Vous aurez peut-être lu cette ébauche de
loi, qui doit donc guider dans les chemins – ainsi
dit-on volontiers dans la langue bureaucratique –
l’institution des ainsi nommés conseils d’entreprise.
Naturellement on pense tout d’abord aux endroits
auxquels on veut aujourd’hui guider de telles choses
dans les chemins de faire des lois sur ce que les
conseils d’entreprises devraient faire, ce que seront
leurs droits et ainsi de suite. Mais prenez le tout
qui là comme ébauche est allé maintenant dans le
monde, ainsi vous devrez vous dire : oui, cela ne
porte pas aussi pour le moins le tampon d’une vraie
socialisation. On la nomme même « socialisation des
entreprises », comme si on pouvait en réalité
socialiser les entreprises particulières ! Ce qui est
contenu dans cette ébauche pour la constitution des
conseils d’entreprise, cela n’est pas autre chose,
j’aimerai dire, que le laisser couler dans les
entreprises particulières un certain principe
démocratique du parlementarisme nous étant amplement
connu. On nomme donc la chose aujourd’hui déjà
diversement « démocratisation de l’entreprise ». Le
principe parlementaire doit étendre certains stolons,
de tels golfes, qui seront introduits dans les
entreprises, dans lesquelles devrait être
parlementarisé plus avant.
Oui, le parlementarisme qui jusqu’à
présent fut pratiqué dans le confinement dans toutes
sortes de « maisons », a si peu pu contribuer quoi que
ce soit à la socialisation, tout aussi peu cette
extension des golfes parlementaires aux entreprises
pourra apporter quelque chose de ce qu’est
socialisation. Vous le voyez donc le mieux à ce que
dans cette ébauche est parlé partout dans la toute
vieille manière « d’employeur » et « d’employé » (NDT
: litt. « donneur de travail » et « preneur de
travail »). Quand aussi ce ne sera pas dit
ouvertement, c’est ainsi que le vieux capitalisme
continue aussi à guetter derrière tout cela. Tout est
pensé dans les vieilles formes capitalistes. Tout
devrait au fond rester à l’ancienne, et les employeurs
devraient être tranquillisés par là que maintenant
pourront être élus des conseils d’entreprises qui ont
toutes sortes de négociations théoriques à soigner
avec l’employeur. Mais en rapport à la formation
sociale particulière tout devrait finalement rester à
l’ancienne. Cela, celui-là peut le lire clairement
d’une telle ébauche qui a un sens pour absolument lire
quelque chose comme cela. Il n’a pas été pris aussi le
moindre élan pour vraiment déconstruire le
capitalisme.
Et ainsi, nous voyons que déjà la toute première
exigence de socialisation, la suppression du
capitalisme, ne sera pas prise en considération par ce
qui est maintenant nommé si diversement socialisation.
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