triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 03 - Vie spirituelle libre
Sujet: Inclination spontanée à autorité transformable, spécifique aux choses.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA330 326-327 (1983) 19/06/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

Maintenant, mes très chers présents, je ne peux alors pas arriver sur des choses qui d'abord seront construites hors de mes paroles et contre lesquelles sera alors polémiqué. Mais sur une j'aimerai quand même encore arriver : pour l'enseignant aussi serait de nouveau nécessaire une autorité. Je n'ai donc rien dit sur l'autorité qui sera nécessaire pour le maître, mais j'ai parlé de ce que le maître devrait être une autorité pour l'enfant ! Si pour le maître une autorité serait nécessaire est de loin une autre question qui se répond par là que finalement la vie elle-même va y veiller.

Faites seulement attention à la vie, comme elle est aujourd'hui, on suit cela bien trop peu aujourd'hui. Suivez là seulement à la mesure de la vie et à la mesure de la réalité, ainsi vous direz : oui, les humains sont si différent les uns des autres que finalement quelqu'un qui de la manière la plus entièrement variée peut être une autorité, trouvera donc toujours encore une autorité par-dessus soi. Pour cela sera déjà veillé que toujours un puisse encore trouver une autorité pour soi.
Maintenant, n'est-ce pas vrai, celle-ci n'a pas besoin de conduire à un plus haut sommet. L'un peut être autorité simplement par là qu'il est supérieur à l'un en d'autres choses.

Quand j'ai parlé de la « république des érudits » de Klopstock, ainsi cela ne signifie pas que chacun ne fera seulement que ce qu'il veut : il ne fera bien plus simplement pas tout de suite ce qu'il veut, mais à partir des besoins de la vie de l'esprit, pour façonner celle-ci le plus fructueusement possible, l'inclination à ceux là qui devraient être une fois une autorité sera de nouveau une spontanée. Une « constitution », mais qui ne repose pas sur des lois fixes, sur prescriptions osseuses, étatiques, une constitution pourra déjà être pensée dans la libre vie de l'esprit ; seulement elle se rapportera aux rapports réels, vivants des humains qui prennent part à cette vie de l'esprit.
La « loi » doit toutefois sur ce sol être remplacée par les rapports humains libres, qui sont donc individuels et peuvent toujours changer de semaine en semaine, et ne peuvent absolument pas être liés par des lois fixes et être perpétués en quelque formes fixes.
Ce dont il s'agit, c'est qu'a la vie de l'esprit serait donner la possibilité de vivre dans ces formes qui lui seraient possibles à partir de ses forces, ainsi que le maître d'école ne soit pas d'une quelque manière dépendant d'un fonctionnaire d’État, mais qu'il est dépendant de manière humaine, de manière factuelle, à la mesure de la chose – comme cela ressort de la vie de l'esprit – d'un autre qui maintenant aussi se tient immédiatement dans la vie de l'esprit, et qui œuvre dedans avec lui dans la même vie de l'esprit. Il s'agit de cela. On le remarque donc, comme encore aujourd'hui une certaine peur est disponible devant l'autonomie de la vie de l'esprit, comme beaucoup se sentent bien dans la protection d’État.
Mais c'est donc ça justement que tant se sentent bien dans cette protection d’État.