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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Pensée juridique comme abstraction formelle.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 083 296-298 (1981) 11/06/1922
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Et quand nous regardons sur le domaine du système d’État, alors nous devons de préférence chercher sur ce domaine ce que je vous ai dépeint en ces jours comme conquête du travail dans le déroulement de l’évolution humaine pour l’organisme social entier homogène.
Justement par là que par dessus l’Asie la théocratie se développa en système d’État, qui maintenant se tient sous l’influence de l’impulsion du droit, justement par là se développe le problème du travail. En ce que chaque individu devrait venir à son droit, se développe l’exigence que le travail serait correctement placé dans l’organisme social.
Mais en ce que la vie du droit se décolla de la vie religieuse, en ce que toujours plus et plus se presse dedans à la démocratisation, en ce que se développa toujours plus et plus, nous voyons, comment dans l’humanité se pressa aussi toujours plus et plus un certain élément formel de la pensée sociale.

Le droit se développa donc hors de ce que l’humain individuel a à dire aux autres. On ne peut pas dévider le droit de la raison. Mais de la circulation alternante des raisons, quand je peux me servir du mot, entre les humains apparaît la vie du droit vivante.
Cela tend par là à la logique, vers les pensées formelles. Mais en ce que l’humanité va justement par son époque, elle va à travers des partialités.
Comme elle est passée à travers la partialité de la théocratie, elle va plus tard à travers la partialité de l’État

Mais par cela l’élément logique est quand même soigné dans la vie sociale, l’élément, qui invente.
On a besoin seulement de se souvenir, quelle somme de force de pensée humaine a été utilisée dans le déroulement de l’histoire humaine justement sur la vie du droit.

Mais par là l’humanité conduit aussi à la force de l’abstraction. Et on pourra ressentir, comment toujours plus et plus la pensée humaine justement sous l’influence du principe du droit devient plus abstraite et abstraite.
Mais ce qui saisit sur un domaine de l’humanité, cela s’étire à certains temps sur l’entière vie humaine.
Et ainsi, aimerais-je dire, fût, comme je l’ai évoqué plus tôt, même la vie religieuse prise par-dessus dans la vie juridique.
Le dieu de l’Orient donnant des lois mondiales et dispensant sa grâce aux humains, devint un dieu jugeant.
Légalité du monde dans le cosmos devint justice du monde.
Cela nous le voyons particulièrement au moyen-âge. Mais avec cela aura pénétré dans les habitudes humaines de penser et sentir quelque chose comme l’abstraction. On voulut toujours plus et plus maitriser la vie à partir des abstractions.

Et ainsi se dilata la vie abstraïsante aussi par-dessus la vie religieuse, par-dessus la vie spirituelle d’un côté et par-dessus la vie économique de l’autre côté. Toujours plus et plus on gagna de la confiance à la toute-puissance de l’État, qui était placé sur sa vie d’administration et de constitution abstraite.
Toujours plus et plus on le trouva à la mesure du progrès, que la vie spirituelle en forme de la vie éducative devait entièrement influer dans la vie d’État. Mais alors, elle devait être faite prisonnière dans des rapports abstraits comme ils sont attachés avec la vie du droit.
L’économique fût aussi aspiré dans une certaine mesure de ce qu’on ressentait comme approprié pour l’État. Et dans les temps, dans lesquels la manière moderne de gérer émergeât, l’opinion fût en général que l’État devait être ce pouvoir, qui avant toute chose aurait à déterminer aussi sur la correcte formation de la vie économique.
Mais avec cela nous apportons les autres branches de la vie sous le pouvoir de l’abstraction. Si abstrait que cela apparaisse en soi, c’est cependant aussi à la mesure de la réalité.