Ce que nous avions fondé comme le 'Jour qui vient',
cela peut donc au fond n'être qu'un succédané
insatisfaisant. Pourquoi donc ? Parce que
justement nous ne nous faisons aucune illusion que
nous puissions être pratiques sans nous appuyer sur
des faits pratiques. Nous tentons d'être actif
économiquement et là viennent les gens et demandent à
l'un : oui, comment doit-on alors installer un
magasin d'aromates et d'épices afin qu'il se place au
mieux dans l'organisme social triarticulé ? -
Certes nous voulons fonder des entreprises économiques
dans le 'Jour qui vient' mais là il s'agit qu'on les
saisisse, vraiment pratiquement. Et comment devrait-on
aujourd'hui vraiment saisir les choses pratiquement,
quand on doit se dire : si je fais l'économie
avec une sorte déterminée d'entreprises, ainsi je
dois, afin que là je puisse faire l'économie
rationnellement, avoir aussi un autre groupe
d'entreprises – par exemple pour un certain groupe
d'entreprises industrielles je dois avoir un certain
groupe d'entreprises agricoles. Oui, pouvez-vous alors
cela ? Tout cela est donc aujourd'hui impossible.
L’État vous rend donc impossible d'atteindre une telle
institution pratique. Le pouvoir de l’État est donc
aujourd'hui si grand.
Il ne s'agit pas de ce que de la non-praxis est
disponible, mais que du pouvoir rend la chose
impossible de l'autre côté.
C'est pourquoi ces humains-là qui se tiennent
maintenant sur un quelque domaine de la vie
économique, donc aujourd'hui ne s'entretiennent
véritablement pas sur des questions subalternes, mais
ils devraient s'entretenir sur comment les différents
états professionnels économiques arrivent à décrocher
absolument les associations économiques de ce qu'est
l’État politique, comment elles pourraient se dégager
de lui. Aussi longtemps par exemple que les
techniciens, aussi longtemps ces gens ne pensent pas
autre chose qu'atteindre des institutions qui sont le
mieux à leur place dans l'actuelle vie de l’État,
aussi longtemps nous n'avancerons d'aucun pas. Nous
avancerons en premier alors quand sera discuté là
dessus : comment décrochons-nous ? Comment
fondons-nous une vie économique véritablement
libre où ne sera pas organisé du haut vers le
bas, mais associé, où des états professionnels
s'articulent factuellement à des états
professionnels ? Il n'est donc pas une fois le
tout premier ABC de la triarticulation dans les
discutions pratiques, mais toujours de nouveau sera
continué de charlatanerie et et de parler alentour en
considération des conditions actuelles. Mais tout ce
parler autour ne conduit à rien aujourd'hui. Faisons
face aux gens qui toujours de nouveau et à nouveau
disent : nous pourrons en premier commencer à
pouvoir parler raisonnablement quand nous serons un
bout plus loin dans la triarticulation, quand nous
nous tenons vraiment dedans dans cette propagande pour
la triarticulation, qu'un nombre suffisamment grand
d'humains faisant l'économie savent : nous ne
pouvons absolument pas parler quelque chose de
raisonnable aussi longtemps que nous calculons encore
là dessus que la vie de l'économie nous sera faite par
des institutions d’État. Seulement dans la mesure où
on se tient dedans une libre vie de l'économie qui n'a
rien à voir avec la politique, on peut parler
raisonnablement – avant c'est insensé. Justement ainsi
on ne peut pas parler sur des réformes de la vie de
l'esprit, aussi longtemps qu'on n'est pas clair avec
soi qu'on ne puisse commencer de s'entretenir là
dessus tant qu'on n'est pas dans une organisation
spirituelle libre. On doit au moins être
conscient : aussi longtemps qu'on est dans une
organisation spirituelle qui dépend de l’État, aussi
longtemps on doit parler non sens, aussi longtemps on
ne peut pas réformer. Voyez-vous, avec cela le point
est décrit acéré de quoi il s'agit. Il ne s'agit pas
de détails, mais d'essentiel. Et plus on reconnaîtra
cela, d'autant plus on atteindra tout de suite sur le
domaine de la pratique de vie
|