Une raison forte pour l'apparition du matérialisme
est que l’État s'est de proche en proche emparé des
institutions corporatives libres, de genre scolaire.
Quand vous retournez dans les temps où encore à partir
de ressentis ataviques qui prenaient leur source de la
clairvoyance on avait fondé les choses, la vous verrez
comme là encore on a senti la nécessité de la
coopération des trois membres. En premier depuis le
16e siècle cela s'est progressivement mêlé l'un dans
l'autre avec le temps de l'ascension du matérialisme.
Voyez les universités en des temps anciens :
elles étaient des corporations libres, et se plaçaient
entièrement autonomes dans la structure sociale
humaine. L'humain des temps jadis, quand il devait
devenir un juriste significatif allait à une
université significative, donc disons à Padoue ;
quand il voulait devenir un médecin significatif, à
Montpellier ou à Naples ; quand il voulait
devenir un théologien significatif, à l'université à
Paris. Cela n’appartenait pas à un quelque État, cela
appartenait à l'humanité, car cela se plaçait comme un
membre autonome dans l'organisme social.
Aujourd'hui cela n'aide à rien un humain qui vit en
Suisse, quand il devient un médecin significatif dans
un quelque autre pays, car là il n'est rien en Suisse
sur le domaine de la médecine, car aujourd'hui cela
qui seulement devrait faire la régulation à aspirer la
productivité économique et aussi la productivité
spirituelle. Et avec cela est rentré un élément
malsain.
(…) Police, service de sécurité, tout
cela, qui est droit de la société – pas le droit privé
et pas le droit pénal, cela appartient au troisième
membre, à la vie spirituelle -, appartient au système
de régulation. Tout ce qui est système économique, est
un système pour soi, cela doit avoir une articulation
corporative, demi-personnelle. Et tout ce qui est vie
spirituelle, doit être placé sur l'individualité
humaine et ne peut jamais et jamais plus prospérer
quand ne sera pas placé sur l'individualité humaine.
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