Question : La fondation par l'Union pour la
tri-articulation d'un conseil culturel pour le domaine
spirituel est-il déjà pris en vue ? Sinon, alors
l'initiative devrait être saisie pour cela par
l'assemblée.
Maintenant, très chers présents, il ne sert
aujourd'hui rien quand on ne parle pas tout
inconditionnellement ouvert et sincère sur le domaine
des grandes tâches que nous impose le présent. La vie
de l'économie a pris des formes par lesquelles le
prolétariat a été amené à une énergique représentation
de ses intérêts économiques. C'est donc par les plus
diverses circonstances absolument célèbres
qu'aujourd'hui le prolétariat souffre beaucoup aux
circonstances qu'il a plus ou moins un but théorique,
mais pas de pratique.
Cependant ce qui vit là dans le prolétariat, cela est
un certain vouloir, c'est aussi le résultat d'une
politique bien déterminée qui est passée par des
décennies. De cette volonté se laisse aujourd'hui
formé ainsi quelque chose comme, par exemple, un
conseil d'entreprise de travailleurs spirituels et
physiques ensemble. Cela ne sera pas simple, notamment
que si cela ne se passe pas rapidement, ce pourrait
être trop tard.
Mais j'aimerai encore dire, c'est aujourd'hui un
travail combattant avec toujours encore de terribles
obstacles que la création d'un conseil culturel, car
là en viennent des [obstacles] plus divers. Par
exemple, il y a aujourd'hui des chefs de parti qui
croient penser socialistes, entièrement socialistes,
plus du tout au sens de l'ancienne culture de l'esprit
des classes favorisées, et cependant ils n'ont rien
repris d'autre que cette culture d'esprit.
Il vit dans leurs têtes rien d'autre que la dernière
conséquence de cette culture d'esprit. Cette culture
d'esprit des cercles dirigeants, guidant, elle peut
être caractérisée par là qu'à l'intérieur des quatre
derniers siècles toujours plus et plus à déboucher
dans un tel rapport de la vie spirituelle à la vie
économique, que la vie spirituelle en fait est une
conséquence de la vie économique, une sorte de
sur-construction par dessus la vie économique. De
cette expérience des derniers trois à quatre siècles
le prolétariat s'est maintenant formé respectivement à
la théorie prolétarienne la façon de voir que la vie
de l'esprit n'a absolument que le droit d'être quelque
chose qui provient de la vie économique. À l'instant
où on ferait cela pratiquement que la vie de l'esprit
n'aurait que le droit de provenir de la vie
économique, à l'instant on pose la pierre de fondation
d'une pleine destruction de la vie de l'esprit, d'une
pleine destruction de la culture. La bourgeoisie ne
peut aujourd'hui pas réclamer que le prolétariat se
tienne sur un autre point de vue que d'attendre tout
le salut de la vie économique – pour la raison que la
bourgeoisie elle-même a tout amené à ce point de vue
que finalement que tout le spirituel est de quelque
façon dépendant de l'économique.
Le cours de l'évolution a été tel qu'ont été
surmontés par l'évolution historique d'abord ces
dommages qui se sont montrés pour les humains à
l'intérieur de la société humaine à partir de l'ordre
aristocratique.
À partir de cette ordonnance aristocratique se sont
montrés des dommages de droit ; la bourgeoisie
combattit pour des droits vis-à-vis de ce que fut
autrefois ordre aristocratique. Alors s'est constitué
dans l'évolution historique l'opposition entre
bourgeoisie et prolétariat, cela signifie entre
possédants et sans possession. Le grand combat entre
bourgeoisie et prolétariat va par là de ne pas laisser
la force de travail être une marchandise. Ainsi que
les choses reposent aujourd'hui, il s'agit de cela que
le prolétariat réclame énergiquement – et cela n'est
pas seule une exigence prolétarienne, mais une
historique -, que dans le futur la force de travail
physique n'ait plus le droit d'être une marchandise.
La bourgeoisie a réclamé le libéralisme, parce qu'elle
ne voulait plus les vieux privilèges aristocratiques,
parce qu'elle ne voulait plus faire du droit une chose
de domination et d'achat. Le prolétariat réclame
l'émancipation de la force de travail du caractère de
marchandise. Ne voulons-nous pas laisser quelque chose
en reste, qui amènerait toute l'Europe du centre et de
l'est dans le contexte de la barbarie, ainsi nous
devons aujourd'hui encore considérer quelque chose de
plus. Ne se montrerait pas aujourd'hui l'exigence à
partir du prolétariat de collaborer plein de
compréhension avec les travailleurs spirituels, alors
le prolétariat déshabillerait certes le travail
physique du caractère de marchandise ; mais la
conséquence de cela serait que pénétrerait dans le
futur une situation par laquelle toute force humaine
spirituelle deviendrait marchandise. Cette situation
n'a pas le droit d'être amenée. Le sérieux de la tache
doit être saisi ainsi qu'avec le travail physique en
même temps aussi le travail spirituel, vraiment
spirituel vienne à son droit. La vieille aristocratie
a provoqué l'absence de droit de l'humain, la vieille
bourgeoisie a provoqué l'absence de propriété du
prolétariat. Quand la façon de voir purement
matérialiste-économique restait la question
prolétarienne, ainsi resterait en retrait la
deshumanité (NDT Entmenschheit: ici RS n'utilise
pas "déshumanisation") de la vie de l'esprit.
Devant ce danger nous nous tenons quand ceux qui ont
cœur et sens pour la vie de l'esprit ne se placent pas
sur le sol de libérer eux-même cette vie de l'esprit.
Et cette vie de l'esprit peut seulement être libérée
quand nous prenons congé de [la dépendance de] la vie
de l'esprit que j'ai donc caractérisée des plus
différentes manières et vraiment par un sérieux
conseil de culture provoquons une nouvelle
articulation de la vie de l'esprit. Mais là doit
aujourd'hui être parlé sincère et ouvert :
l'intérêt est malheureusement bien trop peu là sur ce
sol . Considérer que se présente ici une question
brûlante, c'est la toute prochaine, la plus brûlante
tâche. Un conseil de culture doit se constituer.
Aux essais que nous avons faits entre autres hier
dans une session ne s'est pas montré tout de suite
beaucoup de prometteur parce qu'aux humains ne se
tient pas encore devant les yeux ce qui est en jeu, si
nous ne venons à cela de placer le travail spirituel
sur ses propres pieds et ne le laissons pas être un
esclave de la vie économique ou étatique.Il est de
cela une urgente nécessité que dans les tout prochains
temps cœur et sens seraient suscités tout de suite
pour un conseil de culture. L'apolitique de nos
humains centres européens, qui s'est montré de manière
si horrible dans les quatre à cinq dernières années,
c'est cela qui devrait conduire à connaissance de soi
tout de suite dans le domaine spirituel. C'est cela
qui devrait ouvrir aux humains l’œil spirituel, de
l'âme pour cela comme notre vie de l'esprit jusqu'à
présent n'a été seulement que vie spirituelle d'une
petite clique, compte tenu, que sur le sol se
développaient de masses plus larges qui ne pouvaient
pas prendre part à cette vie de l'esprit, et que doit
être créé aujourd'hui une vie de l'esprit, dans
laquelle chaque humain pas seulement physiquement,
mais aussi spirituellement et psychiquement trouve une
existence (NDT Dasein) digne de l'humain.
Très chers participants, quand justement, dans les
années qui se sont avérée tout de suite comme la
préparation de l'actuelle catastrophe mondiale, on
regardait dans les dommages de cette vie de l'esprit,
là on pouvait véritablement être saisi de soucis de
culture.
Alors, a été demandé : comment nos enfants
serait-ils le mieux élevés ?
Dans le temps, dans lequel on se fit tant là dessus,
qu'on ne veut s'adonner à aucune autorité, les enfants
ont été justement éduqués quand même ainsi que la plus
aveugle croyance en l'autorité était donnant toute
mesure à l'existant et le rapport de cet existant avec
la vie, celui-là on ne pouvait absolument plus du tout
juger. On n'avait pas cœur et sens pour cela, que par
exemple ce que l'humain dans les dernières années de
jeunesse de sa vie prend en lui comme habitudes de
pensée que cela traverse son humain entier, décide de
son humain entier. Entamons-nous là, aussi loin que
nous appartenons tout de suite aux états (NDT
classes, castes...) spirituellement dirigeants,
vraiment du vivant pour le présent ?
Très chers présents, il vaut aujourd'hui ouvert et
sincère et avec insistance de parler sur cette
question. Une grande partie de nos gens dirigeants du
présent assimile au lycée sur la forme de pensée des
Grecs et Romains, elle assimile comme les Grecs et les
Romains on pensés sur la vie, comment les Grecs et
Romains se sont classé la vie. Là n'était digne d'être
un humain libre que celui qui pratiquait science, art,
politique ou conduite de l'agriculture. Les humains
restants étaient jugés à cela être des humains
non-libre, Hélotes ou esclaves. Comment les humains
vivent, cela rentre jusque dans la structure de la
langue, que nous nous approprions dans la jeunesse,
jusque dans la syntaxe, pas seulement dans la forme du
mot. Dans les lycées les membres des cercles
dirigeants apprennent ce qui était viable pour la vie
des Grecs et Romains et pas de ce qui est viable pour
notre vie présente. Qui aujourd'hui dit cela – et ce
doit être dit parce que seulement la plus radicale
franchise peut conduire au véritable salut -, celui-là
vaut évidemment à un grand nombre d'humains
aujourd'hui encore comme un imbécile ; mais cela
qui aujourd'hui encore vaut comme imbécile, cela
appartient à cela que nous avons besoin pour un
assainissement de l'organisme social.
Nous avons besoin d'humains qui pensent ainsi comme
est la vie présente, pas comme était la vie grecque et
romaine. Là commence très forte la question sociale
dans la vie spirituelle.
Interjection : très juste !
Oh, cette vie de l'esprit, elle a besoin d'une
transformation fondamentale, et c'est très difficile
de trouver aujourd'hui déjà sur ce domaine une oreille
appropriée chez les humains. Mais avant que cette
oreille appropriée ne soit pas trouvée, avant pas de
salut. Il n'y a pas de solution unique de la question
sociale, mais seule une tri-articulée. Il appartient à
cela qu'on se place sur le sol d'une vie de l'esprit
laquelle apparaît vraiment de la vie. À cela
appartient la bonne volonté, pas l'inconsciente
mauvaise volonté des ringards. Pour cela il est
urgemment nécessaire que tout de suite sur ce domaine
apparaisse cela qu'on peut nommer un conseil de
culture. Je peux seulement dire, un conseil de culture
m'apparaît comme une exigence de tout premier rang,
car celui-là doit développer une activité qui nous
sauve de ce dont le travail spirituel reçoive le
caractère de marchandise.
Cette question, comme il semble, est parente avec
l'autre, qui a été posée :
Quand est à attendre que la transformation de la vie
économique au sens du détachement de l’État unitaire
par l'organisation du corps des conseils d'entreprise
(NDT Betriebsräteschaft) se déroulera
rapidement, comment pourrait alors donc la vie de
l'esprit être rapidement placée sur elle-même et cette
nouvelle construction être saisie ?
Justement par la bienveillance, de former un conseil
culturel et à l'intérieur de ce conseil culturel de
rechercher les exigences qui pour la nouvelle
construction de notre vie de l'esprit sont
nécessaires. Cela est ce que j'avais à dire en rapport
à cette question.
Approbations vivaces et applaudissement.
Dr. Carl Unger : Très chers présents, il a
afflué encore toute une série de questions
supplémentaires, que volontiers – et j'espère sur
votre accord – nous déplacerons à réponse sur une
prochaine soirée.
Mais maintenant doit nous importer extraordinairement
beaucoup, tout de suite de laisser vraiment pénétrer
au cœur les derniers mots du cher orateur. Tout de
suite maintenant en ces jours va de nouveau entre nous
une demande pressante qui porte si correctement à soi
le caractère de momie de cette vie de l'esprit en
pleine déconfiture (NDT abgewirtchaftet...!)
la question après la galvanisation et conservation des
lycées humanistes dans le vieux sens. Nous avons
entendu après quelle direction nous avons à regarder
et nous avons entendu où nous avons à attaquer chez la
vie de l'esprit. Et tout de suite en ces jours nous
avons remarqué, comment aux impulsions d'une nouvelle
vie spirituelle, d'une nouvelle vie artistique la plus
grande philistrositée a été opposée. Très chers
présents, nous devons des paroles justement entendues
laisser sourcer en nous de fortes impulsions qui
œuvrent vers cela, de laisser en nous se déclencher
forces et volonté forte et aussi révolutionnaire pour
la vie de l'esprit dans la direction d'une préparation
à la fondation d'un vrai conseil de culture. Mais
celui-ci peut seulement se fonder sur la liberté, sur
l'initiative individuelle des personnalités
individuelles,qui d'une quelque situation de la vie de
l'esprit sont prêtes et en mesure de contribuer à une
véritable nouvelle construction de la vie de l'esprit.
Déclencher de cette initiative propre et œuvrer vers
ce qu'entre les présents sera parrainé pour ces
pensées et pour la triarticulation de l'organisme
social, cela devrait être le but de mes paroles
actuelles. Nous sommes prêts, d'abord de recueillir
une fois des adresses – et d'ailleurs encore ce soir –
de personnalités qui sont prêtes au sens de l'appel
fort que notre cher orateur de ce soir nous a adressé.
Je prie de m'autoriser de venir vers vous avec cette
demande pressante et je voudrais vous prier tout de
suite, de laisser œuvrer en vous de la plus forte
manière les impulsions pour la nouvelle construction
de la vie de l'esprit et aussi de l'amener à validité
en d'autres personnalités.
Avec cela, autorisez-moi de clore l'assemblée
d'aujourd'hui.
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