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Collection: 04 - LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE



Sujet: Production inutile nous conduit à la misère.

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA337a 278-281 (1999) 15/09/1920





Traducteur: FG Editeur: SITE

Il s'est donc progressivement formé l'usage de seulement compter encore absolument dans l'économique-politique avec de telles choses comme offre et demande ou du genre, avec rapports de marché, de circulation ou de change. Là on pense en fait toujours seulement quelque chose d'abstrait, ce qui s'avère comme rendement, comme bénéfice. Et quand les humains réfléchissent aujourd'hui sur des questions économiques, ainsi cela ne se passe pas du tout autrement que sera seulement calculé avec le facteur de rendement. Par cela toute la vie économique sera regardée unilatéralement dans une certaine mesure, car tout sera déconnecté qui est en rapport à la consommation. La consommation devrait simplement – j'aimerais dire - se montrer automatiquement de ce qu'on encaisse comme bénéfice pour un quelque produit. On regarde sur ce que ça enregistre quand on entre dans un quelque magasin, mais pas sur quelle sorte de consommation se tient en relation avec ce magasin. On ne compte pas du tout avec les différentes qualités des articles, aussi loin que c'est un article de consommation ; on pense en économie politique seulement d'après le côté du bénéfice, du côté de la production. Mais quand on le délaisse complètement, d'orienté la pensée économique d'après le côté de la consommation, alors la consommation s'anarchise de proche en proche, alors la consommation vous croit vers ailleurs de proche en proche.

Mais maintenant cette consommation a une particularité déterminée : elle se tient dans un certain rapport originel avec la morale humaine, ensemble avec la constitution d'âme humaine. Dans la production joue donc aussi la morale, le psychique ; donc là le psychique est la cause. Quand je produis un article par lequel je trompe les humains, ainsi cela provient d'une morale bancale. Mais comment les humains vivent, cela signifie de quelles possibilités de consommation ils profitent, s'ils consomment ceci ou cela, cela agit causalement que la constitution d'âme, sur la morale. Et ce facteur on ne le compte pas avec dans le tout nouvel enseignement d'économie nationale.
C'est pourquoi cette économie nationale vous échappe. Quand on pense sainement, alors vous est clair : c'est pratiquement impossible, de comprendre à partir des conditions de production pourquoi les grèves de l'année 1907 jusqu'à l'année 1919 ont augmentées de 87 % - certes quelque chose repose fondé dans les conditions de production. Mais on reçoit aussitôt une image, de quoi il s'agit en fait, quand on regarde sur les conditions de consommation. Maintenant dans la vie de l'économie actuelle toutes ces choses sont dans un rapport déterminé. Sur lequel les économistes nationaux ont certes réfléchi, mais sur les véritables causes et rapports ces gens n'ont pas réfléchi, parce que leur calcul allait seulement sur le rentable. L'économiste actuel sait donc très peu dire sur le rapport d'une quelque production avec les grèves [et d'abord vraiment rien sur le rapport de la consommation avec ces grèves]. Il sait de cela ce qu'il est habitué à penser : ce que l'une ou l'autre production rapporte en bénéfices.

Il sait par exemple, quand il est un fabricant parisien de Cri-Cri – prenons un cas radical du passé -, que les Cri-Cris peuvent être un article très avantageux pour une paire d'années. Ces Cri-Cris ont été de particulièrement petits instruments ; dans un petit corps de métal était tendue une plaque d'acier, et quand on allait avec cet instrument dans la poche dans la rue et touchait cette plaque, elle faisait un son horrible ainsi que les gens dans la rue furent terriblement énervés par ce son.
C'était ainsi dans les années soixante -dix du siècle précédent ; là les rues étaient devenues insupportables tout de suite par ces Cris-cris. Mais le bénéfice de l'inventeur du Cri-cri fut très grand ; il est devenu plusieurs fois millionnaire, mais n'a pas du tout compté avec ce que cela a comme effet sur le côté de la consommation. Car évidemment, pour la vie humaine ça aurait suffi si les Cris-cris n'étaient pas fabriqués. Mais maintenant, calculez combien d'humains ont été occupés dans ces fabriques de Cris-cris ; avec ces bénéfices ils ont assuré leur consommation. Cette consommation de tant et tant de nombreux travailleurs au Cri-cri est donc apparue de travail humain inutile. Tout cela agit dans la vie sociale ; le travail humain inutile a d'énormes conséquences dans la vie sociale.

Je pourrais aussi choisir un autre exemple. Déjà Lichtenberg disait une fois : 99 % plus d’œuvres littéraires sont élaborées en un an, que toute l'humanité à besoin pour son bonheur. - On peut bien aussi prétendre cela en rapport au présent : quand 99 % de moins de livres seraient fabriqués, ainsi ce serait probablement un grand bonheur pour l'humanité. Pensez donc seulement aux poussées de la lyrique – elles viennent donc évidemment toujours de génies méconnus -, où une forte édition de trois cents à cinq cents pièces sera fabriquée et le plus souvent même pas cinquante seront enlevés, combien de travail inutile sera fourni là. Il pourrait être économisé et cela aurait un effet extraordinaire sur les rapports de consommation. Cela signifie, quand on calcule purement avec les bénéfices, ainsi on n'a pas du tout besoin d'une relation aux véritables besoins de la vie, peut vouloir réguler la vie entièrement à l'écart d'eux. Cela est fiché dans notre grande crise actuelle, dans notre déclin. Car ceux-là qui calculent dans le vieux style d'économie nationale ne peuvent voir aucun rapport entre travail inutile et misère humaine.

Là peut seulement pénétrer la science de l'esprit et donner les grands rapports parce la science de l'esprit ne part jamais de quelque chose d'unilatéral, mais de tout côté. Je ne pense pas une science de l'esprit qui aspire à des hauteurs abstraites, mystiques, mais une science de l'esprit qui veut éduquer l'humain à ce qu'il deviendra utilisable et pratique pour la vie. La science de l'esprit est, quand elle sera correctement appliquée, une éducatrice pour la vie, pour une organisation vraiment pleine de vie de la vie. De cela elle pourra fonder une économie politique, qui connaît le rapport entre travail à contre-coeur et fabrication d'un quelque produit inutile.