure. L'instinct de voir l'homme concrétisé dans l'image de la structure sociale n'apparaît qu'à notre époque. C'est la raison profonde pour laquelle ce n'est plus un simple instinct économique qui agit, et qui explique pourquoi cette nouvelle classe économique, le prolétariat, aspire à organiser extérieurement la structure économique, aussi consciemment que le fit la quatrième époque postatlantéenne pour la structure régissant le domaine législatif, et la troisième, l'époque égypto-chaldéenne, pour la structure théocratique.

 

03010 - Ceci, mes chers amis, est la raison interne. Et vous ne pourrez juger justement de la conjoncture actuelle qu'en prêtant attention à cette raison interne. Vous comprendrez aussi pourquoi, il y a huit jours (2), il m'a fallu vous présenter cet ordre social ternaire. Il n'a vraiment pas été inventé, comme le sont justement aujourd'hui tous ces programmes établis par d'innombrables sociétés. Il résulte des forces que l'on peut observer lorsqu'on tient compte de la réalité de l'évolution. Il faut arriver à comprendre de manière véritablement concrète et objective les impulsions de l'évolution inhérentes au devenir de l'humanité.

Was Sie für ein gewisses Zeitalter finden können als die vollkommenste soziale Ordnung, überhaupt als irgendeine Ordnung: wenn Sie es realisieren, so verbraucht es sich und führt nach einiger Zeit wiederum in die Unordnung hinein. Das Evolutionsleben ist nicht ein solches, daß es gleichmäßig aufsteigend ist, sondern das Evolutionsleben verläuft in Ebbe und Flut, verläuft in einer Wellenschwingung. Und durch das Beste, was Sie einrichten, wenn Sie es realisieren auf dem physischen Plan, rufen Sie Zustände hervor, welche nach der entsprechenden Zeit die Vernichtung desjenigen bewirken, was Sie eingerichtet haben. Es würde ganz anders um die Menschheit stehen, wenn man dieses unerbittliche Gesetz der Notwendigkeit im geschichtlichen Geschehen gehörig erkennen würde. Man würde dann nicht glauben, daß man im absoluten Sinne ein Paradies auf Erden begründen kann, aber man würde genötigt sein, hinzuschauen auf das zyklische Gesetz der Menschheitsevolution. Und indem man eine absolute Beantwortung der Frage: Wie soll das soziale Leben sich gestalten? - ausschließt, wird man das Richtige tun, wenn man fragt: Was muß für unser Zeitalter getan werden? Was erfordern gerade die Impulse unseres fünften nachatlantischen Zeitalters? Was will sich in Wirklichkeit umsetzen? - Indem man sich bewußt ist, daß dasjenige, was man realisiert, sich im zyklischen Umschwunge notwendigerweise wieder vernichten wird, muß man sich klar sein, daß man nur in dieser relativen Weise, indem man die Entwickelungsimpulse eines bestimmten Zeitalters erkennt, auch sozial denken kann. Man muß mit der Wirklichkeit arbeiten. Man arbeitet gegen die Wirklichkeit, wenn man glaubt, mit abstrakt-absoluten Idealen irgend etwas einrichten zu können. Für den Geisteswissenschafter, der die Realität, nicht die Illusion, ins Auge fassen will, beschränkt sich eben die Frage so: Was will sich unmittelbar in der gegenwärtigen Wirklichkeit realisieren?

Von diesem Gesichtspunkt waren auch die gestrigen Auseinandersetzungen gemeint, und Sie interpretieren mich ganz falsch, wenn Sie glauben, daß ich meine, daß ein absolutes Paradies dadurch hervorgerufen wird, daß etwa das Arbeitserträgnis von der Arbeit getrennt wird. Vielmehr betrachte ich das aus den tieferen Gesetzen der Menschheitsentwickelung heraus nur als eine Notwendigkeit, die jetzt geschehen muß. Denn hinter dem, was die Menschen im Bewußtsein haben, wonach namentlich die proletarische Lebensauffassung drängt, wenn sie auch die Dinge zuweilen in so radikale Forderungen drängt wie die, welche ich Ihnen gestern als die bolschewistischen aufgezählt habe, liegt ja dasjenige, was sie instinktiv verwirklichen wollen. Und wer auf die Wirklichkeit geht, läßt sich nicht Programme vorlegen, auch nicht das der russischen Räte-Republik, sondern er geht darauf, dasjenige anzuschauen, was heute noch instinktiv hinter diesen Dingen ist, die man äußerlich, stammelnd ausdrückt. Darauf kommt es an; sonst wird man niemals mit diesen Dingen zurechtkommen, wenn man das nicht so ansieht. Dasjenige, wonach instinktiv gestrebt wird, ist eben ganz und gar gelegen in dem Grundcharakter unseres fünften nachatlantischen Zeitraums, der sich wesentlich unterscheidet zum Beispiel von dem vorhergehenden vierten, dem griechisch-lateinischen, oder wieder von dem vorhergehenden dritten, dem ägyptisch-chaldäischen. Die Menschen müssen heute in sozialer Beziehung - nicht als einzelne individuelle Wesen, sondern in sozialer Beziehung - da, wo sie gruppenhaft auftreten, etwas ganz Bestimmtes wollen. Und das wollen sie auch instinktiv. Sie wollen heute, was im vierten nachatlantischen Zeitraum, was bis ins fünfzehnte Jahrhundert unserer christlichen Zeitrechnung noch nicht gewollt werden konnte, ein menschenwürdiges Dasein, das heißt, in der sozialen Ordnung widergespiegelt, eine Erfüllung desjenigen, was diesem Zeitraum als Menschheitsideal vorschwebt. Die Menschen wollen heute instinktiv, daß sich widerspiegle das, was der Mensch ist, in der sozialen Struktur.

Das war im dritten nachatlantischen, im ägyptisch-chaldäischen Zeitraum anders. Und noch anders war es vorher im zweiten. Dieser zweite Zeitraum, also der urpersische, der hatte den Menschen noch ganz in seiner Innerlichkeit; da war der Mensch noch ganz innerlich. Da forderte der Mensch instinktiv, nicht äußerlich in der Welt das wiederzuerkennen, was er innerlich als Bedürfnisse hatte; da forderte der Mensch keine soziale Struktur, die im Äußerlichen das erkennen ließ, was er innerlich als Trieb, Instinkt, als Bedürfnisse hatte. Dann kam der dritte nachatlantische Zeitraum, der ägyptisch-chaldäische. Da forderte der Mensch, daß ein Teil seines Wesens ihm im Spiegel der äußeren sozialen Wirklichkeit erscheine, nämlich dasjenige, was an das Haupt gebunden ist. Daher sehen wir, daß vom dritten nachatlantischen, vom ägyptisch-chaldäischen Zeitraum an gesucht wird theokratische soziale Einrichtung, alles dasjenige, was sich auf theokratische, auf gewissermaßen religiös durchdrungene soziale Einrichtungen bezieht. Das andere blieb noch instinktiv; dasjenige, was sich auf den zweiten Menschen, auf den Brustmenschen bezieht, auf den Atmungsmenschen, und dasjenige, was sich auf den Stoffwechselmenschen bezieht, das blieb instinktiv. Da dachte der Mensch noch nicht daran, das irgendwie im Spiegelbilde der äußeren Ordnung zu sehen. Im urpersischen Zeitraum gab es auch nur eine instinktive Religion, die von den Eingeweihten des Zarathustrismus geleitet wurde. Aber alles dasjenige, was der Mensch entwickelte, war noch innerlich instinktiv. Er hatte noch nicht das Bedürfnis, die Dinge äußerlich im Spiegelbild, in der sozialen Struktur zu sehen. Er fing an, in der Zeit, die ungefähr mit der Begründung des alten Römischen Reiches endete - 747 ist die wahre Jahreszahl vor der christlichen Zeitrechnung -, in dem Zeitraume, der dieser Jahreszahl voranging, zu fordern, daß in der sozialen Ordnung das wiedergefunden werde, was als Gedanke in seinem Kopfe leben kann.

Nun kam der Zeitraum, welcher im achten Jahrhundert, seit dem Jahr 747 in der vorchristlichen Zeit, begann und mit dem fünfzehnten nachchristlichen Jahrhundert endete, der griechisch-lateinische Zeitraum. Da forderte der Mensch, daß sich zwei Glieder seines Wesens äußerlich in der sozialen Struktur widerspiegeln: der Kopfmensch und der rhythmische oder der Atmungsmensch, der Brustmensch. Spiegeln sollte sich dasjenige, was alte theokratische Ordnung war, aber jetzt schon im Nachklang. Tatsächlich haben die eigentlich theokratischen Einrichtungen sehr große Ähnlichkeit mit dem dritten nachatlantischen Zeitraum, selbst die Einrichtungen der katholischen Kirche. Das setzt sich also fort, und neu kommt dazu das, was speziell dem griechisch-lateinischen Zeitraum entstammt: die äußeren Einrichtungen der res publica, diejenigen Einrichtungen, die sich auf die Verwaltung des äußeren Lebens beziehen, insofern Recht und Unrecht und dergleichen in Betracht kommt. Von zwei Gliedern seines Wesens fordert der Mensch, daß er sie nicht nur in sich trägt, sondern daß er sie im Spiegel äußerlich betrachten kann. Sie verstehen zum Beispiel die griechische Kultur nicht, wenn Sie nicht wissen, daß die Sache so ist, daß noch instinktiv, innerlich, bleibt, ohne daß ein äußeres Spiegelbild gefordert wird, das reine Stoffwechselleben, das sich äußerlich in der ökonomischen Struktur ausdrückt. Dafür wird noch kein äußerliches Spiegelbild verlangt. Die Tendenz, dafür ein äußeres Spiegelbild zu verlangen, tritt erst auf mit dem fünfzehnten nachchristlichen Jahrhundert. Studieren Sie die Geschichte, wie sie wirklich ist, nicht wie die Legenden sind, die fabriziert worden sind innerhalb unserer sogenannten Geschichtswissenschaft, so werden Sie das auch äußerlich bewahrheitet finden, was ich Ihnen aus okkulten Gründen mitgeteilt habe über das Sklaventum in Griechenland, ohne dessen Dasein die griechische Kultur, die wir so bewundern, undenkbar ist. Es ist als in der sozialen Struktur befindlich nur zu denken, wenn man weiß: Diesen ganzen vierten nachatlantischen Zeitraum beherrscht das Streben, außen eine Gesetzes- und religiöse Einrichtung zu haben, aber noch keine andere als eine instinktive ökonomische Ordnung.

Und erst unser Zeitraum, die Zeit, die aber erst mit dem fünfzehnten nachchristlichen Jahrhundert beginnt, fordert, den ganzen dreigliedrigen Menschen im Bilde auch in der sozialen äußeren Struktur zu sehen, in der er sich drinnen befindet.

So müssen wir heute studieren den dreigliedrigen Menschen, weil er den dreigliedrigen Instinkt entwickelt, in der äußeren Struktur, in der gesellschaftlichen Struktur das zu haben, was ich Ihnen gesagt habe: erstens ein geistiges Gebiet, das Selbstverwaltung, Selbststruktur hat; zweitens ein Verwaltungsgebiet, ein Sicherheits- und Ordnungsgebiet, ein politisches Gebiet also, das wiederum in sich selbständig ist, und drittens ein ökonomisches Gebiet; und dieses ökonomische Gebiet in äußerlicher Organisation fordert erstmals unser Zeitalter. Den Menschen verwirklicht zu sehen im Bilde der sozialen Struktur, das tritt als ein Instinkt erst in unserem Zeitalter auf. Das ist der tiefere Grund, warum nicht mehr ein bloßer ökonomischer Instinkt wirkt, sondern warum diejenige ökonomische Klasse, die erst geschaffen worden ist, das Proletariat, dahin strebt, so bewußt äußerlich die ökonomische Struktur einzurichten, wie der vierte nachatlantische Zeitraum die Verwaltungsstruktur des Gesetzeswesens, und der dritte nachatlantische Zeitraum, der ägyptisch-chaldäische, die theokratische Struktur eingerichtet hat.

Dies ist der innere Grund, meine lieben Freunde. Nur wenn Sie auf diesen inneren Grund hinschauen, können Sie die Verhältnisse in der Gegenwart richtig beurteilen. Dann werden Sie auch verstehen, warum ich Ihnen heute vor acht Tagen diese dreigliedrige soziale Ordnung vorlegen mußte. Sie ist wahrhaftig nicht erfunden, wie eben heute von unzähligen Gesellschaften Programme erfunden werden, sondern sie ist aus den Kräften heraus gesprochen, die man beobachten kann, wenn man auf die Wirklichkeit der Evolution geht. Das muß erreicht werden, daß man wirklich konkret und objektiv die Evolutionsimpulse, die in der Entwickelung der Menschheit sind, versteht.