Il s'est donc progressivement formé
l'usage de seulement compter encore absolument dans
l'économique-politique avec de telles choses comme
offre et demande ou du genre, avec rapports de marché,
de circulation ou de change. Là on pense en fait
toujours seulement quelque chose d'abstrait, ce qui
s'avère comme rendement, comme bénéfice. Et quand les
humains réfléchissent aujourd'hui sur des questions
économiques, ainsi cela ne se passe pas du tout
autrement que sera seulement calculé avec le facteur
de rendement. Par cela toute la vie économique sera
regardée unilatéralement dans une certaine mesure, car
tout sera déconnecté qui est en rapport à la
consommation. La consommation devrait simplement –
j'aimerais dire - se montrer automatiquement de ce
qu'on encaisse comme bénéfice pour un quelque produit.
On regarde sur ce que ça enregistre quand on entre
dans un quelque magasin, mais pas sur quelle sorte de
consommation se tient en relation avec ce magasin. On
ne compte pas du tout avec les différentes qualités
des articles, aussi loin que c'est un article de
consommation ; on pense en économie politique
seulement d'après le côté du bénéfice, du côté de la
production. Mais quand on le délaisse complètement,
d'orienté la pensée économique d'après le côté de la
consommation, alors la consommation s'anarchise de
proche en proche, alors la consommation vous croit
vers ailleurs de proche en proche.
Mais maintenant cette consommation a une
particularité déterminée : elle se tient dans un
certain rapport originel avec la morale humaine,
ensemble avec la constitution d'âme humaine. Dans la
production joue donc aussi la morale, le
psychique ; donc là le psychique est la cause.
Quand je produis un article par lequel je trompe les
humains, ainsi cela provient d'une morale bancale.
Mais comment les humains vivent, cela signifie de
quelles possibilités de consommation ils profitent,
s'ils consomment ceci ou cela, cela agit causalement
que la constitution d'âme, sur la morale. Et ce
facteur on ne le compte pas avec dans le tout nouvel
enseignement d'économie nationale.
C'est pourquoi cette économie nationale vous échappe.
Quand on pense sainement, alors vous est clair :
c'est pratiquement impossible, de comprendre à partir
des conditions de production pourquoi les grèves de
l'année 1907 jusqu'à l'année 1919 ont augmentées de
87 % - certes quelque chose repose fondé dans les
conditions de production. Mais on reçoit aussitôt une
image, de quoi il s'agit en fait, quand on regarde sur
les conditions de consommation. Maintenant dans la vie
de l'économie actuelle toutes ces choses sont dans un
rapport déterminé. Sur lequel les économistes
nationaux ont certes réfléchi, mais sur les véritables
causes et rapports ces gens n'ont pas réfléchi, parce
que leur calcul allait seulement sur le rentable.
L'économiste actuel sait donc très peu dire sur le
rapport d'une quelque production avec les grèves [et
d'abord vraiment rien sur le rapport de la
consommation avec ces grèves]. Il sait de cela ce
qu'il est habitué à penser : ce que l'une ou
l'autre production rapporte en bénéfices.
Il sait par exemple, quand il est un
fabricant parisien de Cri-Cri – prenons un cas radical
du passé -, que les Cri-Cris peuvent être un article
très avantageux pour une paire d'années. Ces Cri-Cris
ont été de particulièrement petits instruments ;
dans un petit corps de métal était tendue une plaque
d'acier, et quand on allait avec cet instrument dans
la poche dans la rue et touchait cette plaque, elle
faisait un son horrible ainsi que les gens dans la rue
furent terriblement énervés par ce son.
C'était ainsi dans les années soixante -dix du siècle
précédent ; là les rues étaient devenues
insupportables tout de suite par ces Cris-cris. Mais
le bénéfice de l'inventeur du Cri-cri fut très
grand ; il est devenu plusieurs fois
millionnaire, mais n'a pas du tout compté avec ce que
cela a comme effet sur le côté de la consommation. Car
évidemment, pour la vie humaine ça aurait suffi si les
Cris-cris n'étaient pas fabriqués. Mais maintenant,
calculez combien d'humains ont été occupés dans ces
fabriques de Cris-cris ; avec ces bénéfices ils
ont assuré leur consommation. Cette consommation de
tant et tant de nombreux travailleurs au Cri-cri est
donc apparue de travail humain inutile. Tout cela agit
dans la vie sociale ; le travail humain inutile a
d'énormes conséquences dans la vie sociale.
Je pourrais aussi choisir un autre
exemple. Déjà Lichtenberg disait une fois :
99 % plus d’œuvres littéraires sont élaborées en
un an, que toute l'humanité à besoin pour son bonheur.
- On peut bien aussi prétendre cela en rapport au
présent : quand 99 % de moins de livres
seraient fabriqués, ainsi ce serait probablement un
grand bonheur pour l'humanité. Pensez donc seulement
aux poussées de la lyrique – elles viennent donc
évidemment toujours de génies méconnus -, où une forte
édition de trois cents à cinq cents pièces sera
fabriquée et le plus souvent même pas cinquante seront
enlevés, combien de travail inutile sera fourni là. Il
pourrait être économisé et cela aurait un effet
extraordinaire sur les rapports de consommation. Cela
signifie, quand on calcule purement avec les
bénéfices, ainsi on n'a pas du tout besoin d'une
relation aux véritables besoins de la vie, peut
vouloir réguler la vie entièrement à l'écart d'eux.
Cela est fiché dans notre grande crise actuelle, dans
notre déclin. Car ceux-là qui calculent dans le vieux
style d'économie nationale ne peuvent voir aucun
rapport entre travail inutile et misère humaine.
Là peut seulement pénétrer la science de
l'esprit et donner les grands rapports parce la
science de l'esprit ne part jamais de quelque chose
d'unilatéral, mais de tout côté. Je ne pense pas une
science de l'esprit qui aspire à des hauteurs
abstraites, mystiques, mais une science de l'esprit
qui veut éduquer l'humain à ce qu'il deviendra
utilisable et pratique pour la vie. La science de
l'esprit est, quand elle sera correctement appliquée,
une éducatrice pour la vie, pour une organisation
vraiment pleine de vie de la vie. De cela elle pourra
fonder une économie politique, qui connaît le rapport
entre travail à contre-coeur et fabrication d'un
quelque produit inutile.
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