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Institut pour une triarticulation sociale
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ga 023 -Les points germinatifs de la question sociale



IV. RELATIONS INTERNATIONALES DES ORGANISMES SOCIAUX IV. INTERNATIONALE BEZIEHUNGEN
DER SOZIALEN ORGANISMEN


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes : 023 141-156 (1961) 28/04/1919
(Notes ajoutées, mises en évidence et paragraphes numérotés selon l'édition des 41.-80.000 de 1920)

Original




Traducteur:  FG  v.01 10/06/2019     Ancienne traduction Editeur: SITE

L’articulation interne de l'organisme social sain rend également les relations internationales tri-articulées. Chacun des trois domaines aura sa propre relation avec les domaines correspondants des autres organismes sociaux. Les relations économiques d'un territoire (NDT : Landesgebietes : lit : pays puis domaine/secteur) seront établies avec celles d'un autre, sans que les relations des États de droit aient une influence immédiate là-dessus*. Et inversement, les rapports des États de droit se développeront dans certaines limites/frontières, en toute indépendance des relations économiques. Par cette indépendance dans la constitution des relations, celles-ci pourront œuvrer compensatrices les unes sur les autres en cas de conflit. Des pendants d’intérêts des organismes sociaux particuliers se donneront, qui laisseront les frontières de pays apparaître comme insignifiantes pour la coexistence/vie en commun des êtres humains. - Les organisations spirituelles des différents secteurs de pays pourront entrer en relation les unes aux autres, qui se donneront seulement de la vie commune de l’esprit de l'humanité elle-même.

* Qui objecte contre cela que les rapport de droit et d’économie forment quand-même un tout en réalité et ne pourront  être séparées les unes des autres, il ne fait pas attention à ce dont il s’agit avec l’articulation pensée ici. Dans l'ensemble du processus d’échange/de trafic, les deux rapports agissent évidemment comme un tout. Mais c’est quelque chose d’autre, si on façonne des droits à partir de besoins économiques ; ou si ont les façonne à partir des sensibilités élémentaires au droit et, laisse interagir avec le trafic commercial, ce qui en résulte.


La vie de l’esprit, indépendante de l'État et placé sur elle-même, formera des conditions/rapports qui sont alors impossibles quand la reconnaissance des prestations spirituelles ne dépend pas de l'administration d'un organisme spirituel, mais de l'État de droit. En cette relation, ne règne aussi aucune différence entre les prestations de la science internationale entièrement évidente/manifeste et celles d'autres domaines spirituels. Un domaine spirituel représente également la langue d'un peuple et tout ce qui en résulte en pendant immédiat avec la langue. La conscience de peuple elle-même appartient à ce domaine. Les humains d'une région linguistique n'entrent pas en conflit contre nature avec ceux d'une autre s'ils ne veulent pas se servir de l'organisation étatique ou du pouvoir économique pour affirmer/faire valoir leur culture de peuple. Si une culture de peuple a une plus grande faculté de propagation et de fertilité spirituelle qu'une autre, ainsi la propagation sera justifiée, et elle se déroulera pacifiquement, si elle se réalise seulement par les institutions qui sont dépendantes des organismes spirituels.

Actuellement, la tri-articulation de l'organisme social se heurtera encore à la résistance la plus aigue des contextes/pendants humains qui se sont développés à partir des points communs des langues et des cultures de peuple. Cette résistance devra se briser au le but que l'humanité dans son ensemble devra se fixer de plus en plus consciemment des nécessités de la vie des temps nouveaux. Cette humanité sentira que chacune de ses parties peut seulement parvenir à une existence véritablement humaine quand elle se lie vigoureusement avec toutes les autres parties. Les contextes/pendants de peuple, à coté d'autres impulsions conformes à la nature, sont les causes par lesquelles les points communs juridiques et économiques se sont historiquement formés. Mais les forces par lesquelles les Volkstümer (NDT : traditions/identités de peuple…) grandissent doivent se déployer dans une interaction qui n'est pas inhibée par les relations que les corps de l'État et des coopératives économiques développent les uns aux autres. Cela sera atteint quand les communautés de peuple procèdent à/mettent à exécution la tri-articulation interne de leurs organismes sociaux ainsi que chacun des membres puisse déployer ses relations indépendantes/autonomes aux autres organismes sociaux.

Par cela se créent des pendants multiformes entre peuples, États et corps économiques, qui relient chaque partie de l'humanité avec d'autres parties ainsi que l'une, dans son propre intérêt, partage (NDT « mitempfinden » : litt : éprouve avec) la vie de l'autre. Une Société des Nations/une union des nations naît à partir d'impulsions de base conformes à la réalité. Elle ne devra pas être « instituée » de façons juridiques unilatérales de voir (NDT : ou bien de façons de voir de droit unilatérales). D'une signification particulière doit apparaitre une pensée conforme à la réalité, que les objectifs décrits ici d'un organisme social ont certes leur validité pour l'ensemble de l’humanité, mais qu'ils pourront être réalisés par chaque organisme social particulier, égal, comment d'autres pays se comportent pour l’instant à cette réalisation/concrétisation.

 * Qui voit des « utopies » dans de telles choses ne se rend pas compte qu'en vérité la réalité de la vie aspire à cette institution tenue pour utopique par lui, et que les dommages à cette réalité viennent tout de suite de ce que ces institutions ne sont pas là.

Si un organisme social s’articule en trois domaines conformes à la nature, ainsi les représentations de ceux-ci peuvent entrer dans des relations internationales avec les autres en tant que collectivité unitaire, aussi quand ces autres n'ont pas encore entrepris cette articulation pour eux-mêmes. Qui procède avec cette articulation œuvrera pour un but commun de l'humanité. Ce qui devrait être fait s’imposera beaucoup plus par la force que manifeste un but dans la vie, enraciné dans des impulsions réelles de l'humanité, qu’à partir d’une déclaration en congrès et des rendez-vous. Ce but est pensé sur la base de la réalité ; dans la vie réelle, il se laisse poursuivre/ambitionner à chaque point des communautés humaines.

 Qui, au cours des dernières décennies, a suivi les processus dans la vie des peuples et des États d'un point de vue, comme celui de cette présentation, a pu percevoir comment les formations d’États, devenues historiques, avec leur combinaison/résumer de vie de l’esprit, de droit et d’économie, se sont amenées dans des relations internationales qui ont conduit à une catastrophe. Mais un tel pouvait aussi voir justement ainsi comment, à partir d’impulsions inconscientes de l'humanité, les contre-forces indiquaient à la tri-articulation. Celle-ci sera le remède contre les ébranlements qu’a causés le fanatisme à l'unité. Mais la vie des « dirigeants donnant la mesure » n'était pas adaptée/enclenchée à voir ce qui se préparait depuis longtemps. Au printemps et au début de l'été 1914, on pouvait encore entendre des « hommes d'État » parler de ce que la paix en Europe était assurée par la prévoyance humaine grâce aux efforts des gouvernements. Ces « hommes d'État » n'avaient justement aucune idée de que ce qu'ils faisaient et parlaient n'avait plus rien à voir avec le cours des événements réels. Mais ils valaient comme les « praticiens ». Et à cette époque, valait volontiers comme « rêveur », qui contrairement aux façons de voir des « hommes d'État », se formait au cours des dernières décennies des façons de voir, comme l’auteur de ces explications l'avait déclaré des mois durant avant la catastrophe de la guerre finalement devant un petit public à Vienne (il aurait probablement été moqué devant un public plus large). Il disait sur ce qui menaçait, à peu près ce qui suit : Les tendances de vie qui prévalent dans le présent deviendront de plus en plus fortes, jusqu'à ce qu'elles s'annihilent finalement en elles-mêmes. Là, celui qui voit spirituellement à travers la vie sociale, voit comment partout des tendances terribles se transforment en ulcérations sociales/abcès sociaux. C'est le grand souci culturel qui se présente pour celui qui voient à travers l'existence/l’être-là. C'est la chose terrible qui agit si oppressante et qui même alors, quand on pourrait réprimer sinon tout enthousiasme pour le connaître des processus de la vie par le moyen d'une science connaissant l'esprit, devrait vous amener à parler du remède ainsi que l'on aimerait pour ainsi dire crier des paroles au monde la dessus. Quand l'organisme social continue à se développer ainsi qu’il l'a fait jusqu'à présent, alors apparaitront des dommages de la culture, qui pour cet organisme, sont la même chose que ce que sont des formations de cancer dans l'organisme naturel humain. Mais la façon de voir la vie des cercles dirigeants forma sur ce soubassement de la vie, qu'ils ne pouvaient et ne voulaient pas voir, des impulsions qui ont conduit à des mesures qui auraient dû ne pas être prises et à aucunes qui étaient propres à fonder la confiance entre les différentes communautés humaines. - Qui croit que sous les causes immédiates de la catastrophe mondiale actuelle, les nécessités sociales de la vie n’auraient joué aucun rôle, devrait se demander ce qu'il serait advenu des impulsions politiques poussant des États à la guerre si les « hommes d'État » avaient inclus/accueilli ces nécessités sociales dans le contenu de leur volonté. Et ce qui n’aurait pas du se produire si l'on avait eu autre chose à faire par un tel contenu de volonté que de créer les explosifs, qui ont ensuite dû apporter l'explosion. Quand, dans les dernières décennies, on considérait le cancer rampant dans les relations entre États comme une conséquence de la vie sociale des parties dirigeantes de l'humanité, ainsi on pouvait comprendre comment une personnalité se tenant dans les intérêts spirituels généraux de l'humanité, devait dire dès 1888 au vu de l'expression qu’adoptait la volonté sociale dans ces parties dirigeantes : « L'objectif est de faire de l'humanité entière dans sa forme finale un royaume de frères qui, pour des raisons nobles, continuent à se mouvoir ensemble. Qui suit seulement l'histoire sur la carte de l'Europe pourraient croire qu'un assassinat universel mutuel devrait emplir notre prochain avenir », mais seule la pensée qu'un « chemin vers les vrais biens de la vie humaine » devrait être trouvé peut préserver le sens pour une dignité humaine. Et cette pensée est une « qui ne semble pas en harmonie avec nos énormes armements militaires et ceux de nos voisins, mais à laquelle je crois, et qui doit nous éclairer, si ce ne devrait pas être absolument mieux, d’abolir la vie humaine par décret commun et fixer une journée officielle du suicide ». (ainsi Herman Grimm en 1888 à la p. 46 de son livre : « Quinze essais. Quatrième épisode. Des cinq dernières années »). Quels étaient les « armements guerriers » autrement que des mesures d’humains tels qu’ils voulaient maintenir les structures/formes de l'État sous une forme unifiée, malgré que cette forme, à travers le développement du nouvel âge, soit devenue contradictoire avec la nature d'une coexistence saine des peuples ? Mais une telle coexistence saine pouvait être provoquée par cet organisme social qui est formé à partir des nécessités de la vie du temps plus récent.

 

 

Depuis plus d'un demi-siècle, l'État austro-hongrois pressait après une réorganisation. Sa vie spirituelle, enracinée dans une multiplicité de communautés de peuples, réclamait après une forme dont le développement était entravé par l'état unifié/unitaire formé par des impulsions vieillies. Le conflit serbo-autrichien, qui se tient au point de départ de la catastrophe de la guerre mondiale, est le témoignage le plus complet pour ce qu'à partir d'un certain moment, aucunes frontières politiques de cet État unitaire n’avaient plus la permission d’être des frontières culturelles pour la vie des peuples. S'il y avait eu une possibilité que la vie de l’esprit placée sur elle-même, indépendante de l'État politique et de ses frontières, aurait pu se développer au-delà de ces frontières d'une façon qui aurait été en harmonie avec les objectifs des peuples, alors le conflit enraciné dans la vie de l’esprit n'aurait pas du se décharger en une catastrophe politique. Une évolution visant dans ce sens paraissait, à tous ceux qui, en Autriche-Hongrie s'imaginaient penser en « homme d'État » comme une pleine impossibilité, volontiers même comme un pur non sens. Leurs habitudes de pensée ne toléraient rien d’autre que la représentation que les frontières des États coïncidaient avec les frontières des points communs nationaux. Comprendre que des organisations spirituelles, qui englobent le système scolaire, les autres branches de la vie spirituelle, puissent se former par au-delà des frontières nationales était contraire à ces habitudes de penser. Et pourtant : cet « impensable » est l’exigence de la vie internationale des temps récents. Le penseur pratique n’a pas la permission de rester pendu et de croire à l'apparemment impensable que des institutions au sens de cette exigence buttent sur des difficultés insurmontables ; mais il doit tout de suite orienter ses efforts sur surmonter ces difficultés. Au lieu d'amener la pensée d’ « homme d’état » dans une direction qui aurait correspondu aux exigences modernes, on s'est efforcé de créer des institutions qui devraient maintenir l'État unitaire à l'encontre de ces exigences. Cet état est donc devenu par cela une forme de plus en plus impossible. Et dans la deuxième décennie du XXe siècle, il se tenait devant ne rien pouvoir faire de plus pour son auto conservation/maintien dans l'ancienne forme et attendre la dissolution, ou de maintenir extérieurement l'impossible à l'intérieur, par la violence qui se laisserait fonder sur les mesures de la guerre. Pour les « hommes d'État » austro-hongrois de 1914, il n'y avait plus rien d'autre que cela : Soit ils devaient orienter leurs intentions dans le sens des conditions de vie de l'organisme social sain et le communiquer au monde comme leur volonté, ce qui aurait pu éveiller une nouvelle confiance, soit ils devaient déclencher une guerre pour le maintien de l’ancien. Seul qui juge à partir de ces soubassements ce qui s'est passé en 1914 pourra penser équitablement sur la question de la culpabilité. Par la participation de nombreuses compagnies de peuples à la structure/forme de l'Etat austro-hongrois lui aurait été donné la tâche historique mondiale de développer avant tout l'organisme social sain. On n'a pas reconnu cette tache. Ce péché contre l'esprit du devenir de l'histoire mondiale a poussé l'Autriche-Hongrie dans la guerre.

 Et le Reich allemand ? Il a été fondé en un temps où les exigences modernes à un organisme social sain aspiraient à leur réalisation. Cette réalisation aurait pu donner au Reich sa justification d'exister/d’être-là dans l'histoire du monde. Les impulsions sociales se sont réunies dans cet empire d'Europe centrale comme dans la région qui aurait pu sembler avoir été prédestinée pour leur vécu dans l'histoire du monde. La pensée sociale est apparue en de nombreux endroits ; dans l'Empire allemand, elle a pris une forme particulière à partir de laquelle il était possible de voir où elle poussait. Cela aurait dû conduire à un contenu de travail pour cet empire. Cela aurait dû poser/pmacer les tâches à ses administrateurs. Cela aurait pu mettre en évidence la légitimité/la justification de cet empire dans la coexistence des peuples modernes si on avait donné à l'empire nouvellement fondé un contenu de travail qui aurait été exigé par les forces de l'histoire elle-même. Au lieu de se tourner vers la grandeur avec cette tâche, on est resté aux « réformes sociales » résultant des exigences du jour, et on était content quand on admirait le caractère exemplaire de ces réformes à l'étranger. On en vint à coté de cela toujours à vouloir fonder la puissance mondiale extérieure de l'Empire sur des formes qui étaient formées à partir des façons les plus vécues du représenter sur la puissance et la splendeur des États. On formait un empire qui, justement ainsi que l'État austro-hongrois, contredisait ce qui s’annonçait historiquement dans les forces des vies modernes des peuples. Les administrateurs de cet empire n'ont rien vu de ces forces. La forme de l'État qu'ils avaient en vue pouvait seulement reposer que sur la force du militariste. Ce qui est exigé par l'histoire moderne aurait dû reposer sur la réalisation des impulsions pour un organisme social sain. Avec cette réalisation, on se serait placé dans la communauté de la vie moderne des peuples autrement qu'on se tenait en elle en 1914. En ne comprenant pas les exigences modernes de la vie des peuples, en 1914la politique allemande avait atteint le point zéro de sa possibilité d'activité. Dans les dernières décennies, elle n'avait rien remarqué de ce qui aurait dû se passer ; elle s'était occupée de tout le possible qui ne reposait pas dans les forces modernes de développement et qui, en raison de son manque de contenu, « devait s'effondrer comme un édifice/château de cartes ».



Un reflet fidèle de ce qui est ainsi apparu comme le destin tragique du Reich allemand à partir du cours des événements historiques émergerait si l'on se permettait d'examiner les processus dans les lieux faisant autorité à Berlin fin juillet et 1er août 1914 et de les présenter loyalement au monde. On sait encore peu de choses sur ces processus dans le pays et à l'étranger.


Qui les connaît, sait comment la politique allemande se comportait alors comme celle d'un château de cartes et comment, en arrivant au point zéro de son activité, toutes les décisions concernant le déclenchement ou non de la guerre et la manière dont elle allait commencer ont dû passer au jugement de l'administration militaire. Qui donnait la mesure dans cette administration ne pouvaient pas agir différemment du point de vue militaire, car, de ce point de vue, la situation ne pouvait être considérée que comme telle. Car en dehors du domaine militaire, on s'était mis dans une situation qui ne pouvait plus conduire à aucune action. Tout cela se donnerait comme un fait historique si se trouvait quelqu'un pour amener au jour notamment les processus qui se sont déroulés à Berlin fin juillet et le 1er août, à savoir tout ce qui s'est passé le 1er août et le 31 juillet. On s’adonne encore à l'illusion par l’avis que l'on ne pourrait rien gagner de la connaissance de ces processus, quand on connaît les événements préparatoires de l'époque antérieure. Si l'on veut parler de ce que l'on appelle actuellement la « question de la culpabilité », on n’a pas la permission d’éviter cette raison. Certes, on peut aussi connaître par d'autres moyens les causes qui existaient bien avant ; mais cette raison montre comment ces causes ont œuvrées.

Les représentations qui ont poussé les dirigeants allemands à la guerre à l'époque ont continué à avoir un effet fatal. Elles sont devenues l'humeur d'un peuple. Et elles ont empêché la perspicacité des dirigeants à se développer au cours des dernières années de terreur à travers les expériences amères dont la non disponibilité avait auparavant conduits à la tragédie. L'auteur de ces explications a voulu s'appuyer sur la réceptivité possible qui aurait pu résulter de ces expériences, lorsqu'il s’est efforcé, à l’intérieur de Allemagne et de l’ Autriche au moment de la catastrophe de la guerre, d'apporter au monde extérieur les idées d'un organisme social sain et de ses conséquences sur le comportement politique vers l’extérieur/l’étranger à des personnalités dont l'influence, à cette époque, pouvait encore être active pour une affirmation/revendication de ces impulsions. Des personnalités qui pensaient honnêtement avec le sort du peuple allemand ont participé à gagner un tel accès pour ces idées. On parla en vain. Les habitudes de pensée regimbaient contre de telles impulsions, qui semblaient à la vie des représentations orientée militaristes comme quelque chose avec quoi on ne pouvait rien commencé de correct. Tout au plus on trouvait que oui, la « séparation de l'église de l'école », ce serait quelque chose. C’est dans une telle voie que marchaient les pensées des penseurs en « hommes d'État » déjà depuis longtemps et ils ne se laissèrent pas amener dans une direction qui devait conduire à quelque chose de radical. Des bienveillants ont parlé de « publier » ces pensées. Ce qui était volontiers le conseil le plus inapproprié à l'époque. A quoi cela pouvait-il aider que dans le domaine de la « littérature », parmi maintes autres, aurait aussi été parlé de ces impulsions ; d’un homme privé. Il repose quand-même dans la nature de ces impulsions qu'autrefois, elles auraient seulement pu obtenir une signification à travers l'endroit d'où elles auraient été prononcées. Les peuples d'Europe centrale auraient vu, si l'on avait parlé au bon endroit dans le sens de ces impulsions, qu'il aurait pu y avoir quelque chose qui aurait correspondu à leur besoin plus ou moins conscient. Et les peuples de l'Orient russe auraient certainement compris à l'époque que le tsarisme devait être remplacé par de telles impulsions. Qu'ils auraient eu cette compréhension peut seulement contester celui qui n'a aucun sentiment pour la réceptivité de l'intellect est européen encore inexploité pour des idées sociales saines. Au lieu d’une annonce dans le sens de telles idées vint Brest-Litowsk.


Que la pensée militaire ne puisse pas éviter la catastrophe de l'Europe centrale et orientale peut seulement être occulté par la pensée militaire. Que l’on ne voulait pas croire à l'inévitabilité de la catastrophe a été la cause du malheur du peuple allemand. Personne ne voulait envisager, comment aux endroits auxquels la décision a été prise, il n'y avait aucun sens pour les nécessités d'histoire du monde. A qui savait quelque chose de ces nécessités était aussi familier que les peuples anglophones avaient des personnalités en leur centre qui voyaient ce qui se passait dans les forces de peuple d'Europe centrale et orientale. On pouvait savoir comment de telles personnalités étaient convaincues que quelque chose se préparait en Europe centrale et orientale et qui doit se vivre dans de puissants bouleversements sociaux. Dans de tels bouleversements, dont on croyait dans les régions anglophones, qu’il n'y avait pour eux ni nécessité historique ni possibilité. Sur une telle pensée, on orientait la politique propre. En Europe centrale et orientale, on n'a pas vu tout cela, mais on orienta la politique de telle sorte qu'elle a dû « s'effondrer comme un édifice de cartes ». Seule une politique qui aurait été construite sur l'avis que dans les régions anglophones en grande envergure et bien évidemment du point de vue anglais, on comptait avec des nécessités historiques, aurait eu un fond et un sol. Mais l’incitation à une telle politique aurait probablement semblé être quelque chose de très superflu aux « diplomates » en particulier.

 

Au lieu de poursuivre une telle politique, qui aurait pu conduire à quelque chose de bénéfique aussi pour l'Europe centrale et orientale avant l’éclatement de la catastrophe de la guerre mondiale, malgré la grandeur de la politique orientée selon l'Angleterre, on continue à se mouvoir sur les voies diplomatiques bien tracées. Et pendant les horreurs de la guerre, on n'a pas appris des expériences amères qu'il était devenu nécessaire d'opposer de l'Europe, à la tâche qui avait été fixée par l'Amérique dans les manifestations politiques du monde, une autre qui était née des forces vitales de cette Europe. Un terrain d’entente aurait été possible entre la tâche que Wilson s'était fixée du point de vue américain et celle qui aurait sonné dans le tonnerre des canons comme une impulsion spirituelle de l'Europe. Chaque autre discours sur le terrain d’entente sonnait creux devant les nécessités historiques. - Mais le sens pour l'attribution d'une tâche à partir de la saisie des germes se trouvant dans la nouvelle vie de l'humanité manquait à ceux qui se sont approchés de l'administration du Reich allemand à partir de ces circonstances. Et c'est pourquoi l'automne 1918 a dû apporter ce qu'il a apporté. L'effondrement du pouvoir militaire s'est accompagné d'une capitulation spirituelle. Au lieu, en ce temps, de se relever au moins par volonté européenne, à une affirmation des impulsions spirituelles du peuple allemand, vint la simple soumission sous les quatorze points de Wilson. On présenta à Wilson une Allemagne qui n'avait rien à dire de son propre chef. Tout comme Wilson pense sur ses quatorze points, il peut seulement aider l'Allemagne dans ce qu'elle veut elle-même. Il devait quand même attendre une démonstration de cette volonté. À la nullité de la politique du début de la guerre est venue l'autre d'octobre 1918 ; est venu la terrible capitulation spirituelle, provoqué par un homme, sur qui beaucoup avaient placé quelque chose comme un dernier espoir dans les pays allemands.

Incrédulité dans la vue œuvrant à partir de forces historiques ; réticence à regarder sur de telles impulsions se donnant de la connaissance des pendants spirituels : c'est ce qui a provoqué la situation en Europe centrale. Aujourd'hui, une nouvelle situation a été créée par les faits résultant des effets de la catastrophe de la guerre. Elle peut être caractérisée par l'idée des impulsions sociales de l'humanité, telle que cette idée est pensée dans cet écrit. Ces impulsions sociales parlent une langue à l'égard de laquelle le monde civilisé tout entier a un devoir. La réflexion sur ce qui doit se passer doit-elle être aujourd'hui vis-à-vis de la question sociale aussi proche de zéro qu’était arrivée la politique de l'Europe centrale en 1914 pour ses tâches ? Des territoires de pays qui ont pu se tenir à l'écart des affaires venant en question à l'époque : vis-à-vis du mouvement social ils n’en avaient pas la permission. Vis-à-vis de cette question, il ne devrait y avoir aucun opposant politique, il devrait y avoir aucun neutre ; il devrait seulement y avoir une humanité œuvrant communautairement qui soit encline à percevoir les signes du temps et à aménager son action d’après ces signes.

 

On comprendra à partir des intentions exposées dans cet écrit pourquoi l'appel au peuple allemand et au monde de la culture exposé dans le chapitre suivant a été rédigé il y a quelque temps par l'auteur de ces exposés, et pourquoi il a été communiqué au monde, et surtout aux peuples d'Europe centrale, par un comité qui le comprenait. Actuellement les circonstances sont différentes de celles de l'époque où son contenu a été communiqué à des cercles plus étroits. A cette époque, la communication publique l’aurait nécessairement fait entièrement « littérature ». Aujourd'hui, le public doit lui apporter ce qu'il n'aurait pas pu lui apporter il y a encore peu de temps : des êtres humains comprenant qui veulent travailler dans son sens s'il est digne de compréhension et de réalisation. Car ce qui doit naître maintenant peut seulement naître par de tels humains.

Die innere Gliederung des gesunden sozialen Organismus macht auch die internationalen Beziehungen dreigliedrig. Jedes der drei Gebiete wird sein selbständiges Verhältnis zu den entsprechenden Gebieten der andern sozialen Organismen haben. Wirtschaftliche Beziehungen des einen Landesgebietes werden zu ebensolchen eines andern entstehen, ohne daß die Beziehungen der Rechtsstaaten darauf einen unmittelbaren Einfluß haben*. Und umgekehrt, die Verhältnisse der Rechtsstaaten werden sich innerhalb gewisser Grenzen in völliger Unabhängigkeit von den wirtschaftlichen Beziehungen ausbilden. Durch diese Unabhängigkeit im Entstehen der Beziehungen werden diese in Konfliktfällen ausgleichend aufeinander wirken können. Interessenzusammenhänge der einzelnen sozialen Organismen werden sich ergeben, welche die Landesgrenzen als unbeträchtlich für das Zusammenleben der Menschen erscheinen lassen werden. — Die geistigen Organisationen der einzelnen Landesgebiete werden zueinander in Beziehungen treten können, die nur aus dem gemeinsamen Geistesleben der Menschheit selbst sich ergeben.

* Wer dagegen einwendet, daß die Rechts- und Wirtschaftsverhältnisse doch in Wirklichkeit ein Ganzes bilden und nicht voneinander getrennt werden können, der beachtet nicht, worauf es bei der hier gemeinten Gliederung ankommt. Im gesamten Verkehrsprozeß wirken die beiderlei Verhältnisse selbstverständlich als Ganzes. Aber es ist etwas anderes, ob man Rechte aus den wirtschaftlichen Bedürfnissen heraus gestaltet; oder ob man sie aus den elementaren Rechtsempfindungen heraus gestaltet und, was daraus entsteht, mit dem Wirtschaftsverkehr zusammenwirken läßt.

Das vom Staate unabhängige, auf sich gestellte Geistesleben wird Verhältnisse ausbilden, die dann unmöglich sind, wenn die Anerkennung der geistigen Leistungen nicht von der Verwaltung eines geistigen Organismus, sondern vom Rechtsstaate abhängt. In dieser Beziehung herrscht auch kein Unterschied zwischen den Leistungen der ganz offenbar internationalen Wissenschaft und denjenigen anderer geistiger Gebiete. Ein geistiges Gebiet stellt ja auch die einem Volke eigene Sprache dar und alles, was sich in unmittelbarem Zusammenhange mit der Sprache ergibt. Das Volksbewußtsein selbst gehört in dieses Gebiet. Die Menschen eines Sprachgebietes kommen mit denen eines andern nicht in unnatürliche Konflikte, wenn sie sich nicht zur Geltendmachung ihrer Volkskultur der staatlichen Organisation oder der wirtschaftlichen Gewalt bedienen wollen. Hat eine Volkskultur gegenüber einer andern eine größere Ausbreitungsfähigkeit und geistige Fruchtbarkeit, so wird die Ausbreitung eine gerechtfertigte sein, und sie wird sich friedlich vollziehen, wenn sie nur durch die Einrichtungen zustande kommt, die von den geistigen Organismen abhängig sind.

Gegenwärtig wird der Dreigliederung des sozialen Organismus noch der schärfste Widerstand von seiten derjenigen Menschheitszusammenhänge erwachsen, die aus den Gemeinsamkeiten der Sprachen und Volkskulturen sich entwickelt haben. Dieser Widerstand wird sich brechen müssen an dem Ziel, das sich aus den Lebensnotwendigkeiten der neueren Zeit die Menschheit als Ganzes immer bewußter wird setzen müssen. Diese Menschheit wird empfinden, daß ein jeder ihrer Teile zu einem wahrhaft menschenwürdigen Dasein nur kommen kann, wenn er sich lebenskräftig mit allen anderen Teilen verbindet. Volkszusammenhänge sind neben anderen naturgemäßen Impulsen die Ursachen, durch die sich Rechts- und Wirtschaftsgemeinsamkeiten geschichtlich gebildet haben. Aber die Kräfte, durch welche die Volkstümer wachsen, müssen sich in einer Wechselwirkung entfalten, die nicht gehemmt ist durch die Beziehungen, welche die Staatskörper und Wirtschaftsgenossenschaften zueinander entwickeln. Das wird erreicht, wenn die Volksgemeinschaften die innere Dreigliederung ihrer sozialen Organismen so durchführen, daß jedes der Glieder seine selbständigen Beziehungen zu anderen sozialen Organismen entfalten kann.

 

Dadurch bilden sich vielgestaltige Zusammenhänge zwischen Völkern, Staaten und Wirtschaftskörpern, die jeden Teil der Menschheit mit anderen Teilen so verbinden, daß der eine in seinen eigenen Interessen das Leben der andern mitempfindet. Ein Völkerbund entsteht aus wirklichkeitsgemäßen Grundimpulsen heraus. Er wird nicht aus einseitigen Rechtsanschauungen «eingesetzt» werden müssen". Von besonderer Bedeutung muß einem wirklichkeitsgemäßen Denken erscheinen, daß die hier dargestellten Ziele eines sozialen Organismus zwar ihre Geltung haben für die gesamte Menschheit, daß sie aber von jedem einzelnen sozialen Organismus verwirklicht werden können, gleichgültig, wie sich andere Länder zu dieser Verwirklichung vorläufig verhalten.


* Wer in solchen Dingen «Utopien» sieht, der beachtet nicht, daß in Wahrheit die Wirklichkeit des Lebens nach diesem von ihm für utopistisch gehaltenen Einrichtungen hinstrebt, und daß die Schäden dieser Wirklichkeit gerade davon kommen, daß diese Einrichtungen nicht da sind.

Gliedert sich ein sozialer Organismus in die naturgemäßen drei Gebiete, so können die Vertretungen derselben als einheitliche Körperschaft mit anderen in internationale Beziehungen treten, auch wenn diese anderen für sich die Gliederung noch nicht vorgenommen haben. Wer mit dieser Gliederung vorangeht, der wird für ein gemeinschaftliches Menschheitsziel wirken. Was getan werden soll, wird sich durchsetzen viel mehr durch die Kraft, welche ein in wirklichen Menschheitsimpulsen wurzelndes Ziel im Leben erweist, als durch eine Feststellung auf Kongressen und aus Verabredungen heraus. Auf einer Wirklichkeitsgrundlage ist dieses Ziel gedacht; im wirklichen Leben, an jedem Punkte der Menschengemeinschaften läßt es sich erstreben.

Wer in den letzten Jahrzehnten die Vorgänge im Leben der Völker und Staaten von einem Gesichtspunkte aus verfolgte, wie derjenige dieser Darstellung ist, der konnte wahrnehmen, wie die geschichtlich gewordenen Staatengebilde mit ihrer Zusammenfassung von Geistes-, Rechts-und Wirtschaftsleben sich in internationale Beziehungen brachten, die zu einer Katastrophe drängten. Ebenso aber konnte ein solcher auch sehen, wie die Gegenkräfte aus unbewußten Menschheitsimpulsen heraus zur Dreigliederung wiesen. Diese wird das Heilmittel gegen die Erschütterungen sein, welche der Einheitsfanatismus bewirkt hat. Aber das Leben der «maßgebenden Menschheitsleiter» war nicht darauf eingestellt, zu sehen, was sich seit langem vorbereitete. Im Frühling und Frühsommer 1914 konnte man noch «Staatsmänner» davon sprechen hören, daß der Friede Europas dank der Bemühungen der Regierungen nach menschlicher Voraussicht gesichert sei. Diese «Staatsmänner» hatten eben keine Ahnung davon, daß, was sie taten und redeten, mit dem Gang der wirklichen Ereignisse nichts mehr zu tun hatte. Aber sie galten als die «Praktiker». Und als «Schwärmer» galt damals wohl, wer entgegen den Anschauungen der «Staatsmänner» Anschauungen durch die letzten Jahrzehnte hindurch sich ausbildete, wie sie der Schreiber dieser Ausführungen monatelang vor der Kriegskatastrophe zuletzt in Wien vor einem kleinen Zuhörerkreise aussprach (vor einem größeren wäre er wohl verlacht worden). Er sagte über das, was drohte, ungefähr das Folgende: Die in der Gegenwart herrschenden Lebenstendenzen werden immer stärker werden, bis sie sich zuletzt in sich selber vernichten werden. Da schaut derjenige, der das soziale Leben geistig durchblickt, wie überall furchtbare Anlagen zu sozialen Geschwürbildungen aufsprossen. Das ist die große Kultursorge, die auftritt für denjenigen, der das Dasein durchschaut.

Das ist das Furchtbare, was so bedrückend wirkt und was selbst dann, wenn man allen Enthusiasmus sonst für das Erkennen der Lebensvorgänge durch die Mittel einer geisterkennenden Wissenschaft unterdrücken könnte, einen dazu bringen müßte, von dem Heilmittel so zu sprechen, daß man Worte darüber der Welt gleichsam entgegenschreien möchte. Wenn der soziale Organismus sich so weiter entwickelt, wie er es bisher getan hat, dann entstehen Schäden der Kultur, die für diesen Organismus dasselbe sind, was Krebsbildungen im menschlichen natürlichen Organismus sind. Aber die Lebensanschauung herrschender Kreise bildete auf diesem Untergrunde des Lebens, den sie nicht sehen konnte und wollte, Impulse aus, die zu Maßnahmen führten, die hätten unterbleiben sollen und zu keinen solchen, die geeignet waren, Vertrauen der verschiedenen Menschengemeinschaften zueinander zu begründen. — Wer glaubt, daß unter den unmittelbaren Ursachen der gegenwärtigen Weltkatastrophe die sozialen Lebensnotwendigkeiten keine Rolle gespielt haben, der sollte sich überlegen, was aus den politischen Impulsen der in den Krieg drängenden Staaten dann geworden wäre, wenn die «Staatsmänner» in den Inhalt ihres Wollens diese sozialen Notwendigkeiten aufgenommen hätten. Und was unterblieben wäre, wenn man durch solchen Willensinhalt etwas anderes zu tun gehabt hätte als die Zündstoffe zu schaffen, die dann die Explosion bringen mußten. Wenn man in den letzten Jahrzehnten das schleichende Krebs-Erkranken in den Staatenbeziehungen als Folge des sozialen Lebens der führenden Teile der Menschheit ins Auge faßte, so konnte man verstehen, wie eine in allgemeinen menschlichen Geistesinteressen stehende Persönlichkeit angesichts des Ausdruckes, welchen das soziale Wollen in diesen führenden Teilen annahm, schon 1888 sagen mußte: «Das Ziel ist: die gesamte Menschheit in ihrer letzten Gestaltung zu einem Reiche von Brüdern zu machen, die, nur den edelsten Beweggründen nachgehend, gemeinsam sich weiter bewegen. Wer die Geschichte nur auf der Karte von Europa verfolgt, könnte glauben, ein gegenseitiger allgemeiner Mord müsse unsere nächste Zukunft erfüllen», aber nur der Gedanke, daß ein «Weg zu den wahren Gütern des menschlichen Lebens» gefunden werden müsse, kann den Sinn für Menschenwürde aufrechterhalten. Und dieser Gedanke ist ein solcher, «der mit unsern ungeheuern kriegerischen Rüstungen und denen unserer Nachbarn nicht im Einklange zu stehen scheint, an den ich aber glaube, und der uns erleuchten muß, wenn es nicht überhaupt besser sein sollte, das menschliche Leben durch einen Gemeinbeschluß abzuschaffen und einen offiziellen Tag des Selbstmordes anzuberaumen.» (So Herman Grimm 1888 auf S. 46 seines Buches: «Fünfzehn Essays. Vierte Folge. Aus den letzten fünf Jahren».) Was waren die «kriegerischen Rüstungen» anderes als Maßnahmen solcher Menschen, welche Staatsgebilde in einer Einheitsform aufrechterhalten wollten, trotzdem diese Form durch die Entwickelung der neuen Zeit dem Wesen eines gesunden Zusammenlebens der Völker widersprechend geworden ist? Ein solches gesundes Zusammenleben aber könnte bewirkt werden durch denjenigen sozialen Organismus, welcher aus den Lebensnotwendigkeiten der neueren Zeit heraus gestaltet ist.

Das österreichisch-ungarische Staatsgebilde drängte seit mehr als einem halben Jahrhundert nach einer Neugestaltung. Sein geistiges Leben, das in einer Vielheit von Völkergemeinschaften wurzelte, verlangte nach einer Form, für deren Entwickelung der aus veralteten Impulsen gebildete Einheitsstaat ein Hemmnis war. Der serbisch-österreichische Konflikt, der am Ausgangspunkte der Weltkriegskatastrophe steht, ist das vollgültigste Zeugnis dafür, daß die politischen Grenzen dieses Einheitsstaates von einem gewissen Zeitpunkte an keine Kulturgrenzen sein durften für das Völkerleben. Wäre eine Möglichkeit vorhanden gewesen, daß das auf sich selbst gestellte, von dem politischen Staate und seinen Grenzen unabhängige Geistesleben sich über diese Grenzen hinüber in einer Art hätte entwickeln können, die mit den Zielen der Völker im Einklange gewesen wäre, dann hätte der im Geistesleben verwurzelte Konflikt sich nicht in einer politischen Katastrophe entladen müssen. Eine dahin zielende Entwickelung erschien allen, die in Österreich-Ungarn sich einbildeten, «staatsmännisch» zu denken, als eine volle Unmöglichkeit, wohl gar als der reine Unsinn. Deren Denkgewohnheiten ließen nichts anderes zu als die Vorstellung, daß die Staatsgrenzen mit den Grenzen der nationalen Gemeinsamkeiten zusammenfallen. Verstehen, daß über die Staatsgrenzen hinweg sich geistige Organisationen bilden können, die das Schulwesen, die andere Zweige des Geisteslebens umfassen, das war diesen Denkgewohnheiten zuwider. Und dennoch: dieses «Undenkbare» ist die Forderung der neueren Zeit für das internationale Leben. Der praktisch Denkende darf nicht an dem scheinbar Unmöglichen hängen bleiben und glauben, daß Einrichtungen im Sinne dieser Forderung auf unüberwindliche Schwierigkeiten stoßen; sondern er muß sein Bestreben gerade darauf richten, diese Schwierigkeiten zu überwinden. Statt das «staatsmännische» Denken in eine Richtung zu bringen, welche den neuzeitlichen Forderungen entsprochen hätte, war man bestrebt, Einrichtungen zu bilden, welche den Einheitsstaat gegen diese Forderungen aufrechterhalten sollten. Dieser Staat wurde dadurch immer mehr zu einem unmöglichen Gebilde. Und im zweiten Jahrzehnt des zwanzigsten Jahrhunderts stand er davor, für seine Selbsterhaltung in der alten Form nichts mehr tun zu können und die Auflösung zu erwarten, oder das innerlich Unmögliche äußerlich durch die Gewalt aufrechtzuerhalten, die sich auf die Maßnahmen des Krieges begründen ließ. Es gab 1914 für die österreichisch-ungarischen «Staatsmänner» nichts anderes als dieses: Entweder sie mußten ihre Intentionen in die Richtung der Lebensbedingungen des gesunden sozialen Organismus lenken und dies der Welt als ihren Willen, der ein neues Vertrauen hätte erwecken können, mitteilen, oder sie mußten einen Krieg entfesseln zur Aufrechterhaltung des Alten. Nur wer aus diesen Untergründen heraus beurteilt, was 1914 geschehen ist, wird über die Schuldfrage gerecht denken können. Durch die Teilnahme vieler Völkerschaften an dem österreichisch-ungarischen Staatsgebilde wäre diesem die weltgeschichtliche Aufgabe gestellt gewesen, den gesunden sozialen Organismus vor allem zu entwickeln. Man hat diese Aufgabe nicht erkannt. Diese Sünde wider den Geist des weltgeschichtlichen Werdens hat Osterreich-Ungarn in den Krieg getrieben.

Und das Deutsche Reich? Es ist gegründet worden in einer Zeit, in der die neuzeitlichen Forderungen nach dem gesunden sozialen Organismus ihrer Verwirklichung zustrebten. Diese Verwirklichung hätte dem Reiche seine weltgeschichtliche Daseinsberechtigung geben können. Die sozialen Impulse schlossen sich in diesem mitteleuropäischen Reiche wie in dem Gebiete zusammen, das für ihr Ausleben weltgeschichtlich vorbestimmt erscheinen konnte. Das soziale Denken, es trat an vielen Orten auf; im Deutschen Reiche nahm es eine besondere Gestalt an, aus der zu ersehen war, wohin es drängte. Das hätte zu einem Arbeits-Inhalt für dieses Reich führen müssen. Das hätte seinen Verwaltern die Aufgaben stellen müssen. Es hätte die Berechtigung dieses Reiches im modernen Völkerzusammenleben erweisen können, wenn man dem neugegründeten Reiche einen Arbeits-Inhalt gegeben hätte, der von den Kräften der Geschichte selbst gefordert gewesen wäre. Statt mit dieser Aufgabe sich ins Große zu wenden, blieb man bei «sozialen Reformen» stehen, die aus den Forderungen des Tages sich ergaben, und war froh, wenn man im Auslande die Mustergültigkeit dieser Reformen bewunderte. Man kam daneben immer mehr dazu, die äußere Welt-Machtstellung des Reiches auf Formen gründen zu wollen, die aus den ausgelebtesten Arten des Vorstellens über die Macht und den Glanz der Staaten heraus gebildet waren. Man gestaltete ein Reich, das ebenso wie das österreichisch-ungarische Staatsgebilde dem widersprach, was in den Kräften des Völkerlebens der neueren Zeit sich geschichtlich ankündigte. Von diesen Kräften sahen die Verwalter dieses Reiches nichts. Das Staatsgebilde, das sie im Auge hatten, konnte nur auf der Kraft des Militärischen ruhen. Dasjenige, das von der neueren Geschichte gefordert ist, hätte auf der Verwirklichung der Impulse für den gesunden sozialen Organismus ruhen müssen. Mit dieser Verwirklichung hätte man sich in die Gemeinsamkeit des modernen Völkerlebens anders hineingestellt, als man 1914 in ihr stand. Durch ihr Nicht-Verstehen der neuzeitlichen Forderungen des Völkerlebens war 1914 die deutsche Politik an dem Nullpunkte ihrer Betätigungsmöglichkeit angelangt. Sie hatte in den letzten Jahrzehnten nichts bemerkt von dem, was hätte geschehen sollen; sie hatte sich beschäftigt mit allem Möglichen, was in den neuzeitlichen Entwickelungskräften nicht lag und was durch seine Inhaltlosigkeit «wie ein Kartengebäude zusammenbrechen» mußte.

Von dem, was sich in dieser Art als das tragische Schicksal des Deutschen Reiches aus dem geschichtlichen Verlauf heraus ergab, würde ein getreues Spiegelbild entstehen, wenn man sich herbeiließe, die Vorgänge innerhalb der maßgebenden Orte in Berlin Ende Juli und 1. August 1914 zu prüfen und vor die Welt getreulich hinzustellen. Von diesen Vorgängen weiß das In- und Ausland noch wenig.

 

Wer sie kennt, der weiß, wie die deutsche Politik damals sich als die eines Kartenhauses verhielt, und wie durch ihr Ankommen im Nullpunkt ihrer Betätigung alle Entscheidung, ob und wie der Krieg zu beginnen war, in das Urteil der militärischen Verwaltung übergehen mußte. Wer maßgebend in dieser Verwaltung war, konnte damals aus den militärischen Gesichtspunkten heraus nicht anders handeln, als gehandelt worden ist, weil von diesen Gesichtspunkten die Situation nur so gesehen werden konnte, wie sie gesehen worden ist. Denn außer dem militärischen Gebiet hatte man sich in eine Lage gebracht, die zu einem Handeln gar nicht mehr führen konnte. Alles dieses würde sich als eine weltgeschichtliche Tatsache ergeben, wenn jemand sich fände, der darauf dringt, die Vorgänge in Berlin von Ende Juli und 1. August, namentlich alles das, was sich am 1. August und 31. Juli zutrug, an das Tageslicht zu bringen. Man gibt sich noch immer der Illusion hin, durch die Einsicht in diese Vorgänge könne man doch nichts gewinnen, wenn man die vorbereitenden Ereignisse aus der früheren Zeit kennt. Will man über das reden, was man gegenwärtig die «Schuldfrage» nennt, so darf man diese Einsicht nicht meiden. Gewiß kann man auch durch anderes über die längst vorher vorhandenen Ursachen wissen; aber diese Einsicht zeigt, wie diese Ursachen gewirkt haben.

 Die Vorstellungen, die Deutschlands Führer damals in den Krieg getrieben haben, sie wirkten dann verhängnisvoll fort. Sie wurden Volksstimmung. Und sie verhinderten, daß während der letzten Schreckensjahre die Einsicht bei den Machthabern sich durch die bitteren Erfahrungen entwickelte, deren Nichtvorhandensein vorher in die Tragik hineingetrieben hatte. Auf die mögliche Empfänglichkeit, die sich aus diesen Erfahrungen heraus hätte ergeben können, wollte der Schreiber dieser Ausführungen bauen, als er sich bemühte, innerhalb Deutschlands und Österreichs in dem Zeitpunkte der Kriegskatastrophe, der ihm der geeignete erschien, die Ideen von dem gesunden sozialen Organismus und deren Konsequenzen für das politische Verhalten nach außen an Persönlichkeiten heranzubringen, deren Einfluß damals noch sich hätte für eine Geltendmachung dieser Impulse betätigen können. Persönlichkeiten, welche es mit dem Schicksal des deutschen Volkes ehrlich meinten, beteiligten sich daran, einen solchen Zugang für diese Ideen zu gewinnen. Man sprach vergebens. Die Denkgewohnheiten sträubten sich gegen solche Impulse, welche dem nur militärisch orientierten Vorstellungsleben als etwas erschienen, mit dem man nichts Rechtes anfangen könne. Höchstens daß man fand, «Trennung der Kirche von der Schule», ja, das wäre etwas. In solcher Bahn liefen eben die Gedanken der «staatsmännisch» Denkenden schon seit lange, und in eine Richtung, die zu Durchgreifendem führen sollte, ließen sie sich nicht bringen. Wohlwollende sprachen davon, ich solle diese Gedanken «veröffentlichen», Das war in jenem Zeitpunkte wohl der unzweckmäßigste Rat. Was konnte es helfen, wenn auf dem Gebiete der «Literatur» unter manchem andern auch von diesen Impulsen gesprochen worden wäre; von einem Privatmanne. In der Natur dieser Impulse liegt es doch, daß sie damals eine Bedeutung nur hätten erlangen können durch den Ort, von dem aus sie gesprochen worden wären. Die Völker Mitteleuropas hätten, wenn von der rechten Stelle im Sinne dieser Impulse gesprochen worden wäre, gesehen, daß es etwas geben kann, was ihrem mehr oder weniger bewußten Drang entsprochen hätte. Und die Völker des russischen Ostens hätten ganz gewiß in jenem Zeitpunkte Verständnis gehabt für eine Ablösung des Zarismus durch solche Impulse. Daß sie dies Verständnis gehabt hätten, kann nur der in Abrede stellen, der keine Empfindung hat für die Empfänglichkeit des noch unverbrauchten osteuropäischen Intellekts für gesunde soziale Ideen. Statt der Kundgebung im Sinne solcher Ideen kam Brest-Litowsk.

 Daß militärisches Denken die Katastrophe Mittel- und Osteuropas nicht abwenden konnte, das vermochte sich nur eben dem — militärischen Denken zu verbergen. Daß man an die Unabwendbarkeit der Katastrophe nicht glauben wollte, das war die Ursache des Unglückes des deutschen Volkes. Niemand wollte einsehen, wie man an den Stellen, bei denen die Entscheidung lag, keinen Sinn hatte für weltgeschichtliche Notwendigkeiten. Wer von diesen Notwendigkeiten etwas wußte, dem war auch bekannt, wie die englischsprechenden Völker Persönlichkeiten in ihrer Mitte hatten, welche durchschauten, was in den Volkskräften Mittel- und Osteuropas sich regte. Man konnte wissen, wie solche Persönlichkeiten der Überzeugung waren, in Mittel-und Osteuropa bereite sich etwas vor, was in mächtigen sozialen Umwälzungen sich ausleben muß. In solchen Umwälzungen, von denen man glaubte, daß in den englisch sprechenden Gebieten für sie weder schon geschichtlich eine Notwendigkeit, noch eine Möglichkeit vorlag. Auf solches Denken richtete man die eigene Politik ein. In Mittel- und Osteuropa sah man das alles nicht, sondern orientierte die Politik so, daß sie «wie ein Kartengebäude zusammenstürzen» mußte. Nur eine Politik, die auf die Einsicht gebaut gewesen wäre, daß man in englisch sprechenden Gebieten großzügig, und ganz selbstverständlich vom englischen Gesichtspunkte, mit historischen Notwendigkeiten rechnete, hätte Grund und Boden gehabt. Aber die Anregung zu solcher Politik wäre wohl besonders den «Diplomaten» als etwas höchst Überflüssiges erschienen.

 

Statt eine solche Politik, die zu Gedeihlichem hätte auch für Mittel- und Osteuropa vor dem Hereinbrechen der Weltkriegskatastrophe führen können trotz der Großzügigkeit der englisch orientierten Politik, zu treiben, fuhr man fort, in den eingefahrenen Diplomatengeleisen sich weiter zu bewegen. Und während der Kriegsschrecken lernte man aus bitteren Erfahrungen nicht, daß es notwendig geworden war, der Aufgabe, welche von Amerika aus in politischen Kundgebungen der Welt gestellt worden ist, von Europa aus eine andere entgegenzustellen, die aus den Lebenskräften dieses Europa heraus geboren war. Zwischen der Aufgabe, die aus amerikanischen Gesichtspunkten Wilson gestellt hatte, und derjenigen, die in den Donner der Kanonen als geistiger Impuls Europas hineingetönt hätte, wäre eine Verständigung möglich gewesen. Jedes andere Verständigungs-Gerede klang vor den geschichtlichen Notwendigkeiten hohl. — Aber der Sinn für ein Aufgaben-Stellen aus der Erfassung der im neueren Menschheitsleben liegenden Keime fehlte denen, die aus den Verhältnissen heraus an die Verwaltung des Deutschen Reiches herankamen. Und deshalb mußte der Herbst 1918 bringen, was er gebracht hat. Der Zusammenbruch der militärischen Gewalt wurde begleitet von einer geistigen Kapitulation. Statt wenigstens in dieser Zeit sich aufzuraffen zu einer aus europäischem Wollen heraus geholten Geltendmachung der geistigen Impulse des deutschen Volkes, kam die bloße Unterwerfung unter die vierzehn Punkte Wilsons. Man stellte Wilson vor ein Deutschland, das von sich aus nichts zu sagen hatte. Wie auch Wilson über seine eigenen vierzehn Punkte denkt, er kann doch Deutschland nur in dem helfen, was es selbst will. Er mußte doch eine Kundgebung dieses Wollens erwarten. Zu der Nichtigkeit der Politik vom Anfange des Krieges kam die andere vom Oktober 1918; kam die furchtbare geistige Kapitulation, herbeigeführt von einem Manne, auf den viele in deutschen Landen so etwas wie eine letzte Hoffnung setzten.

Unglaube an die Einsicht aus geschichtlich wirkenden Kräften heraus; Abneigung, hinzusehen auf solche aus Erkenntnis geistiger Zusammenhänge sich ergebenden Impulse: das hat die Lage Mitteleuropas hervorgebracht. Jetzt ist durch die Tatsachen, die sich aus der Wirkung der Kriegskatastrophe ergeben haben, eine neue Lage geschaffen. Sie kann gekennzeichnet werden durch die Idee der sozialen Impulse der Menschheit, so wie diese Idee in dieser Schrift gemeint ist. Diese sozialen Impulse sprechen eine Sprache, der gegenüber die ganze zivilisierte Welt eine Aufgabe hat. Soll das Denken über dasjenige, was geschehen muß, heute gegenüber der sozialen Frage ebenso auf dem Nullpunkt angelangen, wie die mitteleuropäische Politik für ihre Aufgaben 1914 angekommen war? Landesgebiete, die sich von den damals in Frage kommenden Angelegenheiten abseits halten konnten: gegenüber der sozialen Bewegung dürfen sie es nicht. Gegenüber dieser Frage sollte es keine politischen Gegner, sollte es keine Neutralen geben; sollte es nur geben eine gemeinschaftlich wirkende Menschheit, welche geneigt ist, die Zeichen der Zeit zu vernehmen und ihr Handeln nach diesen Zeichen einzurichten.

 Man wird aus den Intentionen, die in dieser Schrift vorgetragen sind, heraus verstehen, warum der in dem folgenden Kapitel wiedergegebene Aufruf an das deutsche Volk und an die Kulturwelt von dem Schreiber dieser Ausführungen vor einiger Zeit verfaßt worden, und von einem Komitee, das für ihn Verständnis gefaßt hat, der Welt, vor allem den mitteleuropäischen Völkern mitgeteilt worden ist. Gegenwärtig sind andere Verhältnisse als zu der Zeit, in der sein Inhalt engeren Kreisen mitgeteilt worden ist. Dazumal hätte ihn die öffentliche Mitteilung ganz notwendig zur «Literatur» gemacht. Heute muß die Öffentlichkeit ihm dasjenige bringen, was sie ihm vor kurzer Zeit noch nicht hätte bringen können: verstehende Menschen, die in seinem Sinne wirken wollen, wenn er des Verständnisses und der Verwirklichung wert ist. Denn was jetzt entstehen soll, kann nur durch solche Menschen entstehen.