triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Limiter l'exagération intellectuelle au droit
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 083 300-302 (1981) 11/06/1922
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Pensons au cas extrême : il n’y aurait là pour un quelque domaine absolument qu’un nombre de professeurs avec des capacités médianes. Maintenant, même si ces professeurs dans une heure où ils n’enseignent pas, mais seulement n’ont besoin que de penser, devrait réfléchir à des objectifs d’enseignement, devraient donner des prescriptions, ainsi ils rassembleraient certainement quelque chose d’extraordinairement intelligent. Mais c’est maintenant quelque chose d’autre de s’approcher de la réalité du cours, là viennent en question leurs capacités, comme humains globaux. C’est absolument une autre chose, si on compte avec la vie immédiate ou seulement purement avec ce qui s’est écoulé de l’intellect.
Cet intellect a notamment la particularité qu’il exagère les choses, qu’au fond il veut toujours saisir l’immesurable du monde. Dans la vie véritable, l’intellect devrait simplement être serviteur sur le domaine concret particulier.

Mais si on réfléchi particulièrement que ce qui apparaît entre les humains, aussi loin qu’ils se tiennent vis-à-vis en pleine égalité dans leur essence humaine, peut se développer comme droit, alors on doit dire : ce qui dans l’universel se développe entre humains devient entièrement juste quand cela sort de l’abstraction du présent, car ainsi ressentent les humains : ils fondent des rapports de droit entre eux qui reposent sur certains concepts humains abstraits et par là que les humains se retrouvent sur sol démocratique, deviennent alors  rapports de droit particuliers.
Mais ce ne pourra pas être réussi à l’intérieur de l’universellement humain ce qui veut jaillir de l’immédiate vie de l’individu, mais seulement ce qui peut valoir pour l’humain en général.

Cela signifie, sur sol démocratique ne pourra pas jaillir, tout de suite quand on veut être sincère, ce qui devrait s’écouler de l’individualité de l’humain à l’intérieur de la vie de l’esprit.
Par là il est nécessaire qu’on considère comment d’ailleurs la croyance à la toute-puissance de la vie du droit et de l’État fut un phénomène de mode, comment ce fut aussi justifié historiquement que dans le temps dans lequel les États modernes apparurent, ceux-ci s’adoptèrent l’école parce qu’ils devaient la retirer à d’autres pouvoirs qui ne l’administraient plus correctement. On ne devrait pas vouloir corriger l’histoire à revers.

Mais on doit être au clair que du développement des temps les plus récents est issue la tendance de façonner à nouveau la vie de l’esprit autonome en soi ainsi que la vie de l’esprit ait en soi sa propre formation sociale, sa propre administration, ainsi qu’aussi ce qui va de soi dans l’heure de cours particulière peut ressortir de la vie vivante de l’individualité enseignante et non de l’observance de quelques prescriptions.
Nous devons nous décider, bien que cela ait été considéré comme un progrès, livrer la vie de l’esprit, et avec elle l’école à l’État, faire ce chemin de nouveau à rebours.
Alors, il deviendra possible qu’à l’intérieur de la vie de l’esprit, aussi dans le domaine du système scolaire, la libre individualité humaine vienne en considération.
Et personne n’a besoin de s’effrayer que par là l’autorité pâtisse !
Non, là où de l’individualité humaine doit être agit productivement, là ces individualités désirent l’autorité naturelle. Nous pouvons déjà voir cela à l’école Waldorf. Là chacun est heureux quand l’un peut lui être une autorité parce qu’il a besoin de cela, ce que cet autre produit à partir de son individualité.

Et ainsi reste à la vie juridique étatique la possibilité d’agir à partir d’un sens démocratique. Mais à nouveau c’est ainsi que la vie étatique tout de suite par sa tendance à l’abstraction porte en elle-même de développer les forces qui deviennent alors forces de déclin. Et qui étudie, comment à l’intérieur du juridique-étatique par là que la tendance à l’abstraction existe, en fait ce que les humains font doit toujours se séparer toujours plus et plus de l’intérêt concret aux domaines particuliers de vie, celui-là reconnaitra aussi, comment tout de suite dans la vie d’État repose la fondation pour cette abstraction qui s’en est toujours plus et plus formée à l’intérieur de la circulation du capital.