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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 03 - Vie spirituelle libre



Sujet: Conseil culturel encore plus difficile à fonder que conseil d'entreprise.

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA337a 095-101 (1999) 30/05/1919





Traducteur: FG Editeur: SITE


Question : La fondation par l'Union pour la tri-articulation d'un conseil culturel pour le domaine spirituel est-il déjà pris en vue ? Sinon, alors l'initiative devrait être saisie pour cela par l'assemblée.

Maintenant, très chers présents, il ne sert aujourd'hui rien quand on ne parle pas tout inconditionnellement ouvert et sincère sur le domaine des grandes tâches que nous impose le présent. La vie de l'économie a pris des formes par lesquelles le prolétariat a été amené à une énergique représentation de ses intérêts économiques. C'est donc par les plus diverses circonstances absolument célèbres qu'aujourd'hui le prolétariat souffre beaucoup aux circonstances qu'il a plus ou moins un but théorique, mais pas de pratique.
Cependant ce qui vit là dans le prolétariat, cela est un certain vouloir, c'est aussi le résultat d'une politique bien déterminée qui est passée par des décennies. De cette volonté se laisse aujourd'hui formé ainsi quelque chose comme, par exemple, un conseil d'entreprise de travailleurs spirituels et physiques ensemble. Cela ne sera pas simple, notamment que si cela ne se passe pas rapidement, ce pourrait être trop tard.

Mais j'aimerai encore dire, c'est aujourd'hui un travail combattant avec toujours encore de terribles obstacles que la création d'un conseil culturel, car là en viennent des [obstacles] plus divers. Par exemple, il y a aujourd'hui des chefs de parti qui croient penser socialistes, entièrement socialistes, plus du tout au sens de l'ancienne culture de l'esprit des classes favorisées, et cependant ils n'ont rien repris d'autre que cette culture d'esprit.
Il vit dans leurs têtes rien d'autre que la dernière conséquence de cette culture d'esprit. Cette culture d'esprit des cercles dirigeants, guidant, elle peut être caractérisée par là qu'à l'intérieur des quatre derniers siècles toujours plus et plus à déboucher dans un tel rapport de la vie spirituelle à la vie économique, que la vie spirituelle en fait est une conséquence de la vie économique, une sorte de sur-construction par dessus la vie économique. De cette expérience des derniers trois à quatre siècles le prolétariat s'est maintenant formé respectivement à la théorie prolétarienne la façon de voir que la vie de l'esprit n'a absolument que le droit d'être quelque chose qui provient de la vie économique. À l'instant où on ferait cela pratiquement que la vie de l'esprit n'aurait que le droit de provenir de la vie économique, à l'instant on pose la pierre de fondation d'une pleine destruction de la vie de l'esprit, d'une pleine destruction de la culture. La bourgeoisie ne peut aujourd'hui pas réclamer que le prolétariat se tienne sur un autre point de vue que d'attendre tout le salut de la vie économique – pour la raison que la bourgeoisie elle-même a tout amené à ce point de vue que finalement que tout le spirituel est de quelque façon dépendant de l'économique.

Le cours de l'évolution a été tel qu'ont été surmontés par l'évolution historique d'abord ces dommages qui se sont montrés pour les humains à l'intérieur de la société humaine à partir de l'ordre aristocratique.
À partir de cette ordonnance aristocratique se sont montrés des dommages de droit ; la bourgeoisie combattit pour des droits vis-à-vis de ce que fut autrefois ordre aristocratique. Alors s'est constitué dans l'évolution historique l'opposition entre bourgeoisie et prolétariat, cela signifie entre possédants et sans possession. Le grand combat entre bourgeoisie et prolétariat va par là de ne pas laisser la force de travail être une marchandise. Ainsi que les choses reposent aujourd'hui, il s'agit de cela que le prolétariat réclame énergiquement – et cela n'est pas seule une exigence prolétarienne, mais une historique -, que dans le futur la force de travail physique n'ait plus le droit d'être une marchandise.
La bourgeoisie a réclamé le libéralisme, parce qu'elle ne voulait plus les vieux privilèges aristocratiques, parce qu'elle ne voulait plus faire du droit une chose de domination et d'achat. Le prolétariat réclame l'émancipation de la force de travail du caractère de marchandise. Ne voulons-nous pas laisser quelque chose en reste, qui amènerait toute l'Europe du centre et de l'est dans le contexte de la barbarie, ainsi nous devons aujourd'hui encore considérer quelque chose de plus. Ne se montrerait pas aujourd'hui l'exigence à partir du prolétariat de collaborer plein de compréhension avec les travailleurs spirituels, alors le prolétariat déshabillerait certes le travail physique du caractère de marchandise ; mais la conséquence de cela serait que pénétrerait dans le futur une situation par laquelle toute force humaine spirituelle deviendrait marchandise. Cette situation n'a pas le droit d'être amenée. Le sérieux de la tache doit être saisi ainsi qu'avec le travail physique en même temps aussi le travail spirituel, vraiment spirituel vienne à son droit. La vieille aristocratie a provoqué l'absence de droit de l'humain, la vieille bourgeoisie a provoqué l'absence de propriété du prolétariat. Quand la façon de voir purement matérialiste-économique restait la question prolétarienne, ainsi resterait en retrait la deshumanité (NDT Entmenschheit: ici RS n'utilise pas "déshumanisation") de la vie de l'esprit. Devant ce danger nous nous tenons quand ceux qui ont cœur et sens pour la vie de l'esprit ne se placent pas sur le sol de libérer eux-même cette vie de l'esprit. Et cette vie de l'esprit peut seulement être libérée quand nous prenons congé de [la dépendance de] la vie de l'esprit que j'ai donc caractérisée des plus différentes manières et vraiment par un sérieux conseil de culture provoquons une nouvelle articulation de la vie de l'esprit. Mais là doit aujourd'hui être parlé sincère et ouvert : l'intérêt est malheureusement bien trop peu là sur ce sol . Considérer que se présente ici une question brûlante, c'est la toute prochaine, la plus brûlante tâche. Un conseil de culture doit se constituer.

Aux essais que nous avons faits entre autres hier dans une session ne s'est pas montré tout de suite beaucoup de prometteur parce qu'aux humains ne se tient pas encore devant les yeux ce qui est en jeu, si nous ne venons à cela de placer le travail spirituel sur ses propres pieds et ne le laissons pas être un esclave de la vie économique ou étatique.Il est de cela une urgente nécessité que dans les tout prochains temps cœur et sens seraient suscités tout de suite pour un conseil de culture. L'apolitique de nos humains centres européens, qui s'est montré de manière si horrible dans les quatre à cinq dernières années, c'est cela qui devrait conduire à connaissance de soi tout de suite dans le domaine spirituel. C'est cela qui devrait ouvrir aux humains l’œil spirituel, de l'âme pour cela comme notre vie de l'esprit jusqu'à présent n'a été seulement que vie spirituelle d'une petite clique, compte tenu, que sur le sol se développaient de masses plus larges qui ne pouvaient pas prendre part à cette vie de l'esprit, et que doit être créé aujourd'hui une vie de l'esprit, dans laquelle chaque humain pas seulement physiquement, mais aussi spirituellement et psychiquement trouve une existence (NDT Dasein) digne de l'humain. Très chers participants, quand justement, dans les années qui se sont avérée tout de suite comme la préparation de l'actuelle catastrophe mondiale, on regardait dans les dommages de cette vie de l'esprit, là on pouvait véritablement être saisi de soucis de culture.

Alors, a été demandé : comment nos enfants serait-ils le mieux élevés ?

Dans le temps, dans lequel on se fit tant là dessus, qu'on ne veut s'adonner à aucune autorité, les enfants ont été justement éduqués quand même ainsi que la plus aveugle croyance en l'autorité était donnant toute mesure à l'existant et le rapport de cet existant avec la vie, celui-là on ne pouvait absolument plus du tout juger. On n'avait pas cœur et sens pour cela, que par exemple ce que l'humain dans les dernières années de jeunesse de sa vie prend en lui comme habitudes de pensée que cela traverse son humain entier, décide de son humain entier. Entamons-nous là, aussi loin que nous appartenons tout de suite aux états (NDT classes, castes...) spirituellement dirigeants, vraiment du vivant pour le présent ?

Très chers présents, il vaut aujourd'hui ouvert et sincère et avec insistance de parler sur cette question. Une grande partie de nos gens dirigeants du présent assimile au lycée sur la forme de pensée des Grecs et Romains, elle assimile comme les Grecs et les Romains on pensés sur la vie, comment les Grecs et Romains se sont classé la vie. Là n'était digne d'être un humain libre que celui qui pratiquait science, art, politique ou conduite de l'agriculture. Les humains restants étaient jugés à cela être des humains non-libre, Hélotes ou esclaves. Comment les humains vivent, cela rentre jusque dans la structure de la langue, que nous nous approprions dans la jeunesse, jusque dans la syntaxe, pas seulement dans la forme du mot. Dans les lycées les membres des cercles dirigeants apprennent ce qui était viable pour la vie des Grecs et Romains et pas de ce qui est viable pour notre vie présente. Qui aujourd'hui dit cela – et ce doit être dit parce que seulement la plus radicale franchise peut conduire au véritable salut -, celui-là vaut évidemment à un grand nombre d'humains aujourd'hui encore comme un imbécile ; mais cela qui aujourd'hui encore vaut comme imbécile, cela appartient à cela que nous avons besoin pour un assainissement de l'organisme social.
Nous avons besoin d'humains qui pensent ainsi comme est la vie présente, pas comme était la vie grecque et romaine. Là commence très forte la question sociale dans la vie spirituelle.

Interjection : très juste !

Oh, cette vie de l'esprit, elle a besoin d'une transformation fondamentale, et c'est très difficile de trouver aujourd'hui déjà sur ce domaine une oreille appropriée chez les humains. Mais avant que cette oreille appropriée ne soit pas trouvée, avant pas de salut. Il n'y a pas de solution unique de la question sociale, mais seule une tri-articulée. Il appartient à cela qu'on se place sur le sol d'une vie de l'esprit laquelle apparaît vraiment de la vie. À cela appartient la bonne volonté, pas l'inconsciente mauvaise volonté des ringards. Pour cela il est urgemment nécessaire que tout de suite sur ce domaine apparaisse cela qu'on peut nommer un conseil de culture. Je peux seulement dire, un conseil de culture m'apparaît comme une exigence de tout premier rang, car celui-là doit développer une activité qui nous sauve de ce dont le travail spirituel reçoive le caractère de marchandise.

Cette question, comme il semble, est parente avec l'autre, qui a été posée :

Quand est à attendre que la transformation de la vie économique au sens du détachement de l’État unitaire par l'organisation du corps des conseils d'entreprise (NDT Betriebsräteschaft) se déroulera rapidement, comment pourrait alors donc la vie de l'esprit être rapidement placée sur elle-même et cette nouvelle construction être saisie ?

Justement par la bienveillance, de former un conseil culturel et à l'intérieur de ce conseil culturel de rechercher les exigences qui pour la nouvelle construction de notre vie de l'esprit sont nécessaires. Cela est ce que j'avais à dire en rapport à cette question.

Approbations vivaces et applaudissement.

Dr. Carl Unger : Très chers présents, il a afflué encore toute une série de questions supplémentaires, que volontiers – et j'espère sur votre accord – nous déplacerons à réponse sur une prochaine soirée.

Mais maintenant doit nous importer extraordinairement beaucoup, tout de suite de laisser vraiment pénétrer au cœur les derniers mots du cher orateur. Tout de suite maintenant en ces jours va de nouveau entre nous une demande pressante qui porte si correctement à soi le caractère de momie de cette vie de l'esprit en pleine déconfiture (NDT abgewirtchaftet...!) la question après la galvanisation et conservation des lycées humanistes dans le vieux sens. Nous avons entendu après quelle direction nous avons à regarder et nous avons entendu où nous avons à attaquer chez la vie de l'esprit. Et tout de suite en ces jours nous avons remarqué, comment aux impulsions d'une nouvelle vie spirituelle, d'une nouvelle vie artistique la plus grande philistrositée a été opposée. Très chers présents, nous devons des paroles justement entendues laisser sourcer en nous de fortes impulsions qui œuvrent vers cela, de laisser en nous se déclencher forces et volonté forte et aussi révolutionnaire pour la vie de l'esprit dans la direction d'une préparation à la fondation d'un vrai conseil de culture. Mais celui-ci peut seulement se fonder sur la liberté, sur l'initiative individuelle des personnalités individuelles,qui d'une quelque situation de la vie de l'esprit sont prêtes et en mesure de contribuer à une véritable nouvelle construction de la vie de l'esprit. Déclencher de cette initiative propre et œuvrer vers ce qu'entre les présents sera parrainé pour ces pensées et pour la triarticulation de l'organisme social, cela devrait être le but de mes paroles actuelles. Nous sommes prêts, d'abord de recueillir une fois des adresses – et d'ailleurs encore ce soir – de personnalités qui sont prêtes au sens de l'appel fort que notre cher orateur de ce soir nous a adressé. Je prie de m'autoriser de venir vers vous avec cette demande pressante et je voudrais vous prier tout de suite, de laisser œuvrer en vous de la plus forte manière les impulsions pour la nouvelle construction de la vie de l'esprit et aussi de l'amener à validité en d'autres personnalités.

Avec cela, autorisez-moi de clore l'assemblée d'aujourd'hui.