Il a encore été posé la question : Comment ce qui
vit comme sain dans le syndicalisme peut être amené en
rapport à la triarticulation de l'organisme
social ? - Maintenant cela conduirait donc
naturellement très loin, si nous nous entretenions
encore aujourd'hui sur l'essence du syndicalisme à cette
heure avancée. Mais j'aimerai donc encore pour autant
dire, que dans le syndicalisme, comme naturellement
aussi en d'autres efforts du présent, vit toute sorte de
vraiment sain. Le sain vit avant tout dans le
syndicalisme, là donc où chez beaucoup de syndicalistes
prévaut l'idée qu'on doit venir sans égard à l'éternelle
revendication à la légalité d’État dans l'immédiate
lutte de compétition avec l'entreprenariat sur les
conquêtes économiques pour les larges masses de la
population laborieuse. Que de la vie de l'économie
elle-même par une sorte d'articulation fédérative
pourrait apparaître quelque chose d'avenir, cela vit
comme idée saine à l'intérieur du syndicalisme.
Le syndicalisme est ressorti donc particulièrement ces
derniers temps à l'intérieur du mouvement ouvrier
français, et c'est n'importe comment typique qu'il soit
tout de suite là ressorti le plus fortement. Les
Français ont donc un sentiment de l’État très fortement
développé. Mais à l'instant, où tout de suite des
humains étatiquement bien intentionnés en France
voulaient fonder un certain mouvement ouvrier, il en
vinrent là à ce que celui-ci ne pourrait être alors
seulement d'utilité quand finalement on se meut sur sol
économique. L'articulation fédérative de la vie de
l'économie, comme le syndicalisme l'envisage, présente
même certaines similitudes avec ce qui à partir de
l'idée de la triarticulation sera ambitionné avec les
associations.
Voyez-vous, dans l'organisme social tri-articulé nous
avons une vie de l'esprit autonome, alors une vie de
l’État ou du droit autonome et plus loin une vie
économique autonome.
Cette vie économique autonome j'en ai donc souvent
parlé, cela aura a se construire sur bases
corporatives coopératives, cela signifie, que se
forment des associations d'un côté des différents
groupes de professions et de l'autre de certains
rapports entre production et consommation.
Une des objections qui par exemple ont été faites par
le Professeur Heck dans la « Tribune »,
s'appuie là-dessus qu'il dit : oui, comme sera
alors, quand dans le futur la vie de l'économie
devrait être ainsi articulée comme monsieur le Dr.
Steiner veut, comment sera-t-il alors possible que par
exemple les artisans, les commerçants, soient experts
en ce qui concerne les affaires de la grande
industrie ? - Maintenant cela montre qu'aussi le
Professeur Heck n'a pas compris, comment la chose est
pensée.
On ne peut évidemment pas être expert dans tous les
domaines, et on n'en a aussi pas besoin, car quand une
articulation fédérative a vraiment lieu et que les
associations particulières travaillent intensivement
ensemble, alors ressortira quelque chose de fructueux
pour la vie de l'économie. Il n'est maintenant une
fois pas possible que tout ce qui sur base purement
démocratique doit se développer, comme, par exemple,
le droit du travail soit représenté ou administré de
la même manière que le pur économique. Cette
conception vous vient, au moins dans les grandes
lignes, aussi au-devant dans le syndicalisme. Dans le
mouvement ouvrier anglo-américain, c'est donc ainsi
que là encore règne très fort le principe du
parlementarisme anglo-américain. Là que celui-ci est
installé sur un certain système de balançoire, à
savoir pouvoir contre pouvoir, les organisations
ouvrières anglo-américaines organisées sur le même
principe, à savoir pouvoir ouvrier contre pouvoir
entrepreneurial, seront joués l'un contre l'autre
ainsi comme au parlement les partis libéraux et
conservateurs se font face.
Une autre forme vient vers nous en Allemagne à
l'intérieur des organisations ouvrières. Là règne en
effet un certain centralisme, j'aimerais même dire un
certain système militaire, cela basé sur ordre et
obéissance. Je ne sais pas, si vous serez entièrement
d'accord avec cela, mais je peux vous assurer que j'ai
pris à plusieurs reprises part à des rassemblements
syndicaux et que j'ai chaque fois été désagréablement
touché que toujours alors, quand différentes opinions
sont apparues, le dirigent de rassemblement s'est levé
et a dit : enfant, ainsi cela n'a aucun sens !
- Donc, ce système centraliste-militaire est le
deuxième ; et le troisième est ce qui est pensé
avec l'articulation fédérative, avec l'articulation en
collectivités autonomes, dans lequel n'aura pas lieu de
majorisation ou centralisation, mais négociation. Cela
apparaît comme une bonne impulsion chez le syndicalisme,
cependant un pas supplémentaire est aussi nécessaire,
comme il est ambitionné avec l'idée de la
triarticulation de l'organisme social, à savoir que soit
vraiment calculé avec les facteurs progressistes qui
premièrement doivent encore rentrer dans la pensée de
l'humanité présente. Et là je crois que peut-être tout
de suite à partir du syndicalisme peut se développer une
compréhension. Mais on ne devrait absolument pas
concevoir cela ainsi comme si je voulais uniquement
chanter ici un chant de louange au syndicalisme.
Toutefois, je crois absolument que de ce côté la
triarticulation pourra être mieux comprise que d'une
autre direction. |