Comparons une fois en un rapport social la vie
économique avec la vie spirituelle, ce que nous avons
donc tout de suite caractérisé. La vie spirituelle
repose là dessus que l'humain particulier a dans une
certaine mesure trop. Cela que les humains possèdent
spirituellement, ils le donnent le plus souvent
volontiers ; là sont les généreux, et ils
transmettent ça volontiers aux autres. Vis-à-vis de ce
qui est propriété matérielle, là les humains ne sont
pas généreux dans le même sens ; la possession
matérielle, ils la conservent de préférence pour
eux-mêmes. Mais cela repose sur une bonne loi du
monde. L'humain peut justement donner hors de lui en
rapport spirituel ; et de la manière dont je l'ai
justement décrit, c'est utile aux autres, quand
l'humain lui donne quelque chose, aussi quand à
nouveau il n'encaisse (NDT ou n'accepte) rien de
l'autre. Cela signifie, en ce que l'humain entre en
rapport spirituel dans la vie sociale, il a,
j'aimerais dire, dans son intérieur, trop en jugement,
trop en représentations ; ça le presse de céder,
il doit se confier aux autres.
Dans la vie de l'économie, c'est exactement
l'inverse. Mais on vient là dessus seulement quand on
part justement de l'expérience, pas d'une quelque
science théorisant. Dans la vie on ne peut en effet de
la même manière comme dans la vie de l'esprit – donc
d'humain à humain – venir à un jugement, mais dans la
vie de l'économie on peut seulement venir à un
jugement quand comme humain particulier ou aussi comme
un humain placé dans une quelque association on se
tient à nouveau vis-à-vis d'une autre association.
C'est pourquoi l'impulsion pour la triarticulation de
l'organisme social promeut l'associatif : les
humains doivent s'associer d'après leurs branches
professionnelles ou d'après producteurs, consommateurs
et ainsi de suite. Dans la vie de l'économie
association se tiendra face à association.
Comparons-nous cela avec l'humain individuel qui, ma
foi, a beaucoup d'esprit dans la tête, cet esprit il
peut l'annoncer à beaucoup d'humains. L'un l'accueille
mieux, l'autre plus mal, mais cet esprit, qu'il a, il
peut l'annoncer à beaucoup d'humains. Là est donc
disponible la possibilité que l'humain cède cela qu'il
possède en esprit à beaucoup d'humains. Dans la vie de
l'économie, cela est exactement le contraire.
De la vie de l'économie nous n'avons tout d'abord
absolument rien dans la tête. Cela que j'ai déjà dit à
quelques-uns d'entre vous, cela est absolument
vrai : quand on veut juger sur ce qui dans la vie
de l'économie est correct ou non correct, sain ou non
sain, et quand on veut seulement dévider de
l'intérieur alors on ressemble justement à cet humain
petit Jean Paul, qui au milieu de la nuit dans la
chambre sombre se réveille et réfléchi, quelle heure
est-il, qui veut donc obtenir quelle heure il
est toujours dans l'obscurité où il ne voit rien
et n'entend rien. On ne peut pas obtenir, quelle heure
il est par réflexion. On peut justement aussi peu par
réflexion ou par développement intérieur venir à un
jugement économique. On ne peut venir une fois à un
jugement économique quand on traite avec un autre
humain. Goethe et Schiller ont bien pu échanger
ensemble ce qui est spirituel-psychique. Deux humains
ensemble ne peuvent venir à un jugement économique.
À un jugement économique on peut venir seulement quand
on se tient face à un groupe d'humains qui ont fait
des expériences, chacun sur son domaine, et quand
alors on accueille cela comme jugement, ce qu'ils ont
obtenu comme association, comme groupe. Tout de suite
ainsi comme on doit regarder sur l'horloge, quand on
veut savoir quelle heure il est, on doit pour venir à
un jugement économique accueillir les expériences, les
expériences déposées d'une association.
Et on peut entendre de très belles choses sur ce
qu'est le devoir d'un humain vis-à-vis d'un autre
humain, qu'est le droit d'un humain vis-à-vis des
autres ; quand il se tient vis-à-vis des
autres ; mais on ne peut pas venir à un jugement
économique, quand purement un humain se tient
vis-à-vis des autres, mais on peut seulement venir à
un jugement économique quand on comprend ce qui en
associations, en groupes humains, dans la circulation
mutuelle économique est déposé comme expérience
économique. Là doit être le franc contraire du
disponible, comme on vit ensemble
spirituellement-psychiquement. Dans le
spirituel-psychique l'humain particulier doit céder
aux humains ce qu'il développe dans son intérieur.
Dans l'économique, l'humain particulier doit
accueillir ce que sont les expériences de
l'association. Quand je veux me former un jugement
économique, je peux me former seulement cela quand
j'ai demandé chez des associations ce qu'elles ont
fait comme expériences avec tel ou tel article dans la
production, dans la circulation mutuelle et ainsi de
suite.
Et de cela il s'agira lors de la formation d'un
jugement social sur domaine économique, que de telles
associations tout de suite décident du corps de
l'économie de l'organisme social triarticulé et que
chaque individu appartienne à de telles associations.
Pour venir à un tel jugement économique, à partir
duquel on peut à nouveau commercer, les expériences
économiques des associations doivent être disponibles.
Ce que nous devrions expérimenter de scientifique, d'à
la mesure de la connaissance, cela nous devons le
recevoir par l'expérience individuelle. Ce qui devrait
nous stimuler au vouloir économique, cela l'individu
doit l'expérimenter en ce qui reçoit les expériences
transmises d'associations. Seulement par regroupement
d'humains qui sont en activité économique, nous
pouvons nous-mêmes venir à un vouloir économique.
Radicalement différente l'une de l'autre
est la formation du jugement dans le domaine
spirituel-psychique et dans le domaine économique. Et
une vie de l'économie ne peut pas se développer
prospère à côté d'une vie de l'esprit, quand les deux
domaines reçoivent des prescriptions d'une et même
place, mais seulement quand la vie de l'esprit est
ainsi placée que l'individualité particulière peut
pleinement libre là-dedans transmettre à un autre ce
qu'elle a. Et la vie économique peut seulement
prospérer quand les associations sont ainsi que les
branches économiques apparentées mutuellement par
production ou consommation sont regroupées
associativement et apparaît par cela le jugement
économique, lequel de nouveau repose à la base du
vouloir économique.
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