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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Service de sécurité démocratique ou conservateur.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 185a
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

La question se présente comme question principale : comment doit-on différencier dans ce que les humains mènent comme vie communautaire ? – Et là il s’agit de ce que l’on doit différencier trois membres. Sans cette différenciation cela ne va pas, et aucune évolution en avant ne viendra du présent dans le proche futur, sans que cette différenciation triarticulée soit faite. Là il s’agit de ce qu’une fois le premier – le groupe social auquel cela revient peut être formé comme ci ou comme ça, petit ou grand, il ne s’agit pas de cela -,  mais de ce que quelque groupe social doit être formé ainsi, que règne de l’ordre à l’intérieur en rapport à la sécurité de la vie et sécurité vers extérieur.

Le service de sécurité pensé dans un sens étendu – je dois utiliser de tels mots englobants -, c’est un des membres. Ce service de sécurité est aussi le seul membre, qui peut être conduit par l’idée de l’égalité.
Ce service de sécurité, tout le policier-militaire, si je veux maintenant parler dans l’ancien sens, c’est aussi le seul qui par exemple peut être traité dans le sens d’un parlement démocratique. Codécideur à ce service de sécurité peut être chaque humain.
Il doit donc y avoir un parlement, comme le groupe social est aussi constitué, dans lequel des députés, pour moi, peuvent l’être d’après un droit de vote tout universel, secret, direct, qui ont à former les lois et tout ce qui va avec, qui est justifié par ce service de sécurité.
Car cela, ce service de sécurité, est un membre de l’ordre, mais il doit être traité séparément du reste et seulement être harmonisé à nouveau de points de vue plus élevés avec d’autres.

Un deuxième, mais qui doit être tout à fait séparé de tout ce qui est service de sécurité à l’intérieur et sécurité vers l’extérieur, qui aussi ne peut être traité par l’idée d’égalité, c’est ce qui est la formation économique propre des groupes sociaux.

Cette formation économique, elle n’a pas le droit de se tenir en des rapports immédiats avec ce que j’ai appelé le premier membre, mais elle doit être traitée pour elle-même. Elle doit avoir son propre ministère, son propre commissariat du peuple – aujourd’hui on dit commissariat du peuple -, qui doit être pleinement indépendant du ministère, du commissariat du service de sécurité. Elle doit avoir son propre ministère, qui est pleinement indépendant, qui est élu d’après des points de vue purement économiques, ainsi que des gens qui sont dans ce ministère comprennent quelque chose des branches particulières, aussi bien comme producteurs comme aussi consommateurs.
Par de tout autres points de vue doivent être dirigés ces deux membres de l’organisme social.
Le premier membre peut donc être, disons-nous, être installé dans la démocratie ; si c’est d’un meilleur gout, il pourrait aussi être installé dans le conservatisme.

Cela dépend vraiment, quand c’est fait convenablement, cela devient déjà quelque chose, et l’autre est une question de goût.
Ce dont il s’agit est la trinité. Car sur le domaine de la vie économique doit régner la fraternité. Tout comme tout doit être poussé dans le domaine du service de sécurité sous le point de vue de l’égalité, ainsi doit régner partout sur le domaine de la vie économique la maxime de la fraternité.

Alors il y a un troisième domaine, c’est le domaine de la vie de l’esprit. À celui-là, je compte toute la pratique religieuse, qui n’a rien du tout à faire avec ce qu’est le service de sécurité et la vie économique ; je compte avec cela tous les enseignements, je compte avec cela tout le reste de la spiritualité libre, tous les domaines scientifiques, et avec cela je compte toute la jurisprudence. Sans que la jurisprudence soit comptée avec, tout le reste est aussi faux.
Vous arrivez aussitôt à une triarticulation absurde, si vous ne triarticulez pas ainsi : service de sécurité selon le principe de l’égalité, vie économique selon le principe de la fraternité, le domaine que j’ai justement énuméré : jurisprudence, système d’enseignement, vie spirituelle libre, vie religieuse, sous le point de vue de la liberté, de l’absolue liberté. À nouveau de l’absolue liberté doit provenir la nécessaire administration de ce troisième membre de l’ordre social.
Et le nécessaire équilibre, celui-là ne peut être seulement recherché que par la libre circulation des dirigeants et contrôlants de ces trois membres.
Sur le domaine de la vie de l’esprit, auquel appartient justement la jurisprudence, ne se constituera pas, si c’est une fois vraiment accompli, quelque chose comme un ministère ou un parlement, mais quelque chose de beaucoup plus libre ; la structure marchera tout autrement.