L’articulation interne de l'organisme social
sain rend également les relations internationales
tri-articulées. Chacun des
trois domaines aura sa propre relation avec les
domaines correspondants des
autres organismes sociaux. Les relations économiques
d'un territoire (NDT : Landesgebietes : lit : pays puis
domaine/secteur) seront établies avec celles d'un autre, sans
que les relations des États de droit aient une
influence immédiate là-dessus*.
Et inversement, les rapports des États de droit se
développeront dans certaines
limites/frontières, en toute indépendance des
relations économiques. Par cette
indépendance dans la constitution des relations,
celles-ci pourront œuvrer
compensatrices les unes sur les autres en cas de
conflit. Des pendants d’intérêts
des organismes sociaux particuliers se donneront,
qui laisseront les frontières
de pays apparaître comme insignifiantes pour la
coexistence/vie en commun des
êtres humains. - Les organisations spirituelles des
différents secteurs de pays
pourront entrer en relation les unes aux autres, qui
se donneront seulement de
la vie commune de l’esprit de l'humanité elle-même.
* Qui objecte contre cela que les rapport de
droit et d’économie forment quand-même un tout en
réalité et ne pourront être
séparées les unes des autres, il ne fait
pas attention à ce dont il s’agit avec
l’articulation pensée ici. Dans
l'ensemble du processus d’échange/de trafic, les
deux rapports agissent évidemment
comme un tout. Mais c’est quelque chose d’autre, si
on façonne des droits à
partir de besoins économiques ; ou si ont les
façonne à partir des sensibilités
élémentaires au droit et, laisse interagir avec le
trafic commercial, ce qui en
résulte.
La vie de l’esprit, indépendante de l'État et
placé
sur elle-même, formera des conditions/rapports qui
sont alors impossibles quand
la reconnaissance des prestations spirituelles ne
dépend pas de
l'administration d'un organisme spirituel, mais de
l'État de droit. En cette relation,
ne règne aussi aucune différence entre les
prestations de la science
internationale entièrement évidente/manifeste et
celles d'autres domaines
spirituels. Un domaine spirituel représente
également la langue d'un peuple et
tout ce qui en résulte en pendant immédiat avec la
langue. La conscience de
peuple elle-même appartient à ce domaine. Les
humains d'une région linguistique
n'entrent pas en conflit contre nature avec ceux
d'une autre s'ils ne veulent
pas se servir de l'organisation étatique ou du
pouvoir économique pour affirmer/faire
valoir leur culture de peuple. Si une culture de
peuple a une plus grande faculté
de propagation et de fertilité spirituelle qu'une
autre, ainsi la propagation
sera justifiée, et elle se déroulera pacifiquement,
si elle se réalise seulement
par les institutions qui sont dépendantes des
organismes spirituels.
Actuellement, la tri-articulation de
l'organisme social se heurtera encore à la
résistance la plus aigue des
contextes/pendants humains qui se sont développés à
partir des points communs
des langues et des cultures de peuple. Cette
résistance devra se briser au le
but que l'humanité dans son ensemble devra se fixer
de plus en plus
consciemment des nécessités de la vie des temps
nouveaux. Cette humanité
sentira que chacune de ses parties peut seulement
parvenir à une existence
véritablement humaine quand elle se lie
vigoureusement avec toutes les autres
parties. Les contextes/pendants de peuple, à coté
d'autres impulsions conformes
à la nature, sont les causes par lesquelles les
points communs juridiques et
économiques se sont historiquement formés. Mais les
forces par lesquelles les Volkstümer (NDT :
traditions/identités
de peuple…)
grandissent
doivent se déployer dans une interaction qui n'est
pas inhibée par les
relations que les corps de l'État et des
coopératives économiques développent
les uns aux autres. Cela sera atteint quand les
communautés de peuple procèdent
à/mettent à exécution la tri-articulation interne de
leurs organismes sociaux ainsi
que chacun des membres puisse déployer ses relations
indépendantes/autonomes aux
autres organismes sociaux.
Par cela se créent des pendants multiformes
entre peuples, États et corps économiques, qui
relient chaque partie de
l'humanité avec d'autres parties ainsi que l'une,
dans son propre intérêt,
partage (NDT « mitempfinden » :
litt : éprouve avec) la vie de l'autre. Une Société des Nations/une
union des nations naît à partir d'impulsions de base
conformes à la réalité. Elle
ne devra pas être « instituée » de façons
juridiques unilatérales de
voir (NDT : ou bien de façons de voir de droit
unilatérales). D'une signification particulière doit
apparaitre
une pensée conforme à la réalité, que les objectifs
décrits ici d'un organisme
social ont certes leur validité pour l'ensemble de
l’humanité, mais qu'ils pourront
être réalisés par chaque organisme social
particulier, égal, comment d'autres
pays se comportent pour l’instant à cette
réalisation/concrétisation.
* Qui voit des « utopies » dans de
telles choses ne se rend pas compte qu'en vérité la
réalité de la vie aspire à
cette institution tenue pour utopique par lui, et
que les dommages à cette
réalité viennent tout de suite de ce que ces
institutions ne sont pas là.
Si un organisme social s’articule en trois
domaines
conformes à la nature, ainsi les représentations de
ceux-ci peuvent entrer dans
des relations internationales avec les autres en
tant que collectivité unitaire,
aussi quand ces autres n'ont pas encore entrepris
cette articulation pour eux-mêmes.
Qui procède avec cette articulation œuvrera pour un
but commun de l'humanité.
Ce qui devrait être fait s’imposera beaucoup plus
par la force que manifeste un
but dans la vie, enraciné dans des impulsions
réelles de l'humanité, qu’à
partir d’une déclaration en congrès et des
rendez-vous. Ce but est pensé sur la
base de la réalité ; dans la vie réelle, il se
laisse poursuivre/ambitionner à
chaque point des communautés humaines.
Qui, au cours des dernières décennies, a
suivi
les processus dans la vie des peuples et des États
d'un point de vue, comme celui
de cette présentation, a pu percevoir comment les
formations d’États, devenues
historiques, avec leur combinaison/résumer de vie de
l’esprit, de droit et d’économie,
se sont amenées dans des relations internationales
qui ont conduit à une
catastrophe. Mais un tel pouvait aussi voir
justement ainsi comment, à partir
d’impulsions inconscientes de l'humanité, les
contre-forces indiquaient à la
tri-articulation. Celle-ci sera le remède contre les
ébranlements qu’a causés le
fanatisme à l'unité. Mais la vie des
« dirigeants donnant la mesure »
n'était pas adaptée/enclenchée à voir ce qui se
préparait depuis longtemps. Au
printemps et au début de l'été 1914, on pouvait
encore entendre des « hommes
d'État » parler de ce que la paix en Europe
était assurée par la
prévoyance humaine grâce aux efforts des
gouvernements. Ces « hommes
d'État » n'avaient justement aucune idée de que
ce qu'ils faisaient et
parlaient n'avait plus rien à voir avec le cours des
événements réels. Mais ils
valaient comme les « praticiens ». Et à
cette époque, valait volontiers
comme « rêveur », qui contrairement aux
façons de voir des « hommes
d'État », se formait au cours des dernières
décennies des façons de voir,
comme l’auteur de ces explications l'avait déclaré
des mois durant avant la
catastrophe de la guerre finalement devant un petit
public à Vienne (il aurait
probablement été moqué devant un public plus large).
Il disait sur ce qui
menaçait, à peu près ce qui suit : Les tendances de
vie qui prévalent dans le
présent deviendront de plus en plus fortes, jusqu'à
ce qu'elles s'annihilent
finalement en elles-mêmes. Là, celui qui voit
spirituellement à travers la vie
sociale, voit comment partout des tendances
terribles se transforment en ulcérations
sociales/abcès sociaux. C'est le grand souci
culturel qui se présente pour celui
qui voient à travers l'existence/l’être-là. C'est la
chose terrible qui agit si
oppressante et qui même alors, quand on pourrait
réprimer sinon tout
enthousiasme pour le connaître des processus de la
vie par le moyen d'une science
connaissant l'esprit, devrait vous amener à parler
du remède ainsi que l'on
aimerait pour ainsi dire crier des paroles au monde
la dessus. Quand
l'organisme social continue à se développer ainsi
qu’il l'a fait jusqu'à
présent, alors apparaitront des dommages de la
culture, qui pour cet organisme,
sont la même chose que ce que sont des formations de
cancer dans l'organisme
naturel humain. Mais la façon de voir la vie des
cercles dirigeants forma sur
ce soubassement de la vie, qu'ils ne pouvaient et ne
voulaient pas voir, des
impulsions qui ont conduit à des mesures qui
auraient dû ne pas être prises et à
aucunes qui étaient propres à fonder la confiance
entre les différentes
communautés humaines. - Qui croit que sous les
causes immédiates de la
catastrophe mondiale actuelle, les nécessités
sociales de la vie n’auraient
joué aucun rôle, devrait se demander ce qu'il serait
advenu des impulsions
politiques poussant des États à la guerre si les
« hommes d'État »
avaient inclus/accueilli ces nécessités sociales
dans le contenu de leur
volonté. Et ce qui n’aurait pas du se produire si
l'on avait eu autre chose à
faire par un tel contenu de volonté que de créer les
explosifs, qui ont ensuite
dû apporter l'explosion. Quand, dans les dernières
décennies, on considérait le
cancer rampant dans les relations entre États comme
une conséquence de la vie
sociale des parties dirigeantes de l'humanité, ainsi
on pouvait comprendre
comment une personnalité se tenant dans les intérêts
spirituels généraux de
l'humanité, devait dire dès 1888 au vu de
l'expression qu’adoptait la volonté
sociale dans ces parties dirigeantes :
« L'objectif est de faire de
l'humanité entière dans sa forme finale un royaume
de frères qui, pour des
raisons nobles, continuent à se mouvoir ensemble.
Qui suit seulement l'histoire
sur la carte de l'Europe pourraient croire qu'un
assassinat universel mutuel devrait
emplir notre prochain avenir », mais seule la
pensée qu'un « chemin
vers les vrais biens de la vie humaine »
devrait être trouvé peut
préserver le sens pour une dignité humaine. Et cette
pensée est une « qui
ne semble pas en harmonie avec nos énormes armements
militaires et ceux de nos
voisins, mais à laquelle je crois, et qui doit nous
éclairer, si ce ne devrait
pas être absolument mieux, d’abolir la vie humaine
par décret commun et fixer
une journée officielle du suicide ». (ainsi
Herman Grimm en 1888 à la p.
46 de son livre : « Quinze essais. Quatrième
épisode. Des cinq dernières
années »). Quels étaient les « armements
guerriers » autrement
que des mesures d’humains tels qu’ils voulaient
maintenir les structures/formes
de l'État sous une forme unifiée, malgré que cette
forme, à travers le
développement du nouvel âge, soit devenue
contradictoire avec la nature d'une
coexistence saine des peuples ? Mais une telle
coexistence saine pouvait être
provoquée par cet organisme social qui est formé à
partir des nécessités de la
vie du temps plus récent.
Depuis plus d'un demi-siècle, l'État
austro-hongrois pressait après une réorganisation.
Sa vie spirituelle,
enracinée dans une multiplicité de communautés de
peuples, réclamait après une
forme dont le développement était entravé par l'état
unifié/unitaire formé par
des impulsions vieillies. Le conflit
serbo-autrichien, qui se tient au point de
départ de la catastrophe de la guerre mondiale, est
le témoignage le plus
complet pour ce qu'à partir d'un certain moment,
aucunes frontières politiques
de cet État unitaire n’avaient plus la permission
d’être des frontières
culturelles pour la vie des peuples. S'il y avait eu
une possibilité que la vie
de l’esprit placée sur elle-même, indépendante de
l'État politique et de ses
frontières, aurait pu se développer au-delà de ces
frontières d'une façon qui
aurait été en harmonie avec les objectifs des
peuples, alors le conflit
enraciné dans la vie de l’esprit n'aurait pas du se
décharger en une catastrophe
politique. Une évolution visant dans ce sens
paraissait, à tous ceux qui, en
Autriche-Hongrie s'imaginaient penser en
« homme d'État » comme une
pleine impossibilité, volontiers même comme un pur
non sens. Leurs habitudes de
pensée ne toléraient rien d’autre que la
représentation que les frontières des
États coïncidaient avec les frontières des points
communs nationaux. Comprendre
que des organisations spirituelles, qui englobent le
système scolaire, les
autres branches de la vie spirituelle, puissent se
former par au-delà des
frontières nationales était contraire à ces
habitudes de penser. Et pourtant :
cet « impensable » est l’exigence de la
vie internationale des temps
récents. Le penseur pratique n’a pas la permission
de rester pendu et de croire
à l'apparemment impensable que des institutions au
sens de cette exigence buttent
sur des difficultés insurmontables ; mais il doit
tout de suite orienter ses
efforts sur surmonter ces difficultés. Au lieu
d'amener la pensée d’
« homme d’état » dans une direction qui
aurait correspondu aux
exigences modernes, on s'est efforcé de créer des
institutions qui devraient maintenir
l'État unitaire à l'encontre de ces exigences. Cet
état est donc devenu par
cela une forme de plus en plus impossible. Et dans
la deuxième décennie du XXe
siècle, il se tenait devant ne rien pouvoir faire de
plus pour son auto
conservation/maintien dans l'ancienne forme et
attendre la dissolution, ou de
maintenir extérieurement l'impossible à l'intérieur,
par la violence qui se
laisserait fonder sur les mesures de la guerre. Pour
les « hommes d'État »
austro-hongrois de 1914, il n'y avait plus rien
d'autre que cela : Soit ils
devaient orienter leurs intentions dans le sens des
conditions de vie de
l'organisme social sain et le communiquer au monde
comme leur volonté, ce qui
aurait pu éveiller une nouvelle confiance, soit ils
devaient déclencher une
guerre pour le maintien de l’ancien. Seul qui juge à
partir de ces soubassements
ce qui s'est passé en 1914 pourra penser
équitablement sur la question de la
culpabilité. Par la participation de nombreuses
compagnies de peuples à la
structure/forme de l'Etat austro-hongrois lui aurait
été donné la tâche
historique mondiale de développer avant tout
l'organisme social sain. On n'a
pas reconnu cette tache. Ce péché contre l'esprit du
devenir de l'histoire
mondiale a poussé l'Autriche-Hongrie dans la guerre.
Et le Reich allemand ? Il a été fondé en
un
temps où les exigences modernes à un organisme
social sain aspiraient à leur
réalisation. Cette réalisation aurait pu donner au
Reich sa justification
d'exister/d’être-là dans l'histoire du monde. Les
impulsions sociales se sont
réunies dans cet empire d'Europe centrale comme dans
la région qui aurait pu
sembler avoir été prédestinée pour leur vécu dans
l'histoire du monde. La
pensée sociale est apparue en de nombreux endroits ;
dans l'Empire allemand,
elle a pris une forme particulière à partir de
laquelle il était possible de
voir où elle poussait. Cela aurait dû conduire à un
contenu de travail pour cet
empire. Cela aurait dû poser/pmacer les tâches à ses
administrateurs. Cela
aurait pu mettre en évidence la légitimité/la
justification de cet empire dans
la coexistence des peuples modernes si on avait
donné à l'empire nouvellement
fondé un contenu de travail qui aurait été exigé par
les forces de l'histoire
elle-même. Au lieu de se tourner vers la grandeur
avec cette tâche, on est resté
aux « réformes sociales » résultant des
exigences du jour, et on était
content quand on admirait le caractère exemplaire de
ces réformes à l'étranger.
On en vint à coté de cela toujours à vouloir fonder
la puissance mondiale
extérieure de l'Empire sur des formes qui étaient
formées à partir des façons
les plus vécues du représenter sur la puissance et
la splendeur des États. On formait
un empire qui, justement ainsi que l'État
austro-hongrois, contredisait ce qui s’annonçait
historiquement dans les forces des vies modernes des
peuples. Les administrateurs
de cet empire n'ont rien vu de ces forces. La forme
de l'État qu'ils avaient en
vue pouvait seulement reposer que sur la force du
militariste. Ce qui est exigé
par l'histoire moderne aurait dû reposer sur la
réalisation des impulsions pour
un organisme social sain. Avec cette réalisation, on
se serait placé dans la
communauté de la vie moderne des peuples autrement
qu'on se tenait en elle en
1914. En ne comprenant pas les exigences modernes de
la vie des peuples, en
1914la politique allemande avait atteint le point
zéro de sa possibilité
d'activité. Dans les dernières décennies, elle
n'avait rien remarqué de ce qui
aurait dû se passer ; elle s'était occupée de tout
le possible qui ne reposait
pas dans les forces modernes de développement et
qui, en raison de son manque
de contenu, « devait s'effondrer comme un
édifice/château de cartes ».
Un reflet fidèle de ce qui est ainsi apparu
comme le destin tragique du Reich allemand à partir
du cours des événements
historiques émergerait si l'on se permettait
d'examiner les processus dans les
lieux faisant autorité à Berlin fin juillet et 1er
août 1914 et de les
présenter loyalement au monde. On sait encore peu de
choses sur ces processus dans
le pays et à l'étranger.
Qui les connaît, sait comment la politique
allemande se comportait alors comme celle d'un
château de cartes et comment, en
arrivant au point zéro de son activité, toutes les
décisions concernant le
déclenchement ou non de la guerre et la manière dont
elle allait commencer ont dû
passer au jugement de l'administration militaire.
Qui donnait la mesure dans
cette administration ne pouvaient pas agir
différemment du point de vue
militaire, car, de ce point de vue, la situation ne
pouvait être considérée que
comme telle. Car en dehors du domaine militaire, on
s'était mis dans une
situation qui ne pouvait plus conduire à aucune
action. Tout cela se donnerait comme
un fait historique si se trouvait quelqu'un pour
amener au jour notamment les processus
qui se sont déroulés à Berlin fin juillet et le 1er
août, à savoir tout ce qui
s'est passé le 1er août et le 31 juillet. On
s’adonne encore à l'illusion par
l’avis que l'on ne pourrait rien gagner de la
connaissance de ces processus,
quand on connaît les événements préparatoires de
l'époque antérieure. Si l'on
veut parler de ce que l'on appelle actuellement la
« question de la
culpabilité », on n’a pas la permission
d’éviter cette raison. Certes, on
peut aussi connaître par d'autres moyens les causes
qui existaient bien avant ;
mais cette raison montre comment ces causes ont
œuvrées.
Les représentations qui ont poussé les
dirigeants allemands à la guerre à l'époque ont
continué à avoir un effet
fatal. Elles sont devenues l'humeur d'un peuple. Et
elles ont empêché la
perspicacité des dirigeants à se développer au cours
des dernières années de
terreur à travers les expériences amères dont la non
disponibilité avait
auparavant conduits à la tragédie. L'auteur de ces
explications a voulu s'appuyer
sur la réceptivité possible qui aurait pu résulter
de ces expériences,
lorsqu'il s’est efforcé, à l’intérieur de Allemagne
et de l’ Autriche au moment
de la catastrophe de la guerre, d'apporter au monde
extérieur les idées d'un
organisme social sain et de ses conséquences sur le
comportement politique vers
l’extérieur/l’étranger à des personnalités dont
l'influence, à cette époque,
pouvait encore être active pour une
affirmation/revendication de ces
impulsions. Des personnalités qui pensaient
honnêtement avec le sort du peuple
allemand ont participé à gagner un tel accès pour
ces idées. On parla en vain.
Les habitudes de pensée regimbaient contre de telles
impulsions, qui semblaient
à la vie des représentations orientée militaristes
comme quelque chose avec quoi
on ne pouvait rien commencé de correct. Tout au plus
on trouvait que oui, la
« séparation de l'église de l'école », ce
serait quelque chose. C’est
dans une telle voie que marchaient les pensées des
penseurs en « hommes
d'État » déjà depuis longtemps et ils ne se
laissèrent pas amener dans une
direction qui devait conduire à quelque chose de
radical. Des bienveillants ont
parlé de « publier » ces pensées. Ce qui
était volontiers le conseil
le plus inapproprié à l'époque. A quoi cela
pouvait-il aider que dans le domaine
de la « littérature », parmi maintes
autres, aurait aussi été parlé
de ces impulsions ; d’un homme privé. Il repose
quand-même dans la nature de
ces impulsions qu'autrefois, elles auraient
seulement pu obtenir une
signification à travers l'endroit d'où elles
auraient été prononcées. Les
peuples d'Europe centrale auraient vu, si l'on avait
parlé au bon endroit dans
le sens de ces impulsions, qu'il aurait pu y avoir
quelque chose qui aurait
correspondu à leur besoin plus ou moins conscient.
Et les peuples de l'Orient
russe auraient certainement compris à l'époque que
le tsarisme devait être
remplacé par de telles impulsions. Qu'ils auraient
eu cette compréhension peut seulement
contester celui qui n'a aucun sentiment pour la
réceptivité de l'intellect est européen
encore inexploité pour des idées sociales saines. Au
lieu d’une annonce dans le
sens de telles idées vint Brest-Litowsk.
Que la pensée militaire ne puisse pas éviter la
catastrophe de l'Europe centrale et orientale peut
seulement être occulté par
la pensée militaire. Que l’on ne voulait pas croire
à l'inévitabilité de la
catastrophe a été la cause du malheur du peuple
allemand. Personne ne voulait envisager,
comment aux endroits auxquels la décision a été
prise, il n'y avait aucun sens
pour les nécessités d'histoire du monde. A qui
savait quelque chose de ces
nécessités était aussi familier que les peuples
anglophones avaient des
personnalités en leur centre qui voyaient ce qui se
passait dans les forces de peuple
d'Europe centrale et orientale. On pouvait savoir
comment de telles
personnalités étaient convaincues que quelque chose
se préparait en Europe
centrale et orientale et qui doit se vivre dans de
puissants bouleversements
sociaux. Dans de tels bouleversements, dont on
croyait dans les régions
anglophones, qu’il n'y avait pour eux ni nécessité
historique ni possibilité. Sur
une telle pensée, on orientait la politique propre.
En Europe centrale et
orientale, on n'a pas vu tout cela, mais on orienta
la politique de telle sorte
qu'elle a dû « s'effondrer comme un édifice de
cartes ». Seule une
politique qui aurait été construite sur l'avis que
dans les régions anglophones
en grande envergure et bien évidemment du point de
vue anglais, on comptait
avec des nécessités historiques, aurait eu un fond
et un sol. Mais l’incitation
à une telle politique aurait probablement semblé
être quelque chose de très
superflu aux « diplomates » en
particulier.
Au lieu de poursuivre une telle politique, qui
aurait pu conduire à quelque chose de bénéfique
aussi pour l'Europe centrale et
orientale avant l’éclatement de la catastrophe de la
guerre mondiale, malgré la
grandeur de la politique orientée selon
l'Angleterre, on continue à se mouvoir
sur les voies diplomatiques bien tracées. Et pendant
les horreurs de la guerre,
on n'a pas appris des expériences amères qu'il était
devenu nécessaire d'opposer
de l'Europe, à la tâche qui avait été fixée par
l'Amérique dans les
manifestations politiques du monde, une autre qui
était née des forces vitales
de cette Europe. Un terrain d’entente aurait été
possible entre la tâche que
Wilson s'était fixée du point de vue américain et
celle qui aurait sonné dans
le tonnerre des canons comme une impulsion
spirituelle de l'Europe. Chaque
autre discours sur le terrain d’entente sonnait
creux devant les nécessités
historiques. - Mais le sens pour l'attribution d'une
tâche à partir de la
saisie des germes se trouvant dans la nouvelle vie
de l'humanité manquait à
ceux qui se sont approchés de l'administration du
Reich allemand à partir de
ces circonstances. Et c'est pourquoi l'automne 1918
a dû apporter ce qu'il a
apporté. L'effondrement du pouvoir militaire s'est
accompagné d'une
capitulation spirituelle. Au lieu, en ce temps, de
se relever au moins par
volonté européenne, à une affirmation des impulsions
spirituelles du peuple
allemand, vint la simple soumission sous les
quatorze points de Wilson. On
présenta à Wilson une Allemagne qui n'avait rien à
dire de son propre chef.
Tout comme Wilson pense sur ses quatorze points, il
peut seulement aider
l'Allemagne dans ce qu'elle veut elle-même. Il
devait quand même attendre une
démonstration de cette volonté. À la nullité de la
politique du début de la
guerre est venue l'autre d'octobre 1918 ; est venu
la terrible capitulation
spirituelle, provoqué par un homme, sur qui beaucoup
avaient placé quelque
chose comme un dernier espoir dans les pays
allemands.
Incrédulité dans la vue œuvrant à partir de
forces historiques ; réticence à regarder sur de
telles impulsions se donnant
de la connaissance des pendants spirituels : c'est
ce qui a provoqué la
situation en Europe centrale. Aujourd'hui, une
nouvelle situation a été créée
par les faits résultant des effets de la catastrophe
de la guerre. Elle peut
être caractérisée par l'idée des impulsions sociales
de l'humanité, telle que
cette idée est pensée dans cet écrit. Ces impulsions
sociales parlent une
langue à l'égard de laquelle le monde civilisé tout
entier a un devoir. La
réflexion sur ce qui doit se passer doit-elle être
aujourd'hui vis-à-vis de la
question sociale aussi proche de zéro qu’était
arrivée la politique de l'Europe
centrale en 1914 pour ses tâches ? Des territoires
de pays qui ont pu se tenir
à l'écart des affaires venant en question à l'époque
: vis-à-vis du mouvement
social ils n’en avaient pas la permission. Vis-à-vis
de cette question, il ne
devrait y avoir aucun opposant politique, il devrait
y avoir aucun neutre ; il devrait
seulement y avoir une humanité œuvrant
communautairement qui soit encline à percevoir
les signes du temps et à aménager son action d’après
ces signes.
On comprendra à partir des intentions exposées
dans cet écrit pourquoi l'appel au peuple allemand
et au monde de la culture
exposé dans le chapitre suivant a été rédigé il y a
quelque temps par l'auteur
de ces exposés, et pourquoi il a été communiqué au
monde, et surtout aux
peuples d'Europe centrale, par un comité qui le
comprenait. Actuellement les
circonstances sont différentes de celles de l'époque
où son contenu a été
communiqué à des cercles plus étroits. A cette
époque, la communication
publique l’aurait nécessairement fait entièrement
« littérature ».
Aujourd'hui, le public doit lui apporter ce qu'il
n'aurait pas pu lui apporter
il y a encore peu de temps : des êtres humains
comprenant qui veulent
travailler dans son sens s'il est digne de
compréhension et de réalisation. Car
ce qui doit naître maintenant peut seulement naître
par de tels humains.
|
Die
innere Gliederung des gesunden sozialen Organismus
macht auch die
internationalen Beziehungen dreigliedrig. Jedes der
drei Gebiete wird sein
selbständiges Verhältnis zu den entsprechenden
Gebieten der andern sozialen
Organismen haben. Wirtschaftliche Beziehungen des
einen Landesgebietes werden
zu ebensolchen eines andern entstehen, ohne daß die
Beziehungen der
Rechtsstaaten darauf einen unmittelbaren Einfluß
haben*. Und umgekehrt, die
Verhältnisse der Rechtsstaaten werden sich innerhalb
gewisser Grenzen in
völliger Unabhängigkeit von den wirtschaftlichen
Beziehungen ausbilden. Durch
diese Unabhängigkeit im Entstehen der Beziehungen
werden diese in
Konfliktfällen ausgleichend aufeinander wirken
können. Interessenzusammenhänge
der einzelnen sozialen Organismen werden sich
ergeben, welche die Landesgrenzen
als unbeträchtlich für das Zusammenleben der
Menschen erscheinen lassen werden.
— Die geistigen Organisationen der einzelnen
Landesgebiete werden zueinander in
Beziehungen treten können, die nur aus dem
gemeinsamen Geistesleben der
Menschheit selbst sich ergeben.
*
Wer dagegen einwendet, daß die Rechts- und
Wirtschaftsverhältnisse doch in
Wirklichkeit ein Ganzes bilden und nicht
voneinander getrennt werden können,
der beachtet nicht, worauf es bei der hier
gemeinten Gliederung ankommt. Im
gesamten Verkehrsprozeß wirken die beiderlei
Verhältnisse selbstverständlich
als Ganzes. Aber es ist etwas anderes, ob man
Rechte aus den wirtschaftlichen
Bedürfnissen heraus gestaltet; oder ob man sie aus
den elementaren
Rechtsempfindungen heraus gestaltet und, was
daraus entsteht, mit dem
Wirtschaftsverkehr zusammenwirken läßt.
Das
vom Staate unabhängige, auf sich gestellte
Geistesleben wird Verhältnisse
ausbilden, die dann unmöglich sind, wenn die
Anerkennung der geistigen
Leistungen nicht von der Verwaltung eines geistigen
Organismus, sondern vom
Rechtsstaate abhängt. In dieser Beziehung herrscht
auch kein Unterschied
zwischen den Leistungen der ganz offenbar
internationalen Wissenschaft und denjenigen
anderer
geistiger Gebiete. Ein geistiges Gebiet stellt ja
auch die einem Volke eigene
Sprache dar und alles, was sich in unmittelbarem
Zusammenhange mit der Sprache
ergibt. Das Volksbewußtsein selbst gehört in dieses
Gebiet. Die Menschen eines
Sprachgebietes kommen mit denen eines andern nicht
in unnatürliche Konflikte,
wenn sie sich nicht zur Geltendmachung ihrer
Volkskultur der staatlichen
Organisation oder der wirtschaftlichen Gewalt
bedienen wollen. Hat eine Volkskultur
gegenüber einer andern eine größere
Ausbreitungsfähigkeit und geistige
Fruchtbarkeit, so wird die Ausbreitung eine
gerechtfertigte sein, und sie wird
sich friedlich vollziehen, wenn sie nur durch die
Einrichtungen zustande kommt,
die von den geistigen Organismen abhängig sind.
Gegenwärtig
wird der Dreigliederung des sozialen Organismus noch
der schärfste Widerstand
von seiten derjenigen Menschheitszusammenhänge
erwachsen, die aus den
Gemeinsamkeiten der Sprachen und Volkskulturen sich
entwickelt haben. Dieser
Widerstand wird sich brechen müssen an dem Ziel, das
sich aus den
Lebensnotwendigkeiten der neueren Zeit die
Menschheit als Ganzes immer bewußter
wird setzen müssen. Diese Menschheit wird empfinden,
daß ein jeder ihrer Teile
zu einem wahrhaft menschenwürdigen Dasein nur kommen
kann, wenn er sich
lebenskräftig mit allen anderen Teilen verbindet.
Volkszusammenhänge sind neben
anderen naturgemäßen Impulsen die Ursachen, durch
die sich Rechts- und
Wirtschaftsgemeinsamkeiten geschichtlich gebildet
haben. Aber die Kräfte, durch
welche die Volkstümer wachsen, müssen sich in einer
Wechselwirkung entfalten,
die nicht gehemmt ist durch die Beziehungen, welche
die Staatskörper und
Wirtschaftsgenossenschaften zueinander entwickeln.
Das wird erreicht, wenn die
Volksgemeinschaften die innere Dreigliederung ihrer
sozialen Organismen so
durchführen, daß jedes der Glieder seine
selbständigen Beziehungen zu anderen
sozialen Organismen entfalten kann.
Dadurch
bilden sich vielgestaltige Zusammenhänge zwischen
Völkern, Staaten und
Wirtschaftskörpern, die jeden Teil der Menschheit
mit anderen Teilen so
verbinden, daß der eine in seinen eigenen Interessen
das Leben der andern mitempfindet.
Ein Völkerbund entsteht aus wirklichkeitsgemäßen
Grundimpulsen heraus. Er wird
nicht aus einseitigen Rechtsanschauungen
«eingesetzt» werden müssen".
Von besonderer Bedeutung
muß einem wirklichkeitsgemäßen Denken erscheinen,
daß die hier dargestellten Ziele
eines sozialen Organismus zwar ihre Geltung haben
für die gesamte Menschheit,
daß sie aber von jedem einzelnen sozialen Organismus
verwirklicht werden
können, gleichgültig, wie sich andere Länder zu
dieser Verwirklichung vorläufig
verhalten.
*
Wer in solchen Dingen «Utopien» sieht, der
beachtet nicht, daß in Wahrheit die
Wirklichkeit des Lebens nach diesem von ihm für
utopistisch gehaltenen
Einrichtungen hinstrebt, und daß die Schäden
dieser Wirklichkeit gerade davon
kommen, daß diese Einrichtungen nicht da sind.
Gliedert
sich ein sozialer Organismus in die naturgemäßen
drei Gebiete, so können die
Vertretungen derselben als einheitliche Körperschaft
mit anderen in
internationale Beziehungen treten, auch wenn diese
anderen für sich die
Gliederung noch nicht vorgenommen haben. Wer mit
dieser Gliederung vorangeht,
der wird für ein gemeinschaftliches Menschheitsziel
wirken. Was getan werden
soll, wird sich durchsetzen viel mehr durch die
Kraft, welche ein in wirklichen
Menschheitsimpulsen wurzelndes Ziel im Leben
erweist, als durch eine
Feststellung auf Kongressen und aus Verabredungen
heraus. Auf einer
Wirklichkeitsgrundlage ist dieses Ziel gedacht; im
wirklichen Leben, an jedem
Punkte der Menschengemeinschaften läßt es sich
erstreben.
Wer
in den letzten Jahrzehnten die Vorgänge im Leben der
Völker und Staaten von
einem Gesichtspunkte aus verfolgte, wie derjenige
dieser Darstellung ist, der
konnte wahrnehmen, wie die geschichtlich gewordenen
Staatengebilde mit ihrer
Zusammenfassung von Geistes-, Rechts-und
Wirtschaftsleben sich in
internationale Beziehungen brachten, die zu einer
Katastrophe drängten. Ebenso
aber konnte ein solcher auch sehen, wie die
Gegenkräfte aus unbewußten
Menschheitsimpulsen heraus zur Dreigliederung
wiesen. Diese wird das Heilmittel
gegen die Erschütterungen sein, welche der
Einheitsfanatismus bewirkt hat. Aber
das Leben der «maßgebenden Menschheitsleiter» war
nicht darauf eingestellt, zu
sehen, was sich seit langem vorbereitete. Im
Frühling und Frühsommer 1914
konnte man noch «Staatsmänner» davon sprechen hören,
daß der Friede Europas
dank der Bemühungen der Regierungen nach
menschlicher Voraussicht gesichert
sei. Diese «Staatsmänner» hatten eben keine Ahnung
davon, daß, was sie taten
und redeten, mit dem Gang der wirklichen Ereignisse
nichts mehr zu tun hatte.
Aber sie galten als die «Praktiker». Und als
«Schwärmer» galt damals wohl, wer
entgegen den Anschauungen der «Staatsmänner»
Anschauungen durch die letzten
Jahrzehnte hindurch sich ausbildete, wie sie der
Schreiber dieser Ausführungen
monatelang vor der Kriegskatastrophe zuletzt in Wien
vor einem kleinen Zuhörerkreise
aussprach (vor einem größeren wäre er wohl verlacht
worden). Er sagte über das,
was drohte, ungefähr das Folgende: Die in der
Gegenwart herrschenden Lebenstendenzen
werden immer stärker werden, bis sie sich zuletzt in
sich selber vernichten
werden. Da schaut derjenige, der das soziale Leben
geistig durchblickt, wie
überall furchtbare Anlagen zu sozialen
Geschwürbildungen aufsprossen. Das ist
die große Kultursorge, die auftritt für denjenigen,
der das Dasein durchschaut.
Das ist das Furchtbare, was so bedrückend wirkt und
was selbst dann, wenn man
allen Enthusiasmus sonst für das Erkennen der
Lebensvorgänge durch die Mittel
einer geisterkennenden Wissenschaft unterdrücken
könnte, einen dazu bringen
müßte, von dem Heilmittel so zu sprechen, daß man
Worte darüber der Welt gleichsam
entgegenschreien möchte. Wenn der soziale Organismus
sich so weiter entwickelt,
wie er es bisher getan hat, dann entstehen Schäden
der Kultur, die für diesen
Organismus dasselbe sind, was Krebsbildungen im
menschlichen natürlichen
Organismus sind. Aber die Lebensanschauung
herrschender Kreise bildete auf
diesem Untergrunde des Lebens, den sie nicht sehen
konnte und wollte, Impulse
aus, die zu Maßnahmen führten, die hätten
unterbleiben sollen und zu keinen
solchen, die geeignet waren, Vertrauen der
verschiedenen Menschengemeinschaften
zueinander zu begründen. — Wer glaubt, daß unter den
unmittelbaren Ursachen der
gegenwärtigen Weltkatastrophe die sozialen
Lebensnotwendigkeiten keine Rolle
gespielt haben, der sollte sich überlegen, was aus
den politischen Impulsen der
in den Krieg drängenden Staaten dann geworden wäre,
wenn die «Staatsmänner» in
den Inhalt ihres Wollens diese sozialen
Notwendigkeiten aufgenommen hätten. Und
was unterblieben wäre, wenn man durch solchen
Willensinhalt etwas anderes zu
tun gehabt hätte als die Zündstoffe zu schaffen, die
dann die Explosion bringen
mußten. Wenn man in den letzten Jahrzehnten das
schleichende Krebs-Erkranken in
den Staatenbeziehungen als Folge des sozialen Lebens
der führenden Teile der Menschheit
ins Auge faßte, so konnte man verstehen, wie eine in
allgemeinen menschlichen
Geistesinteressen stehende Persönlichkeit angesichts
des Ausdruckes, welchen
das soziale Wollen in diesen führenden Teilen
annahm, schon 1888 sagen mußte: «Das
Ziel ist: die gesamte Menschheit in ihrer letzten
Gestaltung zu einem Reiche
von Brüdern zu machen, die, nur den edelsten
Beweggründen nachgehend, gemeinsam
sich weiter bewegen. Wer die Geschichte nur auf der
Karte von Europa verfolgt,
könnte glauben, ein gegenseitiger allgemeiner Mord
müsse unsere nächste Zukunft
erfüllen», aber nur der Gedanke, daß ein «Weg zu den
wahren Gütern des
menschlichen Lebens» gefunden werden müsse, kann den
Sinn für Menschenwürde
aufrechterhalten. Und dieser Gedanke ist ein
solcher, «der mit unsern
ungeheuern kriegerischen Rüstungen und denen unserer
Nachbarn nicht im
Einklange zu stehen scheint, an den ich aber glaube,
und der uns erleuchten
muß, wenn es nicht überhaupt besser sein sollte, das
menschliche Leben durch
einen Gemeinbeschluß abzuschaffen und einen
offiziellen Tag des Selbstmordes
anzuberaumen.» (So Herman Grimm 1888 auf S. 46
seines Buches: «Fünfzehn Essays.
Vierte Folge. Aus den letzten fünf Jahren».) Was
waren die «kriegerischen
Rüstungen» anderes als Maßnahmen solcher Menschen,
welche Staatsgebilde in
einer Einheitsform aufrechterhalten wollten,
trotzdem diese Form durch die
Entwickelung der neuen Zeit dem Wesen eines gesunden
Zusammenlebens der Völker
widersprechend geworden ist? Ein solches gesundes
Zusammenleben aber könnte
bewirkt werden durch denjenigen sozialen Organismus,
welcher aus den
Lebensnotwendigkeiten der neueren Zeit heraus
gestaltet ist.
Das
österreichisch-ungarische Staatsgebilde drängte seit
mehr als einem halben
Jahrhundert nach einer Neugestaltung. Sein geistiges
Leben, das in einer
Vielheit von Völkergemeinschaften wurzelte,
verlangte nach einer Form, für
deren Entwickelung der aus veralteten Impulsen
gebildete Einheitsstaat ein
Hemmnis war. Der serbisch-österreichische Konflikt,
der am Ausgangspunkte der
Weltkriegskatastrophe steht, ist das vollgültigste
Zeugnis dafür, daß die
politischen Grenzen dieses Einheitsstaates von einem
gewissen Zeitpunkte an
keine Kulturgrenzen sein durften für das
Völkerleben. Wäre eine Möglichkeit
vorhanden gewesen, daß das auf sich selbst
gestellte, von dem politischen
Staate und seinen Grenzen unabhängige Geistesleben
sich über diese Grenzen
hinüber in einer Art hätte entwickeln können, die
mit den Zielen der Völker im
Einklange gewesen wäre, dann hätte der im
Geistesleben verwurzelte Konflikt
sich nicht in einer politischen Katastrophe entladen
müssen. Eine dahin
zielende Entwickelung erschien allen, die in
Österreich-Ungarn sich
einbildeten, «staatsmännisch» zu denken, als eine
volle Unmöglichkeit, wohl gar
als der reine Unsinn. Deren Denkgewohnheiten ließen
nichts anderes zu als die
Vorstellung, daß die Staatsgrenzen mit den Grenzen
der nationalen
Gemeinsamkeiten zusammenfallen. Verstehen, daß über
die Staatsgrenzen hinweg
sich geistige Organisationen bilden können, die das
Schulwesen, die andere
Zweige des Geisteslebens umfassen, das war diesen
Denkgewohnheiten zuwider. Und
dennoch: dieses «Undenkbare» ist die Forderung der
neueren Zeit für das
internationale Leben. Der praktisch Denkende darf
nicht an dem scheinbar Unmöglichen
hängen bleiben und glauben, daß Einrichtungen im
Sinne dieser Forderung auf
unüberwindliche Schwierigkeiten stoßen; sondern er
muß sein Bestreben gerade
darauf richten, diese Schwierigkeiten zu überwinden.
Statt das
«staatsmännische» Denken in eine Richtung zu
bringen, welche den neuzeitlichen
Forderungen entsprochen hätte, war man bestrebt,
Einrichtungen zu bilden,
welche den Einheitsstaat gegen diese Forderungen
aufrechterhalten sollten.
Dieser Staat wurde dadurch immer mehr zu einem
unmöglichen Gebilde. Und im
zweiten Jahrzehnt des zwanzigsten Jahrhunderts stand
er davor, für seine
Selbsterhaltung in der alten Form nichts mehr tun zu
können und die Auflösung
zu erwarten, oder das innerlich Unmögliche äußerlich
durch die Gewalt
aufrechtzuerhalten, die sich auf die Maßnahmen des
Krieges begründen ließ. Es
gab 1914 für die österreichisch-ungarischen
«Staatsmänner» nichts anderes als
dieses: Entweder sie mußten ihre Intentionen in die
Richtung der
Lebensbedingungen des gesunden sozialen Organismus
lenken und dies der Welt als
ihren Willen, der ein neues Vertrauen hätte erwecken
können, mitteilen, oder
sie mußten einen Krieg entfesseln zur
Aufrechterhaltung des Alten. Nur wer aus
diesen Untergründen heraus beurteilt, was 1914
geschehen ist, wird über die
Schuldfrage gerecht denken können. Durch die
Teilnahme vieler Völkerschaften an
dem österreichisch-ungarischen Staatsgebilde wäre
diesem die weltgeschichtliche
Aufgabe gestellt gewesen, den gesunden sozialen
Organismus vor allem zu
entwickeln. Man hat diese Aufgabe nicht erkannt.
Diese Sünde wider den Geist
des weltgeschichtlichen Werdens hat
Osterreich-Ungarn in den Krieg getrieben.
Und
das Deutsche Reich? Es ist gegründet worden in einer
Zeit, in der die
neuzeitlichen Forderungen nach dem gesunden sozialen
Organismus ihrer
Verwirklichung zustrebten. Diese Verwirklichung
hätte dem Reiche seine
weltgeschichtliche Daseinsberechtigung geben können.
Die sozialen Impulse
schlossen sich in diesem mitteleuropäischen Reiche
wie in dem Gebiete zusammen,
das für ihr Ausleben weltgeschichtlich vorbestimmt
erscheinen konnte. Das
soziale Denken, es trat an vielen Orten auf; im
Deutschen Reiche nahm es eine
besondere Gestalt an, aus der zu ersehen war, wohin
es drängte. Das hätte zu
einem Arbeits-Inhalt für dieses Reich führen müssen.
Das hätte seinen
Verwaltern die Aufgaben stellen müssen. Es hätte die
Berechtigung dieses
Reiches im modernen Völkerzusammenleben erweisen
können, wenn man dem
neugegründeten Reiche einen Arbeits-Inhalt gegeben
hätte, der von den Kräften
der Geschichte selbst gefordert gewesen wäre. Statt
mit dieser Aufgabe sich ins
Große zu wenden, blieb man bei «sozialen Reformen»
stehen, die aus den
Forderungen des Tages sich ergaben, und war froh,
wenn man im Auslande die
Mustergültigkeit dieser Reformen bewunderte. Man kam
daneben immer mehr dazu,
die äußere Welt-Machtstellung des Reiches auf Formen
gründen zu wollen, die aus
den ausgelebtesten Arten des Vorstellens über die
Macht und den Glanz der
Staaten heraus gebildet waren. Man gestaltete ein
Reich, das ebenso wie das
österreichisch-ungarische Staatsgebilde dem
widersprach, was in den Kräften des
Völkerlebens der neueren Zeit sich geschichtlich
ankündigte. Von diesen Kräften
sahen die Verwalter dieses Reiches nichts. Das
Staatsgebilde, das sie im Auge
hatten, konnte nur auf der Kraft des Militärischen
ruhen. Dasjenige, das von
der neueren Geschichte gefordert ist, hätte auf der
Verwirklichung der Impulse
für den gesunden sozialen Organismus ruhen müssen.
Mit dieser Verwirklichung
hätte man sich in die Gemeinsamkeit des modernen
Völkerlebens anders
hineingestellt, als man 1914 in ihr stand. Durch ihr
Nicht-Verstehen der
neuzeitlichen Forderungen des Völkerlebens war 1914
die deutsche Politik an dem
Nullpunkte ihrer Betätigungsmöglichkeit angelangt.
Sie hatte in den letzten
Jahrzehnten nichts bemerkt von dem, was hätte
geschehen sollen; sie hatte sich
beschäftigt mit allem Möglichen, was in den
neuzeitlichen Entwickelungskräften
nicht lag und was durch seine Inhaltlosigkeit «wie
ein Kartengebäude
zusammenbrechen» mußte.
Von
dem, was sich in dieser Art als das tragische
Schicksal des Deutschen Reiches
aus dem geschichtlichen Verlauf heraus ergab, würde
ein getreues Spiegelbild
entstehen, wenn man sich herbeiließe, die Vorgänge
innerhalb der maßgebenden
Orte in Berlin Ende Juli und 1. August 1914 zu
prüfen und vor die Welt
getreulich hinzustellen. Von diesen Vorgängen weiß
das In- und Ausland noch
wenig.
Wer
sie kennt, der weiß, wie die deutsche Politik damals
sich als die eines
Kartenhauses verhielt, und wie durch ihr Ankommen im
Nullpunkt ihrer Betätigung
alle Entscheidung, ob und wie der Krieg zu beginnen
war, in das Urteil der
militärischen Verwaltung übergehen mußte. Wer
maßgebend in dieser Verwaltung
war, konnte damals aus den militärischen
Gesichtspunkten heraus nicht anders
handeln, als gehandelt worden ist, weil von diesen
Gesichtspunkten die
Situation nur so gesehen werden konnte, wie sie
gesehen worden ist. Denn außer
dem militärischen Gebiet hatte man sich in eine Lage
gebracht, die zu einem
Handeln gar nicht mehr führen konnte. Alles dieses
würde sich als eine
weltgeschichtliche Tatsache ergeben, wenn jemand
sich fände, der darauf dringt,
die Vorgänge in Berlin von Ende Juli und 1. August,
namentlich alles das, was
sich am 1. August und 31. Juli zutrug, an das
Tageslicht zu bringen. Man gibt
sich noch immer der Illusion hin, durch die Einsicht
in diese Vorgänge könne
man doch nichts gewinnen, wenn man die
vorbereitenden Ereignisse aus der
früheren Zeit kennt. Will man über das reden, was
man gegenwärtig die
«Schuldfrage» nennt, so darf man diese Einsicht
nicht meiden. Gewiß kann man
auch durch anderes über die längst vorher
vorhandenen Ursachen wissen; aber
diese Einsicht zeigt, wie diese Ursachen gewirkt
haben.
Die
Vorstellungen, die Deutschlands Führer damals in den
Krieg getrieben haben, sie
wirkten dann verhängnisvoll fort. Sie wurden
Volksstimmung. Und sie
verhinderten, daß während der letzten
Schreckensjahre die Einsicht bei den
Machthabern sich durch die bitteren Erfahrungen
entwickelte, deren
Nichtvorhandensein vorher in die Tragik
hineingetrieben hatte. Auf die mögliche
Empfänglichkeit, die sich aus diesen Erfahrungen
heraus hätte ergeben können,
wollte der Schreiber dieser Ausführungen bauen, als
er sich bemühte, innerhalb
Deutschlands und Österreichs in dem Zeitpunkte der
Kriegskatastrophe, der ihm
der geeignete erschien, die Ideen von dem gesunden
sozialen Organismus und
deren Konsequenzen für das politische Verhalten nach
außen an Persönlichkeiten
heranzubringen, deren Einfluß damals noch sich hätte
für eine Geltendmachung
dieser Impulse betätigen können. Persönlichkeiten,
welche es mit dem Schicksal
des deutschen Volkes ehrlich meinten, beteiligten
sich daran, einen solchen
Zugang für diese Ideen zu gewinnen. Man sprach
vergebens. Die Denkgewohnheiten
sträubten sich gegen solche Impulse, welche dem nur
militärisch orientierten
Vorstellungsleben als etwas erschienen, mit dem man
nichts Rechtes anfangen
könne. Höchstens daß man fand, «Trennung der Kirche
von der Schule», ja, das
wäre etwas. In solcher Bahn liefen eben die Gedanken
der «staatsmännisch»
Denkenden schon seit lange, und in eine Richtung,
die zu Durchgreifendem führen
sollte, ließen sie sich nicht bringen. Wohlwollende
sprachen davon, ich solle
diese Gedanken «veröffentlichen», Das war in jenem
Zeitpunkte wohl der
unzweckmäßigste Rat. Was konnte es helfen, wenn auf
dem Gebiete der «Literatur»
unter manchem andern auch von diesen Impulsen
gesprochen worden wäre; von einem
Privatmanne. In der Natur dieser Impulse liegt es
doch, daß sie damals eine
Bedeutung nur hätten erlangen können durch den Ort,
von dem aus sie gesprochen
worden wären. Die Völker Mitteleuropas hätten, wenn
von der rechten Stelle im
Sinne dieser Impulse gesprochen worden wäre,
gesehen, daß es etwas geben kann,
was ihrem mehr oder weniger bewußten Drang
entsprochen hätte. Und die Völker
des russischen Ostens hätten ganz gewiß in jenem
Zeitpunkte Verständnis gehabt
für eine Ablösung des Zarismus durch solche Impulse.
Daß sie dies Verständnis
gehabt hätten, kann nur der in Abrede stellen, der
keine Empfindung hat für die
Empfänglichkeit des noch unverbrauchten
osteuropäischen Intellekts für gesunde soziale
Ideen. Statt der Kundgebung im Sinne solcher Ideen
kam Brest-Litowsk.
Daß
militärisches Denken die Katastrophe Mittel- und
Osteuropas nicht abwenden
konnte, das vermochte sich nur eben dem —
militärischen Denken zu verbergen.
Daß man an die Unabwendbarkeit der Katastrophe nicht
glauben wollte, das war
die Ursache des Unglückes des deutschen Volkes.
Niemand wollte einsehen, wie
man an den Stellen, bei denen die Entscheidung lag,
keinen Sinn hatte für
weltgeschichtliche Notwendigkeiten. Wer von diesen
Notwendigkeiten etwas wußte,
dem war auch bekannt, wie die englischsprechenden
Völker Persönlichkeiten in
ihrer Mitte hatten, welche durchschauten, was in den
Volkskräften Mittel- und
Osteuropas sich regte. Man konnte wissen, wie solche
Persönlichkeiten der
Überzeugung waren, in Mittel-und Osteuropa bereite
sich etwas vor, was in
mächtigen sozialen Umwälzungen sich ausleben muß. In
solchen Umwälzungen, von
denen man glaubte, daß in den englisch sprechenden
Gebieten für sie weder schon
geschichtlich eine Notwendigkeit, noch eine
Möglichkeit vorlag. Auf solches
Denken richtete man die eigene Politik ein. In
Mittel- und Osteuropa sah man
das alles nicht, sondern orientierte die Politik so,
daß sie «wie ein
Kartengebäude zusammenstürzen» mußte. Nur eine
Politik, die auf die Einsicht
gebaut gewesen wäre, daß man in englisch sprechenden
Gebieten großzügig, und
ganz selbstverständlich vom englischen
Gesichtspunkte, mit historischen
Notwendigkeiten rechnete, hätte Grund und Boden
gehabt. Aber die Anregung zu
solcher Politik wäre wohl besonders den «Diplomaten»
als etwas höchst
Überflüssiges erschienen.
Statt
eine solche Politik, die zu Gedeihlichem hätte auch
für Mittel- und Osteuropa
vor dem Hereinbrechen der Weltkriegskatastrophe
führen können trotz der
Großzügigkeit der englisch orientierten Politik, zu
treiben, fuhr man fort, in
den eingefahrenen Diplomatengeleisen sich weiter zu
bewegen. Und während der
Kriegsschrecken lernte man aus bitteren Erfahrungen
nicht, daß es notwendig
geworden war, der Aufgabe, welche von Amerika aus in
politischen Kundgebungen
der Welt gestellt worden ist, von Europa aus eine
andere entgegenzustellen, die
aus den Lebenskräften dieses Europa heraus geboren
war. Zwischen der Aufgabe,
die aus amerikanischen Gesichtspunkten Wilson
gestellt hatte, und derjenigen,
die in den Donner der Kanonen als geistiger Impuls
Europas hineingetönt hätte,
wäre eine Verständigung möglich gewesen. Jedes
andere Verständigungs-Gerede
klang vor den geschichtlichen Notwendigkeiten hohl.
— Aber der Sinn für ein Aufgaben-Stellen
aus der Erfassung der im neueren Menschheitsleben
liegenden Keime fehlte denen,
die aus den Verhältnissen heraus an die Verwaltung
des Deutschen Reiches
herankamen. Und deshalb mußte der Herbst 1918
bringen, was er gebracht hat. Der
Zusammenbruch der militärischen Gewalt wurde
begleitet von einer geistigen
Kapitulation. Statt wenigstens in dieser Zeit sich
aufzuraffen zu einer aus
europäischem Wollen heraus geholten Geltendmachung
der geistigen Impulse des
deutschen Volkes, kam die bloße Unterwerfung unter
die vierzehn Punkte Wilsons.
Man stellte Wilson vor ein Deutschland, das von sich
aus nichts zu sagen hatte.
Wie auch Wilson über seine eigenen vierzehn Punkte
denkt, er kann doch
Deutschland nur in dem helfen, was es selbst will.
Er mußte doch eine
Kundgebung dieses Wollens erwarten. Zu der
Nichtigkeit der Politik vom Anfange
des Krieges kam die andere vom Oktober 1918; kam die
furchtbare geistige
Kapitulation, herbeigeführt von einem Manne, auf den
viele in deutschen Landen
so etwas wie eine letzte Hoffnung setzten.
Unglaube
an die Einsicht aus geschichtlich wirkenden Kräften
heraus; Abneigung,
hinzusehen auf solche aus Erkenntnis geistiger
Zusammenhänge sich ergebenden
Impulse: das hat die Lage Mitteleuropas
hervorgebracht. Jetzt ist durch die
Tatsachen, die sich aus der Wirkung der
Kriegskatastrophe ergeben haben, eine
neue Lage geschaffen. Sie kann gekennzeichnet werden
durch die Idee der
sozialen Impulse der Menschheit, so wie diese Idee
in dieser Schrift gemeint
ist. Diese sozialen Impulse sprechen eine Sprache,
der gegenüber die ganze
zivilisierte Welt eine Aufgabe hat. Soll das Denken
über dasjenige, was
geschehen muß, heute gegenüber der sozialen Frage
ebenso auf dem Nullpunkt
angelangen, wie die mitteleuropäische Politik für
ihre Aufgaben 1914 angekommen
war? Landesgebiete, die sich von den damals in Frage
kommenden Angelegenheiten
abseits halten konnten: gegenüber der sozialen
Bewegung dürfen sie es nicht.
Gegenüber dieser Frage sollte es keine politischen
Gegner, sollte es keine Neutralen
geben; sollte es nur geben eine gemeinschaftlich
wirkende Menschheit, welche
geneigt ist, die Zeichen der Zeit zu vernehmen und
ihr Handeln nach diesen
Zeichen einzurichten.
Man
wird aus den Intentionen, die in dieser Schrift
vorgetragen sind, heraus
verstehen, warum der in dem folgenden Kapitel
wiedergegebene Aufruf an das
deutsche Volk und an die Kulturwelt von dem
Schreiber dieser Ausführungen vor
einiger Zeit verfaßt worden, und von einem Komitee,
das für ihn Verständnis
gefaßt hat, der Welt, vor allem den
mitteleuropäischen Völkern mitgeteilt
worden ist. Gegenwärtig sind andere Verhältnisse als
zu der Zeit, in der sein
Inhalt engeren Kreisen mitgeteilt worden ist.
Dazumal hätte ihn die öffentliche
Mitteilung ganz notwendig zur «Literatur» gemacht.
Heute muß die Öffentlichkeit
ihm dasjenige bringen, was sie ihm vor kurzer Zeit
noch nicht hätte bringen
können: verstehende Menschen, die in seinem Sinne
wirken wollen, wenn er des
Verständnisses und der Verwirklichung wert ist. Denn
was jetzt entstehen soll,
kann nur durch solche Menschen entstehen.
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